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Message Sujet: (( regarde nous)) ft marco.   (( regarde nous)) ft marco. Empty Dim 22 Mar - 21:17

Repousser toujours un peu plus la joie. Ce bonheur qui aimerait cogner à ta porte, mais tu lui refuses le droit de venir illuminer ta vie. L’envie de continuer ta vie comme elle est, légère, sans aucune contrainte, sans penser à autre chose qu’à ton art. Les pieds en sang, l’âme délabrée tu te sens pour autant vivante. Tu as beau avoir la carcasse pleine de douleur, tu le supportes, ces douleurs sont le reflet de la vie que tu as choisi. Pas après pas, le talon claquant sur le naphte, le sourire d’apprécier la légère brise qui te transporte, te caresse, comme une danse sensuelle que tu acceptes. Une hâte, qu’une seule, princesse veut déposer ses opales sur la baie vitrée, se laisser happer par le monde de Marco. Le voir te séduire à travers la vitre, en faire de même, tout en sachant qui fera saigner ton cœur, qui laissera des lambeaux s’échouer à tes pieds, toi t’accrochant à la liberté lui s’accrochant un peu plus à toi. t’es perdue. Tu vas perdre. Arrivant à ton building, tu vois les lumières s’affoler sous tes iris, bleu, rouge, bleu, rouge. Un brancard qui sort de ton immeuble, les opales qui s’efforcent de mieux voir, comme ci tu t’en doutais, ton cœur balance plus vite, oubliant le rythme fleurissant de sa mélodie habituel. Des pas plus rapide, sur des pieds épuisés, en difficulté de porter cette carcasse que tu maltraites jour après jour. Les opales qui voient, toi qui tombes. Une balle en plein cœur, la peur que son absence résonne comme les autres. Les pages se tournent si vite dans ta vie, bien trop, car toi t’es jamais prête à tourner les pages. Pressée, tu devrais courir, t’envoler à ses côtés, mais tu es juste inerte, paniquée, frappé par des souvenirs d’un accident dont tu ne te souviens que trop peu, plus. Des visages qui s’efface dans l’hémoglobine, tu ne sais plus respirer. L’air ne pénètre plus dans tes poumons, tu devrais te dépêcher, rattraper la vie plus vite. L’ambulance qui s’évapore sous tes iris, incapable de percuter, d’agir, puis l’adrénaline qui te noie, précipitant ton myocarde dans le vide, trop vite maintenant, tu fonces, beaucoup trop vite, bousculant l’homme allant prendre ce taxi. «    Désolée. » Que tu as le temps de lâcher, donnant l’ordre à cet homme d’aller à l’hôpital le plus proche, tu sais bien que tu pourrais devoir faire deux voire trois hôpital avant de le trouver. Mais tu ne veux plus échapper à des adieux, pourtant tu continues de te poser des questions, le pourquoi tu te précipites tant pour un maudit jeu qui te fait rêver. Poupée touchée, qui n’a pas encore accepté de l’être. Peut-être. Tu as juste évité de perdre quelqu’un, et pourtant cette idée de perdre Marco, saccage ton cœur, tu finiras par t’auto détruire un jour.
Dans l’hôpital, paniquée, le teint blafard, tu laisses la pulpe de tes doigts caresser cette mèche de cheveux, tentant de te calmer. Attendant une réponse à ta question. «    Marco Gomez, il est ici ? Il vient d’arriver ? » Tu attends, l’infirmière déjà agacée par le ton employé, la panique qui ne fait que guider tout ton être, et ton esprit, tu ne songes plus comme n’importe quel humain dans une telle situation.
@marco gomez  (( regarde nous)) ft marco. 1967697819  
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Message Sujet: Re: (( regarde nous)) ft marco.   (( regarde nous)) ft marco. Empty Mer 25 Mar - 17:51

La vie ne tient qu’à un fil. Un mince et fragile fil. Pour beaucoup, ça ne veut rien dire. Une majorité répondait et acquiesçait mais sans vraiment comprendre. Cela était beaucoup trop fumeux comme concept pour eux, trop dérangeant aussi.  Une faible partie de l’humanité en avait véritablement conscience et Marco en faisait partie, depuis longtemps, depuis que son cœur avait rendu l’âme et que celui d’un autre avait prit place dans sa cavité thoracique, battant, s’emballant toujours, mais plus vraiment comme avant, pas vraiment le siens. Il se sentait déchirer mais vivant et pourtant… Oui, la vie ne tient qu’à peu de chose.

Marco avait passé une journée éreintante mais une journée productive comme il a tendance à les aimées. Il avait passé sa matinée à la rédaction du journal pour finaliser la mise en page des photos qu’il leur avait fait. Comme toujours, c’était un véritable tourbillon, tout le monde s’afférant d’un côté ou de l’autre pour boucler l’édition à paraitre. Marco avait beau être quelqu’un aimant plutôt la simplicité et le calme, il appréciait cette ambiance sans trop savoir pourquoi. Il se donnait à fond pour que son travail soit mis en avant comme il le voulait. Sans rechercher la gloire ou la reconnaissance, Marco avait néanmoins comme chaque homme de l’égo et il mettait tant de cœur dans ses photos, tout passionné qu’il l’était, qu’il n’aurait pas supporter qu’on en fasse n’importe quoi.  A l’heure du déjeuner, il s’installait dans son restaurant favoris près de chez lui. Souvent, quand il était assis là, sa tablette devant lui, tout comme son verre de limonade et son sandwich, il songeait que depuis quelque temps, venir seul ne lui convenait plus. Il aurait aimé avoir quelqu’un en face de lui, il aurait aimé que Tazmin soit là. Il revint sur terre et fit défiler un dossier de photo pour en faire le tri. Cela lui prenait parfois plus de temps que de faire les photos en elles même.

Après avoir avaler son repas et bu son verre, il songea qu’il n’avait pas envie de rentrer chez lui, qu’il voulait profiter de l’après-midi pour faire des photos, encore et toujours, mais sans pression cet fois, juste pour lui. Un moment seul avec lui-même et son appareil.  Comment souvent dans ses moments-là, il perdit la notion du temps et quand il rentra chez lui, la journée touchait presque à sa fin. En rentrant, il se sentit étrangement épuisé, vidé. La journée avait été longue mais ce n’était en aucun cas la première ni la dernière. Plus la soirée avançait et plus Marco se sentait mal. Il allait dans sa cuisine et ouvrit l’un des placards. Celui-ci était bien fournis en boite de comprimés. Il prit une boite et en sortit une pilule qu’il avala avec un verre d’eau, espérant que ça s’arrangerait. Il s’installa sur son canapé, allongé de tout son long. Cela ne pouvait pas lui faire de mal de se poser un moment. Pourtant ça ne passa pas, pire sa poitrine lui faisait de plus en plus mal et il comprit que quelque chose n’allait pas.

Fébrile, il se redressa difficile en grognant de douleur. Il ne voulait pas songer à ce que cela voulait dire. Serait-il possible que cela soit ce qu’il craignait le plus ? Un rejet ? Tremblant, il attrapa son téléphone et appela les secours. Il se sentait de plus en plus faible. Il donna son nom, son adresse, ses symptômes et ses antécédents. La femme au bout du fils lui assura qu’une ambulance était en route. Marco n’avait plus qu’à attendre. Stupidement à y repenser, il se leva, prêt à aller chercher son dossier médical qu’il ne gardait jamais très loin au cas où. Dedans, des années d’examens, de prise de sang et bien sûr, sa greffe. Il retournait sur le canapé, son dossier dans les mains quand ses jambes ne le supportèrent plus. Il s’effondra au sol, la main sur sa poitrine, le front en sueur.  Ensuite, tout se passa dans une espèce de brouillard. Bruits, voix, mouvements autour de lui … Mais il était déjà bien loin …

« Marco Gomez, il est ici ? Il vient d’arriver ? » L’infirmière à l’accueil leva les yeux de son ordinateur pour faire face à la jeune femme devant son bureau.  « Vous êtes de la famille ? » Demanda-t-elle en tapant sur son clavier pendant quelques secondes. Elle releva les yeux vers la jeune femme attendant sa réponse. « Il vient d’être admis, mais si vous n’êtes pas de la famille, je ne peux rien faire pour vous. Je suis désolée … » Termina-t-elle, semblant sincèrement désolée au vu de l’état de panique évident de la jeune femme.

@Tazmin Milwok voilà baby (( regarde nous)) ft marco. 4199206909
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Message Sujet: Re: (( regarde nous)) ft marco.   (( regarde nous)) ft marco. Empty Lun 18 Mai - 21:52

WOBE.gifLa vie qui a basculé sous tes iris. L’ambulance qui était partie aussi vite que tu avais eu le temps de réagir sur ce qui se tramait. Tu ne savais pas trop comment tu devais gérer la situation. Le myocarde qui venait de sauter d’une falaise, incapable de récupérer son calme, pas capable de se poser revivant des moments désagréables de ta vie que tu avais jusqu’à présent imaginé. Ton accident, les ambulances prenant en charge ta famille, te sauvant toi et laissant sur le carreau ta sœur, ton père. Le cœur qui ne supporte pas cette idée, mais encore moins celle que Marco ne s’estompe dans ta vie. La musique de ton myocarde en est devenue insupportable durant le trajet en taxi jusqu’à l’hôpital, tu avais essayé d’être plus où moins logique en choisissant l’un des hôpitaux proches de votre adresse. Tu as donc trépigné, pleuré durant le voyage, tu ne savais pas comment gérer la peine, le mal qui te rongeait durant ce laps de temps, bien moins long que tu ne pourrais imaginer. Tout cela t’avait paru être un temps beaucoup trop long à toi. Essuyant tes larmes, tu essayes de te contenir, venant directement interroger la personne qui était à l’accueil, une infirmière sans doute fatiguée et assez distante, mais elle ne peut pas faire mieux au vu de son travail, demandant tant d’humanité même quand l’envie de rompre le contact était présent.
Qui tu es ? Tu ne sais pas trop quoi répondre. Pas car tu ne sais pas qui tu es pour lui, mais car tu ne voulais pas être refoulé. Pas d’humeur à ce qu’on te dise non-mademoiselle la danseuse. Les courbatures, les pieds ensanglantées qui sont oubliés pour en savoir plus sur le cas de Marco. Les opales rivés sur ceux de la femme face à toi. « Je suis sa sœur Tazmin Gomez. » Que tu finis par balancer alors que tu venais d’écouter la jeune femme, tu n’avais pas ton sac sur toi ,t’imagines pas si elle te demande tes papiers, tu ne sais pas du tout comment réagir face à cette situation. Tu n’as jamais dû gérer ce genre de situation. Tu essayes de te calmer, de refouler les sentiments qui se mélangent en toi, attaquant les tissus de ton myocarde sans aucune douceur. La souffrance que tu ressens à cet instant est juste horrible. Tu pourrais finir par te douter que t’es touchée, que t’es en train de couler dans les méandres d’un jeu que tu voulais juste enfantin, une jolie pause dans ta vie. Se faire avoir à son propre jeu, c’est exactement ça, c’est ainsi qu’est fait la vie. Tu fixes la femme, sans même un sourire, attendant juste une réponse, qui ne vient pas.
Puis la délivrance. « Il est bien ici, mais il est impossible de le voir tout de suite, vous pouvez vous installer un médecin viendra vous trouver. » la réponse qui ne te convient pas. Tu n’as pas envie de poser tes fesses sur un siège, pas envie de t’installer à attendre un moment que tu pourrais redouter. Un médecin qui viendrait te voir pour te dire quoi ? Une morte, une survie ? Tu tires des plans sur la comète à tout va, ne sachant pas ce que tu vas devoir affronter et si tu étais de taille. Incapable d’être stable, alors tu fraudes un peu plus, oubliant clairement qu’il pourrait avoir une famille qui débarquerait à son chevet. Tu te sens coupable d’atterrir devant le box où se tenait Marco, tu pourrais surtout te faire chopper et tu ne sais pas trop comment cela pourrait finir, être exclu de l’hôpital, t’en sais rien si c’est possible, surtout celui-ci tu ne le connais pas, tu avais atterri dans un autre hôpital toi, lors de ton accident. « Pardon …. » Que tu dis quand tu bouscules un médecin, essayant de faire comme ci ta présence ici était normal. Une fois le champ libre, tu tremblais d’avance quand la paume de ta main attrapa le rideau qui cachait Marco. Et tu le vois, un sourire s’imposant sur ton visage, mais surtout une peur de savoir la suite. « Marco … » une voix tremblante alors que tes opales cherchent une réaction.

@marco gomez  (( regarde nous)) ft marco. 1967697819  
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Message Sujet: Re: (( regarde nous)) ft marco.   (( regarde nous)) ft marco. Empty Mer 20 Mai - 16:13

Le vide. Il était à la fois effrayant et souhaitable dans certains cas. Certaines personnes en ont peur, d’autre le recherche. Moi ? Je crois que j’étais un peu au milieu des deux camps, à part. Habituellement, j’aurais fui ce vide m’entrainant toujours plus loin et m’empêchant de revenir en arrière. J’aurais tout fait pour m’en extirper au plus vite. Mais là, à ce moment précis, alors que le chaos règne autour de moi, que ma vie s’échappe un peu plus à chaque seconde qui passent, je l’accueille avec bonheur. Car, dans ce vide parfois si repoussant, la douleur n’est plus. Egoïstement, j’en ai conscience, je suis soulagé. Plus de douleur, plus d’opération à craindre, plus de médicaments à prendre à vie. Tout ce que j’avais vécu depuis mon enfance à cause de foutu organe dysfonctionnel n’était plus qu’un lointain souvenir. Et cela faisait du bien. D’être juste bien, dans une brume apaisante ou rien ne pouvait plus m’atteindre.

« Marco … » Cette voix, ce murmure me semble lointain et si proche en même temps. En tout cas, cela réveille quelque chose en moi, m’appelant, m’extirpant de cette inutile hibernation dans laquelle je m’étais jusque-là complaint. Pourtant je me sens tellement bien, comme si je dormais paisiblement et qu’on venait me réveiller. Mais, cette voix m’appelle et finis par me ramener lentement, très lentement vers elle. A chaque respiration, chaque battement de cœur, je me rapproche, me faufile jusqu’à cette voix, fuyant ce vide si apaisant. Cette voix, c’est celle de Taz, je la reconnaitrais clairement dans un brouhaha infini … Des questions fusent alors dans ma tête. Est-ce que je rêve ? Pourquoi j’entends sa voix ? Ou suis-je ? Qu’est-ce qu’il se passe ? J’ignore le temps qu’il passe avant que j’arrive à penser clairement, à reprendre peu à peu conscience, voulant la rejoindre avec une volonté à toute épreuve.

Le temps passe encore et soudain, mes yeux s’ouvrent, mes paupières se soulevant comme aux ralentis. Je cligne plusieurs fois, mes pupilles agressées par la luminosité. Ma respiration s’emballe, je regarde autour de moi, perdu et en panique. Mes yeux tombent sur une silhouette près de moi. Mon cœur fragile s’emballe. Mes forces au minimum, j’essaie de bouger, de lui montrer que je suis là, que je suis revenu. « Taz … » Soufflais-je de ma voix rocailleuse de ne pas avoir parler pendant un moment et qui avait perdu toute puissance. Ma muse, mon ange … A la fois douce et piquante. Comment résister ? … Au prix d’un grand effort, je levais la main et venais fébrilement glisser mes doigts dans ses cheveux. Ce petit bout de femme aller finir par être ma perte. Mais je plongeais vers elle sans crainte, avec joie car pour rien au monde je prendrais mes distances même si c’était probablement la chose la plus censé. Mon cœur cogne comme pour me dire qu’Il était d’accord. " Taz, qu'est ce qu'il s'est passé ? " Demandais-je, perdu et épuisé en la regardant, me plongeant dans ses yeux qui avait perdu leur gaieté ce qui me perturba plus encore que de savoir comment je m'étais retrouver à l'hôpital.

HJ : sorry c'est nul … (( regarde nous)) ft marco. 1031454334
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Message Sujet: Re: (( regarde nous)) ft marco.   (( regarde nous)) ft marco. Empty Lun 25 Mai - 16:01

WOBE.gifL’adrénaline du moment coulant dans tes veines, tu es bien décidé à ne rien lâcher. A ne pas laisser une infirmière te dire si tu étais en droit de savoir comment allait Marco. Encore choquée de la scène dont tes iris ont été témoin, tu ne cherches qu’une chose, à en savoir plus. Mais surtout à le voir lui. Tu ne sais pas trop ce qui embrouille ton cœur à ce point, si une explication rationnelle pourrait sortir de tes émotions totalement emballées de toute part, tu sais juste que tu ne veux que des réponses sur l’état de Marco. T’as jamais aimé les hôpitaux, plus depuis ton accident, plus depuis ce réveil révélant la mort de ton père et de ta sœur. Comment survivre à tout cela ? comment avancer en oubliant ? impossible. Tu essayes de sourire, de laisser tes lippes s’étirer pour convaincre le monde que tout va bien, mais ce n’est pas le cas, jamais. Tu ne pourras pas oublier cet accident, oublier la destruction de votre famille. Soufflant, tu essayes d’être discrète après avoir donné le nom de marco comme étant le tien. Ton frère.
Presque mal à l’aise à l’idée qu’il soit ton frère, mais tu ne veux pas bloquer sur cette fausse information pour retrouver le jeune homme. Une fois devant le bon box, tu attends que le médecin à l’intérieur en finisse pour que tu puisses te frôler un chemin, le cœur tapant contre ta poitrine, la peur de découvrir un verdict sans appel. Le souffle presque coupé quand tes iris glissent sur son être inerte. Le sourire forcé, mais surtout les larmes. Tu luttes pour les retenir, mais c’est si compliqué. La peur blottit dans ta carcasse, tu ne sais pas comment savoir ce qu’il a, il est blanchâtre, bien plus qu’il ne l’est d’accoutumé. Il est bronzé ton marco. Tu fermes les yeux, délaissant ta main sur la sienne, essayant de te convaincre que tout ira parfaitement bien. Chimères auxquels tu veux croire sans même te dire que ce n’est pas possible.
Ton pouce caressant sa main, tu entends sa voix prononcer la première syllabe de ton prénom, laissant ton cœur imploser à cet instant bien précis. « ça va , vas y doucement … » tu fronces les sourcils, laissant quelques rides disgracieuses se poser sur ton front. Tu l’observes cherchant à savoir ce qui ne va pas. Et sa question te laisse perplexe. « Je n’en sais rien … rien du tout. » Que tu souffles navrée de ne pas apporter une meilleure réponse à ce dernier. « J’arrivais chez moi et j’ai vu cette ambulance puis tout est allé trop vite quand je t’ai vu … » tu te trouves presque ridicule, pourquoi finalement tu étais là, idiote que tu es. Toi qui n’aimes pas cet endroit, tu aurais du faire comme les autres et attendre, mais tu en étais incapable et tu serais incapable de le laisser ici, seul. Sans pouvoir lui dire adieu, si besoin. Dramatique tu l’es à cet instant. « tu te souviens de quoi que ce soit ? » Que tu demandes, tout en le laissant le temps d’appeler quelqu’un pour le voir. « Bonjour je suis sa sœur il est réveillé ! » l’homme que tu viens d’accoster et presque étonnée de voir quelqu’un de sortir de ce box, mais il entre pour prendre les constantes de Marco, tu restes dans un coin, observant la scène et grappillant la moindre information.
@marco gomez  (( regarde nous)) ft marco. 1967697819  
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Message Sujet: Re: (( regarde nous)) ft marco.   (( regarde nous)) ft marco. Empty Dim 5 Juil - 16:53

Reprendre totalement conscience me demande une énergie folle. Une énergie que je n’ai pas sur le moment, pas encore en tous cas. Tout me semble un peu flou lorsque j’ouvre difficilement les yeux. Je peine même à les garder ouvert. Je suis si fatigué, si vide de toute énergie … Pourtant, mes yeux se posent sur elle et sa présence à mes côtés m’aide à lutter, à me battre, encore et toujours. Je refuse de l’abandonner. Elle est dans son monde, ne remarquant pas que j’ai repris conscience. Sa main dans la mienne, son pouce caressant le dos de ma main, elle m’ancre dans cette réalité que je ne veux plus quitter désormais, peu m’importer ce que j’aurais à endurer. Je me demande silencieusement ce qu’elle fait là avec moi, mais je finis par me dire que cela n’avait aucune importance puisque je n’aurais voulu personne d’autre qu’elle à mes côtés, à mon chevet lors de mon réveil. Son prénom filtre par mes lèvres, porteur d’espoir dans toute la confusion qui m’entoure. « ça va , vas-y doucement … » Me dit-elle alors qu’elle prend enfin conscience que je suis réveillé et que j’essaie de me redresser dans un pur égo masculin pour ne pas paraitre faible devant elle-même si c’était clairement le cas, je devais bien l’avouer. Je repose la tête sur l’oreille, lâchant l’affaire. J’étais trop faible. Cherchant des réponses, je lui demande ce qu’il s’est passé, les raisons de ma présence dans cette chambre d’hôpital. Mon esprit est embrouillé et je ne parviens pas à me souvenir. « Je n’en sais rien … rien du tout. » M’avoue-t-elle dans un souffle. Je passe une main sur mon visage, lasse de la brume qui endors mon esprit, les médicaments n’aident certainement pas. Je pensais que c’était fini, moi et les hôpitaux, j’imagine que je m’étais grandement fourvoyer. J’avais été idiot de croire que tout irait bien. « J’arrivais chez moi et j’ai vu cette ambulance puis tout est allé trop vite quand je t’ai vu … » Je la regardais et soupirais. Les minutes passaient et je reprenais des forces, les souvenirs me revenant. Je priais le ciel pour que cela ne soit pas un rejet de la greffe. Je refusais même de l’imaginer tout en sachant pourtant que je n’étais pas à l’abris. « Tu te souviens de quoi que ce soit ? » Me questionna-t-elle. Je la regardais, tournant mon regard vers elle et secouais la tête, me maudissant intérieurement. Il y avait tant de chose qu’elle ignorait et je n’étais pas certain que cela était la façon dont je voulais qu’elle l’apprenne. « Non, c’est encore un peu le brouillard dans ma tête … » Mentis-je.

Elle se leva et alla chercher quelqu’un. « Bonjour je suis sa sœur il est réveillé ! » Je fronce les sourcils et j’esquisse un sourire alors qu’elle est de dos. Ma sœur ? Tiens donc … Elle avait surement dû mentir pour pouvoir être à mes côtés. Mais l’entendre se présenter comme ma sœur, en sachant le genre de chose qui me traverser l’esprit quand j’étais avec elle … C’était franchement bizarre. Un homme entre alors dans le box et s’approche de moi. « Bon retour parmi nous, monsieur Gomez, je suis le docteur Stuart. Je vais vous examiner et je vous dirais tout ensuite. Ok ? » Me dit-il. Je l’aimais bien, même si c’était un médecin, il avait l’air cool. Il se pencha donc sur mon cas. Il checke mes constantes sur le moniteur puis prend son stéthoscope et écarte ma chemise pour poser la sphère de métal froide sur mon torse. Moi je n’ai de l’attention que pour Taz, acculer dans coin, le regard inquiet fixer sur moi. Finalement, le doc se redresse et me regarde. « Allez-y doc, dites-moi tout. » Je coulais un dernier regard à Taz, conscient que je devrais lui en dire plus une fois qu’on sera seuls. Le docteur hoche la tête et commence son laïus.  « Bon, déjà sachez que tout est plus ou moins revenu à la normal. Du moins pour le moment. » Je hochais la tête, le laissant continuer. « [color=#990099]Votre cœur a subit un gros choc. Il s’est emballé trop vivement et, je ne vous apprends rien, avec une greffe cardiaque, ce n’est pas ce que l’on souhaite. Mais, pas d’inquiétude, il n’y a aucun signe de rejet. Néanmoins, nous avait fait toute une batterie de test et ajuster vos différents traitements, cardiaque, immunosuppresseurs et anti-rejet pour pallier à toute éventualité et éviter que ça arrive de nouveau. » Continua-t-il alors que je l’écoutais attentivement mais en étant incapable de jeter un œil à Tazmin, toujours en retrait. « Pour le moment, reposez-vous, ne faites aucuns efforts inutiles. Je repasserais avec les résultats un peu plus tard. Vous avez eu de la chance. » Acheva-t-il en posant sa main sur mon épaule avant de ressortir, saluant Taz rapidement. Je prenais une inspiration et levais les yeux vers le fond de la pièce, cherchant le regard de Tazmin, priant tout ce j’avais de plus cher pour qu’elle ne me déteste pas, qu’elle comprenne mon silence tout en sachant ma propre réaction si les rôles avaient été inversés. « Viens … » Soufflais-je en tendant la main vers elle pour qu’elle revienne prendre place à côté de moi.
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Message Sujet: Re: (( regarde nous)) ft marco.   (( regarde nous)) ft marco. Empty Mar 21 Juil - 9:21

WOBE.gifT’auras jamais eu le souvenir d’avoir eu si peur. Même ce fameux accident ayant ruiné ta vie , ayant volé la vie de ton père et de ta soeur. T’avais pas de souvenir de ce dernier, tes opales n’avaient pas subit les images qui auraient pu abimer cette foi en l’humanité qui guettait ton être. Cette fois-ci ton myocarde avait flanché, imaginant le pire pour Marco, sans te rendre compte que ce n’était pas la réaction que tu devrais avoir si ce n’était qu’un ami. Si tu t’amusais juste. Tu feras obstructions de cela, tu le sais. Tu ne veux pas laisser ce myocarde s’accrocher, estomper le moindre sentiment amoureux, ne plus souffrir, la souffrance est déjà bien trop présente dans ta carcasse, que tu martyrises à coup de pirouette et grand saut. Déposer à tes pieds les émotions vibrant en toi, c’était ta manière de survivre à l’absence des êtres chers, alors ne plus t’attacher était ton traitement pour ne plus avoir autant de douleur à porter. Tes opales dévorant cet être inerte, cet être que tu n’aurais pas du approcher, car tu n’étais rien aux iris du monde. Juste une amie et vice versa. Les opales cherchant à trouver un remède pour qu’il aille mieux, magique tu aimerais être pour le voir sourire, le voir te chercher. T’as envie qu’il te dise tout ce qui s’était passé pour qu’une ambulance ne l’emmène ici. Tes opales s’imposant dans les siennes, tu es pendue à ses lèvres. Tu veux juste qu’il te dise que tout va parfaitement, que tout ira. Qu’il ne disparaîtra pas dans un claquement de doigt, sans que tu ne puisses dire adieu, ou même comprendre ce qui se tramait dans ton organe central. Un peu plus proche de lui, tu es heureuse qu’il soit là, triste qu’il ne se souvienne pas de ce qui s’était passé. Ta main contre sa joue, tu viens y déposer tes lèvres avec douceur. Ton regard empli de douceur et d’une pointe de soulagement. Tu es heureuse, qu’il aille bien. Malheureuse, de le voir dans cet état. La douceur de tes lèvres contre sa joue mal rasée, tu fermes les opales un instant, profitant de la jouissance de la pénombre pour reprendre tes esprits. Avant de reprendre ce rôle de soeur qui te colle à présent à la peau, quand tu iras voir son médecin. Trouvant ce dernier, tu restes en arrière, tout en écoutant ce qui se dit. Taciturne, ton myocarde ne l’est pas lui. Incapable de ne pas crouler sous le poids de toutes les informations que tu avais à cet instant. Pinçant tes lèvres, tu peines à ne pas intervenir, à poser une multitude de question à cet homme qui a sans doute sauvé la vie de Marco. Rester calme, c’est beaucoup demander, alors ton cœur lui bat à une vitesse folle. Assimilant les détails que tu n’avais pas sur marco. Les jambes qui vacillent, tes opales se déposant sur l’être cher, silencieuse, cogitant chaque information. Le médecin quittant le box, tu n’oses pas bouger, adressant rapidement un sourire timide à cet homme. Puis tu n’as d’yeux que pour le beau brun. Essayant d’effacer le vacarme des questions mijotant dans ton esprit. Son cœur en panne ? tu te demandes ce qui lui était arrivé, ce que tu ne savais pas de lui, toi voulant te jeter corps et âme dans une relation charnel, tu pourrais le regretter de ne pas avoir été curieuse de sa personne. Juste lui, juste son corps pour le plaisir charnel. Pour protéger ton myocarde, qui se voyait couver une multitude de symptôme le détruisant. Son mot t’attirant, le palpitant crépitant dans ta poitrine, les douleurs multiples que tu ne sais pas calmer. Sa main dans la tienne, tu reprends ton souffle comme par magie, tes opales dans les siennes, ton minois bouffé par l’inquiétude. Glissant avec douceur ton être au pré du sien, t’installant dans son lit, silencieuse, alors que les questions dévoraient la tranquillité de ton esprit. « il a quoi ton coeur ? » le visage glissé dans son cou, t’ose pas déposer ton regard sur lui, peur des mots qu’il pourrait t’offrir, peur de l’inconnu, te demandant si connaître certaine réponse ne te ferait pas plus de mal. De l’égoïsme, cette peur de perdre encore quelqu’un. Comme ci ton chemin était jonché de pierre tombale. La main sur sa poitrine, protégé par le bout de tissu de sa tunique de soin, tu glisses ta seconde main dans sa main. « il va rien t’arriver hein ? » t’avais jamais été à terre devant lui, toujours forte, prête à combattre tes envies, à valser contre son corps quelques instant avant de disparaître. « Dis-moi marco ! » tu ne veux pas qu’il réfléchisse, juste qu’il te dise ce qui se tramait dans sa vie. Alors que tu n’avais aucun droit sur cette partie de sa vie, par ta faute.
@marco gomez  (( regarde nous)) ft marco. 1967697819  
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Message Sujet: Re: (( regarde nous)) ft marco.   (( regarde nous)) ft marco. Empty Mar 25 Aoû - 9:45

Avec sa grâce de danseuse et sa douceur cachée, elle se glisse à mes côtés et je me sens déjà mieux, comme pas magie. Le moment que je redoutais se rapprocher dangereusement et je n’avais aucune idée de comment gérer ça. Il était évidant qu’elle bouillait de m’assaillir de équestion sur le pourquoi du comment. Je voyais presque sa lutte intérieure à travers ses opales si enivrantes. Elle avait des questions et elle méritait des réponses, même si je redoutais de lui en donner certaines de peur que tout change. Mais tout ne changerait-il pas si je lui continuais a lui cacher des choses ? Ne finirait-elle pas par se lasser de mon silence ? La serrant contre moi, je ferme les yeux, profitant de cet instant. « Il a quoi ton coeur ? » Me demande-t-elle, ne perdant pas de temps. Je la reconnais bien là. Les yeux toujours fermer, sentant son visage contre mon cou, je tente de trouver la meilleure façon de répondre à ses questions, essayant de clarifier mon esprit. Je ne voulais pas l’inquiéter même si c’était surement déjà trop tard. Ouvrant à nouveau les yeux, je fixe un point devant moi. « Cela remonte quasiment à ma naissance. Je … Je suis né prématuré et ça a eu des conséquences sur ma santé. Surtout sur mon cœur. J’ai subi deux greffes cardiaques … » Commençais-je a expliquer. Devançant sa réaction, je poursuis. « Je sais que ça fait peur mais je te jure que je vais bien. J’ai tout un tas de traitement qui m’offre la vie la plus normale possible. Je suis sous surveillance régulière. J’ignore ce qu’il s’est passé … » Finis-je par avouer. J’allais tellement bien depuis quelques temps. La greffe était une réussite et les dosages des traitements semblaient fonctionnés. Ne pas savoir me faisait peur. Je ne voulais pas renoncer à la vie que je m’étais construite.

« Il va rien t’arriver hein ? » Dit-elle en glissant sa main sur la mienne, celle poser sur ma poitrine. Dans sa voix, l’inquiétude sert mon fragile cœur. Je ne voulais pas qu’elle s’en fasse pour moi. Je ne voulais pas être source de souffrance pour elle. Je ne voulais que lui offrir tout ce dont elle n’avait jamais osé rêver. Elle le méritait tellement. « Dis-moi Marco ! » Me presse-t-elle face à mon silence apparemment trop long pour elle. Je baisse les yeux vers elle et glisse tendrement mes doits sur sa joue. « Taz … Je ne peux pas te faire cette promesse. Ce ne serait pas la vérité. Il peut arriver tant de chose … A chaque seconde de chaque journée qui passent mais c'est ce qui fait qu'on se sentent vivant et toi et moi on sait ce que ça représente. Ce que je sais en revanche … Regarde-moi … » Soufflais-je en cherchant son regard, regard dont elle m'avait privé depuis qu'elle s'était installée contre moi. « Ce que je sais c’est que je refuse de te perdre alors crois moi, quoi qu’il arrive, je ferais en sorte que tu doives me supporter encore très longtemps … » Lui assurais-je, mes lèvres s’étirant un sourire illuminant mon visage fatigué. " Je te promet que tout va rentrer dans l'ordre. Je ne vais nul part. " Lui dis-je avant de déposer mes lèvres sur son front.

@Tazmin Milwok
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