((âme dansante )) ft marco.

we create our own fate

Every human being is a puzzle of need.
You must become the missing piece.

☾☾ Un pas et un autre. L’être qui danse et l’âme qui donne les émotions, un mélange qui rend le moment chimérique , les songes des uns et des autres qui s’éveillent. Un entraînement où comme toujours tu y laisserais ta vie, tu danses comme tu respires poupée, incapable de te donner à moitié, tu donnes tout. Epongeant ainsi tes désaccords de vie.  Tu pourrais danser toute la soirée même après cette journée épuisante, tes pieds qui brulent déversant le liquide sacré couleur vermeille dans tes chaussons, tu le sens et pourtant cette douleur canalise le tout, ce tout qui ruine ton organe central quand ce dernier se décide de changer de mélodie quand ton esprit pense à eux. Toujours, t’y penses constamment, les mois, les années sont passé, mais ce fut si brutal pour toi, ça avait changé pendant que toi tu jouais à la belle au bois dormant sans aucun prince charmant venant te sauver de cette situation. Sauvetage que tu avais fait toi-même, ne t’attendant pas à cette fin. Seule avec une mère décousue de sa beauté de l’époque, teint grisâtre, une femme bien plus dure.  Autour de toi le néant, tu ne vois rien d’autre que cette solitude que tu ressens, alors que tu les sens ces mains s’accrochant à toi, pour t’aider, pour te rattraper. Mais tu l’aime le néant, il est salvateur pour toi, peut-être un peu trop.  La compagnie s’efface petit à petit, tu es seule, dansant et répétant les mêmes mouvements donnant une âme à chacun d’entre eux, mélangeant ton âme a la leur. Alors, que tu es concentrée pourtant épuisée, la sonnerie de ton téléphone résonne. Tu veux te détacher de cette nouvelle mélodie se mélangeant avec dédain,  mais ça insiste gâchant délaissant ondine, le troisième acte qui détenait toute ton intention, pour prendre ton téléphone. Tu décroches, tombant sur la voix chantante de Marco. Tu laisses un sourire capturer tes lèvres, alors que tu l’écoutes. Une urgence. Aucune idée de ce qu’il y a, mais il ne t’a pas laissé le choix de ramener tes fesses au qg du magazine. T’enfiles juste un jogging sur ton juste au corps noir, avant de te retrouver éblouis par les lumières de la ville, la nuit étant déjà tombé sur New-York.  Le taxi hélé tu en obtiens un rapidement, commençant à répondre à tes messages le temps de la route te séparant du magazine.  Tu n’arrives pas trop longtemps à te tenir occupé sur ton écran de téléphone, le regard profitant des lumières dansante de la ville, ce manteau étoilé attirant tes opales, tu laissais ton âme virevolter à leur éclat, le cœur léger , tu vides ton esprit. Les paupières t’attirant dans la pénombre, tu profites de ce moment d’accalmie à l’abris de tous, posé dans ta bulle, une bulle refermant ton mal vis-à-vis de ta famille. Le cœur qui se déchire quand tu songes à eux, encore. Jusqu’à quand parfois tu te demandes que tout cela te troublera, pourtant cette douleur, cette sensation d’injustice te manque quand tu ne les ressens pas. Comme un gout de punition dans ta bouche, tu l’aimes la punition, tu te sens mieux quand tu te sens coupable, blâmable de leur mort, de ne pas avoir dit adieu à ceux que tu aimais et que tu aimeras jusqu’à ton dernier souffle. Tu serpentes entre deux eaux, ne sachant pas où déposer tes pieds abîmés par l’art, la douceur du sang qui découle de ces derniers qui calme parfois tes maux. Devant l’entreprise, tu sors de la voiture après l’avoir payé, te dépêchant de retrouver Marco sur le toit, endroit où il se trouvait durant son appel. Tu savais qu’un shooting avait lieu, mais t’étais au courant en rien du problème qu’il allait te soumettre. Une fois sur le toit, tes opales cherchent le monde présent, peu de monde encore là, puis tes pupilles croisent celle de Marco et comme toujours cette envie de le trouver te surprend. Il est sans doute un mélange de chose que tu aimes et que tu hais à la fois. Les hommes ne sont qu’un amusement à ton goût et pourtant tu t’attaches, comme si la perte des tiens avaient changé bien des choses. Comme celle de juste s’amuser, de juste profiter, car seul la danse compte. Tu t’avances vers lui, tout en disant quelques mots aux personnes que tu connaissais. Le regard se déposant automatiquement dans le sien, tu l’interrogeas d’abord par ce dernier sur la situation et le pourquoi de ta présence. Ici, tu ne sais pas grand-chose, tu y connais pourtant dans ce monde, mais tu es plus aspiré et passionné par tes danses, par les émois que déclenchent ces mêmes danses.  «  Pourquoi je suis là ? » le regard posé dans le sien, le cœur qui démange et toi qui éblouis de ton sourire solaire.

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☾☾ boum. boum. boum. Ce coeur qui s'agite. Ce coeur qui s'affole. Ce coeur qui bat. Ce coeur qu'il a si longtemps attendu, ce coeur qu'il se sait chanceux d'avoir dans sa poitrine à cet instant et qui lui permet de vivre cette vie dont il profite à fond. Bien-sûr, il sait que pour que lui vive, quelqu'un avait du mourir. Une famille, une femme, des enfants, des parents avaient perdu un être cher et leurs vies en avaient été changer à tout jamais. C'était quelque chose qu'il n'oublieait jamais. Ce n'était pas juste. Rien de tout cela ne l'était. Marco ne pouvait rien faire d'autre que jouir au maximum de cette seconde chance. Allongé dans son lit confortable, dans son appartement tout aussi confortable, Marco posa la main sur sa poitrine et sentis les batements dans sa poitrine. " Je vous promet de veiller sur elle ... " Souffla t-il dans la pénombre de sa chambre, bien réveillé alors que le soleil ne s'était pas encore lever sur la ville bouillonnante à toute heure de la journée. Repousant les draps de sur son corps moite de la chaleur de la nuit, il s'assit au bord de son lit et glissa ses mains sur son visage, puis dans ses cheveux pour les dicciplinés. Pieds et torse nu, il se lève et se dirige vers la cuisine ou il se sert un déca et s'installe a table pour avaler un petit déjeuner totalement équilibré. Avec sa maladie et son nouveau coeur, il doit faire attention et avoir une hygiène de vie irréprochable même si il ne voit pas trop ce à quoi ça pourrait ressembler. Ce n'est pas facile tout les jours, mais il sait que c'est pour la bonne cause. Et il s'autorise parfois quelques entorses à la règle.

Une fois qu'il a déjeuner, sa main fouille machinalemernt dans l'un des tiroirs pour en sortir ses médicaments, qu'il doit consciencieusement prendre tout les jours. Il les dispose sur le plan de travail et se sers un verre d'eau avant de les avalés. Encore une fois, c'est contraigniant, mais il sait qu'il doit respecter les règles si il veut continuer a profiter de cette vie qu'il apprécie tant. Alors il les avale. L'un aprèsl'autre, après l'autre, jusqu'à ce que sa main soit vide. Un brin de toilette, une tenue confortable enfilée rapidement et sa journée peut commencer. Il quitte son appartement et va faire son jogging matinal quotidien. Un rituel lui permettant d'être seul avec lui-même et ses pensées pendant quelques heures. Son moyen a lui de bien commencer la journée. Ensuite, la journée défile rapidement. Après son sport, il prend une douche et prépare son shooting de l'après-midi. On pourrait croire qu'êtrphotographe est simple, qu'il suffit d'appuyer sur un bouton pour capturer l'instant. Hors c'est beaucoup plus complexe que ça. Pour capter parfaitement l'instant, l'émotion que l'on veut, cela ne s'improvise pas. Pose, position des lumières, décors, maquillage, tenue ... Et toutes ses petites choses qui font qu'une photo reste innoubliable. Une fois sur le lieu du shooting, il n'y a plus de place à l'improvisation. Marco devient le chef d'orchestre. Les ordres fusent, les flashs crépitent et la magie opère. C'est euphorisant, exitant, passionnant. Les minutes puis les heures passent. Marco s'en rend à peine compte, trop concentrer sur sa mission. Il n'était jamais autant dans son élément qu'avec un appareil photo dans les mains que cela soit dans un luxueux shooting de mode comme aujourd'hui ou lors d'une ballade en ville à la tombé de la nuit. La nuit sera bientôt là quand Marco revient à la réalité. Les manequin se rhabille, les lumières s'éteignent et les gens commençent à quitter l'endroit, devenu subitement calme.

Et subitement, la solitude s'empare de lui. Il glisse sa main dans la poche arrière de son jean et en sors son téléphone. Presque mécaniquement, il compose son numéro et un sourire s'affiche sur ses lèvres. Quand elle répond, ce coeur si précieux s'emballe. Et il ne sait pas comment interpréter ça. Est ce lui ou bien ce coeur pouvait avoir sa propre existence, ses propres émotions ? Il sait bien qu'il déraille, Marco. Il sait que tôt ou tard, tout finira par lui exploser à la gueule et il ne s'en relèverait pas. Mais pour le moment, il fait comme si, jouant avec la belle. Il savait exactement quoi dire pour la faire venir et ça marche. Ne lui reste plus qu'a laisser le temps faire son effet en attendant qu'elle arrive. Pour passer le temps, il fait défiler les photos prisent aujourd'hui, faisant déjà un premier tri. Bien que captivé par les photos, une sensasion dans tout son être le fait lever les yeux de l'écran et bientôt se pose sur elle. Elle s'approche de lui. Elle a beau ne pas être apprété, elle reste la plus belle femme qu'il est jamais vu. Belle a rendre jalouse la plupart des mannequins avec qui il a pu travailler dans toute sa carrière. Son regard capte le siens, interrogateur. « Pourquoi je suis là ? » Lui demande t-elle sans quitter son regard, son sourire l'éblouissant comme aucun autre. Jamais depuis Coleen, il n'avait ressentit ça. Et il ignorait totalement ce que cela voulait dire, ce qu'il devait faire. Devait-il même faire ou dire quelque chose alors qu'il lui cachait une chose qui pourrait tout changer ? Il se contente de sourire, heureux de la voir. Elle a le pouvoir de tout occulter sur son passage. Elle est là, devant lui et il oublie tout. L'endroit ou il est, les personnes encore présentes sur le toit et entrain de finir de ranger. " Moi qui croyait que tu serais heureuse de me voir ... " Dit-il avec un sourire taquin sur le coin de ses lèvres. Il glisse une main dans mes cheveux. " J'ai peut-être exagéré sur le côté urgent de la chose ... Il me faudrait ton avis sur quelques photos et en réfléchissant, j'aie eu une idée que je voudrais te soumettre. " Lui expliqua t-il. " J'espère n'avoir rien interrompu d'important ? " S'inquiéta t-il presque faussement. Il n'était pas désolé qu'elle soit là. .

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☾☾Des milliers d’images dans ta tête quand tu te mouves sous la musique qui caresse ton âme. Ton nuage à toi c’est le ballet, ta folie à toi c’est ton crew, l’envie de t’envoler à chaque pas que tu feras, peu importe la danse, les émotions sont les mêmes, déversant ton âme sur la scène, comme toujours. Chaque pas, chaque pirouette que tu effectues tu y laisses un bout de toi qui s’envole vers le ciel les rejoignant. Tout est fait dans ton esprit pour penser à eux, pour ne pas oublier la vie trop courte qu’ils ont menés à tes côtés, ton cœur faibli à chaque fois que l’émotion te prend, piégé dans une bulle de sentiment que tu ne parviens que rarement à éclaté pour respirer. Mouvements renouvelés jusqu’à ce que la perfection l’effleure, le mélange de grâce et de bouleversement provoquant le spectateur, donnant leur dû à ces cœurs attendant d’être fouetté de votre talent. Tu voles, tu survoles la scène, alors que tu ne voulais pas tout interrompre, mais lui l’avait fait. Mélodie douteuse qui se mélangeait que trop mal à cette musique douce choyant ton cœur à ta guise. Une voix qui te happe, laissant les souvenirs à travers une baie vitré s’entrechoquer avec la réalité. Son corps te donnant envie de t’y perdre, de prendre pour déverser ce besoin d’affection dont tu as besoin, après lequel tu cours chaque fois que tu jonches les terrains de jeu de la ville, les boites de nuit laissant les corps s’entrechoquer à leur guise, donnant une âme sucrée à la nuit. t’effaces ces pensées, ne songeant qu’à aller voir ce qui se passe. Le bébé de ton père souffre ? Tu te le demandes, tu es dans le vague, ne sachant pas ce qui te fait si vite courir en direction du qg du magazine. Les opales gourmandes du monde qui t’entoure, elles se fondent dans ce dernier pour ne pas louper une seule miette, ne voulant rien laisser aux autres. Happé comme toujours pas les souvenirs de tes proches, souvenirs qui rongent ton cœur, impossible de ne pas te souvenir de ton absence à leurs obsèques, tu ne sais rien de combien ils ont souffert, comment tout cela s’est déroulé, toi plongé dans un coma berçant ta délicate vie dans les pénombres du monde endormi. Tu ne te souviens de rien de ce temps-là, non tu ne parviens pas à mettre d’imagine sur ces mois passés loin du monde fou dans lequel tu es née. La mort dans l’âme, le cœur en pleine implosion, tu finis par devoir quitter la bulle que tu venais de former en laissant tes songes te remémorer tout cela. Pinçant tes lèvres, tu jettes un dernier regard au ciel, doux et scintillant comme toujours. T’engouffrant dans l’immeuble, tu rejoins Marco là où tu devais le faire. Le monde était encore en pleine émoi sur ce toit, les mannequins fatigués, des visages fermés à t’en faire peur, t’offres des sourires à tous, alors que tu rejoins Marco. Le sourire s’imposant à toi, malgré ta propre fatigue, il est toujours là, jamais caché par le désespoir ou encore la noirceur de ta vie.
Heureuse de le voir ? Ton sourire pourrait-il parler pour toi ? Sans doute pas. Tu hésites entre être heureuse ou bien être totalement déstabilisé. Vos échanges à travers les baies vitrés, ses poses pour vous attiser, le chaud et un froid devenu horrible à supporter. Des lèvres gouteuses qui pourraient te manquer, mais tu le sais ce n’est qu’une passade, un amusement ? Te mens tu ? Les doutes apparaissent en toi puis tu chasses ces derniers voulant juste être tranquille pour affronter le souci qui s’impose à Marco pour qu’il t’appelle. « Peut être que je le suis ... » Marco provoqué la folie de ton âme, cette envie de jouer un peu plus ; brûlant bien trop souvent tes ailes, mais ton cœur prenant quelques coups, ce que tu ne t’expliquais clairement pas. Tu essayais parfois plonger dans la pénombre de ta chambre, laissant les lumières de la ville égayer tes pensées. Tu poses tes opales sur lui quand les mots franchissent le seuil de ses lèvres, tu finis par dévier, les prunelles sur ses lippes voluptueuses qui attise un feu en toi. « Donc tu me fais venir comme ça juste pour ton plaisir, avoues ? » Le regard, les mimiques qui s’appliquent à le chercher, à le provoquer, tu ne contrôles plus rien, alors qu’ici tu aimes être droite, faire honneur à ton père. Démon Marco, une excuse que de le rendre mauvais, alors qui réchauffe ce froid qui se tient en toi, depuis le décès de tes proches. « Non, on va dire que tu n’as rien interrompu … » Tu t’approches de lui, déposant presque ta tête sur son épaule pour épier ce qui défile sur l’ordinateur relié à l’appareil photo où les photos défilent une à une, belle par le photographe et parfois manquant de vie par l’image trop lisse que certaines mannequins ont. « Alors, dis-moi ton idée pendant que moi je regarde tes merveilles. » lâchais tu à propos des photos prises par Marco, tentant de te concentrer sur ces dernières et non sur l’effluve de ce dernier qui te happe avec tentation.

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☾☾ Quand elle apparaît sur ce toit, le monde de Marco semble s'arrêter, comme à chaque fois qu'elle est dans la même pièce que lui ou simplement dans son champ de vision. Le monde extérieur disparaît, et il n'y a plus qu'elle. Elle et sa beauté. Elle et son visage d'ange. Elle et son sourire. Toujours son magnifique sourire présent sur ses lèvres charnu. Alors même que personne n'aurait pu lui reprocher de le perdre de temps en temps. Quand elle marche vers lui, son coeur s'emballe. Quand elle lui demande la raison de sa présence, il ne peut s'empêcher de la taquiner, insinuant que le voir devrait lui suffire, qu'elle serait heureuse de passer du temps en sa compagnie. « Peut être que je le suis ... » Lâche t-elle simplement. Il ne la lâche pas du regard, un sourire aux coins de ses lèvres. " Moi en tous cas, je suis content de te voir. " Clame t-il, confiant, taquin et presque enjôleur en l'observant. Les yeux profonds de la jeune femme le regarde, le sonde et il a parfois presque peur qu'elle puisse lire en lui tous ses secrets, qu'elle le comprenne mieux que quiconque sur cet planète. Il sait que si ou plutôt quand cela sera le cas, quand elle saurait la vérité, tous pourrait partir en fumé en un claquement de doigts et tous ça n'aura été qu'un rêve. « Donc tu me fais venir comme ça juste pour ton plaisir, avoues ? » Un sourire franc s'affiche sur le visage du jeune homme. Il hausse les épaules, évasif. " Peut-être bien. Cela serait si mal ? " Répond t-il, amusé, jouant subtilement avec elle, tout comme elle joue avec lui, il le sait.

Redevenant sérieux, il s'inquiète de savoir si il a pu interrompre quelque chose d'important. Elle se serait pas venu si c'était le cas mais il préférait s'en assurer. Il ne voulait pas que sa petite blague et son envie de la voir ne vienne contrecarrer ses plans. « Non, on va dire que tu n’as rien interrompu … » La rassure t-elle, évasive néanmoins. Il fronce légèrement les sourcils mais n'ajoute rien. Il espère qu'elle sait pouvoir lui parler si elle le souhaite. Il sourit et poursuit des excuses et explications. Il avait bien sur besoin de son avis pour les photos du shooting mais en les passant en revue il avait eu une idée. Une idée qu'il souhaitait lui soumettre et qu'il espérait qu'elle approuve. Elle s'approche de lui alors qu'il se tient devant la table ou est posé son ordi ou défile les photos du jours. En la tête de la jeune femme se posait sur son épaule, il soupire d'aise, comme si elle avait enfin la place qui lui revenait, à ses côtés, même si c'était débile. Penser clairement devient difficile voir impossible quand elle se tenait si près. « Alors, dis-moi ton idée pendant que moi je regarde tes merveilles. » Dit-elle. Je souris en essayant de faire abstraction de sa présence qui pourtant prenait toute la place. " Je ... L'ambiance est bien, les décors et l'enchainement aussi. C'est juste que ça manque de vie, d'intensité. Je sais bien que c'est souvent ce qu'on demande pour un shooting, mais je crois qu'on peut faire mieux. " Il tourna la tête vers elle et se retrouva le visage beaucoup trop prêt de celui de la jeune femme.

Le temps s'arrêta alors qu'ils étaient yeux dans les yeux. Seuls le bruit de leur respiration résonnaient entre eux, tout comme le tambourinement de leurs coeurs dans leurs poitrines. " J'aimerais que tu poses pour moi. Juste pour quelques photos. Tu serais parfaite, j'en suis certain. " Dit-il, en soufflant presque ses mots sur la fin en ne la quittant pas des yeux. " Voilà, c'est ça mon idée. " Lui avoua t-il avec hésitation, avant de lui sourire chaleureusement en continuant de la regarder, luttant pour ne rien faire qu'il pourrait regretter à cause d'une impulsion. Il y a des lignes qu'on ne peut pas franchirent car aucun retour en arrière n'est possible après ça.

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☾☾Tu ne t’expliques pas ce qu’il te fait le diable devant toi, marco. Froid et chaud. Tu jongles avec lui comme tu sais le faire avec tes pieds sur scène, les sentiments manquant dans le premier cas. Tu ne démontres que très peu de chose quand tu es dans la vie, tu ne parviens pas à exposer tes sentiments. Tu jongles avec cette armure et les émois qui font écho à ton cœur. Le regard qui le fixe un instant à ses mots. Il est heureux de te voir, toi tu jongles encore avec le oui et le non. Tu n’as jamais été du style à éprouver les choses. Il attire et te révolte à la fois Marco, il est un mélange de sentiment inexplicable, amusement et proximité demandé. « Alors, heureuse de te rendre heureux… » Tu supposes, t’aurais pu l’ajouter, mais tu ne l’as pas fait. Tu pourrais essayer de comprendre, de trouver les réponses, cette kyrielle d’interrogations qui naviguent en toi comme de petits papillons , songer à y répondre, pourtant jamais tu t’exposes à le faire. Les réponses pourraient être horrifique, tout changer, tu le sais parfaitement, puis quand on demande des réponses, on fait souvent abstraction qu’on doit donner des réponses à notre tour, t’es pas prête à le faire. Trop de maux à déposer aux yeux du monde, incapable de le faire, de trouver les mots. Les lippes qui s’étendent sur ton minois, le sourire qui éclair un peu plus ta frimousse de poupée, princesse est plutôt heureuse de le voir jouer, mais jusqu’à quand ? t’aimes pas quand ce sont les autres qui maitrise, t’aimes maitriser les choses, délivrer des choses dont seule toi à le pouvoir. Effrayé par l’incapacité de maitriser les choses. Seule dans ton monde, dans lequel tu invites et désinvite à ta guise, poupée tu veux le pouvoir. « ça aurait pu être mal si je n’avais pas du temps pour toi .. » Un clin d’œil accompagnant tes mots, t’as toujours envie de le voir, c’est vrai. Mais veux-tu le laisser avec le pouvoir, tu sais très bien que non. Impossible.
Ta tête trouve un endroit où se poser sur son épaule, les opales qui épies avec douceur les photos qu’il a pris. Toujours beau, mais comme toujours tu trouves maladroit le fait que ces filles aient l’air si triste, elles portant des magnifiques robes de marié, devant sans doute représenter le jour le plus magnifique de la vie d’une femme, quand celle-ci veut se marier, et malgré tout le sourire est manquant. Tes bras entourant son torse pour que tu sois plus à ton aise, tu te sens bien ainsi, comme-ci c’était naturel. Tactile et attiré l’un par l’autre, mais tout se complique à chaque battement de cœur, à chaque fois que l’émois est trop, quand tout se bouscule en toi. Bien , mais maladroitement instable, ce que tu es poupée. « Je ne peux qu’être d’accord … je trouve ça morose moi , mais je me plie à la volonté de l’ensemble des gérants. » t’as beau avoir des parts dans le magazine, qu’il soit tien, celui de la famille, les investisseurs sont encore là pour le pouvoir. Tu gères comme tu le peux. Comme ton père aimait le faire, rendre les choses vivantes, faisant parfois des campagnes publicitaires pour le magazine si éblouissante et vivante que tu ne jures que par ces derniers. Ton visage est à quelques centimètre de celle de Marco, tes prunelles qui se déposent comme un aimant dans les siennes, incapable de ne pas succomber, les lèvres qui se tordent délicatement sous tes dents. Puis quand tu l’écoutes, tu ris, plus fort que toi. « Poser moi ? » Puis ajoutant. « En robe de marié, tu as une demande à me faire monsieur gomez ? » Que tu lui demandes essayant de ne pas refuser automatiquement. « mais ce n’est pas mon boulot, rester comme elles comme une statue, je ne sais pas faire, je ferais passer aucune émotion, crois moi … » Milles et une filles à sa disposition et il venait de te demander cela. Tes yeux qui valsent avec les siens, tu souffles en pinçant toujours aussi frénétiquement tes lèvres. « L’idée est bonne , mais le mannequin, non. » Tu refuses, car tu le sais il a tort, tu ne veux pas perdre de son temps, de votre temps pour des choses qui ne seront pas aussi bonne avec toi dessus. « Je suis honorée que tu penses que je serais parfaite, mais je parie ce que tu veux que tu as tort Marco… » La voix est douce et tendre, tu ne veux pas le froisser, tu veux juste le faire réaliser , qu’il se trompe, totalement. Tu ne sais pas être une fille qui pose . tu es trop vivante pour ça, la danse à fait de toi cela et tu es incapable de renier tout ça. Et pourtant qui sait si tu ne songeais pas à accepter, pour lui prouver qu’il avait tort et peut séduire un peu plus à travers l’appareil photo, le rendre dingue et le laisser, comme il l’avait fait. Poupée sait être diabolique s’il elle veut, aussi.

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☾☾ Penser clairement lui est difficile voir même impossible quand elle est si prêt, ses bras autour de son torse, son souffle réchauffant son cou alors qu'il lui explique pourquoi il l'a fait venir en usant de vils stratagèmes. Oui, les photos sont passable, mais elles manquent de vie. Marco le sait, ils peuvent faire mieux. Faire des photos dont le rendus marquera les gens, qu'ils s'en dégagent de l'émotion ce qui n'est pas le cas sur les clichés qui défilent sur son écran d'ordinateur pour le moment. « Je ne peux qu’être d’accord … je trouve ça morose moi, mais je me plie à la volonté de l’ensemble des gérants. » Marco sourit. Qu'elle soit de son avis ne le surprenait pas vraiment. Mais il n'avait pas finit. Il avait une idée. Une idée précise de ce qu'il voulait essayer et dans son esprit, une seule personne pouvait faire l'affaire et faire de ses photos une totale réussite. Et cette personne était là, tout contre lui, faisant battre son coeur toujours plus vite. « Poser moi ? » Ses yeux se verrouillent sur la jeune femme, espérant la faire capituler. Il savait que son idée pourrait être un succès, pire qu'elle pourrait apprécier, mais il ne l'obligerait pas non plus. " Oui, tu as bien entendu. Je voudrai que tu poses pour moi, pour ce shooting. " Réitéra t-il en la regardant, tout a fait sérieux. Il sait bien que cette idée est un peu folle mais il ne voit personne d'autre. Il ne voulait personne d'autre. « En robe de marié, tu as une demande à me faire monsieur Gomez ?  » Plaisant t-elle. Il la regarde, amusé et sourit en secouant la tête. "Nan, si c'était le cas, tu le saurais. " Avoua t-il en ne la quittant pas des yeux, taquin encore et toujours. « Mais ce n’est pas mon boulot, rester comme elles comme une statue, je ne sais pas faire, je ferais passer aucune émotion, crois moi …  » Son coeur s'emballe et tout son être à envie de lui crier combien elle se trompe, même si elle n'en a aucune idée. Il aimerait tant Marco qu'elle se voit à travers ses yeux, qu'elle voit combien elle est parfaite à ses yeux, qu'elle ressente ce qu'il ressent quand elle entre dans une pièce. Marco sait que si elle accepte, elle le verrait. Elle verrait à travers ses yeux, à travers son coeur également. « L’idée est bonne, mais le mannequin, non. » Il soupire Marco mais ne s'avoue pas vaincue pour autant même si il sait bien que la faire changer d'avis ne sera pas facile. Madame a du caractère, du répondant et il mentirait si il disait ne pas aimer ça chez elle en plus de tout le reste. " Justement, c'est par ce que ce n'est pas ton boulot que ça changera les choses ! Tu n'aura pas les automatismes, les mimiques, que toutes les autres modèles professionnels lisses et sans émotions peuvent avoir. " Argumenta t-il de son mieux, ne lâchant pas l'affaire.

Son esprit créatif bouillonnent d'impatience, tout comme son sang. Tout ça à cause d'une seule et même personne. « Je suis honorée que tu penses que je serais parfaite, mais je parie ce que tu veux que tu as tort Marco… » Ajoute t-elle. En quelque clique, Marco éteint son ordinateur, en referme l'écran et fait face à la jeune femme. " Et moi je te paris ce que tu veux que j'ai raison. Tu dois au moins essayer ! Il n'y aura que toi et moi. Qu'est ce que tu risques à tenter le coup ? A part de passer un bon moment en ma compagnie ?" S'aventura t-il à lui dire pour la convaincre, se sentant clairement tel un désespéré. Mais il était sur de lui, Marco. Il n'était pas né d'hier, il ne débutait pas. Il savait ce qu'il faisait. Son oeil s'était affuter, shoot après shoot. Il n'avait jamais une confiance inébranlable en moi mais il ne doutait pas non de savoir ce qu'il faisait, de savoir les bons choix à faire dans telle ou telle situation. " Fais moi confiance. " Frôlant la joue de la jeune femme, il plonge son regard dans le siens et attend, sans bouger, sans quitter ses yeux ou il se perd sans crainte.

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You must become the missing piece.

☾☾ L’homme est diable, tu le sais, il t’éprend, te chauffe et te repousse, t’es attiré par l’homme depuis bien longtemps, mais jamais autant tu t’étais accrochée à lui. Il te fallait sans nul doute un coup sur la tête pour retrouver tes esprits. Il était la nouveauté dans cette vie nouvelle. Une vie décomposée et dénuée de sens. Les opales qui se blottissent aux siennes, le cœur qui reste calme, avant que le myocarde ne finisse pas s’emballer sans même prévenir. Ça viendra, tu le sais. Sans doute que là, c’est le manque de solitude qui le retiens. Il s’emballe ,car tu veux t’amuser, vivre, mais il est celui qui retiens tes ailes, tu pourrais te faufiler ailleurs, mais c’est comme un aimant qui te rappel , qui t’amène à te retrouver auprès de lui. T’aimerais vider ces étranges émotions qui t’envahissent en sa présence, tu le sais l’amour ce n’est pas celui-ci , c’est autre chose, quelques choses qui se cache dans la pénombre de ton âme. Comme un masque blottit contre ton cœur, une vérité amochée que tu connais sans vraiment la connaître. C’est frustrant. Mais tu restes attaché à lui, à répondre et à le chercher. Le sourire qui s’allonge, un peu moqueur à son idée. Il pourrait trouver mille fois mieux, toi ton corps ne reste pas immobile, il a besoin de vivre, de s’articuler pour faire voler les émotions qui hantent tout ton être. « je pourrais dire oui … » Tu pourrais le faire. Mais tu ne vas pas le faire ? Clairement ce n’est pas ta came de poser, t’y arrive pas, t’arrive pas à la cheville de certaine fille. Il est fou, il a dû prendre un coup derrière la tête lui aussi. « je pourrais mais tu le sais que je ne vais pas le faire … » Pinçant tes lèvres tes opales toujours posé dans celle du jeune homme, tu soupires, tu te dis qu’il finira par t’avoir avec du temps, il sera te faire changer d’avis et ça t’agace déjà. « Ah oui et je le saurais comment ? » T’es curieuse tout en riant un peu. Car ouai tu le saurais, ça tu n’en doute pas. « Elles ne sont pas toutes sans émotions, j’a des noms si tu veux … » Ouai rien que Riley serait parfaite. « Façon, tu ne vas pas lâcher l’affaire jusqu’à ce que je cède je présume ? » Que tu lui demandes, déjà sur de la réponse. Il est fort pour essayer de te faire changer d’idée, très doué. Tu prends une courte respiration. « On peut aussi s’amuser autrement ? » Le sourire taquin, il sera de quoi tu parles, tu peux déjà revoir son corps danser à travers la baie vitrée et toi faisant la même chose, attisant le feu, pourtant rien. Il attise ce feu en toi ,sans vouloir le consommer ce qui te consume, seule, horriblement. Tes mains qui empoignent sa chemise de chaque côté, ton visage qui se penche sur le sien pour laisser tes lèvres contre son oreille. « je te jure qu’on peut s’amuser facilement … » Le regard qui glisse dans le sien, mais il ne lâche pas, lui faire confiance, étrangement tu le ferais, mais pourquoi ? Tu ne te l’expliques pas. « Ok, juste pour te prouver que tu as tort et je vais choisir moi-même la robe, ok. » Afin d’avoir ton mot à dire.
Tu le laisse jubiler de sa victoire, tout en te disant qu’il va perdre, qu’il a même déjà perdu dés que sa demande fût enclenchée. Tu regardes les cinq robes à ta disposition, finissant rapidement par jeter ton dévolu sur celle qui au niveau du touché te faisait penser à ton tutu de danse quand tu étais petite fille, qui te donnait l’impression d’être une princesse, celle de ton père. Tu entends sa voix murmurer cela ce qui réchauffe ton cœur tout en t’assommant un peu. Tu prends un temps fou à l’enfiler seule, puis tu capitules à demander l’aide de Marco. « J’ai besoin d’aide pour la fermer …. C’est une véritable horreur à mettre seule … » râles tu. Le mariage était un rêve avant, sans doute comme la plupart des filles, mais tu as vite oublié à la mort de ton père. Il ne sera pas là pour t’accompagner, il sera loin de toi , à te surveiller, mais tu n’imagines pas cet événement sans lui, ça ne serait pas ce que tu avais imaginé depuis tant d’année depuis sans doute que tu avais su découvrir l’amour auprès des premiers petits copain, avant d’abandonner l’amour, pour ne vivre que pour la danse. Jusqu’à les perdre Lowan et ton père, tout avait été remis en cause, t’abîmer avec a fatigue, à faire la folle sur les pistes de danse, tu avais besoin d’évacuer le mal qui subsistait en toi. un mal qui te colle à la peau, qui encore maintenant te laisse inerte alors que l’homme te rejoins, les larmes aux yeux rien qu’en pensant que tu aurais pu avoir ton père à tes côtés, mais que tu n’avais pas le pouvoir de te prédire.

we create our own fate

Every human being is a puzzle of need.
You must become the missing piece.

☾☾ Marco pourrait bien se mettre à prier si cela pouvait faire en sorte que la jeune femme accepte. Mais il sait qu'elle sera dur à convaincre. Elle n'est pas mannequin et poser, il le sait, n'est pas quelque chose qui l'intéresse. Elle est trop vive, trop impétueuse, trop sauvage pour ça, sa chère Tazmin. « Je pourrais dire oui … » Lâche t-elle, faisant bondir le coeur déjà fragile du pauvre Marco. « Je pourrais mais tu le sais que je ne vais pas le faire … » L'achève t-elle en une simple phrase. La déception prend possession du visage de Marco. Il en est pourtant convaincu qu'elle serait parfaite, que les photos qu'ils feraient ensemble serait incroyable tout simplement, si seulement elle lui laissait une chance... " Laisse moi une chance. Je SAIS que tu es la personne dont j'ai besoin pour ses photos ... Dis oui, et je t'assure que tu ne le regretteras pas. " Continua t-il, refusant de baisser les bras. Pas sans avoir tout fait pour qu'elle accepte. Autant tout annulé si elle refuse. Il la veut elle et personne d'autre. Elle commente ironiquement la robe, une robe de mariée et il la suit Marco, par ce qu'il aime ça, jouer avec elle, se chamailler avec elle. Oui, si il avait une demande à lui faire, cette demande qui changerait tout, elle le saurait. « Ah oui et je le saurais comment ? » Poursuit-elle, Marco était à sa merci, chaque seconde un peu plus. Les yeux ténébreux du brun captent les opales de la jeune femme. Un sourire en coin s'affiche sur ses lèvres. " Tu sais que je serais moins subtile que ça ... Les demi-mot, ce n'est pas mon truc. " Lui rappelais-je, yeux dans les yeux. Elle est si belle, si captivante, si envoutante. Il ne sait même pas si elle a conscience de l'état qu'elle induit chez lui, par sa seule présence, son seul regard porter sur lui. Buté et borné, il prêche sa paroisse, lui donnant tout un tas de raison pour lesquelles elle devrait le faire, qu'elle serait parfaite. « Elles ne sont pas toutes sans émotions, j’a des noms si tu veux … » Dit-elle, elle aussi campant sur ses positions. " Je n'ai pas dis ça. Mais je ne veux pas d'elle, je veux de toi pour ses photos. " Et il aurait pu rajouter tant d'autre chose, mais il joue avec le feu et il aimerait éviter de finir brûler. Même si jouer à ses charmes et qu'il aime ça.

« Façon, tu ne vas pas lâcher l’affaire jusqu’à ce que je cède je présume ? » Demande t-elle, prouvant une nouvelle fois qu'elle le connaissait à la perfection. Il sourit, s'en amuse, encore et toujours alors que son coeur cri. Il glisse une main nonchalante dans ses cheveux. " C'est probable, oui. " Lui assura t-il, continuant avec délice leur petit jeu. Il était tellement sur de lui, tellement certain qu'ils passeraient un bon moment ensemble, rien que tout les deux, qu'il n'avait aucune intention de renoncer. « On peut aussi s’amuser autrement ? » Son corps vibre sous l'effet des mots qu'elle prononce. Il lui en faudrait peu, maintenant pour qu'elle le mette à genoux. Ses yeux la regarde, la sonde, la jauge. Il sait qu'elle a raison et c'est bien ce qu'il lui fait aussi peur. Si elle ne comptait pas autant, cela ferait longtemps qu'il aurait renoncer à lui résister. Les deux mains aux doigts fins de sa Némésis empoignent sa chemise et ses lèvres glissent jusqu'à son oreille. « Je te jure qu’on peut s’amuser facilement … » Ses yeux se ferment et se reposent sur elle en s'ouvrant à nouveau. Oh ça il n'en doutait pas, qu'ils puissent s'amuser. Marco en était certain et parfois dans un moment de faiblesse, il le souhaitait. Lâcher totalement prise, s'amuser sans conséquences comme elle le sous-entendait. Mais il ne contenterait pas de s'amuser. Il le savait. Il en était incapable. " Evidement qu'on pourrait s'amuser tout les deux ... Mais c'est vraiment ce que tu veux ? De l'amusement ? " Souffla t-il en portant un regard de braise sur la jeune femme. Il était bien conscient d'être le rabat-joie de service sur ce coup là et dieu sait que s'amuser avec elle était tentant mais étaient-ils certains que ça ne gâcherait pas tout ? Que ça nuirait à cette espèce de relation, peut importe ce qu'elle était, qu'ils étaient entrain de construire ? Lui n'en était pas convaincu.

Après ce qui lui semble être une éternité, la délivrance. Du moins il l'espère. « Ok, juste pour te prouver que tu as tort et je vais choisir moi-même la robe, ok. » Bien peu de phrase lui ont autant fait plaisir à Marco. Son sourire réapparait et il hoche la tête, ravi tout en ne sachant pas dans quoi il s'embarquait. " On verra ça ! Mais d'accord, tu choisis la robe. " Lui concéda t-il tout en ayant le sentiment de faire un pacte avec le diable, et quel diable ! Tazmin s'éclipse et il respire de nouveau lui semble t-il. Comme si en sa présence, rien d'autre n'avait d'importance. Il referme son ordinateur et commence sa préparation, imaginant des scénarios, l'endroit ou la lumière serait le mieux, l'installation. Faire tout ça, toute ses choses qu'il connaît, lui donne une impression de garder le contrôle, même si ce n'est qu'illusion. « J’ai besoin d’aide pour la fermer …. C’est une véritable horreur à mettre seule … » La voix attirante, suave sans qu'elle le veuille, de la jeune femme retentit. Prenant une inspiration, il la rejoint. Quand elle apparaît devant ses yeux, une émotion qu'il ne comprend pas le submerge totalement. Fébrile, il s'approche d'elle alors qu'elle est de dos. Ses mains tremblantes frôlent la douce peau de Taz avant que ses doits maladroit ne finissent par lui répondre et que, lentement, il vient fermer la robe qu'elle a choisit. Il se recule et attend le coup de grâce. Tazmin lui fait face et il manque de perdre pied tant elle est magnifique, sublime, époustouflante dans cette robe. Elle l'est toujours à ses yeux, mais là, on parle d'un autre niveau. Il aurait du s'y attendre et se sent tout d'un coup bien con maintenant en face d'elle. Echec et mat. Se raclant la gorge, il se reprend. " Tu es sublime, parfaite. Comme je m'en doutais, et même plus encore ... " Souffla t-il en ne la quittant pas des yeux, immobile, figé devant sa beauté, sa muse. Il finit par sourire. " Prête ? " Lui lança t-il, impatient de commencer, impatient de la voir à l'œuvre, impatient de l'avoir pour lui seul. .

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Every human being is a puzzle of need.
You must become the missing piece.

☾☾ «   J’aurais préféré une autre demande.   »  Tes opales qui le cherchent. Attisant ton propre feu, ce même feu que le Gomez se plait à tuer à chaque fois que ça pourrait devenir une fournaise. Tout sauf ça. Poser, tu ne sais pas faire, tu ne sais pas faire l’amour à l’appareil. Tu ne sais que donner toute ton âme à ces opales observant ton être laissant la grâce charmer, les émotions frapper en plein cœur.  Dans quoi tu t’embarques, tu te le demandes. T’aurais dû dire n o n . mais ses yeux te parlent plus que les mots qu’il murmure à ton oreille. Incapable de dire n o n.  tu as cette envie de lui prouver qu’il a tort, même si cela est à tes dépends, prouver que tu ne serais pas une bonne mannequin, ton corps se mouvant est bien plus appréciable qu’en prenant la pose. Tu le sais d’avance que tout ça c’est n’importe quoi, une robe de mariée. Le myocarde qui a cogné fort quand tu t’es rappelé ton souhait de ne plus jamais penser au mariage. Princesse tu avais songé au mariage, quand, tu ne savais pas, car ton seul amour est la danse, nullement infidèle à cet art qui brule en toi comme le sang qui coule dans tes veines. Incapable d’imaginer ton mariage sans l’homme de ta vie, p a p a. Mais te voilà à tergiverser sous ses mots. Le oui qui l’emporte tes iris qui se laissent charmer. Traitresse, comme l’organe central qui bat plus fort, dans un esprit de lui faire plaisir, mais aussi de lui prouver qu’il a tort. Les opales qui jouent dans les siennes avec insolence. «   Tu fais n’importe quoi pour un photographe professionnel …   »  Un clin d’œil, car tu ne sais pas cesser de jouer, laissant les souvenirs noyer tes songes, lui glissant sa main sur son torse, toi l’imitant, l’attisant. Le diable en personne, il sait que trop bien te trouver, pour t’abandonner. L’histoire d’une vie. Tu veux juste jouer, malgré ton myocarde qui s’aime à s’en mêler, mais toi t’es incapables d’aimer autre chose que ton monde de poupée de verre tournoyant sur elle-même sous les âmes qui vibrent.
Ta déjà accepté, sans même y mettre de mot dessus. Car tu es plus occupé à le chercher, à tenter de le faire céder à ta façon de voir les choses. Toujours ancrer dans son envie de plus qu’un amusement, tu ne saisis pas pourquoi. «   jure-moi que nos petits cirques tous les jours à travers nos fenêtre n’attise pas le feu en toi ?   »  T’es sérieuse, car toi tu n’as qu’une envie d’exploser et pour oublier ce corps qui te fait succomber, tu vas t’amuser ailleurs, oubliant celui qui ne cesse de la poursuivre chaque jour. Trop de lui dans ta vie, le repos est parfait quand tu vas danser ailleurs, dans d’autres contré pour oublier qu’il est beaucoup trop fort pour toi. parlant d’amour, parlant de plus que de l’amusement, alors que tu ton cœur et ton corps ne criaient qu’une chose : donne-moi de l’a m u s e m e n t.  Rien de plus. Tu n’es plus une poupée à vouloir parler d’amour, de relation, t’es plus cette jeune femme, elle est morte cette Tazmin avec eux. Tes anges. Le bonheur volé. Ta main qui se pose sur son torse. «   Tant pis tu loupes quelques choses.   »  Rien à ajouter.   «   Je vais enfiler cette robe avant de changer d’avis.   »  Tu quittes cette proximité que tu partages avec Marco, laissant un bout de toi à ses pieds.  Choisir la robe, tes opales regardent les meringues accrochées sur les cintres, bien présenté, tu n’empêcheras pas tes opales de briller. Non, car t’imagines parfaitement des femmes si belle et envoutante dans ces robes. Le sourire qui danse sur ton visage, tu en choisis une, plutôt légère et pourtant époustouflante. Enfilant la robe, tu n’as pas cessé d’imaginer comment tu lui dirais qu’il avait eu tort, tu te connais incapable d’attiser l’appareil photo, mais dans un petit coin de ta tête, tu sais qu’il est doué l’homme. Parfaitement capable de faire des miracles avec une gauche comme toi. qui ne vis l’art que d’une façon, laissant son âme à ses pieds, piétinant son cœur de ses pirouettes, pour laisser imploser les sensations de douleur, de bonheur et de magie apprivoiser l’œil du spectateur. Boule épineuse dans la gorge, quand la chaleur de la pulpe des doigts de Marco se frôle à ton échine. Tu peines à respirer avant d’exploser, cherchant l’air qui pourrait remplir tes poumons. Moment trop court, sa chaleur sur ton corps, attisant à nouveau ce feu de désir qui bat en toi, pour lui. Tu le sais qu’une fois qu’il aura donné ce que ce feu veut, sans doute que tout arrêtera, avec amertume, mais tu aurais plus les pensées gavées par sa présence.
Faisant face à ses opales, tu glisses les tiennes sur lui, voyant sa réaction tu souris. Alors qu’il frappe de ses mots ton myocarde. «   Pas assez parfaite pour tes draps.   »  Tu ne cesseras pas de le chercher. «   Dommage.   »  Un clin d’œil que tu finis par vite oublier en te mettant en place devant ce décor d’automne installer sur la terrasse du toit de l’immeuble du magazine.   «   Je pense que je suis prête …   »  Autant que tu peux l’être. Tu ne sais pas ce que tu dois faire, la moue, ne plus bouger ? Toi pile électrique qui ne veut qu’une chose valser dans le temps. Ne pas rester immobile tant que les secondes s’égrènent volant des bouts de ta vie, de ton temps sur terre.  Tu l’observes, oubliant l’appareil, avec douceur, tu ne sais pas ce que tu dois faire passer, tu passes par toutes les émotions,  sans même savoir si tu parviens à être une parfaite mannequin, tu fais l’effort d’essayer, même si tu connais déjà la fin de cette aventure. Un nouveau shooting, car tu ne seras pas ce qu’il attend, il attend bien trop de toi le Gomez. «   Dis quelques choses, comme on a fini ?   »  Quelques cliques avaient eu lieu, et toi tu commences à ne plus en pouvoir de rester immobile à prendre la pose. Tu n’aimes pas ça. Alors, tu laisses tout ton être se mouvoir, dansant quelques pas d’Ondine, laissant ton âme transporter tes émotions à travers les airs, sous les yeux du démon, bien trop sage.

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☾☾ « J’aurais préféré une autre demande. » Lui dit-elle de but en blanc, ses opales hypnotiques ne le quittant pas du regard. Marco est perdu, livré à lui-même et à ce qu’il ressent. Tout serait plus simple s’il pouvait lui parler, s’il n’avait pas peur de la perdre s’il commençait à ouvrir son cœur, à lui révéler ce dont il voudrait ne jamais avoir eu connaissance. Tout serait plus simple. Et la demande qu’elle attend depuis longtemps formuler. Mais voilà, rien n’est simple et ce qu’elle ignore pourrait tout changer. C’est autour de ses iris à lui de la contempler de longues secondes, en silence. Ses doigts viennent glisser sur la peau de porcelaine de la joue de la jeune femme. Il hoche la tête. « Je sais. » Se contente-t-il de répondre, sachant très bien que ce n’est en rien suffisant. Pas pour la jeune femme et pour lui non plus mais c’est tout ce qu’il peut lui offrir pour le moment.

Sur un coup de tête, il lui avait proposer de poser pour lui afin de rendre les photos plus vivantes, moins figées, avec de l’émotion. Il la savait parfaite pour ça mais la convaincre ne fut pas simple mais Marco n’était pas du genre à abandonner facilement. « Tu fais n’importe quoi pour un photographe professionnel … » Le taquine-t-elle en ajoutant un audacieux clin d’œil. Un sourire étire ses lèvres. Il glisse une main dans ses cheveux, une moue amusée sur le visage. « Ça c’est ton avis. Moi je n’ai jamais été plus sûr de moi. » Lui réplique-t-il, la suivant dans ce jeu auquel il se prête depuis si longtemps. Il est sûr de faire le bon choix en lui proposant de faire ses photos, mais il est aussi sûr de ce qu’elle représente à ses yeux. Car Marco sait qu’il aime un peu trop ce jeu entre eux, ce jeu qui donne, quelque part, un sens à sa vie. « Jure-moi que nos petits cirques tous les jours à travers nos fenêtres n’attise pas le feu en toi ? » Il la regarde, se perd dans ses yeux. « C’est vraiment ce que tu crois ? Que cela ne me fait rien ? Que je ne ressens rien en te voyant ? » La questionne-t-il presque surpris, se pensant plus transparent que ça. Il ressentait tellement de chose pour elle qu’il était impossible à ses yeux que cela ne se voit pas comme le nez au milieu de la figure. « Taz, je … Evidement que ça me fait quelque chose. C’est moment-là sont les plus beaux moments de chacune de mes journées … Tu parles de feu mais à ce compte-là ce n’est même plus un feu mais un véritable brasier qui emporte tout le reste. » Commença-t-il à s’épancher, enfin.

Taz joue habilement. Elle peut avoir le dessus, elle le sait. Parfois, Marco se pense totalement fou de ne pas céder, de ne pas suivre ses envies comme l’en supplie presque la jeune femme régulièrement. Mais il ne veut blesser personne. Et comme ne pas finir par la blesser s’il reste des secrets et non-dits entre eux ? « Tant pis tu loupes quelques choses. »  Cœur meurtrit, cœur défaillant. Stupide cœur. Tant de souffrance à cause de lui. « Je vais enfiler cette robe avant de changer d’avis. » Et il la regarde s’en aller, impuissant, le cœur au bout des lèvres, avec la folle envie de la suivre, de se perdre dans ses bras, de s’enivrer de ses courbes, de ses lèvres sur les siennes. Et quand elle revient, telle un ange, il manque de tomber, de perdre pied, de la faire sienne. Elle est parfaite et il trouve la force de le lui dire. « Pas assez parfaite pour tes draps. » Clame-t-elle, piquante et probablement piquée par ses paroles. « Dommage. » Ajoute-t-elle le regard brillant. Il ne peut s’empêcher de penser que justement c’est par ce qu’elle est trop parfaite qu’il prend ses distances, du mieux qu’il peut. Et quand elle est comme ça, lutter devient une torture.

« Je pense que je suis prête … » Dit-elle une fois installé devant le décors mis en place pour la séance photo. Déjà, il sent son cœur s’emballé, ses émotions prendre le dessus. Elle est simplement sublime. Il sent déjà qu’après ça, les choses seront différentes, il le sait, le sent. Elle se tient là, devant lui, dans sa robe blanche. « Allons-y alors. » Il se munit de son appareil photo, cet appareil qui est comme un prolongement de lui-même. Il commence à se laisser guider et à prendre des clichés. Dès cet instant, le temps s’arrête pour lui concentrer comme il est sur la jeune femme, sur le jeu de lumière et d’ombre. Il fait ce qu’il aime, ce pourquoi il est fait tout simplement et ça se voit. « Dis quelques choses, comme on a fini ? » Lance-t-elle le faisant revenir à la réalité. Il abaisse son appareil, lui sourit. « Encore quelques une … Je te promets que ça en vaut la peine. » Puis elle se met à danser et là, plus rien n’est pareil. Subjugué, Marco la suit des yeux puis reprend son appareil et la mitraille amoureusement avec idolâtrie et ébahissement. Il ne la photographie même plus pour le magasine mais pour lui, pour se rappeler à jamais cet instant. Elle, si belle, détruisant à chacun de ses pas de danse son armure et faisant flancher son cœur. Il finit par poser son appareil, se contentant de simplement la regarder, attendant qu’elle finisse, se rende compte qu’il ne prend plus de photo.

Après quelques minutes, elle s’arrête. Marco la regarde. Il ne l’a pas quitté des yeux une seule seconde. Le temps est suspendu entre eux. Il pose son appareil et la rejoins. « Je savais que j’avais raison … » Dit-il simplement, comme hébété, avant de prendre entre ses mains le visage si doux, si parfait, de Tazmin. Il dépose ensuite ses lèvres sur celle de la jeune femme. « Tu causeras ma perte Milwok. » Souffla-t-il en posant son front sur celui de la jeune femme.