( on a pas besoin de mourir pour perdre la vie ) binky

(e n f a n c e.  c h é r i e.) ils étaient jeunes. Puis ta venue fût un chamboulement. Petite fille faisant d'eux une famille, plus qu’un duo s’entendant en toute circonstance.  L’argent qui ne manque jamais, un père venu tout droit des terreurs d’Italie, une mère faisant la joie des rubriques de mode. Une liaison que personne n’aurait pensé voir au-delà de trois ans. Pourtant ils ont tout eu, heureux jusqu’à en perdre haleine. Une vie à trois, toi qui n’avais qu’à pleurer pour obtenir, l’allégresse qui glissait dans ton être. T’as toujours était une petite fille vivante, pleine de vie à en faire chavirer la baraque. Prête à faire rire, à t’occuper des autres, un brin trop organisé, même pour les jeux, ce qui en devenait parfois lassant.  Papa dans la politique suivant les traces de son propre père, maman Aphrodite parmi les déesses, elle charme de son image, jamais dépourvue de l’envie de te pourrir, d’être là pour toi. Une enfance rayonnante.  (l e s.  e r r e u r s.) tes parents, toi. pas d’humain parfait. Perfection qui n’est qu’un paradoxe à certains opales.  Perfection qui cache bien trop de chose. Jamais de perfection, des erreurs qui s’étalent dans vos vies, qui s’installent sous les yeux de ceux désireux de connaître vos vies. Ton père qui n’avait jamais avoué qu’il avait un autre enfant, un fils, de plus de trois ans que toi. stupeur dans vos vies quand Azur avait débarqué dans vos vies. Un frère, mais un inconnu. Dure période, pour toi qui te cherchais tout en te cachant. Les garçons parcourant ta vie d’adolescente, des amours semblables à des instant éphémères.  Ton corps trompant en cachette avec cette fille. Ton myocarde qui ne s’emballait que pour elle,  à l’infini. Idiote. Incapable d’affronter, de te montrer comme tu étais,  âme sœur à l’odeur masculine et féminine. T’aimais beaucoup trop les êtres, les âmes et les courbes de chaque mec et fille que tu avais la chance de dévorer de tes opales qui étaient enivrés. Incapable. T’as pas osé te sortir de ta popularité pour la sauver, celle dont le cœur était venu conquérir le tien. Impossible. Alors tu étais rentrée dans le tumulte, à la négliger la rose.  Comme toutes les autres, n’entrant pas dans ton monde ,d’apparence, univers dans lequel tes parents ne t’avaient jamais laissé rentrer. (s 'e n v o l e r.) six mois à parcourir les endroits les plus pauvres entant que bénévole, aider les autres tout en éloignant de ton palace. Tu ne voulais qu’une chose vivre loin de l’argent de tes parents, continuant pourtant de les aimer, malgré la peine que tu faisais naître dans leurs opales à chaque instant que tu leurs parlais à travers un écran. Des décisions qui poursuivaient dans ta vie même à New-York, direction le Queens. Le quartier qui a vu grandir ta jolie maman, découverte dans ces rues bohèmes. Sans argent de papa et maman. Mais avec leur amour. Couper leur argent de toi-même, mais ne pas les renier, myocarde incapable, famille tellement unie, l’argent n’ayant jamais rien ruiné à vos relations. Azur qui a toujours été là dans ta vie depuis que tu avais quatorze ans, un frère qui fit succomber ton cœur, t’avais pourtant imaginé les premières secondes qu’il allait juste détruire ta vie, votre famille, mais il était tout bonnement venu la renforcer, l’unir à tout jamais. Voler de tes propres ailes, une priorité. (l e s.  a s t r e s.) les iris toujours à naviguer dans les airs, les étoiles à briller dans tes opales, toi dans la lune. De multitude d’indice sur ce que tu avais toujours voulu faire de ta vie, une scientifique, mais bien plus passionné par l’astronomie, ton image de midinette qui cache un joli cerveau. Une soif de connaissance sur le monde qui t’entoure, la galaxie t’ouvrant ses bras. Deux ans d’études passée, dans l’idée de devenir astronome ou astrophysicien, des études longues, mais pour toi rien d’insurmontable. Reine des listes, tout prévoir jusqu’à la dernière seconde devant l’examen. Douée de tes mots. Mais t’en savais quoi que le monde ne pourrait pas te donner ce dont tu avais envie, une vie longue à en faire pâlir les morts. (i n c u r a b l e.)Astrocytome anaplasique. Deux ans à trois ans de vie entre tes mains, peut être moins si ton stade trois ne décide de s’envoler vers le stade quatre. Tumeur au cerveau, un simple mal qui parfois te rend différente, changeant ton comportement. Les médicaments sont là pour t’aider à survivre le plus longtemps possible. Ton amante répondant au nom de mikado. Incapable de la retirer sans tout casser. Un très bon nom, ce qui ne fait rire personne sauf toi. t’as accepté, la mort ne t’as jamais donné le vertige, t’as jamais eu peur de ce qui pouvait avoir après la mort. (à.  l a.  v i e.) profiter de ta vie, de ta famille, de tes amis, réparer les erreurs que tu as semé sur ton passage. Pas obtenir le pardon, juste en parler, aucune raison, ni même la mort, donne une obligation à quiconque de te dire qu’il te pardonne, même si t’es dans le couloir de la mort, ta mort.  Réaliser des rêves que tu n’avais même pas y a encore deux mois, quand on t’a annoncé la présence de mikado. Tu veux finir ta vie dans une mélodieuse chanson d’amour à la vie, une ode à la vie.
Tu vas profiter de chaque instant, comme acheter ce mini van nommé Shéhérazade qui va te guider à tes milles et une aventures savoureuse. La bucketlist en main, dans cette envie d’y venir à bout avant de passer l’âme à gauche, alors que tu ne cesses de rajouter de nouvelle chose dans cette dernière. (l e t t r e. à. l i r e. ) Cher vous tous,
C’est la fin, j’suis partie et on le savait.
A mes parents, ma vie fut si belle et bonne à vos côtés, vous m’avez appris bien plus que le respect, mais la vie en elle-même.
Main dans la main avec vous à tout jamais, jusqu’à vous revoir.
Je ne sais pas si j’y crois à l’au-delà, mais croyez-y c’est toujours plus beau d’y croire.
Je cherche mes mots qui vont faire écho à vos larmes durant ce jour de deuil …
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Je la finirais cette lettre avant de vous donner mon dernier souffle, les anges.

b u c k e t l i s t: