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 you stole my heart. (quinn&cassey)

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Message Sujet: you stole my heart. (quinn&cassey)   you stole my heart. (quinn&cassey) Empty Dim 3 Nov - 18:30

- you were a thief
you stole my heart and
i'm your willing victim -

Assise dans cette chambre d’hôpital, elle attend les derniers résultats des examens, Arya. Elle sait qu’elle va bien, elle sent qu’elle va bien, et pourtant son esprit est ailleurs. Elle ne peut s’empêcher de penser à ce qui est arrivé. Elle ne peut empêcher son esprit de revoir ces images dans sa tête, encore et encore. Le feu. Les flammes. L’incendie s’est déclaré dans une aile de l’université, aile dans laquelle elle se trouvait justement. Comme un grand nombre d’étudiants et d’enseignants, elle s’est retrouvée coincée, enfermée, dans l’incapacité de s’échapper. La fumée s’est emparée d’elle, de son corps, de son âme, avant qu’elle ne finisse au sol. T’avais perdue connaissance, Arya. T’avais perdue connaissance et pendant les quelques secondes précédentes, tu pensais que t’allais y rester. Tu pensais que c’était la fin. Tu pensais à tout ce que tu as vécu, le bon, le mal. A ceux que tu as aimé, les passés, les présents. Cassey, Nikolaï, évidemment. Sa famille. Son sang. David, l’amour perdu. L’amour brisé. Ce lien qu’elle pensait unique, et qui s’est pourtant effacé. Quinn. Quinn et cette nuit, si différente des autres. Quinn et cette nuit, durant laquelle leur relation s’est transformée, un peu. Quinn, qui se fait cette place dans son cœur. Cœur qu’elle pensait fermé à tout jamais. Et tu te surprends, Arya, tu te surprends à te demander si elle va bien. Tu te surprends à t’inquiéter pour elle. Tu te surprends à apprécier un peu trop les regards qu’elle te lance, la façon avec laquelle ses mains passent sur ton corps, comme s’il lui était impossible de s’en défaire. T’as l’impression qu’elle se brûle, chaque fois un peu plus, avec toi, et que pourtant, elle aime ça. Peut-être exactement ce dont elle a besoin, Arya. Quelqu’un qui ne se détourne pas. L’impression que chaque fois qu’elle pose ses yeux sur elle, elle contemple le soleil, sachant pertinemment qu’elle ne doit pas regarder, mais s’évertuant à le faire quand même. Parce qu’avec Quinn, elle se sent différente. Unique. Merveilleuse. Et à tes yeux aussi, Quinn est différente, Arya. Elle s’est démarquée, par cette incroyable alchimie que vous partagez. Par son intelligence et sa beauté. Par cette fragilité, cette vulnérabilité exacerbée. Par la souffrance qu’elle semble renfermée. Elle s’est démarquée, elle t’a attaché. Elle lui laisse entrevoir des parties d’elle, des parties qui ne sont pas forcément jolies. Et Quinn, à chaque contact, elle vient les rafistoler, sans même le savoir.

T’as pensé à ceux que tu as aimé.
Passé, présent. Elle est le présent.
Peut-être le futur.


L’esprit envolé. Perdu dans les songes. Pensant à Owen, qui a tout risqué pour venir la sauver. Sans suivre aucune règle. Sans aucune limite. Le géniteur qui s’est comporté comme un père, pour la première fois. L’esprit envolé, jusqu’à ce que la porte de sa chambre ne s’ouvre, laissant apparaître sa brune, Quinn. - Quinn.. ? Elle ne s’y attendait pas, Arya. Elle ne s’attendait pas à la voir débarquer, parce qu’elle n’a prévenu personne de ce petit séjour à l’hôpital. Parce qu’elle n’a eu le temps de rien, et qu’à part ses parents, elle n’imaginait pas que qui que ce soit puisse être au courant. Et pourtant, tu vois qu’elle l’est, Arya. Tu le vois immédiatement, sur le visage de la quadragénaire. Ses yeux sont emplis d’inquiétude et tu sens qu’elle a peur. - Mais qu’est-ce que tu fais ici… ? Sa voix est douce, extrêmement douce, et elle ne peut s’empêcher de lui offrir un sourire, sur le coin de ses lèvres. Elle est pourtant inquiète, Arya. Parce qu’elle n’imaginait pas la voir ici. Pace que cela signifie une fois de plus que leur relation évolue. S’émancipant des moments partagés dans cette chambre d’hôtel.
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Message Sujet: Re: you stole my heart. (quinn&cassey)   you stole my heart. (quinn&cassey) Empty Lun 4 Nov - 6:48

- there is an arrow in my heart
a sparrow in my sight
a shadow in my mind, you -

La peur. Elle l’avait souvent côtoyée, quinn… elle se pensait née avec, elle se pensait destinée à la vivre, encore et encore. La peur de ne pas être aimée par ses parents, sa sœur, sa famille. La peur de mourir, dans la solitude, lassée de n’être qu’un meuble, un objet, pour ses géniteurs, son sang. La peur de vivre, dans cette vie monotone, dans ce semblant de vie, jusqu’à son regard. à lui. son bourreau. Auparavant l’homme qui venait l’acheter, qui la retirait de la vie qu’elle espérait rendre toujours un peu meilleure, à coups de billets, tandis qu’elle s’en allait avec lui. la peur de l’inconnu, d’abord. La peur des résultats, lorsqu’on la décrivit stérile. La peur de son mari, des coups qu’il savait si bien lui porter. La peur de l’intimité, lorsque, lassé de la violer sans répit, il décida de lui ajuster sa fleur désormais fanée, pour prolonger son plaisir, pour la démolir un peu plus. la peur de la nuit, quand il la retrouvait. La peur de parler, quand elle sentait son regard sur elle. la peur de continuer à vivre, ne serait-ce qu’un jour de plus. puis la peur de le faire, ce suicide dont elle avait tant eu envie.
Et alors que le courage l’avait trouvée, cette nuit-là, elle avait découvert l’élue de son cœur, et renoncé à sa fin.
Depuis qu’elle la connaissait, sa belle arya, les peurs de quinn avaient changé. Elle avait toujours peur de son bourreau, mais elle avait encore plus peur qu’il apprenne qu’elle était heureuse, lorsque son regard se posait sur ces mèches blondes, sur ce visage parfait, ce sourire qui la charmait toujours un peu plus. et elle avait peur qu’elle la quitte. Qu’elle soit trop vieille pour sa belle arya, qu’elle ne soit pas ce qu’elle attendait. Elle avait peur, quinn. Bien trop souvent.
Mais là…
Là, tout était différent.
Elle n’avait pas peur pour elle.
Elle était terrifiée, mais pour la blonde.
L’étudiante qui habitait son cœur, et dont l’université avait brûlé. Elle l’avait vu, les infos locales en parlant brièvement, relatant l’exploit des pompiers, leur rapidité à agir. Elle l’avait vu, cet incendie. Ces flammes qui gesticulaient, dansaient sous ses yeux. Comme pour lui dire « elle n’est plus ». et plus que de la perdre, tu ne pouvais pas supporter l’idée qu’elle soit blessée, qu’elle quitte ce monde. Tu ne pouvais pas supporter qu’elle soit mal, et ton cœur battait tel un coureur engagé dans une course contre la montre, tandis que tu courais, que tu laissais tes talons rejoindre tes mains, pour courir, à en perdre ton haleine, ton souffle, tes pensées. Tant pis pour tes pieds, tant pis pour les bleus parsemant ton corps, que ton mari t’avait apposée la veille.
Il n’y avait que deux endroits possibles. La fac, et l’hôpital. Il n’y avait que deux endroits possibles, parce qu’elle ne connaissait pas son habitat, ne savait pas dans quelle maison, quel immeuble sa douce habitait. Et personne n’était resté à l’université. Pas après ce drame. De ce fait, elle se rua vers l’hôpital, son cœur menaçant de crever sa poitrine avec chacun de ses battements.
Parce qu’arya, elle était sa vie, son monde entier.
Et que chaque blessure détruisait un peu plus l’âme de la quadragénaire, dont le souffle lui manquait. Pourtant, elle parvint à l’hôpital, et, remettant ses chaussures pour ne plus avoir à supporter les blessures qu’elle venaient de s’infliger à courir dans les rues, elle se présenta à l’accueil, demandant à voir arya warren de toute urgence. Prétextant être sa famille. Il n’en fallut pas plus, et le numéro de la chambre lui fut transmis, après ce mensonge. Encore un.
mais mentir pour retrouver ta belle n’était que le cadet de tes soucis. Surtout un tel mensonge, si petit qu’il faisait pâle figure à tous les autres. elle avait eu de la chance. De la chance de la trouver, de trouver une arya warren dans cet hôpital. Parce que sinon, elle aurait pu sentir un trou béant remplacer son palpitant.
Arya, c’était son âme.
Et sa porte au devant de son regard, elle la poussa rapidement, l’ouvrit sur une blonde étonnée de la voir ici. Elle se rapprocha, laissant un arya ! s’échapper d’entre ses lèvres, avant de se ruer vers elle pour la serrer dans ses bras, les larmes coulant le long de ses joues. bon sang ! tu es là… tu es là… j’ai eu tellement peur… elle la garda longuement contre elle, voulant s’assurer qu’elle n’était pas en plein délire, en plein rêve. Puis elle la libéra, glissant ses mains le long de ses joues. comment vas-tu ? enfin… non… je veux dire… tu n’as rien ? tu as quelque chose ? comment te sens tu ? elle avait peur. Peur pour elle.
Elle avait peur, parce qu’arya était bien plus que ce qu’elle était au tout début.
Arya était sa vie.
je suis venue dès que j’ai vu… aux infos… je ne savais pas si j’allais te trouver, mais je ne pouvais pas penser à autre chose… j’ai… elle avait toujours de lourdes larmes qui dévalaient ses joues. j’ai cru te perdre… j’ai… mais tu es là… tu es là… elle la serra à nouveau, ne pouvant pas la lâcher, ne pouvant pas accepter de ne plus la sentir contre son corps. sa petite fée avait été dans un incendie ! sa petite fée avait failli y laisser la vie. dieu merci, tu es là… souffla-t-elle contre elle, tandis qu’elle sentait son cœur s’apaiser, arya ne semblant pas en danger.


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Message Sujet: Re: you stole my heart. (quinn&cassey)   you stole my heart. (quinn&cassey) Empty Lun 4 Nov - 17:05

- you were a thief
you stole my heart and
i'm your willing victim -

Si elle avait des doutes, sur la véracité des sentiments de Quinn à son égard, elle n’en a plus. Si elle avait eu des doutes, à un moment ou un autre, sur l’ampleur des sentiments de Quinn à son égard, elle n’en a plus. Elle n’en a plus, parce que c’est une femme apeurée, folle d’angoisse, désespérée et en larmes, qui franchie la porte de cette chambre d’hôpital. Elle est inquiète comme elle ne l’a jamais été devant elle, auparavant. Et t’as pourtant déjà eu l’occasion de la voir en difficulté, Arya. Tu l’as vue apeurée plusieurs fois, avec toi. Lorsqu’elle avait peur d’agir de la mauvaise manière. Lorsque vous vous êtes disputées et qu’elle pensait te voir disparaître. Lorsqu’elle s’est blessée et qu’elle t’imaginait la laisser. Mais jamais une telle peur. Jamais. Elle semble terrifiée et son visage parle pour elle. Son émotion parle pour elle. Une émotion frappante, une émotion fracassante qui la renverse, qui la bouleverse, Arya. Impossible de rester insensible face à une personne pour qui elle compte tant. Face à une personne qui semble l’aimer autant. Aimer. Tu ne sais pas comment. Aimer. Tu ne sais pas vraiment. Mais seule l’inquiétude pour quelqu’un qu’on aime peut mettre dans un tel état, et ça, tu le sais, Arya. Ses paroles sont sans équivoque, elle est venue dès qu’elle a su. Elle est venue, laissant certainement tout en plan. Son travail. Sa vie. Preuve supplémentaire que leur relation dépasse tout ce qu’elles avaient imaginé. Tout ce qu’Arya avait imaginé. Et le cœur de l’étudiante se serre, touchée, plus que jamais, de voir la quadragénaire aussi mal, pour elle. Aussi vulnérable, pour elle. Elle tient son cœur entre ses mains, Quinn. Cœur qu’elle lui offre sans détour. Cœur qu’elle lui offre, comme un trésor à protéger, à chérir à tout jamais. - Quinn… Qu’elle répète, s’approchant à son tour, la laissant se jeter dans ses bras. Et elle l’enlace, elle aussi. Elle l’enlace, l’entourant de ses bras, la serrant contre elle avec une puissance rare. C’est la première fois que tu la serre de cette façon, Arya. La première fois que tu la tiens avec autant de conviction. Certainement parce qu’elle la sent pleurer contre elle, complètement désemparée. Certainement parce qu’elle a l’impression de compter. De compter vraiment. Grâce à Quinn, à toute la force qu’elle place en leur relation. Grâce à cette histoire, arrivée de nulle part, et pourtant de plus en plus intense. De plus en plus importante. - Je vais bien, je vais bien, regarde-moi… Elle se détache, gardant ses bras autour d’elle, mais juste assez pour qu’elle puisse la voir. Juste assez pour qu’elle puisse la sentir. Sentir qu’elle va bien, qu’elle est en vie. - Tu es complètement essoufflée… Je suis tellement désolée, de t'avoir fait peur comme ça. Caressant ses joues à son tour, elle tente d’essuyer toutes les larmes coulant sur le visage de la brune. Et cela lui fait mal, de la voir pleurer autant. Cela lui fait mal, de sentir sa souffrance contre elle. Souffrance qu’elle provoque elle-même, indirectement. Et tu réalises que ça te fait chaque fois un peu plus mal, de la voir souffrir, Arya. Tu réalises que ça te touche un peu plus, à chaque fois que tu la vois si fragile. Elle veut juste que tout s’arrête. Elle veut juste la rassurer. Lui prouver qu’elle est là, et qu’elle le sera encore à l’avenir. Elle la tient, de nouveau dans ses bras, de nouveau contre elle. Elle la tient, parce qu’elles en ont besoin, l’une comme l’autre. Parce qu’elles ont besoin de se sentir, l’une contre l’autre. - Viens t’asseoir… Qu’elle souffle, l’entrainant avec elle. Et elle ne la lâche pas pour autant, Arya. Gardant un bras derrière son dos, l’enlaçant tendrement. Sa main libre attrapant celle de Quinn, pour sentir son contact encore un peu plus. - Tu t’es vraiment inquiétée… Ses yeux se plantent dans les siens. Son regard ne quitte plus le sien. Et celui d’Arya, il est différent. Empli d’émotion. Doux. Plus doux que jamais. Parce qu’elle a la sensation que son cœur se transforme en guimauve, lorsqu’elle voit l’éditrice aussi inquiète pour elle. Aussi attachée à elle. Tu devrais peut-être avoir peur, Arya. Peur en voyant que tu comptes autant pour elle. Mais t’es touchée. T’es touchée parce que t’as la sensation qu’elle t’offrirait la lune, si elle le pouvait. L’impression qu’elle est prête à tout pour toi, pour être avec toi. Et le regard d'Arya exprime ce que ses lèvres sont incapable de dire. Ce regard, il montre à Quinn combien elle est émue par son attitude, par ce qu’elle ressent. T’as pris soin d’elle, l’autre soir, Arya. T’as passé la nuit à la tenir dans tes bras. Et aujourd’hui, t’as de plus en plus de mal à maîtriser ce que tu ressens. A limiter ce que tu ressens.
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Message Sujet: Re: you stole my heart. (quinn&cassey)   you stole my heart. (quinn&cassey) Empty Dim 10 Nov - 6:59

- there is an arrow in my heart
a sparrow in my sight
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Cette étreinte, c’était la promesse. La promesse que tout irait bien, la promesse qu’elle était en vie, que le destin, ce fourbe, lui laissait encore un peu de temps avec sa belle étudiante, la seule qui comptait autant, l’unique maitresse de son cœur, de ses pensées. Cette étreinte, elle la sauvait, elle la chérissait plus que tout, tandis qu’elle sentait la chaleur des bras d’arya, et cette peur commune, de la voir partir. La puissance, rare, de ce câlin, qui remettait tout en question. Pour quinn. Parce que désormais, il n’y avait plus de quinn. Il y avait arya, et c’était tout. Il y avait arya, et personne d’autre. Même pas elle-même. il y avait arya, la seule qu’elle voulait voir vivre, la seule qu’elle voulait voir heureuse, même si cela devait lui arracher le cœur, lui détruire chaque partie de son corps déjà bien amoché. et c’était différent des autres fois, quinn. Parce qu’avant, tu avais peur de la perdre. Maintenant, tu avais peur qu’elle disparaisse. Tu avais peur de la sentir mal, tu avais peur qu’elle souffre, qu’elle s’en aille. Et même si tu ne pensais pas pouvoir supporter la jalousie lorsqu’elle était avec d’autres, tu découvrais que tu supportais encore moins cette frayeur qui avait traversé tout ton corps, pour venir dans ton cœur, cette peur de la voir au plus mal, de la voir plongée dans la souffrance la plus rude possible. et les larmes coulaient, encore et encore. Elle avait eu si peur, quinn. Elle avait eu l’impression que tout son monde se fracturait, elle avait eu le temps, malheureusement, en courant, d’imaginer tous les scénarios possibles. Elle s’était vue arriver et découvrir un corps fragile, presqu’à l’agonie, gémissant sous le feu encore présent dans sa peau, dans sa chair, dans son cœur. Elle s’était vue affronter la mort de sa belle protégée, et ne pouvait pas le supporter.
Elle avait besoin de la sentir contre son cœur, elle avait besoin de s’assurer qu’elle respirait, qu’elle n’avait pas mal, qu’elle n’était pas en danger. Elle avait besoin de la savoir saine et sauve. Et alors que sa belle lui demandait de la regarder, elle s’osa à un aperçu, son cœur se réchauffant bien plus vite en la voyant lui offrir ce regard, cette tendresse dans ses yeux. oh, arya… elle vint coller son front au sien, tandis qu’elle sentait que la warren avait peur, elle aussi. Eu peur, au moins. ne t’excuse pas… tu es en vie… tu vas bien… c’est le plus beau cadeau… tu n’imagines pas ce que j’ai pu envisager… et elle les sentit. Les mains de son amour posées sur ses joues, les larmes de son chagrin essuyées par la seule qui comptait réellement ; la seule qui arrivait à chérir son cœur, à lui donner de l’amour, et la faire sourire. Mais elle n’avait pas envie de sourire, elle avait envie de la serrer, encore et encore. De ne pas la lâcher. et… je t’interdis de te retrouver à nouveau en danger… d’accord ? larmes éteintes par la douceur d’une femme qui ne faisait qu’embellir son cœur, elle laissa un petit sourire agrémenter sa demande, sa phrase, sa prière, tandis qu’elle accompagnait sa belle sur son lit, qu’elle s’asseyait, tout en la tenant, en gardant sa main dans la sienne, en gardant sa chaleur contre la sienne. bien sûr que je me suis inquiétée… elle passa son autre main contre la joue de sa belle, son regard perdu dans ses yeux, son âme ouverte tel un livre, pour qu’arya puisse tout voir. tu comptes plus que tout pour moi… s’il t’arrivait quelque chose… s’il était arrivé quelque chose… je… je ne saurais pas me pardonner. elle soufflait, tendrement, des paroles qui montraient son attachement profond, des sentiments qui transformaient son obsession en quelque chose de plus doux, de plus beau, l’amour. L’amour d’une femme, pour une autre. L’impression que rien ne pourrait jamais être plus important que son bonheur, à elle. à arya. je sais que je ne suis pas pompier. Ni prof. Ni étudiante. Mais… mais j’aurais voulu te protéger, arya… je ne sais pas comment j’aurais fait, mais… elle colla à nouveau son front contre elle, tandis que son pouce passait sur les lèvres de la plus jeune. arya, je ferais tout pour te protéger. Toujours. Et te savoir mal, ça me fend le cœur. Et t’imaginer blessée, étendue dans ce lit, avec des bandages, ou un drap sur la tête, me fait plus peur que tout. Tu n’imagines pas à quel point ta sécurité et ton bonheur sont importants pour moi… elle laissait son regard se perdre dans le sien, tandis qu’elle se rendait compte qu’elle n’avait jamais mis de tels mots sur leur relation. Du moins, pas devant elle, pas ainsi. Et si elle sentait que sa belle était prise de court, elle continua néanmoins. je ne te demande pas de ressentir la même chose, ne t’en fais pas. elle laissa un maigre sourire passer sur ses lippes, avant de chuchoter par contre, je veux… et elle ne termina pas sa phrase. Un baiser. Un baiser, lippes contre lippes, et amour dans la douceur de l’acte, tandis qu’elle glissait sa main de sa joue à son dos, pour la serrer plus encore contre elle. un baiser, pour sceller la promesse de toujours la protéger, la promesse de ne plus jamais la laisser en danger, la promesse de toujours être avec elle. la promesse de l’aimer.
Même si le mot amour n’était pas encore sur la table.
Et un murmure.
s’il te plait… dis moi que tu n’as rien… si elle ne semblait pas être blessée au premier regard, elle n’était pas à l’abri de quelques égratignures quelques problèmes respiratoires à cause de la fumée, ou quelques peurs devenues trop réelles face à ses jolis yeux.
Alors quinn priait.
Sans croire à un quelconque dieu, elle laissait ses prières se glisser dans son cœur, dans celui d’arya. Celles qu’elle aille bien, celle que ce soit fini, que ce drame ne fasse plus partie de sa vie, et que plus jamais elle ne se retrouve dans une situation aussi dangereuse.
Une prière qu’elle promettait, une promesse qu’elle voulait exaucée.


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Message Sujet: Re: you stole my heart. (quinn&cassey)   you stole my heart. (quinn&cassey) Empty Mar 12 Nov - 20:23

- you were a thief
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Elle n’était encore qu’une inconnue, quelques mois plus tôt. Elle n’était encore qu’une femme, qu’elle aurait pu croiser au détour d’une rue. Elle n’était encore qu’une égarée dans le Queens, dont les yeux auraient pu l’accrocher ou non. Elle n’était encore qu’une inconnue, quelques mois plus tôt, et désormais elle est là. Elle est bien là, à l’hôpital, en larmes devant elle. En larmes à cause d’une peur plus profonde que tout, celle qu’il lui arrive quelque chose de mal. Celle qu’elle soit blessée. Celle qu’elle perde la vie. Et tu prends conscience, Arya. Tu prends conscience que t’as jamais pu voir quelqu’un s’inquiéter autant pour toi. Quelqu’un d’autre que ta famille, quelqu’un qui n’a pas à le faire. Quelqu’un qui ne devrait pas le faire. Parce qu’il n’y a pas de mots, sur leur relation. Parce qu’il n’y a pas de terme approprié pour définir ce qu’elles sont. Cette proximité qu’elles partagent, ces baisers qu’elles échangent, cette tendresse qu’elles s’offrent, cette passion qui consume. Il n’y a pas de mots, pour définir ce qu’elles sont et les différences majeures entre elles. Mais les mots, tu n’en veux pas, Arya. Tu ne veux pas les chercher, parce que cela impliquerait peut-être de remettre en question ce que tu vis avec elle, et tu n’en as aucune envie. Les pensées se bousculent. Les sentiments aussi. Les paroles sont belles, les paroles sont magnifiques, et si fortes. Et elle est surprise, Arya. Surprise d’entendre la quadragénaire lui dire de telles choses, avec cette sincérité toujours plus grande. Tu comptes plus que tout, pour elle, Arya. Et t’avais bien compris que tu prenais de plus en plus de place dans sa vie, mais pas à ce point. T’avais bien compris qu’elle avait besoin de toi, mais tu vois qu’aujourd’hui elle est prête à tout sacrifier pour toi. Et assise à ses côtés, elle ne peut que contempler sa beauté, Arya. Qu’admirer son visage si doux, encore un peu brillant de larmes. Elle ne peut que caresser son dos, encore. Tenir sa main, encore. Pour ne plus jamais la quitter. - Quinn, je… Je n’aurai jamais imaginé que tu puisses t’inquiéter autant, que tu puisses penser toutes ces choses… Et ça me touche, tellement… Caressant quelques secondes sa joue de sa main libre, elle reprend rapidement. - Tu n’aurais rien pu faire, crois moi… Mais le fait que tu sois ici, maintenant… Que tu sois venue immédiatement… C’est déjà énorme… Tu t’en veux, Arya. Tu t’en veux de l’inquiéter autant. Tu t’en veux de voir dans quel état elle se trouve à cause de toi. Et tu t’en veux encore plus, lorsqu’elle affirme, sereinement, que tu n’es pas obligée de ressentir la même chose qu’elle. Le sentiment qu’elle donne tellement, Quinn. Le sentiment qu’elle a besoin de tant d’amour, tant d’affection. Et elle y est de plus en plus sensible, Arya. De plus en plus faible face à la sensibilité de l’éditrice. Alors elle laisse parler son cœur, pour réchauffer le sien. Elle laisse parler son cœur, une fois, pour ne pas qu’elle se sente seule. Pour ne pas qu’elle ne sente blessée. Parce qu’elle tient à elle, Arya. Elle tient à Quinn, sincèrement, et elle ne veut pas la plonger dans une solitude après ce qu’elle vient de faire pour elle. Après l’état dans lequel elle s’est mise pour elle. - Je veux aussi ta sécurité et ton bonheur… Sincère, terriblement sincère. Elle l’a déjà prouvé, l’autre nuit, lorsqu’elle a tout abandonné pour venir rejoindre Quinn blessée. Lorsqu’elle s’est occupée de son corps, de son cœur, la nuit entière. Et pourtant, elle reste bouleversée par tout ce qu’elle vient d’entendre. Par la tournure que prend leur relation. D’autant plus que, la quadragénaire s’approche d’elle, embrassant ses lèvres, lui offrant un baiser, plus naturel que jamais. Mais t’es un peu sur ton lieu de travail, ici, à l’hôpital, Arya. Et l’embrasser ici, ailleurs que dans cette chambre d’hôtel, cachées, enfermées, signifie donner une importance supplémentaire à Quinn et à votre histoire. Elle est perdue, plusieurs secondes. Elle est perdue, parce que c’est soudain. Et à la fois tellement naturel. Tellement naturel entre elles, qui ne comptent plus les baisers. Ses lèvres joignent alors les siennes, prolongeant ce baiser avec tendresse, avec force, avec amour. Passant ses bras autour de sa nuque, fermant les yeux, oubliant tout le reste. Et pour une fois, tu ne te soucis de rien, Arya. Tu ne cherches pas à garder le contrôle. Tu te laisses aller, avec elle, et advienne que pourra. Ce n’est qu’après de longues secondes, qu’elle détache finalement ses lèvres des siennes, juste pour lui répondre, avec plus de sérieux. - Je vais bien, je t’assure. J’étais inconsciente, là-bas, les médecins veulent simplement s’assurer que je n’ai pas eu le temps de respirer trop de fumée. Et je me sens bien. Elle ne lui ment pas, elle est honnête et elle espère pouvoir la rassurer, Arya. Au fond, c’est plus de peur que de mal. Et la situation aurait pu tournée au drame, elle en est parfaitement consciente. Consciente d’avoir échappé au pire. Une raison de plus pour elle de vouloir profiter de la présence de Quinn. - Tu as laissé tomber ton travail pour me rejoindre ? Qu’elle demande en souriant, plongeant son regard dans le sien. Elle attrape ses mains dans les siennes, pour jouer un peu avec ses doigts. Pour toucher sa peau, pour s’en imprégner. Et lui prouver une fois de plus qu’elle est là, qu’elle est bien là, pour elle.
Si jamais t'as peur, aies confiance en moi.
J'prendrai ta douleur, tu verras, ça ira.

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Message Sujet: Re: you stole my heart. (quinn&cassey)   you stole my heart. (quinn&cassey) Empty Jeu 14 Nov - 6:22

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a sparrow in my sight
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Toute sa vie. Toute sa vie, elle avait eu un manque, comme un trou béant dans la poitrine. L’amour qui manquait, et l’horreur qui s’installait. Et pourtant, alors qu’elle regardait sa belle petite fée, qu’elle avait peur de l’avoir perdue, elle se rendait compte que ce trou béant n’était plus si béant que cela. Que sa belle le comblait, doucement. Ce n’était plus de l’obsession, ce n’était plus seulement cela. C’était un véritable amour, ce sentiment d’être aimée en retour. C’était le bonheur, à l’état pur, et elle le sentait, en la serrant contre elle, en la sachant vivante, possiblement en forme. En gardant sa chaleur contre elle. et pourtant, était-ce réellement une révélation, quinn ? tu avais pourtant vu à quel point elle tenait à toi en rappliquant aussitôt ton mensonge de l’escalier envoyé. Tu avais pourtant vu qu’elle tenait à toi, lorsqu’elle s’était occupée de te masser, de te faire du bien, qu’elle t’avait gardée dans ses bras, pour la première fois, alors que le sommeil vous gagnait. Qu’elle avait tout annulé, pour être auprès de toi. Qu’elle avait juste voulu te rendre heureuse. mais c’était un mensonge, pour base de cette soirée. Et peut-être était-ce pour cela que tu ne t’en rendait réellement compte que maintenant. elle l’agrippait, sans être violente. Ses doigts, qui se crispaient, qui la gardaient. Son front, collé au sien, ses paroles, qui parlaient sans filtre, sans artifice. Il n’y avait que la vérité, son âme dévoilée, son amour à peine caché. Et elle avait peur, en parlant. Elle avait peur de lui faire peur. Mais cette frayeur était bien peu signifiante, face à celle qu’elle avait eue en voyant les nouvelles à la télévision, face à celle qui l’avait gagnée alors qu’elle courait à s’en écorcher les pieds en direction de l’hôpital, face à celle qui l’avait prise lorsqu’elle avait ouvert la porte, avant même qu’elle ne voit sa belle éveillée. bien sûr que je me suis inquiétée… tu es mon petit cœur, après tout. Ma belle petite fée… elle reprenait les surnoms qu’elle adorait lui attribuer. Elle voulait le lui dire, le lui montrer. Tout était réel, elle la voyait réellement comme la muse de ses jours, comme la lune de ses nuits, qui déposait un plaid contre son cœur, et la gardait dans ses bras pour la rassurer. Tout était réel, et elle n’avait qu’un regret, un seul et unique regret, alors qu’elle la gardait contre elle. celui de ne pas avoir été là. de ne pas avoir pu la protéger. Elle ne savait pas comment ça s’était passé, mais s’il avait fallu respirer toute la fumée de l’incendie pour que sa belle dryade puisse s’en sortir sans mal, elle l’aurait fait. Sans le moindre doute. Sans la moindre hésitation. Le sacrifice, naturel pour arya.
Le sacrifice. Une notion qu’elle ne connaissait pas, auparavant. Comment se sacrifier lorsque personne n’avait ni son cœur, ni son âme ? comment se sacrifier, quand personne ne l’aimait, quand on la détruisait ? elle avait pensé mourir, elle avait pensé au suicide, mais ce n’était pas le même terme, ni le même symbole. Le suicide dénonçait son horrible vie, le sacrifice sauvait son amour le plus sincère. ne dis pas ça… j’aurais pu… j’aurais pu te serrer contre moi, faire barrière contre la fumée. Je ne sais pas… je… je ne veux pas croire que je n’aurais rien pu faire, arya. Je veux… je veux espérer que rien de tout ceci n’était fatalement destiné à arriver… elle soufflait contre ses lèvres, elle soufflait ses pensées, tandis qu’elle répondait à nouveau. c’était la moindre des chose, mon am… mon petit cœur. elle avait failli dire « mon amour ». mais tu t’étais ravisée au dernier moment. Tu ne savais pas comment t’y prendre, tu ne savais pas comment le dire, tu ne savais pas s’il fallait le dire. Tu ne voulais pas l’effrayer, et surtout, tu voulais être sûre. Parce que l’amour, tu ne l’avais jamais connu. Ni de ta famille, ni de ton bourreau. Tu ne l’avais jamais connu, tu ne savais pas si c’était le bon mot. Toi qui lisais les œuvres de nombreux auteurs, tu savais qu’il y avait une différence entre amour et obsession, amour et attirance, amour et admiration, amour et besoin. Tu ne savais cependant pas la faire pour toi, pour elle. tu ne savais pas mettre les bons mots. j’aurais juste voulu faire tellement plus… comment pouvait-elle mériter un tel bonheur, dans sa vie misérable ? comment pouvait-elle mériter sa belle arya, alors qu’elle ne savait pas se trouver aux bons endroits, aux bons moments, pour la protéger, pour la sauver ? des pensées qui envenimaient son esprit, aussitôt libéré par les paroles de sa belle, par cette chaleur qui envahissait son cœur. Elle sourit, doucement, tendrement, avant de venir quérir ses lèvres. Un baiser qui vint du fond du cœur, mais qui ne trouva pas de retour pendant un moment. Des secondes qui parurent une éternité, tandis qu’elle se demandait si arya ne voulait pas l’embrasser parce qu’elles n’étaient pas à l’hôtel, ou parce qu’elle avait peur de ses révélations. si elle n’avait pas répondu, en y mettant autant de passion, sans doute aurais-tu eu tellement mal, que tu te serais rétractée. Pour lui laisser l’espace dont elle aurait alors eu besoin. Pour pleurer en silence. et ce baiser devint plus chaleureux, encore. L’amour s’y ressentait, l’intensité augmentait, et le regard de la quadragénaire vacillait, tandis qu’elle laissait son amour prendre le dessus. Et alors que leurs lèvres se séparaient, à regret, l’inquiétude de quinn reprit, et elle pria, lui demanda. Si elle allait vraiment bien. s’il n’y avait pas eu un problème. Fort heureusement, il n’y en avait presque pas. Un peu trop de fumée, mais elle se sentait bien. et si le mot « bien » vint rassurer la ziegler, elle bloqua néanmoins sur la fumée. j’espère que tout ira bien… je… je ne pourrais pas supporter qu’il y ait un problème… mais sache que… si jamais tu as un problème respiratoire, à cause de tout ceci, je serais avec toi, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, s’il le faut. et c’était presque sincère. c’était sincère pour toi, de vrais sentiments, et une réelle envie d’être tout le temps présente pour elle. néanmoins, tu savais quelle épée de damoclès tu avais au dessus de la tête, tout comme tu savais que jamais tu ne serais vraiment libre. et alors que quinn gardait son front collé à celui d’arya, gardait cette proximité, ne voulait en aucun cas la quitter, elle sourit en entendant sa question. bien sûr. elle entremêlait ses doigts aux siens, en réponse aux diverses caresses que lui donnaient sa belle, avant de continuer. arya… ta sécurité passe avant tout. Avant mon travail, avant ma vie… que je sois en rendez-vous, que je sois attendue quelque part, que je sois à des kilomètres de toi, dès lors que j’ai peur pour toi, j’accours. elle sourit, avant de serrer les mains de sa belle, et de les amener à ses lèvres, pour déposer un baiser sur chacune. Un baiser pour lui assurer qu’elle disait la vérité. Deux baisers, pour lui faire comprendre à quel point elle comptait pour elle. trois baisers, passant sur les bras de sa muse. Quatre baisers, pour la faire sourire. Cinque baisers, remontant doucement. Six baisers, pour entendre son rire. Sept baisers, pour goûter sa peau. huit baisers, pour sentir sa chaleur. Neuf baisers, pour atteindre une épaule. Dix baisers, pour chatouiller la seconde. Et un dans son cou. Et un sur ses lippes. Et un sur son nez. Et un sur son front. tu es plus importante que tout, arya… et quelque soit le problème, j’abandonnerais n’importe quoi pour être là… elle sourit, tendrement, tandis que son cœur martelait sa poitrine. après tout… tu as déjà fait la même chose pour moi… elle lâcha une des mains de sa belle pour venir caresser sa joue. ne sois donc pas étonnée que je sois aux petits soins pour toi, ma belle… elle sourit, tout en sentant l’adrénaline de sa course arriver à son terme, et d’un coup, elle trembla un peu. il fait assez froid ici… tu veux ma veste ? la dernière chose que je voudrais serait que tu attrapes froid après un tel coup de chaud. elle sourit. Sa blague n’était pas vraiment bonne, compte tenu de la situation, elle n’avait cependant pas pu s’en empêcher. désolée… je… je ne suis pas douée, en humour… je ne voulais pas être dans le noir… juste… juste te faire sourire… te réchauffer… prendre soin de toi.
Parce qu’en cet instant, rien d’autre n’existait.


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Message Sujet: Re: you stole my heart. (quinn&cassey)   you stole my heart. (quinn&cassey) Empty Sam 16 Nov - 19:59

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Elle est bousculée. Bousculée par tous ces sentiments contradictoires. Bousculée par l’émotion qui la gagne, en entendant les paroles de Quinn, lui affirmant qu’elle passe avant tout. Lui affirmant qu’elle est prête à tout pour elle, à courir à travers la ville pour la rejoindre, ou à parcourir le monde. Bouleversée, en sentant son regard empli d’amour sur elle. En plongeant ses yeux dans ceux de la quadragénaire, tellement expressifs. Tu sens un amour énorme, Arya. Un amour que tu ne saurais décrire. Un amour que tu ne saurais expliquer. Et tu as peur, un peu. Parce qu’elle se laisse aller, Quinn. Elle s’étend sur ses sentiments, manquant presque de t’appeler « mon amour ». Certainement la pression qui retombe, l’angoisse d’avoir imaginé la perdre. Mais tu as peur, Arya, parce que tu sais qu’à tout moment, votre relation pourrait totalement plonger dans une nouvelle dimension. Et cet amour lui fait pourtant tellement de bien. A cet instant précis, c’est peut-être tout ce dont elle a besoin, l’étudiante. Mais une partie d’elle ne peut s’empêcher de se sentir coupable, de se sentir mal en voyant combien Quinn s’inquiète, combien elle a peur, combien elle souffre, à cause de cet incendie. Parce que c’est sa faute. Si elle ne s’était pas trouvée là-bas, Quinn n’aurait pas si peur désormais. Et tout ce qu’elle veut, c’est oublier. Oublier et le lui faire oublier. Parce que tu vas bien, Arya. Et peut-être qu’il faudra un peu de temps pour effacer ces horribles images de ton esprit, mais là, tout de suite, Quinn efface ces images sans aucun mal. Sa beauté ne laisse pas d’autre place dans ton esprit. Sa douceur chasse les mauvaises pensées. Et son amour te transporte dans un autre univers. Elle ne veut voir la douleur dans son regard déjà si brisé, elle ne veut pas la voir se ronger intérieurement à cause de la culpabilité. Quinn est là, avec elle, et avoir tout abandonné pour elle est déjà énorme. C’est déjà bien plus que ce qu’elle aurait pu imaginer, Arya. Parce que pour la première fois depuis longtemps, elle a réellement la sensation d’être une priorité. Quinn le lui dit, mais plus que tout encore, elle le lui fait sentir. Ses mots sont touchants mais ses actes sont bouleversants. Et tu ne pourras jamais l’oublier, Arya. Sa réaction aujourd’hui, tu ne pourras jamais l’oublier. C’est d’ailleurs ce qui l’entraîne, ce qui la pousse à prolonger ce baiser. Ce qui la pousse à l’embrasser, comme un couple le ferait. Elles ne forment pourtant pas un couple. Mot banni. Mot maudit. Mot qu’elle ne prononcera pas, Arya. Mot qu’elle n’est pas prête à accepter, à encaisser. Mot qu’elle ne souhaite même pas entendre, parce qu’elle a peur. Peur de souffrir comme elle a déjà souffert par le passé. Et ce manque de confiance, en elle, au monde, celui qui la ronge. Mais elle l’embrasse, tout de même, avec passion, avec douceur, avec intensité, avec amour. Elle l’embrasse, tout de même, parce qu’il n’y a peut-être pas de mot, mais ce qu’elle ressent pour Quinn est bien réel. - Tu n’as pas à t’en vouloir… S’il te plait, je ne veux pas que tu te sentes mal. Je ne veux pas que tu t’inquiètes. C’est terminé… C’est terminé et j’ai une chance incroyable d’aller bien. Qu’elle lâche, d’une petite voix. - Ne pense plus au pire. On ne pense plus au pire. Son regard est toujours perdu dans le sien, alors qu’elle tient ses mains. Alors qu’elle tient ses mains, accrochée à elle, simplement pour la sentir, simplement pour profiter de ce moment, de sa présence. T’as la sensation que c’est ce que tu as de mieux à faire, Arya. Profiter de l’amour qu’elle te donne. Offrir de l’affection à quelqu’un pour qui tu sembles réellement compter. Même si tu pourrais bien finir par te brûler. Alors elle laisse la quadragénaire prendre possession de son âme, prendre possession de son corps, savourant le moindre de ses baisers. Les premiers sur les mains, puis ses lèvres remontent doucement sur ses bras, dans son cou et elle se retrouve à rire à gorge déployée, Arya. Rire sincère, toujours, lorsqu’elle est avec Quinn. Ne réalisant pas qu’elle change, que son regard change, qu’elle se mets à sourire instinctivement lorsque le visage de Quinn entre dans son champ de vision. Et ce n’est qu’une fois ses baisers terminés, qu’elle reprend la parole, d’une voix sincère. - Merci. Pour tout ce que tu fais, pour tout ce que tu me dis. T’as du mal à te dévoiler, Arya. T’as du mal à t’ouvrir, tu n’en as pas envie, et pourtant tu le fais avec elle. Tu le faire de plus en plus. Parce qu’elle est peut-être bien plus importante que tu ne veux bien l’admettre. Les paroles suivantes de l’éditrice la font sourire, une fois de plus. Parce qu’elle remarque ce qu’elle fait, tout pour prendre soin d’elle, tout pour la faire sourire, alternant une plaisanterie et une envie de la réchauffer. - Viens, on se fait des câlins, ça suffira pour que je n’attrape pas froid… Elle ne réfléchit plus, Arya. Elle ne calcule plus rien. Se contentant de vivre pleinement l’instant. Et elle s’avance, se glissant de nouveau dans les bras de Quinn, caressant son dos. Passer un moment dans les bras l’une de l’autre ne pourra leur faire que du bien. - Tu sais, mon…père, il est pompier… C’est lui qui… Qui m’a sorti de l’université… Et une fois de plus, dans ses bras, elle s’ouvre un peu plus à elle. Elle se livre, évoquant certainement l’un des sujets les plus difficiles pour elle. Mais Quinn sait. Quinn connait l’histoire, l’abandon d’Owen, son retour dans ta vie. Quinn sait, Arya, parce que tu lui en avais déjà parlé, preuve d’une confiance naissante. Et tu le fais de nouveau aujourd’hui, preuve d’une confiance grandissante. Elle ne sait pas si elle est prête à laisser une chance à Owen, si elle est prête à lui laisser une place dans sa vie. Mais Quinn, elle, elle a sa chance. Elle a sa place, de plus en plus grande, dans sa vie, dans son cœur. Quinn, elle balaye peu à peu chacune de ses barrières. Elle semble avoir trouvé la clef du coffre refermant ses plus beaux sentiments. Sa douceur, son instinct protecteur, sa tendresse, ses taquineries, son amour, de plus en plus tournés vers elle.
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Message Sujet: Re: you stole my heart. (quinn&cassey)   you stole my heart. (quinn&cassey) Empty Mer 27 Nov - 6:58

- there is an arrow in my heart
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S’il lui était véritablement arrivé quelque chose, elle serait effondrée. Au plus profond d’elle-même, là où même les abus de son mari ne pouvaient la toucher, il y avait une place, pour sa belle petite fée, pour le cœur qui se réparait en sa présence, pour l’âme qui savait sourire avec elle, à ses côtés. Au plus profond d’elle-même, il y avait arya, il y avait cet amour qui savait se démarquer, qui savait s’insinuer, qui transformait lentement une obsession maladive en l’un des plus beaux sentiments au monde, celui qu’elle ne connaissait pas, quinn, mais qu’elle ressentait face à elle. qu’elle ne ressentait qu’avec elle, avec son étudiante, qui savait guérir ses plaies mentales, qui savait s’occuper de ses blessures physiques, qui savait la réchauffer, lui donner ce qu’elle n’avait jamais eu avant elle : une seconde chance, et de l’affection.
Alors s’il lui était arrivé quelque chose, quinn ne serait plus. tout simplement. était-ce malsain ? probablement. mais tu avais déjà eu dans l’idée d’affronter la mort, en te laissant faire, faucheuse du démon plantée dans ton dos, te libérant de ces chaînes que ton mari savait pourtant si bien t’apposer. Tu avais déjà voulu disparaître, dans les méandres de ton passé, dans les ténèbres d’un avenir qui n’existait plus. et pourtant, elle t’avait sauvée, arya. Elle était cette clé qui ouvrait la porte du bonheur. Alors sans elle, pourquoi ne pas revenir en arrière ? te laisser tomber dans les abysses les plus infernales, te laisser tomber du haut d’un des plus grands buildings, juste pour ne plus avoir à souffrir. Tant de ton bourreau, que de son absence, à ta fée. et quand elle lui demanda de ne plus s’inquiéter, quinn eut un petit sourire. Elle ne le pouvait tout simplement pas. Mais elle ne voulait pas non plus lui faire du mal, à sa belle arya. Elle ne voulait pas lui rappeler les mauvais moments qu’elle avait dû vivre dans cet incendie, elle ne voulait pas non plus l’imaginer. Alors, et en glissant ses mains dans les mèches rebelles de sa muse adorée, elle lui souffla d’accord, mon petit chat… on n’en parle plus, on n’y pense plus… une promesse. Une promesse qu’elle ne pourrait tenir qu’à moitié. Parce que si elle arrêtait d’en parler, elle ne pouvait arrêter d’y penser. et s’il y avait quelqu’un, là-haut, elle se mit à lui demander, prier, pour que cette vie qui se tenait dans ses mains, qu’elle ne voulait perdre pour rien au monde, ne soit plus jamais mise en danger. A ses côtés, avec la belle blonde qui venait réchauffer chaque fois un peu plus son cœur, elle se découvrait différente, quinn. Capable d’imaginer plus en couleurs, d’avoir l’esprit plus ouvert. Et si elle n’avait jamais cru en quoique ce fut, elle était prête, pour la sécurité et le sourire d’arya, à y croire. Elle était prête à tout, même à vendre son âme et s’infliger des souffrances éternelles, juste pour que son petit trésor ne se retrouve jamais plus dans une telle situation, accompagnée de la douleur, des brûlures, de la mort… elle ne pouvait pas arrêter d’y penser. et son sourire, sincère, démontrait néanmoins qu’elle s’inquiétait toujours, qu’elle ne pourrait jamais cesser. Alors, pour éviter de laisser ces mauvaises pensées envenimer son esprit, pour respecter au mieux cette promesse qu’elle lui faisait, et pour profiter de sa présence, et de ce souffle de soulagement qui la prenait toujours en se rendant compte que son ange allait bien, elle se permit de déposer de nombreux baisers sur sa peau. savourant chacun avec plus de ferveur que le précédent, se glissant toujours un peu plus haut, pour rencontrer son cou, pour rencontrer ses lèvres, pour lui démontrer son amour le plus profond. Et dans un baiser de plus, elle vint lui affirmer que tu n’as pas à me remercier, arya… c’est normal… c’est normal, que je sois là pour toi… c’est normal, parce que tu comptes pour moi… tellement… et elle vint chatouiller sa joue, un doigt qui se perdait sur ce visage parfait, celui qui l’adoucissait toujours un peu plus. celui qui la transformait, en témoignait sa tentative d’humour. d’accord… lui murmura-t-elle, en la serrant si fort contre elle, un geste plus grand qu’un simple câlin, qui signifiait qu’elle ne voulait plus jamais la lâcher. Elle la garda contre elle, elle la garda au plus près de son cœur, caressant son dos tendrement, doucement, savourant son état… sa vie… toute entière.
Et alors qu’elle fermait les yeux, qu’elle se permettait de profiter de cette proximité, elle put entendre la confession de sa petite fée.
Et un regard. elle la garda dans ses bras, mais se permit de plonger ses yeux dans les siens, avant de lui dire il t’a sauvée… quinn avait désormais une dette envers ce paternel pourtant absent, source de malheur chez sa moitié. Elle avait une dette, pour l’avoir sortie des flammes. Elle avait une dette, qu’elle ne rembourserait jamais, peu importe ce qu’elle ferait, ce qu’elle dirait. comment… tu te sens ? elle colla à nouveau son front au sien, laissant son souffle réchauffer les lèvres de sa protégée je me doute que… que ce n’est pas facile… comment cela pourrait-il l’être ? cet homme avait abandonné sa fille, et arya avait encore mal, de cet abandon. Elle le voyait, elle le savait. Arya avait peur de l’abandon, de la solitude, et c’était évident, pour qui se rapprochait de cette femme merveilleuse. est-ce que tu penses… qu’il a une chance de se rattraper ? de rattraper le temps perdu ? est-ce que tu veux la lui donner ? elle savait qu’arya ne s’ouvrait pas beaucoup. Elle ne voulait pas lui faire peur, elle ne voulait pas la forcer, et rajouta quoique tu penses, quoique tu choisisses, je serais de ton côté. Toujours. elle ne voulait surtout pas l’abandonner à son tour. Elle ne le ferait jamais. c’était une promesse inscrite dans son cœur, depuis le jour où elle l’avait rencontrée, où elle avait dormi à ses côtés. mais sache, arya, que moi, je lui serais toujours reconnaissante de t’avoir sauvée… elle devait le dire. Il y avait déjà trop de mensonges dans leur relation, et quinn ne tenait pas à mentir ou cacher quoique ce soit, à ce sujet.
Parce que c’était important, pour arya.
Parce qu’il s’agissait d’une de ses blessures les plus profondes.
Et elle la serra à nouveau contre elle.
Pour sentir son cœur battre.
Pour sentir sa vie couler en elle.


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Message Sujet: Re: you stole my heart. (quinn&cassey)   you stole my heart. (quinn&cassey) Empty Dim 1 Déc - 5:26


☆ ☆ ☆
{ Got a secret, can you keep it ? }
crédit/ tumblr ☆ w/@Arya Warren & @Quinn Ziegler

Il y a quelques heures, elle était morte de peur. La peur de sa vie, qu’elle a vécue, à l’idée de perdre sa fille. Elle ne saurait décrire réellement ce qu’elle a ressenti quand elle a eu cet appel d’Owen, l’informant de ce qui était en train de se passer. Elle ne saurait décrire l’implosion qui a eu lieu en elle. Comme si une tornade venait de la ravager, comme si un tsunami venait de la submerger. Elle a vu son monde s’effondrer sous ses pieds, Cassey.  Son cœur a cessé de battre, pendant un instant, elle a cru mourir. Pire, elle a cru perdre sa fille, sa vie. Celle pour laquelle elle se lève, chaque matin, depuis vingt ans. Celle qui est devenue l’élément central de son existence, tout son monde en une personne. Car Arya, elle est à la fois sa fille, son ange, son pilier, son repère au milieu de tout le reste. Elle est sa meilleure amie, elle est toute sa vie. Elle serait incapable de vivre sans elle, pourtant, c’est bien ce qui a failli se passer. Elle ne saura jamais dire à Owen combien elle lui est reconnaissante de l’avoir sauvée, combien elle lui doit tout, pour l’avoir sauvée. Elle devra bien trouver un moyen de l’exprimer mais, en attendant, elle n’a aucune envie de lâcher Arya. Elle a passé tout son temps à l’hôpital, auprès d’elle, sans la lâcher. Même quand elle s’est assoupie, plusieurs heures, elle était là, à lui tenir la main. Rester auprès d’elle, c’est ce dont elle a besoin. Ce dont elles ont besoin. Elle n’a pas dormi depuis la veille, Cassey, mais elle se maintient éveillée au café. Jusqu’à l’annonce des derniers résultats avant la sortie de la blondinette, elle veut rester auprès d’elle. C’est Arya qui l’a convaincue de prendre le temps de rentrer un peu  à l’appartement, prendre une douche, et lui ramener par la même occasion quelques affaires. Elle a également décidé de passer dans une pâtisserie pour lui offrir quelques douceurs. Les mets offerts à l’hôpital n’étant pas les plus délicieux. C’est après une petite heure d’absence que l’antiquaire retrouve le chemin de la chambre qu’elle connaît déjà par cœur. Et chaque fois qu’elle refait ce chemin, elle pense à la peur panique qu’elle a eue de perdre sa fille. Chaque fois qu’elle revient la retrouver, elle se rend compte de la chance qu’elle a de l’avoir encore à ses côtés. Elle essaie d’évacuer les mauvaises pensées, ne garder que le positif pour son bébé. Elle tente d’oublier qu’elles sont passées à côté du pire, elle se raccroche à son beau sourire. Et, peu à peu, elles s’en remettront. Parce que vous vivez tout ensemble, toutes les deux. Comme les deux moitiés d’une seule âme, vous partagez tout. Vous ressentez tout. Ensemble. C’est ce qu’elle pense, Cassey, alors qu’elle s’avance jusqu’à la chambre. Mais elle est loin de se douter de ce qui l’attend… ou de ce qui ne l’attend pas. Sans prendre le soin de toquer à la porte, elle l’ouvre tranquillement. – Il était hors de question que je te laisse dépérir avec la nourriture de... Elle s’arrête net, devant cette scène. D’abord désolée de l’avoir interrompue, elle assiste sans le vouloir à cette étreinte. Elle pense à une amie, tout de suite, même si l’âge avancé de la femme aux côtés d’Arya ne lui échappe pas. – Je pars moins d’une heure, et tu me trouves déjà une remplaçante ? lâche-t-elle, un sourire en coin sur les lèvres. Loin de se douter de la bourde qu’elle vient de commettre. Mais cette femme, cette femme qu’elle ne connaît absolument pas. Elle est bien plus âgée qu’Arya, bien plus âgée qu’elle, même. Elle ne peut pas imaginer, pas une seule seconde combien elle est loin du compte. – Bonjour, je suis désolée de vous avoir interrompues. décide-t-elle de saluer tout de même l’inconnue tout en s’approchant. Elle pose le petit sac contenant les pâtisseries devant le petit meuble près du lit. Elle se penche ensuite vers sa fille pour déposer un baiser contre son front. – Tu nous présentes, ma chérie ? Et tu me dis, surtout, qui est cette femme qui te fait des câlins ?
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Message Sujet: Re: you stole my heart. (quinn&cassey)   you stole my heart. (quinn&cassey) Empty Dim 1 Déc - 18:17

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« Tu comptes pour moi… Tellement… ». Les paroles de Quinn sont claires, limpides, elles ne laissent aucune place au doute. Elle n’est pas une passade, pour elle. Elle n’est pas un amusement. Elle compte pour elle, plus qu’il ne le faudrait. Plus qu’elle ne le devrait. Et elle est incapable de répondre, Arya. Fermée. Toujours fermée, même si Quinn s’approche de plus en plus de son cœur. Elle reste muette, mais elle se serre dans les bras de la brune. Sa façon à elle de lui répondre. Sa façon à elle de lui montrer qu’elle tient à elle, elle aussi. Qu’elle commence à s’attacher. Et ce même si elle est terrifiée à l’idée de le lui dire. Terrifiée à l’idée de se l’avouer à elle-même, en réalité. T’as plus envie de donner quoi que ce soit, Arya. T’as plus envie de donner quoi que ce soit à qui que ce soit. Mais Quinn, elle semble parvenir à arracher ce qu’il y a de plus beau au fond de ton cœur. Elle n’est pas capable de plus. Elle ne peut pas faire plus. Et pourtant, elle s’en contente toujours, la quadragénaire. Elle prend, avec toute sa douceur, le peu qu’elle veut bien lui donner. A raison, puisqu’elle reprend finalement la parole, se livrant au sujet d’Owen. Au sujet de ce qui est le plus difficile pour elle à gérer. Elle est touchée par ses mots, la blonde. Touchée d’entendre qu’une fois de plus, elle la soutient, qu’elle est de son côté et qu’elle est reconnaissante envers son père de l’avoir sauvé. - Je ne sais pas… Je pense que j’ai besoin de temps… Beaucoup de… Et elle s’arrête. Elle s’arrête brutalement, lorsque la porte s’ouvre. Et c’est sa mère, Cassey, qui apparaît. Sa mère, qui la surprend dans les bras de Quinn. L’image doit être surprenante pour elle, mais elle ne le réalise même pas, Arya, tant elle est stupéfaite. D’autant plus lorsque Cassey reprend la parole, qualifiant Quinn de remplaçante. T’es gênée, Arya. Gênée d’entendre ta mère la qualifier de mère remplaçante. T’es gênée, Arya, de voir Quinn entrer dans sa vie de la manière la plus forte qui soit, en rencontrant ta mère. Et elle se dit qu’elle aurait dû y penser. Elle aurait dû y penser parce que Cassey ne l’a pas laissé une seule seconde, depuis qu’elle est à l’hôpital. Rien d’étonnant, lorsqu’on sait qu’elles sont plus fusionnelles que jamais. Une mère, une meilleure amie, la frontière est faible. Elle sourit, un sourire crispé, mais un sourire toute de même. - Coucou maman… Je te présente Quinn, c’est… Une amie. Mensonge, Arya. Mensonge. Ton regard sur elle est loin d’être celui que l’on porte sur une amie. - Et Quinn, je te présente Cassey, ma mère. Bien obligée de faire les présentations, prise sur le fait. Surprise en pleine étreinte avec la femme qu’elle ne pourrait même pas qualifier. Parce que leur relation, elle est un mystère. Elle n’est pas définie, et au fond, cela lui convient ainsi. - Quinn a vu à la télévision l’incendie, et elle est venue s’assurer que je n’avais rien… Qu’elle lâche, toujours avec un faible sourire sur les lèvres. Mais elle pense à Quinn. Elle pense à elle, et elle se doute combien elle doit être gênée, elle aussi Alors elle garde cette main contre son dos, comme une manière détournée de la rassurer. Comme une manière de se faire pardonner de la qualifier comme une « amie ». Mais qu’est-ce que tu pourrais dire d’autre, Arya ? Qu’est-ce que tu pourrais dire d’autre à ta mère, sur la relation que tu entretiens avec une femme plus âgée qu’elle ?
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