Nulle amie ne vaut une soeur. - Cassie

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{ nulle amie ne vaut une sœur }
crédit/ tumblr ☆ w/@Nikolaï Warren

Emmitouflée comme un nem dans son plaid, les yeux posés sur l’écran de la télévision, elle est plongée dans l’un de ces films aux scénarios qu’elle connaît par cœur de Noël. Si ses films préférés sont incontestablement ceux d’horreurs, elle a toujours eu un petit faible pour ceux-là. Ceux qui sont incroyablement clichés mais encore plus incroyablement incontournables. Ce n’est pas vraiment son genre, en vérité, de passer toute la journée devant les films qui passent à la télévision. Mais elle n’est pas d’humeur à bouger. Depuis tout ce qui s’est passé, elle donne l’impression d’être légèrement bipolaire. Soit elle passe tout son temps à l’extérieur, soit elle se réfugie chez elle avec tout ce qui peut pour lui changer les idées. Elle n’est pas au top de sa forme, Cassey, mais elle tient le coup. Elle s’est persuadée, en tout cas, qu’elle tient le coup. D’ailleurs, à cet instant, elle s’inquiète davantage pour son idiot de frère que pour elle. Aussi amoureux soit-il de sa dulcinée, elle a le sentiment que tout n’est pas tout rose pour eux. Tout pour la dissuader de se laisser à nouveau tomber dans toutes ces histoires d’amour. Et il ose se moquer de son penchant pour les films de Noël. Là, au moins, tout est plus simple. En train d’admirer le prétendu revirement de situation, quand l’héroïne se rend compte qu’elle n’aime plus autant sa vie d’origine, elle entend soudain taper à la porte. Sans attendre, la voix de Nikolaï vient remplir la pièce. – Chut, c’est le meilleur moment ! s’exclame-t-elle sans le regarder, les yeux rivés sur sa télévision. Elle ne fait aucun effort de politesse, sûrement pas avec son grand frère. Ils ont tout de même grandi dans la même maison. Elle est même encore en pyjama, d’ailleurs, sous le plaid qu’elle n’a pas daigné retirer. Elle observe la scène de retrouvailles des amoureux, satisfaite, avant de se tourner enfin vers Nikolaï. Comme si elle se souvenait soudain de sa présence. Avec plusieurs minutes de retard, elle répond à sa remarque. – Je ne me morfond pas, puis arrête de critiquer les films de Noël d’abord ! Le film étant finalement terminé, la jolie blonde consent à éteindre la télévision pour focaliser toute son attention sur le jeune homme. – Tu nous fais un chocolat chaud, et moi j’écoute tes problèmes, deal ? N’est-elle pas la petite sœur la plus adorable au monde, hein ?

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Elle sera toujours là pour lui. Peu importe le moment, peu importe la raison, s’il a besoin d’elle, il sait qu’il peut compter sur elle. Comme, tant de fois, elle a pu compter sur lui elle aussi. Même bien plus de fois que le contraire. Nikolaï, il est plus indépendant qu’elle. Il ne l’appelle pas au moindre souci là où elle a tendance à trop vite lui demander son aide. Alors s’il a avoué ressentir le besoin de la voir, c’est qu’il ne va pas aussi bien qu’il en a l’air. Que cette histoire avec l’élue de son cœur le déroute véritablement, si ce n’est pas pire. Elle va tout faire pour tenter de l’aider. Car, après tout, elle est spécialisée depuis longtemps dans les disputes de couple et les conflits amoureux. Elle a connu trop d’histoires compliquées pour qu’il en soit autrement. Alors elle est prête à l’écouter, oui, avec la plus grande attention. Mais seulement une fois que son film sera terminé. Devant la remarque ironique de son grand frère, la jeune femme se contente de lui envoyer l’un des coussins sur le canapé sans daigner le regarder. Toute son attention est portée sur l’écran sous ses yeux qui finit également par attirer celle de Nikolaï. Et ils auraient pu rester des heures, à côté l’un de l’autre, simplement en train de regarder la télévision. Une complicité qui n’est plus à prouver, juste l’envie d’être ensemble parfois. Mais elle éteint l’appareil une fois son film terminé. Parce qu’elle sait que, aujourd’hui, il n’est pas venu juste pour flâner avec elle. Il ne se gêne d’ailleurs pas pour lui faire remarquer qu’elle est toujours en pyjama. – Je peux pas être sexy tout le temps. lui dit-elle avec une petite moue renfrognée. Toujours blottie dans son plaid, elle apprécie particulièrement cette chaleur. Un petit chocolat ne ferait qu’achever son bonheur. Sans cérémonie, elle demande à son frère de leur en préparer un, ce qu’il accepte tout de suite. Il est vraiment beaucoup trop gentil avec elle. Et toi, beaucoup trop capricieuse. Elle lève son poing pour répondre au sien, un joli sourire sur les lèvres. – T’es le meilleur. Elle laisse son regard le suivre alors qu’il commence à s’éloigner en direction de la cuisine. Ouverte sur le salon, elle peut l’observer pour poursuivre tranquillement leur conversation sans pour autant bouger de son canapé. Il lui assure qu’il n’a pas de problème mais elle a bien deviné l’inverse à travers ses messages. Elle ne daigne pas répondre à sa demande, elle va bien, enfin, elle suppose, mieux que lui en tout cas. Il n’y a que Nikolaï qui l’intéresse à ce moment. – Arrête de tourner autour du pot… Vas-y, raconte, il a débarqué sans prévenir pour faire son mea culpa ? Il faut bien qu’elle le pousse à se confier. Sinon, elle ne saura jamais comment l’aider.

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C’est une relation qu’elle ne saurait absolument pas comment expliquer. Elle se sent connectée avec Nikolaï, en phase avec lui. Tout est naturel, tout est évident. Certainement les liens du sang. Mais il y a aussi cette complicité parfaitement établie entre eux. Il est l’homme qui la connaît le mieux, quand elle peut se vanter aussi de le connaître par cœur. Ils se sont vus dans tous les états, les plus beaux, comme les pires. Il l’a vue effondrée, en voulant à la Terre entière, pleine de rage ou pleine de chagrin. Il l’a vue en colère, en larmes, et pire encore. Alors, qu’il la découvre en pyjama en pleine après-midi devant un film au scénario discutable, ce n’est vraiment pas un souci. Mais, devant sa remarque, elle ne peut que lever les yeux au ciel. – Parce que t’es sexy, toi ? elle demande, un petit rire qui vient accompagner ses paroles alors qu’il lui renvoie son coussin. Cela lui fait du bien de rire. Qu’ils se taquinent comme ils l’ont toujours fait. Elle retrouve cette légèreté avec lui. L’esprit tranquille, insouciant, elle en oublie tous ses tourments. Il est bien plus efficace qu’un film, Nikolaï. Il est même prêt à lui préparer son chocolat chaud. Les prunelles qui le suivent alors qu’elle ne bouge pas, la jolie blonde ne tarde pas à entrer dans le vif du sujet. Il n’est pas seulement venu jouer les serviteurs, même si elle aimerait bien. Elle veut surtout s’assurer qu’il va bien. Parce qu’elle le connaît trop bien pour ne pas remarquer, quand il est préoccupé. Avec toute son attention désormais, elle l’écoute lui expliquer la situation. Mais elle ne peut s’empêcher d’intervenir devant ses premières paroles. – Attends, quand tu dis magnifique, c’est à quel point ? Devant sa réaction indignée, elle laisse échapper un sourire malicieux. – Quoi ? Tu pourrais toujours me le présenter. Là, elle le cherche, c’est vrai, elle aime trop l’embêter. Mais c’est peut-être un peu trop pour lui étant donné l’aversion qu’il a, à juste titre, pour cet homme. La jeune femme finit par se taire pour lui laisser en place une. Pour se laisser aussi le temps de comprendre ce qui inquiète autant son frère. En l’écoutant, elle comprend sans mal qu’il est loin de se fier autant à cet homme que sa petite-amie. – Et toi, tu n’y crois pas du tout. conclue-t-elle avec une petite moue. Elle ne connaît pas Luke, elle ne peut pas avoir un réel avis. Mais elle ne voit pas de toute manière pourquoi il retrouverait une place dans leur vie. – Nik, elle l’a quitté pour toi. Même s’il essayait quelque chose, tu crois vraiment qu’elle en aurait même envie ? Parce qu’elle voit bien que c’est ce qui lui fait si peur, perdre l’élue de son cœur.

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crédit/ tumblr ☆ w/@Nikolaï Warren

Ils ont ce qu’ils n’auront jamais avec personne d’autre. Ils ont les mêmes souvenirs, la même manière de voir la vie. Et s’ils sont différents dans certaines facettes de leurs personnalités, elle sait que Nikolaï, il la comprend. Il peut comprendre ce qu’elle ressent, il peut comprendre comment elle pense, comment elle fonctionne. Ce qui n’est pas aisé, pour une femme aussi difficile à suivre que Cassey. Mais, assurément, il est bien le seul homme qui peut se vanter de tout savoir d’elle, de son passé, de l’enfant qu’elle était, mais également de la femme qu’elle est devenue. Il sait tout d’elle, alors, pas étonnant qu’elle n’ait aucune gêne envers lui. Il l’a vue dans tous ses états, il peut bien la surprendre en pyjama. Il tente bien de la taquiner mais elle lui renvoie parfaitement l’ascenseur. Comme tous bons frère et sœur. Un petit rire s’échappe de ses lèvres devant les mots de Nikolaï alors qu’elle ne peut qu’approuver. – Ça doit être ça. Elle pourrait se chamailler des heures avec lui sans se lasser. Et, en attendant, elle évite de l’inquiéter. Parfaite comédienne, la jeune femme ne joue pourtant pas tout à fait un rôle. Elle fait mine d’aller bien, mieux qu’elle ne l’est en réalité, c’est vrai. Mais elle ne joue pas quand elle est avec lui. Elle se sent sincèrement mieux quand il est dans les parages. Il a le plus rassurant des visages.

Parce qu’il est ton frère, ton sang,
Parce qu’il te fait du bien instantanément,
Rien qu’en étant présent.

Toutes ses pensées un peu trop torturées mises de côté, la jolie blonde se lance dans une activité qu’elle apprécie beaucoup. Écouter les derniers potins et, accessoirement, tenter de donner un coup de main. Ses prunelles bleutées posées sur lui, alors qu’il s’attelle à leur préparer leurs boissons chaudes, la psychologue improvisée ne peut s’empêcher de bifurquer. Elle est de ces femmes capables de faillir à un beau sourire en une fraction de seconde. Elle est de ces femmes qui craquent inlassablement pour les mauvais garçons. – Raison de plus, c’est tout à fait mon style ! affirme-t-elle, à moitié en train de plaisanter, à demi pleine de sincérité. Elle a suffisamment d’autodérision pour le dire, ses goûts en matière d’hommes sont… désespérants. Mais voilà qu’il lui affirme qu’il préfère encore qu’elle se jette dans les bras d’Owen. Owen, l’homme qu’il hait de tout son être. Tiens, donc. – Wouuuah, tu dois vraiment l’avoir en horreur si tu préfères encore Owen ! rétorque-t-elle, exagérément choquée. Elle fait bien mine de ne pas comprendre son insinuation au sujet de son ex. Elle ne veut pas en parler, pas avec lui. Il le déteste tellement que… Non, il ne vaut mieux pas. Encore moins en ce moment.

Un secret de plus,
Tu n’les comptes plus.

Mais elle retrouve enfin son sérieux. Toute son attention portée sur son frère, elle l’écoute lui expliquer que… non, les rédemptions, cela n’existe pas. – C’était un sacré con ton mentor. lâche-t-elle sans aucun tact. Mais, sérieusement ? Comme si tous les prisonniers n’avaient pas le droit à une seconde chance. Enfin, elle ne compte pas se lancer dans un débat sur le fonctionnement pénitentiaire, surtout pas avec son frère. Cela pourrait durer des heures alors que là n’est pas le sujet. Elle a juste beaucoup trop de mal à se taire pour le laisser parler. Peut-être qu’avec sa tasse de chocolat chaud entre les mains, elle va enfin le laisser terminer. Le remerciant d’un murmure, parce qu’elle sait tout de même lui montrer sa gratitude, la belle acquiesce lentement à ses paroles suivantes. – Peut-être qu’il avait peur que tu lui balances un coup de poing. S’il connaît un minimum Nikolaï, c’est largement plausible. Mais peut-être qu’il a raison, peut-être qu’il a quelque chose en tête. Ou bien quelqu’un. Buvant une gorgée de sa tasse, elle finit par reprendre. – Pourquoi tu ne serais pas à la hauteur ? Tu te rends compte, elle était mariée à cet homme, elle l’a trompé avec toi, elle l’a quitté pour toi… c’est clairement lui qui n’était pas à la hauteur. Et elle le dit en toute objectivité. Elle n’aime pas du tout le voir douter autant, son frangin. – Que veux-tu qu’il lui fasse de mal ? Il ne va pas la tuer, il serait le principal suspect, non ? En tout cas, cela se passe comme ça, dans les films.

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crédit/ tumblr ☆ w/@Nikolaï Warren

Les chamailleries avec Nikolaï, elles lui avaient manqué. Elle avait besoin de les retrouver. Retrouver cette complicité. Car tous leurs derniers moments ensemble étaient bien plus dramatiques, bien plus angoissants. Peut-être que tout n’est pas parfaitement rentré dans l’ordre, peut-être qu’il faudra encore un peu de temps. Mais elle a besoin de ces instants de légèreté, ceux où elle a encore l’impression que rien n’a changé. Qu’elle, elle n’a pas changé. Cela lui fait un bien fou de taquiner son grand frère comme si rien ne s’était passé. Que ce soit sur cette histoire de charme qu’ils ont, ou non, dans la famille ou bien de ses goûts en matière de garçons. Ils n’ont rien de rassurant pour lui, elle le sait. Elle n’y peut rien, Cassey, elle ne choisit pas les hommes qui lui plaisent. C’est quelque chose qu’elle ressent, quelque chose qui l’attire. Un désir qu’elle se contente de suivre. Le danger qu’ils inspirent, cela, c’est sexy. Vraiment sexy. Néanmoins, lorsqu’elle évoque l’ex-mari d’Isabella comme une éventualité pour elle, ce n’est certainement pas sérieusement. Elle le fait pour taquiner Nikolaï purement et simplement. Un petit rire s’échappe des lèvres de la jolie blonde quand il mord tout de suite à l’hameçon. Comme si elle allait s’intéresser à l’homme qui voulait le tuer… Sincèrement. Elle n’a vraiment pas besoin qu’il la mette en garde contre ce Luke. Ce serait impensable, pour elle, de s’intéresser à lui. – Détends-toi, je plaisante. Je le déteste de tout mon être en solidarité avec toi, je te le promets !

Tu ne sais pas si c’est vraiment ce dont il a besoin,
Mais avec toi, c’est tout ou rien,
Parce que tu seras toujours avec lui,
Peu importe ce qui se trouve face à lui.

Parce qu’elle sert aussi à cela, n’est-ce pas ? Extrême par naissance, Cassey, elle ne fait pas dans la demi-mesure. Pour tout ce qu’il a fait à Nick, elle ne peut que le détester. Elle ne fera jamais affaire à lui, si c’est vraiment ce qui l’ennuie. Et c’est le cas, tant et si bien, qu’il en vient à traiter Owen d’ange. Owen, un ange. L’antiquaire lève les yeux au ciel devant de tels propos. L’impression désagréable qu’il retourne sa veste, Nikolaï. Parce que ce n’est pas le moment de lui faire l’éloge d’Owen, vraiment pas. Bon sang, ce que cela peut l’agacer. Alors qu’il se met à rire, en toute insouciance, elle réplique aussitôt. – C’est clair, parce que je ne vois pas ce qu’il a d’angélique. Elle se mordille la lèvre, comme si elle réaliserait qu’elle ferait mieux de se taire. Elle ne veut pas parler d’Owen… Encore moins avec son frère. De toute manière, ce n’est pas pour ses histoires ridicules qu’il est venu, Nikolaï. Mais bien pour lui parler de cet homme qui semble tant l’effrayer. Il a l’air beaucoup trop atteint par sa sortie de prison. Quelque chose lui dit que ce n’est pas tant sa libération qui l’inquiète. Mais plutôt qu’il tourne autour de l’élue de son cœur. – Peut-être parce que personne ne fait rien pour les aider à leur sortie ? Peut-être parce qu’à peine libérés, tout le monde pense déjà qu’ils vont y retourner ? lance-t-elle, un brin irritée par son raisonnement. Elle a l’habitude de vite monter sur ses grands chevaux, Cassey.

Mais pas autant,
pas… si facilement.

Elle a les nerfs plus tendus que d’ordinaire. Peut-être parce qu’ils viennent de parler d’Owen. Ou peut-être parce qu’elle ne va pas si bien. Elle laisse échapper un petit soupir pour tenter de se calmer. – Désolée… Je trouve juste ça… nul, de les cataloguer comme ça. Ça doit être dur de s’en sortir quand personne n’a envie de croire en toi. Elle passe la main dans ses cheveux, un peu fébrile, avant qu’il ne revienne avec leurs tasses de chocolat. Elle le remercie d’un petit sourire avant de se taire pour écouter la suite de son récit. Et, tenter, comme elle peut, de le conseiller. Elle arque un sourcil quand il lui apprend qu’il s’en est bien pris physiquement à ce cher Luke. – Sérieux ? Mais t’es dingue, tu le sais. fait-elle remarquer avec un sourire en coin, plus amusée que choquée par sa réaction. Après tout, elle le connaît, son frère. – Il n’est pas « revenu », il est sorti… Il ne va pas revenir dans vos vies de toute manière. Je doute qu’Isa veuille fréquenter l’homme qui l’obligeait à rester avec elle non plus. Peut-être que… C’était juste histoire de mettre un trait définitif sur cette histoire, tu ne crois pas ? lui suggère-t-elle avant de boire une gorgée de sa boisson chaude. Elle ne connaît pas cet homme, elle ne sait pas vraiment ce dont il est capable ou non. Mais il lui semble évident qu’il n’a pas tous les pouvoirs… Il ne peut pas revenir si, eux, ne veulent pas qu’il revienne. Seulement c’est peut-être cela, le problème. – Tu as peur qu’elle le laisse à nouveau approcher ?