full-moon fever.

01/ L’enfant de l’ombre incarne le spectre d’une infidélité aux apparences humaines. Famille décomposée puis recomposée dans les sillages de secrets bien gardés. L’diable aux  opales lapis-lazuli n’peut se plaindre que d’une vie tumultueuse mais organisée. Le seul point noir réside dans les secrets, dans ceux qui l’informent qu’elle ne sera jamais l’enfant d’la lumière. Une deuxième morveuse qui montera sur l’trône de fer à sa place. Foutus liens de sang, ne mèneront qu’à un bain sanglant. 02/ Personnage cyclothymique aux humeurs articulées entre les deux extrêmes. De la lassitude à l’allégresse démesurée. Sa vie est une oeuvre tout entière qui s’énonce à osciller entre excitations et pseudo-dépressions, des montagnes russes constitués d’loopings émotionnels qui lui retournent l’crâne dans des laps de temps trop courts. L’rejeton n’sait se contenter d’la moyenne et se laisse submerger par la frénésie de ses délires. L’obsession et le désintérêt. Vouloir et rejeter. Désirer et détester. être elle-même ou être le produit d’bobards sorti droit de son imagination. 03/ Quatre ans d’artifices et d’impostures. Quatre ans à s’faire et s’défaire sous l’soleil cuisant de los angeles. Des années flambées à mener des batailles acharnées où elle s’explosait au plaisir de triompher en bousillant l’égo d’en face avec misère. elle l’a jamais vraiment aimé. ou peut-être qu’elle a jamais pris l’temps d’le faire parce qu’elle le savait prisonnier de la cage dorée qu’elle lui promettait. Garce. 04/ lillie n’est qu’une bourreau, une tortionnaire qui a foutu en l’air l’salaud dans son pieux. La prunelle céruléenne n’a mérité que la pitance d’un bout de papier arrosé d’encre pour dire adieu. Elle répugne les adieux, le déteste d’être parti pour sauver sa peau. La môme se désarticule dans sa propre folie, s’fait du mal depuis qu’son lâche préféré s’en est allé. Son nom lui brûle les lèvres, elle cultive cette irrépressible envie de continuer à l’écorcher. Lillie a accumulé les péchés entre mensonges et tromperies, la luxure au bout des doigts pour mieux l’posséder. Et son égoïsme la crèvera, parce que l’acharnement d’perdre n’est rien à côté de celui de gagner. Son toc à la manipulation et la perfidie la conduisent inéluctablement à une vie façonnée par ses propres mensonges. 05/ Elle ne mérite rien d’autre qu’la solitude lillie, rien d’autre que d’clamser dans ses névroses et ses billets tâchés par la folie.