Sujet: Les trois C: Complicité, Confiance, Conneries! | Asmée Mar 17 Sep - 8:59
Asmée & Wayatte o1.
Tu laisses in énièmes messages sur sa boîte vocale. Où se trouve-t-elle? Que fait-elle? L'idée qui pourrait lui arrivé quelque chose te fais mal. La réalités, elle est partie, sans un mot. Elle t'a jeté comme une chaussette sale. Ton cœur est meurtrie par ses blessures qui ne semblent ne jamais vouloir se refermer. L'amour! Quel belle conneries! Ce sont des belles histoires pour endormir les enfants. Tu devrais sortit, faire ce que tu sais mieux faire en ce moment. Picoler pour oublier, avant de te laisser aller dans les bras d'une jeune femme en chaleur. Sa chaire, ne t'aidera pas à oublier cette douleur. Elle te permettra de te changé les idées, elle te permettra de te rappelle que tu restes un homme, un homme que tu as toujours détesté. Au fond, tu ne veux pas mieux que ton père sur ce coups là. Un défilé de jolie filles dans son lit, en guise d'une consolation pour sa femme perdue bien trop tôt. Aujourd'hui, tu reproduis ce schèma. J'enfile ma veste en jean. Mon portable dans mon jean, mes clès en mains, je descends les quelques marches pour me retrouver dans les rues de New-York. Ah la belle vie à New-york. Ses grades ciels, laissant rêver les touristes, laissant une lueur d'espoir d'une ville animée. Ce n'est pas faux! Mes pas m'emmène vers ce bar branché, guère loin de ma rue . Accoudé au comptoir, je commande un whisky. Le verre en main, je le bois cul sec. Le liquide brun te brûle l’œsophage, essayant d'apaisé cette douleur si vif! Tu en commande un deuxième, puis un troisième. Tu porte le verre à ta bouche, lorsque ton regard se dépose sur cette demoiselle, certainement la plus belle ce soir. Asmée. Cette demoiselle avec qui tu as flirtée durant le tournage il y a quelques années. Assise non loin, je pivote sur mon tabouret. "La plus belle et la plus talentueuse Asmée! Qui aurait cru qu'on se retrouverais ici? " Le ridicule ne tue pas. Mais il est vrais! Tu l'as trouves vraiment belle. Sa robe bien trop courte, laisse dessinée ses jambes à coupée le souffle. Elle est dégage un charisme naturelle, faisant tourner la tête des messieurs ivres dans ce bar. Tu ne laisseras pas faire ça, pas ce soir, pas dans cette état. Tu vas la protéger de ces mecs qui penses avec leur bite à la place de leur cerveau. Attends, ce n'est pas ce que tu es en train de faire en ce moment. Je lève la main, commandant un verre pour Asmée.
La tête dans les étoiles, prête à profiter d’une folle nuit. Une de plus. L’habitude qui coule dans ses veines, celle de faire la fête. Celle de briller, d’illuminer la nuit. C’est ce qu’elle fait de mieux, depuis six longues années désormais. C’est ce qu’elle fait de mieux, depuis qu’elle est devenue l’un des rôles principaux de cette série télévisée. C’est sa vie. Cette vie de petite starlette, d’étoile montante du petit écran. C’est en suivant ce chemin, cette route, que tu t’es perdue, Asmée. C’est en saisissant cette opportunité, pour enfin avoir l’impression d’exister, que tu n’as pas pu te construire. Elle n’est qu’Asmée, l’astre, l’image de l’actrice sulfureuse, à la une des gros titres à scandales. Mais sa vie a basculé, il y a quelques semaines déjà. Sa vie a basculé lorsque la série s’est arrêtée. Passage à vide. Elle réalise qu’elle est beaucoup plus marquée par la célébrité qu’elle n’aurait pu le penser. T’as des images dans ta tête, Asmée. Celle de cette soirée, où, bien trop alcoolisée, t’as assisté au pire. Cette soirée. L’overdose de son ami. Le contre coup de la célébrité. Parce qu’elle se sentait invincible, comme lui, comme eux. Parce qu’elle avait le monde sous ses pieds, et ce monde s’est écroulé.
Et à chaque fois que tu fermes les yeux, C’est comme un sombre paradis.
Paradis perdu. Paradis abandonné. Derrière elle, à Chicago. Le début d’une nouvelle vie, le renouveau qu’elle s’impose à elle-même, en revenant vivre dans sa ville natale. New-York. New-York. Les souvenirs sont toujours présents dans son esprit, mais ils ne sont plus réels. Tes parents sont séparés, tes amis ne sont plus, et pour la première fois de toute ton existence, tu te rends à l’université, Asmée. Est-elle capable ? Capable de mener une vie si normale ? Capable d’avancer, alors qu’à seize ans elle a connu le succès ? Ce sont des craintes, ses craintes. Parce qu’au-delà des apparences, elle est l’innocence, Asmée. Elle est parfaitement imparfaite, inexpérimentée en ce qui concerne les adages de la vie. Et c’est justement pour effacer ses craintes qu’elle se livre à ce qu’elle connaît le mieux. La fête. Alors elle s’est rendue dans ce bar, deux verres ont déjà été consommés, et elle s’approche du comptoir pour en obtenir un troisième. Mais une voix l’interpelle. Cette voix qu’elle ne connait trop bien. - Monsieur Dickson… ! Qu’elle s’esclaffe, un large sourire sur les lèvres. Il a ce goût de familier, Wayatte. Acteur avec qui elle a pu partager quelques scènes à l’écran, quelques flirts hors caméra. - Ça alors… Qu’est-ce que tu fais ici ? Elle s’approche de lui, déposant un baiser contre sa joue. Et ça te fait du bien, de le revoir. Instinctivement. Immédiatement. Ca te fait du bien, parce que soudainement il enlève toute solitude à ta vie.
Sujet: Re: Les trois C: Complicité, Confiance, Conneries! | Asmée Ven 20 Sep - 9:05
Asmée & Wayatte o1.
Assis au comptoir, tu avoures cet alcool brun. Ca te brûle l’œsophage. Tu espères estomper cette douleur atroce, celle d'avoir était poignardé en plein. Tu l'aimais, tous semblais se dérouler à merveille. Dans quelques mois, tu aurais été marié. Vous aviez prévu de fonder une famille... Pour une raison que tu ignores, tout s'est volatilisé. Elle est partie, sans un mot. Alors, depuis plusieurs soirs, tu te retrouves à ce bar. Tu bois, espérant te soulager. Tu dragues une minette pour l'attraper dans tes filet, histoire de ne pas passer la nuit seul. C'est tellement dérisoire! Tu es pitoyables! Tu m'éprises ce type d'homme. Au fond tu n'es pas mieux qu'eux! Dans cette noirceur, je retrouve un peu de bonheur! En croisant son doux visage, tu ne peux t'empêcher de l'appelé. Asmée reste une femme aussi belle et séduisante que dans ton souvenir. La retrouvée, te fais le plus grand plaisir. Depuis ce tournage à Chicago, tu ne l'as pas vu. Tu te souviens, avoir passé de bons moments. Le feeling était bien passé. Ce n'est pas toujours une évidence dans ce monde. Tu en avais profité pour filtrer, tellement séduisante, tellement attirante tu n'avais pu t'en empêcher. En même temps, à l'époque tu t'en fichais, tu n'avais pas trouver chaussure à ton pied. Même si l'alcool coule dans tes veines, tu es réellement content de la voire. Tu souris, ravis de la voire se rapproché. La soirée ne sera pas aussi morose. -"En chaire et en os!" Tes mains se lèves, comme pour la saluer. Tu te crois au seizième siècle? Tu crois saluer une princesse?! Au vu de sa beautée, tu te le permets. Rapidement, elle s'asseoit à tes côtés. un baiser sur ta joue, te rend heureux, pour une raison que tu ignores. Mais au fond tu le sais! Tu as besoin d'être entourée des personnes que tu apprécies, tu as besoin d'oublier pendant quelques heures toutes ce merdier. La question finit par être posé. Tu pourrais esquivé le sujet, mais comme à ton habitude en sa présence tu restes toi même. Tu ne cherches pas à fuir. Un mouvement du côté gauche de ma lèvre accompagner d'un haussement d'épaule, comme pour si je l'ignorer. Ses gestes s'accompagnes de quelques mots: -" Je noie mon chagrin. Dans ses moments là, l'alcool devient ton meilleur allié. Tu confies amusé, histoire de ne pas laisser la tristesse t'envahir. -"Tu es en vacances dans le coin? Je pensais que tu ne passerais jamais me rendre visite." Tu fais signes au serveur, pour remplir nos verres. C'est ta tourné. Puis, tu le sais, tu veux profiter de ces retrouvailles.
Il se présente comme une ancre, Wayatte. Comme une bouée à la mer à laquelle elle voudrait s’accrocher. A laquelle elle voudrait s’agripper pour ne pas couler. Il se présente comme tel, parce que c’est peut-être ce dont elle a besoin, Asmée. Une lumière. Une petite lueur qui l’aide à ne pas trop s’écarter du chemin. Ou plutôt, à revenir sur celui qu’elle a laissé. Parce qu’elle n’est qu’une gamine complètement perdue. Une gamine qui a décidé de mettre sa carrière sur pause, sans vraiment savoir ce qui l’attendait. Elle n’est qu’une petite ingénue, bien trop naïve pour affronter les méandres de ce monde. Et Wayatte, il pourrait être cette bouée. Il pourrait. Mais lorsqu’elle le voit, imbibé d’alcool, assis seul à ce comptoir de bar, elle en doute fortement. Il semble pourtant particulièrement heureux de te voir, Asmée. Et tu l’es aussi. Tu l’es réellement. Parce qu’il est un beau souvenir. Un merveilleux souvenir que tu retrouves aujourd’hui. Et est-ce vraiment une bonne chose, de rester noyée dans des songes passés ? Enfermée dans une célébrité qui pourrait bien plus te blesser ? Elle se raccroche à ce qu’elle tente de fuir. Elle se raccroche à ce qu’elle laisse derrière elle. Paradoxe. Tu fais surement des erreurs, Asmée. Après tout, tu es beaucoup trop inexpérimentée pour voir le mal. Beaucoup trop pour voir ce qui pourrait te faire mal. Laissant échapper un rire en voyant Wayatte la saluer de cette façon, elle s’installe finalement à côté de lui. Cette soirée sera peut-être bien plus agréable encore que ce qu’elle imaginait. Bien plus agréable, parce qu’elle ne sera pas seule. Parce qu’elle sera avec quelqu’un qu’elle apprécie, sincèrement. Quelqu’un qui, visiblement, ne va pas très bien. - Ton chagrin ? Qu’est-ce qui se passe ? Qu’elle demande en douceur, tout en posant sa main contre son bras. Elle connait Wayatte. Elle sait qu’il est plutôt le genre d’homme à ironiser la situation plutôt qu’à s’épancher sur ses malheurs. Et après tout, il le dit lui-même, l’alcool est son meilleur allié. Certainement pour oublier. Certainement pour effacer ce qui peut bien le blesser. Asmée attrape ensuite son verre, trinquant avec le sien pour le remercier, toujours avec ce beau sourire sur les lèvres. - Non, en réalité je viens de m’installer à New-York. Comme tu le sais, la série est terminée et je me suis rapprochée un peu de ma famille. Ce n’est qu’une demi-vérité, parce qu’il ne lui reste plus grand-chose, ici. Parce qu’il ne lui reste peut-être que des cendres, et tout à reconstruire. Tu dois te reconstruire toi-même, Asmée.- Donc tu risques d’être amené à me voir très souvent. Très souvent, et dans un tout autre contexte que sur des plateaux de tournages. Dans une toute autre position que l’actrice sulfureuse qu’elle s’est donnée. Que les médias lui ont donné.
Elle s’est toujours amusée, avec Wayatte. Il y a toujours eu cette petite étincelle, entre eux. Cette touche de folie, cette touche de magie. C’est une relation légère, une relation qui fait du bien, une relation qui lui a toujours apporté beaucoup de plaisir. Parce que dans un monde où elle s’est retrouvée entièrement seule, la complicité qu’elle pouvait entretenir avec ses collègues était primordiale. Celle avec Wayatte n’y a pas échappé. Et tu t’es laissée gagner par cette douce alchimie naissante, entre vous, à chaque scène partagée. T’étais emballée, à l’idée de le voir ailleurs que sur un lieu de tournage, Asmée. Parce qu’il te plait, le beau brun. Mais ce soir, il n’a pas cette même fougue. Et même s’il sauve les apparences, gardant contenance, malgré l’alcool, elle voit bien qu’il est morose. Qu’il est en proie au désespoir. Quelque chose que son cœur d’enfant ne peut pas laisser passer. Quelque chose que son âme pure ne peut pas laisser filer. - Arrête, tu sais qu’on n’en est pas là, tous les deux… Tu peux me parler… Elle est bonne pour écouter, Asmée. Peut-être un peu moins pour conseiller, parce que son expérience de la vie est très limitée. T’es juste une petite ingénue, qui n’a jamais rien vu, Asmée. T’es simplement novice en la manière, novice dans l’art d’aimer. Mais elle est aussi bonne pour changer les idées, surtout avec un rire mélodieux comme le sien. Rire qu’il lui arrache, en lui rappelant son sens de l’orientation catastrophique. - Hei ! T’étais bien content de me trouver pour visiter hein ! Qu’elle s’exclame, toujours en riant. Buvant quelques gorgées du verre qu’il lui offre, elle reprend rapidement. - Oui, j’aime Chicago. J’y retournerais peut-être un jour, mais ça ne fait pas de mal, un peu de changement.T’en es pas si sûre, Asmée. T’es pas certaine qu’être ici puisse réellement te faire du bien. T’es pas non plus certaine qu’être là-bas t’en aurais fait. T’es certaine de rien, et il est bien là, le problème, en réalité. Un nouveau sourire s’installe sur son visage en entendant la proposition de Wayatte. C’est adorable de sa part, d’autant plus qu’après la fin de sa série, elle ne sait pas comment rebondir. - Merci. Avec plaisir. Elle plonge de nouveau son regard dans le sien, avant de répondre. - Je suis contente de te voir ici. J’avais peur de me sentir… Un peu seule. Elle a peur de ne pas trouver de repère. Elle a peur de ne pas savoir comment rebondir. Comment se comporter dans une vie normale. Loin de la lumière écrasante des projecteurs.
Elle se sent bien. Elle se sent toujours aussi bien, avec Wayatte. Elle se sent bien, comme avant, alors qu’ils se retrouvent à peine. Alors qu’ils se retrouvent, de la façon la plus inattendue qui soit. Parce que leur relation s’est arrêtée à l’instant même où le beau brun a quitté New-York. Et elle aurait aimé le revoir, Asmée, elle ne s’en cache pas. Elle aurait aimé pouvoir garder un brin de contact, quelques nouvelles de temps en temps, mais la vie qu’ils mènent ne permet que très rarement de se lier sincèrement. La célébrité fausse tout, elle fausse l’amitié, elle fausse l’amour. La célébrité fausse tout, pourtant, elle le sent, Asmée, ce qu’il y a entre eux va bien au-delà d’une simple entente entre deux partenaires de jeu. Et c’est peut-être pour cette raison, que tu t’intéresses autant à lui, Asmée. Pour cette raison, que tu poses autant de questions. Parce que t’as envie de le retrouver, t’as envie de comprendre pourquoi la lueur dans ses yeux s’est éteinte. Ses paroles sont édifiantes, choquantes, sa petite-amie s’en est allée, du jour au lendemain, sans prévenir, sans même un adieu. Et elle ne peut que comprendre. Elle ne peut que comprendre son désespoir, sa déception, et cette souffrance énorme. Celle de perdre l’être aimée. Tu ne connais pas cette souffrance, Asmée. Parce que tu n’es jamais tombée amoureuse. Tu n’as jamais pris le temps d’aimer qui que ce soit. Beaucoup trop happée par la célébrité, par la vie dans laquelle elle s’est enfermée.- Je suis désolée, Wayatte… Vraiment désolée… Elle est sous le choc et sa main passe contre le dos de Wayatte, le caressant doucement, avant de reprendre. - C’était il y a combien de temps… ? Wayatte, c’est un homme en or. Un homme bien, drôle, passionné, fidèle. Et il mérite une femme qui l’aime, une femme qui sera consciente de la chance qu’elle a de l’avoir. Elle n’a pas envie de l’enfoncer dans ce malheur, dans cette souffrance. Tout ce qu’elle souhaite, c’est lui changer les idées, le papillon. Seulement, il a peut-être besoin d’en parler. Il a peut-être besoin de se confier, d’extérioriser. Un sourire s’agrippe pourtant à ses lèvres, en entendant qu’il voulait simplement passer du temps avec elle, à Chicago. En entendant qu’au final, ce qu’elle ressentait était réciproque. - Et je voulais surtout passer du temps à tes côtés aussi. C’est naturel, tellement naturel, d’être là, avec lui et de pouvoir se dire toutes ces choses. Tellement naturel, les regards qui se croisent pour ne jamais plus se perdre. Et les paroles de Wayatte sont rassurantes, elles font chaud au cœur. En quelque sorte, il promet de s’occuper de toi, Asmée. Aussi bien avec ta carrière, que dans ta vie privée. Un rire s’échappe de ses lèvres, alors qu’elle reprend la parole. - Viens là, mon gros nounours ! Elle ouvre ses bras, et s’approche de lui pour le prendre dans ses bras. L’espace d’un instant, de quelques secondes, d’une minute, juste pour sentir sa chaleur si familière. - Merci d’être là. Un simple merci, mais qui signifie beaucoup. Parce qu’il est un peu comme une ancre. Une ancre qu’elle retrouve. Une ancre qui vient la réchauffer.
Et son sourire reste figé sur ses lèvres. Son sourire ne s’efface pas, jamais, lorsqu’elle est en compagnie de Wayatte. Comme avant. Exactement comme lorsqu’ils partageaient des scènes, tous les deux. Exactement comme lorsqu’ils se cherchaient à l’écran, partageaient cette alchimie secrète, lorsqu’ils échangeaient des baisers passionnés. Amourette fictive de courte durée, relation réelle vite avortée, dès lors que le beau brun a dû s’en aller. Il n’était qu’un invité dans ta série, Asmée. Et t’aurais aimé qu’il reste plus longtemps. Et t’aurais aimé apprendre à le connaître un peu plus. Mais peut-être qu’aujourd’hui, la vie vous donne une chance de vous rattraper. Elle tente d’être là pour lui, de lui prêter son épaule, de lui offrir une écoute, mais il refuse, Wayatte. Il refuse de donner une importance supplémentaire à son ancienne petite-amie, il refuse de parler d’elle parce qu’il préfère profiter des retrouvailles qui s’offrent à eux. Et il n’y a rien de plus touchant. Il n’y a rien de plus touchant que de savoir qu’il préfère profiter d’elle. Alors elle lui offre un sourire. Un beau sourire, sincère, éclatant. Elle lui offre un sourire encore plus beau que celui qu’elle avait en arrivant, parce qu’elle se sent soulagée de l’avoir trouvé, lui. - Alors, à nous ! Elle boit quelques gorgées de son verre, en son honneur à lui. En l’honneur de ce beau moment, de ces retrouvailles qui auraient pu être écrites dans un roman de hall de gare. Tu te sens bien, mieux que jamais, lorsqu’il affirme que maintenant que vous vous êtes retrouvés, vous aurez tout le loisir de vous revoir, Asmée. Il y a peut-être quelque chose de positif, dans ton retour à New-York. Et en l’espace de quelques instants seulement, elle se retrouve au chaud, dans ses bras. Elle se retrouve à l’enlacer, la tête posée contre son torse. Dans ses bras, comme une évidence. Un sentiment qui semble partagé, en entendant les paroles de Wayatte. - Bien sur qu’il m’a manqué mon gros nounours ! Qu’elle lâche, en riant, avant de reprendre la parole d’une petite voix. - Donc garde moi dans tes bras… Mais ce bar n’est peut-être pas le lieu idéal pour eux ce soir. Alors la proposition du brun tombe parfaitement bien. - Avec plaisir. Je te suis. Mais… Où est-ce que tu m’emmènes ? Elle est prête à se laisser guider. Elle est prête à le laisser l’emmener où il veut, peu importe où, parce qu’elle a une entière confiance en lui. Une confiance aveugle.