((âme dansante )) ft marco.

we create our own fate

Every human being is a puzzle of need.
You must become the missing piece.

☾☾il ne doit pas être conscient de la bêtise qu’il fait Marco. Tu le pensais douer, mais peut être que ce n’est qu’un jeu, celui de te rendre un peu plus accro à cette envie de l’avoir contre tes reins, l’avoir au creux de toi. Il joue avec ton être comme il le voudrait, mais il n’en fait jamais rien, ce qui tue ce brasier en toi, avant de te rendre cloche. Peut-être que tu te lasseras de ce petit jeu au bout d’un moment, mais c’est comme ancré en toi, comme incapable de te détacher de l’homme qu’il est. Tes iris qui s’amusent à le dévorer, à te tentait, alors que lui supplie juste que tu fasses l’amour à un appareil. T’es incapable de ça, incapable de rayonner comme toutes ces poupées sans émotions, t’en connait des mannequins, rares sont celle qui te donne des émotions en les regardant à travers un papier glacé. Quand tu danses tu déverses tout au public, leur faisant l’amour à ta manière, les renversants et les délaissant dans des situations qui pourraient les laisser frustrer de pas avoir une suite. Ton monde est différent du sien. « Mon avis est pourtant le plus important … » Le regard qui ne cesse de se jouer de lui, tes mains qui ne peuvent s’empêcher de le toucher, comme maladivement. Tu cherches à ce qu’il craque, qu’il se laisse aller à ce petit jeu contre lequel tu brûles tes ailes à chaque fois que tu entres dans la valse de vos délires. Ton myocarde qui tape plus fort sous ses mots, aucune subtilité, tu voudrais juste qu’il finisse par te dévorer, te laissant cramer dans cette flamme qui n’est que pour lui, un instant, avant qu’elle ne disparaisse dans un torrent d’autre. Tes lippes qui s’étirent un peu plus et pourtant tu restes frustrer de ses réponses. « Un brasier de froid alors … » tu voudrais juste qu’il t’explique ce qu’il fait qu’il se retient autant. Tu t’offres sur un plateau, pour un moment, pour cet instant qui brisera cette envie d’y revenir, pour ne revenir qu’à la danse, encore.
Entrer dans la danse, sa danse, pour ne plus y penser. Saccager cette amitié, pour jouer à ce jeu dangereux, c’est tout ce que tu désires poupée. Tu ne sais pas si une fois le cap franchit ça continuera, mais marco il n’est pas comme tous les autres, pas à craquer et ça te travaille tout ça. Le myocarde qui bat plus fort, quand tu glisses la robe sur tes courbes. Le cœur qui se déchire, tes rêves de petite fille qui s’envole un peu plus que le temps passe. Loin de ton père, décédé, incapable de t’emmener à l’autel, à l’homme qu’un jour t’aurait imaginé avoir dans ta vie à chaque seconde. T’as jamais réussi à croire que ça pourrait aller sans eux, que tu pourrais survivre, tu le fais, mais ce n‘est que la danse qui maitrise tes battements de cet organe central, sans elle, sans cette passion t’animant tu aurais peut-être tout abandonné.
C’est un supplice de poser, mais tu te laisses aller avec quelques pas de danse, comme si ces mouvements c’était cette lumière qui t’habites et que sans eux, tu n’étais qu’une fille de plus, éteinte. Les émotions traversent tout ton être, ton âme dansant en rythme avec ton myocarde, tu t’épanouis à chaque pas, le sourire s’imposant, oubliant le pourquoi tu étais sur ce toit, les yeux du démon face à toi. Ce n’est pas fini qu’il disait et tu continuais oubliant tout, tu n’es faite que pour danser et quand ton corps ne le pourra plus tu succomberas, un coup sûr. Tu es sûre que tu finiras par t’évanouir dans le temps, oubliant qui tu étais si l’art te possédant ne pouvait plus te désirer, te contrôler. La danse que tu pratiques, celle que tu pourrais partager avec marco, tout n’est qu’une question de pas, d’osmose que tu ressens. « Si tu le dis … » Que tu lâches en souriant, continuant quelques pas par-ci , par-là, laissant ton corps être porteur d’émotion, ton visage pouvant se fermer et pourtant tu continuerais de raconter mille et une merveilles.
Tu finis par tout stopper, te disant que les quelques-unes sont enfin passé, tu le vois te rejoindre, ton sourire s’élargit. « Va falloir me laisser juger, car j’ai toujours raison, on ne peut pas être deux à avoir raison. » un petit rictus né sur ton visage, tes iris dans les siennes, ses mains chaudes venant réchauffer tes joues, tu ne sais plus comment agir, réagir, tout ça finira par avoir ta peau. Ses lèvres sur les tiennes et ton myocarde s’envole, tu n’as même pas le temps d’apprécier que l’instant et fini. « Pas assez vite … » t’aimerais autre chose que des mots, son front sur le tien, tu viens rechercher ses lèvres collant ton corps un peu plus au sien. Tu voudrais te perdre dans l’instant, t’y enfermer dans cette belle promesse de valse entre vous, mais tu n’as pas ce don. « Pourquoi tu fais ça, pour ensuite tout arrêter, je ne te comprends pas. » souffles tu contre ses lèvres. Désireuse, de tellement plus, pour tu le sais bien, que tout s’arrête après, reprenant vos vies, loin l’un de l’autre.