Sujet: Re: (hot) flag of the beast ± trishua Dim 29 Sep - 8:17
flag of the beast
Joshua - Tri
«Quand on peut user de violence, il n'est nul besoin de procès.» thucydide
Tu n'prends ton plaisir qu'en semant le chaos, en récoltant les cris de terreurs où en te régalant des visages crispés par l'horreur. C'est ce que l'on t'as appris à être, conditionnée à devenir. Une bête féroce, un animal porteur de la rage tout bonnement incontrôlable lorsque la bride s'en vient à tomber. T'es cruelle Tri, une carcasse à l'âme noire. Inhumaine, incapable d'éprouver la moindre culpabilité lorsqu'il te faut répondre de tes actes. T'agis froidement, sans arrières pensées. T'aimes bien trop le vif de l'action pour ça, t'es trop sanguine Houna. Tornade ardente, beauté à la fois aride et froide comme les déserts sibériens que tu ne connais que trop bien. T'as été façonnée presque parfaitement par les russes, une arme de destruction massive déployée sur l'ensemble du globe. Jusqu'à ce que tu te décides de penser par toi même, d'affirmer tes convictions et de ne plus accepter les coups. Combien de fois, tes bourreaux sont venus briser tes os avec l'espoir de te rendre plus docile? Plus encline à accepter les ordres sans broncher ni montrer de désaccord? Tu n'les comptes plus les fractures infligées sous leurs regards sadiques. Ils aimaient bien trop ça, te voir mordre tes fines lèvres jusqu'à leurs faire pisser l'sang.
T'es devenue un monstre, un démon n'sortant qu'à l'heure du sabbat pour venir faire régner la désolation sous ses pas. T'es une abomination, un projet qui n'aurait jamais dû voir le jour. Et pourtant, tu jouis de la situation. Tu te complais dans ta puissance, dans tes envies meurtrières et de tout ce sang venant maculer tes mains expertes. T'es devenue une maîtresse dans l'art de l'assassinat, l'une des plus fines lames du marché. Tes services se vendent à présent à prix d'or, depuis que t'as su claquer une bonne fois pour toute la porte de l'armée en laissant un certain nombre de cadavres dans ton sillage. Morana vengeresse, donnant un coup de pied dans la ruche de frelons pour mieux les énerver. T'as pas peur Houna, t'as cessé d'connaître ce sentiment aussitôt après l'avoir expérimenté. Comme si ton cerveau s'était protégé, t'permettant de n'pas péter les plombs et d'tenir la distance mieux qu'tous les autres. Si t'avais pas été aussi désobéissante, t'aurais surpassé Adin en tout points. C'bâtard de blond s'accordant les faveurs des hauts gradés. Si quelqu'un doit bien s'essayer à ramener ta couenne au pays, ça doit bien être lui. C't'enfoiré qu't'as réussi à semer sur l'tarmac européen avant d't'enfuir non loin juste sous son nez dans un magnifique pied de nez. Jamais, ils ne t'auront vivante. Tu préfères encore venir éclater cette capsule de cyanure dans ta molaire que d'retrouver les contrées d'ton enfance pour t'y faire torturer. Qu'on t'fasses payer ta trahison avant d't'éteindre en t'ayant dégradée d'la pire des manières juste avant.
Tu peux pas encore assurer avoir trouvé en Joe un allié de taille, mais cependant tu sens un certain potentiel chez le tatoué. Tu dirais pas non plus qu'vous êtes taillés du même bois, pourtant t'as l'impression qu'il pourrait devenir foutrement bien plus puissant s'il se laissait un peu plus aller. T'as déjà eu l'occasion d'goûter à ses poings Houna alors que tu l'avais échauffé dans cette ruelle théâtre d'votre rencontre. Vous vous êtes enchaînés rageusement sans buts apparents si ce n'est le fait de n'pas avoir trouvé d'adversaires suffisamment costauds pour vous résister. Alors inévitablement vous en êtes venus à vous fracasser la gueule avec passion. T'façon, il n'y a que comme ça qu'tu sais t'exprimer. Que par la rage de tes poings faisant craquer les os, bleuir les épidermes. T'pas capable de faire preuve de tendresses, pourquoi t'as toujours pas invité la tsarine dans tes draps selon toi Houna? T'as pas effrayée à l'idée d'la briser, la p'tite Anya? Joe quant à lui, tu peux déverser ta haine autant que tu veux contre lui, venir faire saigner son nez suite à un coup de crâne bien senti contre l'arrête nasale de son visage en guise de vengeance. Avec le tatoué, tu peux t'laisser aller à tes pires travers. Aux plus sombres de tes envies. Et c'est ce que cette nuit a su te démontrer. Alors rien qu'pour le r'mercier ne serait-ce que d'avoir sauvé ta couenne d'un dénouement désagréable, tu le laisses te malmener t'abandonnant à un bref instant mais non sans t'débattre à ce qui pourrais peut-être un jour devenir ton égal.
C'pendant, il se veut insistant Joe. Vient parfaire son étreinte contre ta couenne tuméfiée dont les hématomes ne cessent de pousser de part et d'autres. Toute ta carcasse est douloureuse, bien plus que c'qu'il t'inflige rageusement à chaque coup d'butoir ne manquant pas de te faire grogner/gémir. Ses phalanges encrées viennent punir ta gorge en s'enroulant autour de cette dernière. Il t'coupe le souffle pendant qu'sa main libre vient filer sur les contrées plates de ton bas ventre pour s'échouer contre ton bouton d'plaisir qu'il vient malmener d'une douce caresse, tendresse que tu n'lui connaissais pas jusqu'ici. P'têtre qu'il finirait bien par apprécier ta sale gueule de connasse après tout? Mais tu restes pas invaincue Houna, tu détestes ça combien même tu commences à prendre un pied furieux à t'déchaîner d'la sorte. T'apprécies pas la soumission, mais tout le combat autour, cette lutte acharnée pour la dominance entre vous qu'elle soit sexuelle ou non. Vous êtes deux animaux furieux, n'hésitant pas à se servir de leurs crocs ou de leurs griffes pour déchirer l'autre et dans l'fond il n'y a que comme ça qu'vous vous sentez réellement vivants. Du moins pour toi Tri, qui t'complais uniquement dans l'horreur et les bains de sangs des plus gores. Les films d'horreurs d'aujourd'hui f'raient mieux d's'inspirer de tes méfaits, ils seraient bien plus flippants parole de rouquine.
T'assois finalement ta dominance sur le tatoué, en jouant encore une fois de son équilibre pour le faire basculer sur le dos non sans violences. Il devrait le savoir que t'es une créature perfide, juste bonne à déchirer l'monde pour son bon vouloir. Tu redeviens Amazone, t'affairant furieusement contre son membre toujours bien serré contre tes parois des plus intimes et inviolables que cet enfoiré d'tatoué vient profiter sans aucunes vergognes. Alors tu lui rends la monnaie d'sa pièce, s'il tient tant que ça à t'mener vers les portes d'la jouissance cette fois comme un bon prince, alors tu l'y emmènera avec toi. Hors de question que tu sombres seule. Tes griffes s'enfoncent contre ses chaires, ton bassin remue furieusement venant claquer contre son bas ventre toujours accompagné d'ses doigts maintenus fermement en place juste pour s'assurer qu'il ne tombera pas seul. Tu t'agites furieusement, lionne s'laissant finalement aller à ses instincts des plus primaires pour éclater dans un long juron des plus mémorables. Ca percute, ça t'foudroie comme si t'étais un putain d'saule pleureur sous un orage. Y'a l'prénom du barbu entre tes lèvres alors que tu gueules ton plaisir sans retenue éclatant autour de lui. Il pourra au moins avoir l'plaisir de t'avoir fait perdre les pédales si fort qu'tes ongles sont venus laisser tes traces tintées de violet contre ses cuisses pour accuser l'coup.
C'est en chœur qu'vous venez exploser l'un dans l'autre dans un tonnerre de rugissements des plus bestiaux. Vous n'êtes que râles, muscles crispés et tendus alors qu'il tressautes en toi sous l'effet d'l'orgasme dévastateur qui vient secouer vos carcasses. Tu viens t'écraser une dernière fois contre lui dans un coup d'rein bien senti juste pour l'plaisir de le sentir se crisper et venir un peu plus dans ta moiteur des plus étroites. Tes muscles crampés de ces ébats viennent finalement te donner un coup d'main pour te laisser te détacher du tatoué dont la possession de ton corps semble prendre fin le temps de quelques instants. T'as l'souffle court, l'coeur battant la chamade de cet orgasme dévastateur dont t'as clairement du mal à t'remettre. Valkyrie impitoyable tu t'relèves non sans refréner un grognement de douleur quant à ta côte en miettes. "T'n'auras de cesses que d'm'impressionner, l'barbu." t'es tout à fait honnête avec lui, t'es pas du genre à t'sentir à l'aise avec les hommes sauf lorsqu'il en vient à leurs faire du mal. Pour les contenter, t'es nettement moins douée alors les laisser t'posséder n'vaut mieux même pas en parler. Titubant presque, ton corps fatigué tu quittes la proximité de la baignoire pour gagner la large cabine de douche habillant ta salle d'eau avec l'envie d't'y perdre un instant n'serait-ce que pour te nettoyer d'tout vos fluides de plaisirs r'couvrant ta carcasse. "T'me rejoins où t'restes sur le carrelage trempé?" Qu'tu lances l'air de rien, sans même l'attendre. Pas b'soin de ça entre vous, pas vrai Houna? T'comptes pas le laisser comme ça, et tu tiendras l'coup jusqu'à ce que ta commotion t'assommes où bien lui si ça s'trouve.