Sujet: Re: (hot) flag of the beast ± trishua Mar 27 Aoû - 3:11
flag of the beast
Joshua - Tri
«Quand on peut user de violence, il n'est nul besoin de procès.» thucydide
Dès votre première rencontre t'as sentis quelque chose s'dégager de c'putain de tatoué. C'est bien pour ça que tu t'es contentée d'étorphine et non de ton petit cocktail maison ayant frappé à de nombreuses fois ce soir. Les poisons, c'est l'histoire de ta vie. Tu t'rappelles le jour de tes douze ans lorsqu'on vous a réunit tout les cinq à moscou pour la cérémonie de spécialisation. Gamine chétive, portant l'uniforme de l'armée russe en se tenant bien droite. T'avais déjà ôté une vie, celle de l'un de tes frères. Si tu t'devais dire quelque chose à Tchetirié aujourd'hui, c'est qu't'es désolée qu'il se soit retrouvé dans ton passage. Parce qu'aucun gamin n'devrait vivre ce que vous avez vécu. Les coups à répétition, la torture afin de vous y habituer vous rendant encore plus impitoyables avec une capacité à supporter la douleur hors du commun. Combien de fois ton sergent t'as cassé les bras pour te les fortifier comme il le disait? Casser pour rendre plus fort. T'étais la dernière des filles, représentant la gente féminine lors de ce rite d'initiation. Tu t'es laissée attirer par ces fioles aux couleurs différentes ayant attiser ta curiosité. L'arme des femmes, comme les plus misogynes se complaisent à te le rappeler.
Le poison est aussi vicieux et imprédictible que toi. Il frappe là où on ne l'attend pas, et emmène dans son sillage de nombreuses victimes à travers les âges. Alors t'as travaillé sans relâche, ton masochisme te poussant jusqu'à t'injecter certaines de tes substances qui pouvaient te rendre malade pendant des jours durant. C'est comme ça, que tu es devenue plus forte. Résistant toi même à tes propres mélanges avec force d'acharnement. T'as mis au point la formule parfaite, le mélange savant, ta fidèle signature, l'oeuvre de ta vie. Et si les gens pensent que tu n'es douée qu'avec tes seringues, ils s'foutent l'aiguille dans l’œil. T'es bien plus perverse que ça Tri pas vrai? Forcément que t'as réussi à développer tes talents au delà d'une simple fiole de verre devant se déverser dans une veine. Volatile, à répandre sur une lame avant de frapper, s'activant au toucher... T'es bien trop perverse et malsaine pour laisser les choses aux hasard, et tu n'es pas connue en Russie comme la maîtresse des poisons pour rien. Car vous êtes reconnus, là bas pas vrai? Les saintes faux de la Russie possédants une traîtresse de choix dans leurs rangs, ayant mit un énorme coup d'pied dans la ruche avant d'se barrer en enlevant l'une de leurs jeunes recrues destinée à d'venir comme vous. P'tite colombe aux ailes brisées, brûlées.
Ton large blouson d'cuir vole à tes pieds, après que ton cul ai gagné l'sol suivit d'un grognement sourd. Tes phalanges bleuies par les nombreux coups qu't'as asséné sans réfléchir viennent soulever ton débardeur maculé de plusieurs taches rouges et de substances sûrement crâniennes après que t'ai offert un nouveau visage des plus méconnaissable à ta dernière victime sur laquelle tu t'es quelque peu laissée allée. Après tout ils l'ont cherché, t'les avais prévenu que les choses allaient mal tourner pour eux. Bon t'faisais la belle, t'imaginais pas qu'le barbu allait débarquer pour voler à ton secours comme un prince presque trop charmant qu'ça t'pourrais t'filer la nausée. Mais t'plains pas, parce que t'sais pas vraiment c'qui ce serait passé si t'avais été seule. T'fais un beau sergent, à t'faire éclater par dix mafieux aux bras cassés alors qu't'es sensée inspirer la peur. Au moins, ton équipe de nettoyage ne dormira pas pendant plusieurs nuit après l'bordel que vous avez réussi à foutre. Y'a l'regard de Joe qui s'pose sur ta couenne tuméfiée. Tu l'sais que ça l'excite la vue d'ton corps abîmé t'sais qu'il a bien trop apprécié de voir les poings essuyer ta gueule à de nombreuses fois avant d'lever le petit doigt pour t'filer un coup d'main. Parce qu'il t'a forcé à être aimable à lui d'mander si ça lui plaisait. Il t'le paiera ça, mais tu t'gardes bien d'lui dire lorsqu'il te répond qu'ouais c'était plutôt jouissif que d'te voir mise à mal. T'as un rire malsain, comme si ça t'étonnais.
Il vient t'aider à t'relever, et vos instincts bestiaux s'percutent en même temps que vos carcasse. Sa langue vient appuyer sur tes lippes abîmées pour venir goûter à nouveau à la rouille s'échappant d'ton visage engourdi par la coke que tu viens d'te mettre dans le nez. Tes mains viennent saisir sa crinière et c'est ta langue qui vient claquer une menace lorsqu'il tente encore une fois d'te féminiser en t'appelant princesse. Si tu dois t'retrouver héritière d'un royaume, ça s'ra celui brûlant des enfers. Tu siffles dans le creux de son oreille, appuyant ta domination un peu plus fort en resserrant ta poigne forçant son visage à s'abaisser vers l'arrière un peu plus pendant qu'ta main vient l'saisir au niveau d'son entre-jambe. Ton visage s'étire d'un air mauvais qu'il te connaît bien l'barbu pour l'avoir vu étirer tes traits par deux fois. T'pourrais très bien t'éprendre de lui maintenant, tu t'doutes même que ça l'ferait bander de t'dégrader parmi vos victimes. T'restes sage, te contentant d'écouter ton corps te suppliant d'rentrer t'foutre entre tes quatre murs pour éponger la douleur dans l'alcool et la drogue comme tu sais bien l'faire depuis si longtemps.
T'envoie voler tes clefs à Joe après avoir passé un bref coup d'fil et récupéré ton cuir au sol qu'tu portes sur l'une de tes épaules de façon lâche. Tu l'menaces de pas plus égratigner ta victory car il pourrait très vite fait ressembler au steak haché qu't'as laissé derrière toi. Sa réponse s'fait pas attendre, faut dire que sur ce coup il est bien plus en forme qu'toi Houna. Ses doigts s'referment autour de tes clefs qu'tu lui lances en titubant en sa direction non sans mal sous son regard félin bien trop amusé à ton goût. Il en rajoute une couche et là tu r'trouves toute ta hargne. "Fais gaffe, j'vais t'prendre au mot. Si t'y arrives pas, c'les tiennes que j'atomise." Ta langue s'passe sur tes canines rougies par le sang dans ta bouche. Et putain c'que t'aime entendre les os d'Joe se briser sous tes poings assassins. Vous gagnez une des ruelles non loin où gît ta Victory bien abîmée comme tu t'y attendais. T'pourrais presque verser une larme et aller encore plus déverser ta haine sur leurs cadavres déjà bien abîmés. Au lieu d'ça le barbu s'permet de bougonner quant à son état. "Bah écoutes, j'te dirais bien d'leurs demander pourquoi mais j'pense pas que t'en tireras grand chose maintenant." tu constates les dégats sur ta bécane également. T'peux pas t'empêcher d'jurer. T'vas être obligée d'aller trouver Ez, et ça, c'est le genre de truc qui vient flinguer ta semaine.
L'tatoué grimpe sur ton bébé qu'il fait ronronner sans trop d'mal. Bon, au moins il aura pas à la pousser jusque chez toi. T'le laisses s'installer sous un oeil sévère de ta part. Tu grinces des dents sans ménagement lorsqu'il t'invite à s'installer derrière lui. Difficilement, tu passes l'une de tes jambes au dessus de la victory pour laisser ton cul r'poser contre l'arrière de la selle. La moto grogne, et rapidement vous vous élancez loin des lieux de votre crime. T'prends pas la peine de t'accrocher au barbu, jusqu'à ce qu'il penche assez dangereusement contre le sol pour t'y forcer. Vengeresse, t'laisses tes mains passer sous ses couches de vêtements pour laisser tes ongles venir se loger dans la chaire encrée de ses abdos. Les rues d'New-York défilent, tes cheveux flamboyants volants derrière vous fouettant l'air. D'un geste de bras t'indiques l'entrée du garage sous-terrain de ton immeuble que vous ne tardez pas à rejoindre. Dans un dernier bruit de pétard agonisant, le deux roues vient trouver repos au sous sol bien gardé de ta résidence. "T'pourrais apprendre à conduire autre chose que ton espèce de bordel avec lequel tu poses comme un gland, j'ai bien cru qu't'allais achever ma belle." que tu balances après trop longtemps sans vacheries. Ça vous r'semblerait pas sinon.
D'un coup de menton, t'lui montres l'ascenseur au fond du garage gardant des bagnoles toutes plus belles les unes qu'les autres. Tu glisses la carte magnétique nécessaire afin d'appeler la cabine d'ascension aussi bas qui ne tardes pas ouvrant ses portes dans un ding sonore devant ta carcasse engourdie. T'rentre ton corps douloureux pour t'échouer contre l'un des murs. "Allez bouge l'encré, sauf s'tu veux rester enfermer ici." T'as pas qu'ça a foutre, et ton envie d'te la coller méchamment ne cesse de grandir au fur et à mesure que tu t'rapproches de la porte de ton appartement théâtre de bien des scènes malsaines.