Sujet: Re: (hot) flag of the beast ± trishua Lun 9 Sep - 4:21
flag of the beast
Joshua - Tri
«Quand on peut user de violence, il n'est nul besoin de procès.» thucydide
T'apprécies bien trop ça, lorsque le tatoué abdique à ta proposition et qu'il vient se défaire de ses vêtements. Tu n'manques pas d'lui faire remarquer qu'il aurait pu partager sa bière, ou n'serait-ce que penser à ramener ta vodka. Bah ouais quitte à boire un coup, autant pas l'faire en solo. Ta curiosité à toi est piquée lorsqu'il ajoute ne pas avoir forcément regardé ta veste, et qu'en plus de ça, trois années se sont passées depuis qu'il s'est éloigné du milieu. Un sourire malsain s'étire sur tes lippes. "Ah parce que t'as traîné dans les sales affaires? J'me souviens pas avoir vu ta gueule chez les hells en tout les cas. Saraï était du genre tatillonne sur ses recrues." Qu'tu lances en y réfléchissant un instant. Comparé à Ezéchiel et son envie de gonfler à nouveau les rangs des outlaws, tu n'peux que saluer la qualité des rangs des hells. Ca manque d'anciens, chez vous. D'vieux d'la vieille n'hésitant pas à éclater les mâchoires contre le pavé. Et puis t'as bien dû frapper sur la gueule de chacun des bleus rejoignant vous rangs, tu t'serais souvenue si t'avais croisé l'tatoué plus tôt dans ta vie. T'as généralement bonne mémoire en ce qui concerne les visages que tu viens abîmer de tes poings vengeurs. "Et j'aurais pu la partager, ma vodka si t'avais pas été égoïste. J'ai bien fini par t'partager mes gazelles l'autre soir." qu'tu t'indignes faussement. T'as pas vraiment l'envie d'lui rentrer dedans toute en violences comme votre rencontre, t'as plus envie d'voir c'qui ce cache derrière ces muscles et ces tatouages. Voir de quel bois Joe peut-être fait.
Il gagne finalement l'eau, qui vient s'élever un peu plus manquant presque de déborder avec vos deux carcasses immergées. Il s'amuse encore, finalement apaisé de ton petit coup de pression imposé lors de votre entrée dans ton appartement. T'pas du genre à t'laisser faire, et combien même ça l'fait grogner le tatoué, tu sais qu'il aime ça. "Mouais. J'rajoute de l'art sur de l'art, tu devrais t'estimer heureux." Que t'ajoutes lorsqu'il dit préférer profiter de son encre plutôt que des ecchymoses que tu lui offres. Tu t'demandes s'il a bien profité de ces quelques semaines de repos, après que tu l'aies fait dérouillé si fort la première fois. Faut dire, que c'était sacrément bandant que de pouvoir enchaîner les coups sur sa couenne pour venir noircir son épiderme. Puis vient le moment qu'il devait attendre avec impatience, le début de ton récit. Celui sur les jeunes faux, la manière dont vous avez été récupérés, où vous avez étés emmenés. Dans le froid sibérien, loin de toute aide autre que celle prodiguée par l'armée à coup de torture, de violence et de maltraitance. T'es devenue plus forte, tes os se sont épaissit à force de se briser à force d'essuyer les coups. Car Siém et toi étiez les boucs émissaires, considérés comme les plus faibles jusqu'à ce que vous veniez à leurs prouver le contraire.
Tu prends ton temps, perds ton visage dans l'aube à présent bien présente le soleil venant se dessiner au loin à travers les immeubles vous couvrant la vue. Tu lui expliques le destin funeste de ceux n'ayant survécu à cet entraînement ayant duré dix ans. Deux vies ôtées volontairement de vos mains, l'une égarée dans le désert glacé de Lakoutsk. Parce que t'as pas pu protéger ta soeur à l'époque, parce que t'étais déjà bien trop occupée à veiller sur Sept. Ton visage est littéralement absorbé par l'extérieur et au jour se levant venant illuminer vos carcasses abîmées trônant dans la baignoire. Tu ne regrettes pas, cette vie que l'on t'as imposée. T'es fière de la femme que t'as réussi à devenir, la bête hargneuse, violente, ayant réussi à fuir l'étau de l'armée. Parce que t'aurais pu passer ta vie entière à leurs bottes, t'aurais pu accepter d'évoluer comme militaire, devenir instructrice, à ton tour casser les os des jeunes faux. Mais tu pouvais pas, supporter de voir ces enfants souffrir comme vous aviez souffert. C'était bien trop pour toi, bien trop pour que tu puisses l'accepter en courbant l'échine. Alors t'as fuis, en prenant un petit oiseau aux ailes tuméfiées sur ton épaule pour l'arracher à son destin funeste. Parce qu'elle aurait peut-être la chance de vivre la vie qu'on ne t'as pas accordée combien même tu méritais d'y prétendre.
Ce qui est fait, est fait. Tu es désormais une arme de destruction massive, une assassine aguerrie n'hésitant pas avant de faucher les âmes. Tes poisons sont les plus redoutables qu'il soit. T'as travaillé ton art jusqu'à atteindre la perfection. Les combats au corps à corps. Le maniement des armes à feu et armes blanches. La création d'explosifs. Tu es la seule des quatre faux restante à t'être intéressée au domaine des autres, pour ne pas te laisser mettre hors circuit par tes frères. Car c'est toi qui les enverras tout droit dans la tombe, et non pas l'inverse. Si l'une des faux doit survivre à tout ça, ce sera toi. Tu laisse la pointe de l'un de tes pieds venir effleurer la cuisse de Joe, pendant que tes opales assombries dans une teinte verte profonde se reportent dans les siennes orageuses. Le ton que tu emploies se veut traînant, lascif alors que tu viens finalement gagner ses côtés en surplombant son corps du tien. Ses mains trouvent tes fesses pendant que tes jambes viennent se nouer autour de son bassin, au moins aussi brûlant que l'eau chaude vous immergeant. La voix du tatoué vient t'agacer un peu plus, alors que t'accoles ta poitrine dénudée à son torse recouvert d'encre. "J'te fais déjà de l'effet." Qu'tu lui lances, en faisant référence à son intimité bien réveillée contre ta croupe que tu frottes contre lui, un sourire carnassier s'étirant sur tes lèvres pendant que ces dernières effleurent celle de Joe.
Tu n'vois pas le but d'faire dans la demie mesure avec lui, depuis votre rencontre vous l'savez que vous êtes faits pour vous entraîner dans les ténèbres l'un l'autre. Y'a qu'à voir la façon dont ses poings venaient cogner furieusement contre ta cage thoracique alors que tu te débattais comme une diablesse pour échapper à son étreinte. "A mes dix neuf ans, je me suis faite connaître à Chicago comme l'empoisonneuse. Cinq cadavres, quatre scènes de crimes, quatre poèmes abandonnés. Un simple contrat, tourné en amusement pour mon bon vouloir." C'que tu t'es donnée en spectacle à ce moment là. Ce que tu t'es délectée du chaos laissé dans ton sillage. Parce que t'étais puissante, que tu ne réfléchissais pas avant d'agir et que tu te contentais de tout prendre comme un jeu. Y compris cet agent du FBI, avec lequel tu as repris contact lors de ton retour. Comme un pion que tu pourrais abattre au moment opportun pour venir faire échec et mat peut importe le tableau. "Cinq politiques, hommes et femmes importants ayant récoltés des informations sur notre programme d'éducation de soldats, sur nous. Je me suis faite un plaisir de les réduire au silence. J'ai d'abord commencé par le couple... J'ai éteint la femme devant les yeux d'son mari, en lui ayant promit l'antidote pour sauver sa peau. Dommage, il aurait eu plus de chance s'il avait tenté d'sauver son épouse..." Qu'tu fais mine de remarquer tout en marquant une légère pause. C'bâtard avait préféré voir sa femme clamser d'ton poison plutôt que de lui sauver la vie en s'dévouant. Résultat, t'es toujours debout et eux reposent six pieds sous terre.
Tu viens lui chuchoter également tout contre le creux de son oreille, que tu ne comptes plus les âmes que tu as pu éteindre. Parfois succombant à tes poings, à ton poison, tout simplement à ta colère. Parce que t'es la déesse de l'hiver Tri. Comme ton tatouage l'indique, première femme ayant survécu aux faux. Première arme de destruction massive aux traits féminins, possédant mille et un personnages à son arc pour pouvoir s'immiscer au mieux lors de ses contrats. Parce que tu possèdes de nombreux masques, tous t'allant comme un gant. Parce que toi et tes nombreuses identités, vous vous perdez souvent pour vous confondre. Que c'est dur, pour quelqu'un comme toi d'rester ancrer dans la réalité sans s'égarer. Et pourtant, t'es toujours là à susurrer dans le creux de l'oreille de Joe les diverses atrocités que tu aies pu commettre laissant tes dents à présent venir maltraiter la peau de sa jugulaire pendant que tes doigts referment leurs étreintes tout contre son épiderme. Tu n'le laisseras pas s'enfuir l'tatoué. Pas après qu'il t'aies tant donné envie d'le posséder, lui n'étant pas effrayé mais bel et bien excité par le monstre que tu es.