Sujet: Re: The desert is calling. {ft Joanne} Mar 24 Sep - 22:14
desert.
The desert is calling The emptiness of space The hunger of a lion Is written on your face A maniac's new love song Destruction is his game I need a new direction, Cause I have lost my way.
Dans le fond, c'est peut-être parce que vous êtes tous les deux trop brisés à votre façon, que vous êtes incapables d'avoir une relation plus saine et plus normale. Que vous êtes incapables de rester en présence l'un de l'autre plus de quelques heures, sans déraper et vous prendre la tête. C'est plutôt Joanne toute seule qui se prend la tête en vérité. Toi tu sais pas du tout faire ça. Alors tu te contentes d'encaisser bêtement le tout. De lui répondre un ton en dessous du sien, quand tu sais quoi dire. Et de te taire quand au contraire tu perds totalement le fil et te retrouves bien bête face à elle qui maîtrise davantage que toi l'art des disputes. T'aimes pas la savoir toujours tendue et sur les nerfs, prête à exploser pour un oui ou pour un non. Mais y'a rien que tu puisses faire pour empêcher tout ça, toi à ton petit niveau. T'es bien trop faible et trop éloigné de tout ça. Faible, c'est bien le mot qui te définie le mieux la plupart du temps. Malheureusement. Tu sais pas être autre chose. Et tu te dis que c'est bien pour ça qu'il y a une petite situation de dominante / dominé dans votre relation. Elle a le pouvoir de totalement t'écraser si ça lui chante, Joanne. Et tu te dis qu'un jour ça arrivera. Qu'elle t'effacera pour de bon, d'une façon ou d'une autre. Ou qu'elle te fera tomber beaucoup plus bas. Trop bas pour que tu trouves encore la force de te relever. Toi qui ne fais toujours que vaciller au dessus d'un abîme sans fin. Dans le fond, tu n'attends que l'estocade finale de sa part.
Tu rougis un peu bêtement quand elle confirme que tu passes régulièrement au salon. Qu'elle précise que tu ne le fais que pour les tatouages. Elle se plaint que tu ne comprennes et ne vois pas correctement les choses. Mais elle n'est quand même pas beaucoup plus douée dans ce domaine là, Joanne, apparemment. Ou elle ne te connait pas du tout. Moins encore que ce que tu t'étais imaginé. Dans tous les cas, tu te mords nerveusement l'intérieure de la joue alors que tu n'as aucune idée de ce que tu peux répondre à ça. Mais non ... C'pour toi que je passe au salon ... Que tu marmonnes tout bas, plutôt dans ta barbe. T'as vachement peur qu'elle se foute de toi en te faisant remarquer que ça ne se voit pas du tout. Ou pire, qu'elle remette carrément en doute tes paroles. T'es pourtant sincère. Dans le fond, tu l'es toujours quand tu lui parles à Joanne. T'as aucune raison de lui mentir. C'juste des prétextes. Que t'ajoutes sans articuler davantage. Comme si t'étais pas sûr de vraiment vouloir qu'elle comprenne ce que tu baragouines tout bas. T'es idiot et maladroit, ouais. Mais t'es aussi sincère et sacrément mordu d'elle depuis ce qui te semble être une éternité. Depuis toujours, dans ton esprit. Et la seule raison pour laquelle tu ne lui proposes pas d'aller boire un verre, c'est qu'elle bosse beaucoup Joanne. Et aussi parce que votre amitié abîmée n'est pas porteuse de ce genre de sortie ensemble. T'es pas encore tout à fait maso Gab ...
Tu vois bien qu'elle est en train de souffrir Joanne. Ce que tu ne comprends et ne t'expliques toujours pas. Mais pour une fois tu le vois. Aidé par ses confessions, sans surprise. Elle s'est un peu dévoilée à toi ce soir. T'avouant à sa façon qu'elle ne supporte pas de te voir t'afficher avec Susan. Sa façon étant évidemment brute. Parce qu'elle est comme ça. Elle ne sait pas prendre le temps de se poser pour avoir une conversation aussi sérieuse que possible. Et tu le regrettes beaucoup. Toi qui n'es pas doué pour discuter non plus mais qui ne fait que te braquer davantage encore quand on s'adresse à toi sur le genre de ton qu'elle emploie toujours pour te parler. Un ton qui n'est adressé qu'à toi te semble-t-il. Elle peut parfois être relativement désagréable avec les autres membres de votre groupe. Mais ça n'a encore rien à voir avec le comportement qu'elle emploie toujours avec toi. Un jour, peut-être, ça changera. Ou pas. Il est sans doute préférable que t'évites de te faire trop de faux espoirs Gabriel. Il ne faudrait pas que tu souffres plus encore. Que tu te mettes dans des situations susceptibles de te faire toujours plus de mal. Toi qui es pas mal doué pour ça ... Mais pour une fois, t'as la sensation que c'est Joanne qui cherche à te fuir. A vous fuir. Alors tu trouves un peu de courage pour l'en empêcher et pour la ramener à toi. A grands renforts de gestes aussi tendres que possible.
Vous souffrez de cette irrémédiable attirance qui vous cause toujours des frictions sans nom. Et sans fin surtout. Tu ne sais pas pourquoi. Tu ne comprends pas pourquoi. Tu ne sais surtout pas comment vous allez vous sortir de tout ça. La seule chose de laquelle tu sois bien sûr, c'est que vous êtes absolument incapables de vous tenir éloignés l'un de l'autre. Raison pour laquelle vous finissez toujours par vous retrouver dans son lit. Malgré les prises de bec, les mots durs et les situations compliquées qui mettent vos coeurs à mal. Tu la serres contre toi comme si ta vie en dépendait, Gabriel. Tu câlines dans l'espoir de refermer les plaies à vif qui ne se voient pas mais qui se devinent chez elle. Tu câlines et t'embrasses son visage surtout. Sa joue puis la commissure de ses lèvres sans vraiment y penser. C'est plus fort que toi. T'aimes bien trop ça. Alors tu ne te prives pas. J'ai pas l'intention de t'abandonner ... Que tu lui souffles encore une fois avec toute la sincérité du monde. La question ne se pose même pas. T'es bien incapable de vivre sans elle, que ça te plaise ou non, que tu l'assumes ou pas. T'as besoin qu'elle fasse partie de ta vie, d'une faon ou d'une autre. Ce n'est pas uniquement pour le bien du groupe que vous vous supportez depuis tout ce temps tous les deux. C'est aussi et surtout parce que vous avez besoin de la présence de l'autre. Peu importe de quelle façon.
Tu la serres plus fort encore. Et contre toute attente, tu laisses tes lèvres échouer sur les siennes. T'en meurs d'envie depuis que t'as posé les yeux sur elle dans le fond. C'est toujours le cas. Tu sais pas lui résister. T'as jamais su. Et tu préfères les prises de tête qui se terminent de cette façon que celles qui vous éloignent l'un de l'autre. Celles qui te font fuir parce que t'assumes pas du tout. Parce que t'es qu'un lâche. Parce que t'as trop peur des disputes que tu ne sais pas du tout gérer. Elle gémit son bien être Joanne, quand tu perds tes doigts dans ses cheveux rouges. De quoi accentuer ton envie de poursuivre et d'aller plus loin. Tu te sens vibrant et vivant quand vos lèvres se caressent et que vos langues dansent ensemble. Joanne semble être ta putain d'évidence quand vos corps se trouvent de cette façon. Parce que tu te sens sacrément complet quand tu l'embrasses. Pourtant, vous n'y arrivez pas. Tout est là pour vous faire saisir que vous n'êtes pas du tout fait pour être ensemble. Parce qu'incapables de vous supporter. Alors pourquoi ? Pourquoi c'est si difficile de s'éloigner ? Pourquoi tu ne peux te passer d'elle et pourquoi, pourtant, tu passes ton temps à la fuir ? T'es encore à bout de souffle quand elle met fin au baiser et vient poser son front contre tes lèvres. T'y restes, ton étreinte toujours ferme autour d'elle et tes paupières qui s'abaissent le temps que s'apaise un peu ton coeur. Comme ça on est deux ... Que tu te contentes de lui répondre. Toi t'es désolé d'être si peu doué et de passer autant de temps à tout gâcher à ta façon entre vous.
Et finalement elle se redresse sur la pointe de ses pieds pour venir retrouver ta bouche de la sienne, Joanne. Sans surprise, tu ne te fais pas prier pour lui rendre son baiser. Avec langueur et tendresse, vos langues communiquent ensemble. Se trouvent, se caressent et se cajolent. Comme ses mains ont caressé tes joues. Comme tes bras ont câliné son corps. Tu lui rends baiser pour baiser, caresse pour caresse. Quand ton regard ne se plante pas dans le sien pour y lire son trouble et lui communiquer toute ta sincérité. T'as besoin qu'elle sache que t'es sincère. Que tu ne joues pas. Pas avec ça. Pas avec vous. On devrait les rejoindre, non ? Que tu finis par lui demander avec douceur. T'as plutôt envie de disparaître en sa compagnie. D'aller te réfugier n'importe où ailleurs tant que c'est avec elle. Dans votre bulle. Et en même temps, t'as envie de profiter encore de cette soirée avec vos amis. Et de lui permettre d'en faire de même de son côté. Profiter de ces quelques heures tous ensemble.
Sujet: Re: The desert is calling. {ft Joanne} Mer 25 Sep - 5:15
the desert is calling
Gabriel - Joanne
«Un coup de foudre à peu près réciproque peut se transformer en passion durable à condition de l’entretenir à coup de voyages, de beuveries et de scènes de ménage gratuites.» frédéric beigbeder
Il y a eu ces moments où vous vous échappiez tous les deux à l'abri des regards indiscrets pour vous lover l'un contre l'autre. A l'époque vous étiez incontrôlables, bien trop passionnés pour votre propre bien. Vous passiez le plus clair de votre temps à vous déchirer pour mieux vous aimer dans votre intimité, cette bulle de savon qui se formait de façon savante autour de vous pour mieux vous protéger du reste du monde, comme s'il vous voulait du mal. Comme s'il allait tout tenter pour vous séparer. Vous n'étiez que rage et passion mal assumée à l'époque, tout comme aujourd'hui mais en plus malsain si l'on te demande ton avis. Tout c'que je voulais moi Gab, c'était qu'on s'aime comme les grands. Comme dans les films qui passaient dans ce cinéma miteux qui a pu voir naître nos premiers baisers. Mais aujourd'hui, vous avez grandit. Vous n'êtes plus ces gosses maladroits en quête de sensations fortes pour mieux se sentir vivant. Aujourd'hui Joanne, c'est la douleur qui t'fais sentir en vie. C'est toutes ces choses auxquelles t'es passée à côté parce que tu ne les jugeais pas assez importantes à l'époque pour mériter ton entière attention.
T'es devenue mature trop vite, trop fort. Comme une claque de réalité en pleine gueule venant arracher le peu d'enfance et d'innocence qui pouvais t'rester. Ils ont enfoncé l'clou et toi tu t'es retrouvée impuissante, désabusée. T'as une colère mal redirigée Jo. T'essaies d'blâmer toute la terre entière pour c'que t'as dû endurer en silence pendant tout ce temps. Tu ne t'es jamais plainte, t'as jamais laissé percevoir quoi que ce soit. T'étais cette ado qui n'invitait jamais personne chez elle de peur qu'on la juge, de peur qu'on s'rende compte de la misère dans laquelle tu pouvais vivre. De cet appartement merdique que ta mère payait une fortune, de ces gosses turbulents t'servant de petits frères que t'avais à ta garde. De ces petits boulots que t'enchaînais sans relâche pour pouvoir aider un peu ta daronne. Lui assurer ne serait-ce qu'un plein de courses supplémentaire à la fin de la semaine pour la soulager un p'tit peu. T'as grandis trop vite, comme on s'réveille un matin avec une subite envie d'arrêter d'fumer. Toi tu t'es mise en marche, t'es devenue une machine enchaînant encore et encore. Prenant toujours plus les sales coups d'la vie pour parfaire ton armure de diamant qu'tu portes fièrement tout en cachant tes blessures profondes. Toi aussi, t'es hantée par pas mal de démons tous plus pervers les uns qu'les autres. Et c'est sûrement celui d'l'abandon qui te hante le plus. Parce que s'ils nous ont tous quittés Gabriel, qu'est-ce qui m'assure que tu n'le feras pas?
Malgré tes apparences de dure à cuire, t'es qu'une gonzesse rêvant qu'son prince charmant s'réveille et s'mette un coup d'pied au cul pour venir te délivrer d'ta cage dorée. Il t'assure que c'est pour toi, qu'il s'pointe au salon Gab. Que tout c'qui l'amène sont des prétextes et ça tu l'entends parfaitement. T'en es certaine Joanne, et c'est ton putain d'palpitant qui vient s'écraser contre le trottoir. "J'voudrais parfois qu'tu t'comportes avec moi comme si j'étais n'importe quelle autre gonzesse. Comme si toi et moi, on valait mieux." Parce que si tu m'donnes pas une chance Gab, il y en aura forcément une qui viendra me remplacer. Et si c'est pas Susan ça s'ra une autre. Plus belle, plus intelligente, plus aimante. T'as l'impression d'étouffer au fur et à mesure des années qui vous séparent. T'as l'impression de t'enfermer un peu plus dans cette carapace de solitude où tu finis par te complaire. Loin de Gabriel, loin de la bande. Alors que t'les aimes plus que tout, les tiens Jo. Que sans eux, tu serais pas grand chose. Qu'ils ont su donner un sens à ta carcasse là où tu t'pensais incapable de te sociabiliser. T'as toujours été ce chat sauvage redoutant les coups, et pourtant eux ils n'ont su que t'aimer et t'montrer que t'étais importante. Que tu pouvais t'sentir à ta place.
Les choses s'enchaînent très vite entre le moment où le tatoué vient saisir ta main pour te rappeler à lui et le moment où ses lèvres commencent à se perdre sur ton visage pour te rendre totalement impuissante. Dénuée de toutes volontés face à ces caresses tentatrices auxquelles tu ne résistes jamais longtemps. Il a ce genre de pouvoir Gab, cet enchantement qui te rend chose et incapable de penser clairement. Vous vous échangez quelques mots, t'essaies de t'ouvrir à lui plutôt que de le rejeter combien même ton visage tente de le fuir pour ne pas lui laisser entre-apercevoir le chagrin faisant briller tes yeux. Tu comprends pas Gabriel? Que j'aimerais être une de ces filles bien, faciles à aimer et qui ne provoquent pas de vagues? C'est dans un élan d'courage que tu perces l'abcès, qu'tu lui affirmes avoir peur qu'il t'abandonne. Comme tous les hommes étant rentrés dans ta vie de près ou de loin. Ton père, les différents mecs de ta mère qui vous promettaient tous mondes et merveilles alors qu'ils ne valaient rien, pas un pour rattraper l'autre. Tu t'abandonnes Joanne, au tatoué et à ses lèvres gagnant du terrain en se voulant plus présentes, plus pressantes contre toi. Et vient enfin la délivrance, vos lippes qui se retrouvent pour s'épouser parfaitement comme si elles avaient été crées les unes pour les autres. Comme si vous étiez faits pour vous embrasser, pour laisser la passion grignoter vos êtres pour avoir toujours mieux raison de vous.
Les bras que tu as toi même tatoué viennent t'enlacer, te forcer à presser ton palpitant agonisant contre toi. Il y a la bouche de Gabriel qui vient trouver la tienne pour électriser ton âme, la rendre transie de cette envie et réveiller ce lien indéniable qui vous unit l'un à l'autre. Jamais, tu pourras renoncer à lui sauf s'il venait un jour à te le demander. Alors tu viendrais à refermer cette petite boîte dans laquelle tu gardes ton coeur secrètement cacher pour ne plus jamais venir à l'ouvrir. Car il est la seule histoire que tu veux vivre, le seul homme que tu veux connaître sur le bout des doigts. T'es frustrée Jo, parce que tu le sais que Gabriel n'est pas juste cet idiot toujours prêt à s'amuser et à créer l'amusement. Tout comme tu n'es pas uniquement ce monstre de colère. Tu en viens à te demander si t'es pas tout simplement frustrée qu'il ne s'ouvre pas à toi. Qu'il ne tienne pas assez à toi pour partager ses démons, ses peines, ses peurs. On y arrivera pas, c'est impossible. On continuera de se détruire si on essaie pas de s'apprivoiser totalement, j'aimerais juste que t'en sois conscient. Alors que vos langues se retrouvent t'arrachant une plainte de bien être, t'en viens à lâcher ton verre contre le sol tant cette étreinte te laisses pantelante. T'es foutue Joanne, et depuis des années. Le truc, c'est que t'es à la fois trop fière pour te l'avouer et à la fois trop fière pour te laisser aller. Prendre le risque de souffrir plus fort.
Tu retrouves petit à petit l'homme dont tu t'es éprise éperdument. Cette assurance lorsqu'il vient à t'embrasser, lorsque ses mains gagnent ta chevelure pour mieux s'y mêler. T'es obligée d'y mettre un terme, de reprendre ton souffle sinon tu pourrais bien crever d'asphyxie en rendant l'âme en compagnie du tatoué. Tu laisses ton front reposer un bref instant contre sa bouche mutine qui te tentes tellement. Tu lui murmures un bref désolé, acceptant le fait que tu ne sois pas infaillible. Regardes Gabriel, tu vois que j'suis pas si horrible que ça? Est-ce qu'un monstre ça implore le pardon? Tu n'mets pas longtemps Jo, avant de te hisser sur la pointe de tes pieds pour gagner la hauteur de la bouche de Gab pour la conquérir une nouvelle fois. T'as tellement envie de le tirer par la main, de filer à l'anglaise pour aller mieux l'aimer, plus fort encore. lui montrer ta dévotion, ce que tu refuses aux autres pour mieux lui offrir à lui. Tu ne vis que pour ses caresses à la dérobée, cette langueur qui n'appartient qu'à vous. Tu le sais, que jamais tu ne pourras vivre une telle passion avec un autre. Et tu t'en fiches, car au moins t'auras eu la chance de vivre celle-ci. La plus douce, la plus passionnée de toutes. Tu t'rappelles dans cet instant à quel point ça peut-être égal d'en souffrir, à quel point ça te paraît futile que de te mettre en colère contre lui. Parce que lui aussi, il s'en veut Joanne, et qu'il va bien falloir qu'un jour tu comprennes qu'il n'est pas comme les autres.
Cette fois-ci, c'est l'encré qui vient mettre un terme à vos caresses buccales pour laisser sa voix ronronner dans l'allée où vous vous êtes réfugiés afin de percer l'abcès entre vous. Encore un, sûrement en attendant le prochain. Mais pour l'instant, ton coeur est foutrement plus léger. Et t'as clairement plus envie d'être aussi amère et sur la défensive. Gabriel te demande si vous ne feriez pas mieux de rejoindre les autres. T'as pas envie Jo, toi t'aimerais que vous filiez ensemble sans donner de nouvelles pour mieux aller vous aimer dans l'intimité de ton appartement ou du sien peu importe. Pourtant, il va te falloir être sage et patienter. "On y retourne que si tu promets de ne pas m'abandonner cette nuit et que l'on rentre ensemble peu importe l'endroit." Chez lui, chez toi, dans une chambre d'hôtel peu t'importes du moment que tu puisses t'éprendre de ses bras un peu plus longtemps. J'veux juste une nuit, quelques heures à me reposer contre toi. Parce qu'il n'y a que comme ça que je peux entrevoir un peu d'espoir, quelque chose de mieux. Tu viens à t'baisser pour rattraper le verre que t'as maladroitement laissé tomber lorsque ton coeur se mettait à palpiter sous l'effet de vos baisers passionnés. T'as pas froid Joanne, malgré la nuit bien tombée et l'heure avancée. Il a su rallumer ce je ne sais quoi au fond de toi, ce petit quelque chose ne demandant qu'à s'embraser pour mieux t'adoucir, de donner envie d'mieux.