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 The desert is calling. {ft Joanne}

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Message Sujet: Re: The desert is calling. {ft Joanne}   The desert is calling. {ft Joanne} - Page 2 Empty Dim 22 Sep - 20:14




desert.
The desert is calling
The emptiness of space
The hunger of a lion
Is written on your face
A maniac's new love song
Destruction is his game
I need a new direction,
Cause I have lost my way.



Tu n'as jamais été capable de la comprendre Joanne. Et tu doutes que ça change un jour. Si t'as pas réussis quand vous étiez un couple et que treize ans plus tard elle est toujours un énorme mystère pour toi, ce n'est pas pour rien. Le fait est qu'elle a trop de choses en elle Joanne. Qu'elle extériorise en s'en prenant constamment à toi. Pour ton plus grand malheur. T'aimerais qu'elle arrête ça mais tu ne sais pas comment gérer. Tu ne comprends jamais pourquoi elle est énervée contre toi. Tu te doutes qu'il y a bien une raison. Sans quoi, elle s'en prendrait à tous les autres membres de votre groupe, comme elle s'en prend à toi. Au lieu de ça, c'est sur toi que tout retombe toujours. Et tu ne sais plus gérer. Parfois tu paniques à l'idée que l'obscurité qui t'habite, s'échappe à demi pour apparaître au grand jour. T'as peur que ta douleur se lise dans tes yeux contre ton grès. T'as peur de transpirer la panique que tu ressens quand les voix montent et se font entendre. T'as peur qu'elles s'échappent de ta tête pour être entendues de tout le monde. T'as pas envie que les gens devinent que t'es pas tout à fait celui que tu fais croire que t'es. Y'a trop de voix dans ta tête qui passent leur temps à te rappeler que t'es rien ni personne. Que t'es même personne. T'es pas capable de les étouffer une bonne fois pour toutes. Seulement capable de les garder pour toi et de faire croire à tout le monde que tout va bien.

Joanne elle pense sans doute que t'es qu'un crétin sans cerveau et sans coeur. Parce que parfois tu sais que tu la vexes. Comme ce soir. Quand bien même t'es pas le seul dans l'histoire. Mais tu ne sais pas pourquoi ni comment tu la vexes. Parce que t'es pas doué. Parce que t'es juste terriblement maladroit. Mais comment tu peux le lui faire comprendre ça ? Parce que t'es conscient que tu passes ton temps à troubler les choses par ton comportement. Tu sais que t'as juste l'air de l'imbécile heureux de service qui n'est là que pour amuser la galerie. T'encaisses tous les mots durs qu'elle passe son temps à te cracher à la figure parce que dans le fond tu sais que tu les mérites. Tous. T'es pas doué Gab. Surtout pas avec elle. Tu passes ton temps à être idiot. Tu passes ton temps à mentir sur ce que t'es / qui t'es véritablement. Tu détestes bien trop cette partie là de ta personnalité pour la mettre en avant d'une quelconque façon que ce soit. C'est tout bonnement hors de question. Tu crains trop que parler de ces ombres ne les rende plus réelles. Et qu'elles ne te tombent dessus pour de bon. Qu'elles ne t'attrapent pour te faire tomber trop bas pour que tu parviennes ensuite t'en relever. Tu peux encore te faire croire qu'ils ne sont pas réels, tant que tu ne les mentionnes pas.

Mais entre l'alcool et Joanne, tu ne sais plus où donner de la tête et tu peines à rester connecté avec la réalité. T'essaies d'échapper à ton amie une fois son verre entre ses doigts, par peur qu'elle ne lise quoi que ce soit dans tes yeux. Quand t'as pas la force de te parer de tes plus grands sourires et de tes rires les plus sonores, t'as peur de ce qui peut se voir dans tes yeux. T'es encore idiot quand tu t'excuses pour une broutille. Elle te le confirme vite la tatoueuse, que ce n'est pas ça le problème. Que tu te trompes sur toute la ligne. Encore. Toujours. Tu te tends un peu, les sourcils froncés. Tu sais pas quoi en penser. Toi tu glousses jamais comme une ado. Que tu ne peux t'empêcher de lui faire remarquer. C'est bien vrai ça. Même avec un verre de trop dans le nez, tu la vois pas rire à gorge déployée Joanne. Jamais. Des sourires et de brefs rires, oui. Mais pas assez à ton goût. Ce n'est pourtant pas faute de souvent essayer de la dérider. Mais à tous les coups ça se retourne contre toi sans que tu ne le vois vraiment venir. Sans que tu ne comprennes trop pourquoi ni comment. Ça arrive et c'est tout. Alors bêtement t'as un peu peur de rester seul en sa compagnie là dehors, devant le bar. D'autant plus qu'elle t'attire un peu plus à elle. Elle te fait la sensation d'une araignée attirant sa proie sur sa toile.

A sa question tu te contentes de hocher négativement la tête. Tu ne peux pas comprendre puisque tu ne sais même pas de quoi elle parle. Mais t'attends la suite. Tu t'attends à ce qu'elle ait quelque chose à ajouter. Des explications supplémentaires à te donner, avec un peu de chance. Et effectivement, elle entre un peu plus dans le détail. Tu fronces les sourcils quand t'apprends que tu lui fais mal. Et t'as l'estomac qui se noue à cette idée. Tu ne t'y attendais vraiment pas. Pas du tout. Si t'avais su que tu lui faisais tant de mal que ça, t'aurais fais plus attention bien avant. Maintenant, tu ne comprends pas tellement ce que ça signifie. La raison pour laquelle tu lui fais tant de mal que ça avec de simples photos. Tu peines à penser qu'elle puisse être jalouse. Tu penses vraiment que j'aurais continué si j'avais su que j'te faisais du mal ? Tu lui poses la question sans vraiment la poser. Façon de lui faire remarquer la bêtise de cette idée surtout. Si elle te connait un minimum, elle doit forcément le savoir que tu ne lui ferais pas du mal de façon volontaire. T'es loin d'être méchant Gab. T'es même tout le contraire. Presque trop sympa pour ton propre bien. Et sincère surtout. J'suis désolé Jo. Vraiment. J'savais pas. Et que tu ne comprennes pas ne t'aides pas. Et tu sais pas quoi faire. Pour te faire pardonner et pour éviter de recommencer à l'avenir. J'dois faire quoi pour plus te faire mal ? Plus te parler de Susan ? Que tu tentes, presque innocent dans la voix et dans le regard que tu gardes posé sur elle. Te parler que quand t'as au moins trois ou quatre verres dans le nez ? Que tu proposes même, toujours tout ce qu'il y a de plus sérieux.

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Message Sujet: Re: The desert is calling. {ft Joanne}   The desert is calling. {ft Joanne} - Page 2 Empty Dim 22 Sep - 20:14



the desert is calling
Gabriel - Joanne

«Un coup de foudre à peu près réciproque peut se transformer en passion durable à condition de l’entretenir à coup de voyages, de beuveries et de scènes de ménage gratuites.» frédéric beigbeder
Treize ans après, t'es toujours incapable de dire pourquoi cela n'a pas fonctionné entre vous la première fois. Tu sais pas si ça vient de toi, de ta peur panique de l'abandon masculin ou de ton caractère de merde. Tu sauras pas dire si ça vient de lui, sa façon de voir les choses ou de ne pas leurs donner assez d'importance. Du moins pas assez selon ton point de vue. T'as mis du temps à piger qu'tu pourrais pas le changer. Que les choses resteront éternellement de cette façon, ce yoyo qui vous rapproche pour mieux vous éloigner par la suite. Vous êtes deux sales gosses incapables de voir la vérité en face. Incapables de vous voir comme les adultes que vous êtes devenus. Les années ont eu le loisir de passer, et pourtant il est toujours resté dans ton paysage. S'en jamais en sortir, étant simplement plus discret par moment. Parce qu'il est pas maso, il le sait Gabriel que tu peux monter dans les tons. Balancer des mots que tu n'penses pas forcément et que tu aurais mieux fait de retenir. Tu m'en veux dis? D'être bancale et pas forcément fiable?

T'es plutôt étonnée lorsqu'il ne fuit pas Gabriel. Faut dire que l'coup du verre c'est inédit. Généralement il se contente de fuir la tempête le temps que ça passe où bien d'se réfugier au sein des autres pour qu'tu viennes à t'apaiser. T'as tes doigts toujours autour de sa main encrée, au contact de cette chaleur que tu ne connais que trop bien. Il s'excuse, forcément pas pour la bonne raison. Ça serait bien trop beau qu'il vienne à s'faire pardonner pour la jalousie qu'il anime en toi lorsqu'il parle de Susan. Ça serait bien trop demander. Toi qui t'étais presque apaisée à l'idée de le voir venir affronter la harpie qu'tu peux être, tu t'mets à grincer des dents. C'est pourtant pas compliqué, pourquoi tout c'qui possède quelque chose entre ses jambes se montre quatre-vingt cinq pour cent du temps incapable que de connecter leurs deux neurones pour essayer d'comprendre la gente féminine et vos petits cœurs tout mou? Tu souffles. Bien-sûr qu'il ne comprend pas, bien sûr qu'il pense que tu lui en veux pour toute autre chose. Tu lui dis jamais rien à Gab. Mais si je t'en parle, et si je t'explique un jour ce que je ressens au fond tu resteras? Pourtant y'a un truc qu'il dit qui t'frappes en plein coeur. C'est vrai ça Joanne, tu ne rigoles plus vraiment. Quand est-ce que tu t'es enfermée dans ton sérieux pour te protéger du reste du monde? "Tu crois que j'ai le temps de glousser? Entre ma vieille, mes enfoirés d'petits frères qui me font tourner en bourrique, le salon qui décolle, vous que j'dois chaperonner. Vous allez m'faire claquer d'une crise cardiaque avant quarante ans avec vos conneries" qu'tu finis par ironiser. Faut pas s'étonner que t'aies pas réellement d'vie privée, t'as pas l'temps pour ça. Et si dans l'fond, t'en avais marre? Qu'la solitude commence à te grignoter de l'intérieur?

T'as cet élan, qui veut l'attirer un peu plus vers toi. Parce que t'as pas envie qu'il se mette à te fuir maintenant, qu'il aille se débiner pour se planquer entre Anya et Romeo là où tu n'pourras plus l'atteindre. Puis vient la sincérité qui s'écoule entre tes lippes. T'essaies de ne pas être venimeuse, de ne pas laisser ta colère et ta rancœur prendre le pas sur cette initiative que t'espères bénéfique pour vous deux. T'en peux plus Jo, de le voir presque trop heureux à côté de cette femme qui le paie pour sa compagnie. Ça te met dans tout tes états d'le savoir partit ici ou là-bas en sa compagnie pour un tour de yacht ou un weekend dans un chalet cosy sur l'eau. T'es pas jalouse des moyens, d'la qualité des lieux qu'ils visitent. T'es morte de jalousie à l'idée de le savoir avec elle. Rire à gorge déployée avec elle, parler de tout et de rien, finir éventuellement dans ses draps lorsque cette vieille chouette pourrait avoir envie de s'éprendre du tatoué. Pourquoi tu vois pas que ça me bute Gabriel? Pourquoi tu me prends pour quelqu'un dénué d'sentiments? Tu viens tremper tes lèvres à nouveau dans le liquide ambré après lui avoir clairement lâché que tu ne supportes plus de le voir étaler sa relation malsaine. Mais dans le fond, si t'étais plus malsaine que sa vieille encore Jo'? Si t'étais pire que ça encore?

Le whisky vient brûler ta gorge délicieusement et faire monter l'ivresse un peu plus. T'as quitté, presque à contre cœur les phalanges tatouées de Gabriel pour te séparer d'ton mégot et toujours plus noyer tes ressentiments dans l'alcool. Et pourtant alors qu'tu tentes toi de fuir, sûrement parce que tu t'es ouverte à lui bien plus qu'à l'accoutumée, y'a son regard qui vient t'capter pour ne pas t'lâcher. Pourquoi tu m'regardes de cette façon? Bordel tu sais que mon cœur il tient pas Gab quand tu fais des choses comme ça. T'es comme une biche sur l'autoroute prête à s'bouffer une voiture en pleine biche quand il te r'garde comme ça, incapable de lutter, l'cerveau qui s'éteint totalement. Il s'excuse, l'encré. Te fais remarquer qu'il l'ignorait, que cela puisse t'atteindre à un tel point. "Mais c'est tout le temps comme ça! Tu n'fais pas attention, t'agis sans réfléchir et tu vois après c'qui ce passe." Et lui, comment il réagirait si tu venais à être emmenée dans des endroits tous plus beaux les uns que les autres en compagnie d'un mec? Ça lui ferait pas du mal, que tu t'étales sur les réseaux à son nez?

Et il y a ce truc qui t'énerve, cette phrase de trop. Tu te demandes vraiment de quelle façon il doit te percevoir pour t'sortir des trucs pareils. T'as une flamme qui traverse tes yeux sombres pour y luire avec violence. C'est donc ça, t'es la vieille aigrie du groupe. Ce cœur de pierre, celle qui vomit lorsqu'on lui parle d'amour. Celle qui doit être alcoolisée pour ne pas prendre mal le fait que son ex s'envoie une quinquagénaire plutôt de comprendre que ça puisse te faire vriller. "T'es sérieux à m'demander ça? Et tu penses que tu s'ras bien reçu si tu viens me parler de ta vieille alors que j'suis raide?" Ton ton qui s'était adouci se veut nettement refroidit. T'as ton poing libre de tout verre qui s'resserre si fort que les jointures de tes doigts se mettent à blanchir sous l'effet d'la pression. J'comprends pas Gabriel, c'est si compliqué pour toi d'voir qu'on est inachevés? Laissés en suspend depuis si longtemps? D'un geste rageur tu t'envoies la fin de ton whisky d'une traite. Ça t'évitera d'te défoncer ta lèvre inférieure que tu n'as de cesses que de mordre furieusement comme pour épancher ta colère. "Et si moi j'te faisais tout ça hein? Et si j'me trouvais un mec pour m'emmener au bout du monde? Que j't'affichais ça partout sous ton nez ça t'ferais du bien? Ça t'ferais plaisir?" Que tu lui lances d'un ton se voulant à présent accusateur. Toi qui n'as jamais pu tomber amoureuse de qui que ce soit d'autre que lui, toi qui n'as jamais réussi un seul instant à le tirer de tes pensées malgré les années, les disputes et différents. Toi qui aurait préféré qu'ces sentiments meurent au même instant que votre couple, pour laisser place à une amitié plus saine. Au lieu de ça, vous voilà encore à jouer au jeu du chat et de la souris plus d'une décennie après.

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Message Sujet: Re: The desert is calling. {ft Joanne}   The desert is calling. {ft Joanne} - Page 2 Empty Dim 22 Sep - 22:28




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AU fond de toi, tu t'es toujours dis que votre relation avait pris fin parce que ce n'était pas le bon moment pour vous. Maintenant, t'as comme un doute pourtant. Parce que même en étant séparés, vous trouvez le temps de vous prendre la tête. Constamment. Bien que ce soit plutôt elle qui passe son temps à râler et à t'envoyer chier bien comme il faut. Elle a toujours une bonne raison de le faire apparemment. Ce qui te frustre. Toujours. T'aimerais comprendre pourquoi elle t'en veut tant. T'es persuadé qu'il y a autre chose derrière tout ça. Mais quelque chose que tu n'es pas encore en mesure de comprendre encore. Parce que Joanne est une personne complexe avec beaucoup de secrets. Comme toi dans le fond. Simplement toi, personne ne le sait. On ne te voit toujours que comme le joyeux luron de la bande que rien n'atteint jamais. Celui qui n'est pas capable de se montrer sérieux plus de cinq minutes ou de rester calme. Dans le fond c'est vrai tout ça. C'est toi. Mais pas que. T'es aussi le type qui lutte contre tes démons dont lui seul connait l'existence. En même temps que t'es ce type adorable qui vient offrir un verre à son amie pour se faire pardonner des choses. Sans savoir quoi au juste. Tu le fais c'est tout. Et t'as envie de croire que ça lui fait plaisir à Joanne, quand elle referme ses doigts autour du verre. Et t'as envie de croire qu'elle réalise aussi t'es juste maladroit la plupart du temps. Que ton but n'a jamais été et ne sera jamais de la blesser. Contrairement à ce qu'elle a tout l'air de penser.

Tu vas encore t'énerver ? Que tu demandes en fronçant les sourcils. Expression de visage que tu sors rarement de ta panoplie pour le coup. Tu préfères encore n'offrir que des rires et des sourires démesurés. Parce que c'est bien plus toi, tout ça. Mais t'as à peine ouvert la bouche, que Joanne trouve encore à répondre et à s'emballer sur les mots et le ton. Et on te demande pas d'nous chaperonner. Depuis quand t'as ce rôle là ? Que tu ronchonnes, tout à fait sérieux pour une fois. Y'a Anya qui joue un peu le rôle de la maman toute douce et toute tendre avec vous souvent. Et y'a toi qui joue le rôle de Sam pour la plupart de vos soirées. Alors tu ne vois pas bien pourquoi elle se prend la tête comme ça Joanne. A croire qu'elle aime juste bien ça en réalité. Se prendre la tête pour rien. Voir des histoires et des problèmes où il n'y en n'a pas vraiment. C'est dommage. T'es presque désolé pour elle. Elle qui se rajoute des ennuis alors qu'elle a déjà bien assez de choses à gérer comme ça. Comme elle vient elle même de le faire remarquer d'ailleurs. Tu n'peux quand même pas nous reprocher ton manque de temps ... Ce n'est pas de votre faute à vous, si Joanne arrive souvent en retard à vos soirées. Ou qu'elle n'y vient même pas du tout, parfois. Pas de sa faute à elle non plus ...

Tes doigts finissent par être libérés des siens. Et tu te dis que ce n'est pas plus mal, quand tu vois l'expression sur son visage et que les mots ne tardent pas à suivre. Même quand tu tentes de faire la paix, Joanne elle t'en veut à mort. Tu regrettes presque d'être venu la retrouver devant la devanture du bar. T'espérais vraiment pouvoir prendre la fuite très vite pour ne pas lui imposer ta présence et pour éviter de devoir encaisser des mots douloureux venant d'elle. Apparemment, tu t'es planté en beauté. Mais j'fais pas exprès Joanne. J'suis comme ça. J'ai toujours été comme ça. C'pas une nouveauté ! Tu ne t'emportes pas vraiment. Mais t'es las de ces disputes qui tournent en rond. Elle ne t'apprend rien quand elle te reproche ton aveuglement. Tu sais qu'elle ne supporte pas ton incapacité à te rendre compte des choses. Parce que ça a toujours été. Dans le fond, Joanne elle n'a jamais supporté qui t'es. Heureusement qu'elle ignore qui t'es vraiment. T'es certain qu'elle t'achèverait une bonne fois pour toutes si elle venait à te découvrir. Or, t'as pas besoin de ça du tout. T'as pas la force pour ça. Mais c'est pas ce que je dis ... Tu lâches un bref grognement de dépit en détournant le regard et en passant une main nerveuse dans tes cheveux noirs. T'as salement envie de fuir cette dispute qui pointe encore le bout de son nez.

J'parle pas de Susan. C'est toi qui m'dis avoir besoin de boire pour pouvoir me supporter. Que tu ronchonnes en évitant toujours de la regarder. C'est elle qui passe son temps à ramener la conversation sur Susan. Qui pense qu'il est constamment question d'elle, apparemment. Même quand t'évites de la mentionner. Tu soupires encore quand elle reprend le fil de la dispute en tentant de te faire te mettre à sa place. Ce que t'as beaucoup de mal à faire. Tu fais tout pour ne pas blesser les gens. Surtout elle. Mais tu ne vois pas l'évidence Gab. Tu ne vois pas ou tu ne veux pas comprendre, la raison pour laquelle elle supporte si peu ta relation avec Susan. J'sais pas ... Je serais content pour toi je suppose ... Que tu trouves encore le moyen de lui répondre, tout penaud. Dans le fond tu sais que non. Que c'est que du vent ça. Il suffit de voir comme t'es terrifié à l'idée qu'elle ne se mette à fréquenter son collègue et ami le suédois. Pourquoi ? T'as quelqu'un en vue ? Que t'oses lui demander. Quitte à en montrer trop justement, sur ta possible peur qu'elle ne trouve quelqu'un d'autre. Jusque là t'as été chanceux. Elle n'a jamais eut de relation sérieuse Joanne. Tu ne l'as même jamais vu quitter une soirée où vous étiez tous ensemble, au bras d'un autre gars. De la même façon que toi tu n'as jamais quitté l'une de vos soirées, en charmante compagnie. Question de respect, peut-être. En plus c'est pas comme si j'étais en couple avec elle. Que tu marmonnes tout bas, mine de rien. Que tu tentes de dé-dramatiser la chose pour ne surtout pas lui donner l'idée et l'envie de vraiment tenter sa chance de façon sérieuse avec un homme. Pas même "juste" pour se venger sur toi.

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Message Sujet: Re: The desert is calling. {ft Joanne}   The desert is calling. {ft Joanne} - Page 2 Empty Lun 23 Sep - 4:31



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Plusieurs fois, t'as eu envie de lui hurler ses quatre vérités. De lui dire qu'il n'était qu'un abruti, un mec trop stupide et aveugle pour voir ce qu'il ratait. Mais au final, tu vaux tellement pas mieux Jo. Parce que toi non plus, t'es pas capable de te battre pour ce que tu veux vraiment. Tout ce que tu sais faire, c'est prouver ta frustration en étant désagréable avec tout le monde. En te contentant de grogner lorsque les choses ne vont pas dans ton sens, surtout lorsque ça concerne Gab. Parce qu'au bout de treize ans, tu devrais me comprendre mieux que n'importe qui Gabriel. Tu devrais savoir les blessures profondes qui agitent ma carcasse. Tu ne t'es jamais ouverte à personne si ce n'est lui. Tu n'as jamais offert à quiconque autant que tu as pu lui donner. Parce que tu l'as défendu de nombreuses fois, parce que t'as investi de nombreuses heures de travail sur sa peau pour venir le couvrir de ton art inlassablement. Parce que bordel, il est lui, et que t'es pas grand chose s'il n'est pas présent dans ta vie. Un jour, t'aimerais comprendre pourquoi l'ego des êtres humains est si gros, qu'il leur fait plus de mal qu'il ne leur fait de bien.

T'as tenté d'être douce, t'as tenté de lui faire comprendre que si t'étais frustrée ce n'était pas parce qu'ils ne t'avaient pas attendu. Que ça n'avait pas grand chose à voir avec ta sobriété momentanée. T'es juste bien trop amère de ses réflexions qui te sont tournées en boucle dans la tête inlassablement toute la journée depuis qu't'as vu sa gueule satisfaite sur ton feed. Toujours obligé de s'afficher, de montrer c'qu'il fait. Et toi, tu vois noir directement. Parce que t'es ce genre de nanas qui a toujours un truc un dire, toujours un truc à reprocher. T'es une de ces éternelles insatisfaites qui passe sa vie à toujours tout remettre en question pour se sentir mieux dans ses baskets. Pour trouver un sens à toutes ces merdes qui ont pu te tomber un jour sur la gueule. Pourquoi il te fait ça? Pourquoi t'es pas foutu d'comprendre que moi aussi j'ai un cœur, mais pas que pour mourir? Parce que comme il a su t'le faire remarquer, t'es pas d'ce genre de filles qu'on entend rire fort et très franchement. Et comme tu manques pas de lui rappeler, t'as d'autres choses à faire. D'autres pré-occupations qui t'minent la tête, qui occupent tes pensées inlassablement sans te laisser ne serait-ce qu'une journée de répit. Parfois, t'aimerais pouvoir dévisser ta tête pour pouvoir shooter un grand coup dedans. T'es tellement peu douée qu'tu shooterai à côté, sombre conne.

Bien sûr que tu t'énerves, encore plus lorsqu'il agit de façon si désinvolte que ça. Tu supportes pas ce genre de comportement, lorsqu'ils tentent de se dédouaner sans être capables de se remettre en question. "J'suis la plus sérieuse de nous tous, vous êtes tous là à enchaîner les conneries. 'Meo qu'est pas foutu d'trouver un vrai d'job et qui se contente de détruire des vies à coup d'poudres magiques? Toi qui vends tes faveurs à une quinqua en mal d'affection?" Tu marques une pause pour reprendre ton souffle. T'es excédée, fatiguée de devoir te conduire en adulte depuis qu't'as quinze ans. T'en as ras le cul d'être la plus mature, celle qui recherche le plus à se poser et à avoir une situation. "Any qui reste derrière son bar poisseux à servir les mêmes connards, et les autres j'ai besoin d'en parler? Et dans dix ans vous ferez quoi hein?" T'es de nouveau venimeuse. Parfois, t'arrives à être détestable Jo. Même toi, t'as envie de t'encadrer dans un mur quand tu parles sans tourner ta langue sept fois dans ta bouche. Arrêtes moi, fais moi taire Gabriel tu sais que quand je suis comme ça mes mots dépassent mes paroles. Au lieu de ça, son ton devient las. Tu le vois, qu'il est agacé par ces disputes dont il ne capte pas vraiment le sens. Parce que c'est toujours comme ça, que ça l'a toujours été.

S'en est presque douloureux, lorsqu'il détourne son regard comme un enfant boudeur afin de ne plus te regarder. Alors que toi, tu n'cesses d'être blessée par ses propos. "Ouais, j'ai clairement besoin de m'imbiber la gueule pour éviter de m'rendre compte que tu t'en branles Gab. Que tu préfères être constamment maladroit plutôt que de te remettre en question." Tu siffles presque, l'une de tes mains allant dans l'air pour marquer tes propos. Parfois y'a tes origines italiennes qui ressortent, comme lorsque tu t'énerves en faisant de grands gestes. "Et avec elle, t'es aussi gauche? Tu passes ton temps à la vexer? Ou bien il n'y a qu'avec moi que tu n'arrives à rien? Comme si j'étais un putain d'alien?" Cette fois-ci, c'est plus la peine qui parle. Deux ans, deux ans qu'elle partage sa vie d'une manière que t'es incapable de concevoir alors qu'il ne s'est contenté que d'un bref passage dans ta vie intime. Tu trouves ça foutrement injuste. Tu sais Gab, parfois j'en viens à me demander ce qu'elle peut avoir plus que moi. Pour qu'avec elle tu ai cet air si heureux, si apaisé.

Tu t'envoies la fin de ton verre rageusement, tu lui demandes à Gab s'il apprécierait que tu t'donnes en spectacle avec un homme de la sorte sachant que ça puisse arriver à ses yeux. S'il aimerait que t'étales des sourires qui ne lui sont pas destinés? Alors tu relances la dispute, en même temps que ton whisky avalé avec une rapidité record commence à alléger ton crâne laissant peu à peu place à un début d'ivresse amplement mérité. T'es en colère Jo, ton poing se resserrant usant de preuve. Il prend un air subitement penaud Gabriel, lorsqu'il ajoute qu'il serait content pour toi. Tu le vois, l'regard toujours baissé vers ses pieds comme un gosse que l'on réprimande prit sur le fait. Il vient également te d'mander si t'as quelqu'un en vue recaptant tes yeux un bref instant. "Pourquoi? Ça te ferait chier? Ça te ferait réagir? Faut que j'sois totalement hors de ta portée pour qu'tu puisses t'en rendre compte?" Te rendre compte que toi et moi, on en a pas fini tout les deux. Qu'mon coeur il continue d'battre pour toi combien bien même ça fait mal.

Il enfonce le clou, lorsqu'il ajoute qu'au fond c'est pas comme s'ils étaient réellement un couple elle et lui. A tes yeux, c'est bien pire que ça. Tu pourrais à la rigueur renoncer à lui s'il venait à trouver la femme de sa vie. Quelqu'un de bon, de bénéfique pour lui. Quelqu'un qui pourrait l'aimer encore plus que tu ne le fais. Mais tu le sais, que leurs relation n'a rien de tel. En attendant, t'es la seule de vous deux à pâtir de cette relation qu'il entretient. "C'est ça l'soucis Gab. Le pire, c'est que vous n'vous aimez même pas. Que tu m'fais du mal pour un truc qu'est même pas réel." C'est fou comme t'as pu te tromper, toi qui pensais qu'lui et toi vous aviez cette même vision d'l'amour. Cette unique chose qui n's'achète pas mais qui se vit. Ce genre de chose qui bouscule les sens, qui redistribue sans cesses les cartes. A partir de quand, t'es sensée accepter de souffrir pour un truc qui n'est même pas réel? Qui sert à faire joli? A passer le temps? Y'a la colère qui fait trembler ton corps sous ton cuir, tes pas qui tournent en rond face à un Gab toujours incapable de faire quoi que ce soit. Tu sens tes yeux se mettre à picoter en même temps que ton nez. Petit à petit, ta vue se brouille en s'couvrant d'un léger voile que tu tentes de réprimer en tournant ton regard loin de celui du tatoué te fuyant toujours. "Vas y, t'as qu'à fuir de toute façon et r'joindre les autres. T'attends que ça de pouvoir t'éloigner de toute façon." Parce qu'au final, toi aussi tu m'laisseras. Toi non plus, tu resteras pas. Alors tu t'mets à lui tourner le dos, juste pour qu'il ne puisse pas assister à ces larmes menaçant d'se pointer contre ton gré. Parce qu'au final, tu vas peut-être bien être forcée de l'arracher d'un coup sec ce vieux pansement.


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Message Sujet: Re: The desert is calling. {ft Joanne}   The desert is calling. {ft Joanne} - Page 2 Empty Lun 23 Sep - 18:57




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T'as beau ne jamais bien la comprendre Joanne, t'as encore le stupide et naïf espoir de voir les choses s'arranger entre vous. Tout simplement parce que malgré tout, elle compte pour toi. Elle compte peut-être même plus que n'importe qui. Tu ne penses pourtant pas être maso ... T'es pas encore le genre de mec à aimer souffrir au point de chercher à se foutre dans de sales situations. Impossible. T'es pas comme ça. Si tu pouvais être toujours heureux, tu le serais. Au lieu de ça, tu déposes des pansements sur des plaies béantes. Ta relation avec Joanne est l'une de ces plaies et Susan n'est finalement qu'un pansement qui n'apaise pas grand chose. Tu trompes ton cerveau en lui faisant croire que oui ça finira par aller. Alors qu'en réalité les plaies s'accumulent. Tu te perds Gabriel. Tu te répands à même le sol à chaque nouveau coup de poignard infligé par Joanne qui ignore tout de ce qui se passe dans ta tête. Tu dégoulines d'obscurité qui ne fait que t'emplir chaque jour un peu plus. T'as peur d'arriver à ce moment où t'auras plus aucune lumière à l'intérieur, pour la répandre comme t'as toujours si bien su le faire. T'as peur que tout le monde ne réalise que t'es "drôle" et "adorable" à l'extérieur mais pourri à l'intérieur. T'es pas méchant et tu ne le seras jamais, parce que ça ne fait pas partie de toi ça. Mais t'es dans l'obscurité la plus totale en réalité. T'es seulement éclairé par ces âmes qui passent parfois très furtivement dans ta vie. Y'a les petites étoiles et y'a les grosses comètes comme Joanne, Anya, Romeo et les autres. Sans ces âmes, ça fait longtemps que la tienne serait éteinte.

C'est rare que ça t'arrive, mais t'en veux vraiment beaucoup à Joanne quand elle fait la liste de ce qu'elle estime être vos défauts. Tu l'as jamais vu à ce point aigrie Joanne. T'aimes pas qu'elle parle de vos potes comme ça. Tu préfères encore quand elle ne s'en prend qu'à toi. Tu peux encaisser les coups pour tout le monde Gab. T'es plus à ça près. Est-ce que je dois mettre ta méchanceté sur le dos de la fatigue ? Que tu ne peux t'empêcher de lui demander. Tu prends des risques à lui parler ainsi à Joanne. Mais tu le fais parce que tu ne peux supporter la dureté de ses mots et le jugement qu'elle porte sur vous tous. Pourquoi t'as c'besoin de tous nous descendre comme ça ? Depuis quand t'estimes que tu vaux mieux que nous ? Parce que c'est bien ça qui ressort de ses mots. Elle fait de meilleurs choix de vie. Elle s'en sort mieux. Elle est plus mature. Plus le temps passe moins tu la reconnais Joanne. Plus le temps passe et plus elle est aigrie, tout simplement. Et ça te flingue parce que tu ne comprends même pas ce qui est arrivé au juste. Et c'est idiot mais toi t'as toujours peur qu'elle ne se contrôle plus non plus en présence de vos amis. Et qu'à la longue, ils soient trop usés pour pouvoir la supporter davantage. T'as peur de ça parce que tu sais que tu la perdrais tout à fait Joanne, si ça venait à arriver.

T'as beau faire croire le contraire, ses mots t'atteignent et te font mal. Raison pour laquelle tu détournes ton regard et évite autant le sien. Tu préfères qu'elle te voit comme un simple gamin boudeur, plutôt que comme un type qui refoule tous ses sentiments négatifs et qui risquent d'imploser à la longue. Comme si j'le faisais exprès ... Que tu râles encore. Ta maladresse fait partie intégrante de toi. Que ce soit la maladresse dans les gestes incontrôlés ou la maladresse dans tes mots quand t'es pas capable de réaliser que tu risques d'aborder des sujets sensibles et de faire mal. T'arrêtes pas avec Joanne. Seulement, avec Joanne. Alors tu grinces des dents quand elle remet Susan sur le tapis et te demandes si t'es aussi maladroit avec elle. Non j'crois pas passer mon temps à la vexer. Que t'avoues en évitant toujours sciemment son regard, les mâchoires crispées. Parce qu'on ne vexe et ne blesse que les gens qui pour qui on compte Joanne. Que t'ajoutes dans la foulée. Tu te dis que depuis le temps que vous êtes amis, tu dois bien compter un minimum pour elle. Quand elle n'est pas trop occupée à t'en mettre plein la tronche. C'est à dire, uniquement quand vous n'êtes pas en compagnie l'un de l'autre.

Tu ne ramènes ton regard sur elle que lorsqu'elle vide son verre d'une traite. T'hésites à lui demander mais tu le fais quand même. T'as besoin de le savoir si elle fréquente quelqu'un. Pour disparaître un peu pendant quelques temps. Le temps de te faire à l'idée. De t'habituer à ça. T'aimerais avoir son répondant et son mordant pour l'envoyer chier comme elle le fait elle même constamment. T'aimerais lui faire remarquer qu'il faudrait déjà qu'elle trouve quelqu'un qui soit capable de la supporter. Mais t'es pas comme ça Gab. T'es trop sympa. T'aimes pas piquer. T'aimes pas faire mal. Alors tu te contentes de froncer les sourcils et de hausser bêtement les épaules. J'sais pas quoi t'dire Joanne. Et tu sais que c'est précisément ce genre de réponse qui a le don de la faire sortir de ses gonds et de lui filer l'envie de te flanquer un coup. Mais je savais pas que ça te faisait du mal Joanne. Si j'dois arrêter de parler d'elle devant toi, je le ferai. Si j'dois arrêter même de la mentionner sur mes photos, je le ferai aussi. Parce qu'il n'y a qu'elle qui compte Gabriel, pas vrai ? Parce qu'il n'y a toujours eut qu'elle et que ça ne changera probablement jamais. Parce que la seule personne au monde que t'aimerais pouvoir sauver de toi, c'est elle. Quitte à devoir la perdre pour ça, si elle estime que le mieux est de ne plus jamais vous voir.

T'enfonces les mains dans les poches de ton jean quand une brise fraîche vient te rafraîchir. T'as évidemment laissé ta veste à l'intérieur quand tu t'es hâté de quitter le bar pour la rejoindre dehors. C'est au tour de Joanne de fuir ton regard. Tu le sais que quand elle fait ça, c'est qu'elle a de la peine. Et sans surprise, t'aimes pas ça. Ça te flingue Gab, de savoir qu'elle souffre. Ça te flingue d'autant plus, que c'est entièrement de ta faute. J'veux pas m'éloigner ... Que tu réponds alors qu'elle se détourne de toi. Dans l'attente que tu fuis, comme elle le dit si bien. Et comme il t'arrive de le faire quand tu te réveilles dans son lit au petit matin. Et que tu profites de son sommeil pour prendre la poudre d'escampette. Tu sais pas quoi faire là, alors qu'elle t'offre toujours son dos. T'es pas de ces types qui savent prendre les choses en main et jouer les gros durs pour guider ou imposer. T'es rien qu'un lâche. Et un fragile qui se laisse constamment porter. Par tout. Par la vie, par ton boulot atypique, par les gens eux mêmes. Jo' ... Que tu souffles tout bas en te risquant à attraper sa main de la tienne, en un geste des plus tendres. J'aimerais seulement que tu reviennes avec nous. Que tu sois vraiment avec nous. T'es plus sûr de savoir si t'es responsable de tout ce qui cloche ou pas au sein du groupe. Mais tu l'incites à pivoter et à te faire face Joanne, pour porter ta main qui n'est pas dans la sienne, à sa joue. J'ai pas envie d'te fuir ... Même si j'avoue que tu me fais un peu peur. Confession offerte avec une petite grimace. 

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Message Sujet: Re: The desert is calling. {ft Joanne}   The desert is calling. {ft Joanne} - Page 2 Empty Lun 23 Sep - 21:13



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«Un coup de foudre à peu près réciproque peut se transformer en passion durable à condition de l’entretenir à coup de voyages, de beuveries et de scènes de ménage gratuites.» frédéric beigbeder
Au départ t'étais juste agacée par ton léger retard. Faut dire que vos projets à quatre mains vous prennent énormément de temps à Torbjörn et toi si bien qu'en ce moment il est présent facilement trois jours par semaine au salon pour t'aider à avancer sur vos projets communs. Alors vous piquez ensemble inlassablement, venez apposer vos différentes encres contre les épidermes que l'on vous tend à la merci de vos dermographes. Vous formez une sacré équipe tout les deux, et faut dire que t'aurais sûrement pas réussi sans lui à tes côtés pour te soulager. Parce que faire le pari de vouloir se débrouiller c'est bien beau, mais même en piquant du matin au soir les clients continuaient à affluer, tes agendas se remplissaient à vue d’œil des semaines voir des mois à l'avance t'étais bien obligée que de demander à l'aide. Alors il s'est dévoué avec grand plaisir le suédois, bien décidé à t'aider dans ton projet un peu fou qu'était Red Devil Tattoo à sa naissance. Vous êtes rapidement devenus associés, combien même tu reste bien plus présente au salon. Une façon aussi pour toi que de pouvoir partager les rennes à quelqu'un de confiance comme le blond nordique.

Pour l'instant ta colère à prit un tout autre tournant. T'en as marre que l'on te reproche ton retard, ou tes absences aux soirées. T'en as marre que l'on te dise que tu tires la gueule alors que t'es tout simplement fatiguée et que tu pourrais tuer pour quelques heures de sommeil en extra. Tu fais le maximum pour être là pour tout le monde, pour ne mettre personne de côté. Ni ta mère ou tes frères, ni tes collègues, ni tes amis. Tu passes ta vie à changer de casquette passant de l'aînée à la patronne, puis à l'amie moralisatrice et trop sérieuse. T'as oublié, comment on s'amusait avec le temps Joanne. T'as oublié le plaisir que tu pouvais retirer à l'époque à aller graffer les murs de votre lycée à l'aide de tes fidèles bombes de peinture pour finir en colle accompagné de Gabriel et Roméo n'ayant pas voulu te laisser prendre toute seule. Tu te demandes à quel moment t'as commencé à te placer comme adulte du groupe, la fille responsable avec une situation et un réel métier entre les mains. T'en as juste tellement chié Jo, qu'tu supportes pas que les choses tombent dans le bec des gens déjà tout cuit. Comme le tatoué et ce qu'il considère comme un métier. Et toi Gabriel t'y prend du plaisir à traîner en sa compagnie en échange d'une situation?

T'as clairement l'impression d'avoir le mot de trop, lorsque tu peux voir Gabriel se renfrogner dans ses traits. T'as peut-être été loin, t'aurais sûrement pas dû dire ça. Tu t'crois pas au dessus d'tout le monde, t'en as juste marre d'avoir cette impression d'être la seule à évoluer, à vieillir, à vouloir plus que ces soirées beuveries qui n'en finissent plus. La voix du tatoué s'est nettement refroidie, et tu peux plus qu'aisément comprendre pourquoi. T'avais pas à mêlé Anya ni les autres à tout ça, vous ne vous êtes jamais jugés alors pourquoi tu commences maintenant Jo? Pourquoi maintenant t'as l'impression que rien de tout cela n'est assez? Qu'il te manque cruellement quelque chose à ta vie pour pouvoir t'en contenter? Te dire que d'accord, tu as tout ce dont tu peux avoir besoin? Tu peux pas t'empêcher d'mordre ta lèvre inférieure tout en baissant l'regard. J'me sens pas au dessus de tout le monde Gab, j'ai juste l'impression d'être à des centaines de kilomètres de vous. De toi.  Est-ce que c'est si dur à comprendre? T'as choisi ta vie, la façon dont tu la rythme. "Tu m'fais rire à m'dire de pas vous juger alors que depuis que j'ai pris l'salon vous n'êtes bon qu'à ça. Oh Joanne elle vient plus aux soirées. Oh Joanne elle a encore pas répondu à nos messages. Oh Joanne elle a encore annulé alors qu'on devait faire la fête chez elle." T'es fatiguée d'passer pour la rabat-joie d'service alors que tout ce que tu tentes de faire, c'est d't'offrir une situation à toi et ta daronne que vous n'avez jamais pu avoir. Tout ce dont tu rêves, c'est d'un jour être totalement sortie de ces galères qui t'suivent comme des casseroles depuis ton enfance.

Tu finis par commencer à craquer, t'es bien trop fatiguée par ces conneries et ces non-dits. T'avales le reste de ton verre comme pour t'abreuver en courage liquide avant d'reprendre ce que que t'as à lui reprocher. Il t'agace, Gabriel lorsqu'il ronchonne. Il le fait pas exprès, mais il fait rien pour l'éviter et franchement tu sais pas c'qui est le pire. Qu'il arrive à te faire autant de mal sans s'en rendre compte mais qu'il continue malgré tout, où qu'il s'en rende compte et continue quand même. Tu le sais qu'il est pas mauvais, qu'il est juste foutrement trop maladroit. Et aveugle en plus de ça, bien trop pour ne pas voir la réalité qui crève les yeux. Celle qui veut que t'arrives pas à l'oublier malgré les années qui vous séparent de votre première tentative de couple. De ce moment où vous auriez pu être heureux si vous aviez fait preuve de plus de volonté. Vous vous jetez continuellement la balle comme deux enfants. Tu continue de t'enrager là où il devient penaud. "Franchement j'vois pas à quoi ça sert tout ça, t'as même pas l'air d'avoir envie d'comprendre dans le fond." Parce que tu sais très bien c'que t'aimerais qu'il te dise Jo. J'aimerais juste que tu m'prennes dans tes bras, qu'tu me dises que tu tiens à moi. Que c'était pas du faux, que tout ça, c'était pas inventé. Et t'es foutrement incapable de comprendre pourquoi lui seul, n'arrive pas à voir une réalité qui crève les yeux.

Tu n'dis rien, tu t'contentes de lui tourner le dos pour ne pas lui laisser le loisir de pouvoir voir à quel point ça t'flingues. A quel point t'es blessée, à quel point t'es fatiguée de ces années d'incompréhensions entre vous. Faut dire que treize ans à essayer de rester dans son paysage c'est pas rien. Ton nez se met à te piquer, tes yeux à te brûler. Tu veux pas le regarder, tu n'veux pas qu'il puisse lire la détresse dans ton regard. Alors tu lui balances de fuir, parce que dans le fond il n'est bon qu'à ça. Lorsque le tatoué prend ta main, t'as presque l'impression qu'il pourrait commencer à comprendre. Qu'il pourrait presque se rendre compte de ta jalousie maladie pour t'en délester. Au lieu de ça, lorsqu'il te retourne pour t'amener un peu plus vers lui, c'est encore de la bande dont il parle. Sans compter la suite qui est des plus agréables lorsqu'il t'avoue qu'tu lui donnes bel et bien envie de fuir par instants. T'as ton cœur qui est sur l'point d'imploser dans ta poitrine. Les larmes à l'intérieur de tes yeux commencent par prendre de l'envergure, trop à ton goût. T'as horreur de ça, que de te retrouver en position de faiblesse encore plus lorsque tu n'as aucune possibilité de fuite qui s'ouvre à toi. Pourquoi tu me fais ça Gabriel? Pourquoi à moi?

"T'as pas envie de me fuir? Tu t'fous de moi? Tu fais tout Gabriel, tout pour nous diviser." Tout pour que toi et moi, on n'soit plus rien. Juste un vieux souvenir Sa main libre sur ta joue vient libérer tout ce que tu retenais, tout ce que tu ne voulais pas lui laisser apercevoir. T'es loin d'être aussi forte qu'il peut le penser, t'es loin d'être aussi haineuse et sans coeur. T'es juste une femme blessée, qui aime désespérément un homme qu'elle ne pourra plus jamais avoir. Ta chance, elle est passée Jo. Périmée, passée de date. T'essaies de te dérober, tes yeux embués venant trouver le sol comme le tatoué précédemment. Combien de fois, ils t'ont vu pleurer les autres? Combien de fois, tu t'es laissée aller à un tel point? T'es faible, tu manques de volonté. Et cette fois, tu peux pas te cacher Joanne. T'as aucun endroit où filer pour garder ta honte secrète des yeux des autres.

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Message Sujet: Re: The desert is calling. {ft Joanne}   The desert is calling. {ft Joanne} - Page 2 Empty Lun 23 Sep - 22:46




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Tu passes beaucoup trop de temps à jouer au con Gabriel. Trop pour trouver du temps pour ouvrir les yeux sans doute. Tu le fais pas exprès. T'es maladroit, le plus sincèrement du monde. Pour cacher la douleur qui t'habite depuis toujours, tu te comportes comme un véritable abruti qui ne prend jamais rien au sérieux. Tu préfères ça. Tu ne supporterais pas qu'on te prenne en pitié. Et tu ne supporterais pas qu'on te voit autrement. T'as trop peur qu'en te laissant aller à ça, tu ne libères tout à fait tous tes démons. C'est un risque que tu n'as vraiment pas envie de prendre. T'aimes quand même mieux être l'abruti de service qui passe son temps à amuser la galerie de toutes les façons possibles. Même si Joanne passe son temps à te faire comprendre que t'es rien qu'un emmerdeur de première catégorie. Tu sais qu'elle ne te supporte pas des masses. Et quand elle semble pouvoir te supporter, c'est uniquement parce qu'elle a un verre de trop dans le nez. T'as eus l'occasion de te l'entendre dire ce soir. Avant que ça ne parte de nouveau pleinement en vrilles entre vous et que tu ne sois tout naturellement forcé à la rejoindre pour espérer faire un tant soit peu la paix. Quand bien même tu sais que ce n'est pas définitif. Parce que ça ne l'est malheureusement jamais. Et que tu ne peux rien faire contre ça. A part rester fidèle à toi même. Ou faire des efforts pour changer et être un peu plus observateur et plus compréhensif apparemment. T'es pas doué comme ami dans le fond. T'es trop maladroit pour l'être. Alors t'es forcément pire encore en amour. C'est bien l'une des raisons pour lesquelles votre relation n'a pas fonctionné plus de dix ans plus tôt.

Mais t'as beau donner l'impression de te foutre de tout et de ne pas ressentir grand chose, t'es quand même sensible. Parce que t'es humain et que Joanne semble avoir tendance à l'oublier ça. Et aussi maladroit sois-tu dans ton rôle d'ami, tu ne supportes pas que l'on parle ainsi des autres membres de votre bande. Pas même de la bouche de Joanne elle même. T'es pas tellement choqué pour autant de l'entendre se lâcher ainsi. Elle a malheureusement cette tendance là. Quand elle est fatiguée, frustrée, énervée. Souvent ça démarre "à cause de toi" et ça part dans tous les sens. Parce qu'elle semble perdre le contrôle de ses propres mots et qu'elle enchaîne des remarques toutes plus blessantes les unes que les autres. Tu regrettes que ça en arrive là. Mais t'es pas capable de la calmer, Gabriel. T'as pas l'air capable de grand chose à vrai dire. Tu crois rêver quand elle te fait la liste des choses que vous êtes supposés dire sur son compte à longueur de temps. T'as les sourcils qui se lèvent haut et les yeux qui s'ouvrent en grand. C'est ce que tu crois Joanne ? Tu penses vraiment qu'on passe nos soirées à se plaindre de toi ? Ce n'est plus uniquement de toi qu'elle se plaint Joanne. C'est de toute votre bande d'amis. On regrette de moins t'voir. C'est si mal que ça ? C'est la seule chose de laquelle vous vous plaignez. Parce qu'elle vous manque Joanne. Mais que vous êtes assez intelligents pour saisir que c'est un passage obligatoire. Le temps que son salon soit pleinement lancé.

Tu tentes encore de lui expliquer les choses à ton amie. De lui expliquer pourquoi, non, tu ne blesses ni ne vexes Susan. Le fait est que vous appréciez la compagnie l'un de l'autre mais pas au point de ne pas pouvoir vous passer de la présence de l'autre. Tu sais que cette pseudo histoire prendra fin tôt ou tard. Sans doute de façon brutale. Et tu doutes fort de finir blessé. Depuis trop longtemps t'es accro qu'à une seule femme. Quand bien même t'es pas capable de le lui dire et de le lui montrer comme elle le mériterait. Parce que tu penses que les sentiments ne font pas tout. Si ça n'a pas fonctionné la première fois, ça ne fonctionnera pas la seconde. T'es peut-être pessimiste quand il s'agit de votre histoire d'amour et de ce qui vous lie encore aujourd'hui. Mais t'as trop peur qu'une nouvelle tentative avortée ne te fasse tomber une fois de plus. Une fois de trop. Ce n'est pourtant pas faute de ne penser qu'à elle. Toujours. Ce sera toujours elle. Mais Joanne elle a l'impression que t'en as rien à faire de tout ça. De vous. De votre passé. De votre lien compliqué aujourd'hui. Elle pense sans doute encore que tu t'en fous de la blesser. Alors même que tu lui promets de faire attention. Dans le fond, Joanne elle n'a plus confiance en toi. C'est ce que t'es en train de te dire alors qu'elle s'attend à ce que tu la fuis. Comme tu le fais trop souvent, à ta façon.

C'est toi qui interprètes ... Que tu lui fais remarquer alors qu'elle affirme que tu ne sembles pas vouloir comprendre. Que tu n'essaies même pas. T'es frustré. Tu ne sais pas dire clairement les choses parce que t'as trop peur de te dévoiler Gabriel. Mais depuis le temps, tu ne comprends pas qu'elle ne pige pas d'elle même que t'es sincèrement maladroit. Mais que t'es aussi et surtout sincère, tout court. Avec elle et avec le reste de vos amis. Tu les aimes tous beaucoup trop pour apprécier le fait de les blesser. Y'a que Joanne que tu sembles passer ton temps à blesser. Tu finis par l'inciter à pivoter pour qu'elle te fasse de nouveau face. Trop vite, tu prends conscience des larmes qui menacent de dévaler la pente douce de ses joues. Tu te tends et t'as la gorge qui se noue. Tu en supportes pas de la voir ainsi, sans trop de surprise. Jo... Que tu souffles à voix basse, les sourcils froncés et ta main qui vient se poser avec douceur sur son visage. C'est pas vrai ... Que tu lui souffles avec douceur. T'as du mal à piger comment elle a pu se mettre une telle idée en tête. A quel moment t'as à ce point perdu le contrôle des choses. Tu libères sa main pour poser la tienne sur sa joue, de l'autre côté de son visage. Tu l'incites ainsi à relever la tête pour que vos regards se retrouvent.

T'approches ton visage du sien pour venir déposer un baiser chaste et innocent sur sa joue. C'est ta joue qui rencontre la sienne ensuite. Tes paupières qui se ferment et tes mains qui s'évadent vers l'arrière de son crâne. J'veux pas te perdre Joanne. J'le supporterais pas ça. Pourquoi tu comprends pas ? Parce que t'es maladroit et idiot, soit. Tu les accumules les conneries susceptibles de vous éloigner l'un de l'autre. Mais depuis le temps que votre relation amoureuse a pris l'eau, tu pensais vraiment que vous pourriez revenir à une amitié. Quand bien même avant d'être ensemble, ça ne fonctionnait pas si bien entre vous. T'as toujours le don de lui taper sur les nerfs à Joanne. Parce que t'es immature au possible et que rien ne semble avoir d'importance pour toi. T'as même jamais été capable de lui dire que tu l'aimais. Quand bien même t'étais fou d'elle. Et quand bien même t'as souffert le martyr après votre séparation. Ce n'est pourtant pas faute de vous êtres mis d'accord tous les deux. Conscients que c'était la seule chose à faire. J'suis désolé d'pas assurer. J'le suis vraiment. Que tu lui souffles à voix basse, en déposant un autre baiser sur sa joue. Involontairement plus proche de ses lèvres. Dans le même temps, t'enroules tes bras autour de son cou pour la ramener plus près de toi. Pour la serrer contre toi de la façon la plus tendre qui soit.

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Message Sujet: Re: The desert is calling. {ft Joanne}   The desert is calling. {ft Joanne} - Page 2 Empty Mar 24 Sep - 5:03



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T'as l'impression que plus tu vieillis, plus tu mènes une vie solitaire. Pendant ton collège t'étais pas trop appréciée car t'étais dans un de ces établissements privés qui ne supportaient pas ta teinte de cheveux. C'est seulement au lycée que t'as commencé à t'ouvrir aux gens et ce sur une période foutrement trop courte. Car ça passe vite, les années lycée. Combien même elles resteront gravées, combien même elles sont les plus douces et agréables qu'il t'aies été donné de vivre jusqu'ici. Parce qu'ils étaient merveilleux ces moments où vous étiez tous ensembles à rire joyeusement assis comme les daltons sur l'un des murs de pierre entourant votre bahut. Vous étiez unis comme chacune des vertèbres ensembles à défaut de n'avoir que cinq doigts à une main. Vous étiez toujours prêt à vous défendre les uns et les autres, à vous foutre dans de sales draps pour en tirer certains. Ils sont ta plus belle histoire d'amour, ces abrutis. Combien même parfois t'es conne, combien même parfois t'es détestable. T'as du mal toi Joanne à laisser les gens t'aimer. Tu comprends pas Gabriel, que c'est aussi l'une des raisons qui fait qu'entre toi et moi ça n'ai pas fonctionné?

Tu le sais, que ton tatoué préféré n'est pas quelqu'un de mauvais. Tu le sais également, que tu manques à tes amis de toujours. Mais t'as du mal à te remettre en question Jo, t'as du mal à faire comprendre ton point de vue au gens tout simplement parce que tu ne l'exposes pas. Certes t'ouvres ta gueules sur des sujets qui ne te regardent strictement pas. Ouais tu te contentes de commenter la pluie et l'beau temps lorsqu'ils te déplaisent et pourtant t'es incapable de t'exprimer clairement lorsqu'on en vient à tes sentiments. A ce qui peut bien s'passer dans ta tête. Tu t'trouves toi même compliquée, comment quelqu'un pourrait-il ne serait-ce que prendre la peine de démêler cette boule de nœuds que t'es devenue par le temps à force de solitude. Parce que tu t'es renfermée dans le travail, préférant le silence pour travailler sur tes croquis et tes nombreux projets. "Vous savez où m'trouver si vous tenez à m'voir. Vous l'savez que c'est compliqué pour moi en ce moment putain. Qu'j'ai pas l'impression d'voir le bout d'mes journées." Qu'tu lui lances presque accusatrice. T'as l'impression d'revivre cette période lorsqu'au lycée t'as commencé à décrocher pour traîner dans les shops acceptant ta présence. Tu n'te souviens que trop bien des sermons nombreux d'ta daronne qui t'interdisais presque de fréquenter les boutiques pour continuer d'travailler à l'école. Tu t'rappelles pourtant de Gab, qui lui était toujours derrière toi supportant le moindre de tes choix. Tu te souviens de cette belle époque? Celle où tu me suivais dans mes envies et où je pouvais me reposer sur toi pour pouvoir faire confiance à mon avenir?

Et en plus de toute cette fatigue accumulée, de cette frustration de l'absence des tiens il faut qu't'aies la nette impression que Gabriel s'fout clairement de toi. Parce que toi, ça t'viendrais jamais à l'idée d't'afficher aux côtés d'quelqu'un d'autre en sachant pertinemment que Gab pourrait tomber dessus. Parce que tu supporterai pas d'cracher sur ce que vous avez étés ensemble, sur ce que t'aimerais pouvoir un jour devenir à ses côtés si on te le permet. T'en reviens pas, qu'après tout ce temps il ne se soit pas réellement rendu compte de ce que tu pouvais éprouver. Comme si dès que l'on abordait ton sujet il devenait sourd et aveugle. Trop maladroit pour savoir quoi faire, ou comment réagir. Alors qu'il est un mec bien, tu l'sais Joanne. Qu'il est dévoué, à l'écoute, toujours prêt à donner un coup de main ou alors à se la coller entre potes. Mais à la fois, il est borné, incapable de faire le premier pas où d'ouvrir les yeux en ce qui te concerne. Alors que tu laisses peu à peu l'émotion t'envahir alors que tu t'permets d'lui tourner le dos sans ajouter un mot de plus, il y a sa main tatoué qui vient saisir la tienne pour te réchauffer. Te ramener vers lui. Pourquoi tu fuis pas? Pourquoi tu n't'en vas pas loin de moi? J'suis l'choléra, une putain d'peste qui finira par te consumer.

T'oses pas lever les yeux, bien trop gênée par le fait qu'ils soient embués par les larmes ne demandant qu'à rouler le long de tes joues silencieusement. Parce que t'éclates jamais en sanglots Jo, que tu prends constamment sur toi. Et lorsque tu craqueras, ça donnera quoi? T'as quelques mots, t'les sors de ton chapeau en trouvant l'reste de courage qui t'restes pour lutter à son encontre. T'as envie d'disparaître un peu plus lorsque ses phalanges viennent s'échouer tout contre ta joue pour la caresser doucement. Pourquoi t'es si doux avec moi uniquement dans ces moments là? Pourquoi j'dois avoir envie d'm'évaporer dans la nature pour que tu m'retiennes? T'as pourtant l'impression qu'il rêve de t'échapper, comme ces petits matins lorsque tu te réveilles seule dans tes draps après les avoir partagés avec lui le temps de quelques heures. Depuis l'officialité de votre couple, il n'est plus jamais resté avec toi jusqu'à ton réveil. Comme si t'en étais pas digne, comme si c'était quelque chose de réservé à quelqu'un de bien spécial. Quelqu'un que tu n'es pas Joanne. Il te force à relever ton visage pour vers le sien, et bordel que t'as envie d'te planquer. D'trouver un trou et y enfoncer ton crâne comme une autruche pour t'y cacher. Il a retrouvé de sa douceur cependant, lorsque qu'il vient ramener vos mains liées contre ta seconde joue s'irradiant en un rien de temps.

Il approche son visage du tien, et t'as l'impression de défaillir lorsque son souffle vient caresser ton visage tendrement. Ses lèvres s'posent sur l'une de tes joues tout près de sa main qui s'évade dans ta chevelure de feu rapidement accompagnée par la seconde pour mieux laisser vos fronts reposer l'un contre l'autre. Tes lèvres s'mettent à trembler d'façon incontrôlable, tu commences à nettement perdre pieds. Arrête, j't'en prie arrête. Tu le sais pourquoi, tu sais pourquoi j'doute autant de ce que tu peux ressentir pour moi. Vous n'avez jamais vraiment étés amis tout les deux. Il y a toujours eu cette mésentente cachant une attirance indéniable et ce depuis le début. Parce que combien même tu t'retenais de rire à ses vannes de merde, tu t'laissais mourir dans ses prunelles d'un sombre profond volontiers. Sa voix s'abaisse un peu plus, sa bouche vient déposer un nouveau baiser bien plus proche de la commissure de tes lèvres que de ta joue comme précédemment. Tu t'demandes, s'il le sent que t'ses sur le point de craquer. D'tout abandonner encore une fois pour que ce soit l'une de ces soirées où t'as pas les forces de te battre contre lui. Parce que t'es foutrement faible face à lui. Parce que combien même tu voudrais lui faire du mal, lui faire payer tout ces ressentiments t'en restes pas moins folle de lui. Prête à tout et encore plus que ça si ça lui faisait plaisir.

T'as l'souffle court, et ton palpitant n'demande qu'à s'écraser contre le pavé froid misérablement pour mieux y crever d'agonie. "Pourquoi tu l'vois pas Gabriel? Pourquoi tu n't'en rends pas compte?" T'arrives à articuler malgré l'envie de fuir, l'envie de craquer contre ses bras t'ayant rapprochés contre lui pour que vos coeurs se retrouvent pour battre contre l'autre. Vous en avez rien à foutre des passants, des potes qui pourraient sortir pour cramer une cancéreuse tout comme toi. Gabriel, il est tout ce qui compte à tes yeux. La personne la plus importante pour toi. "On a jamais vraiment étés amis Gab.. Y'a toujours eu plus que ça..." Pourquoi t'es incapable de l'accepter? On a essayé sans succés. Encore et encore pendant près de dix ans pourtant... Il y a ces lèvres, auxquelles t'es incapable de résister. Sa chaleur qui ne cesse de te tenter, son souffle qui n'arrête pas de venir te caresser comme pour te demander de venir le couper à coup de baisers des plus langoureux. Parce que vous êtes comme ça tout les deux, tout en incompréhension et en envie de l'un l'autre. Parce que combien même vous essaierez, vous n'arriverez pas à vous défaire l'un de l'autre. Vous êtes de ceux ancrés trop profondément, de ceux incapable de renoncer à une histoire ayant à peine eu l'occasion de voir l'jour. Il y a tout ton être Jo, qui lui hurle de faire un second pas de plus. De ne pas t'laisser te dérober, t'effondrer sous ton propre poids. Tu l'supplies intérieurement, espérant secrètement que tes prières parviennent à son palpitant afin d'te libérer d'un poids minant ton quotidien ces derniers temps.


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Message Sujet: Re: The desert is calling. {ft Joanne}   The desert is calling. {ft Joanne} - Page 2 Empty Mar 24 Sep - 17:59




desert.
The desert is calling
The emptiness of space
The hunger of a lion
Is written on your face
A maniac's new love song
Destruction is his game
I need a new direction,
Cause I have lost my way.



T'as franchement jamais été capable de comprendre Joanne. Parce qu'elle est compliquée. Parce qu'elle ne sait pas s'exprimer clairement et qu'elle préfère s'énerver tout de suite très fort et en foutre plein la tronche à qui se trouve dans les parages. Et le truc, c'est que c'est souvent toi qui la fout en rogne de façon bien involontaire et qui doit encaisser la colère qui suit. T'aimerais être moins aveugle et t'aimerais qu'elle soit moins impulsive. Mais vous êtes ce que vous êtes. Et c'est pour tout ça que ça n'a tout simplement jamais fonctionné entre vous. Et malheureusement, tu ne penses pas que ça puisse changer. Plus le temps passe et pire c'est. Parce que Joanne est devenue presque trop sérieuse. En plus de passer énormément de temps à travailler. Tu comprends la chose, bien entendu. Mais tu ne peux pas constamment être celui qui encaisse sa mauvaise humeur. T'es pas sûr de ce qu'en pensent vos amis. Mais tu te doutes bien qu'ils en pensent quelque chose et qu'ils n'en sont pas forcément ravis eux non plus. De la voir dans cet état de colère constante. Parce que j'passe jamais t'voir, moi, peut-être ? C'est davantage une remarque qu'une question. T'es sans doute celui qui passe le plus souvent dans son salon. Tu braves les dangers en faisant ça d'ailleurs, au vu du peu de patience qu'elle a en réserve pour toi. Soit, tu fais toujours mine de n'être là que pour parler tatouages. Quand ce n'est pas des tiens, c'est pour voir les derniers trucs qu'elle a tatoué. T'es toujours sincèrement curieux et t'espères qu'elle le sait que tu passes surtout pour la voir elle en réalité.

T'aimes vraiment pas la voir souffrir Joanne et tu vois bien que c'est le cas en ce moment. Soit, t'es de ces belles âmes qui n'aiment pas voir les autres en peine. Mais c'est plus vrai encore lorsqu'il est question d'elle. Tu préférais l'avaler toute sa peine, quitte à ravir tes démons intérieurs en les nourrissant de toute cette douleur et de toute cette noirceur. Ce n'est jamais trop pour eux. Mais ça finira par l'être pour toi tôt ou tard. Si tu continues comme ça. Et t'as pas l'air de vouloir changer les choses. T'as pas le courage. T'as pas assez de forces. Tu ne seras près à faire des efforts que pour soulager un peu Joanne et quand tu sauras avec certitude ce que tu dois faire et de quelle façon. Mais aussi maladroit que tu sois Gabriel, tu finis toujours par rattraper au moins la moitié de tes erreurs. En ayant assez facilement des gestes tendres pour elle, par exemple. Cette fois ci encore. Tu portes une main à son visage pour envelopper sa joue à la peau douce. Tu ne sais pas vraiment t'exprimer avec sérieux. Mais t'essaies autant que possible de faire passer des messages par les yeux et par les gestes. Cette fois ne fait pas exception à la règle. Tu tentes de capter toute son attention pour lui faire saisir toute ta sincérité. T'es presque certain de ne pas imaginer ses réactions quand tu t'approches plus encore d'elle. Que ton visage se rapproche assez pour que vos souffles se rencontrent et s'entremêlent l'un avec l'autre.

Vous ne vous comprenez pas. Tu ne vois pas suffisamment de choses à son goût. Mais de son côté, elle n'a de cesse de s'imaginer que tu lui veux vraiment du mal. Elle se dit certainement que tu ne peux pas la faire autant souffrir, de façon involontaire. Tout ça doit lui paraître beaucoup trop gros pour être possible. Et pourtant c'est vrai. T'es rien qu'un sombre idiot très maladroit. Qui fait mal sans s'en rendre compte de toute évidence. Si j'le savais j'ferais en sorte de changer ça Joanne ... Que tu te contentes de lui faire remarquer avec toujours la même tendresse dans la voix et la même sincérité. C'est vrai. Tu ne joues pas la comédie. Pas à ce niveau là en tout cas. Pas quand tu la serres si fort contre toi et déposes quelques baisers qui se veulent innocent, sur son joli minois. C'est vrai ... On sait pas être amis ... Pas ensemble en tout cas. Dans le fond, tu doutes qu'il y ait un jour eut une quelconque vraie amitié entre vous. Parce qu'avant de vous fréquenter en tant que couple, elle ne semblait pas pouvoir te supporter Joanne. Dans le fond, tout vous sépare depuis toujours tous les deux. C'est vraiment à se demander comment c'est possible que vous en soyez encore là tous les deux. A sembler vous tourner autour non stop depuis toujours. Vous ne savez pas discuter tranquillement mais vous savez coucher ensemble. Ça c'est un fait indéniable.

Tu déposes un nouveau baiser sur sa joue. Tes lèvres s'attardent plus longtemps sur sa peau. Ton souffle chaud la caresse avec une certaine sensualité. T'as jamais compris pourquoi vous étiez à ce point attirés l'un par l'autre mais en même temps si peu capables de vous entendre. Ce n'est pas comme si t'étais doté du même genre de tempérament de feu qu'elle pour le coup. Loin de là. T'es plutôt tout le contraire. T'es même le genre à fuir les disputes. Dans le vrai sens du terme. Si un conflit éclate en ta présence, t'es bien le genre de personne à tourner les talons et à disparaître le temps que ça se calme et que les tensions retombent. Avec Joanne c'est plus compliqué. A chaque fois que tu fuis, t'as la sensation de créer une autre brèche dans la relation atypique qui vous lie l'un à l'autre. Alors que le moindre contact entre vos corps ou vos lèvres, a l'effet inverse. Cette fois encore c'est le cas. Alors que vos coeurs battent à l'unisson, que tes bras sont enroulés autour d'elle pour la maintenir ainsi tout contre toi et que, contre toute attente, tes lèvres finissent par glisser. Pour filer du côté des siennes. Au premier frôlement, t'es électrisé tout enter. T'aimes bien trop ça l'embrasser, Joanne. Comme t'aimes la sensation de vos peaux qui se frôlent et semblent entrer en fusion l'une avec l'autre quand vous vous perdez ensemble dans les nuits fauve. T'aimes trop ça et pourtant aussi souvent et aussi longtemps que possible, tu résistes. T'as l'impression que ça ne vous mènera jamais à rien. Mais cette fois encore tu mets ce genre de pensée de côté. Pour revenir à la charge. Goûter à ses lèvres dont tu connais le goût et la texture par coeur. Ton coeur justement, tu le nourris de ces baisers tendres et sensuels à la fois. L'une de tes mains remonte pour aller se perdre dans ses cheveux colorés. Comme si tu craignais qu'elle ne se défile quand ta langue se faufile entre ses lèvres entrouvertes par les tiennes, pour aller se perdre dans sa bouche chaude. T'as le coeur qui tambourine, frénétique. Parce que t'as toujours peur qu'elle ne te repousse. Et parce que t'es troublé comme tu ne l'as jamais été par aucune autre femme. Parce que ce sera toujours Joanne.

CODAGE PAR AMATIS

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the desert is calling
Gabriel - Joanne

«Un coup de foudre à peu près réciproque peut se transformer en passion durable à condition de l’entretenir à coup de voyages, de beuveries et de scènes de ménage gratuites.» frédéric beigbeder
Tu trouves ça fou Joanne. Que celui que tu aimes le plus arrive autant à ne pas s'en rendre compte. A ne pas comprendre la nature des sentiments qui peut animer ta couenne au quotidien. Parce que ç fait treize ans, treize longues années que tu n'arrives pas à te défaire de lui. T'as tout essayé, toutes les façons possibles pour te le sortir de la tête. Pour réussir un jour à passer au dessus de cette histoire à la page arrachée. T'étais bien trop instable à l'époque, une de ces gamines qui abuse du maquillage et qui pousse à l'extrême son style vestimentaire pour faire chier le moindre de tes professeurs et même jusqu'à ta mère. T'as toujours eu cette âme rebelle, incapable de se parfaire dans un moule imposé. T'es un éléctron libre, une artiste ayant besoin de liberté. D'une liberté totale. T'as jamais supporté être cataloguée, enfermée dans des cases pour mieux te définir. Turbulente, contre la moindre force d'autorité, au répondant rapide. T'as jamais été d'une douceur extrême, d'une patience sans bornes ou d'une compassion à toutes épreuves. Tu veux quelque chose? Prend le. Tu souhaites changer ta vie? Change là. Et pourtant Gabriel, avec toi c'est comme si j'avais deux mains gauches. J'ai beau essayer et au final on en revient toujours à la même chose. Aux mêmes disputes depuis des années.

Y'a ta colère qui éclate, t'es mauvaise et tu le sais que tu regretteras tes paroles. Tu sais pas réfléchir avant de parler, tu sais pas comment agir avec un filtre venant gommer les côtés gênants de tes mots. Tu prends pas de pincettes, encore moins lorsque tu te sens agacée à un tel point. Ils n'devraient pas prendre de parti, les autres. Ils devraient s'contenter d'faire comme si ça leurs était égal plutôt que de toujours y aller de leurs petits commentaires sur votre relation chaotique. Tu t'le manges souvent les "Arrête d'agir comme ça Joanne" ou les "T'es trop dure avec lui, ménages le un peu!" Et moi dans tout ça? Et moi? C'est parce que je suis froide, que vous avez oubliés que moi aussi j'ressens des choses? Que moi aussi j'ai un cœur qui bat dans ma poitrine? T'as l'impression d'être un tyran parfois quand t'essuies leurs regards des plus accusateurs lorsque tu t'en prends à Gabriel en étant dans ton droit. Ils peuvent pas juger, ils ont pas le droit. Tu trouves ça foutrement injuste dans l'fond, est-ce que t'y vas d'ton commentaire toi sur leurs vies sentimentales? Nan. Parce ça, c'bien la chose que t'es l'plus incapable de gérer. La chose pour laquelle t'es la plus empotée. Il est vivant, devant toi et t'es incapable que d'lui dire que tu l'aimes. Du plus profond d'tes entrailles que tu t'es éprise de lui Joanne. "Si, tu passes me voir. Pour que je retouches tes tattoos, où qu'on parle projets. Quand est-ce que tu passes pour moi? Pour me proposer de sortir? Ou d'aller fumer une clope avec une bière j'en sais rien putain." T'viens à jurer dans ta barbe, tes mots mourant contre tes lippes serrées.

Tu t'es détournée de Gabriel, à ton tour de n'pas assumer. A ton tour d'cacher ton jeu. Tu veux pas qu'il puisse s'en rendre compte. Tu veux pas qu'il te trouve faible. Parce qu'au fond t'es une bonne à rien, une putain d'abrutie bonne à faire des reproches sans en appliquer les sermons. Fais c'que j'dis, mais pas c'que j'fais c'est ça hein? T'as descendu ton verre d'une traite, comme s'il était là pour t'apporter à toi un peu d'courage. L'courage de lui dire c'que tu rêves de lui dire d'puis si longtemps. Qu't'as pas envie d'rester sur des non-dits, qu't'as pas envie d'rester sur un échec. Parce que t'as essayé d'le sortir de ta vie, t'as essayé de le détester et de lui trouver tous les défauts du monde. T'as essayé d'rencontrer d'autres personnes pour au final les trouver encore plus insupportables que lui et pourtant t'pensais pas ça possible. T'as jamais ressentis ça pour personne d'autre. Ton coeur Jo, il a jamais battu qu'pour lui dans le fond. Et t'es juste trop frustrée de ne pas y arriver, de ne pas réussir à être celle dont il peut avoir besoin. T'es pas positive pour lui, et tu l'sais. Alors tu t'punis encore plus en t'éloignant, en t'montrant froide comme un iceberg combien même t'as envie de rire à gorge déployée lorsqu'il se met à blaguer. Combien même tu n'as qu'une envie, c'est de te mettre à fondre littéralement lorsque ses yeux s'mettent à briller pour laisser ton reflet y scintiller. Et toi, Gabriel? Qu'est-ce que tu fais pour nous? Dis le moi, dis moi c'que tu fais pour essayer de nous rapprocher?

T'as envie de fuir, cette fois Jo lorsqu'il vient t'attirer contre lui. Tu ne veux pas qu'il puisse voir tes larmes naître dans tes opales embuées. Tu ne veux pas qu'il te prenne en pitié comme cette fameuse biche s'étant finalement faite écrasée. Mais pas assez pour mourir sur le coup. Parce que t'as l'impression qu'ton cœur il agonise, alors tu l'as mis dans cette petite boîte que tu fermes à clefs jalousement. Pour te protéger, pour le protéger. Et lui, magicien de malheur arrive avec une facilité déconcertante à faire sauter l'verrou pour mieux chatouiller ton palpitant. Venant le piquer toujours plus pour le faire tressaillir. Sa main pourtant elle t'empêche de te dérober, pour ramener ton visage vers le sien. Tu veux me voir? Regardes moi bien Gab et dis moi. Réponds à ça: Est-ce qu'un monstre ça pleure? Tu réprimes un sanglot difficilement, lorsqu'il vient appuyer certains de tes propos que ta voix tremblotante arrive à articuler non sans mal. Vous n'avez jamais été de vrais amis. Il y a toujours eu plus. Toujours cette attirance, cette envie d'exister pour l'autre même si c'est pas forcément dans le bon sens. Même si c'est pas pour vous faire que du bien. Du moment que vous ne vous quittez pas. Jamais. Tu peux pas t'résoudre à le perdre définitivement. A le voir quitter ton paysage pour s'y échapper. "J'veux pas qu'tu m'abandonnes Gab..." Qu'tu parviens à avouer lorsque ses lèvres viennent se poser contre la commissure des tiennes.

Il te prend à présent clairement dans ses bras, ses lippes se voulant plus insistantes contre ta peau qu'elles viennent caresser tendrement. Ton palpitant bat à toute allure contre le sien, pendant qu'vos souffles se mêlent l'un à l'autre. T'as l'impression d'vivre un supplice, t'as juste envie qu'il en finisse. Qu'il fuit pour mieux t'laisser sur le côté se dérobant sous l'poids de ses actions. Et puis c'est la pulpe de ses lèvres qui viennent trouver les tiennes pour s'y presser avec la même tendresse dont il fait preuve depuis quelques minutes l'agacement étant loin derrière vous à présent. Tu trembles de tout ton long, et t'as ton verre qui vient s'échapper du bout de tes doigts pour venir rouler sur le sol. Tu remercies ces nouveaux verres incassables, au moins vous n'aurez pas à ramasser le verre brisé sur le pavé. Gabriel revient à la charge, laissant sa langue s'immiscer dans ta bouche pour voir si la tienne se veut joueuse. T'es comme dans un état second, shootée au bien-être qu'il t'apportes presque instantanément. Tu le sais, qu't'es la pire des drogues Gab? Que j'ai l'impression d'être une camée, addict de toi depuis toutes ces années?

T'as un gémissement de satisfaction qui s'échappe de ta gorge lorsque la main brûlante du tatoué vient retrouver tes mèches de cheveux flamboyantes pour s'y perdre, t'empêcher de te dérober. C'est tes deux mains qui viennent à présent trouver son doux visage pour s'y perdre. T'as l'impression d'reprendre vie, d'te remettre en mouvement. Comme s'il était un putain d'remède à tout tes maux, comme si lui seul était capable de faire disparaître tout ce qui ne va pas en un simple baiser. Tu romps votre étreinte buccale un instant pour laisser ton front reposer contre ses lèvres. Faut dire que t'es pas très grande alors il doit soit se baisser, ou toi te hisser sur la pointe de tes pieds pour que vous puissiez vous embrasser d'une façon nettement plus passionnée. Tu reprends ton souffle, parce que sinon tu viendrais à en crever d'asphyxie volontairement tellement t'as envie que vos baisers ne trouvent jamais de fin. "J'suis désolée..." Que tu lui murmures, penaude. Tu t'en veux, de pas savoir comment agir, d'être trop brusque, trop sanguine. Et pourtant, tu viens te mettre à sa hauteur la pointe de tes pieds retenant ton poids, tes mains toujours sur son visage pour trouver à nouveau ses lèvres dont t'es incapable de te séparer longtemps. Embrasses moi, encore et encore. Juste pour me donner le courage de continuer, le courage de croire à tout ça et d'me dire qu'un jour on pourra devenir quelque chose de beau. Quelque chose de bien.


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