Sujet: Re: (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna Jeu 22 Aoû - 4:15
cinquanta modi per dire addio
Gabriel - Annalisa
«Le plaisir présente un avantage : contrairement au bonheur, il a le mérite d'exister.» frédéric beigbeder
Tu découvres un tout nouveau Gabriel. Encore plus passionné, clairement moins discret. Une bouffée d'air frais alors que tu t’asphyxies, à la recherche de la moindre goulée d'air qu'on puisse t'offrir. Tu pensais pas toi, retrouver vie dans les bras d'un infirmier d'passage. Tu pensais pas, pouvoir encore faire preuve de passion, d'un peu d'vie. Et pourtant, il s'agite, ton palpitant. Il se secoue dans ta cage thoracique pour te maintenir éveillée combien même t'es fatiguée, combien même t'as tout envoyer en l'air. Le truc 'lisa, c'est qu'tu sais pas comment faire. Combien même t'aimerais ça, pouvoir abandonner et tout simplement t'laisser crever. T'en as bien été incapable ce soir, appelant au secours tes larmes roulant sur tes joues creusées. Parce que jusqu'à cet instant ou le plaisir se veut ardent, t'étais qu'une pâle imitation de toi même essayant de tenir debout sur ses courtes jambes. Tu t'es cassée la gueule en beauté, et pourtant t'es pas bien haute. Tu t'es écrasée de tout ton poids, brisant chacun de te os, te laissant désarticulée, incapable de fonctionner correctement.
Et pourtant, ton souffle se retrouve bien court. Tes mouvements parfaitement exécutés pour le rendre transit de plaisir au moins autant que toi. Parce que combien même tu t'sens sur le point de crever, tu t'permets un dernier élan de palpitant. Un dernier électro-choc avant d'pouvoir clamser tranquillement. Parce que tu tiendras pas longtemps comme ça, t'aurais bien pu y passer cette nuit. S'il n'était pas venu, s'il n'avait pas fait le déplacement. S'il n'était pas resté, s'il n'était pas là en train de te montrer que tu peux bel et bien ressentir autre chose qu'une immense tristesse te donnant envie d'en finir. Ton cœur s'est retrouvé comme électrisé, tout comme ta carcasse semblant retrouver de sa bestialité pendant que ton corps vient retrouver celui de Gabriel pour le surplomber. Tu l'as mis en garde, tu lui as demandé de fuir. Et pourtant, il reste là, entre tes griffes aiguisées et tes crocs acérés à savourer ce vas-et-vient contre la fente de ton intimité trempée de cette jouissance secouant encore ton corps de légers spasmes. Ton nez se perd tout contre ses cheveux humides pendant que tes doigts complices viennent le faire glisser en toi. Et c'est dans une longue complainte de plaisir, qu'enfin vos corps se lient l'un à l'autre dans un lent ballet de coups de reins.
C'est tout naturellement que tes jambes viennent trouver son bassin pour s'y nouer lorsque vos corps encrés viennent quitter le sol carrelé de la cabine de douche à l'italienne. Tu te remercies de nombreuses fois d'avoir pensé à faire les travaux dans la salle de bain tout particulièrement avant d'emménager, bien trop habituée à ton petit cocon napolitain après y être restée des années. Profitant de l'espace à votre disponibilité, ton dos vient de nouveau trouver l'un des murs pour mieux t'y redresser. T'accueilles, dans un tonnerre de gémissements, ces coups de butoirs assénés parfois avec douceur tout comme avec puissance juste pour le plaisir de te faire perdre toute raison déjà abandonnée il y a bien longtemps. Vos langues complices se trouvent par moment, pour mieux s'abandonner et explorer d'autres zones d'épidermes qu'elles pourraient avoir négligées. Tu restes féline, impose toi aussi ton rythme lorsque ton dos quitte le mur pour venir compter uniquement sur l'appui de Gabriel. A cet instant, tu es entièrement sienne, ne vibrant que pour cette étreinte réchauffant ta carcasse d'un feu ardent. Il en profite pour se délecter de la vue de ton corps secoué, de ta peau fièrement compressée entre ses phalanges que tu as toi même tatouées.
Tu perds la tête, lorsque les prunelles noircies par le plaisir et l'excitation de l'encré viennent percuter les tiennes pour s'y perdre un instant. Car ton plaisir ne fait qu'accentuer le sien, tu le sens bien. Il capture ton regard avec assurance et fierté. Le tien est quant à lui emplit de plaisir comparé au désespoir ayant fait briller tes opales pendant tant de temps. L'une de tes jambes retrouve le sol, rapidement accompagnée de la seconde. Tu viens briser votre intime étreinte pour te retourner tout contre le mur froid, offrant une vue tout autre à ton partenaire. Son membre bandé vient se dresser tout contre le creux de son bas ventre tandis que tu ne tardes pas d'y coller tes fesses pour continuer d'attiser le désir brûlant entre vous. Cinq de vos phalanges viennent s’emmêler et s'échouer contre le carrelage, tout comme vos prénoms susurrés pour faire gauler la lune Il ne faut pas plus qu'un simple élan de bassin pour que sa virilité vienne retrouver les contrées humides et désireuses de ton intimité t'arrachant un grognement de plaisir sourd. Tu ne peux rester sage bien longtemps, viens de nouveau imposer le même soutenu qu'il y a peu pour te mener égoïstement une nouvelle fois aux portes de la jouissance. T'aurais tort de te priver, pas vrai?
Alors tu te laisses aller, tu gémis plus fort, ton palpitant battant contre la main soutenant ta poitrine percée à chaque sein. Ta tête se bascule vers l'arrière, juste assez pour que le tatoué vienne déposer un baiser joueur sur le bout de ton nez appréciant de te voir te laisser autant aller. Tu sais pas t'retenir 'lisa, encore plus quand tes instincts les plus primaires reprennent le dessus pas vrai? Les coups de bassins ralentissent, pendant que ton corps se secoue de spasmes incontrôlables signes évidents de ta jouissance parcourant ton corps de part en parts. Tu retrouves peu à peu ton souffle, le prénom de Gabriel toujours bien présent sur tes lèvres. Son gland à l'orée de ton intimité, le tatoué vient te rappeler à la réalité en venant glisser de nouveau de toute sa longueur pour venir percuter le fond de ton bas ventre offert à son bon vouloir. "Putain..." T'arrachant une nouvelle plainte de plaisir, l'une de tes cuisses vient se soulever, rapidement retrouvée de l'une des mains du brun pour venir encore plus tenter le diable, toujours plus vous rapprocher. En équilibre sur une seule pointe de pieds, l'une de tes jambes maintenue vers l'arrière afin de faciliter la pénétration et d'offrir un angle encore plus parfait, les lèvres de Gab te parcourent entièrement. Tu pousses un juron, assaillie par le plaisir. Que ce soit ta chevelure flamboyante, ton cou demandeur de plus d'attention, tes épaules ou ton dos, partout où il peut venir apposer ses lippes le tatoué s’exécute
Ta main précédemment liée étroitement à la sienne vient la libérer pour l'amener jusque ton cou, lui soufflant l'idée de venir s'y maintenir pour te permettre de toujours plus épouser sa verge gonflée de plaisir et intimer à ton corps la façon d'onduler en fonction de ses allers et venus. Tu n'es qu'une boule de plaisir ronronnante entre ces mains, t'offrant entièrement. Tu roules des reins d'autant plus que son bassin s'active une nouvelle fois en toi. Tu peines à articuler ton plaisir, ton dos retenu tout contre son torse tatoué à quel point c'est bon. Tes jambes tremblent, presque incapables de soutenir ton maigre poids sous l'effet du plaisir t'assaillant. Il te tardes de continuer ces échanges passionnés sur un matelas, si l'encré te permet un second round après avoir éveillé l'animal éternellement affamé sommeillant en toi. Pour le moment, tu ne cèdes pas, laisse claquer tes fesses tout contre son bas ventre furieusement maintenant, toujours plus rapidement. Car la jouissance, tu veux pouvoir la lire sur son visage également, lorsqu'elle viendra s'éprendre de ses traits parfaits.