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 (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna

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Message Sujet: (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna   (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna Empty Mer 7 Aoû - 15:41



cinquanta modi per dire addio
Gabriel - Annalisa

«Le plaisir présente un avantage : contrairement au bonheur, il a le mérite d'exister.» frédéric beigbeder
T'aurais beau retourner à ce salon où vous vous êtes rencontrés, faire le pied de grue qu'il ne viendrait pas. Peu importe le temps que tu pourrais attendre, il a tout oublié. Qui tu étais, le lien qui vous unissait. T'aurais beau retourner à ce salon qui n'étais pas le tien, camper dans ton sac de couchage avec son prénom sur un bout de carton qu'il ne répondrait pas présent. Comment t'es sensée aller de l'avant, quand tu restes faible à l'aimer de tout ton être? Incapable de partager son amnésie, à te dire que c'est fini. Une autre période de ta vie à mettre derrière toi, comme si rien ne s'était jamais passé. T'aimerais, qu'il te voit à l'endroit précis où vous vous êtes rencontrés, où il a entendu parler de cette déesse au trou béant perçant son coeur. Rien n'y fera, il ne reviendra pas. L'animal s'est perdu en route, à décidé de traquer une nouvelle proie, de retourner à ses oiseaux de mauvaises augures. Tu resteras seule, n'ayant trouvé d'âmes ressemblant à celle de Crocus pour accompagner ton règne sur les enfers.

Une nouvelle fois, t'es partie en courant. T'as pas supporté, t'as pas pu soutenir le regard de cette fille aux dreads blondes qui te souriait pourtant. Seul regard affectueux parmi tout ceux posés sur ta carcasse. T'as fui de nouveau, pour venir te réfugier entre tes quatre murs. T'as gravis les deux étages, se trouvant dans un désordre que l'on ne te connait pas, pour venir t'échouer dans ton lit pour pleurer. Pleurer toujours, face contre ton matelas pour absorber tes hurlements de lionne blessée grièvement. Tu lui as dis adieu pour de bon, tu n'apparaîtras plus dans son paysage, jamais. Il retournera à ses colombes, en trouvera peut-être une qui lui voudra du bien. Une nana simple, aimante, aux mains immaculées. La tienne de main cherche au sol, trouve un cadavre de sambuca aussi oublié que toi. Tu le portes à tes lèvres, le vide de son contenu anisé ne quittant plus ton organisme. L'ivresse ne tarde pas à revenir, à quoi bon rester sobre dans ce monde dénué de beauté? Rien n'est beau, ni la vie, ni le destin. Tout n'est qu'une suite d’événements plus désastreux les uns que les autres, n'ayant de cesse que de vouloir de détruire. Ils ont réussi, t'as plus de forces, plus rien à donner, plus envie d'espérer.

Tu ne sais pas combien de bouteilles de sambuca tu descends, t'es incapable de différer le jour de la nuit dans ton appartement aux volets baissés. Ton téléphone s'illumine, une réponse à ton premier message illisible. L'alcool désinhibe, c'est bien connu. Quitte à te soûler jusqu'à ce que mort s'en suive, autant être bien accompagnée. T'as plus rien à perdre, plus rien à défendre. Jabez t'as totalement oublié, ne possède aucun souvenir de vos moments passés ensembles. Qu'il s'agisse de sages séances ou de nuits fauves endiablées. Aucun souvenir, juste le néant. Juste le prénom de Cara sur ses lippes encrées, même pas le tien qu'il ne s'efforce pas d'aligner en complet. Anna, 'lisa, Annalisa. Tant de pseudonymes susurrés à la lune comme ayant une chance de la berner. Il t'as supprimé de son esprit, tu n'y as plus ta place n'ayant d'autres choix que de disposer rapidement. C'est blessant, de voir qu'un tel coup du destin finit par avoir raison de cette relation si belle, si jolie. Cara, cette femme haineuse. Cette femme qui n'a pas hésité un seul instant avant de venir te provoquer comme ne sachant pas ce qui menaçait de lui arriver. Ouragan tatoué que tu as rapidement fait voler au sol pour commencer à rouer de coups son cuir. T'as frappé, encore et encore, toujours plus fort. Combien même tes articulations te faisaient mal, combien même tu perdais ton souffle. Tu t'es contentée de lui rendre la monnaie de sa pièce avant que l'israélien ne vous sépare. Aucune plainte n'a été déposée contre toi, pour l'instant. Celio a quand même fait marcher ses relations, t'as trouvé un avocat. Tu serais bien dans la merde si on venait à reconnaître ton nom de famille, alors vous vous protégez avant tout.

Pourtant, qui protège ton coeur? Qui te protège toi, du mal que t'as envie de te faire? Qui vient chasser tes envies de meurtre, d'attentat contre toi même. Qui s'en vient pour sécher tes larmes qui coulent tantôt de rage, de désespoir ou d'hystérie? Qui trouve les mots rassurants, ceux qui pourraient réchauffer ton palpitant? Tu es un monstre de solitude, 'lisa. Ta famille à l'autre bout du monde Celio étant en déplacements pour affaires, le zombie ayant donné un sens à ta vie ne pouvant pas te recaser, ton manque cruel d'amis à qui parler. Tu n'es bonne à t'enfermer, rajouter un tour de clef. A déverser ta peine sur les longues toiles traînant sur ton appartement, à coup de jetés de peinture huilées. Quand ça ne suffit pas, tu t'en prends à la peau de tes bras comme à cet instant? Le dos posé contre la porte menant à ta chambre, tes doigts viennent chercher au sol ces morceaux de verres éparpillés. Les larmes ne se stoppent pas, ne s'arrêtent plus depuis ton retour de l'hôpital cet après midi. « tu veux me rendre service ? laisse-moi crever. » ça cogne dans ta tête, à défaut de faire cogner ton cœur. Si seulement t'avais pu lui dire, lui dire que toi tu crèves en continu depuis cette nuitée au restaurant. L'appartement est calme, hurlant ta détresse à qui voudra bien l'entendre. Ta main vient faire glisser le débris de verre contre la peau fine de tes poignets déjà abîmée par des lacérations passées.

Tu viens en ajouter de nouvelles, tes grognements venant déchirer le silence pesant. Le silence qui crie l'absence. Le sang se mêle aux perles salées, t'es un vrai bordel et au final c'est toi qui hurle à la mort ton désespoir d'être encore en vie. T'oublies le temps, t'oublies l'espace te contentant simplement de lacérer encore et encore. T'as les émotions qui défilent, les souvenirs aussi. Tu veux juste que ça s'arrête, ne plus rien ressentir. Ni le manque de lui ou de sa peau, ni la douleur n'ayant de cesse que de tabasser ton palpitant déjà au tapis. C'est facile, l'amnésie. Peut-être bien que toi aussi, tu devrais te défoncer le crâne jusqu'à ce que Jabez le quitte. Du bruit se fait entendre, tu tentes de te relever du sol, honteuse. T'enjambes les pots de peintures, les toiles couchées, les bouteilles vides ou brisées. Tu rinces tes bras, laisse la rouille s'évacuer dans l'évier. La porte de ton appartement s'ouvre dans ton dos. Tu ne te retournes pas, t'es bien trop honteuse pour ça. Gabriel est venu, il ne t'as pas abandonné. Malgré l'heure tardive, malgré tes messages incompréhensibles. Bien qu'il ne te doive rien, que vous ne soyez pas indispensables dans la vie de l'un ou de l'autre. Un sanglot secoue ton corps fatigué, t'es vraiment pitoyable. Tu fais peine à voir, même pas l'ombre de ce que t'étais. "J'suis désolée... " Mais il est là, l'encré se tient bien debout derrière toi. Tu balbuties, presque incapable d'articuler. Tout ce que tu sais faire 'lisa, c'est détruire ce que tu touches du bout de tes doigts.

He was caught in a mudslide
Eaten by a lion
Got run over by a crappy purple Scion
Help me, help me, I'm no good at goodbyes


(c) DΛNDELION



@gabriel dixon  (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna 3794924939
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Message Sujet: Re: (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna   (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna Empty Mer 7 Aoû - 22:48




addio.
Le bonheur est une bulle de savon qui change de couleur comme l'iris et qui éclate quand on la touche.



T'as pas compris grand chose des messages que t'as reçu. Mais tu penses avoir saisis l'essentiel : Anna est en plein bad trip. Et elle a l'air d'être seule pour le vivre. Tu ne sais pas si t'es la seule personne à laquelle elle a envoyé ces messages presque cryptés. Mais tu ne veux pas partir de l'idée que d'autres iront s'assurer qu'elle va bien. Ce serait prendre le risque qu'il lui arrive quelque chose parce que personne n'aura été là.  Et ça, ce n'est définitivement pas ton genre. Tu t'en fais même toujours trop pour les autres. Rarement pour toi même. Mais peu importe ce détail. Surtout ce soir. Vous n'êtes pas spécialement proches tous les deux. Pour le coup, vous vous connaissez à peine et n'avez parlé que tatouages. Même s'il est évident que vous vous entendez bien. T'es pas le genre à ne pas t'entendre avec quelqu'un il faut dire. Quand on ne t'aime pas, tu passes simplement à autre chose. En tout cas, t'es décidé à faire un saut "rapide" chez elle. Juste le temps de t'assurer que tout va bien. Qu'elle ne risque rien. Qu'elle n'est pas en train de t'auto détruire comme t'aurais tendance à le penser. Tu t'attends à ça. A trouver un paysage de désolation dans son appartement que t'as eus l'occasion de voir y'a peu de temps.  Parce que t'es doué pour souffrir  toi aussi. Tu ne le dis jamais et t'étouffes tes plaies au coeur derrière des éclats de rire enfantins et des blagues que certains trouvent relativement idiotes. Joanne en tête.

Arrivé devant sa porte, t'entres sans frapper. Entre deux mots sans sens, elle t'a indiqué que c'était ouvert. Alors t'entres juste. Et tu te figes un bref moment quand tu découvres les lieux. Cet appartement n'a plus grand chose à voir avec celui que t'as vu il y a quelques temps. Il est sans dessus dessous. Et la jeune femme aux cheveux colorés te tourne le dos. Tu doutes qu'elle n'ait pas entendu ou sentit ta présence. Y'a tellement de trucs qui traînent à même le sol, que t'as forcément déplacé une partie de ce bordel en poussant la porte. T'as pas le temps de souffler son prénom pour l'interpeller, que t'interceptes le filet de voix qu'elle laisse entendre. Le ton brisé de celle qui souffre. On te pense incapable de gérer les situations de crise, les vraies. On te pense incapable d'être sérieux plus de cinq minutes, surtout. Pourtant tu sais faire. Un peu trop même.  Simplement, tu t'assures que cette vie de sérieux ne s'emmêle jamais avec ta vie de déconne. T'es certain que si elles entrent un jour en collision, ça en sera fini de toi.  Ce jour là, s'il venait à arriver, tu pourrais bien t'écrouler pour de bon et te montrer incapable de te relever .T'es pas assez fort pour faire face à ça, t'en es intimement convaincu. Mais tout ça, personne ne le sait. Et tu n'as plus qu'à croiser les doigts pour que personne ne l'apprenne jamais. Y'a que Nuria qui connait cette face cachée de toi. Qui ne te juge pas pour ça et qui a le don de remettre des couleurs quand t'en manques cruellement. Le tout, sans avoir à échanger le moindre mot.

Tu prends le temps de refermer la porte derrière toi. Pas trop fort, pour ne pas la brusquer. Pas trop doucement, pour qu'elle sache bien que t'es vraiment là et que t'es entré. Tu fais la même chose alors que tu t'approches d'elle. A pas audibles pour qu'elle sache que t'approches. La préparer mentalement, d'une certaine façon. Il faut qu'elle le sache, que tu vas poser les yeux sur elle. Que tu vas la voir sa peine sur ses traits. T'as pas à l'autre. T'es peut-être pas si mal placé que ça pour l'aider, d'une façon ou d'une autre. Non seulement parce que tu connais l'obscurité. Mais également parce que vous n'êtes justement pas vraiment liés tous les deux. Il est parfois plus simple de vider son sac auprès d'un parfait inconnu qu'auprès d'un ami qui sait déjà trop de choses. Quand t'es suffisamment près d'elle, tu te permets de laisser tes yeux sombres glisser sur les bras féminins. Qui brillent de l'eau qui vient de les laver. Qui affichent surtout des marques rouges. Autres témoins de la peine qui la tiraille. Tu ignores complètement ce qui a bien pu la mettre dans cet état là. Et tu ne sais pas si elle aura envie d'en parler. Mais il est certain que tu ne vas pas lui tourner le dos. Tu serais quel genre d'humain si tu faisais un truc pareil ?

Ces marques rouges vifs ne te font pas peur. Tu as connu ça. Des années à ne pas comprendre le mal être intérieur. A l'évacuer par la douleur. Par l'agression sur toi même tout en continuant de donner le change. A assurer le show pour noyer le poisson. Tu devrais mettre un truc là dessus. Désinfecter pour de vrai, surtout. Tu sais pas ce qu'elle a utilisé pour s’abîmer ainsi. Et vu l'état de son appartement, t'es pas super confiant. Si elle a pris le premier truc qui lui passait sous la main ... Ca peut être n'importe quoi. Et un n'importe quoi qui peut lui causer une sale infection. Bouge pas. Un peu à tatillon parce que t'essaies de ne pas foutre plus de bordel qu'il n'y a déjà, tu cherches la salle de bain. Si tu ne trouves rien pour désinfecter, tu sais que tu peux toujours descendre du côté du salon où y'aura forcément de quoi faire. Mais tu t'en sors plutôt bien. Tu reviens assez vite avec de quoi nettoyer correctement les plaies. Sans un mot, tu l'incites à rejoindre le canapé.  A s'y asseoir et à te tendre son bras. Tu ne poses pas de question. T'aimes pas qu'on se montre trop intrusif avec toi quand on sent qu'un truc déraille dans ton esprit. Tu lui laisses la liberté de s'ouvrir si elle en ressent le besoin. Ou de ne pas le faire si elle n'est pas suffisamment à l'aise. Tu comprendrais et accepterais les deux cas de figure. T'es personne pour exiger quoi que ce soit de la part de qui que ce soit.

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Message Sujet: Re: (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna   (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna Empty Jeu 8 Aoû - 5:01



cinquanta modi per dire addio
Gabriel - Annalisa

«Le plaisir présente un avantage : contrairement au bonheur, il a le mérite d'exister.» frédéric beigbeder
Qui peut prétendre ne serait-ce que d'avoir souffert une fois dans sa vie s'il n'a pas un jour perdu celui qu'il considérait comme son tout. La personne à qui tu peux tout dire, tout confiner. Tes joies comme tes peines, tes moments de bonheur comme ceux où tu aurais aimé ne voir jamais le jour. La personne qui fait battre ton cœur, dont le sourire te suffit à trouver la force pour te lever le matin. Une personne comme ça, quand la vie te la reprend, ça te dévastes. Ça broie tes entrailles, les faisant exploser sous le poids de la pression. Ton palpitant implose, dans une pluie de tristes confettis venant se disperser au gré des vents te laissant bien incapable d'en récupérer ne serait-ce qu'une miette. T'as aimé Pierre, de tout ton être. Malgré vos différences, malgré vos milieux éloignés à des années lumières l'un de l'autre, votre relation et ses débuts compliqués toi petite princesse trop surveillée. Tu chéris ces années de vies communes, ce mariage qui vous a unit le temps qu'il a duré. Tu portes encore en toi la peine de cet enfant pour qui tu n'as pas eu assez de forces, pour lequel ton corps était trop faible.

T'es passée par là, tu t'es relevée une première fois. T'as trouvé en ta vengeance une raison d'exister, d'occuper tes nuits d'insomnies alors que ta rage te maintenant éveillée. Lionne condamnée, à l’œil attentif guettant les vautours. T'allais pas te laisser faire, pas toi, pas l'enfant de la cosa nostra. Fille du principal rival de l'auteur de la rixe t'ayant enlevé accidentellement deux des amours de ta vie. Parce que vous n'étiez pas visés, non. C'est l'imprudence de ces idiots, leurs coups de feux tirés de façon aléatoires qui ont fait jaillir le sang de Pierre sur ton visage pendant que la balle fusait dans sa gorge. Vous n'étiez pas visés, ce n'était pas sensé arriver. Vous étiez sensés festoyer, le fruit de votre amour que tu venais de lui annoncer pour faire de lui l'homme le plus heureux du monde. T'as pas eu le temps, de savourer cette joie. T'as pas eu le temps, de peindre la chambre aux couleurs que vous auriez choisies ou d'acheter divers vêtements plus adorables les uns que les autres en vous extasiant à quel point la taille de ces bouts de tissus sont petits. T'as eu le droit à un enterrement, puis un second quelques semaines plus tard te rétablissant non sans peines de l'opération t'ayant rendue stérile au passage. Le destin depuis toujours te fait savoir que tu finiras de la pire des manières, te menant toi même à ta perte.

Tu as déménagé, commencé un nouveau chapitre de ta vie brûlant toujours dans le noir. T'as retrouvé le sang de ton sang, perdu de vues depuis des années. Fier mafieux comme à son habitude, son jeune fils sous le bras. Bordel qu'il est beau son petit, aux allures ritales bien marquées. Petit celio tout craché te redonnant vie de par ses sourires et ses menottes caressant tes joues. Tu t'es rapprochée de ce client taré, l'israélien au projet fou. Celui pour qui ton cœur saigne actuellement. Il t'as redonné vie, te donnant un but qu'étant ses idées à n'en plus finir pour son épiderme à encrer. Tu t'es noyée à corps perdu dans ces séances interminables, ne comptant plus le nombre de flacons utilisés après avoir mis à la poubelle le centième. T'as parlé de ta vendetta à ton cugino, t'offrant les moyens de la réaliser sur un plateau d'argent tellement fier de sa cousine et de son retour aux sources qu'étant le sang et la violence. Chemin du quel tu t'étais toujours soigneusement tenue éloignée, toi possédant de grandes facilités avec les armes à feu qui n'ont aucun secret pour toi. Vous avez prit l'avion jusqu'à Naples, t'as toi même participé à la tâche te délectant de chaque instants. De ces cris d'horreur dans la nuit, de cette odeur de brûlé emplissant tes narines. Ton poing s'est abattu, venant ébranler la ville à son réveil. Et c'est en ayant fini le deuil de ce que tu avais perdu que tu es rentrée le cœur léger.

T'es revenue auprès de Jabez, et finalement les barrières ont finies par tomber. Il ne t'as pas lâché, avant cette amnésie. Il est toujours revenu, s'est toujours battu. Tu t'es finalement laissée allée le jour où tu as accepté de lui prêter le dermographe pour qu'il s'y essaie. T'étais persuadée qu'il était incapable de dessiner avant que tu ne lui confies une feuille et un crayon et qu'il ne te coupes le souffle par ses traits fins et appliqués. Puis t'es tombée un peu plus dans ses filets lorsque tu l'as laissé piquer ta peau lui laissant carte blanche pour l'entièreté de son projet. Il n'a pas choisi la facilité, pour changer. Il s'est enhardit de ta bécane, est venu encrer tes côtes dans un palpitant réaliste tâché de couleur apparaissant sous forme d'aquarelle. Il y a eu ses mains aventureuses, ses sous-entendus. L'action de trop, la perte de vos moyens. Les muselières ont sautées, tout comme les laisses invisibles vous retenant. Vous vous êtes épris l'un de l'autre, vous aimant de nombreuses fois cette nuit là comme les autres. Petit à petit les choses sont devenues naturelles, comme si vous étiez faits pour être ensemble. Pour lier vos mains tâchées ensemble envers et contre tout. C'était beau, c'est bien jusqu'à cette nuit au restaurant. Jusqu'à l'arrivée de Cara, cara et ses tatouages qui ne te plaisent pas. Cara et sa mine satisfaite et ses talons hors de prix. Ouragan ayant tout emporté sur son passage, vous emmenant tout droit dans votre tombe tes émotions mises à rude épreuves. Pour la énième fois de ta vie, t'as fuis. T'as paniqué, et t'as fuis. Tout comme cette nuit pour te détruire un peu plus. Jabez aussi, Jab n'a pas eu ta chance tombant sur plus fort ou plus traître que lui. Tu l'as appris trois jours, trois longs jours plus tard. Un texto de la part d'Alyah suffisant à te raisonner pour te décider à foncer rejoindre le tatoué dans un état dont tu ignores tout. Est-il conscient? A quel point ses blessures sont graves? T'as finalement reçu le coup de grâce de la pire de façon, lorsque ses yeux se sont posés sur toi avec effroi et interrogation pour te demander qui tu peux bien être.

Autant de raisons qui te donnent envie d'en finir, parce qu'on te laissera jamais tranquille. Tu pourras pas récupérer celui qui a fait battre à nouveau ton palpitant. Tu ne pourras plus jamais enfanter combien même tu as vengée ceux que tu aimais. A chaque fois que tu te relèves, la vie vient te remettre au sol pour te rappeler ta place. Parce qu'ici, t'es rien 'lisa, tu vaux pas mieux qu'un autre bien au contraire. T'iras brûler en enfer, pas besoin d'émettre un quelconque pari. Tu t'excuses, tremblant de tout ton long en te mordant à sang. Tu t'excuses, parce Gabriel il n'a jamais rien demandé. Ni à ce que tu lui envoies ces messages codés illisibles, ni que tu déverses ton malheur en te contentant de son épaule pour pleurer. Il s'approche, lentement tout en te rassurant. T'as pas à être désolée? Un rire triste s'échappe d'entre tes lippes. Tu n'es que sanglots, lorsque tu sens son regard se poser sur tes bras tailladés rageusement. Tu ne ressens rien, même pas tes bras rougit par le sang qui devraient pourtant être la dernière chose à te donner l'impression d'être encore vivante. Si même la mutilation ne te fait plus rien, que te restes t'il comme option? En finir une bonne fois pour toute? Sa voix est calme, à Gab. Il te dit que tu devrais mettre quelque chose là dessus, sous entendant largement qu'à la vue de tes chaires agressées tu mériterais d'en prendre un peu soin. Tu dis rien, subitement muette pour changer radicalement de ton habitude. Il t'indiques de ne pas bouger, t'en es bien incapable, de toute façon.

D'une douceur infinie, il t'intime sans un mot de gagner le canapé les mains bien remplies de ce qu'il a pu trouvé dans ton armoire à pharmacie. Etre tatoueuse, ça aide généralement à être gavés en stocks niveaux compresses et autre matériel médical du genre comme du désinfectant, patchs cicatrisants et bien d'autres. Tu lui tends tes bras, comme une enfant penaude. Il commence par nettoyer tes plaies avec l'un des sprays ne manquant pas de t'arracher un grognement au contact de ta peau à vif. Tu sais pas pourquoi il fait ça, il aurait pu tout simplement détourner les yeux, prétendre avoir mieux à faire. Tes larmes reprennent, elles ne t'ont jamais vraiment quittées. "J'aurais pas dû. Tu devrais pas être là, j'vais finir par te faire du mal à toi aussi même si j'le veux pas." Tu commences à paniquer, Libitina éternelle souveraine des funérailles. Ton corps se remet à trembler, tu peux pas te le permettre. Tu peux pas faire du mal à une personne de plus. "Fuis moi, fuis loin. Toi aussi tu vas finir comme eux, toi aussi j'vais te blesser." T'as mal, si mal que t'aimerais en finir là maintenant une bonne fois pour toute. Pouvoir fermer tes yeux une dernière fois et cesser d'être une menace pour ceux que tu apprécies. Car partout où tu passes, le chaos te suis. T'es dans un piteux état, tu ne ressens rien si ce n'est cette tristesse immense émanant de toi. "Pourquoi, même quand j'me bats de toute mes forces ça suffit pas? Pourquoi j'suis toujours obligée de toucher le fond toujours avec toujours plus de violence?" tu récupères tes bras, plaçant tes mains fermement encrées sur ton crâne pour cacher ton visage. T'es fatiguée, exténuée, à bout de forces. Et tu devrais pas, lui infliger ça.

He dried up in the desert
Drowned in a hot tub
Danced to death at an east-side night club
Help me, help me, I'm all out of lies
And ways to say you died


(c) DΛNDELION



@gabriel dixon (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna 3227196488
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Message Sujet: Re: (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna   (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna Empty Jeu 8 Aoû - 22:39




addio.
Le bonheur est une bulle de savon qui change de couleur comme l'iris et qui éclate quand on la touche.



T'as pas besoin de savoir ce qui ne va pas. Juste d'apprendre que quelqu'un ne va pas bien du tout, suffit à te faire bouger de chez toi. Il paraît que c'est toujours plus simple de gérer les problèmes des autres, plutôt que ceux qui nous appartiennent. Tu ne peux le nier. T'en es la preuve vivante. Toi qui t'occupes toujours plus des autres que de toi même. Tu penses moins à tes propres conneries. Parce que c'est bien de ça dont il s'agit. De "simples" conneries. T'as pas l'impression d'avoir le droit de souffrir de ta vie et de toi tout entier. Et ce genre de pensée te torture un peu plus fort encore. T'es bien trop tordu et t'en es conscient. Mais c'est surtout plus fort que toi. T'as toujours été comme ça. Ou presque. Rien de surprenant dans le fait que tu ressentes le besoin d'être là pour les personnes réellement brisées par la vie. Juste ce qu'il faut pour tenter d'évacuer ton sentiment de culpabilité. En partie pour ça. Ce n'est pas la seule raison. T'es un mec bien Gab. Tu tentes de te le mettre en tête depuis le temps. C'est plutôt compliqué quand t'as des pensées sombres plein la tête, depuis toujours. Mais t'es comme ça. Et t'es, forcément, habitué. Et puis compenser en faisant du bien autour de toi, ce n'est pas désagréable. Ni pour toi ni pour les autres. T'as pourtant tendance à souffrir quand tu vois les autres dans un sale état. C'est ça ce soir. Tu ne connais pas Anna depuis longtemps. Mais ça te fait quelque chose de la voir comme ça.

Tu prends alors comme tienne la mission de lui rendre un semblant de sourire. Tu te doutes que ce n'est pas prêt d'arriver. Mais si tu peux au moins apaiser sa peine en lui montrant qu'elle n'est pas seule, c'est toujours ça. C'est comme ça que t'évites de sombrer toi même. En t'entourant autant que possible de gens qui te font du bien. Tu vois bien qu'elle est de nouveau pleinement en train de craquer. Les larmes trempent son visage. Un bref regard suffit à te l'apprendre. Tu ne commentes pas. Tu tâches de ne pas réagir plus que ça non plus. Tu préfères poursuivre les soins sur son bras écorché. T'essaies de décrypter ses mots sans l'interroger. T'attends la suite qui arrive bien assez vite. Tu ne connais toujours pas son histoire. Tu ne sais pas ce qu'elle traverse. Mais tu piges assez facilement l'essentiel. Il est question de souffrance, encore. De blessures. C'est idiot mais tu peines à l'imaginer blesser qui que ce soit. Pas de façon volontaire en tout cas. Tu ne vois pas trop le mal chez les gens. Tu ne comprends pas que l'on puisse volontairement blesser. Tu pourrais croire que ça n'existe carrément pas. Mais tu te doutes que t'assures surtout pas ce genre de personne. Il faut croire que ta gentillesse, ton humour et ton énergie ont le don de faire venir les personnes plus "comme toi". Ce qui n'est pas un mal. Je suis assez grand pour décider de ça tout seul, tu sais ? Que tu fais remarquer d'une voix douce, le sourire toujours accroché sur tes lèvres. Sourire bien plus doux que ce à quoi t'habitues les gens. Toi, le grand gamin qui ne fait que rire de tout, tout le temps.

Tu ne ris clairement pas cette fois. Tu lui laisses le temps de te laisser venir à elle. Si elle se laisse faire. Si elle ne prend pas peur et ne décide pas plutôt de se refermer comme une huître. Pour l'instant, elle retire son bras et planque son visage derrière ses mains qui s'accrochent à son crâne. T'abandonnes sur la table basse les cotons et le désinfectant. Tu ne vas certainement pas l'obliger à quoi que ce soit. T'es pas venu pour empirer son état. Loin de là. Parce que la vie aime reprendre l'espoir qu'elle offre. Tes coudes se logent sur tes cuisses et tu poses plus franchement le regard sur elle. Elle ne veut pas te mêler à tout ça. Mais elle a besoin d'aide. Besoin d'une présence. Si ce n'était pas le cas, elle ne t'aurait pas contacté. Et peu importe la raison pour laquelle c'est tombé sur toi. Ce n'est sans doute pas juste du hasard. Plutôt un coup du destin. Un coup de main de la vie, justement. Qui sait que t'es pas si mal placé pour écouter. Et pour essayer de réconforter. Tu touches le fond pour mieux remonter. Ca s'arrangera. Et ce sera encore plus beau. Tu ne sais toujours pas de quoi il est question et t'as pas le droit de demander. Mais tu ne peux qu'espérer de tout ton coeur, que tes mots s'avéreront vrais. Et t'oses aussi espérer que tu seras mis au courant, le jour où ça arrivera. Tu ne veux pas te mettre en avant et prétexter que tout ça c'est grâce à toi. Tu veux juste savoir que ça s'arrange pour elle. Si ce n'est pas ce soir, ce sera "demain". C'est le principe quand on touche le fond. Ca ne peut qu'aller mieux ensuite. Logique. Ce que tu te gardes bien de faire remarquer cependant. Dans le doute. Pour un peu qu'il lui arrive pire épreuve encore que celle qu'elle est déjà en train de traverser.

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Message Sujet: Re: (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna   (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna Empty Ven 9 Aoû - 14:29



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Gabriel - Annalisa

«Le plaisir présente un avantage : contrairement au bonheur, il a le mérite d'exister.» frédéric beigbeder
T'y as tellement cru, lorsque ses lèvres se sont posées sur toi. Un miracle réalisé dans le noir, ton palpitant se réveillant. T'as eu du mal à revenir sur terre après ça, tant t'as eu du mal à y croire. Il t'as fait sentir en vie, il à briser tes murs un par un. Cette alchimie, même avec Pierre tu ne l'as jamais ressentie, malgré cette bonne dizaine d'années ensemble. Avec Jabez, tu partages tout. Chacune de tes passions est l'un de vos points communs, vous qui possédez plus de ressemblances que vous n'aimeriez pouvoir l'assumer. Parce que c'est pas facile, pour vous de vous montrer vulnérable à quelqu'un d'autre. Ça n'a pas été facile que de vous mettre à nu devant endurer vos palpitants sur le point de craquer. T'étais persuadée qu'il allait te fuir, en apprenant ton identité. Comme si tu l'avais demandé, comme si c'était une vie de rêve que d'être la petite princesse chérie de la cosa nostra?

Gabriel est doux, Gabriel est gentil. Ca ne t'étonnes pas, bien au contraire t'étais bel et bien persuadée que c'était un mec bien. Ce que t'avais moins prévu, c'est d'être si désespérée qu'il te semble l'unique numéro à joindre pour ne pas commettre l'erreur de trop. Parce que t'aurais très bien pu trouver ton courage ce soir, venir taillader tes veines à la verticale ne te laissant pas d'autres choix que de te laisser le sang s'échapper de tes veines dans une coupe parfaite. A lui aussi, tu lui feras du mal. Tu choisis pas, tu le contrôle pas. T'es la boîte de pandore ouverte par ton désespoir, t'es la calamité qui attire vers les profondeurs sombres ceux que tu croises. Que tu le veuilles ou non, et comme on dit jamais deux sans trois pas vrai? Tes doigts fins s'enroulent fermement autour de tes mèches de cheveux flamboyants même dans la pénombre cachant la misère de ton appartement. Les sanglots reprennent, les larmes ne s'arrête jamais vraiment. Tes mots ont pas de sens, viennent se mourir entre tes lèvres comme certaines de tes larmes lorsqu'elles ne viennent pas à s'écraser sur ton parquet avec violence. T'es une bouteille de gaz dans une cheminée, prête à exploser. T'as trop d'émotions qui se mêlent, la rage, le désespoir, la déception. Tu ferais mieux de te défenestrer, de te suicider une bonne fois pour toute pour arrêter d'être un danger pour la société.

Tu mérites pas la gentillesse dont il fait preuve, t'as pas le droit d'espérer à un avenir tranquille. Toi aussi t'as du sang sur les mains, toi aussi t'as brisé des familles. Toi aussi t'as fais des veuves, peut-être même des orphelins pour réaliser tes sombres desseins. T'as pas hésité, t'y as même pas pensé pour dire, à ta cruauté. Tu t'es tenue bien raide lors de la première explosion, tu les as observé comme un animal tapi avant de bondir sur sa proie. Libitina, la partie meurtrière de toi. Des dizaines d'âmes que t'as renvoyé au créateur t'occupant personnellement de l'homme ayant commandité l'attaque. Ton père, lui aurait abattu sa femme et ses enfants sous ses yeux, s'il avait vécu ce par quoi tu es passée. Il aurait torturé son âme avant de l'enfermer quelque part pour le reste de ses jours avec cette image horrible. T'as pas pu te retenir, t'as pas pu t'en empêcher de t'en prendre à lui lorsque son corps en partie calciné s'est tiré hors de la villa napolitaine. Le silencieux armant fièrement ta main gauche pointé sur lui lors des présentations. Tu te souviens de moi, bastardo? Non bien-sûr que non il ne se souvenait pas de toi. Tu t'es régalée de ses yeux affichant la terreur sur son visage pendant que tu lui conte une brève histoire vous étant familière à tout deux. Lorsque ta petite histoire est arrivée à sa fin, la balle a fusée. Tu te souviens avoir levé les yeux vers le ciel, lorsque le dernier souffle du parrain s'est envolé vers les cieux. Ta vengeance était exécutée, t'allais enfin pouvoir trouver un peu de repos.

"J'mérites pas que tu sois là..." je t'en prie, fuis avant que ce ne soit toi que je blesse. T'enlèves tes mains de ton visage et plante ton regard dans celui de Gabriel. T'es pas une belle personne, ni quelqu'un de bien. Tu mérites pas son temps, ni sa compassion. "J'ai déjà touché le fond, quand j'ai perdu mon mari, mon enfant et que j'ai quitté l'Italie" insupportable que de rester à Naples malgré la présence réconfortante de Leo. Inconcevable de retourner à Palerme endeuillée comme tu l'étais. T'as fuis, le plus loin possible sans te retourner. "J'ai cru que ça irait, que je m'en sortirais après ma vendetta. Puis il était là lui, il avait promis qu'il me laisserait pas." à personne, jamais. Ce putain de bain moussant, confessionnal de fortune vous liant un peu plus. Tes paroles n'ont pas beaucoup de sens, encore moins pour quelqu'un n'étant pas si proche de toi que ça comme Gab, client avec lequel tu t'entends certes très bien. "J'ai tout perdu, encore une fois, un an après. J'veux juste que ça s'arrête, j'veux juste fermer les yeux et pas les ouvrir demain." fatiguée, exténuée de cette vie de douleur qu'on t'inflige. Tu finis par laisser ta tête tomber sur les genoux de l'encré, les sanglots trop fort pour ton petit corps tatoué. Tu la sens, sa chaleur réchauffer un peu ta peau glacée. Ca te picote l'épiderme, pendant que les perles salées continuent de rouler. Tes doigts se referment contre le tissu de sa veste, comme pour te rattacher un peu au monde tournant tout autour de toi. Tu chuteras pas 'lisa. Pas ce soir, pour la simple est bonne raison qu'il est là.

He went down in an airplane
Fried getting suntan
Fell in a cement mixer full of quicksand
Help me, help me, I'm no good at goodbyes!


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Message Sujet: Re: (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna   (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna Empty Ven 9 Aoû - 23:07




addio.
Le bonheur est une bulle de savon qui change de couleur comme l'iris et qui éclate quand on la touche.



Tu ne sais pas tout de la jeune femme. Tu ne sais même rien du tout en vérité. Mais tu te doutes qu'en cet instant, t'aimerais pas être dans ses pensées. T'es bien content que ce genre de don ne soit que fictif. Que t'ais pas à entendre sa douleur qu'elle ressent de façon insupportable et violente. T'as juste à voir ses larmes et à entendre ses sanglots pour comprendre qu'elle vit quelque chose de terrible. Une énième épreuve que la vie lui impose, de toute évidence. Tu ne sais pas. Tu comprends. Ou t'essaies d'en comprendre le maximum. Alors que devant toi elle craque encore. Le visage dissimulé à ta vie qui ne t'empêches pas d'entendre encore ses sanglots qui déchirent le silence de la nuit. T'assistes à ce déferlement de tristesse sans pouvoir faire grand chose. Vous n'êtes pas assez intimes pour que tu saches quoi que ce soit de plus. T'en sais peut-être même déjà trop à son goût à elle. Tu pourrais comprendre la chose. T'aimes pas quand on creuse trop auprès de toi. Quand on essaie de percer à jour tes mystères. Qu'on tente d'effacer ou carrément briser l'épaisse carapace derrière laquelle t'es planqué. Toi qui offres le visage de l'innocence débile. De l'éternel adolescent qui ne sait rien faire d'autre que profiter trop fort de tout ce que la vie peut avoir à offrir. T'en fais des caisses. T'en fais trop pour que ce soit sincère. Mais ça, peu de gens sont parvenus à s'en rendre compte.

Tu le comprends ce sentiment d'être déplacé dans la vie des gens. Quand elle affirme qu'il t'arrivera des bricoles. Quand elle prétend que tu ne devrais pas être là. Elle dit peut-être vrai. Tu ne sais pas suffisamment de choses pour pouvoir prétendre le contraire en l'affirmant haut et fort. Tout ce dont t'es bien certain, c'est que t'as bien fait de venir. Que ça lui plaise ou non. Et tu ne partiras pas sans être certain que ça va. Qu'elle ne risque pas de commettre l'irréparable, le geste de trop, le geste de fin. Ca non plus c'est pas à toi de le décider. Que tu lui fais remarquer, toujours avec douceur. Toujours avec ce calme qui te surprend, toi le premier. Mais c'est de ça dont elle a besoin. D'un peu de compassion qui ne virera pas en pitié. D'un peu d'écoute. D'une présence. D'une personne qui ne jugera pas sa douleur et qui ne se perdra pas dans d'interminables conseils qu'elle sera bien incapable de suivre de toute façon. Elle n'est pas en état pour entendre ce genre de mots. C'est un appel au secours. Une tentative désespérée de trouver quelque chose à quoi se raccrocher. C'est toi ce soir qui a répondu à cet appel. Elle l'ignore mais toi tu comprends la douleur qui ronge à l'intérieur. Qui fait naître un trou béant dans la poitrine et qui l'écartèle ensuite. Qui l'ouvre toujours plus grand. Pourtant, toi t'as pas connu de drame totalement fou. A part un père absent, une mère bipolaire, une grand-mère froide comme la glace que t'aimes pourtant de façon démesurée. Toi, t'as juste pas connu l'amour qui revient. Parfois tu te dis que tu souffres peut-être de la même maladie que ta mère. Mais tant que ça ne t'empêche pas de te lever tous les jours ou presque, tu refuses de consulter. Tu ne veux pas te l'avouer à toi même.

T'écoutes Anna et t'oublies tes propres peines. Mais ça te fait culpabiliser aussi, un peu. Parce que t'as pas connu de drame pareil. Tu te sens con d'avoir mal si souvent. Gratuitement. T'es un idiot. Mais au moins t'essaies d'être là pour ceux qui traversent des périodes sombres justifiées. Et clairement, Anna te raconte des choses qui n'ont que peu de sens pour toi mais qui témoignent de la peine qui est la sienne. T'écoutes sans trouver de mot à lui offrir en retour. Tu te dis qu'être là est déjà un bon début. T'as besoin de temps Annalisa. Pour y voir plus clair, pour commencer. Voir plus clair dans toutes les choses qu'elle semble être en train de vivre. Ensuite seulement elle pourra mettre de l'ordre dans sa vie. Mettre de côté le négatif et tenter de revenir au positif. Parce qu'une vie ne peut être faite que d'obscurs tableaux. Même pour les vies les plus compliquées et difficiles à affronter. C'est ce que tu préfères imaginer Gabriel. Tenter de retrouver le positif pour ne pas sombrer. Tu laisses le corps féminin échouer à demi sur le tiens. Ses doigts se refermer sur ta veste. De ton côté tu perds tes doigts dans ses mèches colorées. Les seules couleurs qui s'affichent dans ce paysage de désolation. Et qui, pourtant, te paraissent plus ternes qu'à l'accoutumée ce soir. Ton autre main se pose sur son épaule. Tes doigts chauds pour couvrir partiellement. Pour qu'elle n'oublie pas ta présence. Qu'elle se rappelle qu'elle n'est pas seule. T'es peut-être rien ni personne pour elle. Mais le contact humain en lui même peut suffire à apaiser bien des blessures. Même si t'es qu'un pansement ridicule sur une plaie béante. Tu peux pas le combler mais t'essaies de minimiser les dégâts. Tu ne peux sans doute pas la sauver de l'asphyxie mais tu peux lui donner le peu d'oxygène que t'as. Un peu de chaleur partagée. De la présence.

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Message Sujet: Re: (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna   (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna Empty Sam 10 Aoû - 15:48



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Gabriel - Annalisa

«Le plaisir présente un avantage : contrairement au bonheur, il a le mérite d'exister.» frédéric beigbeder
T'es trop fatiguée, trop usée pour te demander pourquoi Gabriel a fait tout ce chemin. Tu t'es perdue une nouvelle fois, ne te sentant pas en sécurité. Pourtant il est là, panse tes plaies à vif du mieux qu'il ne le peut tant que tu lui laisses faire. Tu lui refuses tes bras rapidement, adopte une brève hystérie où tu commences à déballer ta vie points par points. Tu mérites de t'endormir paisiblement, qu'on te laisse partir sans ce que tu n'ai besoin de te battre, sans que tu n'ai besoin de personne. Tu sais pas trop ce qui t'es passé par la tête finalement lorsque la pulpe de tes doigts encrés se sont élancés sur ton écran pour venir composer un message incompréhensible à son attention. Un message s'en suivit d'un autre, suffisant à l'alarmer assez pour qu'il fasse le déplacement, pour que l'encré brave le désordre régnant entre tes murs pour venir te gratifier de sa présence foutrement réconfortante. Tu te demandes c'que tu fous ici, tétanisée, incapable de penser. Tu te dis que tu serais mieux six pieds sous terre, à foutre la paix au monde entier. Ne plus infliger ton existence à ta famille ou tes proches. Tu pourrais enfin disparaître, en silence, après avoir renoncé à la beauté du monde, à la beauté des hommes.

T'as besoin d'un infirmier, quelqu'un qui répare ta mécanique prête à s'envoler en éclats, d'une main dans l'obscurité qui te retient du bout des doigts. T'as besoin qu'on te dise que t'es pas une dernière chance, pas un cas isolé. Que tu vas t'en sortir, même si la bataille sera rude. Que tu vas t'en sortiras, que t'es aimée. Qu'après la nuit, avant le jour s'en vient les hautes lumières. Celles qui viennent donner un nouvel aspect à ton palpitant brûlé. T'aimerais faire border ces souvenirs, ceux qui te collent à la peau par ces frères tisserands. Pourtant, tu te laisses aller. Pas question de remporter la belle, combien même t'étais de ceux se battant dans l'ombre. Tu lâches l'affaire, tu t'casses la gueule sous ton propre poids. T'arriveras jamais à rien, pas seule. Ni même à être heureuse, ni même à mener un bien ta vendetta. T'es devenue une spectatrice dans le fossé, une âme errante en quête d'épiderme à maltraiter. T'as aimé, t'as essayé d'offrir une seconde chance à cette chose que les gens trouvent merveilleux. Pour mieux retomber, comme un vulgaire soufflé. Une vaste arnaque à laquelle on vous fait croire pour vous forcer à mettre un pied devant l'autre.

Et pourtant, tes doigts viennent trouver un cuir, le saisir pour ne plus le lâcher. Si tu me lâches, je meurs. un roc présent auquel tu peux t'accrocher un instant, le temps de reprendre le souffle. Le temps de te laisser aller, les vannes ouvertes que t'es incapable d'arrêter. T'es pas courageuse, t'es pas une battante. T'es juste une lionne rejetée du groupe, celle qui chasse en solitaire tard le soir. Un animal blessé, n'ayant pu vraiment de colère sauf contre lui même. Parce que l'animal a été stupide, s'est laissé entraîné dans de nombreux pièges qui n'ont pas manquer de se refermer autour de ses membres déjà douloureux. T'es le haut de la chaîne alimentaire qui se casse la gueule, dégringole en bas de la pyramide. "J'veux pas plus de temps. J'veux pas lui laisser la chance de m'ôter quoi que ce soit d'autre, au temps." tu veux pas voir Jabez caner, tu veux pas recevoir un appel venant d'italie pour te prévenir de la mort de ton cousin ou de l'un de tes frères. T'es pas capable d'encaisser la suite, un énième coup du destin. Tu prend la fuite, tu t'éloignes du chemin. Tu veux plus voir de proches un peu pressés partir avant toi, tu veux plus de tout ce désespoir, de cette noirceur sur ton âme qui recouvre ton cœur d'une épaisseur de suie.

Et pourtant. Ton échine s'électrise, lorsque les doigts viennent se perdre dans tes cheveux rouges. Lorsque son autre main vient réchauffer ton épaule pour t'encrer un peu plus sur terre, arrêter de la faire tourner autour de toi violemment. Ta peau se met à frissonner, tes larmes continuent de couler plus silencieusement cependant. Tu mérites pas la gentillesse, ni son attention combien même il semble être bien déterminé à te prouver le contraire. Parce qu'il t'accorde sa douceur, dans ses mouvements et dans sa voix qui tente de se frayer un chemin à travers ta poitrine comme pour essayer de pratiquer un massage cardiaque sur ton palpitant déjà claqué. Un peu comme Leo, l'an dernier qui tentait de trouver les mots juste pour apaiser ton âme en peine. Tu restes là, à te laisser bercer un bref instant au rythme de ce réconfort qu'il tente de t'apporter. "J'suis désolée Gabriel, j'suis désolée..." tu te confonds en excuse, remontée peu à peu de tes démons dans lesquels tu te noies. T'as le souffle court, l'air passant dans tes poumons rapidement. Tu resserre ton étreinte qui se voulait timide comme pour te cramponner au tatoué, pour l'empêcher de s'en aller, de t'abandonner. Tant pis si son jean se mouille de tes larmes, tant pis si t'as l'air pitoyable et lessivée. T'aimerais rester comme ça, un instant, comme à l'abri. Juste un petit peu, comme pour échapper à la nuit.


He met a shark underwater
Fell and no one caught her
I returned everything I ever bought her
Help me, help me, I'm all out of lies
And ways to say you died


(c) DΛNDELION



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Message Sujet: Re: (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna   (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna Empty Dim 11 Aoû - 8:39




addio.
Le bonheur est une bulle de savon qui change de couleur comme l'iris et qui éclate quand on la touche.



T'es pas le genre à juger toi, t'es pas le genre à te poser mille et une questions, t'es pas le genre à penser plus que ça quand il s'agit des autres. C'est pourquoi t'es sans doute pas un si mauvais choix que ça pour se confier. Simplement, les gens ne voient pas facilement cette facette là de ta personnalité. Tu la caches. Bien planquée derrière une tonne d'humour et un surplus d'énergie. A moins que, spontanément, Anna ne se soit attendue à ça de ta part en te contactant toi. T'as quand même pas l'impression. Elle n'a pas l'air franchement tentée par un peu d'humour ce soir. Elle a besoin d'une épaule sur laquelle pleurer alors tu lui prêtes gentiment la tienne. Dans l'espoir que ça suffise. Que ça l'aidera vraiment. Même de façon temporaire, en attendant qu'elle trouve quelqu'un de qui elle est plus proche encore. Quelqu'un qui connait ce qu'elle est en train de traverser et qui l'aidera à passer outre. Tu es le garrot temporaire. Là pour contenir temporairement l'hémorragie. Un rôle qui ne te pose pas plus problème que ça. T'es sympa et tu le sais. Peu savent à quel point ça peut être le cas. Ce qui n'est pas plus mal. Ca évite certainement les profiteurs en les tenant à distance. Et te laisse juste le temps qu'il faut pour être présent pour les personnes qui en ont un vrai besoin et qui ne profiteront, normalement, pas de toi. Anna est de cette personne. Brisée par la vie "encore une fois" de toute évidence. Tu sais qu'elle n'accepte pas ton aide de gaieté de coeur. Que ça lui coûte.

Je suis certain que le temps te rendra et t'offrira de nouvelles choses encore, de nouvelles opportunités, de nouvelles personnes ... Il n'y a pas de raison pour que ça ne soit pas le cas. En tout cas tu ne peux qu'espérer pour elle. Espérer qu'elle ira mieux. Espérer que la vie cessera d'être aussi vache avec elle. Espérer qu'elle se remettra de l'épreuve qu'elle semble être en train de traverser. Tu peux l'accompagner quelques heures sur le chemin de sa douleur pour lui servir de béquille. Mais tu ne seras pas toujours là avec et pour elle. Tu ne seras pas toujours dispo. Mais surtout, elle aura bientôt besoin de bien plus que toi. Et tu peux juste espérer qu'elle trouvera le moment venu. Qu'elle ne se laissera pas sombrer sans qu'aucune main ne se tende dans sa direction. Toi t'es là pour l'instant. Tu sais que t'as pas de super pouvoir pour la réconforter. Mais tu laisses ses larmes couler sans la juger. Tu lui permets de s'accrocher fort à toi. De se perdre sur toi, contre toi. Pour déverser toutes les larmes que peut encore contenir son corps. Ton jean prend une teinte plus sombre à mesure que les gouttes salées s'y étalent. Tu en sens la chaleur sur tes cuisses. Pas de quoi te faire reculer. Toujours pas. T'es bien parti pour rester là des heures entières. De toute façon, t'as rien d'autre à faire. T'as rarement quoi que ce soit de prévu. C'est l'histoire de ta vie ça.

T'excuses pas s'il te plait. J'ai choisis de venir et je choisis de rester. Pas de quoi culpabiliser donc. Tu le fais avec toute la sincérité qui est la tienne. T'as certainement pas l'intention de partir tant qu'elle est en larmes comme ça. Elle mérite mieux. Elle ne mérite pas de finir toute seule en larmes dans son appartement. A se faire du mal comme t'as pu la voir faire en arrivant. T'as pas envie de partir en la laissant en sang derrière toi. C'est toi qui finirais par vivre dans la culpabilité si t'apprenais qu'elle s'est ouvert les veines pour de bon. Surtout toi qui n'es pas capable de te détacher des choses. Qui prends toujours tout trop à coeur. Trop pour ton propre bien. Ce n'est pas pour rien que tu souffres tant au moindre coup de vent Gab. Tu n'ajoutes rien. Tu caresses toujours ses longues mèches rouges d'un côté et maintenant son dos de l'autre. Tu lui permets de libérer d'autres perles salées. Espérant qu'elle évacue un peu de sa peine de cette façon. Et que ça lui fera du bien. Beaucoup de bien. Pendant que toi tu laisses ta paume réchauffer le haut de son dos, à portée de main. Tu la cajoles, tu la berces, tu t'en occupes comme d'un enfant qui se réveille d'un très mauvais rêve. T'es pas tout à fait sûr que ce soit précisément ce qu'il faille faire. Tu sais pas si ça va l'aider sur du long terme. Mais dans l'immédiat, tu sens qu'elle se détend. Que ses muscles se relâchent et que même ses sanglots s'espacent. Pour un peu, tu pourrais penser qu'elle va finir par s'endormir. Elle en aurait le droit. Tu ne prendrais pas le risque de traverser son appartement en bordel pour la porter jusqu'à sa chambre. Mais tu ferais en sorte de la reposer plus confortablement au creux de son canapé moelleux. Sans doute pour filer dans la foulée et la laisser tranquille. Ou pour offrir un semblant de rangement à cet appartement, tu ne sais pas trop. A moins de lui préparer un repas pendant son sommeil. Conscient qu'elle ne doit pas se nourrir convenablement avec toute cette peine qui l'accable.

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Message Sujet: Re: (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna   (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna Empty Dim 11 Aoû - 23:37



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Gabriel - Annalisa

«Le plaisir présente un avantage : contrairement au bonheur, il a le mérite d'exister.» frédéric beigbeder
(Il y a quelques jours.) Tu viens de finir de le piquer, t'es enjouée de voir que tes retouches lui vont. T'as le sourire aux lèvres, ta vie roule bien, le shop aussi. T'es sociale, lui propose de venir boire un café. C'est vrai, quarante cinq minutes, de travail ça laisse pas vraiment le temps de bosser. Alors vous avez gagné ton appartement, t'as préparé un café à l'italienne eet vous vous êtes mis à discuter. Longuement sur son dos prêt à accueillir ton art. Tu lui as parlé un peu de ton parcourt, de la tête de Leo lorsque t'as débarqué dans son salon pour exiger un apprentissage. Les longues semaines à faire le pied de grue, bornée, prête à bouffer le monde à pleines dents. Les années de travail sous l'oeil du maestro, à te remettre en question, toujours plus approfondir et affiner tes traits à la recherche de la perfection. La bécane qu'il t'as offert le jour de tes dix huit ans, la fidèle rotative avec laquelle tu piques encore aujourd'hui pour certaines pièces bien spéciales réservées à tes proches. Tu lui as parlé de l'encre sur ton corps, lui montrant certaines zones. Ton dos, ton bras... Le seul ayant échappé à son regard étant ta fidèle pieuvre, et ton petit dernier trônant bien haut sur tes côtes chatouillant ta poitrine de ses tâches colorées.

Second café, la luminosité qui commence à baisser dans l'appartement. Tu prends un crayon et un papier. T'ébauches ce qui te passe par la tête en l'écoutant parler, tu bois ses paroles autant que la caféine remplissant les tasses. Vous voyez pas trop l'heure passer, alors que les étoiles viennent s'inviter dans le ciel ayant chassé l'astre solaire. Vous n'avez pas vu le temps filer, l'encre au cœur des discussions. Autant que tes voyages pour dessiner sur les épidermes au quatre coin du monde entier, ses tatouages à lui déjà présents auxquels tu trouves une certaines douceur se dégageant de motifs harmonisés les uns aux autres. Tu lui demandes "Alors, le cou c'était comment?" rire jaune, toi tu piques pas ces zones là si t'es pas sûre du client et de son rapport à la douleur. Te manger un coup, manquer de te piquer toi même pour un soubresaut très peu pour toi. Un appel, le fond de café froid avalé. Une bise plus tard, tu lui laisses l'ébauche de son projet avant qu'il ne file dans les rues agitées de New-York. Tu fermes TAT le sourire aux lèvres, après ce rendez-vous prolongé de façon spontanée. Deux passionnés parlant des heures durant.

(Aujourd'hui) Les paroles prononcées par Gabriel te font mal, tu ne veux pas d'autres opportunités, tu ne veux pas d'autres personnes. Tout était parfait il y a encore quelques semaines, quand Cara n'existait pas. Si seulement tu pouvais l'avoir une nouvelle fois sous tes poings, juste pour venir terminer le nouveau portrait que t'avais commencé il y a quelques jours. Venir finir son nez tordu et lui arracher un œil ou bien les deux pour t'en faire un collier. T'as jamais cherché à provoquer de scandale, c'est pas ta façon de vivre. Tu sanglotes, t'excuses. Parce que t'es pas vraiment capable de faire quoi que ce soit d'autre, que de te laisser aller contre ses genoux venus se loger sous ta tête pour lui permettre de se reposer. Sa chaleur te fait du bien, petit à petit il te la transmet et tes frissons disparaissent. Sa paume quitte ton épaule pour venir caresser ton dos, le soulager lors qu'il se secoue entraîné par tes larmes. Ses doigts libres continuent de se perdre dans tes cheveux, effleurant parfois ton cuir chevelu d'une douce caresse. C'est rassurant, apaisant. Peu à peu, tes membres douloureux viennent se déraidir. L'étau de tes doigts contre la veste de Gabriel deviennent un peu plus lâches, mais toujours bien présents. Tu peux pas le lâcher, si tu le lâches 'lisa, tu serais bien capable de sombrer.

Ton souffle se calme légèrement, tes sanglots s'espacent peu à peu pour venir soulager ta poitrine endolorie. Tes paupières sont lourdes, l'alcool t'assommes tout comme la fatigue de ses nuits de sommeil que tu ne t'autorises plus. Parce que tu te réveilles dans un état pire que celui d'avant ton entrevue avec Morphée. Encore plus désorientée, le silence te hurlant l'absence de Jabez constamment. Tu peux pas t'endormir, si c'est pour te réveiller une nouvelle fois. Tu veux pas, qu'on ai pitié de toi. Tes opales s'ouvrent dans un dernier élan de force. Tu ne peux pas t'endormir, tu dois garder les yeux ouverts. Parce que tu sais que tes démons ne sont pas loin, pourtant t'es incapable de les noyer. Sûrement parce qu'ils savent mieux nager que toi. Tu te redresses légèrement, juste pour profiter encore un bref instant de la chaleur de Gabriel. Te blottissant un peu plus. Tu peux le sentir son palpitant essayant d'appeler le tien à réagir, comme on pourrait motiver un ami à se relever après une chute. "Est-ce qu'on pourrait rester comme ça un instant? Juste un petit moment..." un murmure que tu adresses tout contre sa poitrine, dans un mince filet de voix. T'es égoïste, de lui imposer ton état en lui volant son temps. Pourtant il est là non? Il est venu, il le regrette pas. C'est lui qui l'a dit, pas vrai? Qu'il allait rester. Juste un peu, quelques instants. Ta joue contre son cœur battant, tu te laisses finalement aller, impuissante face au sommeil qui t'assaille.

Pas de rêves, pas de démons ou de cauchemars. Rien. Juste un peu de noir, pour te reposer un peu. Tu sais pas vraiment combien de temps tu as fermé l'oeil, la nuit toujours bien présente dehors te laisses penser à une courte mais néanmoins forte somnolence. Ta tête est terriblement lourde, et tout les membres de ton corps t'invitent cordialement à aller te faire voir. Au moins, ça aura eu le mérite d'être clair, le message est bien passé. Ton crâne te fait mal, tout comme l'entièreté de ton épiderme. Tu te relèves légèrement sur ton avant bras abîmé, constates qu'une légère couverture te glisse des épaules nues. Gabriel n'est plus contre toi, tu paniques un court instant. Tu veux pas toi, qu'il soit parti en te tournant le dos.

(c) DΛNDELION



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addio.
Le bonheur est une bulle de savon qui change de couleur comme l'iris et qui éclate quand on la touche.



T'es certain d'avoir pris la bonne décision en venant la trouver suite à ses messages. C'était la seule chose logique et humaine à faire. C'est pas ton genre de passer outre la peine des autres de toute façon. Soit, t'étais pas sûr qu'il s'agissait de ça à la lecture de ses messages. Tu ne pouvais pas deviner de quoi il s'agissait vraiment. Mais maintenant que t'es là et que t'assistes à sa douleur, t'as pas l'intention de repartir comme un voleur. Tu ne sais pas tourner le dos à qui que ce soit. Même à ton pire ennemi, tu ne le ferais pas. Même si pour ça, encore faudrait-il que t'en ais un. Ce qui n'est assurément pas le cas. T'iras jamais prétendre que tout le monde t'apprécies Gabriel. Mais personne ne peut complètement te détester non plus. Pas que tu saches en tout cas. Toi qui ne ferais même pas de mal à une mouche. Tu le prouves encore, en étant là pour une personne que tu connais à peine et qui n'a rien fait d'autre que t'envoyer des messages sans queue ni tête. Qui ont simplement suffit à te faire comprendre qu'un truc clochait. T'as bien fais de venir Gab. Tu ne connais pas ses malheurs mais t'essaies vraiment de la réconforter du mieux que tu le peux. Et t'as l'impression que ça l'apaise au moins un peu. Que ça la rassure peut-être aussi, de savoir qu'elle n'est pas complètement seule. T'espères juste que quelqu'un prendra le relais quand tu ne seras pas là. Parce que tu ne vas pas rester éternellement. C'est pas que tu manques d'envie de le faire. C'est juste que tu finiras par ne plus te sentir à ta place.

C'est pas ton rôle tout ça. C'est celui des personnes de qui elle est vraiment proche. Peut-être que ça contribuera à vous rapprocher tous les deux. Assez pour passer du statut de simples connaissances client/tatoueuse à celui d'amis. Ou peut-être pas. T'ignores totalement comment elle vivra tout ça par la suite. Quand elle retrouvera l'envie et le courage d'avancer. Si elle a le genre de fierté démesurée que t'as toi, elle ne voudra sans doute jamais plus te revoir. Tu te prépares à cette éventualité là aussi. Tu ferais ça si c'était à toi que ça arrivait. Parce que t'aimes vraiment pas que les gens connaissent tes faiblesses. Surtout, tu supportes pas qu'ils te voient quand t'es au plus bas. Si c'est ce qu'elle décide de faire, t'espères juste qu'elle prendra la peine de te prévenir. Tu comprendras et t'accepteras. Ouais, t'es trop sympa Gabriel. Tu compenses ta face sombre avec un maximum de qualités. Alors forcément, quand elle se redresse pour se blottir un peu plus et un peu mieux contre toi, tu la laisses venir sans rechigner. T'enroules même tout à fait tes bras autour d'elle. Tu sais pas si ça fonctionne bien mais t'essaies de lui offrir un maximum d'énergie / de vie. T'essaies de lui communiquer rien que des bonnes choses. Un peu sur le même principe que sauver une personne en hypothermie en collant son corps au sien. T'essaies de lui offrir de ta chaleur.

Bien sûr. J'bouge pas. Que tu lui promets sans hésiter. Certain de pouvoir la tenir cette promesse. Elle peut s'endormir, tu seras là à son réveil pour voir comment elle va. Si tu peux partir sans prendre trop de risque. Tu poses même ta joue sur son crâne. Tu la câlines comme on câline un enfant qui vit un gros chagrin. Tu la serres assez fort contre toi pour sentir parfaitement le moment où elle sombre. Son corps se détend petit à petit, se relâche tout à fait, se ramollit contre toi. Tu la laisses doucement reposer sur tes cuisses comme un peu plus tôt et tu restes ainsi un bon moment. T'ignores complètement combien de temps. Tu te doutes que les heures filent. Tu somnoles un peu. Et finalement la position devient désagréable quand la circulation du sang dans tes jambes est coupée. Alors, tant bien que mal, tu te retires de sous son corps. Quand elle remue et te donnes l'impression qu'elle se réveille, tu t'arrêtes net et t'attends qu'elle ait cessé de bouger, avant de reprendre. Finalement tu peux te redresser, faire craquer quelques os qui se sont figés trop longtemps. Tu poses une couverture que tu trouves au bout du canapé, sur elle. Avec douceur, tu dégages même quelques mèches de couleur qui sont tombées sur son visage endormi. Et tu t'éloignes pour farfouiller dans la cuisine que t'as déjà eus le temps de voir la dernière fois que t'as été chez elle. Tu t'y fais couler du café bien noir que tu verses dans une tasse et tu files t'installer à la fenêtre pour fumer une clope. Assez loin d'elle pour que les odeurs ne dérangent pas et ne risquent pas de la réveiller. Mais elle remue dans ton dos. Tu tournes la tête pour constater qu'elle est bien réveillée. Mais qu'elle ne te voit probablement pas dans l'obscurité. T'écrases ton mégot et t'approches d'elle. Hey ... J'me suis permis de faire couler du café, j'espère que ça te dérange pas. C'est toi qui craint de déranger alors que t'es venu pour elle. Soit. T'en veux une tasse ? Que tu proposes dans la foulée. Te permettant de l'inviter dans son propre appartement. Vous n'êtes plus à ça près, de toute évidence.

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