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 (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna

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Message Sujet: Re: (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna   (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna - Page 2 Empty Mar 13 Aoû - 18:49



cinquanta modi per dire addio
Gabriel - Annalisa

«Le plaisir présente un avantage : contrairement au bonheur, il a le mérite d'exister.» frédéric beigbeder
Tes paupières se ferment, lentement, fatiguées de devoir rester éveillée pour tenir tes démons éloignés. Ta joue contre la poitrine de Gabriel qui se laisse aller un peu plus profondément dans le canapé pour vous accorder une position confortable. Tes sanglots s'apaisent pour laisser place à des larmes silencieuses, ta respiration se stabilise et ta main empoignant le cuir du tatoué vient petit à petit relâcher sa pression. Tu lui demandes, poliment, si il t'autorise à rester comme ça un petit instant, juste un court moment. Juste pour te laisser reprendre ton souffle, t'apaiser un peu contre cette douce chaleur venant te réchauffer un peu de l'intérieur. Il aurait pu ignorer tes messages, ne pas faire le déplacement tout simplement. T'envoyer chier pour le dérangement vue l'heure tardive et les étoiles haut dans le ciel. Pourtant il a fait le chemin, tu sais pas si il a beaucoup hésité. Mais une chose est sûre, est qu'il l'a fait. Pour toi, pour s'assurer de ton état. Parce qu'il s'est inquiété, ne serait-ce qu'un tout petit peu non. Ne serait-ce qu'assez pour venir te rejoindre dans ce spectacle de désolation. Un maigre sourire vient se poser le bord de tes lèvres, tu ressens de la gratitude, à cet instant.

T'as le feu vert, les mots que tu attendais. Il ne bougera pas, pas toute suite du moins. Sa joue vient trouver tes cheveux, ses bras viennent t'encercler un peu plus. Te voilà recouverte par ses bras encrés, bercée par son souffle chaud contre ta nuque. Ça fait du bien, c'est apaisant que de se faire étreindre d'une telle façon. Comme une enfant effrayée que l'on vient rassurer à coup de bras bienveillants. Peu à peu, le noir te rattrapes, avec clémence cette fois-ci comparé à ces derniers jours. Tu sais pas vraiment si c'est sa présence, à Gabriel qui dissuade ces monstres de ton imagination de venir te frapper à nouveau. Si c'est sa présence qui t'accorde un bref sommeil tranquille, mêlée entre ses bras et ceux de Morphée. Tu t'abandonnes totalement, glissant de son torse à ses cuisses, accablée par la fatigue. Tu te blotties, inconsciemment du mieux que tu peux pour pouvoir venir réchauffer ton épiderme glacé. Les dernières larmes viennent mourir le long de ton visage, et c'est dans un léger souffle que tu trouves le sommeil. Le silence, le calme, l'absence de combat dans tes entrailles, ce désespoir muselé pour l'empêcher de venir te faire du mal tandis que tu reprends un peu de forces tout contre Gab te cajolant tel l'enfant apeurée, et désorientée que tu peux être.

Tu sais pas vraiment depuis combien de temps tu as fermé les yeux, le retour à toi est difficile. Ton crâne te fait mal, la gueule de bois bien présente. Tes bras te brûlent, encore bien rougit des mutilations que tu t'es infligée un peu plus tôt pendant que tu te noyais dans ta tristesse. Un plaid glisse de tes épaules pendant que tu viens te redresser légèrement. Tu paniques un instant, lorsque tu te rends compte que Gab n'est pas là, que sa chaleur non plus. Tes yeux le cherchent, tu te mets à paniquer un bref instant. Lui aussi il t'aurait abandonné? Tourné le dos comme si tu ne valais rien? Tu commences à le chercher dans la pénombre, implorant son prénom une seule et unique fois d'une voix faible et tremblante.  idiote, comme si tu méritais ne serait-ce que sa présence, comme si tu méritais sa gentillesse. Sa voix répond, non loin. Tu tournes la tête, embrumée, et tu l’aperçois à la fenêtre de ta cuisine, une cancéreuse serrée entre ses lippes. T'as du mal à mettre du sens dans ses mots, le temps pour toi de te tirer du brouillard embrouillant tes idées. "T'as bien fais, hésite pas à te servir." t'as les lèvres sèches, tout comme ta gorge laissant s'échapper ta voix légèrement éraillée. Il te propose une tasse que t'accepte, lorsqu'il se rapproche de toi pour revenir gagner sa place dans le canapé.

Tu t'assois en tailleurs, venant replacer le plaid tout contre toi. Tes doigts usées viennent encercler la tasse fumante dégageant une bonne odeur arabique venant chatouiller ton nez. Tu sais pas vraiment combien de temps tu t'es endormie, depuis combien de temps il est là près de toi à veiller sur ton sommeil presque avec tendresse. Parce qu'il n'y a aucun geste brusque, rien de douloureux. Juste cette bulle apaisante dans laquelle il t'as permise de rentrer pour pouvoir t'y échouer un peu. Ta main cherche le cadavre d'une bouteille de sambuca pour venir alcooliser le café, ne jamais laisser le temps à la sobriété de revenir. Plus t'es sobre, plus ça fait mal. Plus ça fait mal, plus t'as des envies de violence contre toi et ta stupidité sans nom. Plus t'as envie de t'éteindre, de disparaître, de finalement éclater en mille morceaux. Tu portes la tasse à tes lèvres, souffle un bref instant pour en dégager la fumée et tu porte ce mélange de caféine alcoolisée à tes lèvres. T'as le regard vide, vitreux, absent. Tu te retiens de tout ce que tu peux de ne pas pleurer de nouveau, de honte sûrement. "Je..." tu quoi hein? Tu sais pas quoi dire surtout. T'es bien trop bête 'lisa, bien trop stupide. Pourquoi tu lui as envoyé ces messages? Pour qui tu t'es prise en venant le déranger dans sa petite vie tranquille pour venir l'intégrer à la tienne qui se trouve dans un éminent bordel. T'aurais bien besoin d'une douche, pour venir calmer ce marteau piqueur présent dans ta tête, mais l'appel des lames de rasoir serait bien trop forte. Tu finirais sûrement à continuer de te tailler avec application juste pour te punir de ce que tu fais. Adulte inconsciente, femme brisée, animal dangereux prêt à mordre les mains qui se tendent trop à elle de peur qu'elles blessent, de peur qu'elles abandonnent. Tu te contentes de relever ton visage, tes mèches flamboyantes retombant devant tes yeux en partie. Peut être pour cacher l'humidité présente dans tes opales, tu sais pas vraiment. Tu captes le regard de Gabriel, toujours si doux et si chaud sur ta carcasse à l'absence de palpitant. T'arriveras pas à la finir cette phrase, t'arriveras pas à l'remercier. Pas pour l'instant.

(c) DΛNDELION



@gabriel dixon (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna - Page 2 1948873765 (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna - Page 2 1948873765 (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna - Page 2 1948873765
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Message Sujet: Re: (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna   (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna - Page 2 Empty Mer 14 Aoû - 1:25




addio.
Le bonheur est une bulle de savon qui change de couleur comme l'iris et qui éclate quand on la touche.



Tu fais ce que tu peux pour venir en aide à cette âme en peine qui s'est tournée vers toi. T'efforçant de ne pas trop penser au fait que ça n'avait pas grand chose de logique de te contacter toi. Personne ne t'appelle en cas de peine de coeur ou de de coup de blues. A moins d'avoir envie de rire devant le pitre que tu sais être. Mais certainement pas pour se confier à toi et espérer un peu de réconfort. T'es pourtant capable d'offrir ça. Tu lui offres le tout sans te plaindre, sans avoir l'air agacé ni dérangé. Tout au contraire. C'est sincère, quand tu caresses une épaule et ses cheveux pour l'apaiser. Pour lui faire sentir que t'es là. Que quelqu'un est là pour elle. Qu'elle s'inquiète un peu pour toi et affirme que tu ne devrais pas rester près d'elle, te donne un peu plus envie encore de rester, justement. C'est pas que t'as l'esprit de contradiction. C'est simplement que tu la devines sincère. Elle n'a pas envie de profiter de toi qui te montres sympa. Elle n'essaiera pas. A moins que tu ne sois qu'un idiot aveugle en train de te faire avoir. Mais tu peines à imaginer les gens aussi tordu. Alors tu restes sans te poser plus de question. T'acceptes la position qu'elle te demande. Tu ne te plains pas quand elle demande juste un peu de temps ainsi, pour finalement s'endormir lourdement sur toi. T'acceptes et tu restes. T'as dis que tu resterais, alors tu le feras. Avec ou sans promesse. Les mots sont encore là, suspendus dans les airs, accrochés aux oreilles.

Alors t'es encore là quand elle se réveille. Plus sur le canapé avec elle, mais pas bien loin. A portée de voix. Tu l'entends qui remue et qui te cherche. Alors tu ne tardes pas à revenir près d'elle. Qu'elle soit bien certaine de te voir et ne te prenne pas pour un mirage. Tu lui offres un bref sourire et fais un aller retour dans la cuisine pour remplir une seconde tasse de café encore fumant. Que tu viens glisser directement entre ses mains quand tu retrouves ta place sur le canapé à côté d'elle. Tu sais pas si elle a envie que tu restes ou que tu partes. Tu penses que tu peux sans mal grappiller quelques heures supplémentaires. Il ne reste plus grand chose à la nuit. A quoi bon partir maintenant ? Tu peux au moins attendre que le soleil se lève sur une nouvelle journée. Nouveau sourire que tu lui offres avant de t'installer normalement sur le canapé. Elle même assise en tailleur à tes côtés. Tu ne la regardes pas avec insistance et un surplus de bienveillance. Tu ne lui fais pas le coup du jugement non plus. Ou de la peur panique de l'adulte qui voit l'adolescent s'écorcher les bras pour évacuer un mal être que personne ne comprend. Elle est adulte Anna. Une adulte avec ses propres problèmes. T'es personne pour la juger. T'es là pour tendre une main. Parce que peu de gens le font avec toi. Toi qui ne montres rien et qui refuserais sans doute l'aide offerte si ça venait à arriver. T'aimes pas qu'on sache quand tu vas mal.

Tu ne reposes le regard sur elle que lorsque t'entends de nouveau le son de sa voix. T'attends pas bien longtemps. Tu comprends assez vite que les mots manquent. Alors encore une fois tu te pares d'un sourire sincère. T'as super bien dormis sur mes cuisses qui sont ultra confortables. Oui, je sais. Que tu taquines avec douceur. La plaisanterie étant encore l'art que tu maîtrises le mieux. Le voilà ton métier d'avenir. Humoriste. D'autant plus que, c'est bien connu, les plus drôles sont les plus tristes. Les plus sociables sont les plus seuls. Tu retrouves un peu plus de ton sérieux devant la peine que tu peux encore lire sur ses traits. Son propre regard qu'elle éloigne du tiens, certainement pour dissimuler quelques nouvelles larmes. Avec douceur, t'enroules un bras autour de ses épaules pour la ramener légèrement à toi. Juste ce qu'il faut pour que son épaule soit contre ton corps. Etreinte de laquelle elle peut se libérer si besoin est. Rien de forcé. Rien de trop intrusif. T'inquiètes pas Anna, t'es pas toute seule. Que tu promets avec douceur. Parce qu'une personne comme elle ne mérite pas d'être seule. T'es peut-être pas grand chose, mais t'es au moins une présence. Une présence que t'espères réconfortantes. Qui l'auras empêché de s'ouvrir les veines, qui lui aura permis de dormir un peu, de vider son sac, de pleurer tout son soûle aussi. T'as pas de conseil à lui donner pour être heureuse parce que ça tu sais pas faire. Mais tu sais que tu peux promettre que le ciel se dégagera avec le temps, sans mentir. Dans ces moments là, on est simplement incapable de le voir, de le comprendre, de le ressentir. Incapable d'y croire, surtout. Trop enfoncé dans les épais nuages noirs qui ne semblent pas décidés à s'éloigner d'un côté ou de l'autre pour aller emmerder une autre personne. Et tu sauras que tu peux m'appeler à toute heure du jour et de la nuit. Je suis pas quelqu'un de très occupé ... Que t'ironises un peu dans la foulée. Pas franchement triste de la chose. T'as appris à t'y faire à ta vie atypique que personne ne comprend.

CODAGE PAR AMATIS



@Annalisa de Bertolis   (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna - Page 2 1967697819
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Message Sujet: Re: (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna   (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna - Page 2 Empty Mer 14 Aoû - 6:57



cinquanta modi per dire addio
Gabriel - Annalisa

«Le plaisir présente un avantage : contrairement au bonheur, il a le mérite d'exister.» frédéric beigbeder
C'est dur pour toi, que de revenir à la réalité. Tu te rappelles de cette présence réconfortante, de ce palpitant venant cogner contre ta joue. De ta voix qui s'élève faiblement, demandant l'autorisation de pouvoir rester comme ça pendant un instant. Tu te souviens de la tendresse, de la chaleur de cette joue tout contre ton crâne pendant que ces doigts viennent jouer avec tes mèches rouges pour te réconforter. Il n'a pas hésité, à déployer tout les moyens pour t'accompagner doucement dans les bras de Morphée ça t'en es sûre. Pourtant tu ne peux pas t'empêcher de paniquer, lorsque tes paupières s'ouvrent de nouveau et que tes opales viennent le chercher affolées dans l'ombre de ton appartement. Il te répond, lorsque tu l'appelles dans une unique plainte presque inaudible. Il est pas parti, il est resté tout comme il t'avait dit qu'il le ferait. Parce qu'il t'a dit le genre de mots qui donnent du courage, quand il y a du blizzard. Il est bien là, t'offres une tasse de café que tu viens aniser sans vergogne. T'aurais aimé être capable de parler à cet instant, ne serait-ce que pour terminer ta phrase et le remercier comme il le mérite. Parce que dans un sens, il a volé à ton secours. Peut-être te sauvant la vie, qui sait ce qui aurait iben pu se passer si tu t'étais laissée entraîner dans cette folie contre toi même, te tailladant rageusement les poignets. Il est comme une bouffée d'oxygène, toi qui t’asphyxie.

Le tatoué regagne rapidement tes côtés, il se veut taquin mais d'une douceur infinie à la fois. Tu peux pas t'empêcher de revoir tes yeux se perler de nouveaux de larmes gênantes, larmes que tu aimerais être en capacité de pouvoir chasser. T'aimerais pouvoir rire, à gorge déployée. Lui dire qu'en effet, la sieste a été bonne et réparatrice. T'es trop brisée pour ça 'lisa, trop brisée pour affronter son regard qui pourrait s'avérer être plein de pitié. Toujours aussi doux que depuis qu'il t'ai rejoint, son bras vient t'attirer tout contre lui ne te laissant d'autres choix que de te laisser aller une nouvelle fois. Car t'es en sécurité, ici anna, tu le sens pas? ça t'arraches un gémissement de contentement, tu le contrôles pas vraiment, mais ta carcasse est diablement froide là où la sienne se veut irradiante. Peut-être parce qu'il est encore en vie là où t'as finalement fini par caner. C'était peut-être ça ce sommeil, une petite mort, un fondu au noir t'éloignant un peu plus de la réalité. Tu te laisses entraîner, ton épaule venant trouver la sienne rapidement gagnée par tes cheveux tout contre son menton. Sa voix vient de nouveau résonner tout contre tes tempes, te rassurant qu'il sera là. Que si jamais tu as de nouveau besoin de lui, tu pourras lui adresser directement ta bouteille à la mer. Tu te trouves étonnement égoïste à cet instant.

Tu viens enfouir ton nez tout contre son torse, venant te nicher tout contre sa chemise, son cuir ayant quitté ses épaules. Autre preuve qu'il était prêt à attendre ton réveil pour ne pas te donner le sentiment de t'abandonner. La tasse entre tes mains se met à trembler, maladroitement tenue entre tes doigts fatigués. Tu décides de te donner dans un dernier effort pour en descendre le contenu et reposer la tasse lourdement sur ta table basse déjà assez en friches pour que tu n'y viennes apposer du désordre supplémentaire. Tu te retournes vers Gabriel, tes yeux sombres embués venant trouvés les siens réconfortants. L'alcool rajouté dans ton café venant te replonger dans cet état d'ivresse constant, tu regagnes une nouvelle fois ces bras pour t'y trouver protéger de tout. L'entièreté de ton corps te fait mal. Cette migraine imposante, tes tempes raides comme la justice, tes bras mutilés, ton corps fatigué par la faim. T'es presque incapable de tenir debout, te laissant mourir à petit feu, acceptant ton funeste destin. Tu ne seras jamais heureuse, plus jamais tu ne te sentiras vivante. Tes larmes reprennent une nouvelle fois le dessus, inondant ton visage placé tout contre Gab tentant de te consoler du mieux qu'il ne le peux.

Tu restes comme ça un instant, savourant cette chaleur qui t'enivre avant de venir t'arracher à elle difficilement. "J'peux pas t'faire ça, Gabriel." tes démons reprennent le dessus, viennent te faire paniquer une nouvelle fois. T'es incapable de te laisser aller, incapable de croire qu'aujourd'hui sera plus beau qu'hier. T'es pas vivante, juste agonisante. Tu ne le mérites pas, tu mérites qu'il te fuit, au plus loin qu'il lui soit possible. Parce que lui aussi, sans le vouloir, tu le détruiras du bout de tes doigts. Il mérite pas ça, il mérite ce qui l'attend si le destin le voit comploter avec toi. Tu te relèves, la couverture t'enroulant tombant à tes pieds. C'est brusque, irréfléchi. Tu t'échappes, titubante de ce convertible où tu t'es échouée il y a de ça quelques heures. Tu peux pas le laisser continuer à te cajoler. Ca se retournera contre lui de toute façon. Sans un mot, tu gagnes la salle de bain. Tu manques bien de trébucher sur tes pinceaux traînant de part et d'autres mêlés aux cadavres de pots de peintures et de bouteilles de sambuca. Véritable carnage résultant de ton état d'esprit. Tu le laisses sans un mot, te contentant de fuir loin une nouvelle fois secouée par ce que tu penses être un élan de lucidité. T'aimerais lui dire de te fuir, de t'abandonner. Lui gueuler que tu n'en vaux pas la peine, que jamais personne ne pourra racheter tes fautes. Qu'il vaut mieux te laisser te détruire à petit feu. Tu te contentes de lui lâcher un "fuis moi" comme un murmure, comme si la cocotte minute reliée à la bombe à retardement s'était de nouveau mise en route.

Ta tête vrombit, t'es incapable de réagir de façon claire et sensée. T'es bien trop entêtée, perdue dans ta spirale d'autodestruction pour être sauvée par n'importe quel infirmier. N'importe quelle personne tentant de te résonner. Tu manques de tomber, en pleurant de nouveau rageusement contre le marbre où repose ton alliance et le vasques de la salle d'eau. Le miroir rejette ton pâle reflet. Tes yeux rougit, ta mine décrépie. Tu ne ressembles en rien à cette italienne dont tu portais fièrement le nom jusque il y a peu. Même pas l'ombre de toi même, carcasse vidée de toute émotion si ce n'est cette rage contre ton épiderme. Ton poing vient voler contre le miroir, le faisant voler dans un fracas de verre sonore. Ton poing se retrouve orné de nombreux morceaux de verres faisant saigner ton principal outil de travail, mains que tu chéris tant en temps normal. Tu grognes, lionne blessée se traînant jusqu'à la douche italienne en feulant de toute sa détresse. Rapidement, tu t'effondres au sol toute habillée, l'eau froide venant couvrir ton corps et chasser le sang de ta main parsemée de gros éclats faciles à enlever par qui le veut bien. Qu'on mette un terme à ta vie, où qu'on te prouve qu'elle vaille le coup d'être vécue sur le champs. Car t'es bel et bien prête à abandonner, lâcher ton palpitant crevé une bonne fois pour toute.
(c) DΛNDELION



@gabriel dixon (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna - Page 2 3476085353 (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna - Page 2 3476085353 (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna - Page 2 2545040195
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Message Sujet: Re: (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna   (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna - Page 2 Empty Mer 14 Aoû - 17:13




addio.
Le bonheur est une bulle de savon qui change de couleur comme l'iris et qui éclate quand on la touche.



Tu doutes que ce que t'es en train d'apporter à la tatoueuse fonctionne sur du long terme. T'as la douloureuse sensation qu'aussitôt que tu auras passé le pas de cette porte en sens inverse, elle sombrera. Ce que tu es en train de lui apporter ne fonctionne que dans le présent, t'en es bien trop conscient. Mais t'essaies de ne pas trop t'en faire et de rester là comme promis. A la consoler d'une peine dont t'ignores la raison. Raison que tu ne connaîtras probablement jamais parce qu'après ça, tu doutes qu'elle ait la moindre envie de te rappeler. Tu te prépares à cette éventualité pour ne pas être trop surpris quand tu constateras la chose par toi même. C'est pas grave. Tu ne lui en voudras pas. Chacun a sa façon bien à lui de gérer ses peines et ses problèmes Toi tu ne les gères pas. Tu les laisses te pourrir de l'intérieur. Mais c'est toi. Tu sais que tout le monde n'est pas ainsi. Que peu de gens le sont. Et tu sais aussi que ce n'est pas sain. Tu ne seras pas toujours capable d'avancer ainsi. Un jour ça te pétera en pleine gueule, pour sûr. En attendant tu compenses en essayant de faire le bien autour de toi. D'habitude, en faisant le con pour faire rire le plus grand nombre de personnes. Pas ce soir, pas cette nuit. Cette fois tu montres que t'es capable d'autre chose. Tu l'écoutes, tu lui parles avec douceur, surtout tu la serres contre toi. Parce que tu sens que c'est ce dont elle a besoin. D'un corps pour réchauffer le sien, meurtris. D'une de ces étreintes que l'on offre aux enfants tristes pour les rassurer et leur rappeler "qu'on est là pour eux".

Le jour n'est pas encore levé que tu lui promets déjà de revenir si le besoin de ta présence se fait ressentir, un jour. Tu ne sais pas si elle osera t'appeler de nouveau. Mais tu veux que ce soit dit. T'as besoin qu'elle le sache, qu'elle pourra t'appeler à l'aide si elle se sent de nouveau submergée par la douleur, par la peine. Attrapée par le blizzard bien décidé à la foutre à terre et à l'y maintenir. Bien décidé à la capturer à la vie. Je ne te demande pas vraiment ton avis, tu sais ? Que tu souffles tout bas, sérieux comme tout. Tu n'insisteras pas si elle ne tiens vraiment pas à ta présence, bien sûr. Mais tu n'abandonneras pas facilement non plus. Tu tiens à poursuivre sur cette lancée. A être là pour elle que tu connais encore fort peu mais qui t'inspire confiance. T'es pas habitué aux amitiés qui commencent ainsi. Mais tu te dis que c'est juste différent. T'as pas peur de la différence toi. Tu l'aimes, au contraire. Les gens différents, les liens différents, les vies différentes. Tout ça te plait. Pas pour rien que tout chez toi est "différent". Jusqu'à ton boulot qui n'a rien d'un vrai métier. Tu ne le fais pas exprès de prendre des chemins inédits. Tu ne cherches pas du tout à sortir du lot pour x raison. Ce sont des considérations qui te passent complètement au dessus. Faut que tu laisses les gens décider pour eux mêmes, Anna. Tu peux pas être responsable de tout. Que t'insistes quand même avec sérieux. Qu'elle cesse de croire qu'elle est fautive, peu importe ce qu'elle est en train de vivre. Tu doutes qu'elle ait volontairement fait du mal à quelqu'un. Soit, t'en sais rien. Tu doutes juste. T'imagines. Et t'affrontes son regard sans sourciller. Espérant qu'elle n'y lira rien d'autre que ta sincérité désintéressée.

Lorsqu'elle se lève et se faufile parmi le bordel monstre de son appartement pour aller disparaître dans ce que t'imagines être la salle de bain, tu ne bouges pas. Tu te contentes de la suivre du regard puis d'écouter. De rester aux aguets. Elle était en train de se faire du mal quand t'es arrivé. Et tu sais bien le genre d'objet tranchant que l'on peut trouver dans une salle de bain. Alors t'écoutes. Prêt à bondir du canapé toi aussi, pour rejoindre la salle d'eau. Et ça ne tarde pas. Explosion de verre. Plaintes de douleur de l'âme blessée plus que du corps abîmé. Ton corps se dresse. Ton regard rivé sur le sol pour éviter de te prendre les pieds dans quoi que ce soit, tu rejoins la petite pièce. T'hésites pas longtemps avant d'entrer. La situation est trop grave et trop importante pour que tu perdes du temps ainsi. T'as un peu peur de la trouver avec du verre entre les doigts, occupée à se taillader les veines une bonne fois pour toutes. "Heureusement" tu la trouves dans la cabine de douche. Trempée et roulée en boule. Un poing en sang. Tu te postes quelques secondes devant elle et finalement, t'arrêtes l'eau pour t'approcher d'elle. Anna, lève-toi. Tu tentes de l'aider / l'inciter à se lever. En vain. Alors t'entres dans la cabine toi aussi. Tu t'accroupies pour te mettre à sa hauteur. Dans le mouvement, tu relances l'eau. Tu jures quand l'eau glacial te tombes dessus. Merde mais c'est froid en plus. Que tu pestes bêtement en tentant de l'arrêter. Tu paniques parce que tu veux l'aider à se relever, que tu t'inquiètes pour sa main mais qu'en même temps l'eau vous submerge tous les deux. Tu te noies dans un verre d'eau.

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@Annalisa de Bertolis   (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna - Page 2 3176379322
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Message Sujet: Re: (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna   (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna - Page 2 Empty Jeu 15 Aoû - 7:20



cinquanta modi per dire addio
Gabriel - Annalisa

«Le plaisir présente un avantage : contrairement au bonheur, il a le mérite d'exister.» frédéric beigbeder
C'est bien trop confortable, bien trop agréable. Tu pourrais te perdre dans cette étreinte tant c'est la chose la plus douce que tu ai vécue cette semaine dans ces méandres de désolation. Un peu d'oxygène offert à tes poumons agonisants, hurlant à l'agonie qu'ils sont encore en vie. Vie dont tu ne veux plus, dont tu te sépares volontiers. Que la faucheuse vienne enfin te la prendre, t'en as plus besoin maintenant. Tu reprend tes belles paroles, tes beaux espoirs. Tout ça est est calciné, rendu à l'état de cendre encore fumantes pour venir te torturer encore et encore. Tu mérites pas la chaleur de Gabriel tout contre ta joue, ni ses battements réguliers contre ton visage te montrant que vivre n'est pas si difficile. Qu'il suffit de relativiser, garder espoir encore et toujours. Envers et contre tout. T'as plus d'espoir à donner, plus de rêves à faire vivre. Jamais plus tu ne pourras enfanter, plus jamais tu ne pourras fonder de foyer. Jamais plus Jabez ne se souviendra de toi où de ces heures que tu as passées à encrer son épiderme sans relâche venant le transformer au fil des heures de par le bout de ton dermographe.

Il ne se rappelle pas, de ce tatouage qu'il est lui même venu encrer sur tes côtes lors de cette soirée un peu trop arrosée. Cette soirée où vous vous êtes découverts réellement pour la première fois, libérant vos instincts et savourant seulement l'instant présent. C'est fou, à quel point tout cela te semble si loin. Peut-être encore plus que tes jours heureux en Italie. Tu l'as laissée là-bas, la partie de toi qui s'est éteinte ce jour là. Tu ne l'as ramenée aux états-unis dans l'unique but de parfaire ta vendetta. Ni plus, ni moins. Celle-ci ayant été effectuée de la plus belle des façons, t'as enfin pu laisser de côté tout ce que t'avais été. Une femme aimante, une jeune mère dévouée n'ayant eu le temps de serrer son enfant dans ses bras qu'il s'est éteint avant même de pouvoir respirer. C'était pour ton bien, que de tout abandonner une première fois, t'aurais pas survécu avec la bonté de coeur t'ayant animé pendant toutes ces années. Cette joie de vivre qui te caractérisait tant, ta douceur à l'italienne toi et ton soprano chantant.Il n'en est plus rien maintenant, si ce n'est qu'une carcasse balafrée, aux ecchymoses nombreuses. Les plaies sont bien ouvertes, sanguinolentes, te faisant agoniser si fort que tu en deviens incapable de respirer une nouvelle fois combien même la présence de Gabriel tout contre toi. La folie te gagne peu à peu. Lui aussi, tu lui feras du mal. Tu ne peux espérer trouver le repos.

Lui aussi, tu l'emmèneras dans ta descente aux enfers que tu le veuilles où non. Ils sont beaux, ses mots. Ils réchauffent ton âme, pourraient presque te donner envie de t'accrocher si tout ce qu'il racontait était vrai. Et combien même il ne te demande pas ton avis, c'est toi qui te met à le fuir. Bien sûr, que t'es responsable de tout. Responsable de cette séparation, responsable de la colère menant Jabez à la folie l'envoyant tout droit à l’hôpital dans un état semi-comateux. T'es responsable de cette amnésie, celle qui lui a fait tout oublier de ton existence, celle qui est venue balayer d'un revers impitoyable tout ce que vous aviez tenté de construire jusqu'ici de vos doigts plus professionnels dans l'art d'ôter la vie. T'es un monstre, une créature abominable amenant chacune des personnes chère à ton cœur vers une fin précipitée. Parce qu'il ne suffit pas de donner raison au dicton qui dit "jamais deux sans trois." ça s'arrêtera jamais, ça continuera de venir te hanter venant t'enlever d'autres personnes chères à ton coeur. Tu dois les protéger de ta présence, mettre un terme à ton existence. Pour la première fois de ta vie, tu ressens finalement le courage nécessaire pour envisager une réelle fin. Un réel départ. Une solution douce te tendant la main pour venir te soulager.

Tu te relèves avec violence, titubes à travers ton appartement jusqu'à la salle de bain. Toutes ces preuves de ce récent bonheur t'écoeures. Ton alliance, trônant sur le marbre supportant les vasques. Le classeur contenant l'histoire de ta famille près de la baignoire à l'endroit exacte où Jabez l'a laissé après avoir accepté qui tu étais réellement. Cette enfant de la mafia, ayant abattu sa vendetta. Tu ne mérites pas la pitié, tu ne mérites pas le pardon. Toi aussi, tu as ôté des vies, enlevé des pères, peut-être même fait de certains enfants des orphelins. Et pourtant. Aucun remords. Si l'on te donnait la chance de le faire une deuxième fois ne serait-ce qu'étendre cette satisfaction de destruction tu le ferais. Tu regardes ton reflet dans le miroir. Il te dégoûte, exister te dégoûte. La vie est bien trop laide, bien trop perverse pour être vécue. Alors t'envoie voler ton poing contre le miroir qui se brise en éclat venant décorer tes phalanges de divers bris de verre. Nouveau cri d'agonie venant déchirer la nuit, tu fuis, sous l'eau glacée du pommeau de douche la faisant tomber en pluie sur toi. Tu t'effondres au sol, rapidement rejointe par Gabriel que tu avais presque oublié le temps d'un instant, bercée par ta propre folie. L'eau se coupe, sa peau vient retrouver la tienne. Tu secoues ton poing nerveusement, les plus gros débris de verre venant s'ôter de ta main sous l'effet de secouement que tu imposes. Tu grognes, dangereuse, lorsqu'il vient se placer accroupis tout contre toi. Tu sais pas vraiment si l'eau s'est arrêtée de couler, ou si elle tombe en permanence depuis que tu y es venue te réfugier.

Qu'est-ce que tu peux faire? Pour le forcer à fuir, loin très loin de toi? Quels mots tu dois employer, quelle menace doit tu évoquer? Personne, personne ne mérite d'encourir le risque que de te fréquenter. Tu finirai par le détruire, lui aussi sur le long terme. T'as l'impression qu'il panique, ça ce sent presque dans sa voix. Tu feules, viens le faire renverser légèrement vers l'arrière le forçant à se reposer sur ses avants bras. La pluie froide continue de tomber, ne manquant pas d'hérisser vos épidermes encrés se retrouvant dans une proximité toute autre. Lionne blessée, cherchant à mordre la main que l'on lui tend, tu te retrouves presque au dessus de Gab, les opales menaçantes et tintées de noir. "J'vais finir par te faire du mal, Gabriel. Pourquoi tu ne me fuis pas comme tout les autres pour te mettre en sécurité?" Il peut encore le faire, s'il le veut. Fuir loin, très loin de toi pour se préserver. Tu te rapproches de lui, presque menaçante. C'est sa dernière chance, de fuir ton étreinte bestiale venant gagner du terrain tout comme ton ombre venant à présent le recouvrir. Les dernières minutes, les derniers instants avant que tu n'éclates en morceaux.

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Message Sujet: Re: (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna   (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna - Page 2 Empty Ven 16 Aoû - 17:29




addio.
Le bonheur est une bulle de savon qui change de couleur comme l'iris et qui éclate quand on la touche.



T'as vraiment l'impression que ton étreinte forte mais sage et innocente, lui fait du bien. Que ça apaise son mal. Temporairement, soit. Mais l'essentiel pour toi c'est de savoir que ça fonctionne. Que tu ne sers pas encore complètement à rien alors que tu l'aides à respirer un peu mieux. Et que tu lui offres la possibilité de trouver le sommeil aussi. Toi tu vis trop dans l'instant présent pour te soucier démesurément de la suite des événements. Même si t'as envie de croire que ça s'arrangera pour elle. Avec le temps, dans le pire des cas. Très vite, pour le cas où quelque chose de vraiment bien venait à lui arriver. Il n'y a pas de raison pour que ça ne soit pas le cas. Après tout, t'es persuadé que chacun mérite sa part de bonheur. Même ceux qui ont fait de sales choses par le passé. Même toi, tu penses mériter. Seulement, on ne t'a jamais expliqué comment faire pour le trouver. T'es trop "toi" pour savoir gérer ça. Toi qui ne sais pas quoi faire de ta vie. Toi qui ne sais pas exprimer tes peines et tes coups de mou. Toi qui te laisses trop facilement submerger par le blizzard, justement. Toi qui étouffes, toi qui suffoques, toi qui t'écroules. Mais surtout, toi qui ne fait que semblant d'être encore debout. Qui t'accroches à des instants comme celui là pour te rappeler que chaque personne a sa place sur Terre. Même toi, incapable de tout. Incapable de trouver un boulot, parce que tu ne sais pas quoi faire. Mais surtout, incapable d'aimer une autre femme que l'emmerdeuse qui te sert de meilleure amie depuis des années.

T'as trouvé quoi faire pour te sentir presque bien dans ta peau et dans ta propre tête. En jouant le con pour donner le change et pour amuser et emmerder tout à la fois ceux qui t'entourent. Et en aidant comme tu le peux une personne en détresse comme t'es en train de le faire avec elle. Tu restes malgré la menace sous-jacente qui semble enfler. Qu'elle fait enfler elle même. Tu sens bien qu'elle tente de te convaincre de fuir. Mais tu ne peux pas la laisser ainsi. C'est plus fort que toi. Tu restes malgré tout. T'insistes en essayant de ne pas trop en faire pour autant. Tu ne reviens contre elle que si tu penses qu'elle a besoin de retrouver un peu de ce contact humain. Tu la laisses disparaître dans la salle de bain quand il lui prend l'envie de s'isoler. Mais revient bien vite à la charge. T'as pas de super pouvoir Gab. T'es pas un surhomme. Tu ne peux pas l'obliger à accepter ton aide. Mais elle ne peut pas t'obliger à partir sous prétexte qu'elle est un danger pour toi. T'es dans la cabine de douche avec elle. L'eau temporairement arrêtée. Mauvais geste de ta part et elle tombe en cascade glaciale sur vous. T'as pas le temps de l'arrêter de nouveau, que la tatouée te tombe dessus. Tu ne paniques pas pour ce geste brusque, quand bien même tu ne le comprends pas. T'es encore trop penché sur le fait que tes fringues sont trempées, pour te soucier du reste. Pour essayer même de comprendre ce mouvement de sa part.

Tu penses même à un geste simplement maladroit, dans un premier temps. Tu te dis qu'elle a glissé, que la manoeuvre était toute autre au départ. Mais quand tu vas pour te redresser et qu'elle te bloque en restant ainsi plantée au dessus de toi, tu doutes fort. Tu perds un peu le fil. Toi qui vient de passer des heures à "recouvrir son corps" d'une aura qui se voulait rassurante et apaisante. En retour, elle t'étouffe d'une aura de noirceur. Elle te fait surtout la sensation d'un animal sauvage blessé qui refuse la main tendue et qui s'apprête à la mordre. Pour la convaincre une bonne fois pour toute de s'en aller. De peur de voir le geste qui se voulait guérisseur, se faire attaque. Tu te contentes de la regarder dans un premier temps. Sourcils froncés, lèvres pincées. Tu ne sais pas si elle ne veut pas du tout de ton aide, si elle a sincèrement peur de te faire du mal ou si elle craint que toi tu ne lui fasses du mal en fin de compte. Parce que tu ne me fais pas peur Annalisa. Tu penses vraiment pouvoir me faire plus de mal que je ne m'en fais déjà à moi même ? Un bref rire t'échappes à cette idée. Non, elle n'a pas la moindre idée. Personne n'a la moindre idée de ce qu'est ta vie et de ce qui se passe dans ta propre tête. T'abandonnes facilement tes projets en tous genres. Jamais les gens. Pas même ceux qui tentent de se débarrasser de toi d'ailleurs. Joanne en est l'exemple le plus criant. Dès le premier jour elle a montré qu'elle ne pourrait jamais te supporter. C'est pas pour autant que t'as cessé de l'emmerder lors des soirées en groupe. Il en faut beaucoup pour te faire fuir. Même pour te blesser. Vu toute la haine que t'es capable de ressentir pour ta propre personne. Si tu m'dis que ma présence ne t'apporte absolument rien, je pars. Parce que le but n'est absolument pas d'être un poids de plus dans sa vie pour autant. Au contraire. Tu veux aider. Pas peser plus encore.

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Message Sujet: Re: (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna   (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna - Page 2 Empty Ven 16 Aoû - 23:39



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Gabriel - Annalisa

«Le plaisir présente un avantage : contrairement au bonheur, il a le mérite d'exister.» frédéric beigbeder
Tu sais pas d'où tu tires cette force. Celle de t'arracher des bras de Gabriel, jusqu'ici si réconfortants, pour venir te jeter à corps perdu une nouvelle fois dans ton désespoir te renfermant un peu plus derrière ces débris de murs déjà abaissés par un certain zombie encré. T'as plus rien 'lisa, plus de Jabez, plus d'espoir, plus l'goût à rien. Tout ce qui peut bien te rester se nomme culpabilité, colère, et auto-destruction. Voilà quoi ressemble tes journées depuis plusieurs jours maintenant. T'as replongé vers le fond la tête la première, venant le heurter avec une violence inouïe mais creusant encore. Toujours pour plus t'enfermer dans cette haine envers toi même et tes agissements. T'y arrives plus, à mettre un pied devant l'autre si ce n'est pour courir un peu plus rapidement à ta perte. Tu sais plus comment on fait, pour se relever, se dire que la vie mérite d'être vécue et qu'elle est pleine de surprises. Ouais, toutes aussi désagréables les unes que les autres, n'hésitant pas à t'ôter tout ce que tu possèdes de plus précieux au passage, se fichant de l'état dans lequel cela te laisses.

Tu sais plus vraiment pourquoi t'as envoyer ton poing briser le large miroir de ta salle de bain. Sûrement parce que tu ne supportais plus d'y voir ton reflet. Que tu ne supportes plus de vivre avec toi même, cherchant constamment à te faire du mal un peu plus à chaque fois, la peau fine de tes avants bras pouvant en témoigner. De gros éclats viennent se loger entre tes phalanges, un grognement des plus désespéré venant rugir hors de ta gorge. Tu secoues ta main un bref instant, les plus gros morceaux de verres s'étant logés tombant sur le sol carrelé accompagné de nombreuses gouttes de sang. Tu te traînes jusqu'à la cabine de douche italienne, pour venir t'y réfugier. L'eau froide t'accompagne pendant que tu glisses au sol, venant replacer tes genoux tout contre ta poitrine, recroquevillée comme une enfant qui aurait fait une grosse bêtise. Oui t'as fais la bêtise de croire que tu pourrais trouver le bonheur, être heureuse de nouveau. T'as été trop stupide de croire que le destin t'offrirait une seconde chance de pouvoir vivre paisiblement après tes agissements. T'aurais dû t'en douter, que ta vie serait vouée à être un éternel chaos duquel tu ne rêverais sans cesse de pouvoir t'en extirper comme à cet instant présent. Parce que ce que tu détestes le plus au monde sur cette planète, c'est bien toi même 'Lisa. Parce que t'as été incapable de protéger Pierre, incapable de donner une chance à Jabez impuissant préférant le quitter en lui tournant le dos. Incapable d'aimer, incapable de protéger, incapable de ne rien briser.

Tu n'es qu'une lionne épuisée, féline blessée ayant peur du moindre sale coup de la vie à son égare. Parce qu'on ferait mieux de te laisser crever, les charognards auront ta peau au bout d'un moment. C'est ainsi qu'la nature est faite non? Gabriel te rejoint, se laisse tomber accroupi près de toi pour continuer ce qu'il entreprend depuis plusieurs heures maintenant. Il perd son temps, t'aurais jamais dû faire ça. Combien même sa présence t'apaises, combien même t'aimerais juste te laisser aller dans ses bras et t'abandonner pour de bon. Tu t'y refuses, tu peux pas te le permettre. Y'a cette petite voix dans ta tête qui t'le rappelle, que tôt ou tard tes griffes acérées viendront que tu le veuilles où non pour venir le blesser et l'anéantir comme c'est arrivé avec beaucoup jusqu'ici. Tu détruits tout ce que tu touches de la pulpe de tes doigts, portant le nom de la déesse des funérailles. Il essaye de te rappeler à la réalité, de t'aider à te relever. T'en peux plus, tu veux juste que les choses cessent de te faire du mal. T'aimerais juste que ton souffle s'arrête, comme ça, subitement. Que la faucheuse t'emmène enfin, sans faire d'histoires. T'es prête à te rendre, toi qui la provoque sans cesses depuis tout ce temps. Qu'elle arrête de te prendre ceux qui te sont chers pour s'éprendre de toi à la place.

Tu tentes une dernière fois, avec le peu de forces qui te reste de repousser Gabriel. Bien-sûr, que t'aimerais rester dans ses bras pour pouvoir y trouver un peu repos. Pour pouvoir respirer sans que ça te fasse mal. Bien-sûr, que t'aimerais pouvoir une nouvelle fois nicher ta tête tout contre son torse chaud pour te laisser bercer par ses battements de coeurs réguliers contre ta joue. Parce que oui, ça t'as fais du bien. De la façon la plus égoïste qui soit, l'attention qu'il t'as porté ce soir tout comme cette douceur et cette gentillesses t'ont réchauffés. C'est pour ça, que tu ne peux pas le laisser rester. Pour ça, qu'il doit fuir. Qu'est-ce que tu peux lui apporter si ce n'est que du chaos et de la désolation? Des perles salées ou du sang? Tes opales brûlent, le défient. Et pourtant, c'est un léger rire qui s'échappe d'entre ses lèvres fines. Un de ces rires tristes, que tu ne connais que trop bien. L'une de ses phrases vient te transpercer ton palpitant ayant déjà jeté l'éponge. Parce que lui aussi, il souffre. Lui aussi, semble se faire du mal. T'entends pas le reste de ses paroles, t'es juste restée bloquée sur le fait qu'il souffrait, lui aussi. Que toi, t'avais pas vu ça, que tu t'en serais peut-être jamais doutée dans le fond. Tu le contrôles pas vraiment, mais tu te retrouves subitement adoucie. Comme si cette déclaration suffisait à la lionne de baisser les banines pour recouvrir ses canines dévoilées par la peur un peu plus tôt. Vous vous comprenez, différemment. Dans une douceur infinie, absente de tes parages depuis bien longtemps ton corps vient retrouver le sien pour s'y placer à califourchon silencieusement sous cette pluie froide tombant sur vos visages. Il y a l'une de tes mains venant trouver sa joue, pour la caresser de ton pouce lentement. Ton front venant s'accoler au sien sans douleur ni choc, vos visages se retrouvant étrangement proches. "J'suis désolée, Gab.." Que tu lui murmures dans un souffle. tu voulais pas, toi. tu voulais pas être faible, tu voulais pas te retrouver dans cette situation. Lui imposer de se mettre entre parenthèse pour venir s'occuper de toi.


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Message Sujet: Re: (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna   (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna - Page 2 Empty Sam 17 Aoû - 15:11




addio.
Le bonheur est une bulle de savon qui change de couleur comme l'iris et qui éclate quand on la touche.



T'essaies plus vraiment de comprendre ce qui a bien pu la mettre dans cet état là, la jeune tatoueuse. Parce que tu te dis que ça ne te regarde pas du tout. Et que tu ne peux donc pas te permettre de lui poser un tas de questions. Tu préfères la laisser venir à toi si elle en ressent le besoin. Tu doutes que ça arrive, ça aussi. Elle a plutôt tendance à te repousser. A tout faire pour te convaincre que tu dois t'en aller. Elle s'imagine et se prétend dangereuse. Affirme qu'elle va te blesser aussi sûrement qu'elle a déjà blessé sur son passage, d'autres que toi. Mais toi, tu ne crois pas que quelqu'un ait vraiment le pouvoir de te blesser plus que tu ne le fais déjà de toi même. Tu passes ton temps à te faire du mal, ça fait partie intégrante de ta personnalité. Et tu ne le vis pas si mal que ça dans le fond. T'es habitué depuis le temps, à être ton propre ennemi. Alors quand elle affirme qu'elle va te faire vraiment mal, ça a surtout le don de t'amuser. C'est absolument impossible, t'en es bien sûr. Mais qu'elle continue donc d'y croire si elle s'imagine vraiment que ça va l'aider à se sentir un peu mieux. A se déculpabiliser si finalement il arrivait vraiment quelque chose de dramatique entre vous. Ce dont tu continues de douter. Il n'arrivera rien. Elle ne te fera rien. Mais tu peux encore partir. Peut-être que ta présence ne lui apporte absolument rien de bon, contrairement à ce que tu penses depuis le début.

Tu te crois peut-être indispensable alors que dans les faits t'es plutôt de trop, Gab. Tu te dis que tu dois te faire à cette éventualité au lieu d'insister et de rester coûte que coûte. C'est idiot de ta part tout ça. C'est bon qu'à te faire mal. Pas tout de suite. Pas dans l'instant. Mais quand t'en prendras conscience. Quand tu réaliseras plus encore à quel point tu peux être une plaie. Parce que ça arrivera. Ces états de conscience n'arrivent que trop souvent. Et toi tu les subis en silence. T'attends simplement que le brouillard se dissipe pour te rendre ta vue sur la vie. Sur ta vie. Mais tout ça, ça ne t'empêche pas de revenir à la charge avec elle. T'as vraiment envie de l'aider du mieux que tu peux. Même quand elle tente de te convaincre de partir. Qu'elle fuit dans la salle de bain pour s'y enfermer. Puis dans la douche où elle fait couler l'eau froide sur son corps tout habillé. Toi qui ne sais lutter que lorsque les choses te tiennent à coeur, tu ne recules toujours pas. Au lieu de ça, t'es là à insister comme un abruti fini. T'es pas heurté par son insistance à te faire fuir. Elle tente de te faire peur en vain, en te promettant presque de te faire du mal. Pour toute réponse t'as pas d'autre choix que de te livrer plus ou moins à elle. C'est déjà trop à ton goût. T'aimes pas faire ça, ça te frustre. T'as plus peur qu'elle ne te prenne en pitié que peur qu'elle te blesse. Tu ne supportes pas la pitié des gens parce que t'estimes ne pas la mériter. Toi qui n'as pas vraiment de quoi te plaindre dans la vie.

T'oublies la fraîcheur de l'eau qui continue de vous tomber dessus alors que la jeune femme se redresse, toujours au dessus de toi. Qu'elle s'installe à califourchon sur ton corps étouffé par les vêtements trempés qui collent à ta peau tatouée. Tu la regardes sans rien dire. Et t'attends la suite parce que tu te doutes qu'il va y en avoir une. Tes sourcils se froncent quand elle vient déposer une main douce sur ta joue qu'elle caresse de son pouce. Tu ne sais pas tellement les gestes de douceur que tu ne comprends pas toujours. T'es même pas sûr qu'ils aient toujours un sens. A cet instant, tu ne sais pas. Il faut dire qu'elle est difficile à suivre. Mais tu la laisses faire. Egalement quand elle se penche plus encore vers toi pour poser son front sur le tiens. Tous ses gestes sont de nouveau doux. Tu te demandes quel genre de conflit elle a en tête à cet instant. T'as peur qu'ils ne commencent à te concerner. Désolée pour quoi ? Que t'oses demander, sans chercher à la repousser. Tu préfères te perdre dans ses yeux presque aussi sombres que les tiens. A tenter d'y lire quelque chose alors que vous n'êtes pas assez intimes tous les deux, pour que ce genre d'échange soit vraiment faisable. Tu ne m'as rien fait Anna. Tout. Va. Bien. Que tu martèles, la douceur dans la voix malgré tout. J'ai toujours pas fuis tu vois ? Que t'ajoutes avec un semblant de sourire sur les lèvres. Ta main qui vient à son tour se perdre sur sa joue. Pour la forcer à te regarder dans les lieux où elle ne verra rien d'autre qu'une sincère détermination à être là pour elle. Et t'as aucune envie ni la moindre intention de t'attarder sur tes propres problèmes. Ils n'ont pas leur place ici. Ni où que ce soit d'autre. Et ça t'arrangerais bien qu'elle se contente d'oublier tout ça. Qu'elle pense plus à elle même et moins à ta confession que t'as juste laissé échapper pour la convaincre d'aller dans ton sens.

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Message Sujet: Re: (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna   (hot/explicite) cinquanta modi per dire addio ± Gabanna - Page 2 Empty Sam 17 Aoû - 21:51



cinquanta modi per dire addio
Gabriel - Annalisa

«Le plaisir présente un avantage : contrairement au bonheur, il a le mérite d'exister.» frédéric beigbeder
T'arrives pas, malgré tes efforts. T'arrives pas à comprendre tes humeurs changeantes, tantôt te plongeant dans un état de désespoir où de colère profonde.Tout c'que tu sais, c'est que tu veux que ça s'arrête. T'aimerais pouvoir mettre les choses sur pause, pour pouvoir t'accorder ne serait-ce qu'une bouffée d'air frais parmi toute cette eau te noyant. T'aimerais pouvoir ressentir de la satisfaction autrement qu'en venant tailler tes avants bras. Dernière chose assez forte pour surpasser toute cette douleur, pour te prouver qu't'es encore vivante, que t'as pas encore caner combien même t'aimerais avoir cette chance, cette opportunité de tout laisser tomber. T'as plus envie de te battre, d'aller contre le courant. T'aspires juste à un peu de calme et de sérénité. T'en aller tranquillement, sans bruits ni gêner personne. Pas comme ce soir où t'as été trop faible, où tes doigts ont parcourut machinalement ton téléphone pour venir envoyer plusieurs messages incompréhensibles. Tu sais pas vraiment pourquoi c'est Gabriel, que t'as choisi. Peut-être parce que ça serait plus simple de te montrer comme ça a quelqu'un qui ne te connaît pas tant que ça.

Malgré tout, t'es incapable de pouvoir lui dire ce qui te hantes. Incapable de lui avouer tes origines et tes méfaits. T'as dû ruser pour ne serait-ce que réussir à faire comprendre à Jabez l'histoire entière après des mois et des mois de relation plus ou moins intime selon les moments. Les seules personnes au courant de ta vendetta étant ta famille proche et l'israélien seulement. A combien de personnes t'as ôté la vie pour te venger de la perte de Pierre? De la perte de votre enfance? Pour te venger de ta nouvelle infertilité t'empêchant d'un jour pouvoir donner à nouveau la vie toi qui avait été incapable de mener ta grossesse à terme la première fois. Ton corps devait être trop fatigué, trop éprouvé et trop triste pour pouvoir aider l'enfant à continuer de grandir en toi. T'as tout perdu, et en échange t'es revenue avec un plan infaillible. Destiné à tout ébranler, à renverser la balance, à redonner un peu de justice à ta vie. Tu t'es tenue bien droite, pendant l'explosion à regarder les flammes lécher les bâtiments, pendant que t'observais les carcasses tenter de se s'extirper des murs en flammes pour venir mourir sur les pavés de douleur avant même que le feu ne les ai consumés entièrement. Tu t'es tenue bien droite, lorsque ton silencieux est venu abattre le chef de gang éclaboussant ton corps de son sang pendant que ton visage se retrouvait déformé d'un sourire mauvais.

En pleine crise, tu retrouves subitement ton calme rappelée à la réalitée par les propos tenus par Gabriel te frappant en plein visage. T'es pas la seule au monde à souffrir 'lisa, t'es pas la seule carcasse qui s'traîne chaque jour que dieu fait sans réel but si ce n'est de survivre dans l'adversité. Toi qui te voulais dangereuse, lionne prête à planter ses crocs acérés dans la main tendue à elle, tu te ravises finalement pour venir étreindre le tatoué s'étant donné tant de mal pour essayer de te faire sentir ne serait-ce qu'un peu mieux qu'à son arrivée. Cassant cette apparence froide de ses mots, tu te retournes à ton état d'être brisé, prêt à jeter l'éponge, n'ayant plus rien à perdre. Lui aussi, il souffre. Ton front vient trouver le sien avec douceur, cherchant à éviter tout choc. L'ivresse toujours bien présente, ta tête te paraît étonnement lourde et ce contact t'apportes beaucoup de bien. Tu t'excuses, sans trop savoir pour quoi. De lui infliger tes humeurs changeante, cette vision de ton chaos personnel. Tu t'excuses de lui avoir fait faire le déplacement, lui qui devait sûrement avoir d'autre chats à fouetter que de venir sécher tes larmes.

L'une de tes mains vient gagner sa joue qu'elle vient caresser de son pouce. Il te répond, tu l'écoutes il te martèle des mots qu'il a déjà utilisé plus tôt pour venir te rassurer, chasser tes démons. Vos poitrines se retrouvent accolées y'a son palpitant qui tente d'éveiller le tien trempé. La pluie continue de tomber sur vos corps déjà bien humidifiés. Tu le vois, qui tente de se défiler après s'être rapidement confié comme s'il le regrettait déjà. T'en demandes pas plus, tu veux pas paraître intrusive. Sa main vient gagner ta joue en réponse, te forçant à venir percuter ses opales plus sombres que les tiennes. T'as le souffle court, qui vient percuter ses lèvres bien trop proches de les tiennes. Elles te paraissent étonnement attirantes, tout à coup. Ta main vient quitter en silence sa joue pour glisser un bref instant dans ses cheveux pour faire basculer légèrement sa tête vers l'arrière. Qu'est-ce qui te retiens, de venir tout gâcher? De finalement venir planter tes canines pour venir lui montrer qu'il aurait mieux fait de filer. Tu n'as de cesse que de te délecter de son coeur battant contre ta poitrine serrée. Ses bras t'ont déjà offert tant de réconfort, peut être que le tatoué en garde un peu en réserve prêt à t'offrir un peu de repos. Tu sais pas vraiment, si vos regards se jaugent où bien s'ils se perdent l'un dans l'autre comme deux animaux blessés n'ayant aucune envie de converser de leurs plaies. Ta main vient relâcher doucement l'étreinte dans ses cheveux pour venir gagner sa nuque pour le rapprocher encore plus proche de toi. Ce n'est plus que vos fronts, qui se trouvent à présent, mais bien vos nez et vos pommettes s'effleurant. Vos lippes sont tremblantes, dans une proximité dangereuse, sûrement dues au froid de cette douche et à l'état de désespoir dans lequel tu trouves . T'as pas la force, pour murmurer une énième fois son prénom dans une douce plainte. Tout ce que tu peux faire, c'est t'abandonner, une bonne fois pour toute, entièrement entre ses bras tatoués. Tu ne lui laisses pas le temps de la réflexion. Si tu es incapable de prononcer une nouvelle fois son nom, c'est pourtant tes lèvres qui font le premier pas pour venir trouver finalement les siennes. Tu l'auras prévenu, maintes et maintes fois que tu étais une bouteille de gaz dans la cheminée prête à exploser. Un grognement de satisfaction secoue ta carcasse tandis que tu viens donner un élan trompeur entre la passion et la violence. Une fois de plus, t'auras tout gâcher 'lisa. Tout envoyer en l'air. Juste pour te sentir vivante, ne serait-ce qu'une seconde.

(c) DΛNDELION



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addio.
Le bonheur est une bulle de savon qui change de couleur comme l'iris et qui éclate quand on la touche.



Si Anna est en mesure de t'affirmer clairement et sans sourciller, que ta présence n'est ni utile ni appréciée, tu t'en iras sans insister. Parce qu'à aucun moment tu n'as eus envie de la déranger. Au contraire. T'es venu pour l'aider. Pas pour la mettre plus mal encore. Pas pour la déranger, pour lui taper sur le système, pour l'agacer, la frustrer, la faire tomber plus bas. Mais t'as beau attendre, les mots n'arrivent finalement pas. Dans un premier temps, tu te dis qu'elle cherche la meilleure façon de le dire. Tu penses qu'elle hésite. Qu'elle se pose la question à elle même avant toute chose. Parce qu'elle ne sait pas. Elle ne sait plus grand chose la jolie tatoueuse. Elle est perdue dans ses émotions en tous genres et tu comprends ça. T'as pas la moindre envie de lui mettre davantage de pression. C'est aussi pour cette raison que t'as pas du tout insisté pour comprendre la raison de son état ce soir. Pour qu'elle ne se sente pas obligée à faire ou à dire quoi que ce soit. Qu'elle ne soit pas angoissée à l'idée de trop en dire, de trop en révéler sur elle et sur sa vie. T'as pas besoin de savoir pour ressentir le besoin urgent de l'aider. De la sauver de ce qu'elle est en train de traverser. Parce que non, elle ne te fera aucun mal. Tu penses vraiment être immunisé face à ce genre de chose. Alors tu restes. T'es accroché et t'as pas la moindre intention de lâcher l'affaire. Quand il s'agit de personnes en souffrance comme c'est son cas, t'es moins tenté encore d'abandonner. T'as déjà bien assez de mal comme ça à te regarder dans un miroir.

T'as l'impression que tes soudaines confessions sont au moins parvenues à calmer la jeune femme. A lui couper l'envie de te faire fuir, au moins pour un temps. T'es soulagé. Mais en même temps relativement frustré. T'aurais aimé te passer de ça, d'avouer que t'as l'obscurité au fond de toi. Qui transparaît quelque peu dans tes prunelles foncées dans le fond. T'aurais aimé qu'elle continue de croire que t'es vraiment rien d'autre qu'un mec qui passe son temps à faire le con. Qui rit de tout et de tout le monde, tout le temps. Tu sais que tu passes pour l'écervelé de service. Mais ça va, tu ne le vis pas mal. Tu préfères ça plutôt que de laisser la vérité éclater à la vue et au su de tous. Elle n'insiste pas Anna. Elle te laisse te taire. Elle n'ajoute rien elle même. Le silence retombe, uniquement ponctué par la mélodie de l'eau qui vous tombe toujours dessus. Tu ne sens plus sa fraîcheur. T'as le corps réchauffé par le sien qui te surplombe toujours. Qui se rapproche plus encore surtout. De son front sur le tiens à sa main sur ta joue, elle trouve le moyen de te troubler. Tu restes immobile et sage pourtant. Tu ne sais pas vraiment ce que t'attends. Sans doute qu'elle choisisse. Qu'elle s'éloigne ou qu'elle se rapproche. Tu seras forcément réceptif Gabriel. T'es de plus en plus conscient de son corps tout proche du tien. De ses yeux qui ne quittent plus les tiens. T'ignores si elle cherche à y lire quelque chose ou non. Qu'elle n'essaie pas de lire ton âme, elle pourrait finir frustrée de constater que tu l'as bien caché.

Les doigts fins de la jeune femme viennent se perdre dans tes cheveux noirs pour tirer dessus. Juste ce qu'il faut pour faire basculer ta tête en arrière. Tu laisses faire sans rechigner parce que t'as pas peur. Toujours pas. Tu doutes risquer grand chose. Et encore une fois, ses doigts se déplacent. Vont maintenant se perdre sur ta nuque pour rapprocher plus encore vos visages. T'es plus conscient que jamais de son souffle qui caresse ton visage et qui heurte le tien. Les respirations s'enroulent l'une autour de l'autre, se soudent pour ne faire plus qu'une. Tu te forces encore à ne pas réagir quand ses lèvres viennent épouser la forme des tiennes. T'es pas certain qu'elle soit bien sûre d'elle. Qu'elle ne va pas regretter très rapidement la chose. Alors tu lui laisses le temps de revenir en arrière et de se décoller de toi. Au lieu de ça, elle revient à la charge, plus sûrement encore. Avec une passion qui fait sauter le peu de retenue encore en ta possession. L'une de tes mains se faufile dans ses mèches trempées pour aller se perdre à l'arrière de son crâne alors que tes lèvres dansent avec une passion mal contenue sur les siennes. Ta langue se faufile pour aller la goûter. Curiosité d'abord. Gourmandise ensuite, quand t'y reviens. Quand t'embrasses vraiment, incapable de t'en empêcher pour faire autrement. Tu te redresses en entraînant son corps avec le tien pour que vous soyez assis tous les deux. Ta main libre allant se perdre dans son dos pour la ramener plus près de toi encore. Suffisamment pour que la forme de sa poitrine se dessine et se presse contre ton torse. Tu perds peu à peu toute capacité de penser alors qu'au creux de tes reins s'éveille un brasier brûlant. Et tu rends les armes pour de bon. Quitte à te faire dévorer par le fauve que tu gardes serré contre toi. Autre forme d'étreinte.

CODAGE PAR AMATIS



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