Sujet: Re: Rewrite the stars ± Archilyah Dim 13 Oct - 5:58
Rewrite the stars
Archibald - Alyah
«Personne ne peut fuir son coeur. C'est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu'il dit.»paul coelho.
T'aimes pas ces journées de cours où tu ne fais que croiser Archibald sans même pouvoir avoir une chance de le saisir dans tes bras. Au final au bout d'un an, votre petit jeu se referme sur toi tel un piège. Tu t'es faite avoir, t'es tombée trop fort. Tu t'es cassée la gueule en beauté, petite arabe effarouchée devenu chaton ronronnant lorsque la pulpe de ses doigts vient te gratifier de sa chaleur. Il est comme un point de repère, un point stable et fiable sur lequel tu peux compter. Il t'écoutes lorsque tu dotes, il te conseille lorsque tu hésites. Il est pas franchement sérieux, lorsque vous vous retrouvez. T'es que trop consciente que dans le fond t'es pas vraiment plus qu'un moyen pour lui de fuir son quotidien stressant. Que t'es une bouffée d'air frais égoïste qu'il s'autorise pour pouvoir mieux retenir à nouveau sa respiration. T'ignores si tu pourras être un jour plus que ça, ou bien si tout simplement les choses viendront à se faner aussi vite qu'elles sont devenues belles. T'y croyais pas la première fois et tu n'as de cesses que d'avoir du mal à y croire alors que les mois passent l'insécurité n'ayant de cesses que de grandir.
Tu n'te souviens que trop bien le jour où tu as appris pour son enfant à naître. Forcément que cela a fait le tour de toute la Juillard. Le petit prince de l'école donnant la vie à un petit être qui se voudra tout aussi spécial que ses parents naissant avec cette foutue cuillère en argent dans le bec. Encore un de ces privilégié qui n'se verra rien refuser, qui prendra ce qu'il veut quand il le veut pour finir comme l'un de ces enfoirés des hautes sphères que tu côtoies à longueur de journée. Suffisant, pourri par l'argent de ses parents à toujours exiger plus de la vie lui offrant tout. T'es mauvaise, avec ces gens là Alyah. T'as tendance à les blâmer pour toutes les misères des tiens. Parce que tu fais partie de ceux qu'on oublie, des mit de côtés, des marginaux. De ceux qu'on ne regarde pas où que l'on préfère éviter au détour d'un trottoir tard le soir en redoutant un coup d'croc. Pourtant ceux dont ils faut le plus se méfier ce sont eux tous. Ces loups aux masques de moutons, attendant patiemment la moindre preuve de faiblesse pour mieux te pousser vers la sortie. Tu peux pas lui accorder ce plaisir, alors tu travailles comme une acharnée. T'profites un maximum des studios mit à votre disposition pour t'entraîner sans relâche, répétant parfois les même mouvements inlassablement pour toujours mieux les exécuter. En un an, t'as su apprendre les bases du classique et l'art du contemporain pour lequel tu t'es toujours plus investie corps et âme.
T'as pas compté le nombre d'heures passer en la compagnie d'Archibald pour ses cours particuliers qui se sont avérés être des plus instructifs. Parce que lorsque vous vous élancez ensemble pour fouler le parquet, c'est comme si c'était quelque chose de naturel et d'foutrement puissant. La pulpe de vos doigts s'abandonne pour mieux s'agripper les uns aux autres quelques temps plus tard. Vos corps s'emmêlent à la perfection tout comme vos souffles saccadés. T'aimes bien trop cette sensation lorsque la fréquence de vos palpitants s'ajuste le plus naturellement du monde comme si vous ne faisiez qu'un. Comme si c'était évident, destiné à voir le jour. Vous avez commencés à chorégraphier ensemble, tout comme ces pas sur lesquels vous êtes venus vous retrouver un peu plus tôt alors que tu lui demandais d'une façon faussement innocente de t'aider à réviser quelques portés. T'en as pas vraiment besoin, il le sait encore mieux que toi Archi. Tu t'doutes que ça doit l'amuser alors que tu feins vouloir revoir tel ou tel mouvement et que tu t'mets à rougir bêtement totalement sous son charme. Parce qu'avec toi, il est pas Mr. Salisbury. Il n'est pas ce danseur connu et reconnu avec une femme sur le point d'exploser de sa progéniture de façon quasi imminente. Il est juste cet homme doué, passionné, aimant ce qu'il fait. T'apprécies son humour, les traits de son visage que tu connais par cœur comme les lignes musclées de son corps pour l'avoir eu contre toi de nombreuses fois et de bien des façons.
T'as franchement du mal à y croire lorsque ton prof te demande quels sont tes plans pour le weekend prochain. Mise à part bosser, pas grand chose. T'iras stripper comme la plus grande majeur partie de tes nuits pour gagner d'quoi remplir l'estomac d'ta camée de daronne et l'tien au passage. T'effeuillant sous ces opales puant la perversité pour mieux gagner ta vie, t'assurer l'toit que t'as au dessus de la tête et la drogue de ta génitrice. Faut dire que l'hero coûte de plus en plus cher, elle semble toujours en avoir besoin de plus pour se calmer combien même t'essaies de tricher et de lui réduire progressivement les doses. Tu t'attends à quoi Aly? Qu'après presque une trentaine d'années passées dans l'brouillard le jour viendra à nouveau s'lever sur elle pour lui permettre de rayonner? Elle est bousillée, détruite, fatiguée. T'aurais dû écouter tes frères, claquer la porte derrière toi lorsqu'ils sont partit un par un d'l'appartement. Mais t'étais pas capable d'la laisser comme ça. Pas derrière toi comme une vulgaire sous merde à crever petit à petit. Combien même elle n'a jamais été capable de prononcer une seule fois ton prénom et que sa démence doit lui rendre bien difficile la tâche que de te reconnaître, tu peux pas la laisser. Combien même t'es née camée, l'sang chimique et ton corps tremblant du manque. Elle a trouvé la force, de pas abandonner. De te mettre au monde sans flancher, combien même la douleur. Combien même elle devait sûrement ne pas vouloir poser ses yeux sur sa petite fille. Tu n'lui en veux pas, pas tant que ça. Pas comme eux.
T'es d'abord désarçonnée par la proposition un peu folle d'Archibald que de te kidnapper le temps d'une nuit pour que vous puissiez vous retrouver l'un l'autre. Tu n'manques pas de le mettre en garde à propos de tes trois frères tous plus terribles les uns que les autres combien même Jabez semble manquer à l'appel, de ton dragon de daronne veillant férocement sur la tourelle dans laquelle tu résides. Mais il est pas effrayé l'prince charmant, bien au contraire s'enhardit joyeusement en te répondant sans aucunes peurs que ceci n'est pas un soucis avant de se perdre à nouveau dans ses pensées un bref instant. Tu t'contentes de le rappeler à toi doucement en lui soufflant que bien sûr, tu seras disponible pour lui et ses projets quant à cette escapade soudaine. T'as intérêt à redoubler d'effort cette semaine au club si tu veux pouvoir t'absenter ne serait-ce que quelques heures un samedi soir. Mais pour Archi, t'es prête à tout. Franchement tout. Tu viens poser ton front tout contre le sien un court moment, tu profites de cette étreinte chaleureuse que tu n'apprécies que trop bien. Tu changes de sujet, parle des tickets reçus pour le fameux championnat où il t'as rencontré il y a presque un an de ça. Un an pour faire de toi une danseuse encore plus douée et impitoyable que tu ne pouvais l'être.
Tu sembles réveiller une étincelle dans son regard alors qu'il te souffle qu'il sera là, ravi. T'espères qu'il réussira à faire le déplacement, bien que t'évites de trop te faire d'espoirs. T'as pas envie d'être déçue et triste comme les pierres lorsque tu te rendras compte qu'il ne se trouve pas dans la foule pour t'accorder la chaleur de ses opales bienveillantes sur ta couenne. "J'espère bien qu'tu seras là! Il pourrait t'arriver des bricoles sinon..." T'es taquine et ta voix se veut nettement plus réchauffée. Sans la possibilité d'ajouter un mot de plus et pour ta plus grande satisfaction les lippes d'une douceur extrême viennent trouver ta bouche offerte à son bon vouloir. Tu ronronnes instantanément alors que l'une de ses mains trouve ta joue alors que l'autre se met à la recherche de ta hanche la plus proche. Tu lui rends dans son baiser tout le bonheur que tu peux ressentir face à l'espoir de cette nuitée en compagnie de l'un et de l'autre. Tout ces sentiments foutrement indescriptibles quant à ce que tu peux ressentir pour lui. Te collant toujours plus à lui pour te régaler de sa chaleur. "J'ai vraiment pas envie de répéter lorsque tu me tiens comme ça contre toi..." Non tu veux noyer l'absence, combler le vide de sa non-présence. T'es mains se perdant contre l'arrière de son crâne pour laisser tes doigts se perdre dans ses cheveux tu ne peux qu'étouffer une râle satisfaite. Alors que vos palpitants s'entre-choquent à travers les cages thoraciques vos corps se réveillent à nouveau, s'échauffent.
Sujet: Re: Rewrite the stars ± Archilyah Ven 18 Oct - 12:06
Rewrite the stars
Archibald - Alyah
Tu ne saurais pas dire avec précision ce qui, d'abord, t'a attiré chez Alyah. Tu te dis sans cesse que c'est un ensemble, un tout. Il ne s'agit pas juste d'un truc (même s'il paraît évident que c'est la danse, dans un tout premier temps, qui a fait que tu t'es approché d'elle), mais de tout un éventail de choses. Qu'il serait inutile de lister mais que tu sais bel et bien présentes. T'as juste pas envie de t'y pencher trop longuement, au risque de t'y brûler les ailes. Sans doute que c'est déjà trop tard pour ça aussi... Mais peu importe. Tu ne te sens pas (encore) la force de t'éloigner d'elle, de la repousser et de retourner pour de bon à ta vie morne et inintéressante. Un jour peut-être. Quand le bébé viendra et que tu te retrouveras dans une impasse... Pour l'instant, tu profites de chaque moment passé à ses côtés, en tâchant de ne pas trop te perdre dans tes pensées. Plus facile à dire qu'à faire. Il arrive quand même bien souvent que ton esprit divague, que tu oublies l'instant présent pour aller te perdre dans les méandres de ton inconscient peut-être plein de culpabilité, dans le fond.
T'es pas de ceux qui se laisse facilement amadouer et pourtant, avec Alyah, les choses sont différentes. Vraiment très différentes. Tu ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose, si cela va t'amener sur des chemins trop étroits. Tu ne réfléchis pas à tout ce que tu risques, à ce que vous risquez tous les deux. Là, sur le sol de cette salle de danse, tu ne penses plus qu'à elle. A elle et à vos souffles qui se mêlent. A elle et à vos corps entrelacés. T'as plus envie de la quitter, quand bien même tu sais que cela devra arriver, à un moment ou un autre. Tu te laisses amadouer, donc. Par sa présence, par son sourire, par son rire quand il se mêle à votre discussion. Et t'as proposé ce week-end sans l'avoir préalablement préparé. Mais ce n'est pas grave. Tu sais que si tu veux, tu peux. Et passer deux jours et une nuit avec Alyah, oh que oui tu le veux. Tu vas donc trouver une solution, et mettre un plan sur pied.
T'apprends aussi qu'elle veut que tu te rendes, avec elle, à ce concours qui te l'a fait connaître, il y a plusieurs mois de cela. Et tu lui confirmes que t'y seras. Une fois n'est pas coutume, tu te débrouilleras pour te libérer et pour passer ce moment à ses côtés. Au moins histoire d'être présent et de ne pas rater cet événement. Elle va merveilleusement bien s'en sortir, t'en es sûre. T'es peut-être trop optimiste, ou juste réaliste et conscient de ce que tu veux. Tu le veux, y aller avec elle, alors tu le feras. Et puis c'est tout.
Te projeter ainsi n'est pourtant pas dans tes habitudes. Avec ta femme, vous n'avez jamais vraiment eu à le faire. Cela n'a jamais été le cas pour toi en tout cas. Parce que tu t'es laissé porter jusqu'à arriver là. Sans te poser des questions. On peut se dire que c'est pareil avec Alyah. Que tu ne t'interroges pas sur ce que vous partagez et que t'attends que les choses se passent. Ce n'est pas totalement faux... Mais il y a une différence flagrante entre ces deux relations : avec Alyah, tu peux être complètement toi-même, en plus d'être sincère et impliqué dans ce que vous avez. Impliqué à ta façon et avec ce que tu peux fournir, bien sûr. Mais ça, c'est une autre question. Toujours est-il que tu n'as qu'une seule hâte, à présent : partir, le week-end prochain, avec elle pour une destination encore inconnue. Et, par la suite, d'aller avec elle au World of Dance. Cliché mais réaliste. « Ah oui ? Mais c'est que tu fais presque peur... » Le reste n'a pas d'importance tant qu'Alyah est là, et elle te le prouve plus que jamais. En se pressant contre toi, en se laissant emporter par la frénésie du moment et en te taquinant comme personne ne pourrait le faire. Alors que tu viens de l'embrasser, toi aussi embarqué dans un tas de trucs qui te dépassent, la jeune femme s'écarte pour te souffler quelques mots. Un sourire naît sur tes lèvres, tes mains se font plus sournoises et aventureuses. Vos râles se confondent et vos corps s'entrechoquent. Tu sais qu'il n'y a qu'avec elle que tu pourras ressentir toutes ces choses, il est donc plus que nécessaire que tu en profites, que tu savoures sa présence à tes côtés. « Tu veux peut-être que je te laisse ? Histoire que tu puisses répéter et te préparer bien comme il faut... » Tu prouves que tu peux être taquin, toi aussi. Mais en attendant sa réponse, ton nez se faufile contre son cou et t'embrasses délicatement sa peau. T'es en totale contradiction avec tes propos, pouvant (plus ou moins) que t'as aucune envie de la laisser... Pas aussi vite en tout cas.
Sujet: Re: Rewrite the stars ± Archilyah Sam 26 Oct - 6:52
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Archibald - Alyah
«Personne ne peut fuir son coeur. C'est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu'il dit.»paul coelho.
Des heures de répétitions, des heures de travail acharnées. Voilà le secret de la réussite. Lorsque Trent s'est fait lâchement abattre t'as pas eu d'autres choix que de prendre le relais de la troupe. Osha était trop faible, trop instable pour ne serait-ce qu'envisager remplacer son frère. A eux deux, ils formaient ton tout. Ton roc invaincu peu importe la force des vagues s'y heurtant, fier et saillant peu importe les épreuves. Lorsque cette simple identification de papiers à tourné au vinaigre, t'as vu défiler ta vie devant des yeux. Le coup de canon a retentit pour faire bourdonner tes oreilles et te faire perdre l'équilibre en même temps. T'as été éclaboussé de son sang, ton frère de coeur, ton voisin de palier depuis des années, ton mentor. T'as pas pu le sauver, t'as pas pu faire quoi que ce soit. Les préjugés sont trop forts, trop violents tout comme ces forces de l'ordre se croyant tout puissants lorsqu'ils dégainent leurs armes de services de leurs holsters. T'as perdu ton meilleur ami ce jour là, alors que vous rentriez paisiblement d'une répétition un poil tardive certes. Mais il ne méritait pas ça, il ne méritait pas qu'on puisse avoir peur de lui jusqu'à dégainer un calibre contre son crâne. Il était bon, il était droit et il était ton ami. Le meilleur de tous. Celui t'ayant inspiré ce que tu es devenue.
La rage au ventre, cela fait un an maintenant que tu te démènes comme une acharnée pour faire tes preuves à Juillard. Archibald, il est arrivé comme un miracle dans ton existence. T'offrant une chose que tu ne pouvais lui refuser combien même ta situation n'était pas parfaite, peu importe si tu avais des personnes à emmener avec toi. Il te voulait toi, et toi seule. Tu te souviens à quel point t'as pu être froide dans vos débuts, trop méfiante que t'étais persuadée qu'il attendait quelque chose en retour. T'as toujours eu tout faux Aly. Oui il attendait quelque chose de ta part. Oui, te voir progresser. Repousser tes limites toujours plus, te forçant à te faire violence s'il le faut. Lorsque t'as su percevoir cette envie de bien faire lorsque cela te concernait tu t'es offerte peu à peu. Te découvrant à lui toujours plus intimement pour finalement laisser vos lèvres s'éprendre les unes des autres après un baiser fiévreux. Dès cet instant là, c'était foutu pour vous. Tu savais, que t'allais pas pouvoir lui résister. Tu lui as tout offert sur un plateau d'argent. Ton amour, ta confiance, ta dignité, ta virginité. Il s'en est occupé tendrement, avec des gestes lents et presque amoureux tant que t'aurais pu y croire avec un peu plus d'espoir. Sur la banquette arrière de sa voiture hors de prix, dans la pénombre d'un garage sous-terrain. T'as jamais connu la chaleur des bras de ton professeur dans des draps blancs ou autrement qu'sur le parquet des studios de danse lorsque vous ne savez plus vous contrôler. Tu te contentes de peu, alors que tu pourrais avoir bien plus. Mais aucun homme ne vaut Archibald, pas vrai Alyah?
T'aurais pu t'éprendre du premier enfoiré venu. Ou bien du premier étudiant un peu avenant pour forcer ta raison. T'étais castratrice à l'époque, prenant un malin plaisir à démonter ces fils de putains s'croyant tout permis alors que toi tu souffrais continuellement à jongler entre tes nombreuses casquettes. Cadette trop ancrée dans ses liens familiaux, Sang de ton sang dévouée et ce peu importe les emmerdes. Gamine brisée, passée sous silence pendant tant d'années pour ne pas réussir à en retenir le moindre élément positif d'elle même. Il a su déclencher un truc toi, ton prof de danse contemporaine. Comme cette envie d'faire le bien. Tu t'es appliquée, tu t'es voulue des plus studieuses alors que tu pensais pas l'école être faite pour toi. T'as jamais autant appris qu'à la Juillard, t'as jamais eu autant d'opportunités que de faire connaître ton art un peu plus, imposant le breakdance comme quelque chose d'intelligent et de réfléchi bien plus que des gosses de rue s'déchaînant en rythme. Les diables de Brooklyn valent mieux que ça et t'as réussi à les mener jusqu'à la victoire la dernière fois. Tu n'vois pas pourquoi cette année ne pourrait pas être similaire à la précédente. T'as travaillé nuits et jours pour créer la chorégraphie parfaite mêlant art de rue et art de scène. T'as su venir faire parler les corps de ton histoire alors qu'ils changent d'un rythme à un autre pour mieux se transformer. Mille et un visages que la danse vous offre et peu importe tes choix, ta troupe saura te suivre les yeux fermés.
T'es presque sous le choc, lorsque ton tendre amant vient te souffler l'idée d'un weekend à deux. Toi t'ignorais très clairement qu'il avait la possibilité de s'offrir de tels instants. T'as jamais été demandeuse, t'as toujours su respecter sa condition d'homme marié. Dans le fond, il ne peut pas l'ignorer le fait que d'être en plein pouvoirs de votre histoire. Il aura le fin mot peu importe les suppliques que tu pourrais le gratifier pour le garder près de toi, le forcer à ne pas quitter tes côtés. Il est marié, sa femme est enceinte jusqu'aux yeux d'un enfant à naître plus que parfait et tu t'invites très clairement dans leurs horizon en venant appuyer ta présence toujours plus pour ne pas te faire oublier. T'espères très sincèrement hanter les moindres de ses pensés. T'espères qu'il ne t'oublies pas lorsqu'il pénètre dans ses murs hors de prix qu'il peut s'offrir sans ciller alors que toi tu crèves des heures de striptease que tu te forces à effectuer pour payer le loyer et l'héroïne de ta mère. Princesse raiponce balançant inlassablement ses dreads blondes dans le vide en l'attente d'un prince charmant pour mieux la délivrer de sa haute et impitoyable tour.
"Bien sûr que je fais peur!" Tu t'insurges presque, bien trop joueuse pour ne serait-ce qu'être crédible le moindre instant. Tu pouffes contre son cou contre lequel tu te réfugies chaleureusement pour ne pas trahir ton état d'amusement. T'es euphorique, bercée par un sentiment de joie profonde alors qu'il tente de vous ramener peu à peu sur la terre ferme. T'as pas envie de t'éloigner un peu plus, tout ce que tu veux c'est son myocarde contre le tien. Palpitant à palpitant. T'es que trop déçue lorsque la voix d'Archi te rappelle à la terre ferme en évoquant le fait que tu puisses avoir besoin de calme. "Tu t'souviens pas? J'ai besoin d'aide pour les portés!" Que tu roucoules tout contre lui pour toujours amener la discussion vers cette pente glissante. Non sans mal tu fais glisser ton corps sous le sien, laissant à ton dos tout le loisir de reposer contre le parquet ciré du studio de danse. Tes dreads tel une couronne blonde autour de ton crâne, ton rire cristallin résonnant dans la pièce hermétique tu ne peux te retenir. Tes joues rougissent à vue d’œil alors que tu masques ta bouche de l'une de tes mains encrées alors que tu t'esclaffes. Tes opales contre les siennes se choquant un instant, tu sembles revenir à la réalité. Contre toutes attentes, tu t'assagis. Tu frissonnes un instant alors que presque tremblante tes lippes laissent filer quelques mots. "Embrasse-moi.." Tu supplies presque, quémande sa chaleur contre la tienne pour te rassurer. Te montrer que le monde n'est pas qu'une immondice. Il est court ton souffle Alyah, t'es pantelante voir tremblante contre la surface boisée t'accueillant maintenant. Tu ne demandes qu'une chose, Archibald. Lui et encore lui, inlassablement, toujours plus.
Sujet: Re: Rewrite the stars ± Archilyah Sam 2 Nov - 18:07
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Archibald - Alyah
Quand t'es avec Alyah, le reste te semble avoir bien peu d'importance. Là, cachés derrière ces murs, vous vous permettez un peu trop de choses peut-être. Mais tu ne veux pas songer au pire, tu ne veux pas songer au fait que tu trompes ta femme enceinte rien qu'en étant là avec elle, et bien plus encore... Tu n'aurais jamais pensé, étant plus jeune, que tu deviendrais ce genre d'homme. Et pourtant, c'est bien le cas. Tu t'es empêtré dans une situation de laquelle tu ne sais même pas si tu parviendras à en sortir. Un jour peut-être... Et peut-être pas. Parce que, dans le fond, tu te sais perdu. Perdu dans un truc qui te dépasse mais qui t'apporte tellement en même temps. Tu ne voudrais en changer pour rien au monde, ça c'est certain. Enfin si, tu changerais peut-être le contexte global de votre relation. Le fait que tu ne peux pas profiter d'elle hors de ces murs. Le fait que tu ne peux pas lui accorder autant de temps que tu le voudrais et qu'elle le voudrait probablement elle aussi. Elle ne s'en plaint jamais pourtant. Elle agit comme si tout ça était parfaitement normal. Tu te demandes parfois s'il faudrait que tu lui poses la question, sur ce qu'elle en pense réellement et sur ce qu'elle voudrait concrètement de toi. Mais il y a toujours quelque chose qui te freine, ta raison surtout. Et tu ne le fais pas, tu te contentes de continuer à la voir de cette façon, et de faire comme si de rien était toi aussi. C'est insensé. Et cela l'est tellement que c'est la première fois, alors que vous vous fréquentez depuis des mois déjà, que tu lui proposes un truc en extérieur. Passer un week-end complet avec elle, tu ne l'as jamais fait. Ce qui peut se comprendre compte tenu du fait que t'es putain de marié, et un putain de futur père. Mais tu sais que tu vas profiter de ces deux jours comme si de rien était une fois de plus, parce que c'est le plus simple. Et que t'es lâche. A quoi bon te poser des milliers de questions tant qu'Alyah elle-même ne le fait pas ? Égoïstement, tu profites de ce qu'elle t'offre sans plus gratter la surface.
Et sans aucune difficulté, tu te laisses emporter par l'allégresse du moment. Parce que, une fois de plus, c'est le plus simple. De ne pas songer au pire, de juste se laisser emporter par ce que vous vivez à ce moment précis. Un rire, un sourire, c'est bien plus vite affiché que le regret et le remord. Alors tu souris, tu ris, et tu plaisantes avec elle. L'air de rien. Toujours ce fichu air de rien. « ça c'est clair ! » Comme si elle faisait vraiment peur. Elle a beau se donner des airs parfois, et jouer les durs... Tu vois derrière la surface (à ce niveau-là au moins). Tu sais qu'elle est plus fragile qu'elle n'en a l'air, et qu'elle en a bavé dans la vie. Avant de te rencontrer, et peut-être même encore maintenant. Tu ne dis pas que tu l'as sortie de la merde en la faisant entrer dans cette école, t'oserais pas te penser si important quand même, mais tu sais que tu l'as aidé à réaliser son rêve. Et t'as l'impression de profiter de ça, de profiter d'elle parfois... Avant de te rappeler qui elle est et de déterminer qu'elle est assez grande pour faire ses propres choix. Tu ne peux pas être responsable de tout, même si tu l'es en plus grande partie sans doute. Alors que t'essayes de vous ramener sur Terre et de ne pas te laisser embarquer par la frénésie du moment, Alyah semble plutôt agir tel un petit démon sur ton épaule. En se pressant ainsi contre toi, en veillant à te retenir dans cet endroit, elle ne t'aide pas à être quelqu'un de responsable. Enfin, tu ne l'es pas vraiment si on y réfléchit bien mais bref... « Ah, bah s'il y a besoin d'aide pour les portées alors... » Un petit rire t'échappe, niais que tu peux être parfois quand la jeune femme est dans les parages. Alyah parvient, par une technique qu'elle aussi pourrait expliquer, à se glisser sous toi et tu te laisses faire sans trop rien dire. Tu n'as rien à dire contre ça, en même temps. Tu voulais être sérieux mais ça ne dure jamais avec toi...
Et la jeune femme a tôt fait de te faire re-basculer de l'autre côté. Rien qu'à sa manière de te regarder, de se presser contre toi et, à présent, de rire en conservant ses doigts parfaitement manucurés devant sa bouche. Tu souris, ému plus qu'autre chose. C'est qu'elle est belle quand même cette Alyah. Comment aurais-tu pu résister à ses charmes et ne pas vous amener sur cette pente plus que glissante sur laquelle vous vous trouvez désormais ? D'autant plus quand elle te demande ainsi de t'embrasser... Impossible que tu lui résistes. Mais t'essayes quand même de la faire un peu morfler (pour une fois que c'est toi qui peux y parvenir...), alors tu te penches très, très lentement dans sa direction. C'est une torture pour toi, et tu te plais à te dire que c'en est probablement une pour Alyah aussi. Pour couronner le tout, ta bouche dévie au dernier moment et s'échoue plutôt contre sa gorge. Tes lèvres embrassent doucement sa peau nacrée, avant de remonter lentement le long de sa mâchoire, l'effleurant plus qu'autre chose. Toi, cruel ? Ouais, il se pourrait bien. Mais t'aimes faire naître le désir lentement au creux de ses reins, t'aimes prendre ton temps et voir sur son visage les effets de cette lenteur qui, quoi qu'on en dise, sont bel et bien réels. Mais tu finis quand même par soulager sa supplique de tout à l'heure, cédant enfin à l'appel de ses lèvres. Plus importants que tu n'avais l'air de le penser jusque-là. Résister à Alyah, tu en es bien incapable. Mais elle fait naître d'autant plus de choses chez toi lorsque tu prends ton temps, comme tu le fais à cet instant précis dans ta façon de t'emparer de ses lèvres et de l'embrasser. Lentement. Avec douceur. Et tes mains ne tardent pas à se joindre à la partie, restant sages mais encadrant tout de même sa hanche. L'autre te sert pour te maintenir en hauteur, histoire de ne pas l'écraser non plus.
Sujet: Re: Rewrite the stars ± Archilyah Sam 16 Nov - 3:37
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Archibald - Alyah
«Personne ne peut fuir son coeur. C'est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu'il dit.»paul coelho.
T'as jamais eu grand chose dans la vie, pour dire vrai la seule chose que ta génitrice à su t'offrir ce sont tes frères. Ces abrutis maladroits, bons à rien si ce n'est se mettre constamment sur la gueule pour régler les conflits. Plus jeune tu t'souviens d'ces trois frangins au daron différent pour chacun. Cependant le truc qui les unissait vraiment, c'était toi. La gamine blonde constamment dans leurs pattes. T'avais nulle part où aller à vrai dire, tu pouvais pas vraiment aller t'réfugier dans les jupons d'ta mère alors bon. C'est ceux d'tes grands frères que tu fuyais lorsque les choses te faisaient peur. Que tu trouvais la vie compliquée et que tu ne comprenais pas certaines choses. Pourquoi votre génitrice n'a jamais su prononcer ton prénom? Pourquoi celle-ci passe ses journées anesthésiée? Pourquoi vous habitez dans un appartement menaçant de s'effondrer? Que l'école n'était pas chose obligatoire alors qu'Osha elle se devait de se lever tous les matins pour ne pas manquer le bus. Mais tes frangins eux ils étaient là. Ils allaient chiper dans les épiceries par ci et par là pour qu'vous puissiez avoir d'quoi bouffer le soir. Ils t'ont apprit à te défendre, ne jamais t'laisser faire ni personne te dire qui tu dois être. Chose qu'ils semblent oublier maintenant que tu as bien grandis. Maintenant que t'es en charge de votre famille, personne ne voulant de la bombe prête à éclater entre les mains.
T'enchaînes les casquettes, les masques aussi. Tu t'lèves peu après l'aurore, première injection d'héro. Pas dans tes veines non, le manque ressenti étant nourrisson suffit encore à te faire frissonner l'échine. Bébé drogué jusqu'aux yeux à peine sorti du ventre de sa mère. Elle s'est lâchée pendant sa grossesse, ta naissance relevait presque d'un miracle qu'ils disaient les grands. Peut-être pour ça qu'ils t'ont toujours autant protégés avec autant d'implication. Car dès ton premier cri, t'avais cette tare. Cette fragilité menaçant ton existence. Mais tu t'es battue. Et tu l'fais encore maintenant pas vrai Aly? Alors que tu charbonnes comme une forcenée dans cette école sur laquelle t'as lorgnée pendant de nombreuses années. Pas le bon nom, les bons contacts. Encore mois la bonne gueule pour réussir à passer entre les mailles du filet. C'est à lui qu'tu dois ça. T'l'oublieras pas, cette dette que tu peux avoir envers Archibald. Il a su te laisser ta chance, toi la gamine de la rue revêche. Celle qui mord avant de parler, qui craint trop le coup de bâton pour ne pas être sur la défensive. Pourtant, il a abaissé toutes tes barrières unes par unes. Avec son rire franc et ses yeux qui pétillent pour pas grand chose. Avec sa voix basse et son épiderme brûlant. Si tu devais avoir une faiblesse rien qu'une seule, pour sûr que cela serait Archi. T'es bien consciente de ce que vous êtes. Il est impossible que vous puissiez être une force. Pas dans ces conditions.
Il y a cette partie de toi qui aimerait ne pas être si lucide. Après tout t'es loin d'vivre dans un conte de fée. Car lorsque la danseuse finie sa journée de cours et qu'elle est allée entraîner ses pairs pour les mener jusqu'à la victoire, cette dernière s'en vas dans un endroit des moins biens famés. Se déshabillant pour quelques billets, voltigeant tout contre une barre de pole-dance pour attirer l’œil des clients. Sous-vêtements bourrés de papier vert que tu dépenses à la sortie d'ton taf pour la came de ton boulet. Celle qui aurait déjà cané si tu n't'étais pas mise en tête de lui soulager ne serait-ce qu'un peu l'existence. Vous êtes les oubliés, les mis de côtés. Ceux que l'on ne regarde pas par peur de la différence ou bien à cause d'un accent trop chantant trahissant vos origines. L'état américain ne vous as jamais reconnus comme ses enfants, t'as pas besoin d'l'état pour survivre. Tu t'démerdes comme tu peux, un jour tu s'ras assez connue pour pouvoir t'contenter de ton breakdance pour vivre. Adieu les regards lubriques, vulgarités qu'on t'balance en t'prenant pour une prostituée. T'as d'la chance de n'être jamais tombée sur un mec bizarre, un dealer un peu trop avare ou légèrement psychopathe. T'as beau avoir ta bombe au poivre et savoir courir très vite, il suffit d'pas grand choses parfois.
A quoi il rime le petit jeu auquel vous jouez toi et ton professeur Alyah? Alors que ton dos reposes contre le parquet du studio et que vos corps se pressent bien trop sagement à ton goût? Que les mots du danseur ne cessent de mettre le feu à ton âme ne demandant qu'à se consumer. Tu lui as demandé de t'embrasser, c'est sortit comme ça. De nulle part, sans que tu puisses contrôler quoi que ce soit. Ta langue trahit que trop ce que ton cœur ressent, t'es de celles qui feraient mieux d'apprendre à tourner leurs langues sept fois dans leurs bouches. Tentateur et félin au possible, c'est dans une lenteur des plus infinies que ton professeur se penche tout contre toi. Cruel supplice qu'il t'offre, te laissant pantelante. Ton cou, puis ta mâchoire se retrouvent couverts des caresses de ses lippes."J'aurais dû préciser où je voulais tes lèvres... C'est noté." Que tu trouves le courage de gémir alors que finalement, le baiser demandé t'es finalement accordé dans une douceur des plus infinies. Tendresse vous caractérisant si bien. L'une de ses mains vient trouver la peau découverte de tes hanches, innocemment toujours au dessus de l’élastique de ton foutu legging. Il te faudra être sage Alyah, tu n'le sais que trop bien.
Vos langues se mêlent et se démêlent. Tu profites un maximum de chaque secondes t'étant offertes en sa compagnie. Tu sais qu'il va te falloir t'armer de patience jusqu'à ce fameux weekend prochain ayant fait son apparition ce soir. Cette nuit partagée ensemble, la premières de toutes. Pas besoin de vous cacher, plus qu'une heure ou deux de partagées. Tu romps l'espace entre vos lippes pour reprendre ta respiration, ton regard se fracassant contre l'horloge digitale pendue au mur te ramenant à la réalité. Il est déjà bien tard, trop pour lui et ses obligations. Tu geins de mécontentement, tu ne peux tout simplement t'en empêcher. "Arch.." Tu relèves légèrement ton corps contre le sien. T'as pas envie qu'il s'en aille toi Alyah. T'as pas envie qu'il aille regagner les bras de sa femme enceinte jusqu'aux yeux. Tu voudrais le garder pour toi, égoïstement. C'est donc ça l'amour? Désirer envers et contre tout quelqu'un que l'on ne pourra tout simplement jamais avoir? Si c'est cela, tu trouves le tout bien cruel. "Il faudrait mieux que tu t'échappes avant qu'il ne me prenne l'envie de ne plus te laisser partir." Ta bouche murmure contre la sienne entre deux baisers furtifs. Sept jours à attendre. C'est pas grand chose pas vrai? Combien même t'auras l'impression de mourir en attendant.
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Sujet: Re: Rewrite the stars ± Archilyah 
Dim 13 Oct - 5:58
