«Personne ne peut fuir son coeur. C'est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu'il dit.»paul coelho.
C'est impossible, pour toi que de ne pas profiter de chaque instant où vos peaux se retrouvent délicieusement pour venir vous élancer ensemble. Tu ne vis plus que pour ces instants précieux, si rares dont tu essaies de faire durer éternellement le plaisir. Car depuis qu'Archibald est rentré dans ta vie, il n'a eu de cesse que de croître en importance. D'abord cet inconnu foutrement trop bien vêtu pour se trouver sur un tel plateau. Son large sourire et sa belle gueule, ses mots hypnotisant n'ayant de cesse que de te faire frissonner. C'est grâce à lui, si t'es ici aujourd'hui. Si t'as eu la chance de pouvoir suivre ses enseignements pendant cette première année à la Juillard. Car plus qu'un miracle, un professeur. Méticuleux, patient et passionné. Doué, pédagogue. Celui qui ne désespère pas, voit le meilleur dans chacun des élèves plutôt que de se fixer sur leurs lacunes. Il t'as convaincu sur le parquet dès la première fois où tu l'y as vu se produire. Car arch, il se produit. il performe. il excelle. C'est pas pour rien qu'il est appelé "le prince de Juillard" par tous, ni qu'il ce soit marié à une excellente danseuse. Qu'ensemble, ils aient un bébé sur la route.
Et pourtant toi t'es là, dans son paysage à lui jeter des "sourires étreintes" pour les moments où vous ne pouvez vous démontrer aucune attention. Le moindre sourire, est comme tes bras se nouant autour de son cou pendant que les siens t'imitent pour enlacer ta taille. C'est si dur, parfois que devoir te tenir raide, impassible comme si ne rien était quand tu entends certains passage de sa vie fuser dans les couloirs, ou que tu peux entendre certaines élèves s'extasier sur le fait qu'il soit doué et horriblement désirable. Parce qu'il est magnifique, que sa peau est douce et que son parfum te rend ivre de lui. Impuissante, incapable d'opposer la moindre résistance. Que ça te transcendes, que t'es incapable de vraiment comprendre l'étendue du pouvoir qu'il peut avoir sur toi. Tout ce que tu sais, c'est que tu donnerais n'importe quoi pour ne serait-ce que voir son sourire à ton réveil, après avoir partagé ses draps le temps d'une nuit. Après vous être aimés tout autant, feulant vos prénoms dans la nuit pour aller filer la gaule aux étoiles les rendant jalouses. Pouvoir ne serait-ce que sombrer dans les bras de Morphée paisiblement tout en ne quittant pas ceux d'Archibald pour la nuit de sommeil la plus réparatrice de l'entièreté de ta vie. Mais tu rêves un peu trop, alors tu gardes ce souhait tout contre ton cœur comme un fantasme inavouable. Parce que ça n'arrivera jamais ça pas vrai? Jamais, tu ne pourras l'avoir le temps d'une nuit. Ça serait bien trop beau.
Vos souffles sont courts, et pourtant ça n'empêche pas à Archi de venir te taquiner un peu plus et toi de venir enfoncer le clou une bonne fois pour toute. Maintes sont les fois où tu craques et où tu tombes dans ses bras bien trop avide de vos peaux pouvant finalement se retrouver. Cette fois-ci, tu comptes bien lui rendre la monnaie de sa pièce pour venir le pousser à bout, le forcer à te fondre dessus pour venir s'éprendre de toi. Tu te relèves, quittes le parquet pour te désaltérer un bref instant. Puis ton petit manège commence, avec comme qui dirait, le conseil d'attacher sa ceinture. Ton corps vient trouver le sol d'une façon sensuelle, ensorcelante, lascive. Tes yeux se plantent dans les siens pour ne plus les lâcher, guettant la moindre des réactions de ton amant maintenant placé en tailleurs pour mieux t'observer. Ton petit manège semble faire son effet, ne manquant pas de jouer de tes courbes pour venir l'attirer un peu plus profondément dans tes filets. Tes mains saisissent sa peau, la parcourent pour finalement terminer dans tes dreads épaisses s'agitant aux gré de tes mouvements imposés sur un rythme maintenu. La voix d'Archibald vient couvrir la musique, pour te demander comment il aurait pu deviner à quoi s'attendre. Puis il vient te demander où tu as pu apprendre ce qui ce déroule sous ses yeux se délectant du spectacle. Tu lui réponds tout en continuant de danser, ta voix ne tremblant pas par l'effet de ton souffle rapide. "J'ai mes petits secrets, et n'oublie jamais que je suis une autodidacte chevronnée!" tu lui adresses un bref clin d’œil, ne te détournant pas de ta chorégraphie.
Du moins, jusqu'à ce qu'il demande si tu devrais pas mieux t'approcher pour mieux lui retourner de quoi il en retourne. Le feu dans tes entrailles s'irradie instantanément, s'embrasant de ces mots s'étant échappés entre les lèvres mutines de ton professeur. Sa main s'élève vers toi que tu ne tardes pas à saisir du bout de la pulpe de tes doigts encrés. Un frisson parcourt l'entièreté de ton échine lorsque tu viens regagner les contrées de son corps venant accueillir le tiens. Tu ne tardes pas, avant de trouver place sur lui venant presser ta poitrine tout contre son torse, tes bras venant former un étau autour de son cou. Ton cœur bat la chamade depuis que tu t'es aperçue de sa présence, comme s'il venait réagir au sien. T'es assez proche d'Archibald pour que son parfum ne vienne chatouiller délicieusement tes narines ne te donnant qu'une envie, étant d'enfouir ton nez tout contre son cou pour profiter de cette étreinte pendant les cent prochaines années. "Alors vous vouliez inspecter mes mouvements de plus près, monsieur Salisbury?" que tu viens chuchoter tout contre ses lèvres ton visage venant trouver le sien avec une douceur tintée cependant de défi. Vos bassins viennent malgré vous s'échauffer dés qu'ils se sont retrouvés en contact ne manquant pas de déclencher ses abeille tueuses résidant dans le creux de tes reins. Tu viens briser un peu plus l'espace séparant vos visages pour que tes lèvres se retrouvent à quelques millimètres de ses lippes terriblement attirantes. Pendant que tes doigts viennent se perdre dans ses cheveux, s'entortillant autour d'une mèche rebelle bien enfouie. T'aimerais le supplier pour qu'il t'embrasse, que ses lèvres ne te quittent jamais. Pour qu'il fasse de toi sienne ici et sur le champs si le coeur lui chante. Tout ce que tu désires, se résume à lui et lui seul.
Sujet: Re: Rewrite the stars ± Archilyah Dim 25 Aoû - 17:08
Rewrite the stars
Archibald - Alyah
Le spectacle qu'Alyah est en train de te proposer va tendre fou, c'est une certitude. Assis en tailleur, tu tâches pourtant de ne pas trop te laisser gagner par la folie... Du moins, de ne pas trop en montrer. Elle en sait déjà bien trop tôt sur toi, ce serait risqué que de la laisser tout savoir dans le moindre détail. Tu préfères quand même garder quelques secrets sur toi et tes pensées. T'aimes l'idée, aussi, de ne pas la laisser avoir le plein pouvoir sur ta personnes. Pour une fois dans ta vie, tu t'épanouis pleinement dans une relation... Et parce que tu l'as choisi, pas parce que le destin t'a mené sur cette voie-là. Quoi que tu pourrais penser la même chose de cette rencontre pour le moins inattendue, en fin de compte. Mais t'es quand même plus optimiste vis-à-vis d'Alyah. Ce que tu ressens pour elle, c'est pur, c'est sincère. Tu ne va pas aller jusqu'à prononcer le mot qui te fait si peur dans le fond, parce que tu sais que t'es censé garder une certaine distance avec elle malgré tout. C'est sans doute trop tard pour ça, mais t'espères comme un fou (ou un idiot, c'est discutable) que t'es encore en possession de tous tes moyens lorsqu'elle est dans tes parages. Suffit de voir l'effet qu'elle te fait là, tout de suite, pour savoir que tu te fourvoies. Follement. Rien qu'à cette danse qu'elle te propose, tu peux le voir. Qu'elle détient pas mal de pouvoir sur toi, qu'elle pourrait presque faire tout et n'importe quoi de ta personne. Et le pire, c'est que t'adores ça. T'en arrives même à apprécier qu'elle garde son jardin secret.
Essoufflée et la voix pourtant limpide (merci l'exercice et l'entraînement continuel !), elle te fait savoir qu'il y a certaines choses que tu ne sais pas. Tu ne t'en offusques pas, et tu ne cherches pas non plus à en savoir plus. T'es du genre jaloux (on ne va pas se mentir), mais t'es pas non plus possessif, et encore moins con ou sexiste. Tu sais bien qu'elle a une vie à côté, qu'il y a tout un tas de choses que tu ne sais pas sur elle. Et tu l'acceptes. T'es bien obligé de le faire en même temps. De quel droit, toi, tu pourrais vouloir tout savoir et tout avoir d'elle ? Tu serais qu'un enfoiré d'envisager les choses de cette façon. Déjà que t'es pas tout blanc (loin de là). « Je ne l'oublierai pas alors », que tu te contentes de dire, encore tout sourire. C'est sûr que ça titille ta curiosité, mais c'est juste parce que ton intérêt pour elle ne s'arrête pas à son corps et à l'aspect physique de votre relation. C'est sûr qu'il y a bien plus entre vous, d'un côté comme de l'autre. Enfin, tu ne vas quand même pas cracher sur un moment comme celui-là. Et tu ne rates d'ailleurs pas une miette du spectacle qu'elle te propose. Sous tes yeux, elle poursuit sa chorégraphie et si tu ne te contrôlais pas un peu mieux (t'es quand même trop vieux pour que ce ne soit pas le cas) ou si vous étiez dans un cartoon, de la bave s'échapperait de tes lèvres et tes yeux tenteraient de fuir tes orbites. Heureusement, rien de tout ça ne se produit et l'instant peut se produire de la meilleure des façons.
T'as quand même l'étrange sensation de prendre feu sur place. Et t'es incapable de te retenir plus longtemps, alors tu tends la main vers elle et l'invite ainsi (de même qu'avec ta voix) à s'approcher un peu plus de toi. La réaction de la jeune femme ne se fait pas attendre ; elle se saisit de ta main et vient plus près. Elle pousse le vice jusqu'à faire se toucher vos corps, et toi t'en profites pour poser ton autre main sur sa hanche. Encore sage, mais néanmoins impatiente de redécouvrir plus amplement cette peau qui t'a tant manqué. Le lieu, le moment... Rien n'est propice à un tel rapprochement et pourtant ce ne serait pas la première fois que cela vous arriverait. Bien au contraire. L'un contre l'autre, t'as tout à loisir de respirer son odeur, en rien gâchée par la chorégraphie endiablée qu'elle vient de te proposer, et de la sentir contre toi. Son chuchotement atteint ton oreille de la plus délicieuse des manières. « Je crois que j'ai déjà oublié ce que je voulais entendre par là... » Volontairement taquin et faussement dans l'ignorance de ce qui vient de se produire. Déjà, vos lèvres se rapprochent mais Alyah, mutine, ne comble pas les centimètres qui les séparent encore. Sa main se perd dans tes cheveux, et t'as le sentiment d'être à mille lieux d'ici. Rien qu'avec ça, oui. C'est la preuve de l'effet indéniable qu'elle te fait depuis des semaines. « En fait, je crois surtout que je sais déjà ce que tu vaux et ce dont t'es capable... » Mais t'en auras jamais assez pour autant et ça tu le sais. C'est pour cette raison que tu ne traînes pas beaucoup plus avant de t'emparer de ses lèvres. Ivre d'elle, fou de cette séparation de plusieurs jours qui vient juste d'arriver à son terme.
Sujet: Re: Rewrite the stars ± Archilyah Jeu 29 Aoû - 17:10
Rewrite the stars
Archibald - Alyah
«Personne ne peut fuir son coeur. C'est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu'il dit.»paul coelho.
T'es patiente Alyah, tu désespères pas. Tu l'sais, que si tu t'accroches assez fort à tes rêves, ils se réaliseront. Parce que quand on veut, on peut pas vrai? Tu perceras, tu sortiras de Juillard par la grande porte après être rentrée par la plus petite. Tu seras reconnue, t'auras plus besoin de te dénuder devant ces pervers jusque tard le soir pour pouvoir espérer avoir encore un toit au dessus de la tête à la fin de la semaine. Fini les conneries, ça sera juste toi et la danse jusqu'à ce que tes jambes en cèdent. Tu l'auras, cette maison avec la vue sur la méditerranée en Israël où ta daronne s'reposera pour ses vieux jours. Tu dois pas te laisser abattre, même si t'vois pas forcément le bout. Il suffit qu'tu te dises que ça va aller, mettre un pied devant l'autre c'est pas une chose si compliquée. Que demain t'rapproches un peu plus de tes objectifs, et que viendras a être récompensée pour les efforts fournit. Pour ces années que t'as données à ta génitrice, à ta passion sans jamais abandonner. Parce que tu penses pas vraiment à toi, pour l'instant. Tu l'as jamais vraiment fait non plus. T'as la musique et la danse, c'est tout ce qui te suffit pour pouvoir exister. Ça viendra Alyah, le bonheur. Le vrai.
Puis il est là, lui. Cette petite étincelle quand ton paysage est gris. Lorsque tu prends sur toi à essuyer les critiques, quand on te répète que tu ne seras jamais assez gracieuse ou que tu ne colleras jamais avec l'idée de ce qu'ils se font d'une vraie danseuse. Il suffit juste que tu croises son regard, à la volée dans un couloir pour que tu te sentes soudainement gonflée de confiance. T'as eu aucun traitement de faveur, ta place à Juillard tu l'as méritée. Archibald est un bon professeur, patient, pédagogue, extrêmement doué si ce n'est l'un des meilleurs de sa génération. Tu ne te rappelles que trop bien cette première fois où il s'est élancé sur le parquet devant tes yeux. Comment tu pourrais l'oublier. "Ah parce que vous savez danser?" Tu l'as regardé avec une moue amusée, bien trop intriguée par ce mec aux fringues hors de prix pour le prendre réellement au sérieux. Il a pas réfléchit longtemps avant de te coller sa veste dans les bras et de s'élancer. T'as eu l'impression d'renaître, sauf que cette fois-ci c'était agréable et t'étais pas en train de trembler à cause du manque engendré par la drogue que ta mère consommait à outrance pendant sa grossesse. Non, là t'étais juste subjuguée par ce ballet muet se déroulant devant tes yeux. Sidérée devant tant de technique et de retenue dans ses mouvements. C'est peut-être bien ce jour là, où t'es tombée amoureuse de lui. Comme la foudre s'abattant sur ta vie pour en faire quelque chose de mieux.
Lorsque ton amant te tend la main, tu ne peux t'empêcher de la saisir pour te laisser entraîner tout contre lui. Naturellement vos épidermes se retrouvent, frissonnants au contact de l'autre. Tes yeux sont tintés d'étoiles, lorsqu'ils viennent trouver les prunelles d'Archibald. Tes bras noués autour de sa nuque, palpitant contre palpitant. Tu pourrais rester comme ça cent, même mille ans si on te le permettait. Parce que vos instants sont toujours trop brefs, passent toujours trop rapidement. Sa voix vient caresser ta peau, tout comme ses mains à présent sur toi te maintenant à lui. Lui et rien qu'à lui. T'es transie, incapable de faire preuve de raison lorsque la chaleur de vos êtres viennent à se retrouver, à se mélanger. Les lippes tentatrices de ton professeur viennent finalement rompre le maigre espace les séparant des tiennes. Il ne te laisse pas le temps de répondre, bien que tu n'en ai pas spécialement eu l'envie. Un gémissement de satisfaction s'échappe entre deux baisers, s'en suivit de vos langues venant à la rencontre de l'autre, impatientes. Tout comme vous, vous mettant à irradier de cette alchimie qu'est la votre. Parce que ça, ça vous appartient pas vrai? T'es pas n'importe qui, t'es pas n'importe quoi non? Ton cœur se serre, lorsque tu te surprends à y penser. Ça te ferait tellement de mal, Aly, si tout ceci n'était qu'un jeu, un passe-temps pour lui.
Tu viens resserrer légèrement l'étau de tes doigts dans ses mèches de cheveux châtain pour donner toujours plus de passion à ce baiser pendant que le reste de tes phalanges vient trouver sa peau sous son teeshirt. Tu perds ta respiration avec la sienne, tendant de récupérer un peu d'oxygène lorsque vos lèvres se lâchent pour un court instant. Tu ne réponds plus vraiment de toi quand Archibald se retrouve si proche, lorsqu'il te revient enfin. Petit à petit, ces quelques jours d'absences se dissipent pour laisser place à ce feu ardent animant ton bas ventre ondulant contre le sien au rythme de vos lippes qui se jouent les unes des autres. Tu laisses tes dents traîner contre sa lèvre inférieure que tu retiens le temps de quelques secondes, suffisamment pour laisser à ton regard le loisir de croiser celui d'Archi. Combien de fois tu vous as imaginé dans des draps blancs, vos corps se mélangeant chaudement ailleurs qu'a l'arrière d'une voiture ou du parquet ciré d'un des studios de danse. T'aimerais pouvoir t'endormir contre lui, te laisser bercer par le rythme de sa respiration pour retrouver son sourire dès le réveil lorsque le jour se serait levé. "Tu m'as énormément manqué.." Ta voix est basse, au moins aussi brûlante que tu ne l'es. Ton corps entier vibre sous le coup des battements de ton cœur. Vos fronts reposent tendrement l'un contre l'autre vos nez se chatouillant une nouvelle fois. Tu ressers légèrement votre étreinte, pour appuyer tes dires. Tu ne le laisseras pas s'en tirer si facilement après tant de temps passé loin de ta compagnie. T'as l'impression d'exister, lorsque tu te retrouves dans ses bras. D'être protégée, à l'abri de toutes les merdes de ton quotidien. Parce qu'il ne sait pas tout ça, il ne peut pas le savoir. Ni pour ta mère, tes activités extra-scolaires, les liens malsains qui vous unissent avec la fratrie Krief.
I'm trying to hold my breath Let it stay this way Can't let this moment end You set off a dream in me Getting louder now Can you hear it echoing? Take my hand Will you share this with me? 'Cause darling without you...
Sujet: Re: Rewrite the stars ± Archilyah Mer 4 Sep - 16:18
Rewrite the stars
Archibald - Alyah
Tu te demandes souvent ce qu'il se passe, dans la tête d'Alyah. A quoi elle pense à un instant T, ce par quoi elle est passée avant que tu la rencontres. La curiosité te brûle et, pourtant, tu ne laisses jamais ces questions t'échapper. Tu te retiens, tu parviens à te freiner et à les garder pour toi. Tu ne les poses pas parce que tu sais que cela vous mènerait vers des chemins tortueux. Déjà que vous n'avez pas trop la place pour vivre votre histoire comment vous l'entendez... T'as pas envie d'immiscer encore plus d'intimité entre vous. Bon, c'est clair que c'est déjà trop tard pour ça. Intimes, vous l'êtes... Et pas qu'un peu ! Mais en posant des questions sur sa vie, en t'intéressant à son passé et à ses pensées, c'est clair que tu prendrais des risques fous. Que tu la mettrais en danger mais aussi que tu te mettrais en danger toi. Tu ne sais déjà pas où tout cela vous mène, où vous serez d'ici quelques mois... Alors tu préfères ne pas penser à tout cela, tu préfères garder ta curiosité bien contre ton torse et ne surtout pas en faire une affaire d'état. Tu verras, que tu te dis. Pour te rassurer sans doute. Au moins cela te permet de vivre l'instant présent sans trop de problème. Tu sais que vous n'avez que bien peu de temps ensemble, tous les deux, alors t'en profites à fond. Et tu sais qu'elle aussi. Ce n'est, là non plus, pas quelque chose dont vous parlez. Trop risqué. Mais cela ne t'empêche pas d'être toujours à l'aise lorsqu'elle est dans les parages, particulièrement à ta place.
C'est ce qu'il se passe à cet instant précis, alors que vos peaux, en même temps que vos lèvres, se retrouvent. T'as l'impression d'être un camé en manque qui n'a pas eu sa dose depuis trop longtemps. Alyah, tu l'as dans la peau. T'y es accro et c'est dingue de se le dire quand même. Tu l'avoueras pas à voix haute, et encore moins de manière bien plus prononcée, mais tu te dis qu'elle doit le deviner. Peu importe si t'essayes de le cacher, tu te dis que ça doit se sentir dans les baisers que tu lui offres, dans la manière que t'as de la regarder et de la toucher. D'ailleurs, tu n'as plus envie de faire semblant et de marquer une quelconque distance entre eux. Vos corps sont entrés en contact, et ce n'est pas toi qui va y changer quoi que ce soit... Visiblement, ce ne sera pas non plus d'Alyah. Elle te maintient contre elle, et vient même s'emparer de tes cheveux pour vous rapprocher encore un peu plus. Le baiser s'approfondit, ta langue rencontre la sienne. C'est toujours aussi... Enivrant, grisant même. Ton échine est d'ailleurs parcouru d'un long frisson que tu ne peux retenir. C'est toujours comme ça, lorsqu'elle est dans les parages. Et plus encore lorsque vous êtes proches, comme à cet instant précis. Vos lèvres se séparent, histoire de vous donner à tous les deux la possibilité de respirer. Ton souffle est erratique, mais ça ne t'empêche pas de rester proche d'elle. Tu ne peux pas te lasser de sa présence, et encore moins de sa proximité. Alors tu restes là, tes mains (sagement) posées sur ses reins, et ton front accolé au sien.
Alyah, à la fois vile tentatrice et capable de tendresse comme personne. L'un et l'autre ne sont pas incompatibles, elle en est la preuve vivante. Tu te dis même que, pour le premier, elle ne le fait pas exprès. C'est juste dans sa nature, sa manière d'être... Et ta façon à toi de réagir lorsqu'elle est dans les parages. Quoi qu'il en soit, t'es surtout heureux de pouvoir l'avoir avec toi, contre toi et tu ne briserais cet instant pour rien au monde. « Toi aussi, t'as pas idée », souffles-tu en réponse à sa précédente phrase. Tu ne sais pas toujours si elle le sait, à quel point t'es dingue d'elle, à quel point t'as besoin d'elle. Et ce sont de simples remarques, comme ça, qui font que tu t'en assures. Qu'elle est au courant. Que t'es pas le seul à le savoir. C'est sûr que tu ne sais pas où vous allez tous les deux, mais ce qui t'importe à toi c'est l'instant présent. Et à ce moment précis, t'es avec elle, et t'as aucune envie de la laisser partir. Alors tu ne vois pas pourquoi tu devrais te retenir de lui dire ce genre de choses. Tant que votre discussion ne prend pas une tournure plus sérieuse à laquelle tu ne saurais guère faire face... « T'as du temps devant toi ou bien t'as des trucs à faire ? » Parce que tu n'oublies pas, quand même, que Alyah est une femme libre. Qu'elle a tous les droits de s'éloigner de toi si c'est ce qu'elle doit faire. Ce n'est pas toi qui va la freiner... Même si ce n'est parfois pas l'envie qui manque. Ne nous mentons pas.
Sujet: Re: Rewrite the stars ± Archilyah Sam 7 Sep - 5:58
Rewrite the stars
Archibald - Alyah
«Personne ne peut fuir son coeur. C'est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu'il dit.»paul coelho.
T'en serais où Aly s'il ne t'avais pas trouvé il y a un an lors de la compétition? Qu'est-ce que t'aurais foutu pendant cette année s'il n'avait pas été là pour t'offrir ton actuel quotidien? T'aurais enchaîné les heures de strip? Tu t'serais mise à vendre un peu plus pour quelques billets rajoutés sous le manteau? Ton avenir ni ta carrière n'auraient avancés, tu te serais contentée de stagner à ton niveau sans t'améliorer. T'aurais sûrement fini par tourner en rond, incapable de préparer les wod. de cette année et votre couronne vous aurait été enlevée sans un réel combat de votre part. T'es pas forte Aly, tu t'contentes de te laisser porter par les autres, par le courant. Les choses arriveront comme elles le devront. Où elles ne seront pas, auquel cas c'est que les étoiles n'étaient pas en ta faveur. Pourtant, t'en meurs d'envie que d'aller ré-écrire tout ce ramassis de conneries t'étant réservé pour ton futur. Parce que t'es pas au bout de tes peines, que t'as pas fini d'être blessée, humiliée, en difficulté. T'as déjà vécu bien des années d'malheur, pourquoi s'arrêter en si bon chemin pas vrai? Pourquoi ne pas aller taper réellement le fond du fond, pour creuser encore.
Serrée tout contre lui, t'as l'impression d'endurer ça pour une bonne raison. Parce que tu ne l'aurais jamais connu si t'étais pas passée par cette vie de galère. Ton petit miracle personnel sous les traits d'un homme. Toutes ces merdes peuvent bien te tomber dessus encore et encore si cela peut te permettre d'avoir Archibald dans ta vie. Car il est la plus belle chose qu'il te sois arrivée. Qu'il est la personne faisant battre ton palpitant combien même tu peux pas lui avouer. Parce que ces quelques mots vous sont interdits. Parce qu'un professeur ne peut tomber amoureux d'une de ses élèves plus jeune de bien des années. Parce qu'il est marié, qu'il va avoir un enfant. C'est à elle que sont dédiés ces mots que tu rêves voir traverser ses lippes un jour. Parce que tu peux pas être la seule à ressentir ça, tu peux pas être la seule à ressentir autant de choses à la fois. Cette envie de passion, ce besoin d'étreintes et de tendresse. Vos fronts sont accolés, le temps pour vous d'attraper vos souffles malmenés pendant que ses mains nouées trouvent place fièrement contre la chute de tes reins s'embrasant un peu plus à chaque instant. T'aimes bien trop ça, l'avoir contre toi, pour toi. Parce qu'à cet instant, il n'est pas Mr. Salisbury, il se contente d'être Archi, l'homme dont tu es tombée follement et éperdument amoureuse sans t'en rendre bien compte. Parce qu'on t'as toujours dit que ces choses là ne se contrôlaient pas. Qu'elles te tombaient sur la gueule quand tu t'y attendrais le moins. Bah pas loupé, pas vrai Aly?
C'est dans un souffle des plus brûlants que ton professeur te souffle à quel point ton absence s'est également faite ressentir. Non, t'as pas idées à quel point il peut penser à toi. Tu ne peux qu'espérer qu'il le fasse. Tu ne peux que croire ses mots sur parole. Te dires que si ne c'était pas réciproque, il ne perdrait pas son temps à tout risquer avec quelqu'un d'aussi insignifiant que toi. Parce que t'es rien, juste Alyah. Cette danseuse anonyme venant d'Israël, cette dreadeuse entêtée qui compte bien faire mordre la poussière à tout ces gosses de riches qui t'répètent que tu n'pourras pas y arriver. T'es juste Aly, la gosse tatouée, effrayée qu'on ne l'aime pas assez. Ta propre daronne n'y arrive pas, alors pourquoi Archibald devrait le faire? T'as rien fais pour lui toi, t'as pas fais décoller sa carrière, tu l'as pas sauvé du noir où tu t'noyais. Parce que tu commençais à en manquer pas vrai, d'espoir? Sa voix vient de nouveau caresser tes oreilles lorsqu'il te demande si tu as du temps devant toi. Pour lui tu pourrais bien avoir tout le temps du monde. "Je ne commence mon service qu'à trois heures du matin, la troupe est prévenue que je restes ici pour répéter..." Ta mère est assez sédatée pour pouvoir tenir jusqu'à ce que tu rentres chez toi récupérer tes affaires pour ta nuit au club. T'as largement préparé les devants pour pouvoir t'offrir de jolies retrouvailles avec Archibald.
Encore une fois, t'aurais aimé ne pas avoir à aller travailler. De pouvoir te dire que tant pis, tu te fais porter pâle pour la soirée. Que te déshabiller devant ces connards n'en vaut pas la peine, tout comme ces billets que tu t'contentes de ramasser à la fin de ta prestation dénudée. Ca t'bute de devoir faire ça, mais t'as si peu d'autres choix. Et tu veux pas t'mettre à vendre ton corps comme une prostituée, le montrer te suffit assez. T'aimes ça, qu'il n'appartienne qu'à Archi. Le seul l'ayant possédé, lui t'ayant fait goûter aux plaisirs charnels des plus sensuels et tendres. "Et toi? Combien de temps t'as à me consacrer?" Que tu t'hasardes à demander alors que tu laisses tes lèvres trouver son menton, puis ses pommettes. Tu sais que la réponse pourrait ne pas te plaire. Qu'il pourrait venir à se dérober à tout instants pour retourner dans son foyer. Là où tu n'existes pas, là où tu n'es rien. Et pourtant, lui ne quitte jamais tes songes peu importe l'instant, peu importe l'activité. Entre vous, il n'y a jamais eu de sorties au restaurant, ou bien au cinéma. Jamais de soirée dans un bar, où entre amis. Vous vivez cachés entre ces quatre murs ou ses quatre portières. Tu viens rouler du bassin tout contre Archibald venant à nouveau saisir ses lippes. T'pourrais en crever Aly, si un jour il venait à se refuser à toi après tout ce chemin parcouru secrètement ensemble.
Tu gagnes finalement assez de terrain pour que le dos de ton professeur vienne trouver le parquet et que ton corps surplombes finalement entièrement le sien. Vos lèvres se mélangent à présent furieusement, dieu sait à quel point tu aimerais ne plus répondre de rien. Te laisser aller à lui, à votre amour et vos envies. Parce que t'as envie de retrouver Archibald, de retrouver ses caresses et sa peau offerte à ton bon vouloir tout comme la tienne lui appartient. Tout ton être lui hurle de le laisser s'en éprendre, car si il y a bien une chose que vous pouvez retenir de votre relation, c'est que rien n'est capable de vous séparer dans te tels instants.
C'est dingue quand même que vous en soyez arrivés là, tous les deux. T'as beau y réfléchir et le vivre au quotidien, c'est à peine si t'y crois. Peut-être aussi parce que ce bonheur que tu vis quand Alyah est dans les parages, tu le sais éphémère. Comment pourrait-il en être autrement ? Elle est jeune, et toi... Ben, toi, t'as déjà fait ta vie, roulé ta bosse. Aujourd'hui t'es posé, avec un job stable, t'es marié et en passe de devenir père de famille. Autant dire que c'est aux antipodes de l'expérience de Alyah. Que tu ne connais pas à fond finalement, t'as trop peur de ce qui sera d'ici quelques mois, pour oser lui poser des questions. Tu sais que t'es dingue d'elle, que t'as besoin de sa présence dans ta vie. Mais que peux-tu y faire ? T'es condamné. Condamné à vivre une vie qui ne te ressemble pas, que tu t'es imposée à toi-même par facilité... Et tu dois juste la vivre et t'y complaire comme tu peux. C'est comme ça. Pour l'instant, t'essayes de vivre l'instant présent sur t'interroger sur le moment où il te faudra mettre un terme à tout ça. Parce que c'est trop difficile, trop douloureux. Pour la première fois de ta vie, tu te sens réellement à ta place, là où tu as choisi d'être... Et c'est avec Alyah uniquement que tu le vis. Alors pourquoi est-ce que tu chercherais à changer cela et à ne pas en profiter au maximum ? Tu verras bien quand la réalité s'imposera à toi avec virulence. Pour l'instant, ce n'est pas le cas... Alors ouais, t'en profites. Au détriment d'Alyah et de ce qu'elle veut (parce que vous n'en discutez pas tout simplement), mais t'es égoïste qu'est-ce que tu veux. Et tu ne penses pas à sa souffrance à elle, à ses potentiels sentiments et tout ce qui s'ensuit.
Mais t'es là avec elle, et elle t'apprend qu'elle a de nombreuses heures à t'offrir. Tu souris, toujours proche d'elle, et ton souffle encore un peu court. Quoi qu'il commence à revenir à la normale quand même, depuis le temps. T'essayes quand même de ne pas t'éloigner d'elle, et il te semble même que ta poigne sur ses hanches se fait un peu plus présente. T'es heureux d'apprendre qu'elle ne s'échappera pas tout de suite. Et pour le lui signifier de vive voix, tu finis quand même par lui dire : « Parfait. » C'est court, c'est simple mais c'est finalement assez représentatif de ce que vous partagez, tous les deux. Il y a beaucoup de passion entre vous, mais il y a aussi une grande simplicité, presque une évidence. Tu sais pas si elle le ressent aussi, et tu n'iras probablement jamais lui demander, mais c'est ton cas. Et c'est la première fois de ta vie alors, forcément, tu le découvres encore, t'apprends à l'apprivoiser et à en faire quelque chose de sérieux. Ce n'est pas n'importe qui, Alyah. Tu sais, sans qu'elle ait jamais eu besoin de te le dire concrètement, qu'elle a souffert dans sa vie, que tout n'a pas toujours été simple pour elle (bien au contraire). Et tu sais que t'es qu'un sale con de lui en rajouter une couche, de ne pas t'être éloigné d'elle assez tôt... Mais t'arrives pas à faire autrement. Quand elle n'est pas là, t'es comme un drogué en manque. En pire peut-être, quand cela fait trop longtemps que vous n'avez pas pu vous retrouver. « Une heure tout au plus... Je ne peux pas trop traîner malheureusement. »
Si tu ne peux pas lui donner plus, ce qu'elle voudrait peut-être... Tu tiens au moins à être sincère avec elle. Tu l'es en toutes circonstances. Tu ne mens pas, tu ne fais pas semblant. Si t'es là, avec elle, si tu trompes ainsi celle à qui tu avais juré fidélité, c'est qu'elle a un truc exceptionnel. Et tu sais pas où tu seras dans un an ou deux, mais tu sais que t'as envie de partager le plus de parenthèses enchantées comme celle-là avec Alyah. C'est comme ça, c'est tout. D'ailleurs, la jeune femme n'est pas en reste. Peut-être qu'elle partage ton point de vue. Que ce soit le cas, ou que cela ne le soit pas, elle amplifie encore un peu plus votre rapprochement actuel. D'abord en t'embrassant de nouveau avec passion, et ensuite en poussant légèrement sur ton torse. Ton dos ne tarde pas à rencontrer le sol et tu souris contre ses lèvres. T'aimes ce côté passionnel que t'as découvert peu à peu avec elle. Parce que tu ne savais pas ce que c'était, avant... Avant que votre relation prenne cette tournure. Elle est capable, en un claquement de doigts, de te rendre fou. Et sans doute qu'elle le sait, à présent. Si ce n'est pas le cas, tu cherches par tous les moyens (en usant de gestes bien précis) de le lui faire comprendre. Une de tes mains remonte le long de son corps pour encadrer sa joue, pendant que l'autre remonte juste un peu, jusqu'à sa taille. Tu l'embrasses toujours, incapable que t'es de te passer de la douceur de ses lèvres et des sensations qu'elle est capable de faire naître juste avec quelques baisers. Tu appuies légèrement sur sa taille ensuite, juste assez pour que vos lèvres se séparent et que tu plonges ton regard dans le sien. Tu sais que tu devrais juste ne rien dire et profiter mais la peur de la blesser est plus forte que le reste. Alors tu lui demandes : « Tu seras dispo' le week-end prochain ? On pourrait essayer de se faire un truc. » Et si t'en es finalement pas capable ? Si tu n'arrives pas à concrétiser cette proposition ? T'es idiot de lui proposer sans certitude, mais t'es un idiot qui a envie de lui faire plaisir par-dessus tout et par tous les moyens.
Sujet: Re: Rewrite the stars ± Archilyah Sam 21 Sep - 18:40
Rewrite the stars
Archibald - Alyah
«Personne ne peut fuir son coeur. C'est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu'il dit.»paul coelho.
A la base, t'étais pas sensée t'amouracher d'ton professeur de contemporain. Au début, tu le trouvais hautain et tu trouvais ses tentatives d'humour presque déplacées. Après t'as compris que tout ça, c'était juste pour tenter de te mettre à l'aise dans ce milieu auquel t'étais étrangère. T'as bien failli déclencher une bagarre au réfectoire dès ton premier jour parce que t'as pas aimé la façon dont une nana t'as regardé. Bon elle s'est aussi permise de commenter tes dreads que tu portes avec fierté, alors t'as câblé et t'as enjambé la table ni une ni deux pour la choper par son juste au corps dégueulasse de gamine bourrée d'fric. Encore une fois, il est arrivé pour t'sauver la mise. Comme si il s'y attendait, que tu ne te sentes pas dans ton élément, comme s'il avait peur que cela te pousses à décrocher. Au lieu de ça, tu leurs à montré à tous ce que tu valais vraiment et ce dès tes premiers pas sur le parquet ciré d'un des nombreux studios présent à la Juilliard. Peu importe s'ils n'aimaient pas ton style vestimentaire, où la musique s'échappant de tes airpods lorsque tu vins à en ôter un de tes oreilles. T'en as strictement rien à faire de tout ces parvenus qui seraient drôlement dans la merde sans papa et maman.
Et pourtant, t'as laissé Archibald rentrer dans ta vie et dans ton cœur. T'es tombée amoureuse de lui graduellement, au fur et à mesure des jours et de ces heures vous liant l'un à l'autre. Son rire franc qui avait tendance à t'énerver à fini par t'apaiser. Ses conseils trop gentiment donnés à ton goût t'as fini par les accepter. Tu t'es ouverte à lui, après tout tu lui devais bien ça Aly. Alors t'as accepté les cours supplémentaires, vous vous êtes mis à répéter ensemble après les heures de classe afin de te faire travailler un maximum de choses possibles. Vous vous êtes découverts certains points communs, vous avez commencés à tisser des liens. Chaque jours vous aviez un peu plus hâte de vous retrouver, les séances s'allongeaient peu à peu sans que vous ne vous en rendiez bien compte aussi. Il y a eu cette main sur ta hanche découverte qui un soir t'as fais frissonner de part en parts. Vos regards brûlant d'un désir que vous ignoriez jusqu'ici car il ne pouvait en être autrement. Et pourtant. Comme d'accord à un accord vos corps se sont rapprochés, tout comme vos visages. T'avais déjà eu cette proximité lors d'un duo, et que la musique résonnait. Mais là, il n'y avait que la symphonie d'vos palpitants à l'agonie qui vous hurlaient presque trop distinctement de vous laisser aller à ces lippes tendues délicieusement, un miracle posé sur votre route au détour d'un comme le fruit du hasard. Et ce fut vôtre premier baiser, à l'intimité des regards du monde bien caché dans ce studio retenant jalousement votre secret.
T'as retrouvé la chaleur de son corps, la tendresse de ses baisers venant ranimer cette fièvre intense dans l'entièreté de ta carcasse offerte à son bon vouloir. Ses mains se referment contre tes hanches un peu plus fort, comme pour marquer sa dominance et leurs appartenances respectives.Il te demande si tu disposes d'un peu de temps. Pour lui, tu fais toujours en sorte de t'arranger pour avoir le maximum de temps. Combien même t'es la plus dévouée des deux, celle qui attends constamment un geste de sa part. Guettant le moindre signe d'affection secrètement. Tu ronronnes presque, pressant ton corps toujours un peu plus contre le sien comme s'il manquait de se dérober et de t'abandonner. T'embrasses son visage lorsque sa voix vient te porter l'effet d'une douche froide. Forcément, qu'il n'a pas plus de temps à te consacrer qu'une maigre petite heure. Plus la grossesse de sa femme avance, plus il s'éloigne. Plus t'as l'impression qu'il devient inaccessible, hors de ta portée. Tu prétends pas à grand chose, t'espères juste que tout ceci n'a pas de sens que pour toi. Qu'il ne viendra pas s'arracher à toi avec violence comme lorsque l'on tire sur un pansement d'un geste adroit. Tu ne rajoutes rien, te contente de te mordre la langue très fort pour ne pas laisser ta déception apparaître. Tu savais, ce qu'allait donner votre relation. Ce que donne ce genre de relations en général. Et ça ne finit que très rarement en belle histoire.
T'essaies, de ne pas lui montrer ta déception alors tu l'emmènes contre le sol pour continuer de le couvrir de baisers. Sa peau est restée bien loin de toi pendant trop longtemps, il te faut ne serait-ce qu'essayer de ne pas agrandir ce manque grandissant à vue d’œil. Toujours contre lui et entre deux baisers, Archibald en vient à te demander si tu as des projets pour le weekend prochain. Ton cœur semble crever de bonheur lorsqu'il ajoute que vous pourriez sûrement vous trouver quelque chose à faire ensemble. Comme si votre histoire était bien réelle pour lui aussi, comme s'il avait envie de passer du temps avec toi. Tu te relèves légèrement, ta poitrine lâchant la chaleur de son torse contre lequel tu t'étais lovée passionnément. "Un truc comme un truc à deux? Genre... Juste toi et moi?" Que tu demandes abasourdie. Jamais, en presque un an vous en êtes venus à vous côtoyer hors de ces murs ou de l'intimité de sa voiture. Alors partager tout un weekend avec lui te sembles être une chance incroyable. "Et si j'étais pas dispo, tu viendrais me kidnapper de ma cage dorée pour m'emporter à tes côtés?" Tu souffles, regagnant ses côtés une fois l'effet de la surprise passée. Bien sûre, que tu seras disponible pour Archi, aussi longtemps qu'il ne le voudra même. Tu pourrais bien être disponible toute ta vie pour lui, si ça signifiait pouvoir l'avoir près de toi, tout contre toi.
Sujet: Re: Rewrite the stars ± Archilyah Ven 27 Sep - 20:51
Rewrite the stars
Archibald - Alyah
Bien sûr qu'elle est déçue. Alyah a beau essayer de ne pas te le montrer de toutes ses maigres forces, tu le sais, tu le sens. Tu le devines aussi. Parce que c'est évident, parce que tu t'en doutais. Mais c'est comme ça, tu n'y peux malheureusement rien. Vous vous êtes engagés dans un truc qui vous dépasse complètement, et maintenant faut assumer. Quoi que ce n'est pas encore le moment de la vraie "révélation", de celle qui vous laissera pantois et désœuvrés. Pour l'instant, tu peux encore profiter d'elle, de ses courbes exquises, de ses baisers tentateurs. T'as pas envie de penser au reste. Et si cela ne tenait qu'à toi, c'est sûr que vous resteriez des heures et des heures ici, sur ce parquet. Pas forcément pour consommer cette relation adultère encore et encore (même si tu n'es jamais contre dans le fond, et tu n'iras pas prétendre le contraire), mais simplement pour être avec elle. Pour passer du temps à ses côtés. T'es complètement mordu, c'est dingue. Surtout que tu ne peux rien faire pour y changer quoi que ce soit et que ça te rend fou rien que d'y penser. Comment tu vas faire lorsqu'elle se rendra compte que tu n'es qu'un crétin fin pas capable de quitter sa femme sous prétexte qu'un enfant vient s'ajouter à ce qui était au départ un duo ? T'es sûr que tout cela va mal finir et pourtant cela ne t'a jamais empêché d'y aller à la base. Cela ne t'empêche pas non plus de continuer sur cette même voie-là et de ne pas chercher à t'éloigner d'elle. Le fait de ne pouvoir lui offrir qu'une heure te rend dingue, par ailleurs.
C'est peut-être pour cette raison, d'ailleurs, que tu finis par lui proposer un truc fou, insensé. Mais un truc qui vous fera du bien à tous les deux. Le week-end prochain. Rien que toi et elle. Alyah, qui était jusque-là collée contre toi autant que faire se peut, s'écarte. Pour mieux plonger son regard dans le tien, et te poser une question somme toute enfantine. Cela te fait rire, d'ailleurs. Elle a presque l'air hésitante tout à coup. Comme si elle ne s'était pas attendue à pareille proposition, et même qu'elle n'y croyait pas. Tu ris légèrement, ne conservant ensuite qu'un léger sourire amusé. Tu ne te moques pas d'elle, mais elle est terriblement craquante lorsqu'elle se comporte ainsi. Certains diraient que cela devrait te faire reculer, parce que c'est peut-être bien la preuve de sa naïveté, de sa jeunesse, mais toi tu t'en fiches. Au contraire, tu trouves ça encore plus attirant. Est-ce que ça fait de toi un type creepy ? Peu importe. Ce qui compte, c'est qu'elle est là.. Et qu'il n'y a plus la moindre trace de déception sur son visage. T'as réussi à la faire retrouver son sourire. Tu le vois, juste là, sous tes yeux. « Oui genre juste toi et moi », finis-tu par lui répondre, ne voulant pas laisser un blanc trop longtemps. Encore moins si cela signifie potentiellement mettre Alyah mal à l'aise. Ce n'est pas ce que tu veux. Toi, tu veux lui faire plaisir. Plus que tout. La réponse se fait tarder mais ça ne te dérange pas. Parce qu'elle n'est pas partie en courant. Elle est toujours là, à tes côtés.
T'attends donc patiemment qu'elle se décide à te donner une réponse. Réponse dont tu imagines d'ores et déjà la silhouette. Comment imaginer, ne serait-ce qu'une seconde, qu'elle pourrait refuser ? C'est évident que le simple fait que tu proposes lui fait plaisir. Enfin, tu ne veux pas être prétentieux ou condescendant... Mais ça se voit quand même, ce genre de choses. Depuis le temps, t'arrives presque à lire sur le visage d'Alyah comme un livre ouvert. Tu te doutes, donc, qu'elle tient à toi et que cela lui ferait très plaisir. Mais t'as bien envie de faire durer les choses toi aussi. Vous n'avez pas trop le temps, c'est vrai (puisque tu dois retourner auprès de ta femme...), mais t'as pas envie d'être trop pressant. Ni de la laisser imaginer que tu ne t'intéresses qu'à ses courbes, c'est loin d'être le cas. Sûr que tu la trouves physiquement attirante, mais il ne s'agit pas que de cela. « Il est possible oui... Peu importe les obstacles que je devrais surmonter, dis et je m'en occuperai », poursuis-tu, un léger sourire flottant toujours sur tes lèvres. Tu caresses distraitement son bras, les yeux désormais posés au loin. T'es souvent pensif comme ça, un peu perdu dans ses pensées. Souvent parce que tu te demandes comment t'as pu en arriver là... Et surtout comment t'as fait pour te tromper à ce point sur ta vie personnelle. « Du coup c'est un oui ? », tu demandes finalement, impatient de savoir si elle est partante ou non. Tu t'en doutes, mais l'entendre de sa voix c'est quand même bien mieux.
Sujet: Re: Rewrite the stars ± Archilyah Sam 28 Sep - 7:08
Rewrite the stars
Archibald - Alyah
«Personne ne peut fuir son coeur. C'est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu'il dit.»paul coelho.
Jamais, t'aurais cru tomber aussi fortement pour Archibald. Il était sensé être ce prof un peu trop aimable, ce mec bien sous tous les rapports. Mari aimant, fidèle danseur appartenant à sa muse à laquelle il a fait un enfant. Un petit être à naître, n'ayant rien demandé. Et toi t'as fini par t'immiscer dans tout ça. Te faire une place malgré tout. Combien même c'était pas ton but principal, encore moins quelque chose à accomplir. T'étais cette gosse de Brooklyn pommée, n'étant jamais eu de sentiments pour personne. Cette enfant un peu croyante, s'attachant à sa religion comme un mantra réconfortant dans la nuit. De quoi apporter le courage lorsqu'il faut traquer les épiphanies, mener à bien les ordalies. T'es une acharnée, une battante et ce depuis tes premiers instants alors qu'tu poussais ton premier cri au monde secouée par le manque il y a d'ça bien vingt-deux ans de ça. Parce que t'es née dans un foyer brisé, divisé. Avec une mère incapable de tout amour, simplement bonne à hurler de démence où à comater dans sa dépendance. Jamais, elle n'a prononcé ton prénom. Jamais, elle ne s'est rendue compte de ta présence. Comme si t'étais venue l'achever, détruire le peu d'humanité qui pouvait rester en elle. T'as détruis ta propre génitrice, et rien qu'en voyant le jour Alyah.
T'as énormément de mal, à ne pas cacher ta déception lorsqu'Archibald t'annonce qu'il n'a pas plus d'une heure à t'accorder. C'est bien trop peu, surtout après une telle absence. Tu ne supportes pas bien d'être éloignée de lui. T'as dû mal à le voir graviter loin de toi, comme si tu n'existais pas. Comme si tu n'étais rien de plus que l'une de ces filles arpentant ses salles de classes pour mieux apprendre de son savoir. T'es pas comme elle, et combien même vous ne parler pas de ce que vous pouvez bien être l'un pour l'autre tu restes persuadée d'être bien plus importantes qu'elles. Tu le sais que votre relation est unique, incapable d'être calquée à une autre personne. Mais t'as toujours ce besoin d'être rassurée. De savoir que si tu ne poses pas de questions désobligeantes ou que si tu te permets d'être si indiscrète c'est parce que tu veux dire une toute autre chose pour lui. Vous êtes décidément très fort pour vivre cette relation sans lui donner de mots. Sans vous coller d'étiquettes. Et pourtant, depuis que vous vous êtes épris l'un de l'autre tu ne vis que pour lui Aly. Il est tes seules envies, ta motivation à toujours plus te dépasser pour lui prouver qu'il a eu raison de te faire confiance. De ne jamais douter de toi. Parce qu'il a toujours été comme ça avec toi, plein de confiance et d'envies depuis cette fameuse finale des world of dance où il est venu te retrouver pour t'offrir le plus beau miracle de ta vie.
T'es légèrement abasourdie, lorsqu'entre deux baisers ton professeur te demandes presque de façon innocente si tu as des plans de prévus pour le weekend prochain. T'es d'abord étonnée par son "On pourrait essayer de se faire un truc" puis par son attitude lorsque tu valdingues carrément sur ton fessier. Tu décolles ta poitrine de son torse un bref instant, plus qu'étonnée par sa subite demande. T'as rien de prévu, et combien même si tu venais à sécher une nouvelle soirée de boulot si cela voulait dire la passer en compagnie d'Archi tu t'en foutrais royalement de ce manque à gagner. Sa présence à tes côtés est bien trop rare, bien trop précieuse pour que tu ne lui refuses ne serait-ce qu'un instant en ta présence. Tu ronronnes presque, lorsque tu taquines en demandant si Archibald pourrait bien venir à te kidnapper de ta prison dorée dans laquelle t'as toujours tenté de survivre. Il t'assure que ce qu'il prévoit ne comprend que vous deux, juste une nuit loin du reste du monde. Pas de femme, pas d'enfant à naître, pas de grands frères trop possessifs à la limite du flippant. Lui et toi, toi et lui loin de l'excitation de la Juillard et de vos trains de vies bien trop rythmés. T'aimerais tant pouvoir un jour réussir à t'apaiser entièrement, ne plus avoir à vivre selon ce rythme de vie bien trop effréné pour vous.
"Tu sais, j'ai trois frères tous plus horribles les uns que les autres. Sans mentionner ma wyvern personnelle me servant de génitrice..." Que tu lui indiques lorsqu'il vient à te demander quel genre de démon il devra terrasser pour pouvoir t'emmener avec lui dans ses projets. Après tout tu n'as parlé à personne de ta relation spéciale avec ton professeur, même pas avec Osha qui partage ta vie depuis ton arrivée sur la grosse pomme remontant à près de vingt ans maintenant. La pulpe des doigts de ton professeur préféré vient caresser ton bras de façon distraite. Tu te demandes où ses pensées peuvent bien vagabonder toi qui est à l'affût du moindre changement de personnalité provenant de son égard. Il semble attendre vraisemblablement une réponse nette et précise de sa part, chose que tu ne tardes pas vraiment à lui offrir ayant du mal à cacher ton excitation. "Oui, Archibald, je suis disponible pour toi ce weekend." Que tu souffles, en approchant à nouveau ton visage du sien pour murmurer tout contre ses lippes offertes à ta convenance. T'en as tant rêvé, d'une nuit à ses côtés. Plus que quelques heures partagées à l'arrière de sa voiture ou bien sur ce parquet que vous connaissez si bien. Archibald est devenu ton tout, ton oxygène et ta motivation. Ta principale envie et ton talon d'Achille.
Tes dreads blondes tombent en cascade contre tes épaules, et t'as ton front tout contre celui de ton professeur de danse contemporaine. C'est grâce à lui que tes pas peuvent fouler ce parquet hors de prix. Grâce à lui que les démons de brooklyn pourront s'assurer la victoire cette année aux world of dance que tu as préparé avec une précision toute particulière toi qui débutes enfin dans la cour des grands. T'es plus cette leadeuse pommée, assumant son rôle après le décès de son meilleur ami. Mais t'es devenue une danseuse impitoyable, avide de victoire. Une bête de compétition assoiffée de victoire. C'est pour ça que tu travailles sans relâches jusqu'à affamer ton corps, jusqu'à en suer la moindre goutte d'eau résidant dans ta carcasse tatouée. T'es une acharnée Alyah, et tu ne laisseras sûrement pas tomber le rêve de Trent, celui étant de faire entendre la voix des quartiers. Montrer au monde que des perles rares peuvent se cacher dans les pires des ghettos. "Au fait, j'ai eu mes places pour les World Of Dance de cette année. J'en ai une pour toi." Tu lances innocemment, espérant qu'il puisse trouver un moment pour t'y rejoindre et contempler ton net progrès. Après votre victoire l'an dernier t'as eu la chance de pouvoir bénéficier de certains passes-droits quant à cette nouvelle édition. Et faut dire que t'as tellement bossé sur vos nouvelles chorégraphies, sur cet enchaînement... T'espères pouvoir avoir l'appui de l'un de tes professeurs, continuer à toujours briller là où tu étudies parmi tous ces gosses de riches se prétendant être plus doués que toi.
Sujet: Re: Rewrite the stars ± Archilyah Ven 4 Oct - 13:21
Rewrite the stars
Archibald - Alyah
C'est dingue comme une simple proposition semble mettre Alyah à joie. T'es pas bête, tu devines aisément que cela vient des difficultés que vous rencontrez sans cesse pour trouver des temps à vous. C'est normal, t'as une femme enceinte qui t'attend chez toi chaque soir. Et elle... Et bien, elle, elle a sa vie. Ses secrets. Cette famille dont elle ne parle que peu mais qui, de toute évidence, cause pas mal de problèmes. Tu le devines à sa façon qu'elle a d'évoquer ses frères et sa génitrice. Faut pas être devin. Tu souris malgré la gravité de ce qu'elle sous-entend, sans doute un peu inconscient de ce que cela implique réellement. Tu préfères ne pas trop lui poser de questions, même si c'est toujours un réel plaisir d'en apprendre plus sur elle, sur ce qu'elle était avant et sur ce qu'elle est toujours. T'as juste pas envie de trop lui en demander, de la mettre mal à l'aise et de la pousser à se confier à toi alors que t'as pas la moindre idée d'où vous serez dans quelques temps... Vaut mieux, donc, que tu restes sur tes gardes, sur la réserve. Ce qui ne t'empêche pas de lui répondre bientôt : « Aucun problème, ça ne m'effraie pas. » Pas sur le fond, en tout cas. Et sans doute aussi parce que tu n'as effectivement pas la portée de ce qui t'attendrait alors. Qu'importe, la question ne se pose pas réellement. Elle joue juste un peu de toi. Avant de t'avouer qu'elle est bel et bien disponible le week-end prochain, ce qui fait agrandir ton sourire sur tes joues.
Tu taquines toujours la peau de son bras du bout des doigts, un peu perdu dans tes pensées mais sans non plus être à mille lieux d'ici. Tu sais à quel point ces moments sont rares, donc sacrés. T'en profites toujours comme il se doit, tout en veillant à prendre en considération les ressentis d'Alyah. T'es pas du genre à prendre, à profiter jalousement, et à ne jamais rien donner en retour. Sûr que votre situation, votre relation est particulière (difficile de faire plus particulière que ça d'ailleurs), mais qu'importe. C'est vôtre truc à vous. Tant que vous le vivez comme bon vous semble, tu ne vois pas bien pourquoi tu devrais te faire plus de soucis que de raison. « Parfait alors », que tu réponds toujours un peu distraitement, mais malgré tout les pieds plus ou moins sur terre. Tu t'efforces de les garder là, au plus près d'Alyah. Le fait que vos peaux soient toujours en contact t'aide à y parvenir sans trop de mal. Elle est même venue répondre à ta question en rapprochant (autant que possible) ses lèvres des tiennes. Forcément, tu ne peux plus être totalement distrait par les pensées qui obstruent ton jugement et ton esprit de manière plus générale.
Elle a son front posé contre le tien, et vos regards ne se lâchent plus. Pas besoin d'évoquer plus longuement le week-end prochain. Va déjà falloir que tu le prépares de A à Z, que tu fasses tout bien comme il faut. Ensuite seulement, tu pourras lui dire où vous allez, comment et quand précisément... Quoi que non en fait, tu ne lui diras peut-être pas tout. Pour conserver la surprise, pour lui faire tout découvrir au dernier moment quand cela te semblera être le plus judicieux. C'est encore mieux comme ça. La jeune femme, de toute façon, change elle-même de sujet. Tant mieux. T'as pas besoin de le faire toi. « Ah oui ? Génial ! Je serai là », que t'affirmes avec conviction. Dans les faits, tu ne sais pas encore à quelle date cela se fera, ni même si t'auras l'entière possibilité de te libérer de toutes tes obligations... Mais tu veux croire que ce sera possible. Tu veux croire que vous serez encore si proches tous les deux, d'ici quelques mois. Ça te fait flipper de te dire que cela pourrait s'arrêter. Tu sais pourtant qu'il y a tant d'obstacles sur votre route, tant de choses qui vous séparent... Mais tu te refuses à penser à une fin potentielle. T'es trop bien avec elle pour ça. D'ailleurs, pour confirmer ces pensées et faire taire tes doutes avant qu'ils ne prennent trop de place (comme cela t'arrive parfois, mais jamais réellement en sa compagnie), tu presses tes lèvres contre les siennes. Ta main retrouve sa main au creux de sa joue pendant que l'autre se glisse sur sa hanche. Savourer ces instants pendant qu'ils sont encore là, pendant que vous avez le temps et que personne ne vient perturber votre connivence. Personne, pas même toi Archi. On sait tous que t'es le pro' pour le faire. D'une façon ou d'une autre.
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Sujet: Re: Rewrite the stars ± Archilyah 
Lun 19 Aoû - 3:04
