SAVE THE QUEENS
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 (art) écorché vif

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Message Sujet: (art) écorché vif   (art) écorché vif Empty Dim 17 Juin - 22:48

save the queens ---- / ART DE LA ROSE

20 ans ---- / ace of hearts ---- / anton lisin

identité complète / âme de Verlaine en écriture Baudelaire, t'es ce poète perdu sur la lune qui descend parfois sur terre. Noyé dans l’Art que tu fus, à ni voir que du noir, à n’en peut plus. Identité bafouée, désespoir et mensonge poétique signé de la Rose. Existence inexistante qu'aime la romance et ses décadences, qu'aime se perdre dans les vers sous la lumière des réverbères. Et quelque part, dans un dossier poussiéreux et abandonné, y’a un Jared Williams qu’est porté disparu, qu’est enterré, on l’a perdu au milieu des rues. lieu de naissance et origines / C’est le néant, le vide pour c’gamin intrépide, silencieux quand faut parler de maman. On lui a demandé, il a dit « j’sais pas », on l’a forcé, il a dit « j’sais pas ». Alors on a décidé pour lui. Américain. Né quelque part dans ce pays, miraculé en pleine survie qui vient d’un nulle part où les gosses sont abandonnés dans les stations essences, sur les trottoirs. Malchance dans cette merdique enfance. Et aujourd’hui, tu répondrais encore « je ne sais pas ». études ou métier / Capitaine de ton naufrage, vendeur d’illégal un peu trop sage. T’as la farine dans les poches, les merveilleuses que tu marchandes à leurs amoureuses, les mondes illusions pour les rejetons. T’es ce vendeur de rêves où un par un, ils crèvent, t’es ce vendeur  silencieux qu’est plus si peureux. Et c’est loin du noir des rues, que t’as affiché un sourire, t’as servi les clients de c’garage du Bronx. Secrétaire dans son bureau solitaire mais c’est là-bas, entre les voitures crasseuses, que t’es tombé dans ses bras, la cervelle silencieusement amoureuse. orientation sexuelle / la tête qui te tourne face à leurs courbes masculines, peau parfaite que tu veux posséder, piétiner, aimer. Jalousie mortelle face à leurs peaux porcelaines, et l’amour passionné d’une haine enragée qui vient s’échouer sur eux, sur lui. statut civil / Lui c’est Al. Lui, ses mains sales et ses bandages, venus tout rafistoler à l’intérieur, t’as le myocarde qui bat un peu meilleur. Tu l’aimes, t’en crèves, est-ce qu’il va te faire mal ? T’en sais rien. C’était beau aussi la première fois. Au début. Alors t’hésites ? Tu doutes ? Art, est-ce qu’il va te faire mal ? Mais tu l’aimes tellement cet Al. T’en oublies l’autre. pi, scénario ou prélien / inventé ewi, tout n'était qu'entourloupe.

traits de caractère / T’es ce romantique, t’es ce rêveur, qui songe au prince charmant d’quartier, celui au visage voyou, celui qui te ferait décoller. Rêveur d’adrénaline, rêveur de danger poétique, t’as l’air naïf, et l’cœur innocent qui retombe chaque fois plus violemment. T’es ce garçon-là, un peu à côté, celui qui ne vient pas de là, qui vient de nulle part, qui détonne, qui déconne. Calme comme les rivières, tu joues les timides aux premiers regards, t’observes, t’imagines, tu rêves, et tu t’effaces. Discret. Tu ne t’imposes pas, tu ne t’imposes plus, ce temps est révolu. Maintenant t’es silencieux, t’es mystérieux. On ne sait rien de toi.
Mais c’est peut-être mieux comme ça.
Parce que t’as un pète au casque, Art. Tu te sens vriller face à leurs physiques parfaits, l’envie de les déchirer qui susurre, l’envie de céder qui murmure. Haine, jalousie. Pourquoi toi et pas eux ? Tu veux qu’ils souffrent comme toi. Tu veux qu’ils t’aiment tous à en crever et marquer leur peau comme ils marqueraient ton cœur. Tu veux te venger parfois, tu veux aimer souvent, et tu veux les deux jamais au bon moment. Tu veux…
Tu crois que la folie c’est contagieux ?  

save the queens ---- / TELL ME MORE

once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share
01/ Y’a rien de pire. Rien de pire que ces moments-là. Quand il faut dormir. T’as cette peur de mourir, mourir étouffé par les souvenirs, les cauchemars, l’carnage. T’as peur du noir. Du noir de tes paupières, du noir de cette chambre solitaire. Tu veux pas t’endormir. T’as peur. Et puis tu t’endors. Et y’a son visage… ses mains sur toi… cette lame. Tu pleures, tu cries… mais il continue. Alors tu cries encore. Plus fort. Faut que tu te réveilles. Faut que tu te réveilles. Y’a les draps en bordel, ta poitrine affolée, la sueur sur ta peau lorsque tes yeux bleus s’fixent sur le plafond. Tu te promets de ne plus jamais dormir. Et on rembobine… Y’a rien de pire. Rien de pire que ces moments-là. Quand il faut dormir. 02/ Elle est belle cette bouteille. Elle est sublime cette bouteille d’alcool. Elle frime, elle flirt. Et autour de toi des milliers de verres. Tu tiens pas l’alcool, un, deux, trois verres, et puis t’as la tête qui tourne, qu’est lourde. Ça fait mal, c’est l’enfer. Quatre, cinq, six verres et là, c’est l’paradis. T’as la cervelle endormie. C’est magnifique l’alcool. Ça te plonge dans l’amnésie, et tu réessaies toutes les nuits. T’oublies tout. Tu l’oublies lui. L’autre fou. Toi ou lui ? Tu ne sais plus. 03/ Faut que tu l’avoues. Tu ne sais pas cuisiner. 04/ On t’a bafoué d’encre noire, on t’a mordu la peau d’une épine sale, hanche marquée de sa possessivité, par sa main enragée. Il a écrit, raturé, tatoué ce mot qui te donne envie de dégueuler. C’est comme la signature d’un peintre sur son œuvre, cette signature qui s’atténue avec le temps mais qui ne disparait jamais vraiment. Alwin. C’était le nom du peintre.  05/ Mais s’il n’y avait que ça. Le massacre ne s’arrête pas là. T’es pas beau Art, pas vrai ? T’as mal aux yeux quand tu regardes le miroir, t’as la rétine qui s’brûle, l’œil qui pleure. T’aimerais le briser ce reflet, tout recommencer. Mais t’es laid, t'es laid à jamais. Ecorché vif que t'es06/ T’écris. T’écris tout. Le cauchemar de la nuit dernière en vers, l’amour qui brûle ton cœur en prose. T’écris tout. C’est ta vie qu’il y dans ce livre, où il ne reste que quelques pages, c’est toi petit au premier chapitre, c’est toi grandi au second, c’est toi détruit au troisième, et c’est toi, toi, au quatrième. Tu écris, tu parles à ce « tu » qui n’est personne d’autre que toi du chapitre dix, toi vieilli. Le toi qui te tenait compagnie. C’est au cas où tu perdrais la mémoire, tu te dis, la vérité c’est que sans lui, tu n'existes plus. 07/ T’as un flingue. T’as trois balles. Et la cervelle qui disjoncte. 
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Message Sujet: Re: (art) écorché vif   (art) écorché vif Empty Dim 17 Juin - 22:48

save the queens ---- / TELL ME MORE

once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share

Y’a jamais eu que du hasard pas vrai ?
Y’a jamais eu qu’un loto d’vie, où t’as jamais eu les bons numéros.

« Eh petit ? T’es tout seul ? Sont où tes parents ? »

T’avais une sale gueule. Gamin d’trottoir, ça faisait combien de jour que t’étais là ? T’aurais pu crever mille fois. Un pédophile aurait pu passer par là. Et hop. Plus de gamin. Débarrassé. T’avais une mère qui se plantait les veines, qui partait souvent dans les nuages, qui se cassait la gueule dans les couloirs à force d’être trop high, une mère qui t’tapait parce que c’est toi qui avait volé le sucre pas vrai ? « rends moi l’sucre connard ! », tu lui as donné le mauvais sucre, tu t’es pris une gifle, t’as pleuré et papa il a dit « ferme ta gueule ». à peine né que t’avais mal joué, mal lancé les dès, que la partie était terminée. T’allais crever. Personne s’occuper de toi, même le chien mangeait mieux que toi, et maman elle gueulait, elle se piquait, puis elle dormait. Et papa, il payait, il préparait, et il sniffait. Tu pensais que c’était normal. Un jour t’as voulu essayer, pour faire comme papa et maman, t’aurais pu crever, peut-être pour la centième fois, mais l’papa il t’a propulsé en arrière. « Touche pas à ça toi », en même temps c’était trop cher pour partager, l’môme avait qu’à s’envoyer en l’air avec d’autres drogués. Juste ça.

T’étais qu’un gamin encombrant.
T’étais qu’un gamin arrogant.

Six ans que tu les faisais chier avec tes bras tendus vers eux, avec tes larmes, avec tes paroles mâchouillées, ton mimétisme à deux balles, combien de fois tu as failli crever déjà ?
Maman elle était high, papa était en manque, t’as fait pipi dans ta culotte, ils en ont eu marre, il t’a trainé jusqu’à la voiture, « vas l’jeter dans une benne ! » qu’elle a crié l’autre, parce que t’étais qu’un jouet aux piles trop vivantes, et eux ils voulaient simplement pas de cette responsabilité là. T’as pas compris au début. Tu regardais le paysage défiler, et papa énervé à tes côtés. « Sors d’la bagnole », tu l’as regardé, « sors d’la bagnole la p’tain d’ta race ! », alors tu l’as fait. Et puis il est parti.

T’as relancé les dès.

« Hey, tu vas bien ? On ne te veut pas de mal, petit, tu as un nom ? »
Oui, tu en avais un : « connard ».

à l’orphelinat ils t’ont emmené.
T’as pas compris.
Tu les a mal regardé.
Orphelin.
C’est ce que tu étais devenu.
Jared Williams.
C’est qui celui-là ?
Apparement c’était toi.

Y’a un gamin qu’essaie de grimper les murs, à se couper avec les briques, y’a un gamin qu’essaie d’atteindre le toit, peut-être même les étoiles s’il trébuche bien. Il se casse la cheville, il se casse le bras. Puis il recommence. Toujours le même. Il écoute pas en cours. Il gigote, il crie, il pleure quand des parents viennent. Et puis il lit. Il lit beaucoup ce gosse. Qu’est-ce qu’il découvre entre les pages ? Il écrit aussi. Dans une langue étrangère. C’est du français. Pourquoi ? Et puis des nouveaux parents viennent le chercher, il gigote, il crie, il pleure. Il gagne et il retourne lire. Qu’est-ce que tu fous Jared ?
« je veu pa de parent. Il aiment pas corectement. Et mes ami, il  partent tous et moi je me sen seul j'esai de monté sur le toi, y a un chat la ba.
Maman et papa son toujour pas la, je veu pa les autre mais ils comprenne pa
-Jared »

T’es bizarre comme garçon.

« Aujourdui y a eu de parent qui son venu, et j’ai tapé la dame et il m’ont puni. Mais je m’en fous. Tu sais, avec Mehdi on a fait la promesse de jamais se quitté, il a dit que j’étai comme son frere, qu'il ma compris, il veut monter sur le toi avec moi.
Mehdi est parti.
Je le déteste.
- Jared »


Tu fugues maintenant. T’as dépassé la dizaine, t’as pas eu de cadeau, tu t’en fous, tu veux juste courir. Alors tu cours. Vers la forêt. Et puis vers la ville après. T’as failli crever dix mille fois
mais t’as toujours relancé les dès.
« Ils viendront jamais. Je le sais. Et je veux pas de toute façon, je veux plus. J’aime pas les parent. J’aime pas l’orphelinat. Sa craint. Ils me comprennent pas, de toute façon qui ma dejà compris ?
-Jared de la Rose »

T’aimes la poésie. Et de la Rose, c’est plus joli. C’est toi qui l’a choisi. T’apprends le français, en lisant la nuit avec Musset, en ayant mal avec Baudelaire, en t’isolant avec Lamartine. Tu tombes dedans, en plein dans ces vers, on t’perd, on t’perd… Voilà que tu parles encore moins qu’avant. Voilà que t’es plus turbulent.
« Je marche dans l’incompréhension,
Et dans mes poches, les désillusions
D’un môme qu’on a oublié
Qui passe ses journées à s’ennuyer.
Je suis peut-être comme tout ceux-là
A côté de la société, en marginal,
Mais quand il faut choisir entre la peste et le choléra,
Moi je préfère jouer l’infernal.
- de la rose »

T’étais en ville ce soir-là. Ce soir où tu as rencontré l’autre. Il était beau avec ces tatouages, son regard glacé, son air de voyou, peut-être qu’il sortait de prison qui sait, il était plus vieux que toi. Beaucoup plus vieux que toi. Un bar, deux tabourets. Il était avec son verre de whisky. Toi t’avais ton livre de poésie, ton livre à toi aussi. T’écrivais, tu recopiais, tu raturais, t’inventais. Et lui, il t’observait.
Il t’a vu, tu l’as vu. Et le soir suivant tu es revenu.
« Ô muse ! Que m'importe ou la mort ou la vie ?
J'aime, et je veux pâlir ; j'aime et je veux souffrir ;
J'aime,  et pour un baiser je donne mon génie ;
J'aime, et je veux sentir sur ma joue amaigrie
Ruisseler une source impossible à tarir. »
c’est ce que tu lisais quand au bout de trois semaines, il est venu t’accoster. « Tu lis quoi ? », « Les nuits, de Musset », tu jouais. Tu jouais tous les soirs l’enfant innocent, intouchable, celui qui vient jouer dans la cour des grands, qui pense gagner la partie sans connaître les règles. Tu jouais avec lui. Avec Alwin. Tu pensais gagné quand il venait vers toi, contre toi, tu pensais gagner quand il lisait avec toi cette langue qu’il ne connaissait pas. Il t’a embrassé. T’es tombé amoureux. Il est tombé amoureux. Tu pensais gagner.
… T’as pas relancé les dès.
C’était pas un taulard non. C’était ni un voyou. Mais sûrement un fou.

« Vous l’avez vu revenir ? Est-ce que vous l’avez vu revenir ?! »

C’est vrai un matin, tu n’es jamais revenu de l’orphelinat. On ne parlait plus que de toi, on s’inquiétait pour toi, t’étais peut-être chiant, mais t’étais pas méchant, on t’aimait bien dans l’fond. On t’a cherché de partout, c’était le bordel, c’était le chaos. On a attendu le lendemain. La semaine suivante. Mais t’es jamais revenu.

Y’avait ta photo.
Jared Williams
13 ans
brun, yeux bleus
Porté disparu.

« Bouge pas », tu bougeais pas. T’étais nu mais t’aimais bien. Ouais… Enfin tu crois. Y’avait que lui et toi. T’aimais bien lui plaire, et lui il te dessinait. C’était le peintre et son poète, c’était le peintre et sa muse. Il posait le pinceau, il te souriait, il venait t’embrasser, te caresser. T’aimais bien toi. Il était doux, et tu l’aimais. Pour sûr que tu l’aimais. « Qu’est-ce que tu dis d’Art ? Ça te va bien… Tu seras mon Art. T’es d’accord ? », « oui » t’as souri, t’as hoché la tête, tu l’avais pas choisi ce prénom-là aussi. Mais il te faisait croire que si. Il était tellement fort pour jouer avec toi. Toi, t’avais minablement perdu. Art.

« Bouge pas Art »

« T’es beau Art »

« T’es magnifique Art »

« Tu es parfait sur mes toiles Art »

« Je t’aime Art »


« Bouge pas Art, sinon tu vas avoir encore plus mal »

Tu sens ?
Tu sens cette lame sur ta peau, venir la mettre en lambeau ? découper ta chaire pour un peu de couleur sur cette porcelaine, cette blancheur pure d’enfant à peine grand. Tu sens cette lame revenir à la charge, n’évitant que ton visage ? Tes bras, ton ventre, ta poitrine, tes cuisses, ton dos. Le long de ton échine. Il n’oublie aucun endroit, c’est pour sa toile.
Tu vois ?
Tu vois cette lame chauffer au dessus du gaz ? Tu la vois venir brûler ta peau dans des coupures ou des caresses ? Tu vois les traces sur ta peau ? L’intérieur des bras pour que tu ne puisses plus les bouger, derrière les genoux pour que tu ne puisses plus marcher.
Tu entends ?
Tu l’entends ? « Tu t’es vu ? Tu ferais peur si tu te promènerais dans les rues, personne ne te voudrait, qu’un jouet cassé, tu dégoûterais les hommes, tu effrayerais les femmes. Personne ne te trouverait beau. à part moi. Moi je t’aime, et moi je te trouve beau Art. C’est pour ça que tu dois rester avec moi »

Non, tu sens plus, tu vois plus, tu entends plus. T’as tellement mal… Que tu ressens plus rien.
Est-ce... Oh... Est-ce
Est-ce qu'il a raison ?
Il a surement raison. T'es moche. T'es hideux.
Tu voulais te rebeller. Tu voulais protester. Mais ça ne faisait que plus mal encore. Et ton corps il n'en pouvait plus. Ton corps qui mourait d'impuissance.

Alors t’as arrêté. Tu t'es effondré. Et t’as fait ce qu’il te demandait. Tu l’as aimé.

Puis un jour, t'y as même cru.

Tu l’as aimé après ça. Après ces quelques mots. Ces quelques mots que t’as écris avant de mourir.
« J’ai mal quand je bouge. J’ai le poignet gauche attaché au lit, alors j’essais d’écrire avec la main droite. Il ne m’empêchera pas d’écrire.
… je l’aime. Ça me fait crever. Je suis épuisé. Et il est jaloux Alwin. Je l’ai su il y a quelques jours. Peut-être une semaine. Peut-être hier ? Je viens à peine de me réveiller. J’ai mal quand je bouge les jambes. J’ai pas la force d’écrire en rime, mais tu dois juste te souvenir que ça fait mal. Atrocement mal. Personne ne pourra le comprendre. Surtout pas les femmes. Tu dois juste te souvenir que ça fait mal. Horriblement mal. Et que les gens ne voudront sûrement pas savoir.
Tu sais ce qu’il faudra faire pas vrai ? Je compte sur toi. Même si ça doit prendre des années. Peut-être que ça ne te soulagera pas, peut-être que tu t'en voudras. Mais fais-le. Pour moi. Jared.
Il a dit que je le méritais… Moi, je ne pense pas.
Personne ne mérite ça.
- de la Rose »

Tu parlais pas de tes cicatrices. Ni de tes brûlures.
T’es fracassé. Complètement fracassé. T’as le corps écorché, la cervelle explosée. Jared ? Jared il est mort. Y’a plus que cet Art. Sage. Docile. Pantin.

Réduit à un putain d’art.
L'art de l'horreur.

T’as 19 ans.
Joyeux anniversaire. C’était y’a 7 mois, le 2 décembre. Il te l’a pas souhaité. Peut-être parce que tu lui as jamais dit la date, peut-être parce que vous êtes deux à vous en foutre maintenant plus la terre entière. Tu l’attends sagement. Il te manque, tu veux qu’il soit là avec toi. Ton amour. Tu l’aimes. Tu l’as pas assez marqué. Tu prends ton carnet et tu le gribouilles au coin d’une page. Tu l’attends. « Je l’aime, je l’aime, je l’aime ». T’essaies peut-être de convaincre quelqu’un. Il est peut-être minuit passée, les minutes sont plus longues que d’habitude… Qu’est-ce qu’il fait ? T’attends, les yeux sur la porte, t’attends qu’il entre, peut-être qu’il est derrière la poignée. Mais les secondes passent et il n’a toujours pas débarqué.
Ça vrille peut-être dans ton cerveau à ce moment-là. Tu t’inquiètes pour lui. 10 secondes peut-être 20. Et puis après plus rien.
Survie.
Rien que de la survie.
à t’en blesser le poignet, à t’en déchirer la peau. Tu saignes, mais t’as pas mal. Les secondes défilent, et tu survies. Rien que de la survie.

Art… Art, tu… tu as réussi ?
T’as relancé les dès ?
Cette fois... t’as gagné ?

Entre deux poèmes parfois tu raturais,
et peut-être que c'est plus beau que tes rimes,
quand l'on s'approche de plus près.

« C’est dans le Bronx que je suis tombé. On me tape beaucoup. Mais c’est plus supportable qu’Alwin. Alors ce n’est pas grave. Je laisse faire.
Il y a Deirdre qui m’a hébergé. Elle est sympa. Je travaille à son garage. Avec Donald, Ario et Al. Ils me font un peu peur. Surtout Donald. Je ne parle pas trop avec Al. On se dévisage. Je suppose que c’est notre façon de se dire bonjour. »
« J’ai rencontré Orri. Je lui donne des cours de français, j’avoue qu’il me plait. Je commence à parler avec Al. On prend la pause ensemble. Il est sympa. »
« J’ai embrassé Orri. Alwin le tuerait avant de me tuer. J’ai fauté. Je ne sais pas quoi faire mais Orri… Je pense que je suis amoureux de lui. Enfin je ne sais pas… Alwin me manque. Et puis il y a Jacek aussi. J’ai commencé à travailler pour Al. Je vends de la drogue. Je pense que je me perds. Une raison de plus pour qu’on me frappe. J’en ai marre. Alwin avait raison. Sans lui, je ne suis rien. »
« Orri est parti. Alwin avait raison. Al m’a donné son flingue pour que je me protège. Il m’a appris à m’en servir sur le toit de l’immeuble. C’était sympa. Al est vraiment sympa. »
« J’ai rencontré Gal. Il est beau. Peut-être que je lui plais ? Alwin me manque un peu. »
« Gal est beau mais il n’est jamais là. Jacek au moins, il s’occupe de moi. Al m’a invité à sa soirée, c’était le jour de mon anniversaire, on a bu beaucoup. J’aime bien boire avec lui, il me fait rire. Et je crois que je le fais rire aussi. »
« C’est le jour de l’an. Gal n’est pas là. J’ai un message d’Al. Une photo. Il est dans son lit... Il m'a demandé de dormir avec lui. J'ai dit oui. »
« Gal est parti. Lui aussi. J’en ai marre. Ce soir, je bois. »
« Je crois qu’Al est venu me récupérer au bar hier »

« J’ai passé la meilleure soirée de ma vie. Avec Al on a volé une voiture, et on a roulé jusqu’à une plage. J’ai fait une petite bêtise. Je crois que je suis en train de tombé amoureux. »

« Je suis tombé amoureux. »


 
save the queens ---- / BEHIND THE MASK

XERXES. (Lucie) ---- / 17 ans ---- / rpgiste

ville / Grenoble études ou métier / lycéenne. avis général sur le forum / c’est beau, une seule admin pour un forum  pareil franchement chapeau !  (art) écorché vif 1948873765 le détail qui t'a fait craquer / une rpgiste il se peut  (art) écorché vif 2480631781  fréquence de connexion / tous les jours le mot de la fin / si vous avez quelques liens à me proposer, je suis preneuse  (art) écorché vif 3176379322  et BORDEL enfin je suis là depuis le temps que je vous stalk  (art) écorché vif 3176379322  

Code:
[b]anton lisin[/b] / [i]art de la rose[/i]
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Noa Wilson;

-- écorchée de vivre --
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Noa Wilson



dajana.
all souls, ethereal.
3427
967
(art) écorché vif 4c29c8c2c15e0a137a11f869b690a95f8feae471
28
sans attache, incapable de s'amarrer à un seul port.
passionnée de bagnoles et de vitesse, employée dans le garage de son oncle depuis qu'elle a quitté le lycée.
dans une des rares maisons de la haute, dans le queens effervescent.
straightaways are for fast cars,
corners are for fast drivers.


☆ ☆ ☆
kurtis #2 - anyone ? - anyone ?

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Message Sujet: Re: (art) écorché vif   (art) écorché vif Empty Dim 17 Juin - 22:50

ça, c'est de la rapidité (art) écorché vif 2480631781
très bon choix de scénario, j'ai hâte de te lire (art) écorché vif 3176379322 bienvenue chez toi mon chat (art) écorché vif 3227196488
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https://savethequeens.forumactif.com/t5111-late-night-drives-noa https://savethequeens.forumactif.com/t122-drive-it-like-you-stole-it-noa
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Message Sujet: Re: (art) écorché vif   (art) écorché vif Empty Dim 17 Juin - 22:50

ENFIN TE VOILA ! (art) écorché vif 3176379322 (art) écorché vif 3176379322 (art) écorché vif 3176379322
J'ai failli attendre quoi, j'étais en train de mourir à petit feu ! (art) écorché vif 725557629

Bienvenue ici, tu verras, ils sont gentils et tout ! (art) écorché vif 225861324
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Message Sujet: Re: (art) écorché vif   (art) écorché vif Empty Dim 17 Juin - 22:51

CETTE RAPIDITE
CE SCENARIO SI PURE
quel choix (art) écorché vif 697000959

(j'te mpotterais pour un lien avec mon futur dc parce que je sais pas si avec luke on va trouver, mais olala je ship déjà (art) écorché vif 3176379322)

bienvenue (art) écorché vif 3227196488
(et le début de ta fiche, pls total)

(edit ; +++ on change pas une équipe qui gagne, je suis joie de pouvoir vous suivre ici aussi. (art) écorché vif 4113627247)
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Message Sujet: Re: (art) écorché vif   (art) écorché vif Empty Dim 17 Juin - 23:00

bienvenue (art) écorché vif 3176379322
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Kurtis McDonald;

-- le bigmac d'la street --
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Kurtis McDonald



king.
a devious route - av | self, sign.
betsi - peltz | brynn - o'neil | cez - o'connell | oona - piekarz | sage - gauthier | sonny - bador | tad - piper.
7943
1022
29
véritable bras cassé.
effervescent.
( m o o d b o a r d )

NOA(2) / KAAN / KIDD / SOFIA / TRIPP
JOLENE / SOCO / SCYLLA / YOU ?
(voir le répertoire complet)

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Message Sujet: Re: (art) écorché vif   (art) écorché vif Empty Dim 17 Juin - 23:05

D'ABORD, merci pour les compliment, c'es adorable. (art) écorché vif 3176379322
ENSUITE, ce choix parfait de scénario, je (art) écorché vif 697000959 (art) écorché vif 697000959 (art) écorché vif 697000959 je vis pour voir évoluer ce ship j'espère que tu l'sais (et si tu l'sais pas, maintenant c'est le cas (art) écorché vif 2480631781).
ET ENFIN, je suis ravie que tu aies craqué si tu nous stalke depuis si longtemps. (art) écorché vif 2288768012

breeef, un grand bienvenue par ici, je sens que j'vais être en pls en vous lisant mais j'le vis bien. Arrow
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Message Sujet: Re: (art) écorché vif   (art) écorché vif Empty Dim 17 Juin - 23:37

oh (art) écorché vif 2288768012 (art) écorché vif 2288768012 (art) écorché vif 2288768012
nous faudra un lien obligé puisqu'al et lex sont d'bons potes (art) écorché vif 2480631781
excellent choix d'scénas (elle fait fort tiph dans ses scénas :mdr:) et l'avatar... c'mon joker, tellement (art) écorché vif 7591526
bref, j'kiff et l'histoire est juste délicieusement écrite, très belle plume!
bienvenue à toi, j'espère qu'tu t'plairas par ici What a Face

edit: AH ET STP TON GIF D'PROFIL KEMENT CEY BO (art) écorché vif 3176379322 (art) écorché vif 3176379322 (art) écorché vif 3176379322
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Message Sujet: Re: (art) écorché vif   (art) écorché vif Empty Lun 18 Juin - 0:26

ce choix de scénario (art) écorché vif 2480631781
puis avec ce qu'on peut lire, ça promet (art) écorché vif 2288768012
bienvenue dans le coin (art) écorché vif 946831849
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Message Sujet: Re: (art) écorché vif   (art) écorché vif Empty Lun 18 Juin - 0:52

bienvenue par ici (art) écorché vif 2465598603 (art) écorché vif 3794924939
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