trying for you (adamn)

@adam griffin

« P'être qu'il me trouve mignon. » Adam plaisante et ça te fait rire contre sa peau, avant que tu ne déposes un nouveau baiser sur son épaule. T’es persuadé que ce n’est pas ça du tout. Tu sais parfaitement que Slade est coincé dans cette jalousie que tu ne lui connais que trop bien. Il a toujours eu cette possessivité envers toi, comme si tu lui appartenais, comme si personne d’autre n’avait le droit de poser ses mains sur toi. Ça t’avait toujours foutu en rogne de le voir comme ça, de l’entendre grogner quand tu mentionnais une autre de tes conquêtes. Et maintenant, ça achève de te gaver bien comme il faut.

Mais il a beau plaisanter, Adam. Il beau dire une chose absurde et fausse, tu ne peux t’empêcher de grogner un peu de mécontentement à ses paroles. Tu ne peux t’empêcher d’imaginer ce monde parallèle où ce qu’il vient de dire serait vrai. C’est pas dur, d’imaginer ça. Parce qu’il est mignon, Adam. Parce qu’il faudrait être parfaitement aveugle pour ne pas le voir. Tu peux quand même pas faire taire le petit pic de jalousie que tu ressens à ses paroles.

La sonnette retentit et Adam se lève avant que tu n’es le temps de réagir. Il va jusqu’à la porte et paie alors que t’es à peine debout, avant que t’aies le temps de faire quoique ce soit. Alors tu te laisses retomber sur le canapé, battu, quand il vient t’y retrouver. « J'ai une faim de loup.. » qu’il dit en te tendant ta barquette et tu fais une petite moue. « J’voulais t’inviter. » Surtout qu’à la base, tu voulais déjà cuisiner et que ça a déjà terminé en désastre, voilà qu’il venait de t’inviter alors que tu voulais l’inverse. Il n’a qu’un salaire de danseur, Adam - un salaire qu’il utilise pour ses études - alors que t’es patron de la boîte. Ça t’ennuies qu’il utilise son argent sur toi. « Bon appétit. » qu’il lâche alors qu’il attaque déjà la bouffe, qu’il se jette dessus et que tu ne peux t’empêcher de le regarder faire avec amusement. « Bon appétit. » Tu lui fais écho avant de manger à ton tour, y allant d’abord doucement parce que tu découvres, parce que t’es bien trop habitué aux pizzas et autres bouffes basiques et bien loin d’être aussi exotiques à tes yeux. Mais t’aimes bien. Tu t’en rends compte après deux bouchées, alors que tu te mets à manger normalement, sans la moindre hésitation. « Fuck. C’est grave bon. »

@damen rogers

ouais. tu préfères ça. le prendre sur le ton de la moquerait, préférant l'idée de croire que Slade est haineux parce qu'il est jaloux mais y a cette minuscule partie raisonnée qui n'ignore pas que ce n'est qu'une véritable une fantaisie et qu'il n y a pas une pensée véritable. il a juste une dent contre toi, peut-être que ça finira par lui passer où sans doute pas. parce que tu te doutes qu'il est loin d'être du genre à faire des concessions, lui, c'est définitivement l'opposée de tout ce que toi tu peux représenter.

c'est la première bouchée qui te fait reprendre tes esprits, revenir un peu à la réalité alors que y a ton ventre qui pourrait presque couiner sous la dalle qui enfin se sustente et surtout sur le goût qui se révèle être foutrement divin. c'est pas que t'irais te vanter pour un sous mais clairement pour une rare fois t'as fait le bon choix. faut dire que t'es plus habitué à commander qu'à enfiler le tablier. la cuisine et toi ça à jamais été une grande histoire d'amour. pas que ton amoureux ai l'air vraiment plus doué pour le coup mine de rien.

« tu m'inviteras la prochaine fois. » ouais parce que t'espères bien que y aura une prochaine fois. des dizaines. des centaines. enfin bon c'est pas comme si la première bouffe en amoureux se déroulait vitesse grand V quand tu te gaves plus que tu ne mâches, véritable estomac sur patte t'en viens même à t'en coller sur le haut de la babine supérieure parce que t'es véloce et ça te rend un peu goret. pas moins mignon pour autant quoiqu'on puisse en dire. « hé, j'te l'avais dit que ça serait bon, tu ne me faisais pas confiance? » que tu viens le taquiner quelque peu. rien de bien méchant, jamais avec toi. ça pourrait en être presque trop pénible, cette sagesse constante qui jamais ne fait des vagues.
vous avez pas pris des plats identiques alors tu viens planter ta fourchette dans son ovale boîte en plastoc, tout sourire aux lèvres, amusé. « j'peux goûter? »    

@adam griffin

T'accueilles le changement de sujet avec plaisir (et la bouffe aussi). C’est pas que t’aimes pas parler de Slade mais… Si. T’aimes clairement pas parler de Slade, de tout ce que ça implique, surtout quand il s’agit aussi d’Adam. Alors t’es bien content que la nourriture arrive, que la conversation s’arrête et que vous puissiez vous concentrer sur autre chose… Jusqu’à ce qu’Adam te pique l’occasion de l’inviter - chose que tu avais l’intention de faire depuis le départ. « tu m'inviteras la prochaine fois. » ça te fait sourire de te dire que ouais, ouais, yaura une prochaine fois et que tu auras l’occasion de l’inviter à ce moment là. Parce qu’il n’est pas là que pour un soir, une nuit. Il est là parce qu’il est ton petit copain officiel, parce qu’il est avec toi - à toi. « ya intérêt. » tu marmonnes avant de faire une petite moue faussement vexée. Ya ton regard qui te trahit, cette lueur d’amusement qui veut dire que tu ne lui en veux pas du tout, que t’es même… heureux.

Tu goûtes doucement à la nourriture et c’est digne d’un film comique un peu surjoué mais t’as le dont pour rendre les situations plus improbables qu’elles ne le sont déjà. Mais finalement, c’est bon. Chose terriblement étonnante, tu dois l’avouer. « hé, j'te l'avais dit que ça serait bon, tu ne me faisais pas confiance? » Tu fronces les sourcils à mi-bouchée, la bouffe à quelques centimètres de tes lèvres, juste pour lui lancer un p’tit regard désapprobateur, bien que moqueur. « Comment ça manipule la situation. J’suis outré. » tu secoues négativement ton visage avant de finalement manger ce que tu comptais manger depuis le début - plutôt que de rester coincé en statue quelconque.

« j'peux goûter? » qu’il demande alors que sa fourchette est déjà planté dans ton plat à toi. Tu pouffes, amusé. « Ben visiblement, j’peux pas dire non maintenant. »

Spoiler alert.
Tu comptais pas dire non de toute manière.

Et pour faire bonne mesure, tu viens planter ta fourchette dans son plat à lui pour goûter aussi. Tant qu’à faire.

@damen rogers

t’as un petit sourire presque désolé au bord des babines, parce qu’il a fallu que tu joues au plus généreux, à chercher à faire plaisir. où t’as tout simplement pas fait attention en payant la bouffe, faut dire que t’es attention mais t’es quand même — et très probablement — le plus maladroit de tout le quartier. mais il à pas l’air de le prendre mal, t’arrives à déceler cette minuscule lueur espiègle dans sa mire qui fait qu’il ne pourra pas te mentir pour ce coup-ci.
« j’manipule rien, je tourne juste des éléments en ma faveur, nuance.  » parce qu’en plus tu te la joues taquin, continue à t’empiffrer du plat venant déjà enfoncer ta fourchette dans la gamelle en plastique de l’autre sans véritablement lui demander son avis. enfin si mais clairement trop tard. et c’est un rire moqueur et amusé qui s’échappe de ta trappe alors qu’il t’autorises à goûter. alors tu te fais plaisir, t’es pas vraiment parti pour goûter comme tout être humain le ferait mais tu viens carrément lui piquer un bout.     
puis tu te rends compte que ça se fait peut-être pas.
alors t’arrêtes.
et t’as le pivoine qui monte aux bajoues quand tu viens lui voler un baiser au coin des lèvres pour t’excuser.

« désolé..  » profiteur. ouais sans doute un peu, tout le monde l’est plus au moins dans une relation. « tu peux piquer dans le mien si tu veux. » que tu lui tends ta plâtrée comme apologie tendue, milles excuses portée en bout de phalanges avec la graille au bout de celle-ci.
mais t’as pas le temps de véritablement lui proposer qu’il s’enquille aussi à son tour de faire profiter ses papilles, alors tu le regardes puis tu ricanes un peu parce qu’il s’en colle sur le bout du nez.
que tu viens récupérer avec le bout de ton doigt jusqu’à tes lippes.
« ça a bien meilleur goût comme ça.  »
damnit adam.
faudrait que tu tournes sept fois ta langue dans ta goule avant de parler.
   

@adam griffin

« j’manipule rien, je tourne juste des éléments en ma faveur, nuance. » Tu manques de t’étouffer avec ta bouffe quand ses mots atteignent ton cerveau et que tu piges. Tu te marres comme un idiot en attendant de pouvoir lui répondre, lui répliquer un bon p’tit truc. « c’est pas la définition de la manipulation ? » tu pouffes comme un idiot, bien trop amusé par sa manière de tourner les choses sans véritablement y parvenir. Il est bien trop mignon, bien trop précieux, bien trop adorable. Ça te fait fondre un peu, de voir qu’il a beau essayer de tourner la situation à son avantage - même pour plaisanter - il n’y arrive pas vraiment. Preuve véritable de son innocence, de son incapacité à se créer un côté prédateur. Ça te plaît. C’est rassurant. Tu te dis qu’il est qui il est, sans masque, sans manipulation aucune. Tu peux lire ce qu’il pense, ce qu’il ressent sur son visage tout simplement. Et t’aurais jamais cru que ça te ferait autant de bien, que ça te soulagerait autant.

Il se sert dans ton plat et tu le laisses faire avec un amusement grandissant. Sauf qu’il finit par s’arrêter. « désolé.. » qu’il lâche après t’avoir volé un baiser au coin des lèvres, le rouge aux joues et si tu pouvais fondre comme une putain de flaque sur le sol, tu le ferais clairement. « t’excuses pas, voyons. J’aurais pas voulu, j’te l’aurais dit. » que tu répliques sur un ton sans doute un peu trop niais. T’as tes yeux rivé sur lui, son visage, ses joues rougies et ya ton p’tit coeur qui bat un peu trop vite et c’est putain de singulier comme situation, pour toi. Mais t’aimes bien. T’aimes bien ça.

Pis qu’il se serve dans ton plat t’aide pas mal pour te filer une excuse de piquer dans le sien aussi. T’es curieux maintenant que t’as goûté, maintenant que tu sais que t’aimes ce genre de plat. Alors tu profites, tellement que tu t’en fous partout - l’histoire de ta vie. Sauf qu’Adam vient récupérer ce que tu t’es foutu sur le bout du nez, qu’il vient ensuite le glisser entre ses lèvres et que tu le regardes, un peu hypnotisé. « ça a bien meilleur goût comme ça. » que ton petit ami finit par lâcher et t’es clairement surpris par la manière dont ça sort : tout seul, simplement ; et ça t’arrache un rire amusé. « avec de la probable sueur de damen tout stressé d’avoir fait cramer la bouffe ? » tu marques une légère pause, sourcils froncés. « on dirait la recette pour une potion de sorcière... » sourire en coin, tu sautes à pieds joints dans ta propre blague. « c’est pour ça que t’es là en fait. T’es sous mon charme parce que j’t’ai fais une potion pour à coup de sueur de damen. » tu hoches positivement la tête, visage sérieux pendant de longues secondes avant que tu n’y crois plus du tout, avant que tu ne puisses plus et qu’un sourire amusé ne finisse par s’étirer au coin de tes lèvres.

@damen rogers

ça t’fait marrer. bêtement. simplement.
parce que damen il à l’air d’avoir la réponse à tout, la réplique parfaite en consonance avec la moindre de tes palabres. et t’aimes diablement ce côté qui envoi des punchlines au tac'o'tac, ça te fait dire que contrairement à toi il serait capable de se sortir de n’importe quelles situations avec un bon mot en bout de babine. chance que tu ne possèdes clairement pas. si t’es mal à l’aise toi tu finiras sans doute par rougir et balbutier comme un drôle qui trouve plus le moindre de ses mots pour s’exprimer.
alors tu laisses passer la remarque sur la manipulation parce que tu te doutes pertinament qu’il aura le bon mot pour gagner la bataille des arguments. puis t’es déjà parti lui récupérer un morceau de nourriture sur son tarin pour le porter à tes lèvres.
alors quitte à passer à autre chose.

t’étais sur le point de te complaire à nouveau en excuse, mais finalement ses paroles t’empêchent de rajouter une seconde couche quand il vient lui même se servir, y a ton sourire qui s’étire et tu le mires pour voir s’il au moins il apprécie ce qui glisse sous ses papilles. puis tu te marres. tu le connais depuis peu, t’as beau pas cerné tout ses qualités et ses défauts tu peux clairement dire qu’il est pas destiné à devenir un grand cuisinier. et ça te fait hausser les épaules. « j’suis en médecine, c’est pas un peu de sueur qui va m’effrayer.. » ouais à défaut des araignées, des clowns et des passages piétons comme tout un tas d’autres choses froussard comme t’es. ça filera une bonne excuse à damen pour te sauver au moins.
et v’la qu’il se prend pour une sorcière maintenant, alors ça te fait pouffer de rire, repoussant ton plat sur la table basse avant de faire des conneries pour de bon.
« t’es p'être la plus belle sorcière qu’on est jamais vu alors. »

que tu rentres dans son délire parce que ça te fait marrer. vraiment. sincèrement.
« ouais bah ce genre de sortilège j’espère qu’il va jamais disparaître. » que tu sous-entends. ouais, pourvu que ça dure. tandis que finalement tu soupires lourdement, venant t’allonger, posant ta tête sur les cuisses du blondinet.
« j’ai définitivement trop mangé. »
puis c’est un blanc paisible qui s’installe, t’es bien là.
mais au fond tu sais pas quoi faire après.
parce que c’est ton premier date.
parce que tu demeures ce drôle paumé.  
   

@adam griffin

Vous piquez respectivement dans vos plats, repas qui devient commun à vous deux, à vos fourchettes qui se plantent là où elles le veulent bien. Putain de partage comme tu l’as jamais fait avant. Ça sonne comme une nouvelle première fois dans ta vie, comme une autre à rajouter à la liste que t’as commencé à écrire dans ta tête depuis que t’es avec adam. Il te fait découvrir de nouvelles choses - de partage et de douceur, des trucs que t’avais jamais eu à connaître avant aujourd’hui. Ça paraît con, qu’un simple échange de plats comptent autant pour toi, mais c’est clairement le cas.

« j’suis en médecine, c’est pas un peu de sueur qui va m’effrayer.. » il rebondit sur ta bêtise, sur tes inventions pas toujours logiques mais nées de ta franchise qui sort bien trop vite, qui forcent tes lèvres à prononcer ce que tu devrais sans doute garder pour toi. « t’es p'être la plus belle sorcière qu’on est jamais vu alors. » et ça continue, alors qu’il joue de tes propos pour en tirer un compliment. Et c’est terriblement mignon de sa part, terriblement niais aussi, mais tu te surprends à aimer. T’aimes comme il parvient à tourner la situation pour y glisser un mot gentil, pour sortir une phrase dragueuse digne des plus belles pick-up lines. Ça te fait rougir. Tu piges un far, tes dents venant se planter dans ta lèvre inférieure - tic que tu as découvert il y a peu de temps, tic que tu fais quand t’es flatté, gêné. C’est dingue que tu ne l’es pas découvert avant.
Sans doute parce qu’on ne t’avait gêné en te flattant, avant.

« Oh waou. C’était teeeeeeellement smooth. » t’es admiratif, pour le coup. Parce qu’il ne cesse de te surprendre, d’éveiller ton intérêt. Il a bien plus de dimension que ce que tu pensais au départ. D’ailleurs, honte à toi d’avoir cru le contraire.

« ouais bah ce genre de sortilège j’espère qu’il va jamais disparaître. » qu’il enchaîne, frappe en plein coeur une nouvelle fois et t’as envie de te laisser glisser du canapé jusqu’au sol dans un awwwwwwwwwww long et sonore. T’es comme dans un cocon de douceur, attaqué uniquement par des compliments et des phrases rassurantes. t’es tellement bien. D’autant plus qu’adam vient s’allonger sur tes genoux, vient poser sa tête sur tes cuisses. Tu viens poser ton propre plat vide à côté du sien sur la table basse et te repositionne afin que vous soyez tous les deux confortables.

Tu passes ta main dans ses cheveux doucement, tendrement, sans même trop y penser quand il déclare « j’ai définitivement trop mangé. » et tu pouffes doucement. Toi aussi. Toi aussi t’as trop bouffé. Mais tu t’en fous. T’es bien là, le ventre plein à craquer et ce p’tit mec que t’aimes drôlement bien allongé sur tes genoux. Tu laisses le blanc s’installer, confortable, alors que t’as respiration se calle sur la sienne, sur le rythme de sa poitrine qui se soulève à intervalles réguliers. « tu veux qu’on regarde un film ? » que tu finis par lâcher parce que t’as pas envie de bouger, parce que ton bidon va exploser mais que tu refuses de rester là et de prendre le risque qu’il se fasse chier. T’es censé assurer. T’es censé gérer. T’as envie que ce date soit inoubliable… et c’est pas en foutant rien que tu vas y arriver. « mais pas de film d’horreur, cette fois, hein. » que t’ajoutes avec un sourire taquin.

@damen rogers

t’as presque l’impression de rêver éveiller parfois, y a pas tant de tant t’étais un étudiant lambda au milieu de la fourmilière de la grosse pomme et maintenant te voilà en couple avec un autre. ça en vient presque à faire le parallèle avec tes soaps daubés au romantisme dégueulant de l’inconnu qui voit sa vie transformée par un bel et sombre inconnu. et dans le lot l’anonyme c’est damen. ton patron. ton petit-ami.
ton nouvellement tout.

t’as pas de quoi te plaindre, là, caboche vautré sur ses cuissots que sa pogne se paume déjà dans ta tignasse déjà bordélique. tu pourrais rester là des heures, sans rien faire, juste à le zieuter de dessous et te sortant des phrases à la volée : "oh mon dieu t’en à de la chance" où encore "il est si mignon qu’on le croquerait". c’est pas que t’as peur du ridicule, vraiment. c’est devenu quasi une habitude de se tourner en ridicule sans le vouloir ou d’avoir l’air du gros naïf de service chez toi.
comme une seconde nature inée.

alors il propose un film et tu hausses les épaules pour accepter. tant que ça te permet de rester avec lui vous pourriez bien jouer au scrabble que ça te dérangerait pas non plus. t’espères juste que tu vas pas te mettre à pioncer parce que les couvertures et les petits copains fluffy ça à pas l’air de faire bon ménage chez toi. bon majoritairement les plaids, le reste c’est la première fois que tu testes.
- « t’es bêeete. » idiotie qui fait quand même marrer l’drôle et puis après tout. il à raison. la dernière fois c’est pas comme si ça c’était parfaitement terminé, mais au moins Damen avait pu jouer au sauveur quitte à s’mettre en bordel le poignet. - « au moins ça te filerait un bon prétexte pour me sauver, tu crois pas? » sympathique rire jusqu’aux esgourdes. puis ouais, y a une petite part de toi qui mine de rien aime bien se faire sauver.

ça bouge finalement de sa position pour s’étirer, faire craquer les os de ses phalanges, nuque et tout le reste puis ça se retourne comme un amoureux transi. - « on regarde sur le canap ou dans le pieu? » que ça pose la question la plus sérieuse du monde, parce que le lit est plus large. puis t’aimes bien t’étaler.
alors que tu vires déjà tes pompes de tes arpions, t’prend un peu tes aises. - « on devrait s’mettre à l’aise. j’aurais dû amener mon pyjama. » ouais.
un pyjama.
adam, quatre ans et demi et toutes ses dents.          
   

@adam griffin

Tu te sens niais quand il est là, à côté de toi. C’est encore pire quand il prend tes cuisses pour son oreiller et que tu ne peux que glisser tes mains dans ses cheveux et le regarder avec des coeurs dans les yeux. C’est un truc de dingue comme t’es bien là, comme t’aurais jamais cru l’être un jour. Toi qui fuyait toute responsabilité - qu’il s’agisse de jobs ou de relations. Te voilà maintenant à la tête d’une boîte pour laquelle tu bosses comme un malade et en couple avec un p’tit mec avec qui t’as envie que ça fonctionne. Faut croire qu’à l’approche de la trentaine, tu commences à te calmer un peu et à accepter le fait de devoir te poser dans certains domaines. T’as même du mal à flipper quand il est là, quand il se marre à tes bêtises. « t’es bêeete. » Tu ne vas certainement pas démentir l’affirmation. Elle est vraie et méritée. « au moins ça te filerait un bon prétexte pour me sauver, tu crois pas? » T’as du mal à t’imaginer en sauveur, pour le coup. Alors tu te marres en imaginant la scène, en te voyant voler à son secours tel un… superhéros ou un truc du genre. « J’aurais pas trop besoin de prétexte pour essayer, j’crois. »

Parce que c’est vrai.
T’irais le sauver si le besoin se présentait.

Tu finis par proposer un film, excuser pour se poser tranquille avec lui dans tes bras. « on regarde sur le canap ou dans le pieu? » Le pieu semble être une bonne idée. Sauf que t’as pas de télé dans ta piaule - sinon elle prendrait la poussière. Mais tu peux toujours piquer celle du salon et brancher ton ordinateur dessus. « Lit. Vachement plus pratique et confortable. » que tu confirmes. « Mais ça veut dire qu’il faut que tu te lèves pour que je puisse bouger, p’tit coeur. » Tu ne réagis pas sur le coup, bien trop occupé à l’écouter parler à son tour, pas trop conscient du surnom que tu viens de lui donner. « on devrait s’mettre à l’aise. j’aurais dû amener mon pyjama. » Tu pouffes doucement. Il est décidément bien trop mignon, bien trop précieux - même encore plus quand il fait allusion à une soirée pyjama devant un film dans ton lit. Ya tellement d’innocence dans ses paroles, c’est dingue. « Nan. J’aurais eu l’air bête à pas en avoir à côté. J’aurais fait tâche. » que t’avoue non sans un sourire un peu niais sur tes lèvres.

@damen rogers

         
ça serait pas désagréable de se faire sauver par son prince charmant. bien au contraire et ça t'étires un sourire jusqu'à aux oreilles rien qu'à l'imaginer le blondinet. la tenue en spandex en moins peut-être. faut dire que tu t'es arrêté à batman et superman, le reste c'est clairement obscur dans ta caboche alors que pourtant c'est clairement la mode dans tout les pays du monde. mais t'as toujours eu un train de retard en matière de nouveautés. puis t'as proposé le film et ton petit-ami semble agréer sans trop se poser de question mais il te fait bien vite comprendre que le voyage jusqu'aux tréfonds de la couette peut pas débuter si tu bouges pas tes propres miches. alors ça te tires une minuscule moue parce que t'étais bien là mais tu te dis que tu seras encore bien mieux dans la couette. puis il t'appelles petit cœur et ça te fait d'autant plus rougir de manière incontrôlée. parce que les surnoms niais c'est clairement ton foutu dada alors si en plus lui s'y met, vous êtes pas sorti du sable tout les deux.

tandis que tu te redresses pour lui laisser le champ libre, miches sur ne canapé tu viens finalement te lever, t'étirer et faire craquer quelques unes de tes articulations. toi tu t'en rends pas véritablement compte mais y a pas à dire tu fais preuve d'une souplesse à tout épreuve. c'est sans doute la raison de ton embauche par Damen au Mermaid. « j'suis sûr que t'es très sexy en pyjama.. » que y a la lèvre qui se mordille un peu taquin, tendant sa main pour l'aider à se relever tandis qu'une fois debout tu viens débrancher l'écran pour direct l'embarquer dans la piaule et la déposer sans attendre sur la commode. tu te doutes qu'il va se charger du pc quand tu saisis le son de ses pas dans ton dos, lui laissant la joie de faire les branchement tandis que ta ceinture virevolte sur le parquet ainsi que les chaussettes, le froc et le t-shirt. t'as jamais été très pudique, tu l'es pas pour ton travail au club, tu vois pas pourquoi tu jouerais la sainte ni touche face à ton homme. puis tu sais qu'il t'as vu avec moins de tissus là-bas. tu chutes finalement en croix dans les draps moelleux dans un petit rire, te glissant sous l'énorme couette ou il n'y a plus que ta tête qui dépasse du pieu. « dépêche-toi tu vas prendre froid, bichette. »
Ouais bichette, carrément.
Oh god.