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| One of us is gonna lose (rebel) | |
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| Sujet: Re: One of us is gonna lose (rebel) Jeu 15 Aoû - 23:06 |
| C'était quoi cette terrible idée que t'avais eue ? Cette terrible idée que l'héroïne avec acceptée, parce qu'il était davantage elle qu'il n'était lui. Ou tu ne sais pas trop, mais ça pèse sur toi. Distorsion cognitive d'un prédateur qui ne veut pas se connaître. Parce que si ce n'était pas de la drogue, il resterait loin, bien loin de toi, à te refuser tes tatouages en pleine nuit d'ivresse, à refuser que ton corps effleure le sien. Parce qu'il est wasted, joliment stone, joliment, parce qu'il est dans ton lit, parce que c'est facile. Trop facile. Parce que t'es bien, trop bien. Parce que ça fait longtemps que t'as pas eut d'affection, hein, depuis ta cure, c'est ça ? Ça fait combien d'éternités déjà que t'es ''guéris'', que tu continues d'être une mauvaise personne. Un damné, de ses démons qui soufflent Marie-Jeanne contre des lèvres vierges comme si c'était pas grave. C'est pas bien méchant si on ne compte pas le trou dans son bras, vous êtes des gamins qui jouez, rigolez, ses joues roses qui bordent son visage. Vous êtes presque mignon avec vos conneries si y avait pas l'opportunisme qui te pèse sur les épaules, qui répète que tu profites de lui, même si t'as, encore, rien fait. Juste souffler dans sa bouche et il s'étouffe doucement, tu rigoles à l'unisson avant qu'il avoue ta victoire te fais une promesse.
« Ça va, tortures-moi encore. » Que tu lui glisses, presque charmant, presque tentant. Entièrement masochiste. Si tu ne la vendais pas, cette merde, t'en aurais déjà plein les veines et vous planeriez ensemble. Ça te rappelle certain trip de meth ça, où les limites entre les corps se perdaient et où la protection n'était qu'un concept lointain et flou. Un peu comme là, pressé contre lui, parce que c'est pas grave hein. En fait un peu, parce que tu connais le Rebel habituel et que toi t'es pas assez high pour pas culpabiliser. Il te demande si t'es mieux et t' hoches de la tête de façon positive, un peu mieux, mais. « Pas assez high, jamais assez high. » Parce que ta vie d'artiste elle est débauchée, que peut-être il comprend quelque part, les douleurs de ton âme. Celles que toi aussi, t'étouffent avec toutes ses merdes. La cocaïne pour te redonner un peu de valeur et d'estime, la meth pour tout foutre en l'air, royalement. Et lui aussi, t'as quelque part envie de le foutre en l'air. Parce qu'il est trop beau avec ses yeux bleus, parce qu'il est trop près de toi. Est-ce qu'il faudrait que tu lui demandes ? Probablement. Mais tu ne sais pas comment faire ça. Une main qui passe derrière ta nuque, ton tour d'avoir les yeux qui fuient. « Est-ce que... » Tu commences, t'assumes rien, surtout quand tes yeux croisent les siens et que tu perds un peu pied. Peut-être que ça ne se demande pas. Peut-être que t'aurais juste du t'excuser plus tard. Tu fronces ton nez, mordillant l'intérieur de ta lèvre avant de souffler plus bas. « J'peux t'embrasser ? » Et voilà, c'est demandé et tu te sens con. Con de le demander, encore plus con que juste le faire et te faire repousser. T'as jamais demandé ça, à personne. Mais tu sais pas, t'as déjà l'impression de pas être une bonne personne, tu veux pas en plus vivre avec le souvenir perpétuel de la fois où tu l'as forcé.
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| Sujet: Re: One of us is gonna lose (rebel) Ven 16 Aoû - 13:34 |
| @love vandeleyT’as la nette impression qu’il te drague, qu’il joue les séducteurs, les tentateurs. T’es loin d’en être sûr pourtant. T’as pas envie de te faire des films tout seul, de te donner bien plus d’importance que tu n’en as en réalité. T’es pas si intéressant, Bel.Pourquoi un mec comme Love poserait-il sont regard sur toi de la manière dont tu t’imagines ? Sur toi - mec bien trop timide, bien trop foutu pour regarder un autre être humain dans les yeux ; p’tit gars qui préfère se perdre dans ses dessins, dans son monde inventé plutôt que d’affronter le réel. T’as rien à donner, rien à offrir. Malgré la drogue, elle reste là la voix, hein ? Elle continue de te souffler des trucs, hein ? T’as beau être détendu, t’as beau être sur ton nuage, elle reste tapie dans l’ombre ; ses cris devenus simples murmures. C’est pas magique, l’héro. Ça fait pas tout disparaître même si ça aide, même si ça masque. Tu restes ce mec qui se pose bien trop de questions, qui part en spirale mentale pour une simple réflexion. « Ça va, tortures-moi encore. » qu’il te glisse de cette manière qui te fait douter de ses intentions. C’est sa personnalité, Rebel. T’es pas si intéressant.T’as pas envie de le torturer, toi. Il est bizarre son choix de mots. Il te fait t’arrêter un peu pour y réfléchir, pour tourner le mot dans ta tête plusieurs fois et t’assurer que t’en loupe pas le sens. « Non. Merci. » que tu finis par souffler, sourire timide au bord des lèvres, bien décidé à ne pas torturer qui que ce soit jusqu’à la fin de tes jours. Même si la torture est douce, même si se moquer un peu de lui semblait convenir à la définition - t’es pas un bourreau toi, pas volontairement. « Pas assez high, jamais assez high. » Il se plaint et t’essaies de comprendre. Tu te dis que lui, il doit avoir l’habitude, les connaissances. Il doit se mettre high pour le plaisir de le faire simplement, pour le plaisir d’échapper à la réalité. Une sacré différence entre vous. Dans un sens, ça te fait fuir, l’héro - mais ça te sert surtout de médoc bien foireux. Si tu pouvais éviter le high qui te transforme, si tu pouvais garder que les bons côtés - tu ferais ce choix là. « Est-ce que... » Il te coupe dans tes pensées une nouvelle fois, hésitant, se coupant lui-même. Ya tes sourcils que tu fronces, ton regard qui se tourne vers lui. T’es interpellé par son hésitation - lui qui n’en avait encore jamais fait preuve. Il n’hésite pas Love, si ? Parce que dans ta tête il assume tout. Dans ta tête, il ne s’excuse pas pour être ce qu’il est. « J'peux t'embrasser ? » Wait. What ? Tu restes interdit, lèvres légèrement entrouvertes sous la surprise, regard empli d’incrédulité. T’es pas certain d’avoir bien entendu, d’avoir bien compris. Il se moque de toi.Tu scannes pour un signe de moquerie quelconque, pour un éclair d’amusement dans ses prunelles. Tu reviens bredouille et tu restes silencieux, incapable de former des mots cohérents, incapable d’enregistrer l’information et encore plus incapable de lui offrir une réponse. « P… Pourquoi ? » T’hésites, tu te loupes un peu pour mieux te rattraper. Tu comprends pas. Tu piges pas. Pourquoi il voudrait t’embrasser, toi ? |
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| Sujet: Re: One of us is gonna lose (rebel) Sam 17 Aoû - 3:25 |
| Bel il te fascine un peu dans sa façon d'être, dans son peu de mots, ses grands yeux trop bleus, trop grands, un peu hypnotisant, ton regard passant d'eux à ses lèvres, celles qui bougent trop rapidement pour cracher ce qu'il doit dire, comme pour s'en débarrasser. Bel tu voudrais tellement le comprendre, ce petit être si, trop, droit, celui qui a toujours refusé de te tatouer quand t'étais bourré ou défoncé, alors que t'en serais vraiment pas à ton premier tatouage pas sobre. Il t'intrigue avec sa mer de tatouage, tu voudrais juste les découvrir, un à un, les redessiner du bout des doigts, lui laisser faire la même avec les petites anarchies d'encre qui couvre nonchalamment ta peau. Sûrement qu'il trouverait ça moche, s'il regardait tes traces d'encres de près. C'était pas le but, t'étais pas une oeuvre d'art, toi, pas comme son corps à lui. Parce qu'il a la sagesse d'en prendre soin, lui pas comme toi, qui fait tout pour te détruire.
Un peu comme t'aimes détruire tout. Tout comme ce beau petit moment de calmes, entre vous, rien que parce que tu louches trop sur ses lèvres, que t'as envie de les posséder, mais pas sans la bêtise de les lui demander en offrande. Comme si t'étais ce genre de Dieu méritant son sacrifice. Sa bouche s'ouvre, sans qu'il ne sache dire rien. Tu vas le faire fuir, bravo champion. Il te parlera plus jamais, t'as tout foutu en l'air, félicitation. T'es pas certain de continuer à respirer, pendant que t'attend sa réponse. Il finit par te demander pourquoi et tu restes aussi incrédule que lui. Ton tour de cligner des yeux, de pas trop savoir quoi lui dire. Pourquoi quoi, en fait ? Tu frictionnes de nouveau ta nuque, pas tout à fait bien dans ton corps en ce moment. Peut-être même que tes joues prennent quelques couleurs à ton tour.
« Ba... j'sais pas... T'es beau, t'es là, et puis j'en ai envie.» Ouais, il est là, dans ton lit, presqu'un rêve qui se foutra de ta gueule au réveille alors que tu te sentiras con d'y avoir cru. T'as du mal à croire que c'est ton client trop timide, le petit gars du salon de tatouage qui est tranquillement posé là. Encore plus de mal à capter ce que t'es en train de lui demander. C'est bon, tu sens que le rêve va doucement devenir moins plaisant. Parce qu'il va te rejeter, te rejeter d'un solidité. Que t'auras mal, que tu vas te souvenir d'à quel point t'es de la merde, il va partir, s'enfuir et toi tu vas encore broyer du noir, presqu'un auto-sabotage en règles. Tu vas consommer, puis ce sera la spirale vers le bas, vers le fond où t'es bien confortable, où tu vas souviens, tout contre le sol. C'est encore mieux si t'as une raison. T'attends la claque, tu tends la joue, le souffle un peu court quand même, parce que si t'avais pas un soupçon d'espoir, tu ne demanderais pas. « T'en as pas envie, toi ?» Que tu lui demandes en relevant les yeux vers lui. Pas envie de perdre le contrôle, juste un peu, juste une fois. De s'abandonner jusqu'à en avoir un peu mal à l'estomac, jusqu'à en devenir trop roses de vos souffles qui s'entrechoquent. Parce que rien que ça, rien que l'idée de ça, te retournes un peu. Ça fait peut-être un peu trop longtemps, que tu t'es pas senti beau, aimé, ou désiré.
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| Sujet: Re: One of us is gonna lose (rebel) Dim 18 Aoû - 18:58 |
| @love vandeleyYa ton coeur qui bat bien trop vite pour son propre bien. Parce que tu te sens comme un animal pris au piège, comme un petit lapin qui s’est logé dans le coin de sa cage et qui ne peut plus en bouger, plus en sortir. Je peux t’embrasser ? Le genre de question que t’aurais jamais cru avoir à répondre à jour, avoir à considérer. T’es pas de ceux que l’on remarque, de ceux que l’on veut découvrir, de ceux sur qui on veut poser ses mains. T’es de ceux à qui on jette parfois un coup d’oeil quand on daigne le remarquer, de ceux qu’on oublie aussi vite qu’on les a croisés. On veut pas te toucher, toi. On veut pas te découvrir, ni comme ça ni autrement. Pourquoi toi alors qu’il pourrait avoir n’importe qui d’autre ?Tu ne serais pas ton premier choix. T’as du mal à te dire que tu es celui de Love. Parce qu’il est beau, Love. Parce qu’il est chaotique, qu’il ne s’excuse pas pour ce qu’il est et parce que tu lui trouves un charisme qui t’a déjà fait rougir plus d’une fois, qui t’a déjà fait le fixer bien plus longtemps que raisonnable. T’es bien trop timide, toi. T’es bien trop innocent quant à toutes ces choses là. Vraiment, tu comprends pas. Pourquoi toi alors qu’il pourrait avoir n’importe qui d’autre ?Tu bats des cils et tu risques silencieux. Ya ton souffle qu’est pris dans ta gorge et tu avales ta salive comme pour l’aider à se dégager. Respire, Bel. Un garçon t’aime bien. C’est chouette, non ? « Ba... j'sais pas... T'es beau, t'es là, et puis j'en ai envie. » Ya ton coeur qui menace de sauter hors de ta poitrine quand tu l’entends parler. T’es beau qu’il lâche comme si c’était rien, comme si ce n’était pas la première fois que l’on te faisait un compliment pareil. Et si c’était pas réel ?T’as soudainement le doute qui plane, qui fait domino dans ton cerveau jusqu’à te convaincre presque totalement. Tu dois planer un peu trop haut cette fois. Tu dois partir un peu trop loin. Parce que t’en as rêvé de baisers avec Love. Ton subconscient a bien souvent su créer des rêves qui te faisaient rougir à ton réveil, qui te faisaient éviter son regard quand tu commençais à t’en souvenir. Il est différent, Love. Il est inatteignable. Il est de ceux sur lesquels les mecs comme toi fantasment sans jamais y avoir droit. Alors t’avance ton doigt et tu viens appuyer sur son avant-bras doucement, puis à peine plus fort. Rien que pour vérifier qu’il est réel. Il est réel, Bel. Et il veut t’embrasser. Ton doigt rencontre sa peau, tes yeux fixe le point de contact pendant quelques secondes avant de se relever, avant de se poser dans les siens. Bordel il est près de toi. « T'en as pas envie, toi ? » T’as le coeur dans ta gorge qui menace de s’barrer et toi qui t’entends lui répondre. « Si. » Ta candeur au bord des lèvres, tes envies qui prennent le dessus sur tes peurs pourtant habituellement si présentes, si prenantes. « J’voulais juste… » Tu marques une pause alors que ton doigt s’aventure un peu plus loin sur son avant-bras afin d’en retracer un tatouage. « J’voulais vérifier que t’étais vrai. » |
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| Sujet: Re: One of us is gonna lose (rebel) Dim 8 Sep - 8:06 |
| Ton buzz ne compétionne pas avec le sien et pourtant t'es assez perché pour lui proposer ta belle connerie. De quoi remplir de ventre, te donner l'impression que t'es vivant un tout petit peu. Que peut-être toi aussi, t'es un petit peu important. La chaleur qui te bouffe quand ton regard coule sur lui, les frissons malgré tout contre tes épaules, le petit mal d'estomac, suspendu dans le temps. Peut-être que t'as envie de souiller quelque chose de beau, de pur. De l'embrasser jusqu'à ce qu'il rougisse, jusqu'à ce qu'il en bande. Pour remonter ton égo un peu, te faire croire que t'en vaut encore la peine, que t'es pas qu'un mec qu'on drague en thérapie, qu'on rend accro, puis qu'on plante là avec des restes de cœurs, avec encore plus de mal à faire confiance à qui que ce soit. Convaincu que même le petit ange dans ton lit, pourrait échapper ton coeur par mégarde si t'avais la folie de lui confier. Peut-être même que seulement sa chaleur lui brulerait les paumes et ferait couler sa jolie peau.
Un peau comme sa peau a peur de fondre quand son doigt vient tater ton avant-bras, retracer le petit hamburger qui dort là comme une insulte à ton propre corps qui n'a jamais su être un temple, rien qu'un mur sur lequel on fait un gros graffiti qui dit ''fuck the world''. Tu souris tendrement, parce qu'il est adorable et que quelque part, t'as un peu peur de le casser, qu'il regrette, qu'il évite absolument de te reparler après ça, comme si t'allais le laisser filer. Et pourtant quand il retrace ton tatouage, ça accroche quelque chose dans ton ventre, juste assez pour le déplacer, te faire perdre le souffle un peu, la notion du bien et du mal. T'oublies presque comment ton ex te faisais valser contre des murs en te promettant que t'étais une sous-merde, qu'il faisait de la putain de charité d'être en couple avec toi. Que t'étais pas un artiste, rien qu'un parasite. Ça devient presque sourd, rien que des petits grattements de cafards lointains quand il te prend pour un mirage et que tu souris à belles dents.
« J'sais plus trop ce qu'est vrai non plus, pour être franc. » Que tu souffles, déjà à bout de celui-ci, ta main libre qui remonte contre sa joue. Si un t'avais dit un jour que Bel serait étendu dans ton lit, sur le point de t'embrasser, t'y aurais pas cru non plus. Le petit mec qui refusait catégoriquement de te tatouer quand t'étais défoncé, parce que c'était les règles et qu'il n'en démordait pas. Et là les règles, il les niquaient, hein ? Ta main glisse doucement contre sa gorge, tes doigts qui s'étirent jusqu'à sa nuque lorsque tu t'approches de lui, empiétant dans son espace vitale. « Tu m'arrêtes quand ça devient trop pour toi, hein ? » Que tu l'avertis, du mal à croire que tu prends autant de précaution avec un mec, que t'en as pas encore fait qu'une bouchée. Quelque part grisé par ce petit moment de flottement dont t'as rarement su profiter. De la proximité sans l'union, de son souffle brulant et doucement saccadé qui se cogne contre ta bouche, de tes désirs qui deviennent des montagnes qui donnent envie de pleurer, envie de le garder, pour plus jamais être seul, pour pas devoir être seul, pour recoller ses morceaux. À deux, peut-être que vous deviendriez bon à faire des casses-têtes. Peut-être que tu réussirais à pas être déchet humain, si tu te forçais un peu. Et déjà, rien que d'y penser, t'as peur.
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| Sujet: Re: One of us is gonna lose (rebel) Dim 8 Sep - 11:48 |
| @love vandeley« J'sais plus trop ce qu'est vrai non plus, pour être franc. » Elle te fait rire, cette phrase. Doux rire cristallin qui s’échappe d’entre tes lèvres. Parce qu’il ne sait pas, parce qu’il ignore parfaitement cette partie de toi, cette partie qui te fait douter de la réalité des choses et qui n’a rien à voir avec la drogue. Pour Love, t’es juste un mec un peu timide, un peu bizarre qui réagit ainsi parce qu’il est en train de planer. Bouffée d’air frais qu’il ne sache rien Que tu ne sois qu’un mec normal, pour une fois. Parce que s’il savait, Bel S’il savait comme t’es foutu à l’intérieur Il en aurait pas envie.T’as pas envie de clarifier la situation. Tu préfères le laisser croire que c’est parce que tu planes que tu doutes. Tu préfères le laisser ignorer que t’es sur le point d’avoir ton tout premier baiser - que t’es plus puceau que puceau. Tu préfères qu’il sache pas que t’es pas intéressant, que c’est sans doute la drogue qui fait qu’il s’intéresse à toi comme ça. C’est peut-être malhonnête au fond, de ne pas lui dire. Mais t’as pas le coeur à foutre le moment en l’air, à te nier cette proximité que t’as encore jamais eu avec personne - encore moins avec un mec qui te plaît. La main de Love glisse sur ta gorge jusqu’à ta nuque et t’en oublie de respirer. Ton souffle se coupe quelque part dans le processus. On t’a jamais touché comme ça, délicatement, caresses contre ta peau. Ça te file une multitude de frissons dans ta nuque, dans ton dos. Tu finis par laisser échapper ce souffle que tu retenais. « Tu m'arrêtes quand ça devient trop pour toi, hein ? » Tu hoches positivement la tête, incapable de prononcer quoique ce soit. Ya ton coeur qui bat trop vite, tes yeux qui fixent ses lèvres et l’anticipation qui te rend sans doute un peu fou. Tu sais pas trop si c’est lui ou toi qui brise la distance en premier. Ya sans doute un peu des deux quand tu te sens pousser des ailes et que t’avances ton visage sans trop y penser, quand tu te laisses porter par ton désir de l’embrasser. Saisir ce que tu veux, t’en donner les moyens C’est grisant, hein ? Parce que quand tes lèvres rencontrent enfin les siennes, ya tout qui s’efface autour de toi, autour de vous. Ya plus rien qui existe que cette connection nouvelle qui menace de faire bondir ton coeur hors de ta poitrine. Ta main glisse à ton tour sur sa nuque, dans ses cheveux et tu perds cette retenue que tu as toujours eue, derrière laquelle tu t’es toujours planqué. Tu sais pas si c’est la drogue qui fait ça Ou si c’est lui qui te fais te révéler ainsi Mais tes doigts se mêlent à ses cheveux et ton souffle au sien. Et ya plus rien d’autre qui compte. Plus rien. |
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| Sujet: Re: One of us is gonna lose (rebel) Mar 10 Sep - 23:09 |
| Tu sais pas pourquoi, t'as l'impression que vous êtes perchés tout les deux dans un autre monde, un univers parallèle. Perdus sur un petit nuage, dans un rêve trop beau pour que toi, t'ai le droit de le rêver. Son rire qui caresse d'un souffle le bout de ton nez et c'est pire quand il sourit. Quand il rigole comme ça, tu lui donnerais le monde entier, t'es faible, sûrement, mais c'est pas ta faute, il bouleverse quelque chose dans ton ventre et tu sais même pas comment ni pourquoi. T'as pas l'impression d'avoir le droit d'être là, si près de lui. Comme une certitude sourde que tu voles le moment de quelqu'un d'autre qui lui, le mérite vraiment. Ça t'empêche pas de glisser tes doigts de sa gorge jusqu'à sa nuque et d'avoir envie de mourir de cette tendresse. Ça fait combien de temps, hein, que t'en as pas eut, de la tendresse ? Rien à voir avec ses baises sauvages où parfois on n'échange ni baisers, ni prénoms. C'est pas ça, là. T'as pas envie de le démolir à coups de reins. Juste envie de l'embrasser et le serrer jusqu'à ne plus avoir d'énergie pour bouger les lèvres. Peut-être que ses envies deviendrons moins chastes comme une fine pluie tournant soudainement à l'orage, t'es pas un saint non plus. T'as pourtant l'impression que votre moment est en cristal. Un petit truc fragile, suspendu au bout du temps. T'es tellement sur la pointe des pieds que t'oses même pas, toi, l'embrasser en premier. Peur. Peur de foutre tout en l'air, peur de pas vraiment avoir le droit de faire ce que t'es en train de faire. À défauts de tes mains biens accrochés, c'est ta respiration qui tremble, laborieuse près du calice de ses lèvres. Puis, vous vous perdez, vous rapprochant, vos souffles qui se rencontrent puis s'étouffent et tu ne sais plus à qui la faute.
Tu te perds quelque part où tu ne veux même plus te retrouver, ta bouche qui se noues à la sienne lorsqu'un petit grondement de contentement s'échappe de votre union. Le coeur en broussailles tes lèvres se mélangent doucement aux siennes, bouche entreouvertes qui se découvrent sans être carnassières. C'est probablement pire, pour toi cette douceur-douleur. Les yeux fermés, la langue qui va timidement retrouver la sienne pour lui demander de danser avec toi jusqu'à la folie. Il presse ta nuque et t'as une autre plainte qui s'échappe. Une plainte qui en demande encore, qui veut jamais que ça s'arrête. Parce que ton coeur cogne fort à l'idée qu'il s'éloigne, qu'il te repousse, qu'il change d'idée. Parce que t'es pas vraiment habitué au contraire. Pas habitué quand on te craches pas à la gueule. Ton autre main ne sait plus où se foutre, glisse un peu sur son torse, s'enroule doucement au tissu de son t-shirt, comme si ça suffisait à le garder là, près de toi. Comme s'il lui, ne serait pas comme tout les autres qui se barrent aussitôt que t'as mal au ventre. Tu les connais, les ruines qu'il te reste après. Tu t'étais promis hein ? Bien joué. Bien fucking joué. Ni tes lèvres ni ta petite main ne le retiendrons. Il va partir, revenir pour une dose, peut-être. Revenir te torturer comme il avait promis de ne pas le faire, des frissons plein les bras quand tes yeux repasseraient sur ses lèvres auxquelles t'auras plus droit. Tu presses ta bouche plus fiévreusement à la sienne, le tire un peu plus vers toi, achetant du temps volé avant le grand carnage. Tu sais pas s'il goûte un peu du désespoir sur ta langue. Parce que quand la fête est finie et qu'au lendemain il n'y a plus personne, que tu te rends compte de la cupidité de ta vie, c'est à ce moment là que t'en a marre. Que ni l'argent, ni les baises ni pourront te consoler. Ses moments où t'as tellement mal que tu ne peins que des toiles noires pour couvrir les traits des mecs qui t'on cassés et que t'as eu l'idiotie de coucher sur le grain en pensant que ce serait différent.
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| Sujet: Re: One of us is gonna lose (rebel) Sam 14 Sep - 16:16 |
| @love vandeleyTu te perds dans le baiser, dans la douceur de ses lèvres sur les tiennes. T’as une seconde d’hésitation quand elles se touchent pour la première fois, quand tu penses que t’es en train d’embrasser quelqu’un pour la toute première fois. Qu’est-ce que tu fous, Bel ?Ta gueule. Tu vas te briser le coeur tout seul.Laisse moi Laisse moi profiter un peu. Avant le moment inévitable où tu finiras seul et malheureux ?Mais ya ses mains qui glissent sur ta peau, sur ta nuque et t’as soudainement oublié à quoi tu pensais quelques secondes plus tôt à peine. L’habituelle petite voix toujours présente pour te rabaisser, pour te foutre dans ces états lamentables que tu connais si bien a disparu. Sans doute que la douceur de se baiser la fait se planquer, la fait fuir de peur d’être touchée à son tour, d’en oublier de te démolir de l’intérieur. T’auras sans doute le coeur brisé, ouais. Mais tu t’en fous. Sa langue s’invite entre tes lèvres, s’avance à la rencontre de la tienne et ton coeur loupe un battement. Pas seulement parce que ça devient plus intime encore, parce que le baiser prend de l'ampleur, mais parce qu’il va carrément comprendre que c’est une première fois pour toi. Tu ne sais pas comment t’y prendre, tu ne sais pas ce que tu es censé faire, comment tu es censé bouger ta langue contre la sienne. C’est à tâton que tu y vas, te laissant guider par son expérience, le poussant à mener la danse. Et il gronde contre tes lèvres, contentement manifeste et tu lui fais écho avec un petit bruit ressemblant presque à un gémissement. Ton coeur flatté face à ses réactions, ta libido qui se réveille aussi sans doute un peu. Parce que t’es qu’un puceau, Bel. Parce qu’il en faut bien peu pour que tu te réveilles. Ton coeur bat la chamade dans ta poitrine. Ça te rappelle tes crises, quand ton coeur suit son propre rythme que tu ne peux que subir, quand c’est dépendant de ta volonté. Tu perds le contrôle de la même manière, finalement. Sauf que cette manière là est bien plus douce, bien plus agréable. Tu le perdrais bien encore et encore le contrôle, si c’est de cette manière là. La main de Love trouve ton tee-shirt, sert la fabrique entre ses doigts. Geste de possessivité manifeste et d’envie de te garder contre lui. D’ailleurs, il t’attire encore un peu plus, te tirant vers son corps. Tu aimes ça. Tu aimes le fait qu’il s’accroche à toi, qu’il cherche à te garder près de lui. Comme s’il avait besoin de toi. Comme s’il allait crever si tu t’éloignais. Comme si t’étais important, pour une fois. T’auras sans doute le coeur brisé, ouais. Mais ça en aura valu la peine. |
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| Sujet: Re: One of us is gonna lose (rebel) Sam 14 Sep - 19:00 |
| Ça fait longtemps que tu ne t'es pas perdu comme ça, contre la bouche de quelqu'un. Ne plus connaitre les frontières séparant vos deux êtres. Drôle de sensation de ne plus vouloir se retrouver, de se perdre jusque dans l'oxygène qui se fournit mal à tes poumons. Douce asphyxie contre ses lèvres. Parce qu'il est doux, Bel, sur la pointe de ses pieds, à t'embrasser comme si t'étais quelque chose de fragile. À chialer aussi contre ta langue pour mieux faire vibrer ton ventre. Celui que t'as pas le choix de coller au tiens, parce que tu le veux plus près, vos peaux l'une dans l'autre jusqu'à en avoir tellement mal au bide, que t'en seras malade. Le sang qui se débat partout dans les réseaux de tes veines, ta pulsation cardiaque accélérée que tu sens quand tout ce que tu presses à lui. Et c'est pas tout à fait faut que t'en crèverais un peu, s'il s'éloignait, là, maintenant. Peut-être que tu le mériterais un peu. Peut-être que t'aurais envie, même qu'il t'abime un peu, mais pas en partant, te laissant pour épave dans ton propre lit. Tu prolonges le baiser jusqu'au bord de la follie, jusqu'à ce que ta tête tourne et que tes poumons hurlent un peu, que l'air par tes narines trop défoncées par la coke, c'est pas assez pour leur survie.
C'est à regret qu'il faut que tu t'arraches à lui, de quelques centimètres, le front collé au sien, le souffle en tornade qui vient de nouveau happer tes poumons, tes mains qui les retiennent toujours le temps que tu cherches à t'en remettre, un petit sourire un peu con aux coins de lèvres quand tu te recules un peu, pour mieux voir ses yeux, ton pouce retraçant sa lèvre inférieure du bout du doigt. Tes lèvres encore mouillées des siennes et l'envie qu'elles ne s'assèchent jamais. La tristesse de savoir que tu ne pourrais pas le garder pour toi éternellement, perdu, séquestré, sur un nuage dans cet appart trop luxueux que tu ne mérites pas. Et s'il sourit aussi, que tu vois briller le bout de ses dents, c'est clair que t'en meurt, là.
« Encore ? » Que t'oses demander, sauf qu'en fait c'est plus une supplication. Et rien que l'idée d'entendre un non se dessiner sur tes lèvres, ça le pince, ton bide. Ça va passer hein ? Ce qu'il fait à tes intestins avec sa petite gueule, avec sa belle bouche, sans même savoir qu'il y tire des balles ? Des belles balles. Qui te donnent envie d'exister plus fort, de te remettre à peindre tout ce que t'as envie d'vomir. Des fantasmes de lui que tu vas coucher sur les toiles pour les mois, voir les années à venir. Les plans cartésien de sa peau, que t'auras peut-être même plus la chance de retracer après. Parce que t'es juste le dealer à qui on roule une pèle, un peu péter. Là où ça compte pas vraiment, hein ? Ça compte pas tout ce que tu souffres et que mord ta peau en attendant qu'il te dise oui, encore ou non, définitivement.
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| Sujet: Re: One of us is gonna lose (rebel) Sam 14 Sep - 21:45 |
| @love vandeleyS’il capte ton manque d’expérience, s’il pige que t’y vas à tâton comme un chaton aveugle, il le laisse pas paraître. Il ne se détache pas de toi, se perd dans le baiser en ta compagnie et tu te sens rassuré. Tout pour ne pas le faire fuir, pour ne pas que ça s’arrête. T’as peur que s’il pige combien t’es novice, il décide de tout arrêter. T’as peur qu’il te foute dehors pour pouvoir appeler quelqu’un avec plus d’expérience, quelqu’un de bien plus doué que toi. Mais c’est qu’un baiser, hein ? Il a pas prévu d’aller plus loin, hein ? Tu sais pas. Tu sais plus. T’es complètement perdu. Tu sais même pas toi-même si tu irais aussi loin, si t’abandonnerait à ce point - même si c’est pour que ce soit aussi bon, pour que ça vire le souffle de tes poumons encore un peu plus que maintenant. C’est d’ailleurs pour cet air qui te manque, qui lui manque aussi, que vous finissez par vous séparer. Front contre front, souffles qui se mêlent, vous ne vous éloignez toujours pas même une fois le baiser terminé, même quand t’as du mal à reprendre ta respiration. Il se recule et son regard croise le tiens. Ya son petit sourire au coin de ses lèvres et ta la sensation de fondre sur place, de ne faire qu’un avec ton petit coeur flaque sur le matelas. Son pouce retrace ta lèvre inférieure du bout de son doigt et t’as la pulsion de venir y glisser ta langue. Ça te prend par surprise et tu dois te retenir de le faire de justesse quand tu reprends tes esprits, quand ton coeur loupe encore un battement quand tu réalises ta connerie. Mais ya son sourire qui reprend ton attention, ce putain de sourire sincère qui te fait perdre la raison, qui te fait sourire à ton tour, timide mais heureux d’être là, heureux d’avoir tenté le coup. « Encore ? » Il ose, il réclame et ton coeur tape dans ta poitrine, résonne dans tes tempes. Encore. Oui, encore. Oui, encore. Oui, toujours. Tu ne lui réponds pas. T’es persuadé que c’est le cas, qu’au moins un petit oui s’est échappé de tes lèvres. Ce n’est pas le cas pourtant. Quand tu te saisis de son tee-shirt pour le ramener à toi, quand ta main toujours derrière sa nuque l’attire aussi à nouveau vers toi, quand tu viens de nouveau plaquer tes lèvres contre les siennes avec un nouveau léger gémissement d’urgence. Tu pourrais devenir accro à ce genre d’attention là. On peut pas donner autant d’attention à quelqu’un qui n’en a jamais eu Et espérer ne pas l’en rendre totalement accro. Tu te redresse sur tes genoux sans même t’en rendre compte, prenant le dessus sans même le vouloir, sans même te reconnaître. Ton organe vital s’fait la malle dans ta poitrine alors que tes mains glissent sur son torse pour mieux le pousser en arrière, pour mieux le faire s’allonger. Libido qui te ronge, qui te fait agir comme tu ne le ferais jamais. Libido qui renaît de ses cendres comme un volcan en éruption qui ne sait pas s’arrêter, qui ne saura pas se stopper avant d’avoir tout cramé, tout emporté sur son passage. Sauf que tu reviens à la réalité, hein ?Ya un déclic dans ton cerveau, déclic qui te fait tout stopper, qui te fait piger c’que t’es en train de provoquer. Tu te relèves du tac au tac, quitte ses cuisses pour mieux t’asseoir au bord du lit, pieds dans le vide et regard vers le sol. « Purée j’suis désolé. » Petite voix plaintive du mec qui panique, qui s’excuse sans trop savoir quoi faire d’autre. Petit coeur qui s’accélère à nouveau pour une toute autre raison. Tu vas pas paniquer, hein ? Pas maintenant ? Bien sûr que si. Parce que t’es faible, Bel. Parce que visiblement, la drogue ne suffit pas pour te calmer quand tu vas jusqu’à provoquer toi-même ton propre mal êtreIl faut que tu partes. Il faut que tu rentres. Quelle heure il est déjà ? Yaura plus de bus, Bel Faudra marcher, Bel Faudra croiser les autres Faudra changer de trottoir Faudra penser en boucle à c’que tu viens de faire Faudra que tu revois en boucle tout c’que t’as fais de mal Faudra que tu vérifies trente six fois que t’as bien tes clés Faudra que… |
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| Sujet: Re: One of us is gonna lose (rebel) |
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