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 One of us is gonna lose (rebel)

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Message Sujet: One of us is gonna lose (rebel)   One of us is gonna lose (rebel) Empty Lun 29 Avr - 20:14


One of us is gonna lose
bad, bad news.
Elle est grave, ta maladie incurable, intrinsèque. Totale incapacité à revivre deux fois le même moment. Besoin d'un bordel infini pour ne pas te sentir crever. Roi du chaos. Tu règnes sur ton enfer emmêlé, inconscient de l'heure, du jour de la semaine ou même de l'année dans laquelle tu te réveilles. De la peinture encore plein les doigts et la tête qui élance tellement que tu n'as pas envie de vivre, aujourd'hui. Tu pourrais mourir, juste cette journée, revivre demain. Ressusciter avec la solution pour la vie, devenir un messie qu'on suivrait aveuglément. Parce que parfois, tu te demandes à quoi ça sert tout ça. Parce que parfois t'as peur, d'être oublié, que ton exubérance n'ait rien marqué dans ce terrible monde actuel où on d'viens célèbre rien qu'en volant le coeur, ou les reins, de quelqu'un qui s'est déjà construit quelque chose, de la même façons. Voyeurs endimanchés qui ne savourent pas leurs imperfections et qui te donne envie de vomir partout. Ou non, c'est peut-être les relents d'hier ça.

Les draps sont vides, chauds, encore froissés, imprégnés d'une odeur qui ne t'appartiens pas, dont tu n'as aucun souvenir. Petite frustration de ne pas pouvoir remettre ça, comme si c'était la première fois, parce que ce serait la première fois sans la défonce. Tu rigoles doucement contre la vie. Il ne doit pas t'en rester beaucoup, des années à vivre trop vite. Ils disent que se sont les meilleurs qui meurent jeune. Même si les cafards comme toi savent surprendre et durer, les enterrer tous ceux qui râlaient parce que vous brûlez la chandelle par les deux bouts. T'es pas mal, dans ton appartement de luxe, haut-perché dans le Queens, sans trop savoir si ton Daddy payera le prochain mois où s'il en a eut marre de toi, de comment tu profites de lui, pour de bon. Faudrait peut-être que tu l’appelles, faire ta petite garce, renflouer tes coffres.

Tu fixes le plafond. Te sens tellement vide ce matin, comme un trou béant dans le thorax, un monstre en a surement pris une bouchée. Tu penses à ton ex, à vos bagarres, vos éclats et t'as envie de retomber amoureux, d'avoir mal, de mordre. Bordel. Tu te lèves le corps douloureux, te coules un café, petite clope en fixant les pinceaux que t'as pas envie de prendre. Ou peut-être que oui, juste pour peindre du noir, peindre du vide dans lequel tomber, en apesanteur. Avec ta cigarette mourante, t'allumes un pétard, pour calmer tes nerfs. Tu te crames les poumons de plus belle, jetant un vinyle sur ton tourne disque, la musique rock trop forte dans l'ampli quand tu files sous la douche, déjà nu depuis le réveil. Petite hot-box quand tu finis ton pétard dans la salle de bain, avant de glisser sous l'eau chaude, trop chaude, brûlante, mordante. T'y restes trop longtemps, pour te nettoyer de tout tes pêchés. Oh et ils sont nombreux. T'as beau frotter, le démon est incrusté sous ta peau, tant pis. Tu ressorts enfin, quand l'eau est devenue trop froid, t'essuie à peine le corps avant de te laisser retomber dans le lit.

Ça cogne à la porte et tu grognes. Convaincu que c'est un connard d'à côté, sale hétérosexuel coincé, refoulé, frustré qui trouve rien de mieux à faire que t’emmerder sur le son, même en plein jour. Malaka. Tu te lèves d'un bond pour te donner la force, prend même pas la peine de te mettre quelque chose sur le corps. Tu veux voir sa tronche et ses yeux qui n'oseront qu'à peine te mater, même s'ils le veulent ; pathétique. T'ouvres la porte à la volée, la musique résonnant derrière, plus forte encore.

« Ouais ?  » Ton regard se poses sur celui de Rebel, le petit garçon sauvage et tu regrettes un petit peu, rien qu'un peu. « Oups... » Que tu souffles en laissant la porte ouverte, faisant volte-face et lui tournant dos pour aller enfiler un jogging rapidement, faisant disparaître tes petites fesses malaisantes derrière le tissus avant de te retourner vers lui, ajustant le volume pour l'entendre parler.  « Entre. Ferme la porte.» Que tu lui ordonnes, te relevant pour aller chercher ton stock, pour le déposer sur la table de marbre, juste devant la vue imprenable qu'on a, de ton appartement, sur le queens, du haut du 52e étage. Rois du putaing de monde. « La même dose que d'hab ?» Que tu lui demande sagement, la coke te faisant te l’œil, ton poison à toi. Tu relèves les yeux vers le petit tatoué, louche un petit peu sur ses lèvres à cause des envies insoumises qu'on a laissé dans ton ventre au matin. Ça va, tu le gênes pas, ou si oui, tu t'en fous. Tu fais que regarder le petit chiot perdu en face de toi, un sourire au coin de la bouche. Tu le sens nerveux. Ça va passer. Dès qu'il aura ton or dans les veines, ça va passer.

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Message Sujet: Re: One of us is gonna lose (rebel)   One of us is gonna lose (rebel) Empty Mar 30 Avr - 11:13

T’ouvre les yeux et tu veux les refermer aussitôt. C’est dingue comme quand tu reviens à toi le matin, t’as juste pas envie. Tu te rend soudainement compte que t’es toujours là, toujours vivant dans ce putain de monde et que tout serait tellement plus simple si tu gardais les yeux fermés à jamais. T’as pas le courage d’en finir, pourtant, même si des fois tu le voudrais, même si quand tu fais tes crises tu prierais pour que tout s’arrête, pour que tu arrêtes enfin de souffrir. Même quand tu n’arrives plus à te lever, quand tu n’arrives plus à rien, quand t’as juste envie de rester dans ton lit à attendre, à espérer que la faucheuse vienne pour t’arracher à tes misères. Il y a bien une chose plus forte que ça, pourtant. Une chose plus forte que ton anxiété, que ta peur des autres humains. Une chose qui te force à te lever le matin, à affronter l’adversité rien pour aller la chercher, rien que pour te la procurer. C’est puissant, l’addiction. Et même si tu n’es pas le stéréotype de junkie qui se pique plusieurs fois par jour pour se soulager, tu n’en es pas moins un addict. L’héroïne, t’en as besoin. Elle te soulage, elle te calme. Elle te fait te sentir tellement mieux. Tes pensées se calment, se rangent et le temps de l’action de la drogue dans tes veines, tu y vois plus clair. Alors tu l’a utilisée, encore et encore, jusqu’au point d’en avoir clairement besoin deux fois par semaine. C’est une petite dose, mais elle reste irremplaçable, obligatoire. Sans elle, tu ne peux pas avancer, tu ne peux pas continuer.

Et t’as utilisé la dernière dose qu’il te restait hier soir.

Mais ça tombe bien, t’es censé aller en chercher plus aujourd’hui. Réglé comme une horloge, une habitude. Tu vas toujours chez ton fournisseur le même jour de la semaine, à la même heure. Moins d’imprévus, moins de stress. C’est justement une de ces choses qui te rassurent, qui cadre ta routine habituelle.

Alors tu finis par te lever, non sans mal, non sans soupirer. Tu resterais bien au fond de ta couette encore un peu, encore quelques heures sans bouger. Mais tu sais que si tu n’y vas pas, tu seras dans un sale état quand tu auras besoin de ta piqûre, quand t’auras besoin de ta fameuse dose. Il faut que tu ailles la chercher. Maintenant.

Ton déjeuner, c’est un petit gâteau et une clope, comme d’hab. T’es enfermé dans tes habitudes, dans ces constantes qui t’entourent comme un petit cocon de sûreté tout doux, comme le nuage dans lequel s’enfoncent les gens dans la pub pour Kinder. Et quand t’as terminé, tu quittes ton appartement, jean aux pattes et capuche de ton sweat sur la tête comme barrière contre le reste du monde.

[...]

Tu toques et t’attends, patiemment. Tu danses légèrement d’un pied sur l’autre. Faut dire que t’es nerveux. Faut dire que n’importe quel autre être humain te fait cet effet là mais avec Love, c’est pire. Il a une attitude, une manière de bouger et de parler qui achève de t’impressionner. Il est tout ce que tu n’es pas, tout ce que tu aimerais être dans le pouvoir de parler, de garder la tête haute et de s’affirmer. « Ouais ? » La porte s’ouvre finalement et tu lâches un hoquet de surprise avant de te porter ta main à tes yeux. Oh. Tu ne t’attendais clairement pas à ce qu’il t’ouvre la porte en tenue d’Adam. Tu finis par enlever ta main, les yeux désormais fermés. Oh. Faut croire que tu viens de voir le tout premier membre masculin en vrai, en chair et en os devant toi - enfin, autre que le tiens - et tu deviens pivoine, voire plus pivoine que pivoine tellement tu peux sentir la chaleur de tes joues. « Oups... » qu’il souffle et tu l’entends s’éloigner. Tu n’ouvres pas les yeux pour autant, par peur de découvrir ses fesses, cette fois, et tu attends patiemment qu’il revienne pour les ouvrir à nouveau. « Entre. Ferme la porte. » Hésitant, tu ouvres une paupière, puis l’autre, les yeux plissés comme prêts à réagir au cas où une autre vision non souhaitée ne te soit imposée. Ce n’est pas le cas. Alors tu finis par entrer, toujours un peu hésitant. Allez Bel. Un pied devant l’autre. C’est rien. Il a dû oublier que tu allais passer. Tu t’approches de la table où il dépose son stock. « La même dose que d'hab ? » Tu hoches la tête positivement, incapable de le regarder dans les yeux après ce que tu as vu. Tu l’es déjà difficilement lorsque tu viens le voir mais là, tu gardes ton regard rivé sur la table et ce qui s’y trouve. « Hmm… Oui. » que tu finis par souffler d’une toute petite voix.
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Message Sujet: Re: One of us is gonna lose (rebel)   One of us is gonna lose (rebel) Empty Mer 1 Mai - 5:40


Vous êtes deux catastrophes qui s'ignorent, qui se retrouvent pour oublier la réalité, sans trop savoir comment c'est dur, d'être encore là. Comment chaque jour est un combat, un débat. Si vous saviez, peut-être que vous feriez le terrible pacte de vous enlacer, de partir ensemble dans un dernier éclat, une dernière dose de trop, l'extase d'une fin disgracieuse. Sauf qu'il ne le ferait pas sans toi, pas avec ta merde. Pas avec les gens qui te fournissaient ta came. Ils savaient faire disparaître des gens plus rapidement que qui que ce soit. Et même si parfois, t'avais pas envie de vivre, tu voulais pas finir coulé dans le béton d'un pont quelconque.

C'était juste difficile de vivre aujourd'hui. T'avais complètement oublié la visite du gamin qui se cachait les yeux, qui peut-être ne reviendrais plus jamais. Tu t'en fous des gens. Sauf que présentement, tu ne peux pas te permettre de te foutre de tes clients. C'est la seule raison pour laquelle tu te sens mal, pour laquelle tu te couvres. Essayant d'ignorer le malaise, mais tu le sens mal, tu sais pas quoi faire. Il ne peut clairement pas dé-voir ce qu'il a vu. Tu sors la dose d’héroïne, les ustensiles pour la chauffer. Sauf que tu ne t'y mets pas tout de suite. Te relevant, déposant maladroitement ta main sur son épaule, puis la passant dans ses cheveux dans un geste se voulant amical, relevant son menton. « Fait pas la gueule, tu veux un café, quelque chose ? »  Que tu tentes de te faire pardonner très maladroitement. Pas habitué à ce genre de merde. Pas habitué à avoir besoin de qui que ce soit. Tu ramènes ton café alcoolisé, lui en ramène un, sans alcool, sauf s'il en demande, parce qu'on est pa tous des tarés comme toi. Tu poses la tasse devant lui, retrouve ta place, en bois une longue gorgée avant de retourner vers l'évier pour laver tes mains.

T'enfiles des gants noir, sortis d'une boite stérile, tu prends une partie de la came, pour la faire chauffer, la mélange à l'eau stérile, la fait bouillonner dans le réchaud neuf, putain de scientifique, t'affairant à tout bien faire, déballant la seringue propre et le filtre pour y aspirer la came au travers une fois qu'elle est prête. Tu pointe la seringue vers le ciel, tapes le côté de la seringue, appuyant sur le piston pour faire sortir les bulles d'air, jusqu'à qu'une goutte s'en échappe. Déposant la seringue sur son papier stérile avant de tirer ta chaise plus près de Rebel. « T'es près ? Tu retires ton sweat ? » Que tu lui demande question que vous faites ça comme il faut, tu sors les cotons alcoolisés pour nettoyer la peau où tu l'injecterais, ou tu tenterais, du moins. Heureusement qu'il ne se l'injectait pas tout seul, t'étais à peu près certain qu'il faisait n'importe quoi. Un peu comme sa deuxième dose, quand il ne revenait pas, comme t'avais insisté pour qu'il le fasse. Ça ne te dérangeai pas, toi, de l'injecter. Tu préférais même, savoir qu'il était safe, que t'étais là, que tu vivais son buzz par procuration, que tu pourrais intervenir si quelque chose merdait. « T'as fait quel bras la dernière fois ? » Que tu le questionnes tranquillement, parce que ça faisait partie de ton quotidien. Tu ne donnais pas ce traitement là à tout le monde. Sauf que lui et sa gueule de gamin, tu savais pas. C'était pas genre un motard qui en avait vu et utiliser. C'était un bébé qui tremblait en voyant ta bite. Tu pouvais pas te permettre de te passer de son argent ou qu'il crève bêtement.


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Message Sujet: Re: One of us is gonna lose (rebel)   One of us is gonna lose (rebel) Empty Mer 1 Mai - 15:09

C’est pas la vision de son pénis qui va te faire ne pas revenir. Il y a bien d’autres choses, d’autres détails à prendre en compte avec ton anxiété. Tu sais déjà que le trouver lui avait été terriblement compliqué. Faut dire que parler aux gens, aller vers eux est déjà aussi compliqué pour toi que gravir l’Everest, mais de là à trouver un dealer… Tu ne te vois pas recommencer ce manège pour trouver quelqu’un d’autre juste parce que Love n’avait pas pensé à s’habiller. Bien sûr, t’es gêné. Bien sûr, tu vas avoir du mal à virer l’image de ton cerveau. Après tout, c’est bien la première fois que tu vois un homme nu devant toi, pour de vrai. Tu te dis qu’au fond, c’est peut-être une bonne chose ; que quand tu trouveras enfin un petit ami et que tu perdras ta virginité, si ça arrive un jour, tu ne seras pas obnubilé par l’idée que c’est le premier homme que tu vois nu. Une bonne chose, non ? Love vient poser sa main sur ton épaule, allant ensuite relever ton menton et tu relèves les yeux quelques secondes. « Fait pas la gueule, tu veux un café, quelque chose ? »  qu’il demande et tu clignes des yeux sans trop oser lui répondre. Il est très proche de toi, là, alors que tu l’as vu nu quelques secondes plus tôt. C’est terriblement gênant, comme situation. Alors tu te contentes de le regarder un peu avec tes yeux de biche apeurée, avant de finalement baisser à nouveau le regard, incapable de regarder quelqu’un dans les yeux plus de quelques secondes. Il se lève et revient avec un café pour toi malgré ton absence de réponse et tu souris doucement. Tu aurais aimé dire oui, si tu avais pu, alors tu es content. «  Merci. » que tu souffles avec un petit sourire timide, glissant tes mains autour de la tasse pour profiter de la chaleur qui s’en dégage.

Tu prends une petite gorgée en le regardant tout préparer. Tu ne le quittes pas du regard, fasciné par la facilité avec laquelle il met tout en place, rien que pour toi. Tu n’oses toujours pas lui dire que tout ça, tu sais le faire, que tu as l’habitude. Il à l’air de croire que t’es nouveau, que ça fait quelques mois et tu n’es pas le genre de personne qui va réussir à le contredire. Et puis t’aimes bien qu’on s’occupe de toi, un peu. Ça te change. C’est nouveau. Ça te fait terriblement plaisir. « T'es près ? Tu retires ton sweat ? » Il avance une chaise vers toi et tu viens enlever le fameux pull pour toute réponse. Tu te retrouves alors assis sur ta propre chaise, avec ton tank top captain america, loin du stéréotype du junkie typique. « T'as fait quel bras la dernière fois ? » Tu le désignes du menton. « Le droit. » Tu t’en souviens parfaitement parce que tu es gaucher, parce que tu fais en sorte que, lorsque tu t’injectes seul, tu le fasses avec la main qui a le plus de force et de stabilité. T’es à deux doigts de trembler d’impatience, un peu. Tes yeux sont rivés sur la seringue et tu laisses échapper un long soupir. Tu sais ce qui se prépare, ce qui va arriver. Tu as hâte. Ça te fout même assez d’adrénaline pour oser regarder Love une nouvelle fois, dans les yeux, sans même flancher, sans même rougir, en tenant même presque trente secondes entières.
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Message Sujet: Re: One of us is gonna lose (rebel)   One of us is gonna lose (rebel) Empty Dim 26 Mai - 7:11

Tu l'as mis mal avec ta queue, mais dans quelques minutes, il ne pensera même plus à ton bout de chair découvert pour ses yeux trop purs. M'en fait, t'en sais rien, c'est l'image qu'il te jètes avec son anxiété, du puceau qui se pisserait dessus devant une paire de seins. God. T'es une dévergondée à côté de lui, clairement. Lui et son regard trop bleu, ses manière d'animal sauvage, son regard qui fuit, son corps qui voudrait fondre. Tu lui enmène ce café, pour la forme, la politesse, le calmer, whatever. Il te souffle un ''Merci'' alors que tu t'affaires déjà, à te réveillé, même si t'es arraché, à bien faire tout. Que tout soit parfait, ou presque, qu'il te claque pas sous les doigts. Pas avec ton expertise.

T'avances alors qu'il retires son pull, que tes yeux se perdent sur sa myriade de tatouages. Ceux que tu n'oserais jamais retracer du bout des doigts si ce n'était dans ce petit rituel que t'as un peu imposé, parce que t'as trop vu de connards se rater avec ca. Pas certains que les motards aimeraient ça, qu'un gosse crève par ta faute. Tu prendrais encore cher. Il te répond le droit, alors tu continues vers ta lancée, vers le bras gauche, enroulant le garot près du petit diable sur son bras droit. Reserrant juste au dessus de la petite montagne de crânes. Il soupire quand tu t'approches et tu rigoles doucement, mordillant ta lèvre, le sourire un peu taquin au coin de la bouche. Tu sais c'est quoi, c'est thrill là. Et ça te fait un peu, secrètement bander de le contrôler chez quelqu'un d'autre. Son regard qui relève vers le tiens, presque insolent. Ta langue qui glisse sur l'une de tes incisives quand tu lui souris en retour, quand tu cherches à te concentrer, à chercher une veine, du bout des yeux, de la pointe de la seringue.

Y'a ce moment où tu vas percer sa peau. Ou, sous tes doigts, tu le sens se tendre. Le mélange de douleur et de plaisir. Tu lui rends ce qu'il fait avec ses propres aiguilles, sur ta peau. T'es certain qu'il n'y prend pas autant de plaisir que toi en ce moment, dans le même rôle. Mais toi, t'en prends autant sous ses aiguilles, à entendre le ronronnement de la machine à tatouages, à appréander qu'il morcelle ta peau. La douleur persistante, jusqu'à ce que le corps devient engourdis et que t'en redemandes. L'aiguille perce doucement sa peau, dans le bon angle, avalant son soupir qui te fait des sensations que tu serais pas sensé de vivre au travers de lui. Et tu tire un peu de son sang à l'intérieur de la seringue, pour t'assurer que tout est beau, avant de doucement injecter la came dans ses veines, ton regard qui retournes vers son visage, pour vivre le thrill au travers de lui, pour attraper son soupir, son gémissement de contentement, ses yeux engourdis, avec quelque chose de presque pervers quand ils croisent les tiens, ta langue qui s'glisse rapidement sur tes lèvres. La nouvelle sensation quand tu retires la seringue, scotch le cotton sur la plaie dispose de la seringue dans le bac à seringues. Tu lui souris tendrement, ça te donne envie d'en faire aussi. Ou de faire de la coke.

« C'est de la bonne, hein ? » Que tu rigoles doucement en serrant tranquillement ton matériel, décidant même de lui faire la conversation. « T'as déjà essayé la codéine. Pris à la bonne dose, c'est le même high que l'héro, moins la piqure. » Que tu lui souffles doucement, relevant la tête pour vérifier son état. De conscience, de high. « Tu veux t'allonger ? » Que tu lui proposes doucement. Dans ton lit, comme c'est déjà arrivé plusieurs fois, à juste parler, planer tout les deux. Vos petits moments perdus au bout du monde. Ce serait pas mal, s'il restait un tout petit peu.

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Message Sujet: Re: One of us is gonna lose (rebel)   One of us is gonna lose (rebel) Empty Mer 29 Mai - 11:55

Tes mains autour de la tasse de café, tu te réchauffes sans même en avoir véritablement besoin. Quoique. Maintenant que ton sweat est posé sur le dossier de ta chaise et que tu te retrouves avec ton tank top, tu te sens un peu trop à nu, comme à chaque fois. Faut dire que si un chevalier à son armure, la tienne est présente lorsque tu enfiles un sweat toujours trop grand pour toi, planqué derrière cette masse de tissu et recouvert d’une capuche qui pourrait tout autant de servir de casque contre l’adversité. Mais tes tatouages, t’as l’impression qu’ils te protègent aussi - qu’ils recouvrent ta peau pour mieux la masquer, pour mieux te planquer derrière. Ils te représentent, chacun d’entre eux, mais ils te servent aussi d’une sorte de bouclier. Tu vois les yeux de Love s’y perdre comme à chaque fois et ça te fait sourire. Tu aimes qu’on apprécie l’art du tatouage, cet art dans lequel tu te lances à présent. Tu aimes d’autant plus quand ce sont ceux qui se trouvent sur ta propre peau qui attirent le regard. Ils sont là pour toi, certes, mais tu n’es pas contre le fait de remarquer que tu n’es pas le seul à qui ils plaisent.

L’aiguille perce finalement ta peau et tu viens attraper le bord de ta chaise entre ta main libre. T’appréhende toujours les aiguilles, même si tu sais ce qui arrive, même si tu sais que ce n’est rien, à force. T’es certain que tu appréhendes toujours, au fond - même avec l’habitude que tu as de ce genre de pratique. Tu détournes même le regard pour ne pas avoir à regarder l’aiguille dans ton bras. C’est dingue, parce que quand tu le fais seul, tu t’en sors. Quand tu le fais seul, tu parviens à regarder, à ne pas te saisir du premier objet à ta portée pour le broyer entre tes doigts. Tu penses que ça vient du fait que c’est un autre en charge, que c’est quelqu’un d’autre qui tient l’aiguille, qui pourrait faire ce que bon lui semble avec la pointe plantée dans ton bras. Et puis tu le sens. Tu sens la drogue s'immiscer dans tes veines et tu te détends immédiatement. Tu te laisses aller sur la chaise, les yeux fermés pour mieux savourer la putain de sensation qui te submerge. Et tu gémis - d’un long gémissement qui t’échappe, que tu n’entends même pas. Les yeux fermés, tu te concentres sur ce que tu ressens, sur le bien que ça te fait, sur le pied que tu prends. Tu ne peux plus t’en passer à présent, de cette sensation là. Tu ne le sens même pas retirer la pointe, glisser le coton contre ta plaie. Et quand tu ouvres finalement les yeux pour les poser sur son visage, sans peur cette fois, sans fuir son regard, il a déjà terminé. « C'est de la bonne, hein ? » Ouais. Ouais c’est de la bonne. Tu te contentes d’hocher la tête à sa question sans bouger un autre muscle. « Ouais. » que tu vas jusqu’à souffler tandis qu’un sourire prend sa place sur tes lèvres, un sourire autre que timide qui n’est sans doute réservé qu’à Love, qu’à ces moments là, qu’à ce putain de high. « T'as déjà essayé la codéine. Pris à la bonne dose, c'est le même high que l'héro, moins la piqure. » Tu secoues négativement la tête, cette fois. T’as jamais rien connu d’autre que l’héro. Sans doute parce que t’es tombé dessus par hasard et que t’as jamais cherché à trouver un substitut, un truc qui pourrait te donner le même effet sans avoir à t’enfoncer quoique ce soit dans le bras.

« Tu veux t'allonger ? » qu’il finit par demander et tu considères la question pendant quelques secondes. Tu devrais sans doute y aller. Tu devrais sans doute retourner à ta solitude si confortable. Mais tu n’as pas peur, maintenant. Tu ne ressens ni le besoin ni l’envie de fuir. T’es bien. T’es terriblement bien. Et l’idée de t’allonger pour profiter du petit nuage sur lequel tu trouves t’apparaît comme plaisante. « Ouais. J’veux bien. » Nouveau sourire, timidité presque envolée. On dirait quelqu’un d’autre dans ces moments là. On dirait celui que tu es censé être sans ton cerveau malade qui te met des bâtons dans les roues.
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Message Sujet: Re: One of us is gonna lose (rebel)   One of us is gonna lose (rebel) Empty Sam 15 Juin - 5:23


Ça te fascine, le plaisir qui prend la place de l'anxiété sur son visage. Il est pas dégeulasse comme y'en a beaucoup, il est juste bien. Ses yeux camés qui ne sont que les miroirs des tiens. Et tu l'as même pas fait payé, encore, si ? Merde, t'es pas bon là dedans, tu vas encore te faire défoncer. C'est de la bonne, qu'il confirme, pas de la merde bourrée de fentanyl qui font crever le coeur à de pauvres petites bêtes comme lui, comme toi. Tu lui réponds, à ce sourire que tu ne devrais même pas avoir, que tu dérobes parce que tu l'as obligé, un peu, à consommer ici, sécuritairement. Tu lui suggères même de s'allonger. T'abuses, hein ? C'est ce qui te traverse brièvement l'esprit, parce que toi, t'as rien d'assez fort dans le corps. Heureusement, non ? Ça te donne la chance d'être en contrôle, si quelque chose merdait, si son corps se mettait à convulser, mais ça ne devrait pas arriver. Les mots on passés la barrière de tes lèvres, trop tard. Tu fixes le sol, quand il dit oui, quand tu relèves les yeux vers lui, rigoles un peu nerveusement. Parce que c'est toi qui est nerveux, sait pas si tu dois le trainer, ou le laisser venir. Peur que tes doigts froids contre sa peau chaude le court-circuite.

« Aight... » Que tu rigoles doucement en abandonnant la table, le contournant doucement pour te diriger vers ton lit où tu te laisses tomber mollement, vieux matou fatigué qui se relève doucement, relevant ton oreiller par la même occasion pour ne pas t'allonger complètement. T'as encore peur qu'il fuit, parce qu'il sait bien faire ça Rebel, fuir. Sauf que là peut-être que l'héroïne lui fait oublier ton torse nu, ton corps allongé dans ton lit, ta main qui tapotte les couvertures à côté de toi avec un sourire en coin. « Tu viens ? » Dans ton lit, contre toi, si c'est possible. Juste de quoi te réchauffer, te faire croire que t'es pas vraiment, réellement, tout seul. Quand Chris boss, quand les histoires de cul se sont barrées, quand il ne te reste personne, parce que t'évites le seul qui peut-être, voudrait être là. Quand Isabella est occupée à être amoureuse d'une gars qui lui fera sûrement du mal. Parce que les gars sont comme ça. Les gars comme toi ou les gars qui ont la dégaine de Bel quand il avance vers toi, presqu'avec confiance. Beaucoup trop bon pour son propre bien, avec ses tatouages, ses petits yeux bleus, son percing, son corps qui ne tardera pas à s'échouer ou escalader ton matelas. Y'a même un long frisson qui remonte, retrace ta colonne vertébrale, qui n'annonce rien de bon. Tu souffles, tourne ton regard vers la table de nuit, cherche et trouve un pétard à coincer entre tes lèvres, à allumer, pour perdre le corps de Rebel dans les volutes et te défoncer, toi aussi, pour le rejoindre sur son nuage. Si seulement tu pouvais être trop défoncé pour bander, ça t'aiderais grave.
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Message Sujet: Re: One of us is gonna lose (rebel)   One of us is gonna lose (rebel) Empty Dim 16 Juin - 15:46

Tu t’envoles. Tu sens l’anxiété, tu sens ton côté tendu s’éloigner peu à peu alors que ton corps se relaxe pour la première fois depuis ta dernière dose. Ça fait tellement de bien de sentir ce poids s’envoler pour ne laisser que toi, le véritable toi, celui qui ne réfléchit pas pendant des heures avant de prendre une décision, celui qui ne longe pas les murs par peur des autres, celui qui ose, celui qui sourit pour de vrai, qui regarde ses interlocuteurs sans baisser les yeux. Tu t’enfoncerais presque sur cette chaise pourtant pas si confortable que ça. Alors quand vient la proposition de rejoindre le lit, tu acceptes. Parce que t’aimes la perspective de pouvoir kiffer encore un peu plus, de pouvoir t’allonger sur un véritable matelas bien plus confortable et de laisser la drogue faire son boulot - te traverser, continuer de te faire voyager.

« Aight... » Il se dirige vers le lit, s’y laissant tomber et tu ne tardes pas à te relever. Tu le fais doucement, pour ne perdre pied, pour ne pas te faire surprendre et risquer de tomber. Tu te connais quand tu es comme ça. Parfois, t’en oublie que ton corps est un objet mobile, que tu possèdes des muscles que tu te dois de faire fonctionner si tu veux pouvoir te déplacer. « Tu viens ? » Tu hoches positivement la tête une fois debout, t’avançant en direction du matelas sur lequel tu viens prendre place prudemment, glissant une main sur laquelle t’appuyer avant de prendre place, assis, et de venir glisser ton dos contre le mur derrière toi.

Ya un autre soupir qui t’échappe parce que t’es bien, là, parce que t’apprécies ce matelas confortable sous tes fesses, parce que tu sembles t’enfoncer peu à peu dedans et te laisser glisser. Tu sens l’odeur avant que tu ne te rendes comptes de ce qu’il se passe et tu souris en le voyant, son joint entre les lèvres. Tu le comprends. Tu comprends qu’il veuille te rejoindre dans ton état avancé de défonce. Alors tu oses sourire - de ce sourire qui atteint tes yeux, qui les fait briller, tu oses le regarder. « Jaloux de mon état ? » que tu provoques comme tu ne le ferais jamais dans d’autres circonstances, sourire permanent aux lèvres et respiration posée, relaxée comme elle ne le serait jamais autrement.

Tu allonges tes longues jambes devant toi, allant jusqu’à t’étirer, jusqu’à te laisser complètement aller dans l’appartement de ce mec que tu ne connais qu’à peine, ce mec qui - en plus - est ton dealer. C’est pas très sain tout ça, c’est pas très intelligent, même. Mais sans ton anxiété pour te pousser à fuir, tu restes là. Sans ton anxiété pour te faire tout remettre en question, t’en viens à remarquer son regard sur toi et t’en viens à ne pas le voir comme une menace - t’en viens même à l’apprécier, un peu.
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Message Sujet: Re: One of us is gonna lose (rebel)   One of us is gonna lose (rebel) Empty Dim 11 Aoû - 5:59

Il se calme et ça te calme qu'il se calme, qu'il ne soit pas paranoïaque, que t'ai pas l'impression qu'un geste de travers vas le faire se casser. Et tu ne saurais pas comment le réparer. Meilleur pour détruire que pour reconstruire. En tout cas, tu l'adores, comme ça. L'impression qu'il est enfin lui, qu'il a retiré sa carapace, ne traine plus sa maison sur son dos, son scaphandrier. Pas que tu ne l'aimes pas autrement. Tu l'aimes bien, la preuve étant dans le temps que tu lui donnes, pour lui injecter sa came proprement. Il est unique, il est lui, différent, un peu comme toi. Un peu malade, un peu oiseau à l'aile cassée, handicapée surtout. Bousillés dans les ventres de maman. Toi aussi. Pas si différent du tout, quand il est bien high, qu'il ose même se poser à côté de toi, dans ton lit, ses yeux qui retrouvent les tiens, ceux qui rougissent, à cause de la drogue plus que part timidité. Il a des beaux yeux, tu les voient pas souvent, trop habituer à fuir. C'est peut-être mieux comme ça. Il te perturbe et t'es pas prêt à ses perturbations. Tu ne sais pas si un jours, tu seras de nouveau prêt à laisser quelqu'un te chambouler. Il te nargue même, toi et la jalousie de son buzz. C'est un peu vrai. Il a l'air bien, ça donne envie de lécher le bout de la seringue, ou peut-être de sucer sa plaie jusqu'à avec la drogue liquide de son hémoglobine. Tu rigoles tendrement, arrives même à t'étouffer dans la fumée. L'envie de rigoler plus fort et l'oublie de ce qui a provoquer ce même rire, sinon la douleur de la fumée ayant irritée ta trachée. Tu lui en offrirais bien, mais t'as pas envie que le trip devienne bad. Que la panique devienne sa cervelle, que tu ne sache pas gérer, non merci. Tu veux pas de drama, surtout quand tu ne sais même plus si on est le soir ou le matin. Sauf qu'il est beau, comme ça, étendu dans ton lit, en débardeur, une partie de son ventre découvert, tes pensées hyperactives qui volent partout comme tes yeux courent sur les œuvres de son derme. Vivian te manques. Faut pas. Faut plus. Ses caresses, te perdre dans ses bras, avoir l'impression que tu vaux quelque chose. Ça te manque, cruellement. Personne t'as jamais vraiment aimé comme ça, avant, autrement qu'avec les dents. Peut-être que ton ex t'as bousillé. Et en regardant Bel, tu te demandes si on lui a déjà fait ce mal, aussi, s'il a toujours été comme ça. T'as vraiment envie de le connaître, de le découvrir doucement. Tu sais pas si tu peux, si t'as le droit, tu sais pas si tu sais aller doucement. Est-ce que tu sais ?

« Oh ouais, hein, tu cherches les problèmes maintenant ? » Que tu déconnes en rigolant, tu l'aimes bien, un peu arrogant, ça lui va bien à la gueule, levant le pétard agilement dans les airs, tu roules alors sur le ventre, te rapprochant de lui, oubliant presque la crise de panique habituelle parce que son bras, touche le tiens. Oops. Vos encres bien sèches se mêlent, les brouillons sans importance de tes bras contre les siens plus élaborés. Le noir que tu n'oses pourtant pas encore effleuré, en retracer les lignes comme si elles étaient tiennes. Tu rages, sagement. C'est rage que t'es sage. Peut-être que tu profites un peu de lui, surement même. De sa proximité, sa douceur. C'est pas bien, hein ? Non. Trop tard, tu le fixes sans que la terre n'explose, le sourire en coin. « Tiens, prend ça ! » Que tu le menaces, menace imminent. Douce menace de tes lèvres qui embrassent ton joint avec passion, avalent une grosse goulée de fumée puis quittent vers les siennes, celles de Rebel, ses lèvres, pour te venger, souffler dans sa bouche ouverte, trop de fumée pour qu'il n'en avale réellement trop. Juste pour déconner, ça ne le tueras pas, sauf que tu ne recommenceras pas. Tu rigoles, éternel adolescent. Tu tends ton bras, ton corps un peu aussi, le surplombant, le traversant un moment pour aller écraser le joint dans le cendrier sur la table de chevet de l'autre côté de son cadavre exquis. Las, mou, toi aussi, tu te laisses tomber, un peu contre lui, un peu n'importe comment, ça n'as pas d'importance. Tu te recroquevilles un peu. Juste un peu. Les yeux un peu fermés. Un peu bien.
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Message Sujet: Re: One of us is gonna lose (rebel)   One of us is gonna lose (rebel) Empty Dim 11 Aoû - 11:13

Tu restes timide, tu restes ton toi solitaire que tu as toujours été mais t’es tendu comme tu ne l’es pas habituellement, comme tu ne l’as jamais été. À chaque dose, tu sens ton coeur se calmer, tes poumons profiter de l’air qu’ils ingèrent plutôt que de chercher à l’expulser trop tôt, trop vite. T’en oublie qu’un peu plus tôt, c’est à poil qu’il t’a ouvert. T’en oublie la gêne que ça t’a causé, ta coquille qui s’était encore un peu plus refermée, renforcée. Parce que t’es bien là, sur le matelas synonyme de nuage sur lequel t’es assis. T’en viens à provoquer, à jouer un peu. Ça te fait rosir d’oser ainsi, de le regarder dans les yeux sans chercher à fuir, de laisser place à ta timidité plutôt qu’à la peur qui t’empêche toujours d’être pleinement toi-même. « Oh ouais, hein, tu cherches les problèmes maintenant ? » Il réplique à son tour, il déconne, il joue et toi, toi tu souris comme un con de voir qu’on te répond, qu’on te porte cette importance, que tu fais naître cet amusement.

Love roule sur le ventre à tes côtés, son joint à la main et tu te dis qu’il est tellement ce que tu aimerais être parfois - à vivre sa vie comme il l’entend, à être lui-même sans artifices, sans chercher à se planquer. Il a cette classe que seuls ceux qui s’assument ont et ça lui donne ce charisme que toi tu n’auras jamais, ce charisme qui fait que tu as bien du mal à détacher tes yeux de lui. Mais ya vos bras qui se touchent, ton coeur qui manque un battement, ton cerveau qui s’imagine un danger imminent, violent. Rien ne vient, pourtant. Ni la panique, ni le danger. Seulement ton corps qui se relaxe à nouveau, ton coeur qui repart et toi qui réussi à te calmer malgré un contact prolongé. « Tiens, prend ça ! » Il menace alors que tu te remets à peine de sa peau contre la tienne, alors qu’il s’approche trop près, bien trop près. Tes yeux s’écarquillent et tu crois qu’il va t’embrasser pendant une petite seconde. Pendant un temps bref, t’imagine soudainement que t’en serais digne, que tu serais assez intéressant, assez plaisant pour tirer cette envie de quelqu’un. Mais il ne fait que souffler la fumée entre tes lèvres entrouvertes et tu tournes la tête pour tousser un peu. T’as beau fumer, t’es pas habitué à ce genre de clopes là. La fumée est bien trop lourde, trop épaisse et ta gorge, tes poumons ne sont pas habitués. Tu l’as cherché au fond. Tu l’as provoqué. Et c’est bien pour cela qu’un rire amusé s’échappe de tes lèvres entre deux petites quintes de toux. « Ok t’as gagné. Je me moquerai plus. » Ton sourire atteint tes yeux, les faisant légèrement briller. Bordel ce que tu es bien en cet instant, ce que tu comptes en profiter autant que cela voudra bien durer avant l'inévitable retour à ta normale sûrement pas si normale.

Il passe au dessus de toi pour éteindre son joint, se laissant tomber proche de toi, un peu contre toi même. Cette fois, ton coeur ne s’arrête pas. Cette fois, ton cerveau ne t’alerte pas. Tu vois ça comme une autre petite victoire contre ta matière grise destinée à te pourir la vie. « Mieux ? » que tu lui demandes sans provocation aucune, cette fois.
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