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 douce parodie. (livia)

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Message Sujet: Re: douce parodie. (livia)   douce parodie. (livia) - Page 2 Empty Mar 9 Avr - 23:47

les bornes défilent à folle allure, le compteur explose aisément les cent-cinquante km/h. la noirceur de la nuit pèse sur l'éveil d'une conductrice désarmée. eden, elle n'voit pas grand chose à travers le pare-brise. c'est peut-être dû à la pluie, qui lui cogne la vitre d'façon laborieuse. c'est peut-être dû aux larmes, ces perles salées qui lui bordent les yeux et qui rampent le long de ses joues. ou alors c'est peut-être dû au visage de nana, qui resurgit sans arrêt au cœur de ses pensées depuis qu'elle l'a quittée. il est sorti avec elle. il l'a aimé. il l'a revue récemment. elle aurait aimé que nana soit d'humeur menteuse, jalouse et offensée. elle espérait, d'son plus profond, qu'ça n'soit pas vrai. mais ismaël n'a rien nié. "ouais, c’était y’a quelques semaines, et ? c’est important ?" le téléphone lui vibre sur les cuisses, elle s'en empare sur l'instant, lisant partiellement le texto qu'elle vient de recevoir alors que tout s'emballe. elle passe la cinquième vitesse en pressant l'objet entre ses doigts, se retenant de l'envoyer valser sur la banquette arrière. oui, c'est important ismaël. putain, qui tu veux, qui tu veux mais pas elle. pas celle qui sait. pas celle qui peut m'briser. pas celle qui peut t'voler à moi. pas celle capable de me retirer ma seule passion de vivre. le spasme de l'appareil électrise à nouveau sa paume. "nana vaut pas plus qu’une autre. je m’en fou." ça pervibre fort, de ses doigts à ses tempes. ça s'arrête pas. c'est inlassable, sans appel. alors son pied pousse plus fort contre la pédale tout à droite, dans l'ambition incertaine que le bruit du moteur couvre ces pulsations perverses. et puis à la fois, ses doigts insistent sur son pavé tactile, le regard hypnotisé par la luminosité d'son écran plutôt que par les lampadaires des routes qu'elle épuise. "bien sûr que non bb, j’la vois plus. arrête d’y accorder de l’importance" une larme n'a pas l'temps d'se tuer contre sa cuisse qu'une autre naît déjà des contours de ses opales. elle n'est pas triste, eden. c'est la rage, qui lui étouffe la gorge et qui lui serre le myocarde. c'est un peu la peur, aussi. celle de ne pas savoir rendre hommage à son plus bel ange. comment tu peux m'demander de n'pas y accorder de l'importance ? c'est nana, putain. la gamine qui a connu charles. qui m'a connue avec lui, celle qui m'a vue heureuse, épanouie et amoureuse. celle qui m'a connue de mon autre vie, dans ces moments où mon cœur battait encore autrement qu'dans un rythme fantasmagorique. nana, celle qui détient la bombe et le compte à rebours du meurtre de notre amour. eden, elle exploserait cette voiture empruntée contre un platane, si rien ne l'en empêchait. mais, sans qu'elle ne puisse se l'expliquer ou même s'en apercevoir, c'est une vertu imperceptible qui l'emmène s'échouer au carbon black, le speakeasy berceau de ses détresses les plus denses.
 

***

seules les cernes maquillent ses yeux bleus malheureux. il n'y plus que la fatigue qui étreint son visage. plus que la cavité pour l'éteindre. en sept heures d'escale, elle a noircit des pages et des pages de son carnet sale et abîmé. mais en sept heures d'escale, on est aussi venu assécher la seule constance hydraulique qui apaisait encore tout ce brasier. elle a beaucoup pensé, eden. mais ses jambes ont pris la liberté de s'enfuir quand ça a commencé à lui piquer les os. machine en marche à l'électrode dysfonctionnel. c'est son propre cénotaphe qu'elle traîne dans les rues du queens, attirant les regards sur la tige qu'elle porte du bout des doigts, embaumant une odeur de weed devant chaque passant qu'elle dépasse. j'vais venir te dire, ismaël, c'est moi ou elle. que tu ne la reverras jamais si tu ne veux pas que ce soit mon portrait qui s'enterre à l'oubli. encouragée par les effets de l'herbe, eden reprend son armure. son costume méticuleusement cousu à la simulation. elle l'enfile, et rejoint le loft de son maudit fiancé. son palpitant trébuche quand elle tombe sur lui, dans les bras de livia. une amie, qu'ils ont toujours dit. "bonsoir." elle fait remarquer sa présence dans un sourire incohérent. et tandis que son cœur régularise son tempo, elle ne laisse rien paraître de façade. malgré son chignon lâche qui lui fait tomber des mèches blondes sur le côté des yeux, malgré son jogging du dimanche, son débardeur qui lui épouse ses formes dénuées de lingerie, malgré ses baskets usées et les anneaux basanés qui lui creusent le regard depuis sa nuit blanche, là encore, elle rayonne eden. comme si son spectre séraphin la graciait à chaque aurore. "j'vous dérange ? non parce que j'peux aller m'coucher et vous laisser tranquillement vous donner un orgasme à chacun sur le canapé s'il faut !" elle accompagne ses paroles de petits gestes dessinés de ses mains, l'air sarcastique. secouant ses cheveux, elle pose son sac sur la table de verre et sonde à peine la pièce, simplement le temps de remarquer un scotch vidé, un scotch encore intact, et elle repose son regard sur la brune. "qu'est-ce-qu'tu fais là livia ?"
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Message Sujet: Re: douce parodie. (livia)   douce parodie. (livia) - Page 2 Empty Ven 12 Avr - 11:36

tu sens son coeur se briser entre tes doigts. tu n'aurais jamais dû le tenir si proche de toi, tu n'as pas réussis à gérer comme toujours. tes pulsions ont pris le dessus et on noyé ce qui restait de vous. vous auriez du continuer à faire semblant, tu n'aurais pas du te jouer d'elle. c'est bien ce qu'il s'est passé non ? tu t'es laissé déborder par tes émotions, l'amitié sincère s'est confondue un instant avec la passion. vous en êtes rendus là, maintenant, par ta faute. les mains et les poings de livia qui s'abattent contre toi, que tu n'essais même pas d'esquiver, tu te laisses faire acceptant sa douleur et sa haine. tu aimerais qu'elle frappe plus fort, qu'elle arrive à te mettre hors d'état de nuire, mais elle finit par échouer entre tes bras, elle t'enlace avec tant de force que tu sens les battements de son corps à travers les tissus de vos vêtements. tu restes interdit quelques secondes, les bras ballants, pas certain de ce que tu as encore le droit de faire. les mots qu'elle murmure te font grimacer, finalement tu refermes l'étreinte, lui offrant une chaleur que tu voudrais réconfortante. vous resterez dans cette position le temps qu'il lui faudra. c'est pour elle, que tu ne laisses pas les remords t'atteindre, pour qu'elle ne te perce pas à jour. il vaut mieux que tu me penses sûr de moi, il vaut mieux que tu me détestes aujourd'hui. tu pourrais fermer les yeux, là, contre elle. tu pourrais oublier le reste de ta vie, tu dois te laisser aller une seconde à peine quand la voix d'eden raisonne dans le loft. bonsoir. tu relèves le regard penser rêver en premier, surpris dans un second temps quand tes azurs se posent sur elle, presque instantanément tu te détaches de livia, t'arques un sourcil. qu'est-ce que tu fais là ? j'vous dérange ? non parce que j'peux aller m'coucher et vous laisser tranquillement vous donner un orgasme à chacun sur le canapé s'il faut ! tu lèves les yeux au ciel, peu habitué à ce genre de cinéma lorsqu'il s'agit de livia, puis tu la détailles ta fiancée, de haut en bas, de ses baskets à son débardeur. tu ne parviens pas à retenir le sourire qui se forme sur tes lèvres, celui qui n'appartient qu'à elle. arrête. tu sais bien que tu nous déranges pas, non. mais très vite, trop vite, tu serres les dents, tu ne sais plus vraiment où donner de la tête, pris en étau entre deux femmes qui font vibrer ta vie. tu veux boire quelque chose ? comme si cela pouvait détendre l’atmosphère que tu sens devenir de plus en plus lourde au fil des secondes, puisque toi, tu comptes bien t'en servir un verre. nouveau whisky, plus que trois avant que tu ne divagues. qu'est-ce-qu'tu fais là livia ? l'interrogatoire t'hérisse les poils, le verre plein dans les mains tu te tournes vers ta fiancée, sourcils froncés. sérieusement ? on discutait, ça pose un problème à quelqu'un ? ta patience s'effrite trop vite, t'as pas les épaules ce soir, peut-être que tu les as jamais eu au final.
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Livia Henderson;

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Livia Henderson



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âme en peine.
agent de voyages, vendeuse de rêve autour du monde.
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on dit qu'le temps détruit
mais l'temps n'est pas notre ennemi
parce que plus j'te connais
et plus j'me sens bénie.


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Message Sujet: Re: douce parodie. (livia)   douce parodie. (livia) - Page 2 Empty Sam 13 Avr - 1:19

elle a joué avec le feu livia et elle a finit par s'y brûler les ailes. elle a cru tout contrôler et les cartes lui ont glissé entre les doigts. elle a voulu se laisser bercer par ses belles paroles, cruellement fort, et la chute n'en a été que plus raide. seule victime de sa propre bêtise, ne lui reste plus qu'à accuser le coup. en plus de ses mots qui lui laminent le coeur quand il tente de lui faire entendre que désormais la balle était dans son camp. sauf qu'elle n'a rien choisi de tout ça livia, elle voulait pas en arriver là alors elle refuse d'être la seule responsable de ce qui restera de leur relation dans le futur quand il était celui qui avait tout fait vriller. sans surprise, c'est sur lui qu'elle déverse ce mal qui l'étreint, dans une tentative désespérée de faire cesser les brûlures qu'elle ne supporte plus. et pourtant, c'est entre ses bras qu'elle termine sa course parce que c'est plus fort qu'elle. demain et après-demain, le refrain ne sera plus le même, le tourne-disque aura rayé leur mélodie. ce soir, il lui reste encore un peu de temps avec lui et elle se défend de le gâcher à se battre. elle tente de faire abstraction de tout, jusqu'aux pulsations déraisonnées de son organe vital quand il la serre à son tour, mais elle n'en est plus capable. tout juste disposée à se répéter en boucle qu'il en serait bientôt fini de tout ça, comme de son statut privilégié. t'aurais voulu qu'il te garde contre lui pour toujours. t'aurais voulu ne jamais avoir à céder ta place. pas même à elle, surtout pas à elle. et ne serait-ce que penser qu'elle devra se résoudre à s'éloigner de lui, encore une fois, lui coûte déjà énormément. bonsoir. la voix presque autant que l'apparition lui glace les tympans parce qu'il ne manquait plus qu'elle pour que la comédie dramatique puisse commencer. instantanément redescendue de dix étages, ils se détachent l'un de l'autre. alors elle se retourne et son regard percute la silhouette de la dernière personne qu'elle aurait voulu voir à ce moment précis. j'vous dérange ? non parce que j'peux aller m'coucher et vous laisser tranquillement vous donner un orgasme à chacun sur le canapé s'il faut ! un froncement de sourcils halluciné prend place sur ses traits, ne comprenant pas les attaques illégitimes de eden quand elle se percevait comme la victime toute désignée de cette stupide scène. arrête. tu sais bien que tu nous déranges pas, non. c'est définitivement pas ce que t'aurais dit toi, tu te serais bien passé de son intervention. surtout maintenant, alors que la pilule n'était pas encore tout à fait digérée. il semble prendre les choses avec calme ismaël, au moins pour l'instant. ça a le mérite de tempérer l'atmosphère qu'elle sent déjà électrique. tu veux boire quelque chose ? elle peut prendre mon verre, j'y ai pas touché, qu'elle lance négligemment. quoiqu'elle en aurait peut-être bien besoin pour tout anesthésier et pour gérer l'arrivée inopinée. on peut bien tout partager toi et moi, hein eden ? un verre de scotch, c'est un détail à côté du reste. ne la lâchant pas du regard, elle l'observe déambuler à travers la pièce, faire sa vie comme la maîtresse des lieux. et elle s'interroge sur sa présence ici alors qu'elle aurait dû fuir depuis plusieurs minutes, encore davantage depuis eden qui semblait dérangée. qu'est-ce-qu'tu fais là livia ? elle n'est pas du genre à faire des histoires livia, jamais un mot plus haut que l'autre quand la situation ne s'y prête pas. mais malheureusement, ce soir elle n'est pas d'humeur à s'écraser face aux piques de celle devant qui elle avait toujours mesuré ses propos, quand elle aurait pu perdre patience plus d'une fois. plus ou moins légitimement. on discutait, ça pose un problème à quelqu'un ? c'est sur ismaël que ses yeux se posent quand il prend la parole. à juste titre, elle se questionne aussi sur ce qu'elle avait bien pu faire pour être traitée de la sorte. non, elle n'avait rien fait de condamnable, rien qu'on puisse lui reprocher. du moins pas ce soir. j'savais pas que j'étais interdite de séjour, encore moins que c'était toi qui gérais les allers et venues dans un loft qui n'est même pas le tien. mais soit... le mariage a dû changer beaucoup de choses, elle lâche en haussant les épaules. les rapports avaient toujours été plutôt cordiaux entre les deux femmes, ce pourquoi elle ne comprenait pas les accusations dont elle faisait l'objet actuellement. c'est quoi ton putain de problème eden ? t'as tes règles ? c'est pas la première fois que tu tombes sur moi ici. alors pourquoi ma présence t'indispose autant d'un seul coup. tu t'es jamais sentie menacée par le passé, qu'est-ce qui est différent aujourd'hui. j'venais pour les félicitations, c'est de circonstance non ? elle trompera personne ce soir livia, pas alors que l'agacement l'étreignait toute entière. de quoi est-ce que tu peux bien encore te plaindre eden. t'as déjà gagné la partie.
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Message Sujet: Re: douce parodie. (livia)   douce parodie. (livia) - Page 2 Empty Jeu 18 Avr - 21:04

eden aime la drogue. parce qu'ça a le don de la rendre plus réelle qu'elle ne l'est véritablement aux yeux des autres. ça la rend moins frigide, moins inerte. ça galvanise son âme pourtant meurtrie, celle qui sommeille en elle depuis neuf longues années. ça revitalise son sang séché, vivifie ses songes souillés et ses rêves rouillés. si, pour la plupart des gens, c'est un remède reposant, pour elle il n'en porte qu'un effet ravivant. sa consommation d'herbe est étonnante, par exemple elle préfère fumer avant d'aller bosser qu'avant de s'endormir. comme s'il pouvait s'agir du seul moyen pour lui permettre de rendre sourire aux passants, de vivre dans une société qu'elle n'a jamais su apprécier ou d'éviter de poignarder un autre à la moindre dissonance. aussi elle serait moins belle, sans la drogue. elle ressemblerait plus à une jolie brune de rue qu'à ce genre de charme mystique qu'on lui attribut sous dope. sans aucun doute que les psychotropes agissent sur son propre héliotropisme. les seringues remplacent les rayons et la défonce substitue au bronzage. alors, elle devient belle comme un soleil, eden. même si elle embrase trop par la braise de ses mots, même si elle brûle fort par la fièvre de ses gestes, elle brasille, au moins un peu, comme si elle ne s'était jamais éteinte. elle est là, au bout du salon, flambante. elle envoie des ondes, des éclats, des reliefs. des rations radieuses, qui, assemblées, deviennent irradiantes. "arrête. tu sais bien que tu nous dérange pas, non." vraiment ? parce que pour le coup, elle ne peut s'empêcher de se poser la question, quand elle observe la rapidité avec laquelle ils se détachent l'un de l'autre. mais elle n'ajoute rien, elle se contente de garder ce sourire fermé et un sourcil arqué. elle détache ses cheveux, les secoue de ses deux mains, et jette un rapide coup d’œil aux flammes qui l'environnent. "tu veux boire quelque chose ?" "elle peut prendre mon verre, j'y ai pas touché" eden ne peut contrôler le rire soufflé qui lui reste amèrement dans la gorge. elle plante ses iris corrodantes sur le visage de livia, sans ne plus s'en détourner d'un instant. je ne vois pas ta laisse, livia, où est-elle ? toujours à suivre les pas de ton maître à ce que je vois. des pensées cendrées lui minent le crâne. d'abord, elle ne la salue pas, ensuite, elle n'ose même pas lui parler à elle ? il ne lui en faut pas plus pour la penser chienne. mais la violence atténuée par la drogue, rien n'en ressort encore si vif. "c'est gentil mais j'suis pas du genre à récupérer les restes." elle rétorque d'un sourire désobligeant. remballe ta charité livia, t'es déjà pas à ta place ici, alors met ta muselière et couche-toi. la blonde lâche enfin l'amie d'ismaël des yeux, occupée à se servir son propre verre de vin blanc. un infaillible pour les discussions qui finissent par de la vaisselle éclatée en mille morceaux sur le parterre. parce qu'eden, par l'intensité de son clair-obscur, est vraisemblablement convaincue d'être d'humeur à casser des plats pour cause de fêlure au cœur. nana, nana, nana ça résonne, toujours, encore. plus fort, quand elle regarde ismaël. son verre en main, la blonde se rapproche des deux amis, s’assiégeant partiellement sur la table à manger du salon, une cuisse sur le meuble, une jambe prenant encore appuie sur le sol. elle interroge sur la présence de la brune dans les bras de son fiancé. qu'est-ce-que tu fais là livia ? depuis son trajet, elle ne pensait qu'à parler à ismaël. qu'à élucider ses craintes vis à vis de nana. mais il a fallût que livia soit là. comme une poussière qui n'a plus qu'à se faire balayer. sauf qu'eden, c'est contre le meurtrier qu'elle est enragée. pas contre la misérable qui lui a toujours fait les yeux doux. "on discutait, ça pose un problème à quelqu'un ?" "tu t'appelles livia ?" ça rissole dans les tempes, ça chauffe sur la langue. putain ismaël, arrête de la défendre. laisse-là fuir loin de toi, elle y sera assurément plus heureuse que dans tes bras. elle est gentille, livia. sûrement beaucoup trop pour paraître réellement honnête avec tout le monde. elle et eden ont toujours su faire preuve de politesse l'une envers l'autre jusqu'aujourd'hui. mais elle n'est pas sans avoir que la blonde est démesurément explosive. "j'savais pas que j'étais interdite de séjour, encore moins que c'était toi qui gérais les allers et venues dans un loft qui n'est même pas le tien. mais soit... le mariage a dû changer beaucoup de choses." "oh, tout doux cosette. je t'ai simplement demandé ce que tu faisais là." elle rétorque posément, bougeant lentement ses mains tendues pour lui faire signe de se calmer. ça l'agace, cette façon dont livia extrapole les choses. tu lui donnes un mouchoir, elle te prend la boîte de kleenex. c'est sûrement le seul point qu'elles ont en commun d'ailleurs. "le mariage n'a pas encore eu lieu. on est en plein préparatifs. est-ce-que tu veux qu'on t'installe à la table des parasites ? à côté de nana, ça t'irait ?" elle trempe ses lèvres dans son verre, en tirant une fine gorgée, puis trouve le chemin des yeux de son fiancé. c'est lui, qu'elle cherche à piquer. et tant pis si son venin se propage sur les autres, elle n'en à que faire. "j'venais pour les félicitations, c'est de circonstance non ?" elle étire ses lèvres en guise de remerciement ironique. eden, elle sait. que ça n'a rien d'un mariage par amour. et putain, ce que ça la ronge. "n'en fais pas trop non plus. ça va pas être le mariage de l'année." elle replante ses opales dans celles de son fiancé, le regard noir. "encore faudrait-il qu'il ait lieu." brûle, brûle, brûle.
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Message Sujet: Re: douce parodie. (livia)   douce parodie. (livia) - Page 2 Empty Lun 22 Avr - 11:05

peut-être que tu devrais rester à ta place, peut-être que tu devrais réfléchir avant d’ouvrir la bouche. impossible. tu prends immédiatement la défense de livia, ne supportant pas le ton d’une fiancée mal luné. elle s’est servie un verre de blanc, refusant sans politesse le whisky proposé par ton amie, et tu les regardes l’une après l’autre, ton verre entre les doigts que tu portes lentement à tes lèvres quand elles se mettent à parler et se renvoie une balle enflammée. tu ne la connaissais pas si piquante livia, elle qui ne prononce jamais un mot plus haut que l’autre, elle qui n’est qu’apaisement et bienveillance. et elle trouve en eden une partenaire de tennis redoutable, tu pourrais t’asseoir et compter les points. ou t’imposer entre elle, et calmer les tempéraments. c’est ce que tu voudrais faire, c’est même ce que tu t’apprêtais à faire, les mains déjà tendue, mais ton sang se fige aux paroles d’Eden. le mariage n'a pas encore eu lieu. on est en plein préparatifs. est-ce-que tu veux qu'on t'installe à la table des parasites ? à côté de nana, ça t'irait ? tu serres les dents instinctivement, l’échange de sms n’est pas si lointain pourtant il s’était évadé de ton esprit, emporté par l’instant passé avec Livia. nana ? qu’est ce que nana vient foutre dans l’histoire ? putain. tu tu siffles sans réellement attendre de réponse, les nerfs déjà à vif. qu’est-ce que ça peut bien te foutre eden ? des femmes il y en a toujours eu, la fidélité ça n’a jamais été notre truc, non ? ... et pourtant, c’est à toi que j’veux passer la bague au doigt, alors qu’est ce qui te prend bordel ? ça ne te suffit pas ? tes yeux clairs s’accrochent aux siens, t’essayes d’y déceler une réponse dans la seconde qu’elle t’accorde. la brune semble avoir tout son intérêt, pour l’instant. j'venais pour les félicitations, c'est de circonstance non ? t’es incapable de sourire, incapable d’apprécier l’hypocrisie qui coule de ses lèvres. une nouvelle gorgée d’alcool pour tenter d’avaler la pilule, en vain. tu n’as pas le temps de t’en soucier, n'en fais pas trop non plus. ça va pas être le mariage de l'année. encore faudrait-il qu'il ait lieu. tes sourcils se froncent, à quoi tu joues ? captivé par ta fiancée, tu laisses la colère s’immiscer petit à petit dans ton organisme, un sourire mauvais se dessine néanmoins sur ton visage fatigué. ah ? de haut en bas, de bas en haut, tu la toises. tu ne veux plus te marier maintenant ? tu questionnes et tu ris jaune, le visage entièrement crispé tout ca pour une histoire de cul ?! t’as hurlé, pas si loin d’elle, tu ne t’es pas aperçu des pas que tu as fait vers elle, jusqu’à ce que ton verre ne claque sur la table sur laquelle elle avait pris appui. non, parce que si on part de ce postulat, on peut aussi commencer à compter les tiens, t’arques un sourcil, j’suis quasiment sûr que tu me surpasses pour le coup, tu dégueules des paroles, oubliant d’utiliser le filtre habituel face aux spectateurs. à combien devrais-je exploser le crâne, si je laissais la jalousie l’emportait à chaque fois ? c’est là que ça te frappe, que tu demandes s’il s’agit bien de ça, eden ne s’est jamais sentie menacée, jusqu’à ce soir. tu finis par lui tourner le dos, passant une main dans ta nuque, le cerveau en ébullition. tout ça, tout ce cirque, ca ne devrait pas se passer sous les yeux de livia. j’suis désolé, que tu craches sans même relever les yeux vers elle, tu voudrais qu’elles se taisent, toutes les deux, qu’elles te laissent penser. qu’elles laissent la colère se dissiper, et le temps à ton coeur de reprendre une allure normale.
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Livia Henderson;

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âme en peine.
agent de voyages, vendeuse de rêve autour du monde.
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mais l'temps n'est pas notre ennemi
parce que plus j'te connais
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Message Sujet: Re: douce parodie. (livia)   douce parodie. (livia) - Page 2 Empty Mer 24 Avr - 3:15

eden, tu l'as toujours vu faire. ses sourires et ses grands gestes millimétrés, ses manières de grande dame. sans que tu n'le veuilles vraiment, elle était là, sans cesse. c'est sûrement celle que t'as le plus eu le loisir de côtoyer dans l'entourage d'ismaël, durant toutes ces années. pourtant, elle n'a jamais été relativement fan d'elle livia. l'art qu'elle avait de trop en faire, de trop exister, de trop souvent se composer le visage de la femme parfaite pour se faire apprécier quand elle était en réalité bien loin de tout ça. parfois, ça la faisait sourire. d'autres, beaucoup moins. comédienne qu'elle était jusqu'au bout des ongles et elle ne pouvait sciemment pas lui retirer ce talent certain pour la performance. de loin, elle observait ce petit manège de pacotille, se gardant bien de s'en mêler. ce qu'elle voyait ne lui plaisait guère, pourtant elle n'a jamais cillé. comprenant sans mal qu'elle n'était personne pour se permettre de juger ouvertement. trop longtemps, elle avait ravalé les paroles acides qui lui chatouillaient la langue. et c'était sans doute pour ça qu'elle n'acceptait pas de les reprendre en pleine face. eden et ses jolies phrases, eden et son sens du spectacle. puisque chaque discours qui passaient la barrière de ses lèvres était théâtralisé à l'excès. elle compte pas cette femme, alors tout ce qu'elle dira ne l'atteindra pas. elle ne se laissera pas même frôler par les bassesses d'une eden en crise. ça t'irrite plus que de raison d'avoir à t'expliquer sur ta présence. pour la simple et bonne raison que tu n'avais aucun compte à rendre à la future madame sartier. qu'elle se contente de ce titre qui semblait la faire jubiler, plutôt que d'essayer de te chercher des noises. le mariage n'a pas encore eu lieu. on est en plein préparatifs. est-ce-que tu veux qu'on t'installe à la table des parasites ? à côté de nana, ça t'irait ? un rire jaune et sans joie s'échappe quand elle entend son deuxième prénom favori. nana et eden, le monde autour d'elle semblait ne pas pouvoir tourner sans lui rejeter continuellement à la gueule l'existence de ces deux-là. nana ? qu’est ce que nana vient foutre dans l’histoire ? putain. décidément, c'était une obsession. elle n'avait plus entendu parler d'elle pendant des années et voilà qu'elle revenait s'infiltrer dans chaque pan de vie depuis quelques semaines. au mieux, oublie même de m'inviter eden. j'ai plus intéressant à faire que de m'extasier devant ta comédie du bonheur. et elle rit réellement mais nerveusement cette fois, parce qu'elle ne comprend plus rien à la scène. pardon mais il s'est passé quoi entre la dernière fois qu'on s'est vue et aujourd'hui ? et si t'as un compte à régler avec nana, c'est pas mon combat donc tu m'laisses en dehors de ça. ce serait mentir que de dire que le tableau ne lui faisait pas plaisir. la grande eden, toujours si sûre d'elle, semblait avoir perdu de sa superbe. arrête-moi si j'me trompe mais... t'as toujours été au-dessus de moi ou même de nana, alors c'est quoi le problème là ? t'as peur de quoi au juste ? tu t'attends franchement à ce que j'vienne gâcher ta petite cérémonie. j'te la laisse ton heure de gloire eden, j'me rabaisserais pas à ça. c'est sur la carte de l'hypocrisie qu'elle mise quand elle fait mine de lui présenter des félicitations dont elle se fichait éperdument. la caresser dans le sens du poil aurait peut-être le mérite d'apaiser les éclats de la bête, ne serait-ce que cinq petites minutes. n'en fais pas trop non plus. ça va pas être le mariage de l'année. encore faudrait-il qu'il ait lieu. l'union d'un sartier et d'une femme comme toi, depuis le temps que ça dure, j'étais pas loin de penser que l'évènement était encore plus attendu que le mariage princier. elle hausse les épaules puisqu'à l'entendre, elle se faisait des films livia. ah ? tu ne veux plus te marier maintenant ? tout ca pour une histoire de cul ?! elle saisit pas très bien tout ce qu'il se passe devant ses yeux livia, mais pour le coup, c'est pas son histoire alors elle se tait. non, parce que si on part de ce postulat, on peut aussi commencer à compter les tiens, j’suis quasiment sûr que tu me surpasses pour le coup. alors c'est à ça que se résume ton petit couple parfait eden ? c'est pour ça que tu t'accroches à ton os comme une enragée ? finalement, j'sais pas pourquoi j'me fais autant de mauvais sang. pourtant, elle n'est pas à l'aise en l'état actuel des choses livia. assister à leur scène de ménage, c'était pas dans ses plans, ça ne la concernait pas le moins du monde. alors elle se retourne, fait même quelques pas. si seulement elle pouvait juste se tirer et ne plus avoir à les écouter. qu'ils règlent leurs petits soucis sans qu'elle ait besoin d'en être témoin, elle ne demandait que ça. et ismaël se rend finalement compte que sa place n'était pas ici. j’suis désolé. elle hoche la tête, elle soupire, lassée de tant de gamineries. c'était vraiment ta présence ici qui avait déclenché la troisième guerre mondiale ? si elle avait su, elle ne serait même pas venue. parce que dans cette foutue histoire, elle avait toujours le mauvais rôle, toujours la pire des places.
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Message Sujet: Re: douce parodie. (livia)   douce parodie. (livia) - Page 2 Empty Jeu 6 Juin - 2:23

elle n'entend plus rien eden. elle ne répond plus que du souvenir de la bouche acidifiée de nana, de son palais amer et de son suçoir salé. sa langue louvoyante, qui chavirait entre l'acerbité et la réalité du passé ; ses inflexions, rattrapées par ses voyelles italiennes. ça lui ronge le cerveau. nana se nourrit de ses catacombes myocardiques pour enterrer ses aspirations crâniennes. et elle la dévore avec entrain, la monstrueuse bâfreuse à l'appétit d'une vendetta. "nana ? qu’est ce que nana vient foutre dans l’histoire ? putain." la fiancée rit en cœur avec celle dont les yeux se sont toujours un peu adoucis au contact de ceux de son promis. c'est un chant de fiel qui fulmine des lèvres aux airs. et pourtant, la partition n'existe pas, ce soir. ne sont-elles pas belles, les deux éclopées, à sourire de leur bourreau à l'unisson ? dois-je vérifier ta pression artérielle, ismaël ? prendre les mesures de ta tension ? corriger ton épigramme,  étioler tes tentatives de me faire de l'esprit ? ou bien te souviendras-tu, tout seul, de notre conversation textuelle datant de la veille ? te foutrais-tu de ma gueule, ismaël ? eden manque de faire brûler ses mots d'offense, son corps d'incartade. elle se serait confondue en insultes méprisantes, si livia n'était pas là. elle, qui ne chatoie pourtant jamais de sa présence. la brunette sirupeuse, rampant du fond de table jusqu'à son centre parfois, pour le dessert. la silencieuse, agréable de sa politesse mais agaçante au travers de sa chasteté. livia, la délicate qu'on se réserve, qu'on appelle en plein débat politique pour qu'elle donne raison à celui qui l'aura intégrée à la conversation. livia aujourd'hui, elle accomplit des performances - du sommet de son existence. "pardon mais il s'est passé quoi entre la dernière fois qu'on s'est vue et aujourd'hui ? et si t'as un compte à régler avec nana, c'est pas mon combat donc tu m'laisses en dehors de ça." un rire aussi court que méprisable lui échappe, pendant que ses yeux roulent. ne joue pas les victimes, ce n'est pas toi que je voulais lanciner. enfin, ce n'était pas toi, jusqu'à ce que tes plaintes cotonneuses me rappellent à quel point ton miel est capable d'irriter mon sel. "arrête-moi si j'me trompe mais... t'as toujours été au-dessus de moi ou même de nana, alors c'est quoi le problème là ? t'as peur de quoi au juste ?" foutaises. eden plante ses dents contre ses lèvres et soupire dans un large sourire, levant sa main pour se frotter une paupière, follement lessivée par l'imposture de la brune. "arrête-moi si je me trompe mais, t'étais pas muette, encore le mois dernier ?" qu'est-ce-qui te prend, livia ? l'amour te donne des ailes ? eden ne la lâche pas du regard, elle lui voue toute son attention, puisqu'elle a souhaité prendre part à la discussion. "c'est bon, t'as appris à l'ouvrir, on a compris, je suis contente pour toi. mais maintenant, il faut savoir quand la fermer, et là je crois que c'est le bon moment." ça sonnerait presque d'avantage comme un conseil qu'une menace. même si, sur le ton aussi désinvolte qu'elle a choisi d'employer, la frontière entre les deux n'est pas évidente à déceler. qu'est-ce-qu'tu fais là livia ? as-tu réellement pensé pouvoir jouer les psychologues avec moi ? immiscer une part de ce que tu es dans ne serait-ce que la plus infime de mes pensées ? "j'venais pour les félicitations, c'est de circonstance non ?" la bonne élève. à qui l'on instruit la parole et le mensonge dans le même cours. "l'union d'un sartier et d'une femme comme toi, depuis le temps que ça dure, j'étais pas loin de penser que l’événement était encore plus attendu que le mariage princier." l'ironie en option facultative. obtention du diplôme avec mention garce. rien d'effrayant. la brune aux bois dormants réveille simplement ses affronts. au jour de ses vingt-six ans, il était temps. eden ne rétorque pas. elles ne sortent pas de la même école.

le goût du vin attendrit sa langue impétueuse. juste le temps d'une récréation silencieuse, au mauvais présage. quand le verre de cristal retrouve place dans entre ses doigts, l'alarme se déclenche. "ah ? tu ne veux plus te marier maintenant ?" elle accueille la sonde sévère de son fiancé d'un sourire revêche - à peine dessiné du bout des lèvres. "tout ça pour une histoire de cul ?!" s'il ne s'agissait seulement que de ça, ismaël. seulement que d'un coup de rein, ou même de plusieurs. seulement de baises infidèles, avec toutes ces femmes du queens, pour qui tu finis entre les jambes avant même qu'elles n'aient eu le temps d'affirmer qu'elles ouvraient les cuisses. il a hurlé, s'est rapproché, a fait vibrer son verre de scotch à quelques centimètres d'eden. "oui." menteuse impassible. construite de marbre, elle n'a pas cillé devant cette mascarade. "tout ça pour une histoire de cul." elle affirme - l'air posément convaincu. elle serait la plus imbécile de répondre autre chose. elle sait toujours où elle se trouve eden. où elle veut aller, et comment elle veut emmener les autres avec elle. à moins d'un danger qu'elle jugerait grave, on ne lui fera jamais découper les ficelles de son carnaval. non, mon amour. je ne t'avouerai pas ma relation avec charles. ni la menace que nana représente. ni même encore - (ne m'en veux pas) - la promesse que j'ai faite au ciel, celle de t'y faire voler avant l'heure. "non, parce que si on part de ce postulat, on peut aussi commencer à compter les tiens, j’suis quasiment sûr que tu me surpasses pour le coup." un enfant. eden ne perd pas une seconde avant de rentrer dans son petit jeu. "très bien, on fait la liste et on compte ensemble ?" il tourne le dos. alors, la blonde humecte ses lèvres d'alcool à nouveau. "c'est toi qui vois, amore mio. mais si tu revois nana, ce n'est pas à moi que tu passeras la bague au doigt." mais, il y a t-il une once d'amour plus forte entre eux que celle de leur cruauté ? m'aime-tu assez ismaël, pour que je puisse me permettre de menacer notre mariage ? elle lui laisse le bénéfice du doute. opte pour la tendresse en premier choix. si ça ne fonctionne pas, le second sera moins plaisant. "j’suis désolé." il s'excuse auprès de livia. ça stimule un sourire bruyant à eden. vexée et dégoûtée, elle finit son verre d'une seule traite. "j'aurai tout entendu." murmure-t-elle de façon à peine audible, dans un soupir. elle n'en a que faire, elle, de la présence de livia et de sa pseudo rébellion. elle n'en a que faire, qu'elle soit au courant des failles de leur amour idyllique. elle est sûrement déjà bien assez proche de lui pour le connaître un peu mieux que ça. elle sait sûrement déjà à quel point les sartier ne sont que poupées. toutes. tant les unes que les autres. eden a choisi de torturer l'aîné (parce que sa vitrine l'y a incitée). et puis d'autres se chargeront des cadets si ce n'est pas déjà fait. livia n'est pas de soie. elle est femme de chair. aux organes fonctionnels et aux pensées plus ou moins lucides. il n'est pas question qu'eden s'excuse pour s'être assumée devant elle. alors la comédienne née tourne les talons et s'en va rejoindre la chambre d'amis, s'épuisant sur le lit pour y passer la nuit.
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