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| Sujet: douce parodie. (livia) Jeu 7 Mar - 15:10 |
| ok, je t’attend. Ce sont les derniers mots que tu as pianoté sur l’écran de ton téléphone avant de l’abandonner au fond de ton sac de sport. C’est contre un punching-ball que t’as décidé d’écraser le temps, avec l’espoir de retrouver le courage qui faisait de toi un homme. Les secondes s’écoulent comme des heures, très vite le sac de frappe n’est plus suffisant et c’est sur le ring que tu prends place. Les coups s’échangent amicalement, puis avec cette rage qui te définit tant. Tes neurones ont beau en prendre pour leurs grades, rien ne parvient à te remettre les idées correctement en place. Tu t’es fais happée par les événements avec une telle force, que tu ne sais même pas ce qui te permet encore de tenir debout. L’adrénaline, la peur, l’amour, la honte ? C’est par sincérité, que tu voulais la voir ce soir, Livia, pour lui annoncer de vive voix, que bientôt on va te passer la bague au doigt. La jeter dans le trou que tu as toi même creuser, la faire passer en dernier, ne pas assumer complètement tes actes et tes paroles. Tu encaisses les coups, les rends aussi bien et les heures défilent sans que tu ne le remarques. Il est près de vingt et une heure quand tu foules les rues du queens, au pas de courses pour essuyer ton retard. Livia ne t’a pas donné d’heure, mais tu le sais, t’es pas fiable Ismaël, tu l’as jamais été. C’est vingt minutes plus tard que tu arrives devant la porte de ton appartement, le t-shirt imprégné de sueur et le visage d’un fou furieux. Elle est déjà là, les traits dessinant son impatience, ton cœur ne se serre même pas à sa vision -tu te l’es fait arracher par des mains expertes. j’suis désolé, j’ai pas vu l’temps passer. que tu t’excuses, en fouillant dans ton sac jeté vulgairement sur ton épaule. T’en sors les clés, tu ouvres tout de suite la porte d’entrée et tu l’invites à rentrer en premier. j’espère que j’ai pas contrarié tes plans... ce n’est pas vraiment une question, tu te doutes qu’elle avait mieux à faire que te voir dans ces circonstances. Parce que Livia n’est pas idiote, Livia a toujours su lire entre les lignes, déchiffrer chacune de tes expressions. Et ton message était clair, tu voulais lui parler d’Eden. Comme un gosse de quinze piges devant gérer ses différents bails, pathétique. Tu jettes le sac sur le sol, les clés sur le comptoir de la cuisine. Depuis que tu t’es pointé, t’as tout fait pour ne pas croiser son regard. T’as trop peur de te faire percuter de plein fouet par les souvenirs, par cette nuit égarée. Alors t’es déjà devant le frigo, tu l’ouvres pour vider d’une traite une bouteille d’eau. tu veux, tu veux boire quelque chose ? tu tournes autour du pot, tu voudrais même filer sous la douche pour perdre un peu plus de temps, peut-être lui faire oublier les faits. Tu t’allumes déjà une cigarette, réduisant à néant les bienfaits de ta séance sportive. |
| | | Livia Henderson;
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marilhéa. cosmic light. 6766 1911 28 âme en peine. agent de voyages, vendeuse de rêve autour du monde. queens traditionnel. on dit qu'le temps détruit
mais l'temps n'est pas notre ennemi
parce que plus j'te connais
et plus j'me sens bénie.
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| Sujet: Re: douce parodie. (livia) Ven 8 Mar - 2:17 |
| faut juste que je parle de deux, trois trucs, et d'eden. cette phrase avait dansé devant ses yeux tout l'après-midi. si elle était parvenue à se concentrer sur son boulot plus d'une demie-heure d'affilée, c'était déjà un record. et maintenant que l'heure de la fermeture approchait à grands pas, elle se fustigeait intérieurement livia. elle avait supporté nana, aujourd'hui ce serait eden. mais qu'est-ce que c'était son foutu problème, celui qui la forçait à s'écraser et à rappliquer tout le temps ? trop bonne, trop conne, et ça finirait par la perdre un jour. ou alors complètement masochiste, au choix. après un passage chez elle, c'est à l'adresse du loft d'ismaël qu'elle se pointe. ayant déjà les idées qui fusaient sur le contenu de la conversation qu'ils allaient avoir. y'avait eu nana et son gosse qui n'existait finalement plus. puis il y aurait eden et ce qu'elle ignorait encore. sauf qu'elle se sent l'âme déjà beaucoup moins patiente livia. et c'est sans doute pour ça qu'elle peine à garder son calme quand elle toque et que la porte reste close. elle soupire sans ménagement alors qu'elle se demande si il le faisait vraiment exprès pour alimenter le suspens ou si ce n'était que le produit de son inattention. bien sûr elle n'avait pas convenu d'heure parce qu'il pouvait bien l'attendre un peu lui aussi, et résultat, c'était encore elle qui poireautait. non elle ne fera pas le pied de grue bien longtemps, elle a mieux à faire que de passer sa vie à attendre après lui. c'est après de trop longues minutes qu'elle distingue enfin sa silhouette. j’suis désolé, j’ai pas vu l’temps passer. elle résiste à l'envie de répondre pour le moment, les hostilités démarreraient bien assez vite. elle passe sur le fait qu'elle avait failli l'appeler une bonne dizaine de fois pour l'incendier, pour lui dire sa façon de penser, pour qu'il comprenne qu'elle n'était pas à sa disposition. qu'elle aurait trouvé mille fois plus appréciable de se poser chez elle pour décompresser plutôt que de venir écouter des histoires qui ne la concernaient sûrement pas sur le compte d'une énième de ses meufs. j’espère que j’ai pas contrarié tes plans... en temps normal, elle aurait sûrement répondu que non. mais ce soir, les enjeux étaient différents et étrangement, elle aurait préféré être n'importe où ailleurs. disons que parler d'eden pour bien finir la journée, c'était pas vraiment ce que j'avais prévu mais bon. en vérité, elle n'avait pas grand chose contre cette jeune femme. elle ne lui avait même jamais rien fait. il ne s'agissait là que des relents de ses sentiments pour ismaël qui lui brouillaient l'esprit. pourtant, elle s'écrase livia, comme toujours. elle sait qu'elle n'a aucun droit de s'en mêler, ni de revendiquer une place qui ne lui appartient pas et qui ne lui a même jamais appartenu. c'est à ce moment-là qu'elle entre à l'intérieur, rapidement suivie par l'ainé sartier qui trouve bizarrement la cuisine très attrayante ce soir. de son côté, elle est à deux doigts de faire les cent pas, en attendant qu'il se décide. au contraire, elle va se poser contre le dos du canapé et elle l'observe s'agiter en face d'elle. alors qu'elle ne sait absolument pas ce qu'il cherche à repousser de la sorte, quand elle voudrait qu'il ne fasse qu'abréger. tu veux, tu veux boire quelque chose ? elle hausse les épaules, n'ayant pas réellement réfléchi à la question. ce n'était pas sa priorité à l'heure actuelle, elle aimerait simplement en finir. j'sais pas, ça dépend de ce que t'as à me dire. qu'est-ce que t'en pense ? je devrais prendre quoi ? elle l'interroge du regard, du menton, de la tête aux pieds. est-ce que j'devrais prendre un truc fort histoire d'anesthésier ou un verre d'eau suffira à éponger ? ce sera quoi aujourd'hui ? hein dis-moi isma'. |
| | | Invité;
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| Sujet: Re: douce parodie. (livia) Ven 8 Mar - 15:53 |
| Elle est cinglante Livia, elle a les nerfs à vifs et ce soir, tu n’es pas sa priorité. Les nouvelles ne seront pas bonnes, elle le sait, tu le sais. C’est en toute connaissance de cause qu’elle pénètre dans l’appartement, c’est en toute connaissance de cause que tu fais durer l’instant. T’as pas envie de tout foutre en l’air, pas tout de suite, jamais. C’est trop tard, les dés sont jetés depuis trop d’années maintenant. Le jeu est truqué depuis le départ, et t’as tout foutu en l’air en te laissant aller à des émotions qui auraient du rester enfouies. T’es devant le frigo, Livia elle a prit place dans le canapé, tu tentes la politesse, elle te la renvoie en pleine gueule. j'sais pas, ça dépend de ce que t'as à me dire. qu'est-ce que t'en pense ? je devrais prendre quoi ? t’as un sourire crispé qui étire tes lèvres. Tu voudrais réussir à déglutir correctement, tu voudrais pouvoir tout sortir d’un coup. Arracher le pansement d’un geste assuré. Impossible. Tu passes une main dans tes cheveux humides, puis tu sors deux verres en cristal, rasade de whisky, voilà ce que tu lui proposeras. Quelque chose de fort, qui endort les sens, ne permet pas la réflexion. un scotch. que tu lâches en approchant de la future scène de crime. Tu fais glisser le verre jusqu’à elle juste avant de t’asseoir. Tes azurs cherchent les siens, t’es tendu ça se sent, ça se voit à cette jambe qui ne cesse de bouger. Tu ne tiens pas en place, les mots s’agglutinent à la frontière de tes lèvres, alors tu bois une gorgée essayant de les ravaler. T’as jamais voulu tout ça. Pas de cette façon là. il fallait que je te vois, je voulais pas que ... que tu l’apprennes par quelqu’un d’autre que moi. que tu commences, tes idées ne sont pas claire, tu ne sais pas par où commencer, tu préférerai mourir étouffer sur le champ. eden et moi, on a officialisé. depuis les années, elle était au courant de tout Livia, tu ne lui as jamais rien caché, c’est ce qui rend l’aveu si douloureux. on va... tu soupires. on va se marier. la boule dans ta gorge s’écrase au sol, explose et t’es prêt à observer les dégâts. je t’avais dis que je ne jouais pas, je le pensais, avec sincérité. je n’ai jamais joué, mais je n’ai jamais été stable, tu le savais Livia. T’avales ton verre d’une traite. |
| | | Livia Henderson;
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| Sujet: Re: douce parodie. (livia) Lun 11 Mar - 4:00 |
| le terrain est déjà miné, tu le sais. pourtant, tu tâtes quand même. le verre qu'il te proposera dira tout de ce qui t'attendra. et plus elle le regarde occupé à tout et surtout à n'importe quoi, plus elle se rend compte qu'il ne semble pas pressé de régler le problème. elle n'a aucune intention de passer la soirée ici livia alors qu'elle aurait tout fait pour être ailleurs à se vider l'esprit plutôt qu'à se le miner comme c'était le cas actuellement. elle ne le quitte pas des yeux, elle le regarde sortir ses verres. un scotch. et c'est quand il ouvre la bouche pour lui annoncer son choix qu'elle lève les yeux au ciel. il ne fait que confirmer ce qu'elle savait pertinemment, parce qu'elle a horreur du scotch livia. il cherchait simplement à lui faire oublier ce qu'il avait à avouer et c'était mauvais signe. les nerfs déjà à fleur de peau quand elle était arrivée, son silence ne faisait qu'alimenter la machine. et les nouvelles qu'elle n'avait sûrement pas envie d'entendre risquaient de la faire exploser à tout moment. il prend place à ses côtés et elle se force à rester calme encore un peu quand elle sait que le moindre court-circuit risquait de tout faire vriller en moins d'une seconde. à contre-coeur, ses iris s'accrochent à leurs homonymes, là où elle lit l'immensité des dégâts qu'il allait provoquer. il le savait aussi bien l'un que l'autre. à ce moment-là, elle aurait aimé que ce ne soit pas lui, elle aurait aimé ne pas le comprendre aussi bien. il fallait que je te vois, je voulais pas que ... que tu l’apprennes par quelqu’un d’autre que moi. rien de bon ne commence jamais par ce genre de phrase. eden et moi, on a officialisé. la bombe est désamorcée et la détonation va avoir lieu dans trois, deux, un... on va... on va se marier. et c'est sous la forme de sa main qui s'écrasera sur sa joue qu'elle se matérialisera. parce que toutes les connexions ont été sectionnées comme sous le coup d'un impact d'une rare intensité. elle se serait pris un trente cinq tonnes dans la face, que ça ne l'aurait même pas touché autant. alors elle attrape le verre qui trônait toujours sur la table et elle avale tout, pourvu que ça puisse faire passer l'affront. il lui faut un temps avant d'assimiler tout ce que sous-entendait cet aveu, avant qu'un rire nerveux s'échappe de ses lippes aussi. et t'oses me regarder dans les yeux en me disant ça, tu doutes vraiment de rien. il avait eu l'honnêteté de le lui dire lui-même, elle ne pouvait pas lui enlever ça. mais elle n'était sûrement pas dans l'optique de lui trouver des excuses dans l'instant, alors qu'il aurait pu leur éviter cette mauvaise scène. cherche même pas à m'expliquer quoique ce soit, j'suis pas prête à l'entendre. tu le savais livia, tu le savais que cette histoire ne pouvait pas bien se finir. et c'était précisément pour ça que t'avais tout gardé pour toi le plus longtemps possible. pour ne pas vous forcer à faire des choix dont vous ne vouliez pas. elle avait baissé les armes une seule fois livia, et ça avait été la fois de trop. si souvent, elle avait eu peur de tout gâcher, mais peut-être que c'était lui qui allait s'en charger finalement. et bien mieux qu'elle. tout est complètement déphasé dans chaque partie de son être, tant qu'elle n'est même plus capable de savoir ce qu'elle ressent. ni même si elle ressent encore quelque chose. l'atterrissage n'en sera que plus rude, quand le choc de l'annonce sera passé. elle détourne le regard alors qu'elle se demande ce qui la retient encore ici. sa réponse, elle l'avait eu. et comme il y avait eu nana et son gosse, il y avait maintenant eden et son mariage. elle ne pourra pas dire qu'il ne les lui avait pas toutes faites. et c'est prévu depuis quand ? ça ne datait pas d'hier, elle s'en doutait bien. ce n'était pas le genre de décision qu'on prenait à la légère. ce pourquoi elle a besoin de l'entendre le dire, pour prendre toute la mesure de la situation. vas-y ismaël, dis-moi que tu t'es délibérément foutu de ma gueule, que tu l'as fait en connaissance de cause. que même moi, t'as pas pu faire en sorte de me préserver. achève-moi un petit peu plus, au point où j'en suis. elle n'avait réclamé aucune promesse, jamais. sachant pertinemment qu'il ne pourrait pas les tenir. je t'ai demandé une seule chose putain, t'as même pas été capable de me l'accorder. mais tu le savais livia, mieux que personne. t'as voulu jouer et t'as perdu. |
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| Sujet: Re: douce parodie. (livia) Mar 12 Mar - 15:39 |
| C’est avec difficulté que tu parviens à articuler les mots qui signeront la fin. La fin de tout ce qui vous représente. Après cette discussion, tu sais que Livia s’effacera, que les années passées l’un aux côtés de l’autre ne colmateront pas les dégâts que tu viens de causer en une maudite phrase. on va se marier. Un couteau dans le dos, c’est une gifle qu’elle te rend. La douleur s’infiltre jusqu’au palpitant, saccage ce qui reste de ton organe et tu essuies le coup sans broncher. Tu sens le rouge engourdir ta joue, tes yeux clairs ne l’ont pas lâché un millième de seconde. Tant qu’à être un connard, tu te dois d’assumer tout le mal que tu engendres sur ton passage, tu n’en perds pas une miette. et t'oses me regarder dans les yeux en me disant ça, tu doutes vraiment de rien. c’est la colère qui commence à déformer ses traits, pas une once de la tristesse qui t’accable. T’entrouves la bouche, une nouvelle fois c’est comme si elle lisait dans tes pensées cherche même pas à m'expliquer quoique ce soit, j'suis pas prête à l'entendre. tu restes muet respectant avec rigueur le silence qu’elle vous impose, c’est avec tes pensées que tu restes coincés, avec des excuses qui n’ont pas lieu d’être, qui se déchaînent et te font serrer les dents. je suis désolé livia, je suis tellement désolé de ne pas être à la hauteur, une nouvelle fois. C’est elle qui détourne le regard, fixe partout ailleurs, s’éloigne de toi sans que tu ne puisses rien y faire. n’essais même pas de poser une main sur elle ismaël, t’as assez fait de dégât comme ça. Tes phalanges se crispent sur ton genoux, tu retiens tes doigts de s’aventurer jusqu’à son épaule, tu réprimes tout les gestes tendre que la situation t’inspires. T’as jamais su y faire quand tu étais jeune, c’est de pire en pire avec l’âge. Les flots d’émotions te rendent malade tant tu n’arrives pas à en saisir les nuances, toujours trop à côté de la plaque. et c'est prévu depuis quand ? tu te figes à sa question, tes sourcils se froncent, ton cœur se serre, ton corps entier se tends. je t'ai demandé une seule chose putain, t'as même pas été capable de me l'accorder. la suite n’aide en rien à calmer les sensations désagréables qui courent sous ton épiderme. qu’est-ce que tu insinues Livia ? que je me suis servi de toi ? c’est ça ? c’etait pas prévu. que tu lâches, détendant petit à petit les muscles de ta nuque. j’ai fait ma demande. rien n’était prémédité. il y a une semaine tout au plus. tu ne craches que des morceaux de phrases, en oubliant presque le véritable sens. Ton corps t’obliges à te redresser, ton verre toujours dans la main tu le remplis à nouveau jusqu’au bord. et qu’est-ce que tu m’as demandé, Livia ?! tu hausses le ton, le dos tourné, tu avales ton verre d’une traite, toujours. Tu secoues la tête de gauche à droite, un ricanement t’échappe malgré toi. tu voulais quelque chose d’exclusif ? c’est ça ? tu as fait volte face, tes azurs l’accusent et lui demande d’être plus claire. Eden a toujours été là. tu le savais, tu le savais pertinemment Livia. tu ne m’as jamais rien demandé, tu ne m’as jamais rien promis. je n’ai jamais joué, avec toi. t’es la seule avec qui j’ai toujours été sincère, avec qui je le suis encore aujourd’hui. Tu restes debout, bloqué, incapable de casser la distance entre vos deux êtres. tu le sais, tu le savais. |
| | | Livia Henderson;
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| Sujet: Re: douce parodie. (livia) Mer 13 Mar - 4:41 |
| depuis cinq bonnes minutes, elle n'a plus envie d'être là livia. elle voudrait simplement être loin, très loin, n'avoir jamais rien su et continuer de vivre sa vie en marge de toute cette mascarade. sauf qu'il est déjà trop tard pour une telle utopie. et y'a plus rien qui fonctionne correctement, que ce soit dans sa tête ou dans son coeur. parce qu'il a tout fait sauter en une vulgaire phrase ismaël. l'amie fidèle aurait dû s'en réjouir, quand l'amoureuse se sentait trahie et accusait le coup. elle n'a jamais su faire semblant livia, alors c'est toute sa rancoeur qui ressort à travers ses gestes, ses mots, ses traits. parce qu'elle est transparente aux yeux du monde, encore plus face à lui. n'ayant même pas l'envie d'être aimable, ni même de lui faciliter la tâche quand lui n'avait pas cherché à minimiser la chute, elle le coupe avant même qu'il commence. puisque peu importe la justification qu'il apportera, elle n'en veut pas. parce qu'elle ne sera pas à la hauteur de la claque qu'elle venait de prendre. t'as l'impression d'étouffer ici, t'as désespérément besoin d'air et surtout, t'as plus envie de le regarder parce que tu lui en veux, de toutes tes forces. et elle pourrait juste se tirer livia, arrêter les frais dès maintenant puisque ça ne pourrait pas être pire. pourtant, elle ne bouge pas et elle enfonce le clou, comme si elle avait besoin de se bousiller encore davantage. alors elle reprend sur ce foutu mariage. qui aurait cru que des deux, ce serait lui qui franchirait le pas en premier ? certainement pas elle. j’ai fait ma demande. rien n’était prémédité. il y a une semaine tout au plus. elle tique à l'entente de la réponse, ce n'était toujours pas ça qu'elle voulait entendre, c'était même encore pire que ce qu'elle pensait, mais il avait décidé de les accumuler ce soir. bien... et ça s'est décidé quand ? la dernière fois que t'es sorti de chez moi sûrement. pourquoi est-ce qu'il avait eu besoin de venir là alors qu'il avait un chemin tout tracé jusqu'à la future madame sartier. pourquoi est-ce qu'il avait eu besoin de venir saccager tout ce qu'elle avait à l'intérieur pour finalement en revenir à la case départ. pourquoi est-ce qu'il avait fallu que ça tombe sur elle. pourquoi est-ce qu'il n'avait pas pu se retenir de la mêler à tout ça. tant d'interrogations qui ne trouvaient pas de réponses malgré le fait qu'elle les retourne dans tous les sens. et qu’est-ce que tu m’as demandé, livia ?! tu voulais quelque chose d’exclusif ? c’est ça ? si elle avait pu le fusiller du regard, elle l'aurait sûrement fait. parce qu'il allait trop loin alors qu'il savait très bien qu'il n'était même pas question de ça. et si elle ne se maitrisait pas aussi bien, elle lui en aurait sûrement remis une, pour l'aller-retour. j'suis pas ta marionnette ismaël. j'suis un être humain avec des sentiments au cas où ça t'aurait échappé. et ça aussi il le savait mais c'était sûrement plus simple de l'occulter. de faire comme si ça n'avait jamais existé. à cet instant, elle ne le comprend plus. elle n'a même plus le sentiment de communiquer avec lui. comme si on lui avait remplacé son ismaël par une vulgaire copie qui se fichait totalement de lui faire du mal. eden a toujours été là. tu le sais, tu le savais. évidemment, elle lève les yeux au ciel. il aurait été difficile de la manquer tant elle aimait se donner en spectacle. elle se fondait admirablement dans le décor sartier eden, elle était sans aucun doute la belle-fille idéale. c'était quoi le plan ? se taper livia pour mettre un point final à l'histoire et aller épouser eden comme le parfait petit mari que tu seras jamais ? elle lâche, ne comprenant rien à l'histoire. j'étais quoi moi au milieu de tout ça ? ta dernière folie de futur marié ? les évènements la dépassent complètement, autant que ses différentes actions qui n'avaient aucun sens. j'voulais pas de cette place-là, t'aurais pu te contenter de me laisser le rôle de ta pote, il me convenait très bien. tu l'avais supporté des années celui-là, il t'allait comme un gant, comme une seconde peau. t'en avais appris toutes les déclinaisons avec brio. et tout le monde y avait cru, même toi. |
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| Sujet: Re: douce parodie. (livia) Ven 15 Mar - 13:57 |
| bien... et ça s'est décidé quand ? la dernière fois que t'es sorti de chez moi sûrement. seulement deux minutes avant de poser les genoux à terre. c’est ce que j’devais faire. pour le moment tu gardes toutes tes pensées pour toi, tu n’as pas le courage d’avouer que tu n’as pas réfléchi. que les choses se sont fait aussi naturellement que lorsque vous ne faisiez plus qu’un. il est bel est bien là le problème ismaël, tes pulsions te guident depuis toujours. celles du corps comme celles du coeur. c’est ce qui te pousse à être piquant tout d’un coup, le bourreau se pense trahit et donne les derniers coups de grâce pour redorer son estime. tu attaques, par simplicité, pour ne pas qu’elle parte tout de suite. tu accuses sans état d’âme, Livia qui a toujours été droite vis à vis de toi. qui n’a jamais bronché, toujours tout accepté. t’es à deux pas de l’ingratitude, et t’y fonces tête baissée. eden a toujours été là, eden a toujours été en premier plan, les autres n’étaient que des gadgets. et toi, Livia, t’étais quoi ? c'était quoi le plan ? se taper livia pour mettre un point final à l'histoire et aller épouser eden comme le parfait petit mari que tu seras jamais ? j'étais quoi moi au milieu de tout ça ? ta dernière folie de futur marié ? tu serres les dents, encaisse les paroles douloureuses sans froncer le nez. la vérité fait mal. de son index habile elle appuie sur chaque faille, chaque points trop sensibles qui font de toi cet être hors norme. t’as jamais su jouer correctement au jeu de la vie. t’as testé des raccourcis, des martingales stupides qui t’ont valu la case prison à tout les coups. j'voulais pas de cette place-là, t'aurais pu te contenter de me laisser le rôle de ta pote, il me convenait très bien. il vous convenait très bien ce rôle, à l’un comme à l’autre. mais jusqu’à preuve du contraire, t’as agis en toute connaissance de cause Livia. un souffle rauque t’échappe, comme si tu avais oublié de reprendre ta respiration depuis cinq bonnes minutes. j’avais pas de putain de plan livia. tu grinces, tu te perds entre les battements de ton coeur, la tristesse qui rayonne de son âme et l’incompréhension de tes actes. ce qui s’est passé, on sait tout les deux que ça fait des années qu’on laissait un voile traîner dessus, l’attirance était palpable, les sentiments déconcertants, l’amitié bancale, la vérité si peu évidente, alors, arrête. tes doigts se serrent autour du verre devenu vide. arrête de me faire passer pour le connard dans l’histoire. c’est un soupir, presque une plainte, on a agit tout les deux, en sachant pertinemment que ça ne mènerai à rien. t’as même jamais prétendu le contraire Livia. le reproche est là, à peine dissimulé sous ta voix qui s’élève. est-ce que tu lui en veux ? contre toute attente, oui. tu lui en veux, de ne jamais avoir eu le courage de t’arracher à cette vie. toujours debout, les pieds ancrés au sol, t’oses imaginer ce qu’aurait pu être vos existences si vous n’étiez pas si bien passés l’un à côté de l’autre. j’voulais juste être honnête envers toi, j’avais pas besoin que tu fasses mon procès. j’sais déjà ce que je vaux. j’suis pas un bon parti, j’en ai jamais eu la prétention. |
| | | Livia Henderson;
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marilhéa. cosmic light. 6766 1911 28 âme en peine. agent de voyages, vendeuse de rêve autour du monde. queens traditionnel. on dit qu'le temps détruit
mais l'temps n'est pas notre ennemi
parce que plus j'te connais
et plus j'me sens bénie.
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| Sujet: Re: douce parodie. (livia) Lun 18 Mar - 1:26 |
| elle n'en saura rien et c'était sûrement mieux comme ça. à quoi est-ce que ça pourrait bien l'avancer de savoir depuis quand il avait préparé son coup quand on savait que l'issue finale en resterait inchangée ? à rien, à part à continuer d'épiloguer sur un sujet qui la rebutait. parce qu'elle refuse de digérer la nouvelle, encore davantage de l'accepter comme une vérité absolue. ça heurte son palpitant, ses convictions et l'image qu'elle se faisait de lui. ça dégomme beaucoup trop de cases intouchables et c'est sans doute pour ça qu'elle s'efforce de ne pas se démonter maintenant. pas avant de lui avoir fait partager le fond de sa pensée, pas avant de lui avoir balancé l'incohérence de ses paroles et de ses actes. c'est la blessure trop vive qui prend le pas sur le coeur en berne, c'est la fêlure qui fait sauter les derniers verrous de retenue. alors elle lui renvoie en mille tout ce qu'il avait pu l'écorcher avec ses négligences, tous les coups qu'il avait pu lui asséner sans le moindre état d'âme. c'est en rafales qu'elle les enchaine, toutes ces questions qui lui brûlaient les lèvres. et pourtant, elle n'y obtiendra pas la moindre réponse ayant le mérite de justifier sa décision. il se contente d'écouter sans broncher quand elle voudrait lui hurler dessus pour le forcer à prendre ses responsabilités pour une fois. parce qu'elle n'arrive plus à le suivre, ni à le comprendre. elle a perdu le mode d'emploi quelque part entre leur nuit et l'annonce de son prochain mariage. j’avais pas de putain de plan livia. ce qui s’est passé, on sait tout les deux que ça fait des années qu’on laissait un voile traîner dessus, alors arrête. il disait vrai, et ils le savaient aussi bien l'un que l'autre. eux qui n'avaient jamais été capables de mettre les bons mots sur des évidences qu'ils avaient préféré reléguer au second plan, c'était toujours tellement plus facile. et c'était ce qui les avait mené là à cet instant, c'était ce qui avait achevé de faire éclater la bulle où ils étaient si bien caché, à l'abri du reste du monde. arrête de me faire passer pour le connard dans l’histoire. ça n'a jamais été le bon moment. et aujourd'hui, c'était encore le pire des scénarios. vous deux, ça n'avait jamais été qu'un idéal fantasmé, une finalité inatteignable. et peut-être bien que t'avais fini par te faire une raison. c'est sans doute ce qui te rend si amère face à la situation. parce qu'il n'était plus l'heure pour ça, parce que c'était devenu trop tard pour eux dès l'instant où il avait envisagé d'en épouser une autre. on a agit tout les deux, en sachant pertinemment que ça ne mènerai à rien. t’as même jamais prétendu le contraire livia. à l'entente de ses paroles, elle hoche la tête presque instantanément. t'as raison, c'est moi qui suis trop conne, elle commence. trop conne d'avoir pensé un quart de seconde que j'aurais droit à un peu plus de considération que les autres. livia, bien trop naïve quand il s'agissait de lui, à sans cesse penser qu'il ferait attention à elle autant qu'elle faisait attention à lui. j’voulais juste être honnête envers toi, j’avais pas besoin que tu fasses mon procès. j’sais déjà ce que je vaux. elle relève le regard vers lui, qui la surplombait de sa hauteur, avant de reprendre. putain mais arrête ça ismaël, tu sais très bien que c'est pas ce que j'pense. même dans la pire des configurations, elle restait incapable de l'entendre se rabaisser pour quelque raison que ce soit. elle avait usé bien trop de temps à essayer de lui en faire passer l'envie. donc tu veux quoi au juste, des félicitations ? j'suis désolée mais c'est au-dessus de mes forces. elle avait plus ou moins eu la patience d'écouter ce qu'il avait à lui dire, mais elle ne pouvait pas en faire plus. à vrai dire, elle ne savait même plus ce qu'elle avait envie de faire vis-à-vis de l'ainé sartier. ce pourquoi elle avait besoin de savoir ce qu'il attendait lui, ce qu'il espérait après tout ça. dis-moi ce qu'on fait ismaël. j'ai jamais fait de vagues, j'vais continuer de rester dans l'ombre puisque c'est ce que t'attends de moi. mais j'ai aucune intention de te regarder épouser eden, avec le sourire. tu m'en demandes trop, bien plus que je n'peux en supporter. |
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| Sujet: Re: douce parodie. (livia) Mar 19 Mar - 14:22 |
| t'as raison, c'est moi qui suis trop conne, trop conne d'avoir pensé un quart de seconde que j'aurais droit à un peu plus de considération que les autres. elle vise justeLivia, toujours trop juste. C’est en plein cœur qu’elle envoie chacune de ses épines, elle viennent s’y loger pour ne plus jamais en sortir. Tu voudrais lui dire, qu’elle n’est pas conne, que ta considération entière lui est donnée, que tu ne voulais pas bafouer ses sentiments. Encore moins lui manquer de respect. Mais t’es égal à toi même Ismaël. L’égoïsme qui t’habite est tel que tu n’as jamais fais assez attention. Tout aurait pu être différent. Si vos sentiments ne s’étaient pas enfouis, si vous les aviez assumé l’un comme l’autre. L’écusson bff semblait vous aller à la perfection, aux yeux du monde comme aux votre. Tu continues dans ta lancée, tu termines ta tirade lassé par la situation qui vous échappe. donc tu veux quoi au juste, des félicitations ? j'suis désolée mais c'est au-dessus de mes forces. tu passes une main dans tes cheveux, perdu, totalement perdu. Quelques pas pour t’emparer de la bouteille de whisky, nouveau verre, une gorgée qui ne remet pas tes idées en place. Bien au contraire. Tu te rapproches d’elle, ton cul se pose sur l’accoudoir du canapé, tu n’oses pas approcher plus près. je n’attend rien de toi Livia. une partie de moi voudrait que tu pètes les plombs, que tu hurles, que tu m’insultes, que les meubles volent. l’autre, voudrait avoir le courage de te demander pardon. je cherche pas ton approbation. c’est comme ça que devait se dérouler les choses. tes azurs se sont posés sur elle, juste quelques secondes, pour détailler une dernière fois ses traits. Ce que tu tais à la perfection, c’est ta peur de la perdre, qu’elle passe cette porte et décide de ne plus jamais revenir. Elle laisserait une vide immense en toi Livia, elle partirait avec un morceau de ton être et tu ne t’en remettrais pas. Intérieurement ce serait le scandale, extérieurement, ton entourage n’y verrait que du feu. je comprendrai, que tu ne veuilles plus de moi dans les parages, ce n’est pas ce que je veux, tu le sais, tu devrais le sentir. toi qui me connaît mieux que personne. je suis désolé, Livia. je suis sincèrement désolé de ne pas avoir été celui que tu méritais. l’homme, l’ami, l’amant, j’ai tout foiré, de a à z, depuis nos jeunes années jusqu’à aujourd’hui en passant par la prison. je t’ai donné une place que tu n’aurais jamais du avoir, tu aurais du m’en réclamer une autre. tu n’aurais jamais du te contenter de si peu. les excuses sont sincères, elles te coûtent, parce que avouer tes fautes n’a jamais été ton point fort. C’est dans l’alcool que tu décides de noyer le poisson, encore, t’es prêt à boire jusqu’à ne plus tenir debout, jusqu’à t’endormir d’épuisement. Jusqu’à oublié l’existence même de cette conversation. |
| | | Livia Henderson;
-- requiem for a lover -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
marilhéa. cosmic light. 6766 1911 28 âme en peine. agent de voyages, vendeuse de rêve autour du monde. queens traditionnel. on dit qu'le temps détruit
mais l'temps n'est pas notre ennemi
parce que plus j'te connais
et plus j'me sens bénie.
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| Sujet: Re: douce parodie. (livia) Jeu 28 Mar - 4:58 |
| rien de tout cela n'était prévu et c'est sans doute pour ça qu'elle a autant de mal à intégrer l'aveu. hier encore, tout était normal, tout filait droit et aujourd'hui, il parlait apparemment mariage. alors elle tente de comprendre ce qui lui échappe dans toute cette situation, sans résultat. il ne lui donne aucune des réponses qu'elle attendait ismaël, il ne se justifie pas plus. il se contente d'accepter ce que sera son futur et ce qu'elle en pense, avec. et elle ne bouge pas livia, alors qu'elle devrait être loin puisqu'elle en avait déjà trop entendu, alors qu'elle devrait simplement essayer d'oublier tout de cette conversation qui lui déplaisait au plus haut point. je n’attend rien de toi livia. fort heureusement parce qu'elle ne sait même plus ce que les circonstances imposent comme forme de discours, et parce qu'elle n'est pas non plus en capacité de lui formuler les moindres félicitations dignes d'une meilleure amie. je cherche pas ton approbation. c’est comme ça que devait se dérouler les choses. tant mieux parce que je te la donnerais pas. et il devait même s'en douter sans qu'elle ait à l'exprimer. c'est la suite de sa phrase qui la fait tiquer. selon qui ? selon toi ou selon les sartier ? qui est-ce qui te dicte encore ta vie et tes choix ismaël ? lui qui n'était pourtant pas du genre à se laisser imposer une ligne de conduite. lui qui n'avait jamais été un homme à marier et qui en était là. dis-moi que tu bluffes, dis-moi que tu mens. mets un point final à cette mascarade tout de suite. répare mon coeur tant qu'il en est encore temps. mais il n'en fait rien. au contraire, il ne fait que rajouter au mal que lui fait déjà toute cette histoire. parce qu'il met le doigt sur des incertitudes dont elle peinait à se débarrasser depuis le début de l'échange. elle ne bronche pas quand il revient s'asseoir mais son regard dérive très vite. dans une tentative désespérée de garder le contrôle, de garder un semblant de contenance, de garder les pieds ancrés dans le sol encore un peu. je comprendrai, que tu ne veuilles plus de moi dans les parages. c'est cette phrase qui brûle chaque centimètre carré de son épiderme. c'est cette phrase qui lui fait prendre la mesure de ce qui était réellement en train de se passer. elle ose retrouver son regard avant de poursuivre. qu'est-ce que t'essaie de me dire là ? que c'est comme ça que ça va se terminer entre nous deux ? autant tu aurais pu t'asseoir sur un tas de choses pour le garder encore un peu, autant tu n'irais pas jusqu'à supporter sa femme. et tu le savais parce que tu connaissais tes limites. mais envoyer valser toutes vos années en commun, c'est ce qui te meurtrit le plus. je suis désolé, livia. je suis sincèrement désolé de ne pas avoir été celui que tu méritais. chaque mot qui passe la barrière de ses lèvres la heurte encore davantage parce qu'elle n'est pas taillée pour ça, pas programmée pour encaisser autant sans flancher. alors enfin relevée face à lui, elle le frappe de ses mains, de ses poings, avec tout ce que sa maigre force lui permet. elle évacue le trop plein de ressentiment qui l'agite. pour se sentir soulagée, libérée, ne serait-ce que le temps de quelques secondes parce qu'elle serait prête à prendre n'importe quoi pourvu que ça l'aide à se sentir mieux juste l'espace d'un instant. et ce jusqu'à finalement s'échouer dans ses bras. là où elle le serre aussi fort qu'elle le hait, aussi fort qu'elle l'aime. parce que la frontière est si maigre et il est bien là tout son dilemme. j'te déteste ismaël, si tu savais à quel point j'te déteste. pourquoi tu m'fais ça à moi ? pourquoi j'ai le sentiment que ça te fait rien de me retourner le coeur comme ça ? elle lui en veut à la folie livia. de ne même pas se sentir coupable de lui faire vivre une telle situation, de lui infliger autant de peine, de malmener son palpitant avec tant de détachement, d'avoir fait en sorte qu'elle soit incapable de se passer de lui. parce que non, elle ne sentait aucune culpabilité dans ses mots, ni dans ses actions quand il avait eu le pouvoir de leur éviter tout ça mais qu'il avait préféré le faire taire. t'aurais jamais dû m'embrasser ismaël, t'aurais jamais dû jouer avec mes faiblesses pour me laisser sur le carreau juste après. pas quand tu savais si bien combien j'étais à ta merci. et le bateau prend l'eau, sans aucune chance de secours. |
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| Sujet: Re: douce parodie. (livia) |
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