old love, new flat (gabin)

Ça fait deux semaines que Nate a repris le bail de cet appart’ dans le Queens vert, pas très loin de chez sa sœur. Ça fait deux semaines qu’il fait des aller-retours dedans pour le meubler et l’aménager. Il avait besoin d’un endroit à lui, loin des cris d’un enfant de quatre ans. Parce que, même s’il aime Jimmy, ce n’est pas facile tous les jours. Certains matins ou certains soirs, il sent bien qu’il est dans le chemin de la mère et du fils. Puis, il lui fallait un endroit pour voir son mec tranquille sans qu’ils aient besoin de se cacher comme des ados. Que ce soit pour baiser ou pour se disputer, d’ailleurs, ni l’un ni l’autre n’est facile en étant obligés de se voir dehors ou en l’absence des sœurs. Non pas qu’ils soient vraiment du genre à se disputer mais, ces derniers jours, il y a eu quelques tensions. Ça n’arrivait pas avant. Bien sûr, il leur est arrivé d’avoir des divergences d’opinions mais les tensions entre eux ne concernaient pas leur couple. D’un autre côté, ils ont recommencé à dire je t’aime et, mine de rien, ça permet à Nate d’être rassuré quant au fait que tout finira par s’arranger totalement. Parce qu’ils s’aiment, c’est indéniable, et qu’il fera tout ce qui est en son possible pour qu’ils ne soient plus séparés.

En attendant, ce soir, c’est la saint-valentin. Idéalement, la soirée ne sera consacrée qu’à eux, à leur couple. Peut-être qu’il y a quatre ans, ils auraient essayé ensemble un nouveau sex toy, ce soir ce serait plutôt un nouvel appartement. Parce que Nate a gardé la surprise jusqu’aujourd’hui et lui a fait croire qu’ils allaient au restaurant alors qu’il a tout prévu dans son nouveau chez-lui. Peut-être que Gabin s’en doute, que ça cache quelque chose, parce qu’il sait que Nate n’aime pas l’idée beaucoup l’idée d’être simplement un couple au milieu d’autres couples qui ont tous eu l’idée d’aller au même restaurant. Quoi qu’il en soit, il est un peu plus de 19h quand il passe le chercher en bas de chez lui. « Hey bébé », il souffle, comme à son habitude, en se penchant vers Gabin pour l’embrasser quand il entre dans la voiture. Il démarre sans tarder – se rappelant que la dernière fois qu’il n’a pas démarré tout de suite, ils ne sont jamais arrivés au restaurant – et devance ses questions : « On va pas au restaurant, finalement. Je te banderais bien les yeux pour la surprise mais, en fait, hésite pas à mémoriser le chemin. » Bah ouais, il risque de revenir quoi. Nate sourit et lui jette un coup d’œil, se disant qu’il a peut-être déjà compris.

De toute façon, le suspens ne peut pas durer bien longtemps puisqu’ils se garent dans une rue résidentielle du Queens vert. Nate sort de la voiture et se dirige vers un bâtiment dont il ouvre la deuxième porte avec les clefs, sans avoir besoin d’appuyer sur un interphone. « J’habite dans ce bâtiment, à partir de ce soir. » L’idée de passer sa première nuit dedans avec Gabin lui plaisait. « Dernier étage. Penthouse. » Petite extravagance, parce qu’il peut se permettre. Même si c’est une location et qu’on a toujours dit, chez les Harrington, que louer signifie jeter de l’argent par les fenêtres. Ce n’est pas comme s’il comptait acheter quoi que ce soit sans Gabin, de toute façon. Même s’il a envie d’acheter, c’est certain. Ils prennent l’ascenseur jusqu’au huitième étage et Nate ouvre la porte de son appartement. « Bienvenue chez moi », il dit, sourire aux lèvres, après être entré. L’appartement s’ouvre sur un couloir. L’une des portes mène sur la pièce principale composée d’un salon-salle à manger et d’une cuisine ouverte. C’est par là que Nate se dirige, dévoilant une table mise pour eux. « On sera plus tranquilles qu’au restau. Ou que chez Romy. Ou que chez toi. » Il sourit, amusé. Il le regarde, cherchant à savoir ce qu’il pense de tout ça. Peut-être qu’il aurait dû l’inclure dans les visites. « Je t’ai fait un double des clefs. » Pas qu’il s’attende à ce que Gabin vienne à l’appartement quand lui n’y est pas mais il pourrait. Et puis, c’est peut-être aussi un peu une façon de lui dire qu’il peut totalement faire comme chez lui ici.

tu es rapidement prêt, ce soir. en réalité, tu l'es déjà depuis une bonne heure. ouais, t'as hâte que nate arrive et que vous passiez une soirée rien qu'à vous deux. la saint valentin. t'as jamais été trop fan de cette fan, que tu trouves un peu trop commerciale mais bon, aux côtés du brun, tu as toujours aimez vos soirées. tu esquisses un petit sourire à la remarque d'elisa. elle le sait pourtant, que t'es bien trop niais. tu viens embrasser sa joue, la gardant contre toi de longues secondes, soupirant un peu d'aise. et puis finalement, tu reçois un message, et tu embrasses une dernière fois la joue de ta jumelle avant de descendre pour rejoindre ton petit-ami dans sa voiture. hey bébé. tu esquisses un sourire contre ses lèvres, l'embrassant tendrement. salut. tu souffles en t'installant correctement dans la voiture. tu le laisses démarrer, et esquisses un petit sourire. on va pas au restaurant, finalement. je te banderais bien les yeux pour la surprise, mais, en fait, hésite pas à mémoriser le chemin. tu fronces un peu les sourcils à ses mots, décidant de ne pas poser de questions, esquissant un petit sourire en t'appuyant contre la vitre durant quelques secondes. tu fermes les yeux et soupires un peu, ne sachant pas trop ou vous vous rendez. tu te mords l'intérieur de la joue, observant les ruelles défiler sous les yeux. tu connais le queens par cœur.

tu te pinces brièvement les lèvres, laissant nate se garer. tu retiens un petit soupir et glisses tes doigts dans tes cheveux en sortant de la voiture, te rapprochant du brun. j'habite dans ce bâtiment, à partir de ce soir. dernier étage. penthouse. cachottier. tu souffles dans un rire en esquissant un sourire. pourquoi est-ce que tu n'es pas étonné de tout ça ? de cette journée, de cet aveu. ça te plaît, comme idée, d'ailleurs. tu viens glisser une main dans le dos de nate, le gardant contre toi par la même occasion, un sourire tendre sur les lèvres. vous montez jusqu'au huitième.

bienvenue chez moi. tu ris un peu. merci. tu souffles en te mordant l'intérieur de la joue, entrant dans l'appartement, observant la pièce autour de toi. tu la trouves encore impersonnelle, mais ça ne devrait tarder. tu te mords l'intérieur de la joue, laisses ton regard vagabonder de partout. tu te sens bien dans cet appartement. on sera plus tranquilles qu'au restau. ou que chez romy. ou que chez-toi. tu hoches la tête et esquisses un petit sourire. je t'ai fait un double des clefs. tu te tournes un peu vers nate, et viens l'embrasser tendrement, ta main glissant dans son dos. je compte pas venir sans toi. tu murmures dans un rire. mais t'es adorable, merci. tu ajoutes en le gardant un peu plus contre toi, soupirant d'aise et caressant sa nuque du bout des doigts. tu te mords l'intérieur de la joue. tu soupires d'aise contre ses lippes, t'éloignant un peu et esquissant un sourire face au brun. qu'est-ce que tu nous as préparés ? tu demandes avec un sourire sur le coin des lèvres, venant glisser tes doigts contre ses hanches et esquissant un sourire. tu te pinces les lèvres un court instant. tu sais que cette soirée va être parfaite. et puis vous allez pouvoir inaugurer ce nouvel appartement.

Il y a sentiment d’apaisement quand Gabin entre dans la voiture, souriant contre ses lèvres avant de l’embrasser. Nate ne s’est rendu compte qu’il tirait de la force dans ce genre de moment, dans cette simple présence de son mec près de lui, que quand il est parti. Maintenant qu’il est revenu, il y est d’autant plus sensible. Il démarre rapidement la voiture, impatient de lui révéler qu’ils ne vont pas au restaurant. En partie parce qu’il a hâte de lui montrer l’appartement dans lequel il vient d’emménager. En partie parce que quand il peut éviter de partager Gabin avec le reste du monde, il le fait. Même si c’est un point sur lequel il est conscient qu’il pourrait faire des efforts, la possessivité est toujours la plus forte quand il s’agit de prendre ce genre de décisions. Il se gare dans sa nouvelle rue. Queens vert, parce que ce n’est pas loin de chez Romy. Mais aussi un peu par habitude : leur ancien appartement était dans ce coin du Queens.

Il entre dans un bâtiment et annonce, sourire aux lèvres, que c’est son bâtiment à partir d’aujourd’hui. Gabin rit un peu – « cachottier. » – et se rapproche de lui dans l’ascenseur, glissant une main dans son dos. Nate lui sourit, le regard amoureux. Une partie de lui avait eu peur, en rentrant à New York, que se résigner à prendre un appartement sans son mec serait un échec. Dans les faits, ce sera plutôt l’occasion d’avoir un lieu où reconstruire tranquillement leur relation, sans avoir à profiter des moments où personne n’est là chez lui ou chez Romy. Il n’avait pas réalisé à quel point ce serait contraignant, en grande partie parce que ça a fonctionné quand ils étaient ado. Mais ils ne l’étaient plus. Et l’appartement qu’il avait, jusqu’aujourd’hui, partagé avec sa sœur n’était pas du tout le sien mais celui de Jimmy et elle. Bienvenue chez moi, il dit, toujours souriant, avant de reporter son regard sur Gabin. « merci. », ce dernier répond, amusé. 

Nate lui dit qu’il lui a fait un double des clefs. Ça n’a pas l’air très utile comme ça, mais c’est symbolique comme geste. Clef de l’appart, clef du cœur, ce n’est pas si différent. Ce n’est jamais anodin de donner l’accès. Gabin s’approche pour venir l’embrasser tendrement, main dans son dos, et Nate referme ses bras autour de lui. « je compte pas venir sans toi. mais t'es adorable, merci. » Il sourit, ferme un peu les yeux, profitant de ses caresses contre sa nuque. « qu'est-ce que tu nous as préparés ? » Nate prend le temps de laisser son regard glisser sur le sourire en coin de son mec – parce que c’est putain de sexy – avant de répondre : « Des steak de saumon, avec de la purée aux légumes, une sauce à la cressonnette. » Un peu ambitieux, peut-être, pour ses capacités de cuisiner. C’est pour ça qu’il ajoute, amusé : « Si c’est raté, on aura qu’à commander de la bouffe. » Il dépose un baiser sur ses lèvres avant de se détacher un peu plus pour passer dans la cuisine. « Y a du tiramisu en dessert, aussi. Il sera réussi, c’est sûr, parce que je l’ai acheté à la boulangerie au coin de la rue. Mais avant, champagne. » Même s’il ne connaît personne qui ne tienne moins bien l’alcool que son mec, un verre ne peut pas lui faire de mal. Il sort la bouteille de champagne du frigo puis, repassant devant Gabin, il glisse doucement sa main dans la sienne, juste le temps de l’attirer vers le salon.

Il le lâche ensuite pour ouvrir la bouteille et servir les coupes qui se trouvaient sur la table basse. Il en tend une à Gabin, avant de s’asseoir sur le canapé. « À toi, bébé. Joyeuse Saint-Valentin.», il dit en levant son verre. Il sourit, amusé. Pourtant, de cette façon, il voudrait lui dire comme il est heureux qu’il soit dans sa vie. Comme il est heureux qu’il existe. Mais c’est bête, non ? Surtout avec tout ce qu’il y a d’encore compliqué dans leur relation. Alors, il ne sait pas bien comment l’exprimer. Entre deux gorgées d’alcool, il attire Gabin contre lui pour l’embrasser à nouveau, sa main libre remontant dans ses cheveux. C’est bien meilleur que le champagne. « Si tu veux manger, je pense que tu vas devoir venir dans la cuisine avec moi. », il lui souffle en souriant, « Parce que y a pas moyen que je te laisse trainer lascivement dans le canapé sans pouvoir te toucher. » Il a toujours eu du mal à se détacher de lui, ce n’est pas nouveau. D’autant plus maintenant que leurs heures ensemble sont comptée. Et ce soir, elles le sont d’autant plus que demain c’est vendredi et ils travaillent tous les deux.

tu ne veux pas que cette soirée se termine. elle commence à peine, mais c'est la saint-valentin et tu as envie de profiter de ce moment avec nate, d'oublier que demain, tu vas devoir te lever et travailler. tu fermes les yeux, soupirant faiblement, suivant le brun dans cet appartement que tu as déjà envie de connaître par cœur, dans lequel tu as déjà envie de passer des heures et des heures. tu esquisses un tendre sourire face au brun, récupérant le double des clés qu'il te tend. tu viens les glisser dans la poche de ta veste, avant de le rejoindre, curieux de savoir ce qu'il a bien pu préparer, rien que pour vous. des steak de saumon, avec de la purée aux légumes, une sauce à la cressonnette. si c’est raté, on aura qu’à commander de la bouffe. tu pouffes un peu de rire à ses mots, et esquisses un sourire, venant lui voler un petit baiser. ce sera parfait, j'en suis certain. tu souffles en caressant sa hanche du bout des doigts, gardant nate tendrement contre toi. tu laisses ce dernier se diriger vers la cuisine, et tu viens t'appuyer contre le bar. y a du tiramisu en dessert, aussi. il sera réussi, c’est sûr, parce que je l’ai acheté à la boulangerie au coin de la rue. mais avant, champagne. un rire t'échappe, et tu le laisses sortir une bouteille. il sait bien, nate, que tu n'es pas du genre à tenir l'alcool, mais bon. tu ne dis jamais non à une coupe de champagne avec ton mec. tu le laisses attraper ta main et tu le suis vers le salon, riant un peu, t'installant sur le canapé.

à toi, bébé. joyeuse saint-valentin. tu récupères la coupe qu'il te tend et tu soupires d'aise face à ton petit ami. à nous, bébé. tu souffles en le rectifiant, te rapprochant un peu et trinquant, avant de boire une gorgée de champagne, soupirant d'aise face au goût du champagne. tu poses ton verre sur la table basse quand le brun t'attire contre lui. tu ne te prives pas pour te laisser à moitié tomber sur son torse, remontant une main dans son dos et l'autre contre sa joue, répondant tendrement à son baiser. ses lèvres ont le goût du champagne, et c'est encore meilleur de l'embrasser. tu fermes les yeux, soupires d'aise. si tu veux manger, je pense que tu vas devoir venir dans la cuisine avec moi. parce que y'a pas moyen que je te laisse traîner lascivement dans le canapé sans pouvoir te toucher. tu ris un peu contre ses lèvres, serrant nate contre toi, lui volant un petit baiser. c'est con, ça. tu souffles dans un petit rire, haussant les épaules, te redressant un peu. j'ai faim, en plus. tu souffles en venant t'asseoir tout contre lui, ta main glissant contre sa cuisse avec tendresse. tu m'invites, mais j'suis quand même obligé de bouger mon cul avec toi pour tout préparer, ça frôle le scandale, tu le sais ça ? tu demandes avec un petit sourire, le taquinant par la même occasion. mais tu t'en fiches, toi aussi t'as envie de rester près de lui quoiqu'il arrive, même si c'est pour préparer le repas. c'est trop dur d'être loin de nate, trop dur de l'observer faire en ne faisant rien, aussi. t'aimes bien être dans les parages quand il cuisine, juste pour pouvoir le regarder sans jamais t'en lasser. tu termines par te lever, souriant tendrement, tandis que vous rejoignez la cuisine. tu viens te hisser sur le plan de travail, te retrouvant à la hauteur du brun, un sourire sur le coin des lèvres. c'est pas souvent, ça, après tout. tu glisses une main dans tes cheveux. ça doit pas être facile tout les jours, d'vivre à cette hauteur. ça t'arraches un petit rire, cette pensée. je suis sûr que ça va être bon, tout ce que tu as préparé. tu souffles finalement, l'observant faire.

Ce que Nate leur a préparé sera peut-être un échec, il avoue, amusé, tirant un petit rire à Gabin. Ce dernier vient ensuite dépose un baiser sur ses lèvres, sa main lui caressant la hanche quand il souffle : « ce sera parfait, j'en suis certain. » Nate sourit alors qu’il le regarde un instant. Il tire de la force de ce genre de moment, de la tendresse de son mec envers lui. Il finit par s’éloigner pour passer derrière le bar et aller chercher une bouteille de champagne dans le frigo. Il revient ensuite vers lui pour l’emmener avec lui dans le salon. Il est heureux d’être dans cet appartement avec lui. Ça ressemble un peu à leur quotidien d’avant. Ils peuvent s’en rapprocher pour quelques heures. La bonne humeur de son mec lui fait du bien, y a rien de mieux pour qu’il soit, lui aussi, de bonne humeur. Qu’est-ce qu’il lui a manqué, putain, pendant ces quatre ans. Il continue de le réaliser jusqu’aujourd’hui, qu’il n’était pas entier, pas tout à fait vivant, sans lui. Au lieu de penser à tout ça – se faire mal encore avec sa culpabilité – il décide de se laisser en profiter. C’est la saint-valentin, il a bien le droit. Il lève son verre à Gabin. « à nous, bébé. », ce dernier rectifie, lui tirant un nouveau sourire. Et il est trop beau, trop adorable quand il soupire d’aise au goût du champagne, trop attirant pour que Nate résiste bien longtemps avant de l’attirer contre lui pour l’embrasser. Gabin se laisse aller contre lui, répondant tendrement à son baiser et Nate adore ça, de le sentir si naturellement trouver sa place contre lui. Toujours cette impression que les choses rentrent enfin dans l’ordre quand ils sont l’un contre l’autre.

Il n’a déjà plus aucune envie d’être séparé de lui, même simplement si ça veut dire être dans la cuisine pendant qu’il est dans le salon. Et tant pis si ça fait d’eux un couple trop fusionnel ou codépendant, il s’en fout. Le rire de Gabin contre ses lèvres accapare déjà toute son attention, de toute façon, d’autant plus quand il se transforme en petit baiser. « c'est con, ça. », il souffle en se redressant. Nate pousse un genre de petit grognement – cette séparation est bien trop rapide pour lui – mais le laisse faire, gardant tout de même un bras autour de lui. « j'ai faim, en plus. », son mec ajoute, laissant glisser une main contre sa cuisse. Depuis qu’ils n’habitent plus ensemble, ce genre de geste est encore plus dangereux, bien trop susceptible de faire grimper subitement son envie de lui. « tu m'invites, mais j'suis quand même obligé de bouger mon cul avec toi pour tout préparer, ça frôle le scandale, tu le sais ça ? » Nate sourit et acquiesce. « Je pense qu’on est plus à une activité scandaleuse près. » Il rit un peu. C’est vrai qu’il y a sûrement beaucoup de choses dans leur relation que des personnes extérieures pourraient trouver scandaleuses. « En plus, parle pas de ton cul, ça m’excite. », il ajoute, riant à nouveau avant qu’ils se dirigent vers la cuisine.

Gabin s’installe sur le plan de travail. Nate le regarde une seconde, les yeux dans les siens alors qu’ils sont à la même hauteur. C’est parfait de l’avoir là, sous la main, si proche, pendant qu’il cuisine. « je suis sûr que ça va être bon, tout ce que tu as préparé. », son mec l’encourage alors qu’il lance les plaques pour cuire le saumon et réchauffer la sauce et la purée qu’il a faites avant de partir le chercher chez lui. Nate s’invite entre ses jambes, passe ses mains sous son haut, et le regarde dans les yeux. « T’aurais pas envie de venir au boulot avec moi tous les jours ? Tu t’assiérais sur mon bureau comme ça et m’encouragerais ? » Son sourire s’agrandit, de tendresse et d’amusement. Il aime bien l’idée. Tous les gens qui ont trouvé leur moitié devraient être autorisés à l’emmener partout avec eux. Ou pas. Il rit un peu, vient chercher un baiser contre ses lèvres. « Bon, évidemment, je suis pas sûr d’être capable de rester concentré bien longtemps. » Ne fut-ce que parce que quand c’est Gabin qui essaye de travailler, il aime bien trop le déconcentrer. Alors, dans une situation inversée, il n’essayerait sûrement même pas de travailler pour commencer.

Il se détache ensuite de lui pour surveiller la cuisson. L’avantage du saumon c’est que c’est rapide. « Je pense qu’on va pouvoir manger. », il dit avant de venir chercher des assiettes au-dessus de la tête de Gabin – « Bouge pas. », il souffle pour qu’il ne se cogne pas contre le meuble ou quoi – pour déjà les dresser dans la cuisine avant de les amener à table. Ils vont ensuite s’installer à table. « Bon appétit, bébé. », il dit avant de prendre une première bouchée qui le rassure : ce n’est pas raté, ça se mange. « Tu sais quoi ? Ça me fait presque bizarre de pas avoir tout le temps Jimmy dans mon champ de vision en train de se balader. » Il est bien content d’être au calme chez lui mais il s’est attaché à l’enfant et habitué à l’idée d’avoir un enfant dans ses pattes. « Je devrais le remplacer par un animal de compagnie. », il ajoute, amusé, sûrement pour cacher que ça l’interpelle un peu, que la présence d’un enfant dans sa vie puisse lui manquer et qu'il aurait bien envie de savoir où Gabin se situe par rapport à cette question depuis la dernière fois qu'ils l'ont évoquée. Bien sûr, c'est beaucoup trop loin de leur réalité pour l'instant.

en réalité, tu n'as pas non plus envie d'être loin de nate, alors qu'il prépare le repas dans la cuisine. et puis, tu t'e toujours emmerdé seul, sur un canapé, à l'attendre. un petit soupir t'échappe et tu glisses tes doigts dans tes cheveux, esquissant un peu sourire en caressant distraitement sa cuisse, un sourire apaisé sur les lèvres. non, t'as pas envie d'le laisser seul. nate, t'es quasiment prêt à l'suivre à l'autre bout du monde s'il le fallait, s'il te le demandait. tu l'étais déjà il y a quatre ans, et même bien longtemps avant. mais pour le moment, tu préfères le taquiner un peu, un sourire sur le coin des lèvres face à ton petit-ami. je pense qu’on est plus à une activité scandaleuse près. tu ris un peu face au brun. oui, c'est vrai. tu ajoutes avec un sourire sur le coin des lèvres, continuant de caresser distraitement sa cuisse du bout des doigts, simplement par affection. tu te mords l'intérieur de la joue. en plus, parle pas de ton cul, ça m’excite. tu ne peux t'empêcher de rire, cette fois, venant voler un baiser à nate. ah ouais, mon cul t'excite ? tu demandes avec un sourire sur le coin des lèvres. tu te mords l'intérieur de la joue, et vous rejoignez tranquillement la cuisine, dans laquelle tu ne te gênes pas pour grimper sur le plan de travail, prenant place non loin de nate. t'as pas envie de t'éloigner. un soupir d'aise t'échappe. t'es certain que ça va être bon, ce qu'il est en train de vous préparer.

tu soupires d'aise quand nate vient se faire une place entre tes jambes, pour pouvoir glisser tes doigts sous ton haut, caresser ta peau. tu souris sans doute un peu trop bêtement. t’aurais pas envie de venir au boulot avec moi tous les jours ? tu t’assiérais sur mon bureau comme ça et m’encouragerais ? tu hausses les épaules, l'air de rien, un sourire sur les lèvres. et du coup, tu me payes pour le temps que je passe pas au boulot ? tu demandes avec une petite moue, glissant tes mains dans la nuque de nate pour la caresser tendrement, tes doigts massant doucement sa peau. tu soupires d'aise. bon, évidemment, je suis pas sûr d’être capable de rester concentré bien longtemps. oui, aussi. tu pouffes de rire, te penchant un peu pour venir voler un baiser au brun, savourant le goût de champagne collant encore un peu sur ses lèvres. c'est beaucoup trop bon de l'embrasser comme ça, nate. tu fermes les yeux un court instant, le laissant finalement se détacher pour pouvoir surveiller la cuisson du saumon.

je pense qu'on va pouvoir manger, bouge pas. tu te mords l'intérieur de la joue quand nate sort des assiettes du meuble sous lequel tu es assit. tu le laisses faire, avant de le rejoindre à table, un sourire tendre sur les lèvres. tu as récupéré vos verres au passage pour les poser sur la table. bon appétit, bébé. bon appétit. tu souffles avec un sourire, prenant une première bouchée du saumon, que tu trouves vraiment bon. tu sais quoi ? ça me fait presque bizarre de pas avoir tout le temps jimmy dans mon champ de vision en train de se balader. tu hoches la tête. c'est vrai que l'appartement est presque trop calme, sans la présence de l'enfant. je devrais le remplacer par un animal de compagnie. tu feins d'être outré par ses mots, riant un peu et te mordant l'intérieur de la joue. ou pas un autre enfant que tu as envie de répondre à nate. sans doute, ouais. tu ris un peu, haussant les épaules. j'te vois bien avec un chat. tu souffles en te mordant l'intérieur de la joue, te pinçant les lèvres un court instant et soupirant faiblement d'aise, mangeant tranquillement. tu viens boire une gorgée de champagne dans ton verre, avant de le reposer. c'est très bon en tout cas, amour. tu souffles, terminant tranquillement ton assiette, un sourire sur le coin des lèvres. tu observes nate de longues secondes, et tu ne peux pas t'empêcher de laisser ta jambe venir rencontrer la sienne sous la table.

Un sourire en coin – absolument sexy – sur les lèvres, Gabin confirme qu’ils s’y connaissent plutôt bien, en activités scandaleuses. « oui, c'est vrai. » Ses doigts caressent la cuisse de Nate et c’est si agréable qu’il doit se concentrer un peu pour ne pas se laisser emporter par le désir. Il en profite, amusé, pour lui dire ne pas parler de son cul, parce que ça l’excite. Gabin rit avant de répondre : « ah ouais, mon cul t'excite ? » Nate acquiesce. Oh que oui. « Clairement. Et pas que ton cul. » Ouais, tout l’excite chez son mec. Même le fait qu’il joue les innocents pour lui demander ça, sourire sur le coin des lèvres. Quoi qu’il en soit, ils se retrouvent rapidement dans la cuisine où Gabin trouve sa place sur le plan de travail, tout proche. Nate lance la cuisson mais ne résiste pas bien longtemps avant de venir entre ses jambes, pour être proche de lui, pouvoir glisser ses mains sous son haut, toucher sa peau.

Il veut ça tous les jours. Il le voudrait avec lui au boulot, sous ses yeux tout le temps, à portée de main, à lui souffler des mots d’encouragements. « et du coup, tu me payes pour le temps que je passe pas au boulot ? » Il ne peut pas s’empêcher d’y penser pour de vrai. Parce que ça a des putains d’allures de monde idéal, comme perspective. Avoir Gabin pour lui tout seul, tout le temps. Il ne peut pas nier qu’il y a une partie de lui, si possessive, vraiment séduite par l’idée de le posséder réellement. Il flirte un peu avec l’idée, le regardant, profitant des caresses et massages agréables contre sa nuque. « Bien sûr, ce serait moi ton boulot. », il répond en riant un peu. Évidemment, il n’aimerait pas réellement que ce soit vrai. Un Gabin payé pour l’aimer, ça perd son sens. L’autre problème ce serait son incapacité à rester concentré trois minutes. Carrément impossible avec son mec si proche de lui. « oui, aussi. » Gabin se penche pour lui voler un baiser et il ne se gêne pas pour le prolonger, peu désireux de se séparer de lui. Même s’il en est bien obligé : il risquerait de faire brûler leur repas.

Un instant plus tard, ils se retrouvent à table, Gabin ayant pensé à leur ramener leurs verres de champagne. « bon appétit. » Ils commencent à manger et Nate est rassuré : le repas est bon. Mangeable, en tout cas. Ça faisait un moment qu’un repas chez lui n’avait pas été si calme. Ça lui fait penser à Jimmy qui, il doit bien l’avouer, lui manque un peu. Même s’il n’aurait jamais cru penser ça. Il devrait sûrement le remplacer par un animal, il dit, amusé. Gabin prend un air outré qui élargit son sourire. « sans doute, ouais. », il finit par répondre, riant un peu. « j'te vois bien avec un chat. » C’est pas une mauvaise idée du tout. Ça lui plairait bien d’avoir une bestiole ronronnante dans les parages. « Tu me quittes si je l’appelle Gabin ? », il demande, bêtement amusé. Ils continuent de manger. « c'est très bon en tout cas, amour. » Il sourit, content que ça lui plaise. « Merci. » Ils terminent de manger, Nate appréciant simplement la présence de son mec en face de lui. Plaisir si simple et pourtant si inaccessible pendant quatre ans.

Leurs jambes se rencontrent et Nate le dévore du regard. « Je te propose un changement de plan : c’est toi le dessert. », il dit, sourire en coin sur les lèvres, amusé par sa propre connerie. « On mangera le tiramisu demain matin. », il ajoute, haussant un peu les épaules. Parce qu’il reste dormir, ça lui semble évident. Même s’ils doivent tous les deux aller travailler demain. Il frotte doucement sa jambe contre la sienne. « Je suis pas sûr de pouvoir attendre plus longtemps. J’ai envie de te faire jouir dans mon nouveau lit. » Et dans son nouveau canapé, et sa nouvelle douche, et sa nouvelle cuisine, et sur sa nouvelle table à manger, bref, partout dans le nouvel appartement mais ils ont tout le temps, non ? Il se lève et lui tend la main. « Tu viens, bébé ? À moins que tu préfères regarder sagement un film ? » Il lui sourit, se mordant légèrement la lèvre inférieure. Ce serait mal connaître Gabin, de penser qu’il préfère regarder un film un jour de saint-valentin avec son mec. Même si c’est sûrement ce que ses collègues l’imaginent faire vu comme il cache bien son jeu en société.

clairement. et pas que ton cul. tu pouffes de rire aux mots de nate, esquissant un sourire, haussant un peu les épaules, sans doute un peu trop innocemment, sans doute un peu trop l'air de rien. mais t'es bien trop doué pour ça en même, avoir l'air de rien, mais avoir une vie sexuelle bien remplie par la même occasion. il te le disait tout le temps, nate, que t'avais cette gueule bien trop angélique. ça a pas trop changé depuis quatre ans, en réalité. et t'aimes bien en jouer. tu te redresses, te décolles un peu du brun. un peu seulement, puisque tu reviens t'asseoir non loin de lui et que ta main caresse affectueusement sa cuisse. bien sûr, ce serait moi ton boulot. tu ris un peu.

vous vous dirigez finalement vers la cuisine, discutant un peu le temps que ça cuise, et vous ne tardez pas à vous mettre à table. tu aimes cette soirée, son déroulement, le calme de l'appartement et la surprise de nate. tu ne pouvais pas imaginer mieux, pour cette saint-valentin qui te redonne le sourire, qui te fait oublier les précédentes, celles des quatre dernières années. un soupir manque de t'échapper, tandis que tu fais mine d'être outré quand le brun te parle de remplacer la présence de jimmy par celle d'un animal. et ça te fait rire un peu, parce que tu sais qu'il ne dit pas ça sérieusement. tu lui proposes un chat, du coup. un chat qui viendra squatter votre lit et vous observer baiser, sans doute. tu me quittes si je l'appelle gabin ? tu pouffes un peu de rire. tu t'imagines vraiment donner mon prénom à un chat ? encore si c'était un chien t'aurais pu lui donner des ordres, mais le chat, il t'enverra balader. tu ajoutes dans un rire, avant de lui souffler que le repas est très bon, un sourire apaisé sur les lèvres.

tu viens faire glisser ta jambe contre celle de nate, sous la table, un sourire sur le coin des lèvres. ça ne le laisse clairement pas indifférent. je te propose un changement de plan : c'est toi le dessert. un rire t'échappe. étrangement, je m'attendais à ce revirement de situation. tu souffles avec un sourire sur le coin des lèvres. on mangera le tiramisu demain matin. tu hoches la tête, te pinçant brièvement les lèvres. tu ne comptais pas rentrer pour la nuit, de toute manière, même si tu bosses demain matin. un léger soupir d'aise t'échappe quand nate vient frotter sa jambe contre la tienne. je suis pas sûr de pouvoir attendre plus longtemps. j'ai envie de te faire jouir dans mon nouveau lit. tu plantes un court instant tes dents dans ta lèvre inférieure. tu t'es jamais habitué à entendre ça, en réalité. ni les jolis mots qui franchissent parfois les lèvres de nate, même si avec les années, tu acceptes mieux les compliments. tu viens, bébé ? à moins que tu préfères regarder sagement un film. tu ris un peu en récupérant sa main. pourquoi pas. tu réponds, un sourire sur le coin des lèvres. évidemment que tu t'en fiches pas mal, du film en question. tu te rapproches de nate, un sourire sur les lèvres, le serrant contre toi. si tu me montrais ta chambre ? tu demandes avec un petit sourire sur le coin des lèvres, lui volant un baiser chaste.

tu le laisses te guider jusqu'à la pièce en question, et tu gardes ce petit sourire au coin des lèvres, te mordant l'intérieur de la joue, te tournant vers le brun. j'ai pensé à toi avant de venir. tu murmures avec un sourire sur le coin des lèvres, venant glisser tes mains dans sa nuque pour te rapprocher un peu de lui. tu viens l'embrasser doucement, mordillant sa lèvre inférieure. tu laisses ton bassin venir rencontrer le sien. beaucoup pensé à toi. tu ajoutes avec une petite moue sur le lèvres, avant de rire, glissant une de ses mains contre tes fesses, retenant un petit soupir d'aise à ce simple contact. tu devrais peut-être me déshabiller. tu ajoutes, sans doute un peu trop innocemment.

C’est vrai qu’après avoir passé quelques mois dans un appartement avec Romy et Jimmy, ça va lui faire étrange d’être à nouveau totalement seul. Comme en Allemagne, appartement vide. Sauf s’il prend un animal de compagnie, ce qu’il peut totalement faire maintenant qu’il est de retour pour de bon en Amérique, non ? Pour embêter un peu Gabin, Nate lui demande s’il peut donner son prénom à l’animal en question. « tu t'imagines vraiment donner mon prénom à un chat ? encore si c'était un chien t'aurais pu lui donner des ordres, mais le chat, il t'enverra balader. » Nate rit. En vérité, il n’y connaît rien en animal de compagnie. Il n’en a jamais eu. Ni chez ses parents, ni chez Romy, ni avec Gabin. Tout ce qu’il sait c’est qu’un chien serait du genre à l’attendre toute la journée en chialant dans le couloir alors qu’un chat vivrait sa journée tranquillement. « Justement, peut-être que s’il s’appelle Gabin, il viendra plus facilement gratter des câlins. Il grimpera sur mes genoux avec un petit air innocent, par exemple. » Il sourit, amusé. La différence, bien sûr, c’est que son mec, lui, n’as pas des intentions innocentes quand il grimpe sur ses genoux, malgré l’air qu’il peut prendre.

Ils terminent tranquillement de manger. Couple totalement civilisé. Du moins jusqu’à ce que Gabin rétablisse le contact en glissant sa jambe contre la sienne. Nate le dévore du regard. Il a clairement envie de le bouffer alors il lui propose que, pour finir, ce soit lui le dessert. Ils auront encore le temps au petit-déjeuner de manger le gâteau. « étrangement, je m'attendais à ce revirement de situation. », Gabin répond en riant. C’est vrai qu’ils ne sont pas connus pour leur capacité à passer des heures entières sans se toucher et penser qu’il tiendrait jusqu’au dessert était franchement optimiste. D’autant plus dans le contexte actuel où ils ne se voient pas tous les jours. Cette nuit, au moins, ils dormiront ensemble, comme Gabin le confirme en hochant la tête quand Nate lui parle de manger le tiramisu demain matin. Il n’en doutait pas vraiment mais ça lui fait plaisir. Il aime tellement dormir avec lui. Caressant sa jambe de la sienne, il lui dit qu’il a envie de le faire jouir dans son nouveau lit. Pour l’inaugurer. Tout comme ils inaugureront sûrement tout l’appartement. Il ne tarde pas à se lever et lui tendre la main pour qu’il l’imite. À moins qu’il ne préfère regarder sagement un film ? « pourquoi pas. » Nate rit un peu. Comme s’ils allaient chastement s’installer dans le canapé alors que c’est la saint-valentin. « si tu me montrais ta chambre ? », il demande, sourire en coin sur les lèvres, avant de déposer ses lèvres sur les siennes. Nate acquiesce, souriant. Voilà qui lui ressemble plus.

Il ne se fait pas prier et l’emmène vers sa chambre qui n’est pas beaucoup plus décorée que le salon mais qui dispose au moins de l’essentiel : un grand lit. « j'ai pensé à toi avant de venir. » Il arque un sourcil, se demandant ce qu’il veut dire par là, quelle surprise il lui réserve. Gabin vient ensuite accrocher ses mains dans sa nuque alors qu’il profite d’un baiser pour mordiller doucement sa lèvre inférieure. Nate soupire d’aise, refermant ses bras autour de lui alors que le bassin de son mec rencontre le sien, comme si de rien était. Alors que, putain, ça l’allume. Il profite de l’instant, résiste à l’envie de lui arracher ses vêtements. « beaucoup pensé à toi. », son mec ajoute, une adorable moue sur les lèvres. Pendant que Nate scrute son regard brillant à la recherche d’un indice, il prend l’une de ses mains pour la poser sur sa fesse. Nate profite de cette nouvelle prise – qu’il adore – pour presser un peu plus le bassin de Gabin contre lui. « Qu’est-ce que... ? » Mais il n’a pas le temps de terminer sa question avant de comprendre. Il arrivait souvent, à l’époque, que Gabin garde un jouet en lui pour être prêt quand ils se verraient. Putain. C’est beaucoup trop excitant. « tu devrais peut-être me déshabiller. », il lui dit, l’air innocent. Pour peut-être la millième fois de sa vie, si ce n’est plus, Nate se demande comment son mec fait pour être aussi bandant. À présent les deux mains sur ses fesses, il l’embrasse avec avidité, tout en le soulevant pour le porter jusqu’à son nouveau lit. Ça l’allume à fond d’imaginer qu’il porte un plug depuis si longtemps.

justement, peut-être que s’il s’appelle gabin, il viendra plus facilement gratter des câlins. il grimpera sur mes genoux avec un petit air innocent, par exemple. tu lèves les yeux au ciel, amusé par les mots de nate, haussant distraitement les épaules et riant un peu à ses mots. sans doute, oui. tu souffles simplement, l'air de rien, comme si tu te fichais de ces mots, comme si tu te fichais de son sous-entendu. t'aimes trop rejoindre ses cuisses et t'y installer, ouais. tu te mords l'intérieur de la joue en riant un peu, avant de le provoquer une nouvelle fois, venant glisser ta jambe contre la sienne, un sourire sur le coin des lèvres.

et vous rejoignez sa chambre. ça te plaît bien, la décoration, aussi sobre soit-elle. mais tu tiens tout de même à y ajouter ta touche personnelle, au fil du temps sans doute. tu te mords l'intérieur de la joue et retiens un léger soupir, te rapprochant du brun, soufflant que t'as pensé à lui, avant de venir. ton corps vient effleurer le sien, doucement, tes mains dans sa nuque. qu’est-ce que... ? tu te contentes de hausser les épaules, l'air de rien, approchant ton bassin de celui du brun, un sourire sur le coin des lèvres. il a très bien compris, nate, tu le sais. vieille habitude que de faire en sorte d'être prêt pour ton mec, lors de soirées comme celles-ci. il ferait sans doute mieux de te déshabiller, nate.