sunrise (gabin)

Quand Nate se réveille, il a l’impression, pendant une seconde, que ses quatre ans en Europe n’ont pas existé : il est dans son lit avec Gabin dans ses bras. Il se sent apaisé, reposé. Des images de la vieille caressent ses pensées, c’était si bon. Il ressent une légère douleur à l’épaule et aussi entre les jambes mais rien de réellement désagréable, simplement de quoi se souvenir de la force de son orgasme d’hier. Avant de bouger, il écoute la respiration de Gabin. Il sait que ce moment est précieux. Parce qu’ils n’habitent plus ensemble. Parce qu’il ne dort plus toutes les nuits dans ce lit. Il referme les yeux, bercé par son odeur qui imprègne les draps. Être si proche de lui ne va pas aider à faire descendre son érection matinale. Il ne peut pas se retenir de caresser doucement sa peau. Il sait que ça va le réveiller et il est partagé entre la culpabilité de ne pas le laisser se reposer plus longtemps et l’envie de lui parler, de l’embrasser, le voir sourire. Il faut dire aussi qu’il commence à avoir faim. Après tout, ils n’ont pas mangé hier, pour finir.

Quand il sent, contre lui, des signes que Gabin se réveille, il embrasse doucement son front. « Hey bébé. », il souffle doucement, caressant sa joue. Il n’est pas très tard, le soleil se lève à peine, mais, conditionné par le rythme de la semaine, il n’aurait pas pu dormir beaucoup plus longtemps. Il le lâche pour pouvoir s’étirer, un grognement discret s’échappant de ses lèvres. Mais reviens rapidement tout contre lui, déposant un nouveau baiser contre sa peau, puis contre ses lèvres. Il ne résiste pas ensuite à l’envie de passer au-dessus de lui pour se frotter un peu contre lui, l’embrassant plus longuement, sa langue s’invitant contre la sienne. « Bien dormi ? », il lui demande en souriant. Ça l’intéresse parce qu’il s’intéresse à son bien-être mais aussi, et son sourire doit le trahir un peu, parce qu’il se demande s’il est assez en forme pour remettre ça ce matin. Sauf que son estomac gargouille, légèrement affamé. « Je commence à avoir faim, t’as de quoi manger ici ou tu veux que je descende chez Starbucks ? » Il n’a pas envie de sortir de ce lit. Mais ils vont bien être obligés. Alors il se détache doucement de lui, après un dernier baiser, et se penche hors des draps pour récupérer son boxer au sol, histoire de le réenfiler. A présent assis sur le bord du lit, il envisage de se lever pour de bon, prenant encore un peu le temps de le regarder.

ça fait longtemps que tu n'as pas dormis aussi bien. aussi apaisé, dans les bras de nate. et oui, sans doute que c'est ta place, que t'arriveras jamais vraiment à te reposer sans le brun près de toi. tu te blottis un peu plus contre son corps, te laisses définitivement happé par le sommeil. tu te sens vraiment bien. tu ne sais pas si elisa va rentrer cette nuit ou non, tu avouerais que ça t'arrangerait qu'elle découche, au moins cette nuit. simplement pour que ce soit un peu moins étrange demain matin. tu t'endors totalement sur cette pensée. demain matin. en compagnie de nate.

tu frisonnes un peu en sentant des doigts glisser contre ta peau, te tirant peu à peu du sommeil. un petit bruit réprobateur s'échappe de tes lèvres. t'es bien, là. t'as pas envie de sortir totalement de ton sommeil, même si c'est nate qui vient t'en tirer. tu bouges un peu, un soupir d'aise s'échappant de tes lèvres. hey bébé. tu viens enfouir ton visage dans son cou, t'y cachant un peu. tu te pinces un instant les lèvres, termines par ouvrir les yeux quand tu sens le brun s'éloigner de toi. tu étouffes un bâillement, l'observes s'étirer. un sourire idiot, mais heureux, se dessine sur tes lèvres. d'autant plus quand il revient contre toi. tu ne te prives pas pour revenir te blottir contre le torse de nate. un baiser qu'il vient déposer contre ta peau, avant de venir embrasser tes lèvres. tu remontes une main dans sa nuque pour répondre longuement à ce baiser, soupirant d'aise. nate vient par-dessus ton corps pour se frotter contre toi, et tu te cambres un peu, un petit bruit de satisfaction s'échappant de tes lèvres. bien dormi ? tu hoches la tête, caressant son dos, le gardant contre toi. sa peau est chaude de sommeil, et tu n'aimes que trop cette sensation. ouai. tu termines par souffler d'une voix rauque, venant embrasser l'angle de sa mâchoire. et toi ? tu demandes ensuite en laissant tes lèvres glisser dans son cou que tu viens embrasser à de nombreuses reprises. t'aimerais que ce moment n'arrête pas. je commence à avoir faim, t'as de quoi manger ici ou tu veux que je descende chez starbucks ? un petit grognement s'échappe de tes lèvres. non. tu murmures sur un ton boudeur, tandis que nate se redresse pour récupérer son boxer. tu viens t'étirer longuement. y'a toujours des trucs dans les placards, mais j'sais pas si y'a de quoi préparer le petit dej parfait. tu souffles dans un léger soupir. tu te mords l'intérieur de la joue, te redresses à ton tour avant de venir te glisser dans le dos de nate, te laissant tomber de tout ton poids contre ses épaules. reste-là. tu murmures en venant embrasser et mordiller sa nuque. tes doigts viennent caresser longuement son torse. on était bien au lit. tu ajoutes dans un souffle, avant de laisser tes lèvres remonter contre son oreille. tu continues de laisser tes doigts glisser contre sa peau. tu vas me manquer sinon. tu souffles. tu te mords l'intérieur de la joue. tu vas pas sortir comme ça. tu ajoutes en glissant tes doigts contre son bas-ventre, venant effleurer doucement son érection - matinale - au travers de son boxer. tu ne te prives pas non plus pour venir te coller un peu plus dans son dos.

Gabin pousse un léger râle quand Nate entreprend de le réveiller. Ça le fait sourire. Il devrait sûrement le laisser dormir. Mais c’est plus fort que lui. Il ne peut pas empêcher ses doigts de caresser sa peau. Et puis comment pourrait-il regretter ses actions alors qu’un Gabin encore à moitié endormi, beaucoup trop adorable, vient enfuir son visage dans le creux de son cou ? Il le serre un peu plus fort contre lui. Il le lâche pendant quelques secondes pour s’étirer, retrouvant ensuite bien vite sa place près de lui. Son mec en profite pour revenir se blottir contre lui. Il sourit, sent son cœur fondre d’amour, embrasse la peau de son cou, ses lèvres. Puis, il intensifie le baiser, passe au-dessus de lui, se frotte contre lui alors qu’il répond à son baiser et caresse sa nuque. Ça l’excite doucement, éveille ses terminaisons nerveuses, quand il le sent se cambrer contre lui. Il lui demande s’il a bien dormi, sourire intéressé sur les lèvres. Il a déjà à nouveau envie de lui. Quand n’en a-t-il pas envie ? Il a toujours été insatiable. « ouai. », il répond, la voix rendue rauque par le sommeil. Gabin embrasse sa mâchoire, Nate frissonne un peu, sourit de bonheur. « et toi ? » Il acquiesce puis rejette un peu la tête en arrière, profitant de ses baisers dans le cou, les yeux fermés. « J’avais plus dormi aussi bien depuis longtemps », il avoue. Il a l’impression de dévoiler à mi-mot une faiblesse, celle de son sommeil qui ne peut être qu’agité sans lui, mais tant pis.

Son estomac, vide, se rappelle à lui. Il commence doucement à mourir de faim, n’ayant plus rien avalé depuis le déjeuner de la veille. Alors, il se redresse, va chercher son boxer pour commencer à se rhabiller et propose de descendre aller leur acheter un petit-déjeuner chez Starbucks. « non. », son mec laisse échapper après un grognement. Assis au bord du lit, il le regarde s’étirer et ça lui donne envie de revenir glisser son corps nu contre le sien. « y'a toujours des trucs dans les placards, mais j'sais pas si y'a de quoi préparer le petit dej parfait. » C’est toujours un petit-dej parfait, si c’est en sa compagnie. Il ne le dit pas, se trouvant beaucoup trop niais, même pour un mec à peine réveillé. « Si t’as du café et des céréales c’est parfait, hein. » Même s’il pourrait sortir acheter des pâtisseries et des cafés chez Starbucks. Ce n’est pas très loin. Il serait vite de retour. « reste-là. », il lui demande, s’appuyant contre son dos. Nate soupire d’aise, ferme les yeux. Qu’est-ce qu’il aime être mordillé dans le cou comme ça. Aucune chance qu’il ne se relève dans ses conditions. Gabin sort l’artillerie lourde pour le convaincre, ses doigts délivrant des caresses délicieuses contre son torse. « on était bien au lit. » Il a bien trop raison. Et heureusement que Nate n’a pas d’obligation, de rendez-vous important, ce matin parce que les arguments de son mec sont bien trop convaincants. Oui, ils sont bien dans ce lit. Non, il n’a pas réellement envie d’en sortir. Ses lèvres contre son oreille, ça lui tire un nouveau frisson agréable. Et, putain, il voudrait que ses caresses ne s’arrêtent jamais. « tu vas me manquer sinon. » Ce serait pas un peu de la triche de le prendre par les sentiments comme ça ? Ça lui plait bien trop, d’entendre qu’il pourrait lui manquer, même s’il ne sortait que quelques minutes. « Je serais juste au coin de la rue... », il murmure, peut-être pour l’embêter un peu parce que, de toute façon, sa décision est prise : impossible qu’il sorte. Pas quand le corps chaud de Gabin est contre lui et que ses caresses enivrantes lui font tant de bien. Il faudrait qu’il soit fou pour renoncer à tout ça.

tu fermes les yeux. t'as pas envie de sortir de ton sommeil, t'as simplement envie de rester contre nate et de te rendormir tendrement dans ses bras. tu bailles un peu, termines par émerger. ta voix est toujours rauque de sommeil quand tu parles, répondant à la question du brun. ouai, t'as bien dormis. pas assez, mais vraiment bien, contre les bras de la brune. tu te mords l'intérieur de la joue, venant finalement déposer de nombreux baisers dans son cou, inspirant doucement son parfum à même sa peau. j’avais plus dormi aussi bien depuis longtemps. tu esquisses un petit sourire contre sa peau, le serrant un peu plus contre toi. toi aussi, tu n'avais pas dormi aussi bien depuis longtemps. depuis quatre ans, en réalité. tu n'as jamais vraiment été capable de dormir tout seul, depuis que t'es gosse. mais c'était encore pire après le départ de nate. tu esquisses un petit sourire tandis que tu restes contre nate encore quelque longues secondes. enfin. jusqu'à ce que le brun ne décide de se relever, venant récupérer son boxer un peu plus loin sur le sol. tu te mords l'intérieur de la joue. ça ne te plaît pas. t'as pas envie qu'il s'éloigne de toi. tu te pinces les lèvres et viens t'étirer longuement dans le lit, te fichant bien de sentir le drap glisser un peu trop bas sur tes hanches. tu te redresses à ton tour, venant te glisser dans le dos de nate. tu ne te prives pas pour t'appuyer de tout ton poids contre ce dernier. tu fermes les yeux, soupires d'aise. si t’as du café et des céréales c’est parfait, hein. tu hoches un peu la tête dans son cou, avant de vernir mordiller sa peau et de caresser son torse du bout des doigts. tu souris contre sa peau. peut-être bien que tu fais exprès, tout simplement pour lui donner envie de rester plutôt que de lui donner envie de s'éloigner de temps. et puis c'est vrai, il va te manquer s'il décide de sortir du lit, même quelques minutes ... tu souris un peu plus contre sa peau et esquisses un sourire, le serrant un peu plus contre toi, tes mains entourant sa taille. t'aimes cette sensation, de ta peau contre la sienne. ça te réchauffe agréablement. t'as jamais eu froid, contre le brun. et t'as vraiment l'impression que ce moment n'est pas comme les autres, totalement hors du temps. tu as envie d'en profiter le plus longtemps possible. je serais juste au coin de la rue... tu le serres contre toi. c'est trop loin. tu te contentes de souffler dans un rire, venant mordiller le lobe de son oreille.

Gabin qui vient s’appuyer de tout son poids dans son dos comme ça, c’est beaucoup trop agréable. Il n’a aucune chance de résister à ses caresses. Ce genre d’intimité, de proximité, c’est aussi vraiment eux. Putain, qu’est-ce que ça lui manquait. Qu’est-ce que c’est difficile, la vie sans ça. Il n’y réfléchi pas trop, complètement absorbé par le présent, par la peau chaude de son mec contre la sienne. Il lui dit que s’il a du café et des céréales, il n’a pas besoin de sortir acheter quoi que ce soit dehors. Gabin acquiesce contre lui puis entreprend de lui mordiller le cou. Nate ferme les yeux. Il aime trop ça. Il aime aussi le sentir sourire contre lui et son cœur s’agite un peu dans sa poitrine, à l’idée que ce soit lui qui le rende heureux. Il pourrait rester comme ça pour toujours. Il soupire d’aise. Et l’idée qu’il pourrait lui manquer s’il sortait quelques minutes acheter du café, lui plait énormément. Même si c’est juste au coin de la rue. « c'est trop loin. », Gabin lui répond dans un petit rire, avant de s’attaquer à son oreille. Un grand sourire étire les lèvres de Nate et il acquiesce. T’as raison, c’est trop loin. Parce qu’il n’y a rien qu’il lui semble plus difficile, là tout de suite, que s’éloigner de lui. Il voudrait être encore plus proche, même.