sunrise (gabin)

Il faut toujours au temps pour être capable de le lâcher après l’amour. Il essaye de retrouver sa respiration, serré contre lui, alors que la satisfaction s’imprime sur son visage. Il passe doucement une main dans les cheveux de Gabin pour remettre en place quelques mèches qui tombent devant ses yeux. En cet instant son mec, c’est son univers. Il est si beau. À la fois adorable et bandant. Ses pensées ne sont pas seulement dues au fait que son cerveau baigne dans les hormones de l’orgasme. Il l’a toujours pensé. « Bébé. », il souffle simplement, déposant un baiser tendre sur ses lèvres. Je t’aime, il pense. Et ce n’est pas son genre d’être trop pudique pour le dire. Sauf que la réalité est doucement en train de se refaire une place dans son esprit et qu’il ne sait pas, finalement, si ça ne bousculerait pas trop leur relation que de lui répéter ces mots. Il chasse ces pensées, profite encore un instant d’être contre lui. Après quelques secondes, il s’écarte un peu pour attraper des mouchoirs sur la table de chevet à côté d’eux pour les essuyer. Une douche s’impose mais il meurt de faim. « On avait pas parlé de céréales ? », il demande, amusé. Il est trop bien réveillé pour avoir besoin de café mais il ne dirait quand même pas non, ne fut-ce que par habitude. « Enfin sauf si tu veux filer sous la douche d’abord... mais je me suis dit qu’on pourrait la prendre ensemble. » En partant, il ne pourra en tout cas pas regretter de ne pas avoir assez profité de la présence de Gabin. Même si, là tout de suite, il est complètement satisfait par l’orgasme qu’il vient de lui donner, il a quand même envie d’effleurer son corps sous un jet d’eau chaude. C’est beaucoup plus que de l’envie de baiser, tout ça, c’est de l’envie de tendresse, de caresses, de sa présence près de lui.

ta respiration est rapide. bien trop rapide. mais en même temps, il faut te comprendre. c'est bien trop bon, de coucher avec nate. tu fermes les yeux, tu sens ton corps faible, mais c'est bien trop bon. t'es en train de te noyer dans toutes ces foutues hormones, t'as l'impression d'être un gosse. mais t'es bien, comme ça. tu gardes les yeux fermés encore quelques secondes, préférant sentir nate contre toi, sa respiration aussi anarchique que la tienne. tes doigts glissent distraitement dans son dos, retraçant sans doute quelques griffures ancrées dans sa peau. tu termines par rouvrir doucement les yeux, en sentant la main du brun venir glisser dans tes cheveux. il éloigne tes mèches les plus longues de son front et tu esquisses un petit sourire en venant glisser tes mains dans ses cheveux aussi. ils sont plus court que les tiens, mais tu aimes quand même les sentir glisser entre tes doigts. bébé tu esquisses un sourire, venant répondre doucement à son baiser, soupirant d'aise en continuant de caresser et fourrager ses cheveux du bout des doigts. t'aimerais que cet instant puisse te ramener quatre ans en arrière, là ou tout était encore parfait, ou vous auriez pu continuer votre vie ensemble, sans laisser ces quatre années se dérouler. tu fermes les yeux, ouai, t'aimerais parfois, revenir en arrière. mais ce présent n'est peut-être pas si mal, même si tout n'est pas encore comme avant et que c'est parfois encore compliqué. parce que ce n'est pas anodin de reprendre votre relation, comme ça. même si vous êtes tous les deux irrémédiablement attirés l'un par l'autre et que c'est pas franchement possible de vous séparer alors que vous êtes si proches. tu te mords l'intérieur de la joue et laisses nate s'éloigner un peu, attrapant un mouchoir traînant sur la table. j'pense pas que ce soit vraiment efficace. tu souffles avec une petite moue quand il vient vous essuyer. tu te mords l'intérieur de la joue et te redresses un peu, tes doigts venant glisser un court instant contre la joue du brun. on avait pas parlé de céréales ? tu te contentes de venir hausser les épaules, l'air de rien, un petit sourire au coin des lèvres. ce serait surtout d'un café, que tu aurais besoin. enfin sauf si tu veux filer sous la douche d'abord... mais je me suis dit qu'on pourrait la prendre ensemble. tu lèves les yeux au ciel et un petit rire s'échappe de tes lèvres. tu te mords l'intérieur de la joue et l'observes de longues secondes. mm, pourquoi ça ne m'étonne pas ? tu demandes, amusé, te redressant un peu avant de te tourner vers nate. j'crève d'envie d'une douche, mais j'pense qu'elle risque de s'éterniser et qu'on a besoin de prendre des forces avant. tu te contentes de répondre, ce petit sourire toujours présent au coin de tes lèvres. tu te lèves, totalement nu, pour te diriger vers l'armoire où tu ranges tes fringues. tu viens en sortir deux boxers propres, venant en tendre un au brun, ça devrait lui aller. il a pas des hanches bien plus larges que les tiennes, nate. tu sors un t-shirt et l'enfiles rapidement, mais abandonnes l'idée d'un quelconque pantalon. c'est plus histoire de pas être collant et dégueulasse s'il se trouve qu'elisa soit présente. mais depuis plusieurs minutes, tu n'entends pas de bruit provenant de derrière la porte, alors tu doutes de sa présence. tu te pinces les lèvres, viens fouiller un autre tiroir avant de sortir un haut qui appartenait à nate, avant. tu te pinces les lèvres un court instant avant de venir le lui tendre. j'ai p'être gardé quelques affaires en déménageant. tu souffles en haussant les épaules, tes doigts glissant dans tes cheveux. bah oui, il ne pouvait clairement pas tout emporter en partant en europe. et ça aurait con de les jeter ou de les donner. autant les récupérer pour pouvoir dormir dedans, quoi. tu te mords brièvement l'intérieur de la joue, avant de t'étirer longuement, une légère grimace au bord des lèvres. et t'es pas dans la merde pour la fin du week-end et pour la semaine prochaine, si t'as du mal à bouger et t'asseoir sans avoir mal. café ? tu proposes finalement, te dirigeant vers la cuisine. tu ouvres la porte de ta chambre, l'appartement est calme. tu t'éloignes un instant et jettes un coup d’œil dans le chambre de ta jumelle. vide, les volets encore ouverts de la veille et pas de signe qui indiquerait qu'elle ait passée la nuit ici. tu t'en doutais un peu, mais préférais vérifier. un léger soupir t'échappe, et tu rejoins nate à la cuisine, sortant rapidement deux tasses. si t'es pas trop affamé, il reste de la pâte à pancakes que je peux faire cuire. j'suis pas certain que les céréales qui traînent soient vraiment bonnes. tu esquisses un sourire, te tournant vers le brun, vous faisant couler deux cafés en attendant.  

Après cette violente explosion de désir, les choses retombent doucement. Nate reste contre Gabin dont les doigts caressent son dos, effleurant les griffures. Ils ne seront pas ressortis indemnes de cette nuit, porteront les marques pendant plusieurs jours. Cette pensée fait sourire Nate qui n’est pas contre l’idée d’emporter un peu de son mec partout où il ira cette semaine. Et que ce soit pareil pour lui. Le monde pourra voir qu’il n’est pas célibataire, certains pourront deviner qu’il est à lui. Il l’embrasse doucement, totalement apaisé par ses doigts qui lui caressent les cheveux. Il l’aime ce mec, rien de plus évident dans sa vie, et c’est à ça qu’il pense alors qu’il le regarde, effleurant sa nuque, caressant son dos. Il pourrait rester là des heures, dans ce lit, à le regarder et le toucher. S’il n’avait pas si faim. Ça ne lui arrive pas souvent de sauter des repas et il le sent passer surtout après leurs activités. Il attrape des mouchoirs sur la table de chevet et entreprend de les essuyer un peu. « j'pense pas que ce soit vraiment efficace. », son mec dit avec une petite moue dont il a le secret sur les lèvres. C’est vrai que c’est loin de valoir une douche et Nate comprendrait si Gabin décidait de le planter là pour aller en prendre une. Mais il a envie de la prendre avec lui. Ça leur arrivait assez souvent, avant. Si Nate rentrait du boulot et qu’il entendait la douche couler, il n’hésitait généralement pas à l’y rejoindre. Une excuse de plus pour être nu contre lui. Quand il évoque l’idée, Gabin lève les yeux au ciel et rit un peu. « mm, pourquoi ça ne m'étonne pas ? » Nate sourit, faussement innocent. « J’sais pas, parce que c’est pas mon genre, en plus. », il répond amusé. Y a rien qui ne soit plus son genre, pourtant, que de déjà parler de remettre les couverts alors qu’ils viennent littéralement de jouir. D’autant plus quand il a passé autant de temps sans pouvoir le toucher. Il a presque l’impression de redécouvrir ce que c’est, de coucher avec Gabin, comme au début, quand ils étaient ados et inarrêtables. « j'crève d'envie d'une douche, mais j'pense qu'elle risque de s'éterniser et qu'on a besoin de prendre des forces avant. » Il acquiesce, heureux d’entendre qu’il envisage bel et bien de prendre cette douche avec lui. Il est tellement sexy, ce sourire en coin sur ses lèvres.

Quand il se lève, Nate le suit du regard. Ne se privant pas de mater son cul. Et les marques dans son dos. Vues avec ce recul, il réalise qu’elles sont quand même grandes. Il se lève finalement aussi pour aller récupérer le boxer qu’il lui tend. « Merci. » Il l’enfile sans difficultés. Il cherche son haut du regard, se demandant où il a bien pu voler parce qu’il est sûr qu’il devra le remettre, que son mec n’en aura pas à sa taille. Jusqu’à ce que Gabin lui tende un ancien haut à lui. Bien sûr qu’il le reconnaît. « j'ai p'être gardé quelques affaires en déménageant. » Nate l’observe, arquant légèrement un sourcil. Il ne s’était pas attendu à ce que Gabin ait aussi gardé des t-shirts à lui, après l’écharpe et les pulls de noël. Ça lui plait. Après tout, plus il y a de traces de sa présence dans la vie de Gabin, mieux c’est. Il se demande à quoi ça peut bien lui servir, se rappelle qu’il mettait parfois des t-shirts ou des polos à lui pour dormir. L’imaginer dormir dans ses affaires pendant son absence à deux effets paradoxaux sur Nate : ça lui fend le cœur et ça le rend encore plus amoureux. Bébé, il pense mais choisit de rester subtile, pour une fois, et de ne rien dire sur le sujet. Surtout que ça risque de se transformer en reproches assez facilement. Il ne peut pas oublier que c’est lui qui est parti. Alors, il se tait et enfile le t-shirt, qui a l’odeur de la poudre à lessiver de Gabin. « café ? » Il acquiesce « Ouais, steplait. » mais avant de le suivre dans la cuisine, il se penche pour récupérer ses clopes dans la poche de son pantalon. Il a beaucoup trop envie de fumer. Et c’est déjà beau qu’il ait réussi à contrôler son addiction jusqu’à maintenant, à ses yeux. Même si maintenant qu’il est à nouveau avec Gabin, il a l’intention de recommencer à essayer d’arrêter.

Se déplacer vers la cuisine est un peu douloureux, restes de la vieille. Son corps n’était vraiment plus habitué. Gabin ne doit pas être dans un meilleur état et c’est vrai qu’il n’a pas pensé une seconde à ce genre de conséquence en le prenant un peu violemment, complètement aveuglé par le désir. La cuisine est un terrain complètement étranger pour lui. C’est désagréable, cette réalité qui le frappe de plein fouet : en dehors de leur lit, qui date d’avant, il ne connaît rien à cet appartement. « si t'es pas trop affamé, il reste de la pâte à pancakes que je peux faire cuire. j'suis pas certain que les céréales qui traînent soient vraiment bonnes. » Oh ça c’est une putain de bonne idée. Il adore l’odeur des pancakes et il a bien envie de quelque chose de chaud et plus consistant que des céréales. « Oh putain, ouais. » Cri du cœur. Ça le fait rire. « Merci. J’ai salement faim. » Il s’approche de la fenêtre, paquet de clopes en main. « J’imagine que je suis forcé d’ouvrir la fenêtre ? », il demande en sortant un petit air de chien battu. Même s’il n’a aucun espoir : s’il veut fumer, il va devoir se taper un petit vent froid. Ou glacé, plutôt, au vu de la poudre blanche qui recouvre les rues du Queens, sous ses yeux. Il s’appuie contre le mur et ouvre un peu la fenêtre. Dans ces moments-là c’est son appartement du Bronx avec Romy qui lui manque. Belle époque où ils ont perdu la caution en fumant à l’intérieur du matin au soir. « Je me dépêche promis. », il dit pour devancer un peu ses protestations, même si elles viendront. Il allume la clope, tire dessus, ferme les yeux. Son corps se détend, malgré le froid qui lui mord la peau et il souffle la fumée par l’interstice de la fenêtre. Il laisse l’arrière de son crâne reposer contre le mur. Il tire de longues lattes pour fumer vite et éviter à Gabin d’attraper la crève, lui qui ne fume pas et n’a rien demandé. Comme à son habitude, il jette ensuite le mégot par la fenêtre et la referme bien vite, revenant enrouler ses mains autour de la tasse de café pour se réchauffer. « Putain. », il jure à cause du froid. « Tu sais que Romy a arrêté de fumer ? Pour Jimmy. C’est fou, elle qui fumait encore plus que moi. Mais je suis sûr que j’aurais pu aussi. » Pour leurs enfants, s’entend. C’est sûr qu’il n’aurait pas supporté l’idée de les empoisonner. Reste que ça lui fait toujours bizarre que Romy ne fume plus. Pour son mec aussi, il aurait pu. Il ne fumait déjà plus que dans la rue, à l’époque, et de moins en moins souvent.

tu ris un peu en voyant nate récupérer un mouchoir sur ta table de nuit. tu te mords l'intérieur de la joue, le laisses venir vous essuyer brièvement. c'est une douche dont vous avez besoin. le brun semble l'avoir bien compris, proposant déjà de la partager à deux. et merde, ça ne t'étonne même pas. c'est bon de retrouver cette intimité après tant de temps. j’sais pas, parce que c’est pas mon genre, en plus. tu te contentes d'esquisses un sourire et de hausser les épaules, avant de te lever. il faudrait peut-être songer à vous habiller, avant de sortir de cette chambre. un petit soupir manque de t'échapper quand tu sens le bas de ton dos te tirer. pas désagréablement. tu fermes les yeux un instant, avant de venir attraper deux boxers dans un tiroir, en donnant un à nate. tu te mords l'intérieur de la joue, récupères un t-shirt dans ton armoire avant de chercher dans la pile de fringues qui te servent pour dormir un haut appartenant à nate, avant. tu te sens obligé de te justifier et tu remercies silencieusement le brun de ne pas faire de remarque à ce sujet. tu te mords l'intérieur de la joue et viens glisser tes doigts dans tes cheveux. tu termines par briser ce petit silence, proposant un café au brun. vous en avez tous les deux besoin. ouais, steplait. tu esquisses un sourire. t'en as besoin de ce café. accro à la caféine depuis bien des années. tu fais un crochet pas la chambre de ta frangine, vérifiant sa non-présence dans l'appartement. ça te soulage un peu, t'as pas forcément été discret, il y a quelques minutes. et connaissant elisa, elle aurait trouvé n'importe quel moyen pour te le rappeler tout les jours suivant. tu fermes les yeux quelque courtes secondes, avant de rejoindre ton petit ami - c'est étrange d'en être revenu à ce stade si rapidement, alors que tu te souviens encore des semaines passées à le faire attendre à l'époque - dans la cuisine.

tu vous prépares deux tasses de cafés, venant directement boire une gorgée dans la tienne. tu viens ensuite fouiller les placards, puis le frigo. tu te pinces les lèvres un instant et esquisses un sourire en proposant à nate de faire cuire le reste de la pâte à pancakes. oh putain, ouais. merci. j'ai salement faim. tu ne peux t'empêcher de rire à sa réaction, l'observant un court instant avec tendresse, avant de récupérer le bol dans le frigo et de venir le poser sur le plan de travail. ça non plus, ça ne t'étonnes pas. pas venant de nate, en tout cas. peut-être que tu te souviens qu'il a toujours adoré les pancakes. tu te pinces les lèvres. j'imagine que je suis forcé d'ouvrir la fenêtre ?tu tournes la tête, arquant légèrement un sourcil, avant de remarquer son paquet de cigarette dans sa main. je veux pas attraper ton cancer. tu souffles avec une moue, quoiqu'un peu amusé malgré tout. tu laisses nate ouvrir la fenêtre et tu frisonnes de suite en sentant la vague de froid s'engouffrer dans toute la pièce. tu te mords l'intérieur de la joue. je me dépêche promis. tu te tournes un instant vers le brun. ouai, j'ai pas envie d'attraper la mort non plus. une moue se dessine sur ton visage, avant de récupérer une petite poêle, allumant le gaz. tu te mords l'intérieur de la joue, restant silencieux du temps que nate fume sa cigarette. tu fermes les yeux un instant, sortant une assiette propre pour les pancakes. tu glisses une main dans ta nuque et tournes un peu la tête en entendant la fenêtre se refermer. putain.un petit rire s'échappe de tes lèvres quand tu le vois serrer sa tasse entre ses doigts. tu viens boire une gorgée dans la tienne, appréciant l'amertume de ton café, que tu ne sucres jamais. tu sais que romy a arrêter de fumer ? pour jimmy. c'est fou, elle qui fumait encore plus que moi. mais je suis sûr que j'aurais pu aussi. tu te contentes d'un petit haussement d'épaule, te pinçant les lèvres. tu sais pas trop comment agir. t'es resté proche de romy, t'es pas certain que nate soit au courant. ouai, j'avais cru le remarquer. tu souffles finalement. n'avouant pas explicitement qu'elle t'avait tenue au courant de l'avancée de ce projet. je trouve ça bien, qu'elle ait réussit à arrêter. t'as toujours été contre la cigarette, nate le sait bien. et tu t'étais mis en tête d'essayer de le faire arrêter aussi. tu avais réussit à le faire diminuer grandement, c'était déjà ça. tu te doutes que ces dernières années, il a dû reprendre de plus belle. tu retiens un petit soupir et te contentes d'une gorgée de café, avant de terminer de cuire les pancakes. tu viens servir l'assiette à table, avant de sortir rapidement de quoi manger. t'étais sur la bonne voie pour arrêter, en tout cas. tu souffles en haussant un peu les épaules. bon appétit tu ajoutes en venant t'installer à table, esquissant un sourire.

Gabin propose de faire des pancakes et Nate ne peut s’empêcher de laisser s’échapper un cri du cœur. Le genre de truc qui te remet la street cred à zéro. Et ça fait rire son mec, dont le regard se charge de tendresse. Nate sourit, touché par ce moment qui ressemblerait tellement à leur quotidien d’avant, s’ils n’étaient pas dans une cuisine qui lui est complètement étrangère. Il a besoin d’une cigarette et s’approche de la fenêtre. Parce qu’il va devoir l’ouvrir, non ? Gabin n’est pas connu pour son amour de la clope. « je veux pas attraper ton cancer. » Nate lève brièvement les yeux au ciel, souriant. « T’as raison, il en faudra bien un des deux pour amener l’autre à la chimio. » De toute façon, il préfère clairement mourir avant lui. Un monde où ils ne sont pas ensemble c’est déjà presque intolérable alors un monde dans lequel Gabin n’existe pas, c’est impensable. Évidemment, il part du principe que quand il attrapera le cancer, Gabin sera toujours dans sa vie. Il n’envisage même pas que ce ne soit pas le cas. Quoi qu’il en soit, il ouvre la fenêtre et un vent glacé s’invite à l’intérieur, lui mord la peau. Il promet qu’il va fumer vite. « ouai, j'ai pas envie d'attraper la mort non plus. » C’est pour ça qu’il essaye d’ouvrir un minimum, quitte à devoir se pencher vers la fenêtre pour souffler la fumée dehors. D’un autre côté, c’est peut-être un peu inutile comme effort : s’il tombe malade, son mec l’attrapera aussi. Il fume en silence, appréciant de sentir la fumée lui bruler légèrement le fond de la gorge et ses muscles se détendre. Son regard glisse aussi sur son mec, qui cuit les pancakes, fesses moulées dans son boxer. Trop sexy. D’autant plus qu’il sentira quelque chose de beaucoup plus attirant que la cigarette : les pancakes et le beurre.

Nate termine vite sa cigarette et balance le mégot par la fenêtre avant de la refermer. Il vient vite enrouler ses doigts autour de la tasse de café. Ça fait rire Gabin. « T’envisage d’arrêter de te foutre de moi ? », il lui demande, amusé. Sans réellement espérer que la réponse soit oui. Il change de sujet, parlant de Romy qui a réussi à arrêter de fumer. Alors qu’il ne pensait pas voir ce jour. Mais, après tout, il n’était pas persuadé de voir le jour où elle deviendrait maman. « ouai, j'avais cru le remarquer. je trouve ça bien, qu'elle ait réussit à arrêter. » Il acquiesce. C’est bien. Et c’est bien aussi qu’ils soient encore en contact. Lui aussi, il aurait pu arrêter. À force de protestations de Gabin. Par peur de l’empoisonner, aussi. Lui et leurs futurs enfants imaginaires. « t'étais sur la bonne voie pour arrêter, en tout cas. », son mec confirme. Nate sourit, hausse un peu les épaules. « Ouais et puis là avec mes collègues qui fumaient beaucoup... puis y avait plus personne à la maison que ça aurait pu déranger. » Sujet beaucoup trop sensible. Il regrette un peu ses paroles, préfère se concentrer sur les pancakes. « bon appétit » Il en pioche un du bout de sa fourchette, la bonne odeur emplissant déjà ses narines. « Toi aussi. Merci de les avoir faits. » La première bouchée le réchauffe, lui fait un bien fou. C’est délicieux et il avait trop faim. Il ne peut pas s’empêcher de jouer au con et de pousser un long gémissement, semblable à ceux qu’il poussait encore quelques minutes plus tôt. « C’est trop bon », il commente avec un sourire con. C’est un putain de gamin, à 27 ans. Et ça le fait rire. Mais il a trop faim pour continuer son cinéma longtemps. C’est sérieux la bouffe. Presque autant que le cul. C’était un peu lié, d’ailleurs, à l’époque où Gabin avait des gels douches aux odeurs de bouffe. « Ça me fait penser à l’époque où t’avais des gels douches qui sentaient le sucré. », il souffle révélant ses rêveries. Il se rappelle surtout de celui au chocolat. « Comme si ta peau était pas déjà assez addictive comme ça, sérieux. » Il sourit, se revoit lui mordiller la peau, le nez plein de effluves de son gel douche. Ils étaient encore des grands enfants, mine de rien. Tout était plus facile à l’époque. Et sa peau est toujours aussi addictive, elle. Parce qu’elle lui manque déjà, il pause une main sur sa cuisse, lui sourit et continue d’avaler ses pancakes uniquement à la fourchette.

il y a peu d'odeurs qui te dérangent réellement. mais celle de la fumée en fait partie. tu te mords l'intérieur de la joue et arques un sourcil quand nate parle de la fenêtre, avant de le chambrer un peu. ouai, c'est pas bon tout ce qu'il y a dans les clopes qu'il fume. et quand tu parles de choper son cancer, tu dis ça sur le ton de la rigolade, bien évidemment. sans doute que ça te détruirait s'il t'apprenait ça, que ce soit demain, dans cinq ans ou dans plus longtemps encore. tu fermes les yeux un instant, pensif. t’as raison, il en faudra bien un des deux pour amener l’autre à la chimio. tu esquisses un sourire et hausses un peu les épaules à ses mots. ouai. tu souffles simplement en te détournant pour  commencer à faire cuire les pancakes. il faudra que tu penses à remercier elisa d'avoir préparer de la pâte, l'autre fois. ou tout du moins, de ne pas avoir tout cuit d'un coup. sans doute qu'elle va t'engueuler un peu. tu esquisses un sourire à cette pensée, laissant le brun fumer tranquillement sa clope, non sans une remarque quand tu te retrouves assaillit par l'air glacial de l'extérieur. bordel, vous êtes en pleins mois de décembre. tu fermes les yeux un instant, te pinces les lèvres et laisses un léger soupir s'échapper de tes lèvres. tu ne sais pas trop combien de temps met nate pour fumer sa clope, mais il revient rapidement dans la cuisine, venant enrouler ses doigts autour de la tasse bouillante de café. un petit rire t'échappe. t’envisage d’arrêter de te foutre de moi ? tu tournes la tête vers le brun, la louche dans la main. laisse moi y réfléchir ... tu te mords l'intérieur de la joue. non. tu souffles en riant un peu, te contentant de venir boire une gorgée dans ta tasse avant de reprendre la cuisson.

vous évoquez romy. enfin, nate évoque sa sœur, le fait qu'elle ait réussit à arrêter de fumer pour jimmy. tu te pinces les lèvres un court instant, tu savais oui, elle t'avait déjà fait part de cette volonté. un petit soupir manque de t'échapper et tu viens glisser tes doigts dans tes cheveux. nate aurait sans doute pu arrêter aussi, s'il n'était pas parti. tu te mords l'intérieur de la joue et préfères rester silencieux à ce sujet, te contentant de rappeler qu'il était sur la bonne voie pour le faire. qui sait, tu aurais peut-être réussi à faire en sorte qu'il lâche totalement ses paquets de clopes. ouai et puis là avec mes collègues qui fumaient beaucoup... puis y avait plus personne à la maison que ça aurait pu déranger. tu fermes les yeux quelques secondes. peut-être que ses paroles te rassurent un peu, te confirment qu'il n'a eu personne ces quatre dernières années. pas que tu aurais eu ton mot à dire là-dessus, mais bon. un soupir manque de t'échapper. tu viens t'installer à table avec nate. toi aussi. merci de les avoir faits. tu esquisses un sourire. de rien. tu souffles en venant te servir à ton tour, ne pouvant t'empêcher de lever les yeux au ciel face au brun, ou plutôt en l'entendant pousser un gémissement digne d'un acteur porno. tu te mords l'intérieur de la joue. c'est trop bon. tu l'observes quelques secondes. j'ai déjà entendu ça ce matin, moi. un sourire vient se dessiner sur le coin de tes lèvres et tu commences à manger tranquillement, récupérant de la pâte à tartinée sur la table. c'est pas comme si t'avais des kilos à perdre de toute manière. ça me fait penser à l'époque ou t'avais des gels douches qui sentaient le sucré. comme si ta peau était pas déjà assez addictive comme ça, sérieux. tu secoues la tête, un sourire amusé sur les lèvres, tandis que tu observes nate un instant. c'est vrai que t'aimais bien, à une époque. ah tu veux dire les gels douches pleins de produits chimiques ? tu demandes dans un rire, haussant un peu les épaules. de toute manière, ce n'est pas comme si t'avais besoin de ça pour vouloir me sauter dessus. tu ajoutes avec un rire.

tu laisses nate t'aider à débarrasser une fois que vous avez terminés et c'est vrai que quand tu y penses, tu crevais vraiment de faim. t'es pas du genre à beaucoup manger en te levant, mais le brun est du genre à t'épuiser avant même de sortir du lit. tu rinces les assiettes avant de tout bazarder au lave-vaisselle. c'est bien pratique ça. tu viens te laver les mains avant d'éloigner un peu tes cheveux de ton front. tu te pinces un instant les lèvres, te tournant vers le brun. qu'est-ce que tu dirais d'une bonne douche, maintenant ? tu te contentes de demander assez innocemment, te dirigeant tout d'abord vers ta chambre pour pouvoir ouvrir les volets et aérer la pièce. et le lit. tu te mords l'intérieur de la joue un court instant. tu récupères vos affaires de la veille et viens les poser sur le dossier de la chaise de ton bureau. tu te rapproches ensuite du brun, relevant un peu la tête pour croiser son regard. tu viens ? tu demandes avec un petit sourire au coin des lèvres, désignant la pièce au fond du couloir.

Romy a réussi là où il a échoué. Elle a arrêté de fumer. Et ça lui fait bizarre, à lui, que ce soit elle qui ouvre ce genre de voie. Même si c’est sa grande sœur, même si ça aurait peut-être dû être comme ça depuis le début, ça avait toujours été lui le plus adulte. Maintenant elle a un gosse, elle a arrêté de fumer et elle a vaincu son alcoolisme. Elle a l’air saine, forte, et c’est aussi positif qu’étrange. Elle s’en est sortie sans lui. C’est peut-être ça, l’inavouable, qui le perturbe le plus. Qu’il l’ait connu toute sa vie instable et fragile et qu’il la retrouve, après quatre ans d’absence, plus forte que jamais. Mais elle avait Gabin. Et peut-être que ça a joué, puisque lui aussi il a presque réussi à arrêter à l’époque, en grosse partie grâce à lui. Il arrête d’y penser après avoir mentionné qu’il n’avait plus personne à la maison pour lui dire d’arrêter. Et c’est vrai que c’est pas arrivé une seule fois qu’il rentre du boulot et trouve quelqu’un chez lui. Il n’a jamais été assez proche de quelqu’un pour lui laisser les clefs ou quoi. Quoi qu’il en soit, les pancakes lui semblent bien plus intéressants que tout ça, là tout de suite. Il le remercie après s’être servi. « de rien. » Il attaque rapidement et ne peut s’empêcher de jouer aux cons, poussant un gémissement et déclarant que c’est trop bon. Gabin lève les yeux au ciel et l’observe. « j'ai déjà entendu ça ce matin, moi. », qu’il répond, avec un sourire en coin à croquer. Tu risques de l’entendre encore, il pense mais se contente de sourire. Les odeurs de pancake lui font penser à l’époque où son mec utilisait des gels douches parfum bouffe. Comme si sa peau n’était pas déjà assez addictive. Comme s’il n’avait pas déjà envie de le bouffer chaque fois qu’il posait les yeux sur lui. « ah tu veux dire les gels douches pleins de produits chimiques ? de toute manière, ce n'est pas comme si t'avais besoin de ça pour vouloir me sauter dessus. » Nate rit un peu aussi. C’est vrai que ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux pour la planète. Ou pour la peau. Ça reste un bon souvenir, de leurs premières années. Mais c’est sûr qu’il n’a jamais eu besoin de ça pour avoir envie de le baiser. « Non c’est vrai. T’es naturellement ultra bandant, pas besoin de ça. » Il sourit et termine ses pancakes, non sans glisser une main sur sa cuisse, déjà en manque de sa peau.

Après avoir été complètement revigoré par ce petit-déjeuner, il aide Gabin à débarrasser la table. Il l’observe ensuite en silence, réalisant la chance qu’il a d’avoir pu partager cette nuit et cette matinée avec lui. Quelques heures pendant lesquelles tout avait l’air d’être rentré dans l’ordre. Quelques heures pendant lesquelles rien d’autre n’existait. Plus aucuns problèmes. Il a peur que ça touche à sa fin mais il lui rappelle qu’ils ont encore au moins une chose à faire : « qu'est-ce que tu dirais d'une bonne douche, maintenant ? » Nate acquiesce, petit sourire sur les lèvres et le suit d’abord dans la chambre. « Je pense que c’est indispensable. » Il le regarde s’agiter un peu dans la chambre, aérer la pièce, le lit, ramasser leurs vêtements. Il ne pense même pas à l’aider, perdu dans sa contemplation. C’est pas le genre d’activité qui le lasse, regarder Gabin. « tu viens ? », il demande enfin en s’approchant. Nate pose ses mains sur ses hanches pour l’attirer vers lui et l’embrasser. Ça faisait bien quinze minutes, c’est beaucoup trop long. Il attrape ensuite les bords de son t-shirt pour le lui enlever, ne séparant ses lèvres des siennes qu’au moment de laisser passer le tissu. « T’auras pas besoin de ça. » Le déshabiller, une de ses passions. Il sourit et s’éloigne pour se diriger vers la porte qu’il vient de lui désigner, découvrant la salle de bain. Il enlève son propre haut avant de l’attirer à nouveau contre lui, les yeux dans les siens. « On dirait qu’on va devoir se serrer. » Parce que la douche est plus petite que la leur. Ce qui n’est, finalement, qu’un faux argument parce qu’ils étaient plutôt franchement proches dans leur douche italienne aussi. Il fait glisser ses mains doucement le long de son dos, puis les passe dans son boxer et continue sa descente pour le lui enlever et le faisant tomber le long de ses cuisses. Il le laisse terminer de l’enlever pendant qu’il se débarrasse du sien. Il se penche pour déclencher la douche et la laisse couler une seconde, laissant la température se stabiliser, avant de prendre la main de Gabin et de l’y emmener avec lui. L’eau chaude le fait frissonner de plaisir. Il l’embrasse une nouvelle fois, plus agressivement, l’eau coulant sur leurs visages. Puis il le retourne et l’enferme dans ses bras, ne pouvant résister de déjà se frotter contre ses fesses. « Passe-moi ton gel douche. », il demande après lui avoir un peu mordillé le cou, bien conscient que pour le faire, Gabin va devoir se pencher contre lui, les différents tubes se trouvant sur le sol de la douche en face d'eux. Il a aussi l’intention d’inviter le savon à leurs ébats et il trouverait ça potentiellement bizarre d'utiliser celui sa soeur, par mégarde. Presque de l’inceste, limite. Il descend une main vers son bas-ventre, le caressant doucement, sans descendre entre ses jambes.

tu n'apprécies que trop ce moment de calme, qui semble totalement hors du temps. tu sais que demain sera un autre jour, sans doute bien différent. tu fermes les yeux un court instant. tu te sens bien, tu pourrais presque être de retour en arrière, qui sait ? une matinée comme toutes les autres ou vous vous étiez réveillés l'un contre l'autre. tu te mords l'intérieur de la joue, avant de terminer tranquillement de manger. excepté que tout est plus compliqué qu'il y a quatre ans. mais tu préfères ne pas y penser, te concentrer sur le moment présent, sur la réaction disproportionnée de nate en mangeant un pancake. tu te moques un peu de lui. t'as déjà entendu ça ce matin, ouai. t'aimerais bien l'entendre une nouvelle fois, soit dit en passant. non c’est vrai. t’es naturellement ultra bandant, pas besoin de ça.tu lèves les yeux au ciel, amusé, tandis que nate vent glisser une main sur ta cuisse. tu esquisses un sourire malgré toi. t'aimes sentir ses doigts glisser contre ta peau. tu fermes les yeux un court instant et termines tranquillement de manger, ne cherchant pas à éloigner sa main. elle est bien, là ou elle se trouve. une fois le petit-déjeuner terminé, le brun t'aide à débarrasser la table. c'est rapide comme ça. tu passes rapidement les assiettes à l'eau avant de les mettre dans le lave-vaisselle. t'as pas envie de te prendre la tête avec ça, encore moins ce matin alors que tu peux profites de nate pendant quelques heures encore. un sourire vient se dessiner sur le coin de tes lèvres.

je pense que c’est indispensable. tu ris un peu. vous avez tous les deux besoin d'une douche, c'est vrai. mais vous savez tous les deux qu'elle ne servira pas vraiment à simplement vous laver. tu te diriges vers ta chambre pour ouvrir les volets et aérer un peu la pièce. tu peux sentir le regard du brun sur toi et tu esquisses un sourire, te penchant pour récupérer vos fringues au sol, les déposant sur la chaise de ton bureau. une fois le lit également aéré, tu te rapproches un peu de nate, un sourire sur le coin des lèvres, tandis que ce dernier t'attire contre lui pour un baiser que tu lui rends bien volontiers, tes mains glissant dans son dos. tu fermes les yeux un court instant. t'auras pas besoin de ça. tu ris un peu et le laisses te retirer ton haut, revenant bien vite contre ses lèvres pour un baiser un peu plus bref que le précédent. vous vous dirigez vers la salle de bain, la petite pièce au fond du couloir. tu refermes la porte derrière vous. nate vient retirer son haut et tu soupires d'aise. on dirait qu'on va devoir se serrer. tu hausses les épaules en soutenant son regard, venant agripper sa lèvre inférieure entre tes dents. tu viens lui voler un baiser. comme si ça allait te déranger. tu te contentes de souffler en riant un peu. les mains de nate viennent glisser dans ton dos et sous ton boxer, pour te le retirer. tu soupires doucement d'aise et viens faire de même, le laissant nu face à toi. tu rejoins le brun dans la douche, vos deux corps bien trop proche l'un de l'autre. tu fermes les yeux en l'embrassant, l'eau venant glisser contre vos corps. tu soupires d'aise contre ses lèvres, savourant cet instant autant que l'eau chaude contre ta peau. tu viens remonter tes doigts dans les cheveux de nate un court instant, avant de te retourner, ton dos se retrouvant contre son torse. un petit gémissement t'échappes quand il vient se frotter contre toi. passe-moi ton gel douche. tu fermes les yeux un instant, bougeant un peu contre nate, cherchant simplement à attiser son désir. tu n'aimes que trop ces moments. tu termines ensuite par te pencher en avant. il est pas con, le brun. évidemment qu'il a tout de suite remarqué les pots de gels douches sur le sol. les doigts de ton petit-ami viennent glisser contre ton bas-ventre et tu fermes les yeux un instant. tu récupères le gel douche que tu utilises avant de te redresser, te tournant vers le brun. t'es toujours aussi impatient. tu souffles en riant un peu, glissant tes doigts dans sa nuque après l'avoir laissé récupérer le gel douche. tu viens bouger doucement ton bassin contre le sien. c'est lui qui a commencé à te chercher, après tout. tu ne fais que de répondre à ses délicieuses provocations. t'aurais pu attendre ... tu souffles en venant l'embrasser doucement. et me prendre face au miroir. tu ajoutes avec un petit sourire, continuant de bouger délicieusement ton bassin contre le sien, fermant les yeux et t'accrochant un peu plus contre le brun, sachant très bien qu'il est capable de supporter ton poids comme ça. tu soupires doucement d'aise, esquissant un petit sourire en rouvrant les yeux, venant planter tes prunelles dans celles de nate.

C’est agréable, tous ces rires, sourires, caresses. Nate a l’impression qu’ils ont retrouvé leur bulle, celle qui ne disparaissait jamais vraiment avant, même quand ils n’étaient pas physiquement ensemble. Il sait, pourtant, que ce n’est sûrement pas permanent, et c’est pour ça qu’il profite de chaque seconde, le lâche le moins possible du regard et sépare sa peau de la sienne le moins longtemps possible. L’avenir est incertain. Contrairement au rire de Gabin contre lui quand il lui enlève son haut. Dieu comme il l’aime. Ils se dirigent vers la salle de bain où Nate enlève son haut avant que son mec revienne contre lui et ne capture sa lèvre entre ses dents. Ils vont devoir se serrer dans cette douche. « comme si ça allait te déranger. » Il attrape son rire contre ses lèvres, l’embrassant une nouvelle fois. « Tu sais bien que je déteste être collé à toi. », il répond en souriant, glissant doucement ses mains contre son corps, jusque sur ses fesses pour faire tomber son boxer. Il n’y a que collé à lui qu’il se sent entier. Que dans ces moments-là que la vie lui semble facile, juste, agréable. Gabin lui enlève termine de le déshabiller aussi et ils entrent sous la douche, délicieusement proches alors que l’eau chaude coule sur eau. Nate le serre un peu plus fort contre quand il soupire d’aise contre ses lèvres, appréciant de le sentir remonter une main dans ses cheveux. Il le retourne ensuite contre lui et se frotte contre ses fesses, déjà en train de bander. Gabin laisse échapper un gémissement qui trahit qu’il en a envie autant que lui, de tout ça. Il lui demande de lui donner son gel douche, dans le but qu’il se penche contre lui. Son mec joue un peu à le provoquer, bougeant contre lui avant de finalement se pencher.

tu te retrouves bien rapidement sans ton haut, bien vite retiré par nate quand vous êtes de nouveaux collés l'un à l'autre. tu soupires d'aise, fermant les yeux et le gardant un peu plus fort contre toi, esquissant un petit sourire contre ses lippes, quand il vient t'embrasser encore et encore. tu n'arrives pas à t'en passer, de vos baisers, de la chaleur de son corps contre le tiens. tu te mords l'intérieur de la joue. tu t'en fiches bien, toi, de te retrouver coller au brun le temps d'une douche. tu fermes les yeux et soupires d'aise. tu sais bien que je déteste être collé à toi. un rire s'échappe de tes lèvres et tu hausses un peu les épaules, le serrant un peu plus fort dans tes bras. évidemment. tu souffles simplement en caressant son dos du bout des doigts, avant de le laisser vous guider en direction de la salle de bain.