definition of escorting the enemy (autumn&angela)

il n'y a pas de places pour l'amour et la pitié chez les edwards. et ça, mes parents me l'ont bien fait comprendre au fil des années dans lesquelles j'étais dispensée de toutes bonnes attentions verbales – y compris tactiles. mais aujourd'hui le vilain petit canard à plaindre n'est pas moi. se sont tous ces hommes qui voyagent entre mes draps. quand je dis "tous", l'égaux des prodiges. je choisis les plus beaux, braves et séduisants – parfois les plus bêtes aussi, mais la crédulité reste une option chez le genre masculin. ils restent une seule nuit et le lendemain, je les jette – comme mes serviettes périodiques. sauf un. il y a toujours l'exception. l'seul mec qui peut faire battre ton petit cœur de glace. je vois encore nos corps se confondre tant la passion rendait les actes si prenants et aimants. je n'irai pas à dire que je l'aimais – je ne connais pas ce mot – mais il comptait beaucoup. du moins, jusqu'à ce que j'apprenne qu'il a décidé de se faire balader à la laisse par l'une de ces escortes de la luxure. 

qu'est-ce qu'elle avait plus de moi, cette garce ? c'est pour trouver la réponse à cette question que je débarque dans un endroit que je juge sale, repoussant et ... pardon j'ai eu un renvoi avant de m'apercevoir que  cette architecture n'était autre que ... luxueuse ? elles ne se refusent rien ces petites catins. mais après tout, tous les chiens se réunissent ici pour trouver de quoi se soulager non ? ou du moins rêver un instant d'être propulsés dans une autre dimension où ils ne seront pas que des imbéciles sans cervelle. peut-être trouverai-je quelque chose à juger de médiocre si je m'enfonce un peu plus dans ces couloirs sombres. le son de mes talons se fait résonner dans chaque salle où je passe ma tête, criant presque après la fameuse : – eden ?! eden ?! peu importe si je passe pour la folle du service. moi au moins, je ne serai pas comparée à un vide-sac. une nana se pointe devant moi, et m'indique d'un drôle d'air l'emplacement de sa copine dans le coin de la boîte. c'est parfait. virevoltant ma crinière par dessus mes épaules, je me dirige tout droit vers elle. pas étonnant qu'il l'est choisi, elle était très belle. et ô mon dieu que ça me tue de l'avouer. ses cheveux longs et son regard de braise, voilà ce qui auraient pu l'attirer dans ses toiles. – t'es de service où j'peux t'emprunter un peu ? t'en fais pas, j'compte pas louer tes jambes mais bien tes lèvres refaites seulement pour un quart d'heures. histoire qu'on s'explique toutes les deux. que je lui claque comme une violente gifle – du moins j'essaie. – oh et, si tu refuses je ferais en sorte de donner grâce à mon nom, une mauvaise réputation pour c'club ringard, le coin de mes lèvres maquillés s'étire vers le haut pour former l'un de ces rictus mesquins. mais je ne verrais pas pourquoi tu ne le ferais pas, t'as bien suivi mon mec, rectification, mon ex. alors pourquoi pas moi.   

C’était un début de soirée comme les autres au club. Moment en tête à tête échangé avec un de es habitué qui voulais juste te parler de la santé de son chien pendant que tu lui massais les épaules Il faisait partie de ces clients que tu apprécié dans le fond. Il n’était pas méchant, il avait juste besoin d’exprimé sa sensibilité refoulé. C’était presque comme un instant de pause pour toi. Après ça, tu avais tout le temps nécessaire pour te préparer pour ton numéro. Relâcher la pression avec l’une des filles qui t’aiderais à faire tes cheveux. Enfin, c’était le plan mais, peut-être bien que la soirée n’avait rien de banal. Ton peignoir glissé sur tes épaules tu remettais en place les coussins du salon privé avant de repartir pour ta loge. Ton prénom ou plutôt ton pseudonyme que tu entends voler dans l’air. Surprise d’abord les pièces du puzzle semblaient s’assembler d’elles même. Tu jauge d’un regard à la fois surpris et inquiet la brune qui te fait face. Qui semble vouloir en découdre. Mélange entre colère et tout un tas d’autre chose. Si tu avais pris se boulot en dehors de l’argent c’est bien pour la sécurité de ton identité. Alors, voir je ne sais qu’elle nana jalouse se pointer ici c’était comme tout remettre en question. Puis, tu compris qu’en réalité elle n’en avait pas vraiment contre toi mais, contre son mec. Son ex, c’était du pareil au même pour toi. Elle, aveuglé par la colère se serait plus simple pour toi, de te sortir de là, sans esclandre. Tu te sentais avec une longueur d’avance finalement. Le problème des gens riches c’est que c’était un cercle tellement fermé qu’ils finissaient tous par se connaître, se fréquenter. Alors, ses menaces t’amusaient plutôt qu’autre chose bien que tu ne montrais aucune once d’amusement sur ton visage cent pour cent naturelle tout le contraire de ce que le mépris ou la jalousie de la jeune femme qui te faisait face dire. T’aurais voulu lui lancer que son nom n’y changerais rien et que si ce n’étais pas son père c’était surement l’un de ces clients qui avaient mis les pieds ici. Son putain de nom n’y changerait rien. L’avantage de travailler dans un club privé, c’est bien qu’il n’y avait aucun risque de tuer une réputation aux yeux de gens qui n’avait même pas idée de sa foutu existence. Puis, tu étais plus intelligente que ça. Ce qui t’étonnais le plus c’est juste qu’elle ait réussi à te retrouver. Le reste, t’en avais rien à faire, ici, tu ne risquais rien… et dehors non plus. Tu la regardes déblatérer son monologue le visage aussi fermé qu’une huître et putain que tu l’as comprend mais, qu’es ce que tu peux y faire si son mec ou ex t’en sais trop rien, elle n’est pas claire, à voulue se la jouer avec une nana cultivé à son bras. Qu’elle s’y méprenne tétais pas une prostitué. Tu resserres ton délicat peignoir de satin et ton visage s’illumine enfin d’un sourire des plus sincères possibles. Tu n’étais pas quelqu’un de méchant et la dernière chose que tu voulais c’était envenimer la situation. Puis, tu devais avouer que tu te mettais à sa place, t’aurais très certainement réagis comme elle. « J’allais prendre ma pause, j’ai du temps mais, je ne suis pas certaines de t’être très utile tu sais ! Car, comme tu peux le sous-entendre on ne loue pas mes jambes, je ne suis pas une vulgaire prostitué… je ne couche pas avec mes clients et c’est encore moins de ma faute si on fait appel à mes services ! » C’était un demi-mensonge servie avec calme alors qu’il t’arrivé de coucher avec un client mais, il n’y en avait qu’un et tu avais tes raisons et t’étais pas idiote pour deviner que son ex n’était certainement pas un homme en instance de divorce ! « Si tu veux toujours me suivre… viens, je vais dans ma loge ! » Sur ces mots tu tournes les talons en faisant signe à Eve que tout vas bien et tu t’en vas vers les loge sans te soucier si l’hystérique brune te suivait ou non. [/color]