Lone wolf. (Atom)

traits de caractère / Ce visage inexpressif, c’est celui que la plupart des gens connaissent, c’est celui que tu montres, celui qui définit qui tu es, un homme imperturbable, inébranlable, un roseau qui se plie toujours face aux coups durs de la vie, mais qui refuse de rompre, t’es cet homme imperturbable qui fait peur à certains et qui en intrigue d’autres.

Derrière ce masque que tu t’es forgé, que tu portes, malgré toutes ses apparences extérieures, t’aies une personne qui aime être appréciée et qui marche à la reconnaissance, y a pas grand-chose qui te fais vibrer, t’es un homme plutôt simple finalement, toi ton délire, ce sont les gros calibres, les armes blanches, les clopes, la thune, le pouvoir et les femmes. Pour les trois premières choses ce n'est pas compliqué à deviner quand on voit ta tête, mais pour les femmes, c’est tout à fait autre chose, toi, tu sais que demain, tu peux crever pendant une mission, une balle entre tes deux yeux et c’est terminé alors clairement, tu comptes bien profiter de ta vie comme il se doit en goûtant à autant de pêches que tu peux même si au fond de toi, tu sais pertinemment qu’il y en a une qui t’a toujours plus tapé dans l’œil que les autres.


T’es un assoiffé de pouvoir, t’aimes ça, t’aimes avoir le contrôle et pouvoir diriger des Hommes, t’aimes régner en maître dans l’ombre, contrairement à ceux qui se pavanent, tu sais que tirer les ficelles des loin peut-être bien plus intéressantes et intelligentes, t’es clairement un manipulateur derrière ton visage inexpressif, t’es le serpent de la tentation qui siffle ses ordres à l’oreille des Hommes, t’es le petit diable dansant sur l’épaule une fourche à la main, t’es la gnôle qui pousse les faibles à faire n’importe quoi.


Mais t’es aussi un loup solitaire, celui qui a toujours préféré partir en mission seul malgré les avertissements, de nombreuses fois, tu aurais pu périr en jouant à ça, mais toi Atom, tu marches aussi à l’adrénaline, comment pourrais-tu te sentir complétement en vie, si tu ne la mettais pas en jeu, t’as besoin de te sentir menacer pour pouvoir déguster ce que tu as, pour pouvoir apprécier même les plus petites richesses.

Ce regard vide que tu portes sur ton visage, tu l’as depuis ton plus jeune âge, depuis que tu as compris que la vie n’avait rien d’un conte de fée et que dans ce monde de requins le seul moyen pour s’en sortir c’était de bouffer les autres, du moins c’est ce que tes parents avaient réussi à te foutre dans le crâne à répéter ça à longueur de journée répugné par le salaire misérable qu’ils touchaient.
Vision loin d’être commune pour un petit garçon t’étais souvent le gamin mit à l’écart, celui qui était pris pour cible en raison de sa différence, t’étais un bouc émissaire qui encaissait patiemment, eux pensaient que tu étais faible, toi, tu savais exactement ce que t’étais, une bombe à retardement.
Inévitablement, le jour arriva où tu en eu marre de laisser les autres t’attaquer, aucun d’entre eux n’aurait pu prédire que derrière ce regard vide, derrière ce petit être timide et discret que l’on aurait pu croire muet, se trouvait un démon qui n’attendait que d’être libéré, un démon qui s’était nourrit de toutes les railleries, de toutes les méchancetés lancées à son égard, qui aurait pu prédire qu’il allait coucher le garçon le plus populaire de l’école et lui faire cracher ses dents. Personne.

Ton enfance t’as au moins permis de comprendre qui tu étais et qui tu allais devenir, très vite ton destin était tracé, toi, tu n’allais pas finir dans l’élite de la société, non toi t’étais le mec qui allait se battre et gagner sa vie comme ça, t’allais devenir le mec qu’on redoute, celui dont on a peur, celui qui dresse un visage inexpressif loin d’être enclin à être miséricordieux. Tu savais pertinemment que dans les quartiers de la ville, tu trouveras toujours un employeur parce qu’on aime avoir à son compte un homme qui n’a pas peur de se salir les mains.

Et c’est ce qui s’est passé, t’as bien vite abandonné tes études au profit d’une vie de débauche, une vie où ton job, c’était de casser des os pour faire cracher de l’argent et en toute honnêteté t’étais pas mauvais à ce petit jeu, tant bien que finalement, on t’a proposé un contrat d’exclusivité, on t’a proposé après des mois de services rendu d’intégrer un gang nommé les « Sons of the Harpy », l’occasion pour toi d’avoir une paye stable, de rejoindre une équipe et de gagner peut-être une seconde famille.
Toi le gamin qu’on avait exclu pour ce qu’il était, tu venais de te faire recruter pour la même raison, on se foutait pas mal de ton passé, de ce que tu faisais, on te demandait des choses simples et on t’apprenait à bien les faire, cette famille dans laquelle tu avais atterri, celle qui te donnait une chance de prospérer sans avoir besoin de te cacher derrière un masque, tu y tenais vraiment, alors quand on te demandait de faire quelque-chose tu t’exécutais.

Très vite, ils remarquèrent que tu étais un élément discret, un homme indéchiffrable qui ne parle que quand c’est nécessaire, toi Atom, t’étais le genre de gars à exécuter les tâches sans broncher avec la volonté de bien faire, ce savoir-faire, ce savoir-être, ils comptaient l’exploiter pour des missions bien spécifiques, l’éradication de personnes bien précises et pour que ce soit bien fait, on commença à t’apprendre à manier les armes, tu appris donc autant à utiliser des armes blanches, que des armes de poing ou encore des gros calibres.

Avec le temps, tu gagnas la confiance de tes supérieurs et des missions plus périlleuses, tu gagnas le respect des personnes que tu appréciais dans la famille, celui de la pièce maîtresse, et tout sembler bien rouler pour toi, le vieux loup du gang, tu vivais dans une petite routine dans laquelle tu semblais te complaire, jusqu’au jour où les Sons of the harpy perdirent leur pièce maîtresse, jusqu’au jour où tu vis Sly monter au pouvoir, s’asseoir sur le trône et mettre la couronne, cet événement inattendu te laisse depuis une amertume en bouche et tu es déterminé à reprendre ce que tu crois te revenir de droit, tu as investi beaucoup dans cette famille, tu as toujours tout fait pour t’attirer les bonnes grâces de tes supérieurs, exécutant tes missions sans accroc, repoussant tes limites, prenant un maximum sur toi et pourtant aujourd’hui tu te rends compte que tout ce que tu as fait n’était que du vent, toi qui pensait être l’élément indispensable, le bras droit idéal, le successeur tout désigné, tu faisais fausse route depuis le début, mais tu es loin, très loin d’avoir dit ton dernier mot.