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| Sujet: bohemian rhapsody (giuliana) Sam 28 Juil - 23:58 |
| save the queens ---- / GIULIANA CANGELLI
34 ans ---- / Ace of diamonds ---- / taylor schilling
identité complète / giuliana esmeralda cangelli. lieu de naissance et origines / elle née dans la capitale italienne, Rome, d'un père italien et d'une mère sicilienne. études ou métier / conseillère conjugale, un comble quand on connait sa vie privée et la façon dont elle la dirige. orientation sexuelle / complètement gay et ça ne date pas d'hier, au lycée elle se surprenait à mater les fesses de sa prof de maths. statut civil / célibataire, les longues relations ça n'a jamais été son truc. disons qu'elle est trop attachée à sa liberté pour penser à se caser. pi, scénario ou prélien / personnage inventé.
traits de caractère / à l'écoute - excessive - ambitieuse - rancunière - brillante - magnanime - perspicace - ironique - pragmatique - intransigeante - ouverte d'esprit - secrète - objective - sarcastique - optimiste - tempétueuse - réconfortante - impatiente - polyvalente - lunatique.
save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share 01/ ALCOOLISME. elle aimait la vie nocturne et elle sortait chaque week-end, avec un groupe d’amis. Et ils étaient tous capables de boire des quantités impressionnantes d'alcool, mais il arrivait parfois à Giuliana de dépasser les autres. Lorsqu'elle a trouvé du travail, elle s'est installée seule. Elle travaillait dur pendant la semaine et ne buvait pas une goutte d'alcool. En revanche, elle ne se fixait aucune limite pendant le week-end. Boire vingt ou trente cocktails en une soirée était devenu normal. Plus d’une fois, elle a commencé à chercher la misère avec d’autres personnes. Parfois même avec ses propres amis. Elle les ridiculisait et leur adressait toutes sortes de remarques désobligeantes. Généralement, c’étaient eux qui lui apprenaient ses exploits, car elle ne se souvenait plus de rien ou si peu. Le pire était qu'elle pensait être encore parfaitement capable de conduire. Conséquence : deux voitures bousillées. C’était sa plus grande crainte, mais elle ne s'est jamais fait arrêter par la police. Elle était décidée à boire moins, mais après quelques verres, elle a manifestement perdu tout contrôle. Quand elle est sobre, elle ne peut pas s’imaginer capable de conduire ivre morte et encore moins risquer de nuire aux autres. Ses parents ignorant tout de ces accidents, elle a emprunté la voiture de son père pour sortir. Elle avait la ferme intention de ne pas rouler en ayant bu et elle comptait sur une camarade pour faire la conductrice désignée. Lorsque elles avaient envie de partir et que Giuliana était à nouveau, bien pleine, elle écoutait plus personne et elle voulait absolument conduire. Elle avait décidé qu'elle roulerait et elle allait rouler. Ils se disputaient dans le groupe et les autres appelaient un taxi. Elle partait sur les chapeaux de roue et... elle s'est écrasée un kilomètre plus loin contre un arbre, après avoir réussi à éviter un piéton de justesse. Elle a eu peu de séquelles physiques mais, mentalement, elle était complètement perdu. Elle faisait des cauchemars avec l’image de ce piéton qui lui revenait constamment en mémoire. Elle a joué cartes sur table avec ses parents et avec son patron de l'époque. Elle a également contacté un centre. Elle devait réagir. Aujourd'hui, elle ne boit plus d’alcool, elle n'est même pas tendue lorsqu'elle y pense. Apparemment, elle devenait quelqu'un d’autre lorsqu'elle buvait plusieurs verres et perdait tout contrôle. Et à présent, elle ne veut plus que tout ceci recommence et elle fera en sorte que ça reste ainsi jusqu'à nouvel ordre. 02/ ADOPTION. elle a commencé à trouver l’état mental de sa sœur vraiment inquiétant l’été d’avant sa mort. Giuliana avait 24 ans, Emilia, 30 ans. Son aînée était enceinte de cinq mois, et elle lui a expliqué qu’elle recevait des messages de son bébé, qui lui faisait des révélations sur la réincarnation de Jésus-Christ et sur l’avenir du monde. Depuis plusieurs années, elle baignait dans une atmosphère ésotérique de plus en plus étrange. Giuliana l'avait suivi au début, parce qu'elle l'aimait et l’admirait, mais leurs relations s’étaient distendues, contrairement à celles qu’elle entretenait avec leur mère, absolument convaincue par ses élucubrations. Giuliana se faisait de plus en plus de souci, non seulement pour Emilia et son petit, mais aussi pour Debora, leur petite sœur de 16 ans, qui vivait à plein-temps dans cette ambiance malsaine, avec l’attitude totalement démissionnaire de leur père. Giuliana, elle habitait dans un petit appartement d’étudiants avec Carmen, un ex-copine, et elle passait le plus clair de son temps dans sa famille, chaleureuse et équilibrée. six semaines avant qu'Emilia accouche, Giuliana a découvert presque par hasard qu’elle était partie à l’étranger. Et puis, un matin, son père lui a téléphoné pour lui annoncer que Stefano était né quelques jours plus tôt. Le soir même, une de ses tantes la prévenait que sa soeur aînée venait de mourir. Les jours qui ont suivi ont été surréalistes. Giuliana avait l’impression d’être la seule personne raisonnable au milieu d’adultes complètement largués. ses parents sont partis récupérer le bébé, en lui laissant le soin de prévenir Debora et ses grands-parents du “départ”, comme ils disaient, d'Emilia. quand ils sont revenus avec Stefano et les cendres de son aînée, morte trois jours après l’accouchement dans une chambre d’hôtel, loin de tout accompagnement médical, sa mère a dit : “Tout s’est très bien passé.” Giuliana a réalisé avec effarement que sa mère était persuadée que c’était son destin divin, et que Giuliana ne “pouvait pas comprendre”… Ce qu'elle a compris, en revanche, c’est qu’il fallait qu'elle s'occupe de ce bébé. Elle n'avait pas réussi à empêcher la catastrophe pour Emilia, mais elle ne pouvait pas le laisser, lui aussi, à la merci de la folie de sa mère. comme d’habitude dans cette famille, tout s’est fait sans réelle explication. au moment de composer la tutelle de Stefano, Giuliana a dit qu'elle voulait non seulement faire partie du conseil de famille que prévoit la loi, mais aussi être cotutrice. elle l'a annoncé si fermement que personne ne s’y est opposé, pas même le juge, devant lequel ils avaient l'air l’air d’une famille sans histoire. sa mère s’est arrêtée de travailler pour s’occuper du bébé. Les premiers temps, elle ne voulait pas le lui donner. Giuliana savait qu’il ne fallait pas la braquer. Seulement être ferme et constante, en veillant à ne provoquer aucun conflit. elle l'a eue à l’usure. Carmen et elle avaient installé un berceau dans leur chambre d’étudiantes, et elles avaient commencé une nouvelle vie de famille, avec Stefano. Elles le prenaient plusieurs après-midi par semaine et le week-end. C’était une sorte d’arrangement tacite. Sa petite sœur passait aussi beaucoup de temps avec elles. Son père veillait à subvenir à leurs besoins matériels. Pour le reste… sa première grande décision qu'elle a eu à prendre, ça a été de savoir comment accueillir le père de Stefano quand il a fait son apparition, un an plus tard. Il ne réclamait pas l’autorité parentale, mais il voulait le reconnaître. Les parents de Giuliana étaient contre. Elle, elle se méfiait de lui, mais elle ne voyait pas de quel droit priver Stefano de son père. elle a pris sur elle et elle a tout fait pour encourager leur relation. Elle s'en est fait un allié. Il a reconnu le bébé et a pris l’habitude de venir le voir une ou deux fois par an. Elle devait être forte, tout le temps. Hors de question de se laisser emporter par ses émotions, pourtant si puissantes et si contradictoires : c’était à la fois horrible que Emilia soit morte et merveilleux que Stefano soit né. Elle n'avait pas de place pour le chagrin. Sauf la nuit, parfois, quand le petit se réveillait. Elle pleurait avec lui en lui parlant de sa maman et en lui disant qu’elle lui manquait à elle aussi, mais qu’ils allaient s'en sortir tous les deux. Aujourd'hui le gamin à dix ans et elle l'aime plus qu'une mère peut aimer son enfant. 03/ GAY PRIDE . "je n'avais jamais eu l'opportunité en vérité de côtoyer autant de gens différents" lui a dit Selena une demoiselle qui participait pour la première fois à cette manifestation. Elle a 18 ans, et elle découvre également les combats de chacun pour cette survivance contre l'intolérance. D'associations, en personnages caricaturés, elle raconte à Giuliana que tout est merveilleux, et qu'elle n'aurait jamais pensé qu'ils pouvaientt être "libres". Elles passèrent soudainement devant un véhicule où un jeune homme en "jockstrap", se joue de la population, mime des situations provocantes mais "amusantes", et cette fois-ci, ce sont toutes leurs amies "hétéro" qui accourent pour filmer le "malicieux". Tout le monde est joyeux et personne n'y a consenti aucune maladresse. Elles l'espéraient même. Helena, avocate relativement récalcitrante jusque là, lui dit alors "Les LGBT vous êtes trop fun, c'est trop bien…" Giuliana lui répond : "Les LGBT?" Elle aura même assimilé ce mot. Mais, Giuliana lui demande : "...trop fun, c'est à dire?" Helena qui a pourtant une vie familiale stable, mère de trois enfants, un mari qu'elle tolère, plaisante-t-elle, lui dit : "…j'aime beaucoup les costumes, les gens… il y a vraiment tout le monde, j'ai vu des parents, un père qui avait une pancarte parce qu'il s'entend mieux avec le copain de son fils que le mari de sa fille, c'est rigolo, j'ai pris des photos". Et puis soudain, c'est l'appel aux trois minutes en mémoire aux disparus du SIDA. Amanda et sa copine font le signe en levant les mains, et Giuliana se retourne un peu pour filmer, et elle s'aperçoit que ce sont les plus jeunes qui incitent au silence. Le jeune homme a côté d'elle est en pleure, il lui raconte qu'il y'a quelques mois il a eu une première expérience sans protection qui l'a ensuite traumatisée. Au moins, il aura saisi qu'il vaut mieux rester couvert. La jeune Selena est tout aussi émue de cet élan qu'elle n'aurait pas imaginé : "C'est un des combats. Il est évident que cette gaypride est nécessaire. Il reste encore trop de choses à changer, trop de gens qui souffrent de partout. Et si nous l'avons eu, les autres aussi doivent pouvoir accéder à plus de droits. Elles ont terminé la course sur Times Square. Une dame de plus de 70 ans s'est approchée toute souriante avec des pins et des flyers, pour leur en donner, et a regardé le jeune homme de tout à l’heure un peu dubitatif et lui a rétorqué : "Eh bien mon grand, faut t'en remettre. J'ai fait mon temps mais je tiens le coup. 53 ans de vie avec ma femme. Je l'appelle comme ça mais en notre temps, c'était pas possible. Et j'en ai avalé de la connerie, alors tu vas pas me faire la gueule parce que je suis vieille?" Le gamin était un peu gêné, et la dame a éclaté de rire : "si tu veux tu peux m'inviter à danser..." Et puis, elle lui a donné des préservatifs, et a ajouté en les regardant tous un par un : "une seule chose le enfants, aimez vous, mais pas pour quelques minutes de plaisir. Si vous voulez pas rester seuls, faut se satisfaire de l'amour qu'on vous donne, restez fidèles, pas faire souffrir et rendre l'amour. C'est un partage. Compris?" Et elle est repartie dans sa tournée, un parapluie de toutes les couleurs dans les cheveux en chantant qu'il en faut peu pour être heureux. Tout ça c'était la Gay Pride, et ils étaient tous très beaux. Voilà pourquoi, Giuliana est fière d'être gay et d'avoir participé à la marche des fiertés, où elle a pu rencontrer des personnes qu'elle n'aurait jamais pu envisager de connaître et qui lui auront permis de comprendre à quel point les êtres humains sont fragiles et que peu importe leurs apparences, ils ont tous besoin de sourire, de pouvoir un jour au moins paraître et se montrer. Elle n'a pas encore trouvé celle qui pourrait être la seule dans son cœur, et pourtant elle a cherché sans rien presser. Mais elle a passé un super moment et ce fût ainsi chaque année; depuis cinq ans. 04/ LE TATOUAGE. Elle en rêvait depuis toute petite. A 14 ans, elle serait bien passé à l'acte, mais ses parents n'étaient pas pour. Encore marqué socialement, le tatouage ne faisait pas bon genre dans sa famille, même si sa sœur aînée y avait déjà succombé: elle portait un phœnix sur l'omoplate. Elle a finalement dû attendre ses 20 ans. A 500 euros le forfait complet, il lui a fallu un peu de temps pour économiser! Samedi 16 mars, le jour tant attendu est enfin arrivé. Elle a poussé la porte du Lucky Signs Tattoo, un des salons les plus réputés de Rome, pour rejoindre sa tatoueuse, Sophia. Au préalable, elle lui a donné son dessin, un colibri, réalisé par une amie d'enfance. Pour Giuliana, il représentait la liberté absolue, une espèce de "No limit" animalier. L'incruster dans sa peau serait comme un mémo: à 50 ans, en se regardant dans la glace, elle aura toujours en tête les rêves de ses 20 ans. Sophia a respecté les lignes du croquis original. Elle l'imprime sur une feuille de papier calque spécial. Dix minutes plus tard, Giuliana s’est retrouvée avec un décalcomanie style "Malabar", qui servira de base au tatouage original. Son colibri débutera sous la poitrine et descendra jusqu'aux hanches, bien camouflé sous ses vêtements. Même si le tatouage était de plus en plus accepté, elle ne souhaitait pas qu'il se remarque en entretien d'embauche. La tatoueuse l’avait mise à l'aise. Confortablement installée, voilà qu’elle entend le bruit de l'aiguille, comme une fraise de dentiste en un peu plus aigue. Premier contact, ça va. Mais dès qu'elle attaque les côtes, Giuliana avait l'impression que l'encre s'était incrustée sous sa peau à coup de cutter. Une torture. Cette dernière pensait être une fille résistante. Avoir mal ne lui avait jamais fait peur, et à vrai dire elle était plutôt casse-cou... Mais là... elle se met à pleurer comme une fillette, en se tortillant, rendant le travail de Sophia assez compliqué. Elle a beau la rassurer tant qu'elle peut, à chaque fois que l'aiguille lui touchait la peau, elle avait l'impression de sentir une lame contre mes os. Elle rêvait d'une anesthésie générale et de se réveiller cinq heures après avec un beau tatouage et une mine fraîche. Au lieu de ça, elle était sortie du salon les yeux bouffis, avec un deuxième rendez-vous pour le mois de mai. Impossible de finir son oiseau, il lui manquait encore quelques aplats noirs et sa couleur. Elle n’a gardé la fameuse feuille de cellophane que trois heures. Ensuite, direction la douche, plutôt apaisante malgré le surplus d'encre qui dégorgeait. Les petits filaments noirs qui sortaient de sa peau n’étaient pas des plus ragoûtants. Quelques jours après, la cicatrisation avait commencé. Elle devait appliquer une crème hydratante toutes les 3-4 heures, et faire bien attention à ne pas gratter. Les contours n’étaient plus rouges, et elle avait la sensation d'avoir un simple coup de soleil, même si elle avait déjà appréhendé le prochain rendez-vous. Pour autant, elle ne regrattait pas du tout. Elle ne pensait absolument pas vouloir se le faire enlever dans quelques années. Sophia avait fait un travail remarquable, surtout sur une fille qui gigotait et n'arrivait pas à contrôler sa respiration. Et entendre un homme du salon lui avouer qu'il n'aimerait pas se faire les côtes parce que c'est trop douloureux, alors qu'il est tatoué de partout, cela l'a déculpabilisée: il était donc presque normal de pleurer dans un tel moment. Un premier tatouage, oui, sur les côtes, elle ne le recommanderait peut-être pas! 05/ RÉFLEXION. save the queens ---- / BEHIND THE MASK
mzhyde ---- / 24 ans ---- / rpgiste
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