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| Si dieu n'existe pas tout est permis (Médée) | |
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Grisha Orlov;
-- gros méchant pas bo -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Mads M. WALDOSIA (ava) 631 966 54 (Veuf) Agnieska la femme, l'unique. Tuée sauvagement par la loi du Talion, fameuse, cruelle, elle a laissé dans un dernier soupir les souhaits pour sa fille, mais de cette dernière le corps aussi retrouvé. Il se présente psychiatre pour toutes personnes naïves, psychiatre à temps partiel, de l'autre côté du miroir l'homme poli se transforme en tyran, il gouverne de ses doigts meurtriers un vaste empire où règne désolation et despotisme. Père de la mafia Romashka, c'est à lui qu'on loue allégeance et qu'on ploie les genoux.
| Sujet: Si dieu n'existe pas tout est permis (Médée) Sam 23 Jan - 10:38 |
| Si dieu n'existe pas tout est permis La cité des mâles veille sur le quartier des lunes Elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume New York ne se tait jamais. Les étoiles tapissent la voûte céleste que les regarde humains ne sauraient plus voir, masquées par les strates de pollutions – le début de l’effondrement – les points rêveurs et poétiques pleurent des admirations passés, il y a dans le noir obscur une promesse de violence, la nuit, lorsque les badauds se replient dans la sécurité de leurs maisonnées, les loups chassent, grognent et massacrent. Ainsi, une horde d’hommes s’emparent d’un bâtiment désaffecté dans les baies du Queens, endroit privilégié pour l’illégalité, aimé, choyé, un bâtiment où l’odeur du stupre, du sexe et du sperme ravivent les narines des mafieux toujours raffinés dans leurs costumes de luxe. Le parrain s’est vêtu d’une chemise qu’il sait, bientôt, sera imbibé de l’hémoglobine. A ses côtés, Hyacinthe analyse la situation tandis que les trois autres fidèles se sont réunis à l’ombre de l’entrepôt. « ты веришь? Это женщина» Et le comparse aux yeux caves et hargneux de répondre, un léger soupçon de raillerie à la pensée de l’expédition punitive. « но это она продает нам оружие. Я знаю ее очень давно» Le silence inonde l’espace sordide. Les deux alliés ne peuvent s’empêcher de guetter quelques figures féminines, des princesses déchues jaillissant du trottoir, habillées de guenilles, à la recherche d’espérance pour se remplir la panse. De ces ingénues, de ces âmes damnées, condamnées, Grisha aimerait toutes les enfermer.
Ce n’est pas la silhouette d’une chétive qui pénètre, confiante, mais la stature longiligne, la stature d’une reine. Androgyne, elle agit comme un homme, parle comme un homme et, de cette aura qu’elle dégage, Grisha ressent aux tréfonds de son inconscient une certaine fascination, comme l’homme grec d’une civilisation anéantie, pour cette méduse aux yeux meurtriers. Ployer devant l’aura de satin assassin qu’elle dégage, il lui faudrait oublier les concepts de son identité de masculin terriblement vautré dans son mythe de la virilité. Moqueur et distant, il salue la demoiselle d’un signe de tête. « Comme disent les jeunes, pas le temps de niaiser. » Et de s’avancer vers les conteneurs retenant les armes par millier. Dans le sourire carnassier, le plaisir du petit garçon attentif et excité. Et dans les paumes, le plastique lustré, le scintillement de la mort. Ses soldats ont également entre leur bras les tiges funèbres, ébènes et élancées. Il a vérifié la qualité, le nombre d’un calcul rapide, s’assoit sur la chaise brinquebalante, se penche sur la minuscule table, objet des regards voyeurs des corps abstinents et forcés, pour signer le chèque avant de le remettre à la dealeuse de mort. « Quelques individus se sont crus les rois en s’appropriant mon territoire et en enlevant quelques unes de mes filles. Nous allons rapidement remédier au problème ce soir. » Il divulgue les informations, distille l’appréhension, partage les projets à cette femme – rare comportement puisqu’aucune n’a la joie de se vanter de l’égalité – car elle connaît les futurs cadavres. Les rumeurs parviennent toujours aux méchantes oreilles des intransigeants. « Il paraît que tu les connais. » Il darde ses pupilles dilatées par le plaisir prescient, avant de l’inviter dans la berline, comme un gentleman au lieu d’une rose, lui offre un beretta.
*Tu as confiance ? C’est une femme. **Mais c’est elle qui nous vend les armes. Je la connais depuis longtemps.
(c) corvidae |
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| Sujet: Re: Si dieu n'existe pas tout est permis (Médée) Lun 25 Jan - 23:11 |
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Trois hommes. C'était le nombre nécessaire pour l'escorter à l'intérieur de ce hangar désaffecté. C'est Vega qui se tient à côté d'elle, son air grave s'alliant à merveille à la couleur de son costume. Il ne parle pas, se contente d'être sa deuxième paire d'yeux et d'oreille, sa main vissé au manche de ce flingue qui ne le quitte jamais. Deux autres semblable à des agents funéraires ferment la marche. Ce soir, tout devrait bien se passer. Ce n'est qu'une vente d'arme à un client habituel, une quantité non négligeable, pour un montant négocié à l'avance. Médée n'est pas sur ses gardes, se montrant sûre d'elle en toutes circonstance, encore plus lorsque les yeux du Orlov se posent sur elle. D'un signe de tête elle lui répond, avant d'indiquer à ses hommes déjà présents d'ouvrir les conteneurs. Les armes scintilleraient presque dans la pénombre. Il y a de tout, de la marchandise de première qualité, elle s'en porte garante pour l'avoir vérifié elle-même des jours auparavant. Le russe observe, touche, puis signe un chèque qu'elle s'empresse de saisir une fois qu'on le lui tend. Elle n'en vérifie pas le montant, une marque de confiance qu'elle n'offre qu'à ceux l'ayant gagné depuis des années. Le bout de papier finit entre les mains de son bras droit qui le glisse dans la poche intérieure de sa veste. ceci, explique donc cela. Il se doit de remettre les pendules à l'heure, par la force puisqu'il n'y a que cela que les raclures comprennent. Médée pourrait le remercier et repartir aussi vite qu'elle est arrivée, mais la suite de ses mots la statufie, son sourcil s'arque une demi-seconde quand il lui tend un glock tout en lui indiquant sa berline sombre. intéressant, très intéressant. elle s'empare de l'arme qui se fait lourde entre ses doigts, l'invitation lui fait esquisser un sourire. je vais monter avec Monsieur Orlov, tu n'as qu'à nous suivre, je monte avec vous. Vega s'impose, Médée émet un grognement réprobateur, ce ne sera pas nécessaire, non. d'un geste sûr elle ouvre la portière, s'engouffrant dans l'habitacle aux effluves de cuir.
Le flingue posé sur les genoux, elle a un coup d'œil pour Grisha. Bien qu'elle connaisse sa réputation, bien que le danger puisse émaner de sa stature, Marlowe ne ressent aucune peur. ils ont déjà ébruité leur faute ? crache-t-elle, de quoi se vantent-ils au juste ?
@grisha orlov |
| | | Grisha Orlov;
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Mads M. WALDOSIA (ava) 631 966 54 (Veuf) Agnieska la femme, l'unique. Tuée sauvagement par la loi du Talion, fameuse, cruelle, elle a laissé dans un dernier soupir les souhaits pour sa fille, mais de cette dernière le corps aussi retrouvé. Il se présente psychiatre pour toutes personnes naïves, psychiatre à temps partiel, de l'autre côté du miroir l'homme poli se transforme en tyran, il gouverne de ses doigts meurtriers un vaste empire où règne désolation et despotisme. Père de la mafia Romashka, c'est à lui qu'on loue allégeance et qu'on ploie les genoux.
| Sujet: Re: Si dieu n'existe pas tout est permis (Médée) Lun 15 Fév - 18:46 |
| Si dieu n'existe pas tout est permis La cité des mâles veille sur le quartier des lunes Elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume Les femmes ne sont permises que dans les gynécées érotiques, elles errent entre les cloisons du harem, offertes aux yeux et aux mains masculines, lorsque Grisha tend l’arme à la méduse il se surprend à ne penser à rien qu’au sang qui coulera cette nuit, dans la mémoire la bâtisse qu’ils prendront d’assaut. Désintéressé. Il n’a pour Médée que le regard du compagnon du vice du courroux, celui qui chancelle, qui morcelle, qui grogne, mord, hurle. Et tue. Dans la voiture il démarre le moteur, à l’aise vêtue de sa chemise déboutonnée et d’un jean délavé ; les habits qu’il portait jeune adulte lorsqu’il apprenait encore le métier. La musique envahie l’espace de cuir et de tabac. « D’une agression. Ils se vantent comme tous les hommes lorsqu’ils réussissent à attraper les femmes. Ce n’était pas ce que Trump disait, qu’il prenait les femmes par la chatte. » La nuit, loin des prisons d’or et de verre, Grisha arbore le langage rude des ouvriers, le cru des bandits, le glauque de la masculinité, les expressions se chevauchent dans la gorge, l’homme semble détendu. Médée a été agressée, chanceuse et protégée par les dieux, le traumatisme ne s’est pas accroché sur sa peau d’androgyne. « As-tu déjà tué un homme Médée ? » La question inonde l’habitacle d’un murmure religieux, presque cérémonieux, par celle-ci le parrain élabore déjà des stratégies, la protéger et l’éloigner ou lui rendre une place d’actrice dans le carnage. Grisha peine à décider ; sous la beauté trouble du genre féminin il a toujours considéré la Marlowe comme un homme qui se terrait sous ses beaux cheveux de lumière. « James m’en voudrait terriblement s’il t’arrivait quelque chose. » La voiture se gare dans l’allée ombragée des cyprès et des pins, une ruelle où les maisonnées alignées ne se distinguent pas par leur originalité. Grisha s’allume une cigarette qui se faufile entre ses lippes, avale la nicotine, recrache le smog dans l’air froid de la soirée. Il enfile ses gants, des gants de cuir, lentement. Avant de s’attarder et de darder sa pupille dans celles de son invitée. « Mes hommes et moi n’allons pas discuter, nous les tuerons rapidement sans leur laisser un moment pour supplier. Ils rétorqueront, évidemment, ils possèdent également des armes dans leurs mains. Je ne sais pas si je dois te laisser m’accompagner. » Songeur des conséquences comme un père ne croyant à la capacité des femmes quand à prendre des décisions pour elles-même, l’homme attend cependant une réponse. Médée, porteuse de violeuse en son sein, saurait se défendre et se venger des faquins.
(c) corvidae |
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| Sujet: Re: Si dieu n'existe pas tout est permis (Médée) Ven 19 Fév - 12:33 |
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aucune peur ne traverse son organisme lorsqu'elle prend place aux côtés de l'homme. en sa compagnie, il n'a rien du prédateur que toutes redoutent, jamais un mot plus haut que l'autre, jamais un geste déplacé. un respect mutuel s'est installé depuis trop d'année pour qu'elle puisse les compter. elle pose des questions, mais n'a que faire des réponses qu'il lui offre. le pathétisme des hommes ne fait que s'inscrire davantage entre ses tempes. qu'ils se vantent, tant qu'ils le peuvent encore. je vois. lâche-t-elle avant de se concentrer sur la route, les vibrations de la musique qui les englobent lui font froncer les sourcils. ses doigts s'amusent sur le métal de l'arme qu'il lui a confié, jouant avec chacune des aspérités, à sa question elle tourne un oeil sévère sur son chauffeur d'une nuit. d'après toi grisha ? ai-je déjà tué un homme ? elle ne les a jamais compté, les cadavres qui se sont entassés, mis à mort par sa main ou par ses ordres. c'est une chose par laquelle tout les marlowe sont amené à passer, tous, excepté sa jeune sœur à qui elle ne souhaite pas ce triste avenir ça tombe bien, il ne m'arrivera rien. ajoute-t-elle avec certitude, ce n'est pas ce soir qu'elle signera un allé simple pour l'enfer. sa vie ne s'arrêtera pas ici, ni ainsi. ses yeux toujours rivés sur l'extérieur, elle observe les bâtiments qui tous se ressemblent, ce coin du queens lui est inconnu. un coup d'œil dans le rétroviseur lui indique que vega s'est garé juste derrière eux. son visage se tourne vers le russe qui enfile des gants de cuir, un sourire se forme sur ses traits. vous n'en garderez même pas un en vie, pour qu'il puisse passer le messages à ceux qui contrôlent réellement ? elle arque un sourcil, tu ne vas pas me faire croire, que la tête pensante se trouve ici, à attendre de se faire trancher ? d'un coup de menton elle désigne les maisons qui s'enchainent. ce serait parfaitement ridicule.
médée soupire en lorgnant sur la cigarette fumante, la vendetta en perspective ne fait que pourrir son humeur. d'un geste vif, elle lui arrache la clope du bec pour satisfaire son propre besoin en nicotine. son autre main se serrant contre la crosse du flingue. tue les tous, si ça t'amuse. mais j'veux que tu me ramènes le plus intelligent de la bande. elle ordonne comme elle sait si bien le faire, puisque soudainement, il lui semble inconvenant qu'elle pénètre au cœur de ce champ de bataille. s'il te plait. ajoute-t-elle en plongeant son regard dans le siens.
@grisha orlov |
| | | Grisha Orlov;
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Mads M. WALDOSIA (ava) 631 966 54 (Veuf) Agnieska la femme, l'unique. Tuée sauvagement par la loi du Talion, fameuse, cruelle, elle a laissé dans un dernier soupir les souhaits pour sa fille, mais de cette dernière le corps aussi retrouvé. Il se présente psychiatre pour toutes personnes naïves, psychiatre à temps partiel, de l'autre côté du miroir l'homme poli se transforme en tyran, il gouverne de ses doigts meurtriers un vaste empire où règne désolation et despotisme. Père de la mafia Romashka, c'est à lui qu'on loue allégeance et qu'on ploie les genoux.
| Sujet: Re: Si dieu n'existe pas tout est permis (Médée) Mer 10 Mar - 9:37 |
| Si dieu n'existe pas tout est permis La cité des mâles veille sur le quartier des lunes Elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume « Tu les surestimes Médée. Ces gueux ne sauraient pas établir de stratégies, ils n’ont pas lu L’art de la guerre, ils sont incultes. Bien sur que leur petit chef est ici, puisqu’il se doit de l’être. » Le prédateur a imposé des heures d’observation puis a parlé à ses collègues afin de construire la meilleure attaque. Comme ses méthodes de chasses pour ces jeunes nymphes à la virginité rubescente, Grisha fait de même pour les ennemis, non dans le but de les posséder, mais dans le but de les tuer. Il a imaginé le sang qui coulerait sur les joints sales, sur le carrelage de cette bâtisse, les têtes décorées de balle ; il a entendu le bruit de l’arme, il a senti le poids de beretta dans sa paume, il s’est endormi heureux. L’être a médité des jours avant de sentir la tornade, celle de la violence, celle de la tuerie, dans le sang qui gênait l’ennui. Impardonnable outrage que de voler ses colombes, l’œil a grossi de colère, les poings se sont serrés de l’ire meurtrier. Depuis des années, il s’était assagi, ne tuant pas, frappant certainement, blessant gravement. « Aucun survivant. Je me fais jardinier, je purge les mauvaises herbes. » Puisqu’il n’a guère besoin de renseignement et doit correspondre à l’image terrible et crainte de sa réputation. A l’époque on le surnommait Golem pour ces ravages, pour les ruines qu’il laissait et les dizaines de corps amassés. Il débarque de la carlingue, géant dans son désir de représailles.
Silencieusement, les soldats choisis pour leur discrétion s’avancent, foulent le pavé des némésis sans une once d’effroi, l’appréhension se mire dans l’expression mais jamais un seul rictus de peur. Entrainés par l’expérience des dizaines de vendetta perpétré au cours de ces vingtaines d’années, toutes un chemin de croix, une croisade de sévices pour ces damnés orgueilleux, impétueux, mais moins talentueux que le sieur se sentant Dieu. Il fallait un caractère et une ruse digne d’Ulysse pour massacrer les prétendant à l’entreprise de la chair humaine, et, sous les rires inhumains des masculins se battaient comme des grecs l’absurdité de la misogynie. Grisha n’est cependant pas invincible, il a cru, possédé par son syndrome d’hubris, qu’il pourrait tuer une armée de diligent, contrer l’hydre qui se formait chaque jour. Ils avaient, comme les Orlov, le désir de s’amasser la fortune, de fuir leur condition misérable grâce aux courbes des femmes. Ils traversent les dédales, procession d’ombres macabres. Le premier coup de feu ne surprend guère, par un ne sursaute ni ne tremble. Le deuxième coup de feu, froid, méticuleux, assemble la garnison dans la large pièce semblant un salon putride. Grisha a son rictus de dégoût germant sur ses lippes tandis qu’il vérifie l’état de ses objets de beauté. Ses filles l’accueillent les sanglots dans les prunelles d’avoir été abusées. « Il en manque une. » Et la plus petite lui répond que Sonyia a été emmenée à l’étage par le chef. D’un baiser sur le front afin de récompenser l’information, Grisha recharge son arme. « Алеша, Вася, детей забирайте.» L’invective est lancée du bas des escaliers, Hyacinthe a déjà grimpé, l’attendant, les mains dans les poches. Ils offrent le tableau de deux comparses assez idiots pour ne pas prendre l’apanage du danger, la prescience de la mort. Il ne faudrait pas croire l’allure assurée de ces deux gredins pénétrant dans la chambre baroque du mécréant lascivement allongé sur le matelas d’un lit design et Sonyia sur lui, obéissant à ses caprices. Grisha est énervé, il sert ses poings de trop avoir éduqué cette fille, fierté des Anémones. « Назад..» Elle s’exécute, tremblante, docile, coupable. Il le soulève, un poing dans son faciès à lui casser l’arrête du nez. L’homme est sonné, se relève tout de même, tente un dernier effort avant qu’un second poing passablement colérique, clinique, ne s’enfonce dans sa trachée.
« Tu m’as demandé de te ramener le plus intelligent. » La voix raille, le jugement pour cet hère ficelé dans le coffre de la voiture, les trois se sont dirigés vers les Géhennes du « dépotoir » surnom que l’on donne entre initié mafieux d’un lieu où se commettent les tortures dignes des Goulags. Il se gare, descend, vérifie ses textos qui le préviennent que les petites sont de nouveau dans leur chambre, ne les faite pas travailler ce soir, envoie-t-il. Puis pénètre dans le précipice accompagné de Médée. « Tuer ne sert à rien si le châtiment ne précède pas le meurtre. » Le parrain tend un outil à cette femme à la lueur argentine, il dit venge-toi, il dit exerce-toi, il dit purge-toi.
*Alyosha, Vassia, emportez les gosses. **Recule.
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