Est-ce qu'on va un jour en finir avec la haine et les injures? Est-ce que quelqu'un viendra leur dire qu'on s'aime et que c'est pas impur? Pour pas que j'pense à en finir, vos coups m'ont donné de l'allure. Pour le meilleur et pour le pire, j'prendrai d'sa main un jour c'est sûr feat @Leonide TendlerLe parc est bondé. Et pour cause, le printemps est en train de se poser sur les pelouses vertes du Queens. Les marmots s'agitent en tous sens, les gamins galopent derrière des ballons qu'ils touchent à peine avant de s'étaler au sol comme de vulgaires petits vers. Gregor les analyse en s'avançant dans les remous du parc, cherchant malgré lui, l'ombre de son reflet. Max. Est-il quelque part, là, avec Noe? Il les a déjà croisés par ici une fois, cela pourrait se reproduire. Et il n'a aucune envie de confronter sa fiancée à la mère de son fils. L'idée de cette rencontre lui donne froid dans le dos. Ces deux femmes au caractère fort pourraient le détruire si elles venaient à s'allier. Mais seulement, voilà, Leonide semble avoir ranger la hâche de guerre. Qui aurait cru qu'une presque mort suffirait à la ramener à lui dans un état pareil? Gentille, elle lui envoie même des messages. Mais Gregor a du mal à vivre une histoire tranquille avec la demoiselle. Parce qu'il n'oublie pas qui elle est. Et surtout. Il n'oublie pas qui IL est.
Assis dans l'herbe, il a abandonné son costume deux pièces et l'a troqué contre un jeans et une chemise printanière. Le blanc c'est sa couleur fétiche, sobre mais élégant. Il dénote avec tous les papas présents dans le parc mais un sourire fort se glisse sur son visage quand il voit sa promise arriver. Un rapide coup d'oeil à sa montre lui permet de confirmer ce qu'il sait déjà : elle est en retard. Les 25 minutes annoncées par message ne correspondent même pas au 30 qu'elle a demandées. Quand elle arrive à son niveau, il attrape son poignet et la fait basculer d'un geste sec jusqu'à la couverture qu'il a installée à même le sol. « Vicieuse petite chose. Tu mériterais une fessée. Publique. » Il sourit avant de chasser ses cheveux du visage de la fiancée intrépide et dépose un baiser au coin de ses lèvres. Cependant, si ces salutations semblent cordiales, il n'oublie pas pourquoi il a accédé à sa demande de se revoir. Une part de lui souhaitait croiser à nouveau le regard noir de Leonide. Une autre part de lui souhaitait surtout savoir ce qu'elle avait pensé de son entrevue avec Alix. « Alors comme ça tu oses tenir tête aux autres membres de la famille? » Il arque un sourcil en ouvrant le panier en osier qui contient, entre autres, une bouteille de vin déjà débouchonnée. La bouteille dont le verre est foncé se glisse entre ses lèvres tandis qu'il l'ouvre pour prendre une gorgée à même le goulot. « Alix n'était déjà pas ravie de te voir entrer dans la famille. Mais après votre rencontre, dire qu'elle ne veut pas de toi comme future Madame Ferreira, c'est un euphémisme. » Gregor la fusille d'un regard amusé. A vrai dire, Alix n'a pas été aussi tranchée. Au contraire, Gregor a senti que sa soeur trouvait quelque charme à la fiancée choisie par leur père. Mais cela aurait tué l'incendiaire jeune femme de reconnaître que Leonide n'était pas totalement imparfaite pour le rôle qu'on voulait lui assigner.
Sujet: Re: Amour censure | Leor #8 Mar 2 Mar - 22:51
Est-ce qu'on va un jour en finir avec la haine et les injures? Est-ce que quelqu'un viendra leur dire qu'on s'aime et que c'est pas impur? Pour pas que j'pense à en finir, vos coups m'ont donné de l'allure. Pour le meilleur et pour le pire, j'prendrai d'sa main un jour c'est sûr feat @gregor ferreiraÉtrange est l’impression d’un cœur qui s’éveille.
Elle sort d’un taxi, des lunettes noires s'opposant à la peau blanche de son visage. Elle répond à un ordre qu’elle a provoqué, qu’elle attendait depuis plusieurs heures. Car si elle déteste que Gregor cherche à la contrôler, elle commence à détester encore plus quand il ne le fait pas. Depuis qu’elle l’a quitté quelques jours plus tôt, le creux de son ventre est animé par un étrange phénomène, un vide, manifestation d'un manque différent de tout ce qu’elle a pu ressentir jusqu’à présent. C’est pour ça qu’elle n’a pas réussi à attendre qu’il revienne vers elle de lui-même, le temps écoulé depuis leur dernière rencontre étant déjà de trop. Tout ça ne lui ressemble pas, et pourtant, elle est là, près de la grille du parc, prête à le rejoindre. Elle jette un coup d’œil à l’écran de son téléphone qui lui indique qu’elle est à l’heure, mais au lieu de s’enfoncer dans le parc à la recherche de son fiancé, elle attend que cinq minutes de plus s’écoulent. Joueuse, elle transgresse les règles, elle s’amuse de l’interdit, elle orchestre son propre retard. L’heure du rendez-vous dépassée, elle finit par s’engager dans l’agitation du parc. Les arbres en fleurs toisent les enfants qui jouent, et une douce brise printanière anime sa robe portefeuille bleue-nuit, un écho aux années 40.
Elle finit par apercevoir Gregor, et soudain le vide au creux de son ventre disparaît. Elle retire ses lunettes et dessine un sourire malicieux sur ses lèvres tandis qu’elle s’approche, qu’elle le voit jeter un coup d’œil à sa montre. « Tu es encore là. » À peine a-t-elle le temps de finir sa phrase qu’il la saisit par le bras et l’oblige à s’assoir. Commencerais-tu à faire des compromis Gregor ? Le sourire de Leonide s’étire quand elle entend les mots qui sortent de sa bouche avant qu’il ne l’embrasse. Lorsque ses lèvres se détachent des siennes, et qu’elle rouvre les yeux sur monde dont il est le centre, elle se met sur les genoux et se penche légèrement en avant, loin de se préoccuper du regard des gens. « Vas-y, je t’en prie. » Elle se laisse retomber au sol, et retire ses chaussures avant de s’installer à moitié sur Gregor. Son bras accoudé sur l’une de ses cuisses, elle étale ses longues jambes couvertes d’un léger collant noir sur la couverture. « Ne me dis pas que tu pensais que ça t’était réservé ? » Gregor fait allusion à la visite inattendue qu’a eu Leonide quelques jours plus tôt. Sur le pas de sa porte est apparue une brune aux griffes acérées et à la beauté fatale. Sa future belle-sœur est venue voir de quoi la promise de son frère était faite, et Leonide ne s’est pas laissée démonter. Aussi étrange que cela puisse paraître, cette première rencontre froide et agressive n’était pas pour lui déplaire. Leonide a été amusée de découvrir une femme qui n’a pas peur de l’attaque, prête à tout pour défendre ce à quoi elle tient, une femme qui lui ressemble peut-être même un peu. Leonide se redresse pour récupérer la bouteille des mains de Gregor. « Je suis plutôt douée pour faire mauvaise impression. Mais à ce que je sache, c’est n’est pas elle qui me dira oui devant Dieu et toutes ses brebis galeuses. » Elle se doute bien que l’avis d’Alix compte pour Gregor, car si leur lien n’était pas fusionnel, la brune ne lui aurait pas servi un tel numéro pour leur première rencontre. Elle a peur que je prenne sa place. Leonide boit une gorgée de vin, avant de tendre la bouteille à Gregor pour qu’il la récupère. Puis elle dépose sa tête sur ses cuisses et ferme les yeux pour que le soleil vienne caresser ses paupières. « Elle est belle ta sœur, et elle a sacré caractère. Bien plus que toi d’ailleurs. Tu es sûr de ne pas être né d'un adultère ? » Elle le provoque, elle sait qu’il réagira, il le fait toujours.
Je trouve dans notre réalité une étrange normalité à laquelle je commence à m'habituer. Le danger n'a pas disparu, je le vois grandir dans tes yeux. Pourtant, je suis là à me prélasser dans son ombre, je l'accueille comme je ne l'ai encore jamais fait.
Sujet: Re: Amour censure | Leor #8 Jeu 4 Mar - 14:03
Est-ce qu'on va un jour en finir avec la haine et les injures? Est-ce que quelqu'un viendra leur dire qu'on s'aime et que c'est pas impur? Pour pas que j'pense à en finir, vos coups m'ont donné de l'allure. Pour le meilleur et pour le pire, j'prendrai d'sa main un jour c'est sûr feat @Leonide Tendler Il pourrait y avoir mille hommes qui la contemplent, aucun ne suffirait à lui donner l'éclat que son regard à lui crée. Aucun ne pourrait égaler la couleur qui rayonne dans les yeux de Leonide quand elle tombe sous le rayon de Gregor. Et plus le temps passe, plus cette emprise est forte. Le seul à ne pas réaliser cela n'est autre que le principal concerné. Il la voit arriver et pense qu'il n'y a que lui qui est subjugué par cette beauté qu'il ne trouvait pas si fatale au tout début. Il se souvient encore du café théâtre, de cette actrice qu'il guettait pour de mauvaises raisons et de cette amie de l'actrice en question, qui avait volé son soupirant sans aucun remord. Un baiser, un jeu, une scène. Un tout qui se répète inlassablement à chacune de leurs rencontres. Leonide, à quatre pattes, sous son nez, lui enjoint de la fesser. C'est drôle et indécent. Il arque un sourcil, se retenant de la laisser contrôler la partie. Des enfants courent autour d'eux, cela serait malvenu de la laisser gagner et de s'exposer à l'opprobre public. « Plus tard chaton. » Le surnom ne lui va pas du tout. Et pourtant, féline et agile, elle endosse le ronronnement pour se coucher sur ses cuisses d'un air désinvolte et se laisser attendrir par quelque caresse qu'il ne lui prodiguera pas.
La conversation prend un tournant qu'elle n'attendait sûrement pas. Pourtant, après avoir rencontré la soeur de Gregor, elle devait se douter que celui-ci aurait son mot à redire. Comme toujours. Il soupire devant le mépris dans sa réponse mais n'y accorde pas plus d'intérêt. Greg est surtout préoccupé de discuter de ce qui s'est raconté en son absence. Alix lui a détaillé ce rendez-vous mais il y a fort à parier qu'elle a laissé quelques détails dans l'ombre. Si tel est le cas, l'aîné veut savoir ce que Leonide pourrait avoir appris de cette rencontre qu'il a pourtant commanditée. « En effet. » Les doigts de Gregor passent sous les mèches qui tombent dans le cou de sa promise, les écartant pour que sa vue soit dégagée. Ce cou est clair et prêt à être mordu par un vampirisme sans égal. Mais il ne se nourrit pas de son sang. Non. Gregor se nourrit de la force qu'il ressent quand il domine sa fiancée. C'est devenu viscéral. Plus elle lui résiste, plus il a besoin de la dompter. « Mais Alix a son mot à dire dans ma vie. Et lui faire mauvaise impression, c'est presque pire que de me mécontenter moi. Si tu t'imagines qu'elle ne va pas s'opposer au mariage si elle le souhaite, tu te trompes. Et si tu crois pouvoir avoir plus d'influence qu'elle sur moi... » Gregor laisse s'échapper un sourire qui veut tout dire. Le mépris revient au galop. Pourtant, Leo n'est pas digne de son mépris. Mais le roi du clan Ferreira a appris à prendre de haut tous ceux qui zonaient autour de lui. Et sa future femme n'est qu'un pion choisi par son père, pas une égale. Pas comme Alix qui elle, a le pouvoir et le talent de régner sur la mafia portoricaine.
Gregor déprécie le commentaire de sa soumise et retire sa main de son cou, agacé. « Mon père n'est pas moi. Je te ferai peut-être des enfants dans le dos, mais Javier respectait ma mère. » C'est violent et méchant. Mais il ne ment pas. Il n'a pas promis la fidélité absolue à Leonide. Il lui a juste promis, tacitement, que si quelqu'un venait faire rompre ses voeux à la brune, il pourrait le tuer. Car elle n'a aucun droit de le ridiculiser. Cependant, de son côté, Monsieur le sensible au charme des femmes, n'a jamais envisagé d'abandonner son côté dépravé. Les formes de Moira sont d'ailleurs stockées quelque part dans son téléphone, prêtes à caresser son imaginaire au besoin. Ses yeux se baissent vers celle qui est présente et son image chasse celle des autres, absentes. « Alix est venue te faire peur je pense. Ce qui m'intéresse, c'est de savoir si cela a marché. » Franc-jeu, assez rare entre eux, il l'interroge directement. Tu ferais bien d'avoir peur. Mais je doute de ta capacité à sauver ta peau. Tu sembles bien trop éprise de ce jeu mortel dans lequel tu as pénétré contre ton gré.
Sujet: Re: Amour censure | Leor #8 Jeu 4 Mar - 19:43
Est-ce qu'on va un jour en finir avec la haine et les injures? Est-ce que quelqu'un viendra leur dire qu'on s'aime et que c'est pas impur? Pour pas que j'pense à en finir, vos coups m'ont donné de l'allure. Pour le meilleur et pour le pire, j'prendrai d'sa main un jour c'est sûr feat @gregor ferreira Leonide hausse légèrement les épaules lorsqu’il décide de repousser la sentence qu’il lui réserve à plus tard, presque étonnée de cette réserve dont il semble faire preuve face aux regards que ce geste pourrait attirer sur eux. Chaton. Quel étrange surnom pour une femme qui passe son temps à montrer les dents, dont le prénom est plus souvent synonyme d’acidité que de douceur. Elle réagit par une légère grimace, mais aucun mot ne sort de sa bouche. Elle s’étend lascivement sur ses cuisses et fait preuve d’une étrange docilité. Le soleil caresse la peau de ses joues tandis que ses yeux se baladent sur le visage qui la domine. Cet homme qu’elle n’a pas choisi, et qu’elle a pourtant commencé à aimer, bien qu’elle ne parvienne pas encore tout à fait à se l’avouer. L’agitation qui s’éprend de son cœur quand il est là, ce besoin constant de sentir son regard sévère se poser sur elle et cet ennui terrible qui la saisit quand elle n’est pas avec lui devraient pourtant suffire à ce qu’elle comprenne. Mais peut-être la peur de constater ce pouvoir terrible qu’il a sur elle à présent est bien trop grande pour qu’elle n’ose ouvrir les yeux.
Là, sa tête posée sur ses genoux, Leonide répond à sa question tandis qu’il glisse ses doigts contre son cou. Un geste doux qui s’oppose au mépris qui se dégage de ses mots. Elle s’attendait à ce qu’il lui parle de sa rencontre avec Alix et elle se doute que son avis compte pour lui, cependant elle ne travestira pas ce qu'elle pense pour le rassurer ou pour lui plaire. « Qui te dit que ce n’est pas ce que je veux, qu’elle s’y oppose ? Mais rassure-toi, je ne suis pas intéressée par sa place de sœur. Elle occupe déjà très bien le poste d’après ce que j’ai pu voir, et mes intentions à ton égard sont bien trop... déviantes pour qu’elles s’apparentent à de la fraternité. » Elle réagit à son sourire méprisant par un regard provocateur, elle accueille son acrimonie les bras ouverts et lui renvoie son plus beau sourire dédaigneux. Elle se laisse aller à quelques compliments sur sa sœur, qu’elle ponctue d’une pique toute destinée à son fiancé. Elle est sincère quand elle dit l’avoir trouvé belle. Il s’agit certainement d’une des plus belles femmes qui aient croisé sa route, une de ses beautés qui triomphent dans leur naturel. Gregor prend la mouche, comme elle savait qu’il le ferait. Il retire sa main du creux de son cou, et lui crache son venin en retour. Leonide se redresse pour lui faire à nouveau face, elle plante ses yeux noirs dans les siens. Il vient de lui faire mal, bien plus qu’elle ne veut se l’avouer, mais elle ne lui montrera pas. Elle arbore le masque de la fierté et du dédain, elle se cache derrière le rempart qu’elle a construit pour que les autres ne voient pas ce qu’elle ressent en réalité. « Peut-être. Ou peut-être que c’est ce que tu te dis pour te rassurer. » Elle répond à arme égale, elle ne le laissera pas l’attaquer sans riposter.
En revanche, ne va pas croire que si je ne dis rien, que si je ne réagis pas à la confession de ta future infidélité, c’est que je me résigne face à cette quasi promesse que tu me fais. Tu as réveillé en moi un monstre que je pensais avoir à tout jamais chassé, et il ne supportera pas que je ne sois pas la seule, il n’acceptera pas de te partager. Méfie-toi, ce n’est pas parce que je te cache à quel point ce que tu me dis m’enrage que je n’écraserais pas toutes celles qui oseront t’approcher, que je ne te châtierais pas pour m’avoir trompée. Ne sous-estime pas ma capacité à commettre le pire si tu me fais souffrir.
Elle sort une cigarette d’un paquet enfoui dans son sac et l’allume en écoutant Gregor lui indiquer ce qu’il veut savoir. « Si elle avait réussi, je ne pense pas que je serais là. » La fumée s’échappe d’entre ses lèvres alors qu’elle passe sa main libre dans ses cheveux bruns pour les attirer en arrière dans un mouvement inconscient. « Elle m’a sorti le grand jeu, elle m’a dépeint l’horreur que toi et ta famille me réservez, et elle est vraiment douée pour les tirades ta sœur. Un brin tragique c’est vrai, mais elle pourrait briller sur scène si elle le voulait. » Elle tire sur sa cigarette en repensant à l’un des sujets qu’Alix a abordé lors de leur conversation houleuse. Au souvenir de ces quelques mots, le visage de Leonide s’attendrit, et le regard qu’elle pose alors sur Gregor est dénué de tout mépris, de la moindre note de dédain, il est tendre et compatissant. « Je suis désolée pour ta nièce. » Sa voix est douce, calme. Alix lui a sûrement dit pour qu’elle comprenne l’étendue de l’horreur dans laquelle baignent les Ferreira, pour la faire fuir. Et bien qu'elle n’ose imaginer la terrible douleur que cette perte a dû provoquer dans leurs coeurs, elle est encore là et partir n’est toujours pas une option qu’elle envisage.
Sujet: Re: Amour censure | Leor #8 Ven 5 Mar - 13:32
Est-ce qu'on va un jour en finir avec la haine et les injures? Est-ce que quelqu'un viendra leur dire qu'on s'aime et que c'est pas impur? Pour pas que j'pense à en finir, vos coups m'ont donné de l'allure. Pour le meilleur et pour le pire, j'prendrai d'sa main un jour c'est sûr feat @Leonide TendlerAlix, trop belle. Trop incandescente. Trop violente. Trop elle. Alix, cette soeur qui mortelle vous rend immortel. Alix, parfaitement imparfaite dans ses desseins. Alix qui remercie pour vous le destin.
Il est évidemment curieux de savoir ce qui s'est dit. Mais Leonide joue à des jeux dangereux en posant ses mots, en les pesant et en esquissant ceux qui font mal. Parce que l'homme s'est toujours senti différent des siens. Inadapté dans un monde de cruauté, il a toujours opté pour la raison avant de passer aux coups. Mais il en a usé lui aussi. Beaucoup moins. Sa mère dit que cela fait de lui un vrai chef. Ses frères estiment qu'il devrait perdre sa place pour que Trejan la reprenne, bien plus à même de mener le bateau Ferreira. Mais Gregor et ses teints pâles, Greg et sa peau claire, est néanmoins bien le fils de son père. Et il grogne quand on ose l'insulter sur l'amour qu'il vénère.
« Quelles sont tes intentions chaton? » Il a remarqué qu'elle avait cillé quand il a utilisé le surnom. Et Gregor aime lui aussi appuyer là où cela déplaît. Pas pour faire mal comme pour agacer. Félin à son tour, il la défie, la regarde pour la voir continuer de jouer. « Tu sais, j'ai connu des relations frère-soeur qui étaient très intenses. » Il pense à son ami d'enfance qui semblait encore plus proche de la plus âgée de ses soeurs que lui ne l'est d'Alix. Et en pensant à eux, il voit encore Moira qui s'esquisse entre Leo et lui. Il sourit, heureux d'avoir un tampon, d'avoir une porte de sortie quand la brune devient trop forte pour lui. S'il peut la tromper, c'est qu'il ne lui est pas aussi dévoué qu'il ne le craint. Elle attaque à nouveau son lien de filiation et il se raidit. « Il y a plus de chances que ton handicapé de frère soit issu d'une déviance sexuelle que moi. » C'est terriblement déplacé et il sait qu'il va se prendre une gifle alors il attrape ses poignets avant qu'elle ne passe à l'action. « Je peux me radoucir Leonide mais ne me cherche pas trop non plus. » La menace n'est pas sous-entendue cette fois, elle est claire. Il relâche ses mains, agacé qu'elle le pousse à bout au point d'être aussi dégueulasse.
Gregor écoute ensuite ce qui se dit, ce qui se révèle. Alix a évidemment parlé de Flora, évidemment. C'est un avertissement suffisant à faire fuir les plus intelligents. Mais tu n'es pas intelligente, tu es surtout indécente. Les pensées le traversent tandis que la fumée de cigarette emplit son nez. Gregor attrape la clope du bout des doigts et l'écrase dans sa paume, indifférent à la brûlure qui s'y colle en même temps. « Ouais, ma soeur aime se croire dans une pièce de Racine.» Il ne relève pas les condoléances de sa fiancée, regarde au loin avant de revenir poser ses yeux sur elle. « Et toi? Qu'est-ce que tu lui as dit? » Puis, il l'attire contre lui et plonge ses yeux dans le noir de Leonide, ce noir envahissant dont il sait être la source. « Ma nièce est morte. Tu comprends ce que ça signifie? » Il sait très bien que non mais c'est le moment d'amorcer quelques révélations, de la préparer à ce qui va arriver bientôt quand elle sera Madame Ferreira.
Sujet: Re: Amour censure | Leor #8 Ven 5 Mar - 15:28
Est-ce qu'on va un jour en finir avec la haine et les injures? Est-ce que quelqu'un viendra leur dire qu'on s'aime et que c'est pas impur? Pour pas que j'pense à en finir, vos coups m'ont donné de l'allure. Pour le meilleur et pour le pire, j'prendrai d'sa main un jour c'est sûr feat @gregor ferreira Elle le regarde en contre-plongée, photographie son visage dans son esprit. Le soleil timide du printemps dessine des ombres sur le marbre de sa peau, illumine les traits sévères du visage de Gregor. Terriblement beau, affreusement attirant. Le même schéma se répète une nouvelle fois, il attaque et elle répond, ils se tournent autour, bondissent dès qu’ils en ont l’occasion. Ce surnom qui lui déplait se retrouve à nouveau dans sa bouche, et Leonide lui lance un regard bien plus provocateur que désapprobateur bien qu’elle soit consciente de ce qu’il cherche à faire. « Elles ne correspondent pas à celles d’une enfant douce et dépendante. » Un sourire vilain se dessine sur ses lèvres, et il s’étire un peu plus quand il évoque des relations contrenatures dont il semble avoir été le témoin. « La consanguinité n’est pas un risque qui vaille la peine d’être pris. » Toi, en revanche, tu l’es.
Et le combat reprend de plus bel, elle semble avoir appuyé où ça fait mal vu la réaction de Gregor. Le noir brille dans ses yeux alors qu’il plante la lame du mépris dans la chair de la brune, qu’il lui promet son irrespect éternel. Leo ne se laisse pas faire, pousse un peu plus loin son offensive et réveille alors le dragon. Elle peut voir le feu dans ses yeux quand il s’en prend ouvertement à son frère, quand il aborde ce sujet défendu, qu’il attaque celui qu'elle a passé sa vie à protéger en connaissance de cause. Le corps de Leonide se raidit, une terrible colère se glisse en elle, et avant même qu’elle n’ait l’occasion de l’incarner, les mains de Gregor emprisonnent ses poignets. Elle penche la tête en arrière, elle toise celui qui vient d’essayer d’entacher son plus beau trésor. Mais en réagissant de la sorte, Gregor vient de se trahir. « Tu dois être bien peu sûr de toi pour te retrouver à utiliser le handicap de mon frère pour te défendre. » Elle le fusille du regard, elle tire à bout portant. Le mépris lui dégouline par les orbites. Ça n’est pas la première fois qu’elle entend ce genre de propos au sujet de Timeo, et si ces mots sont toujours terriblement douloureux à attendre, avec les années elle a appris une chose : y répondre ne sert à rien. Elle connait la juste valeur de Timeo, et si c’est les autres ne sont pas capables de la voir aussi, c’est qu’ils n’ont rien compris. Mais avec cette pique qu’il vient de lui servir sur un plateau d’argent, Gregor vient de réussir à l’éloigner un peu de lui.
Merci de me rappeler qui tu es quand je semble parfois l’oublier. Merci de me rappeler que je dois rester cachée, que je ne dois pas te montrer qui je suis en réalité.
Il la menace, encore, avant de relâcher l’emprise sur ses poignets. « Ne me parle pas de respect quand tu ne sembles pas en saisir le juste sens. » Les mots qu’il vient de prononcer au sujet de son frère lui restent en travers de la gorge. Et si elle semble calme, si elle parait tourner la page en répondant à sa question à propos de sa sœur, elle conserve en elle une rancœur qui ne sera pas oubliée. À la différence de Gregor, elle ne s’en est jamais pris à quelqu’un d’autre que lui. Son fiancé saisit sa cigarette à peine l’a-t-elle allumée, et vient l’écraser dans sa main sans sourciller. Toi aussi tu brillerais sur scène Gregor. « Maintenant que tu le dis, le rôle d’Andromaque est fait pour elle. » Son regard est détaché de celui de son fiancé, encore retenu par la colère qu’il a déclenchée en elle. Puis, elle se souvient de Flora. Cette enfant que les Ferreira ont perdue dans la violence et dans l’horreur. Elle ne peut se retenir de lui signifier ses condoléances, mais il ne semble pas l’écouter, son regard est attiré par les fantômes d’un passé qu’elle ne connaît pas. « Je lui ai dit la même chose qu’à toi. Que je ne suis pas celle qui t’a choisi, et que ce que je veux ne changera rien à ce qu’il se passera. » N’attends plus de moi que je te dise ce que tu voulais la dernière fois après ce que tu viens de dire. Il l’attire contre lui et le noir de ses yeux vient se mélanger au sien. Elle ne cille pas, son visage à quelques centimètres du sien elle lui répond d’une voix calme. « Ça signifie que ta sœur est détruite et qu’elle ne parviendra jamais à vraiment se reconstruire. Et ça signifie que toi, tu dois maintenant tout brûler pour faire payer celui qui a causé cette peine dans le cœur d’Alix. Quitte à brûler toi aussi dans l’incendie de ta vengeance. » Du moins, c’est ce que je ferais si j’étais à ta place. Ses yeux plongés dans ceux de son amant, elle contemple un vide terrifiant qui continue pourtant de l’appeler. Elle se demande s’il est capable de survivre à cette soif de vengeance qui doit être en train de le ronger, ou si elle finira par avoir raison de lui, si cette folie l’entraînera dans des profondeurs où elle ne sera plus capable de le suivre. Même si je suis énervée contre toi, je ne veux toujours pas te voir disparaître. Elle se dégage de son étreinte, remet ses chaussures et récupère son sac.« On peut continuer à se battre, ou tu peux commencer à comprendre que t’acharner à vouloir me faire peur ne changera rien à la finalité de la chose. Quoi qu'il en soit, mon handicapé de frère a besoin de moi. » Elle se redresse, et sans un dernier regard pour lui, le laisse derrière elle dans l’agitation d’un parc qu’elle ne remarque plus.
Sujet: Re: Amour censure | Leor #8 Mar 9 Mar - 15:31
Est-ce qu'on va un jour en finir avec la haine et les injures? Est-ce que quelqu'un viendra leur dire qu'on s'aime et que c'est pas impur? Pour pas que j'pense à en finir, vos coups m'ont donné de l'allure. Pour le meilleur et pour le pire, j'prendrai d'sa main un jour c'est sûr feat @Leonide TendlerLa réalité est violente. Mais leurs vérités sont méchantes, brutales, sans détour. Tous les deux se sautent au cou, s'arrachent. Si leurs retrouvailles en ces lieux annonçaient quelque accalmie, les mots ressortent très vite avec des côtés tranchants, avec des lames en guise de points. Gregor attaque sans se soucier des répercussions. Acculé par les suppositions de la brune, il préfère l'enfoncer que de prendre sur lui. Le roi n'est pas là pour souffrir que sa soumise lui dise qui il est. Ce n'est pas son rôle. Et s'il se réjouissait de la trêve annoncée par leur dernière altercation, il s'en veut maintenant d'avoir cru à une quelconque réconciliation.
« Si tu attaques ma famille, tu n'auras jamais de traitement de faveur. C'est tout. » Noir, mauvais, il ne répond pas vraiment. Elle ne comprend pas encore à quel point le sang Ferreira est plus important que toutes ses minauderies. Il l'épousera quoiqu'il arrive mais ce n'est pas elle qu'il épouse, ce sont les souhaits de Javier. Alors qu'elle critique sa descendance, qu'elle juge ce qu'il est, c'est inacceptable pour lui. Peut-être qu'un jour tu comprendras. Peut-être pas.
Mais si elle ne saisit pas tout, elle semble néanmoins comprendre très bien les implications de la mort de Flora. Gregor est surpris de la voir étaler ces choses avec une telle précision. Il esquisserait bien un sourire si le sujet n'était pas si grave. « Exactement. » Sa voix laisse trahir un semblant de fierté. Elle est parfois stupéfiante. Gregor se dit que s'il était un simple mortel, il aurait peur d'elle. Cette femme aurait dû naître dans la mafia. Si elle avait été une Marlowe, il y a fort à parier que les clans seraient unis par leur alliance logique et naturelle. Si Gregor avait pu succomber au charme particulier de Médée, qui sait. Mais Javier n'avait jamais insisté en ce sens. Et l'amitié de Gregor envers James l'avait empêché de même un instant envisager Moira. Aujourd'hui, si la demoiselle papillonnait autour de son tableau de chasse, ce n'était plus pareil. L'alliance ne naîtrait pas de là, elle s'épuiserait dans son trépas.
Leonide se lève et prend congé. Ses derniers mots claquent tandis qu'elle reprend ses affaires. Gregor n'est pas prêt à la laisser partir. Alors il se lève à son tour et lui court après, chose qu'il ne fait jamais. Sa poigne n'est pas aussi menaçante que de coutume quand il attrape son bras. « Attends. » Il la retourne vers lui, l'attire plus près et plonge son regard dans le sien. « Je suis désolé pour ton frère. » Sa main la relâche et il remonte le long de son bras, atteignant son épaule, incapable de complètement la libérer. « Je n'aurais pas dû. Sincèrement, je suis désolé. » Si d'autres savent jouer la comédie parfaitement, lui aussi. Mais il ne feint pas ses excuses, il les pense. « Reste encore un peu... s'il te plaît. » Enterré le macho pour quelques instants.
Suspendre le temps pour t'avoir près de moi. Car je te chasse pour ensuite te piéger. Car je te hais pour ensuite t'aimer. Car le temps suspendu, je te le vole à toi.
Il se penche et l'embrasse. Un baiser qui chasse la chasteté du tableau. Amer, il oblige sa bouche à s'entrouvrir pour glisser sa langue contre celle de la femme en colère. Laisse-moi te goûter, te respirer. Les souvenirs de Rio remontent à la surface. Les mots et la déviance se mêlent dans son esprit. Il la serre contre lui avant de s'écarter doucement. « On ne touche pas à ma famille Leonide. Ni les autres, ni toi, ni personne. » Les excuses étaient sincères. Mais la méchanceté dont il a fait preuve avait un fondement, une raison, une logique qu'elle ne peut ignorer. Elle doit savoir que jamais elle ne s'en sortira indemne si elle décide de s'attaquer à ce pan de sa vie.
Sujet: Re: Amour censure | Leor #8 Mar 9 Mar - 17:46
Est-ce qu'on va un jour en finir avec la haine et les injures? Est-ce que quelqu'un viendra leur dire qu'on s'aime et que c'est pas impur? Pour pas que j'pense à en finir, vos coups m'ont donné de l'allure. Pour le meilleur et pour le pire, j'prendrai d'sa main un jour c'est sûr feat @gregor ferreira Il réveille une colère en elle qui surgit dès qu’on a le malheur de s’en prendre à son frère. Un enfant touché par la lune, dont la joie est pure et la bonté naturelle, dont le sourire rayonne et la colère gronde. La capacité de Timeo à embrasser la vie a toujours fasciné Leonide. Il voit le monde sous un angle où tout semble être limpide, où les ombres et les doutes sont inexistants. Elle s’est toujours dit que son frère était finalement le plus fort d’entre eux, et que si elle s’évertuait à continuer à se battre pour le défendre, ce n’est pas parce que lui en avait besoin, mais parce qu’elle était incapable de faire autrement. Sans lui, sans le combat autour duquel elle a construit sa vie Leonide ne serait plus rien. Elle deviendrait poussière dans un monde où elle n'a plus sa place.
Alors, une nouvelle fois elle montre les crocs pour défendre le seul homme à qui elle accorde son entière confiance. Gregor maintient le cap de la menace, navigue un peu loin plus sur les eaux du conflit. Il est le genre d’homme dont la colère rayonne, dont le mépris résonne dans chacun des mots qu’il prononce et dont le regard éclipse parfois le soleil. Il lui pose une question, et elle y répond simplement, calmement. Elle lui démontre qu’elle n’est pas aussi stupide qu’il semble parfois vouloir le croire. Elle lui fait comprendre qu’elle aussi connaît le terrible chant de la vengeance, et que le feu n’est pas un élément dont elle a peur. Et pour une fois, il ne la contredit pas. Il semble se rejoindre sur les répercussions inéluctables qui doivent découler d’une telle attaque, d’un tel affront.
Puis, Leonide se lève. Elle lui renvoie en plein visage l’indécence des propos qu’il a tenu au sujet de son frère pour lui dire au revoir. Elle s’en va, décidée à partir loin de lui. Elle veut le laisser ici derrière elle, avec ces mots violents et son irrespect blessant. En même temps qu’elle s’éloigne de ce fiancé qui vient de la blesser, elle se murmure à elle-même la promesse de ne plus se laisser l’aimer. Plus jamais. Mais alors qu’elle s’apprête à prononcer le dernier mot de ce serment inviolable elle sent une main qui la retient. Et le visage de Gregor lui apparaît à nouveau dans la lumière du printemps. Leonide essaye de dégager son bras de son emprise alors qu’il lui dit d’attendre. « Lâche-moi. » Son ton est sec et sa volonté inébranlable. Mais alors qu’elle s’apprête à répéter son ordre un peu plus fort, il prononce des mots qu’elle n’est pas bien sûre d’avoir compris. Elle se fige, fronce légèrement les sourcils en relevant son visage vers le sien. Il lui présente des excuses, il admet l’horreur et l’interdit des mots qu’il a prononcés plus tôt. « Plus jamais je ne veux entendre ces mots sortir de ta bouche. » Et alors qu’elle est à nouveau libre de partir, Leonide s'immobilise sous la caresse de ses doigts contre son bras. Elle aperçoit une douce sincérité dans le reflet de ses iris, elle est hypnotisée par des mots qu’elle n’attendait pas. Reste. Et soudain elle devine à nouveau celui qu’elle pensait ne plus jamais vouloir revoir.
Je devrais partir, je devrais prononcer le dernier mot de l’incantation qui te gardera loin de moi. Mais pourtant, je n’y arrive pas. Je reste-là à me perdre encore un peu avec toi. Que dois-je faire alors que mon cœur me crie de t’aimer et ma raison me supplie de te quitter ?
Et il se penche sur elle, l’embrasse, lui impose un baiser que sa colère devrait refuser. Mais si elle ne s’abandonne pas immédiatement au plaisir de ses lèvres contre les siennes, les bras de Leonide finissent par se glisser lentement autour du cou de Gregor pour l’inviter à ne plus jamais s’arrêter. Et quand ce baiser prend finalement fin, qu’il l’attire contre lui et qu’elle s’enivre de son parfum, la colère n’est plus là. Elle est remplacée par cet étrange soulagement que lui procure l’impression de l’avoir enfin retrouvé. Leonide plonge ses yeux dans les siens alors qu’il s’écarte à nouveau d’elle. Elle passe tendrement sa main contre son visage comme pour chasser les derniers souvenirs de leurs conflits récents. « Je n’ai jamais voulu m’attaquer à eux. » Sa main quitte le visage de son fiancé pour se glisser jusqu’à la sienne. « Maintenant, en revanche, je sais que mon futur mari n’a aucun humour. » Elle lui sourit, elle enterre officiellement la hache de guerre. « Allez, viens. » Elle l’entraîne avec elle vers la couverture qu’ils viennent de quitter et l’invite à s’y allonger. Elle accompagne son corps avec le sien, et finit par se poser sur son torse pour placer son visage juste au-dessus du sien. « Je t’ai déjà dit de me laisser m’approcher, alors arrête de reculer à chaque fois que je m’y essaye, tu veux bien ? » Elle est sincère, et son regard plongé dans le sien essaye de lui faire comprendre. « Même si tu es très beau quand tu es en colère. » Elle sourit, d’un sourire tendre et malicieux qu’elle ne pensait plus jamais lui accorder.
Tu deviens ce que je t'avais pourtant promis d'être. Le cancer de ma raison, la métastase dans mon coeur. Images by Tumblr | Code by EXORDIUM.
Sujet: Re: Amour censure | Leor #8 Jeu 11 Mar - 12:23
Est-ce qu'on va un jour en finir avec la haine et les injures? Est-ce que quelqu'un viendra leur dire qu'on s'aime et que c'est pas impur? Pour pas que j'pense à en finir, vos coups m'ont donné de l'allure. Pour le meilleur et pour le pire, j'prendrai d'sa main un jour c'est sûr feat @Leonide Tendler Pourrait-il prétendre qu'il ne l'a pas blessée? Non. Il est évident que la jeune femme prend très à coeur le moindre commentaire adressé à l'intention de son frère. Et cette hargne qu'elle a à le protéger, cela séduit le senior de la mafia. Parce qu'il y voit quelque atout pour le futur, quelque présage intéressant pour leur propre famille. Mais parviendra-t-il jamais à construire une famille avec elle? Rien n'est moins sûr. Le dragon souffle le chaud et le froid à chaque rendez-vous. Et là, s'il s'excuse, nul ne sait combien cela durera. « Tu sais très bien que je ne peux rien te promettre de tel. » Parce que la fureur fait dérailler les meilleurs d'entre nous. Et que les meilleurs, ce n'est pas sa catégorie de départ.
L'atmosphère se détend malgré tout. Quel est ce charme qui te pousse à accepter mes tares? Quelles sont les armes que j'utilise sans rien y voir. Car tu es celle que je découvre dans l'obscurité, celle contre qui je bute sans savoir ce que je vais trouver. Assis à nouveau, le pique-nique devrait reprendre son cours. Mais ils sont encore un peu amers, chacun à sa manière. Il ressasse la dernière remarque qu'elle lui a faite alors qu'ils étaient encore à quelques mètres. « Tu trouves que je manque d'humour? » Il cherche à repousser d'autres sujets plus graves mais elle ne peut s'empêcher de saisir toutes les perches lancées. « Je ne contrôle pas ce que je suis Leonide. » Son ton est résigné et pourtant, cette façon qu'il a de prononcer son prénom est tendre aussi. C'est nouveau. Ils sont en train d'apprendre à se connaître, ils s'apprivoisent sans réel espoir de se dominer. Tous deux doivent se résoudre au fait que cette guerre est faite pour durer. « Toi aussi tu es très belle. » Le compliment flatte son égo et il le retourne sans manière. Toi, tu es juste belle. Belle. Vraiment belle. En colère. Triste. Heureuse. Taquine. Mesquine. Dubitative. Pernicieuse. Belle quoiqu'il arrive. Belle sur chacune de nos rives.
Sujet: Re: Amour censure | Leor #8 Jeu 11 Mar - 14:08
Est-ce qu'on va un jour en finir avec la haine et les injures? Est-ce que quelqu'un viendra leur dire qu'on s'aime et que c'est pas impur? Pour pas que j'pense à en finir, vos coups m'ont donné de l'allure. Pour le meilleur et pour le pire, j'prendrai d'sa main un jour c'est sûr feat @gregor ferreira Et sans qu’elle ne se l’explique la colère s’adoucit, la rancœur trouve un chemin hors de son cœur. Peut-être parce qu’elle ne le pensait pas capable de la rattraper, peut-être car elle est réellement surprise de le voir s’excuser. Peut-être aussi parce qu’elle a envie de croire à cette accalmie qui semble se présager. Car Leonide sait très bien que l'’orage reviendra, comme il le fait toujours. Les éclairs jailliront à nouveau entre eux, brûleront leurs corps et les cœurs, continueront à les détruire encore un peu. Plus elle le connaît, et plus elle comprend qu’elle ne pourra pas sortir indemne de leur union, peut-être même n’en sortira-t-elle jamais vraiment. Destinée à la foudre, combien de temps arrivera-t-elle à danser sous la pluie ? Car rien n’est moins sûr que l'arrivée du beau temps. « Très bien. Mais ne t’attends pas à ce que de nouvelles excuses viennent à bout de ma colère la prochaine fois. ».
Sa rage évaporée dans l’échange d’un baiser, Leonide entraîne son fiancé sur la couverture qu’ils avaient délaissée. Ils avancent à tâtons, comme les yeux bandés, dans une atmosphère étrange, entre amertume et tendresse. Il semble s’étonner de la remarque qu’elle lui a fait quelques secondes plus tôt sur son humour, comme s’il pouvait être surpris d’un tel jugement à son égard. « Je te rappelle que tu m’as sauté à la gorge à peine ai-je eu le malheur de te taquiner. Mais ne t’en fais pas, on te trouvera bien quelques qualités. » Elle lui lance un regard joueur et malin, elle use à nouveau de la taquinerie mais de manière plus douce et moins incisive. Elle se rapproche doucement de lui, d’abord par les mots, puis son corps suit. « Je ne veux juste pas de l’ombre de toi-même. » Rien n'a changé depuis cette première soirée, depuis cette première rencontre. Tu as beau t’être révélé être une fatalité, ton regard sur moi a beau avoir changé, mais cette volonté est toujours là. Malgré la haine, malgré la guerre, malgré tes efforts à me repousser, c’est toujours toi que je suis en train de chercher.
Elle lui sourit alors qu’il répond à son compliment. La simplicité de cet échange et la légèreté qui se glisse entre eux les éloignent un peu plus de la violence de leurs récents affronts. Elle se rappelle de la dernière fois où il a tenu des propos semblables à son égard, et les souvenirs de Rio refont surface. « Tu me ramèneras à Rio un jour? » Elle dépose sa tête contre l’épaule de Gregor pour venir s’installer contre lui et prend l’une de ses mains entre les siennes. Celle où quelques minutes plus tôt il a éteint sa cigarette dans un geste théâtral, et vient détourer la brûlure avec le bout de son index. « Et, on en a jamais encore parlé mais, comment ça va se passer après ? je veux dire, une fois qu’on sera mariés. Je ne sais même pas où tu vis vraiment, tu n’es jamais venu chez moi, tu ne connais pas grand-chose de ma vie –mis à part ce dossier que tu détiens sur moi- comme je ne sais quasiment rien sur la tienne, sur ce que tu aimes… » À mesure qu’elle parle sa voix se fait de plus en plus faible, elle se sent vulnérable et peut-être même un peu bête à poser cette question. Mais elle a besoin de savoir, elle a besoin de voir si lui aussi commence à imaginer ce qu’ils pourraient devenir, si lui aussi pourrait envisager une vie où l’autre ne serait plus un étranger. Images by Tumblr | Code by EXORDIUM.
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Sujet: Amour censure | Leor #8 
Mar 2 Mar - 15:01
