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 Love the way you lie | Leor #4

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Message Sujet: Love the way you lie | Leor #4   Love the way you lie | Leor #4 Empty Sam 30 Jan - 10:50


I can't tell you what it really is, I can only tell you what it feels like.  And right now there's a steel knife, in my windpipe. I can't breathe, but I still fight, while I can fight, as long as the wrong feels right, it's like I'm in flight. High off of love drunk from my hate, it's like I'm huffing paint and I love her the more I suffer. I suffocate and right before I'm about to drown, she resuscitates me, she fucking hates me and I love it, wait... Where you going? I'm leaving you. No you ain't, come back, we're running right back, here we go again... It's so insane… feat @Leonide TendlerAmère souffrance que celle de l'âme passagère qui se délie dans les vagabondages de l'incohérence. Amère délivrance que celle de la connaissance qui se marque dans l'esprit de celui qui se contentait d'une donnée inconnue.

Il m'a fallu savoir, il m'a fallu rompre le charme. Le rêve a tourné cauchemar, emportant sur son chemin tous nos espoirs.

Je t'avais cherchée, désirée, dans des draps inopportuns. Je t'avais imaginée vêtue d'un blanc que je me réjouissais de délaisser pour aller en retrouver des moins célestes, des plus vilains.

Et voilà que la vie me mord, m'attrape. Voilà que tu te tords, m'échappes. Et je m'envole loin de ce que le coeur me disait de toi. Je m'envole trop loin pour qu'il y ait un final heureux entre toi et moi.


Gregor sort de la voiture noire dont il reconnaît le deuil sans détour. Cette limousine est un bon présage de la journée qui l'attend. C'est l'enterrement de sa vie qui le guette ici, là, dans ce jardin somptueux. Son père, Javier, a décidé qu'il était temps qu'il rencontre sa future épouse. Et Gregor n'a pas eu l'audace de lui dire que c'était déjà fait. Vêtu d'un costume de chez Versace, portant des lunettes d'un noir opaque, il traverse la pelouse et voit déjà la silhouette de celle qu'il déteste désormais plus qu'il ne la veut.

Des enfants s'éparpillent dans le parc et Gregor se souvient qu'il y a d'autres femmes dans sa vie, d'autres éléments qu'il ne maîtrise pas. Leurs prénoms se gravent dans sa tête comme la menace d'un bonheur qui n'arrivera pas : Noe, Alix, Flora, Joyss, Moira, Caroline ... Leonide. En arrivant à hauteur des stands remplis de petits feuillets, Gregor s'arrête, laissant son père aller parler avec le sieur Tendler. Gregor fait ensuite un pas en avant, ignorant scrupuleusement celle avec qui il a partagé plus qu'un "bonjour" dans le passé. « Nice to meet you sir.» Poli, raffiné, propre sur lui, il serre virilement la main de son futur beau-père. Ce dernier l'analyse pendant que le patriarche des Ferreira fait connaissance avec sa belle-fille. Les présentations sont brèves et totalement décousues. Les hommes préfèrent parler affaires entre eux et Gregor se désintéresse de leur cause autant que de sa promise. Il tourne le dos à Leonide sans lui adresser le moindre mot, se concentrant sur les flyers et faisant un signe négatif de son index à l'organisatrice qui s'avance vers lui. « On vous appellera quand on aura des questions.» Il aboie, de mauvais poil. La femme interrompt son pas, pale de cet ordre si strict qui l'agresse sans raison. Leonide est quelque part derrière lui, il ne la voit pas mais il la sent. Le parfum déjà connu à son odorat emplit ses narines et il frémit d'une envie rageuse de la coller contre cette table et de la punir pour son inconvenance.

Comme si elle était responsable de ce que tu as subi, comme si elle était responsable du destin...

«Tu ne savais rien?» Sa voix porte par-dessus son épaule, à l'encontre de la femme qui est là pour les mêmes raisons que lui : contrainte par son père. Une femme qu'il sait peu docile, peu encline à se plier aux ordres de son futur époux. Une femme qui le trompera dès que cela lui chantera. Ses entrailles se tendent à l'idée de l'irrévérence et du caractère insubordonné de celle qui devra porter le nom de Ferreira. Il se retourne vers elle, ôte ses lunettes et jette un regard noir sur celle qui irradie de par sa propre colère. « Un buffet classique, tu porteras une robe seyante mais pas trop provocatrice. La musique, du jazz et quelques mélodies plus modernes jouées par un groupe local. Des tentes blanches pour éviter les troubles de la pluie. » Il commande, il expédie. Il ne veut pas s'éterniser sur place plus que de raison. Son regard descend dans le décolleté de sa fiancée, se rappelant avec agacement des baisers qu'il a posé, voraces, sur la poitrine parfaite de cette femme.
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Message Sujet: Re: Love the way you lie | Leor #4   Love the way you lie | Leor #4 Empty Sam 30 Jan - 15:16


I can't tell you what it really is, I can only tell you what it feels like.  And right now there's a steel knife, in my windpipe. I can't breathe, but I still fight, while I can fight, as long as the wrong feels right, it's like I'm in flight. High off of love drunk from my hate, it's like I'm huffing paint and I love her the more I suffer. I suffocate and right before I'm about to drown, she resuscitates me, she fucking hates me and I love it, wait... Where you going? I'm leaving you. No you ain't, come back, we're running right back, here we go again... It's so insane… feat @Gregor FerreiraNous étions immortels, nous étions beaux. Rien d’autre ne comptait sinon que de vivre libres, rassasiés. Cette vie-là, c’était comme un orgasme répété, fulgurant et rythmé, qui, chaque fois qu’il semblait s’éteindre, repartait de plus belle.

Nous avons été pulvérisés par le rythme de ces nuits-là, lorsqu’en prononçant ton prénom tu as sonné le glas.

Depuis, je cherche dans le lit des autres la même fièvre que tu as déclenchée. Et l’ennui que j’y trouve ne fait qu’attiser la haine, qui, au creux de mon ventre s’est logée.

Alors je l’embrasse,
je me love dans les bras de cette colère ardente.
Le seul rempart entre toi et moi.



« Je te récupère à 10h30.
Sois prête, et convenablement habillée.
»

Réveillée par un message de son père, Leonide ne se doute pas encore de la surprise qu’il lui réserve. Elle s’exécute, comme à chaque fois qu’un ordre sort de sa bouche. Car elle n’a jamais été capable de faire autrement. Désespérée d’attirer son attention, prête à tout pour qu'entre ses lèvres se glisse son prénom. Ce n’est qu’après s’être assise sur le cuir de la banquette arrière qu’elle comprend. « Ferme-moi le bouton de ce chemisier, tu dois être présentable pour rencontrer ton fiancé. » Son corps se crispe et sa mâchoire se serre. Elle savait que ce jour finirait par arriver, elle ne savait juste pas quand. Aujourd’hui, apparemment. Elle ne dit pas à son père qu’elle le connaît déjà, qu’elle a déjà goûté à la chaleur de sa peau. Silencieuse, elle s’enfonce toujours un peu plus dans sa colère.

Lorsqu’ils arrivent à destination, Leonide suit son père. Elle fend l’agitation du parc à ses côtés, cachée derrière des lunettes noires, les joues caressées par la fourrure de son manteau. Ils y rejoignent les quelques personnes qui semblent les attendre, armés de prospectus et flyers, des sourires hypocrites fièrement accrochés sur leurs visages. Son père lui glisse un mot à l’oreille, alors qu’au loin ils voient Gregor et un homme qui doit être Javier Ferreira arriver. À cette vision son corps se raidit, son myocarde brûle. Elle détourne ses yeux de lui pour se concentrer sur ce futur beau-père, qui après s’être adressé à son père la salue à son tour. Elle sait exactement ce qu'elle doit faire, la manière dont elle doit sourire, la retenue dont elle doit faire preuve, pour construire l’illusion de cette femme qu’elle ne sera jamais. « C'est un plaisir de vous rencontrer. » Elle sent le regard de son père sur son épaule alors que sa main se détache de celle de Javier et à peine peut-elle se dégager que les deux hommes s’éloignent, désintéressés. Gregor lui tourne rapidement le dos, et cette manie qu’il a de faire comme si elle n’était pas là embrase sa colère.

Ne fais pas celui qui dirige, quand toi aussi tu n’es qu’un pion.

Quelques pas derrière lui, elle ne le quitte pas de yeux. Il s’attarde sur les dépliants ramenés par l’organisatrice, il aboie sa colère à cette femme qui ne lui a pourtant rien demandé. Puis, il finit par s’adresser à elle, sans même daigner la regarder. « Penses-tu sincèrement que je t’aurais laissé me toucher si tu j’avais su qui tu étais ? » Acide, elle lui confirme à demi-mots avoir été elle aussi prise au dépourvu. Et quand il se retourne, qu’il lui lance ce regard noir auquel elle répond sans difficultés, une rage nouvelle s’éprend d’elle. Car son regard, aussi sombre soit-il, lui fait toujours le même effet. « Ne te méprends pas. Ton prénom ne change rien au fait que je ne me plierai jamais à tes ordres. Pas besoin de tentes blanches, on fera ça en intérieur, je ne veux pas m’encombrer d’un manteau. » Elle porte ce masque qui ne laisse rien passer, cette façade qu'avec les années elle a construit et qu'elle brandit aujourd'hui pour se protéger de lui. « Mon frère sera présent. Il faudra donc adapter un certain nombre de points à sa venue. Ce n’est pas négociable. Je passerai une liste à l’organisatrice. » Leo ne peut pas envisager ses fiançailles sans son frère. Elles ont beau n'avoir aucune valeur, Theodore devra être là, car il le sera toujours, mariée ou pas. « D’entre tous, il fallait que ce soit toi. » lui crache-t-elle, amère. Elle est malade Leo, car toutes ces dernières semaines, elle s’est conditionnée à la haine et la colère, elle s’est persuadée qu’il n’aurait plus jamais l’emprise qu’il a pu avoir sur elle. Mais la vérité, elle vient de lui exploser au visage quand il a plongé ses iris dans les siennes. Elle le hait, oui, mais elle le veut encore, terriblement.
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Message Sujet: Re: Love the way you lie | Leor #4   Love the way you lie | Leor #4 Empty Dim 31 Jan - 12:16


I can't tell you what it really is, I can only tell you what it feels like.  And right now there's a steel knife, in my windpipe. I can't breathe, but I still fight, while I can fight, as long as the wrong feels right, it's like I'm in flight. High off of love drunk from my hate, it's like I'm huffing paint and I love her the more I suffer. I suffocate and right before I'm about to drown, she resuscitates me, she fucking hates me and I love it, wait... Where you going? I'm leaving you. No you ain't, come back, we're running right back, here we go again... It's so insane… feat @Leonide TendlerPiaf chantait qu'il lui faisait tourner la tête, tout comme toi tu le clamais lors de notre dernière entrevue hors de notre pays. Et ensuite, la môme se plaisait à raconter qu'elle ne regrettait rien, rien de rien. Mais je ne partage pas ce sentiment. Je regrette amèrement de m'être égaré sur les sentiers du désir envers cette femme ... cette succube qui était prête à tout me voler.

Un plaisir de le rencontrer. Faut-il être fourbe pour prétendre que rencontrer son futur beau-père est un plaisir. Gregor ne réagit pas, préférant laisser son géniteur se faire sa propre opinion sur la femme qu'il a lui-même choisie pour son fils. Mais Gregor sait que cette décision est une décision stratégique et que la demoiselle soit agréable ou pas, Javier s'en moque.

Les deux hommes s'éclipsent et le fils se voit vivre une de ces scènes épouvantables dans les comédies romantiques. Sauf que la situation n'a rien de comique. Il lève les yeux au ciel pendant qu'elle s'adresse à lui, refusant déjà son autorité. Le fiancé regarde autour d'eux et s'agace « Je ne sais pas si tu as remarqué mais nous ne sommes pas en intérieur. » Il soupire, méprisant. « C'est ici que le mariage aura lieu. Si ces quelques personnes ont fait l'effort d'installer leurs stands ici, c'est pour nous donner une vision des lieux sur les lieux même. » Son ton dénote sans trouble de l'idiotie qu'il trouve à sa partenaire. Puis, satisfait, il ajoute « Enfin, tu n'as qu'à te plaindre auprès de ton papounet chéri et dire que tu as peur que tes talons s'enlisent dans l'herbe. On refera une séance de ce genre ailleurs. » L'idée de devoir revivre ce supplice ne l'enchante pas. Mais au final, ce mariage n'est pas celui qu'il rêvait. Alors qu'importe comment il se déroule et où. Elle n'a qu'à faire comme elle le fait sûrement toujours : à sa tête.

Ses yeux grésillent de la même rage. Leur désir était partagé, leur passion chevronnée et désormais leur haine bien disséminée. Les pères parlent gravement au loin, quasiment hors de leur champ de vision. La phrase de Leonide traverse le silence qui s'est fait et Gregor rit sèchement. « Oh crois-moi, une fois que tu seras ma femme, tu verras qu'il y a des drames bien plus réels que d'avoir couché avec ton futur mari avant de le connaître. » Narquois, il se rapproche d'elle et attrape son sac à main sans lui demander la permission. Elle est sa femme, ou presque. Il ouvre le sac et attrape directement ce qu'il cherchait : le paquet de clopes dont il extirpe une cigarette sans lui demander quoique ce soit. Le non fumeur est en proie à un besoin viscéral d'évasion. « Qu'est-ce qu'il a de si précieux ton frère? T'en parles comme d'un enfant handicapé. » Ils ne connaissent rien l'un de l'autre. Mais Gregor entend, entend et écoute les choses qui ressortent dans le discours de son adversaire. Car elle est telle désormais. Il a bien saisi qu'elle semblait protéger ce Théodore avec ses griffes et ses crocs. Il attaque sans savoir qu'il met les pieds en plein dans le plat.


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Message Sujet: Re: Love the way you lie | Leor #4   Love the way you lie | Leor #4 Empty Dim 31 Jan - 15:04


I can't tell you what it really is, I can only tell you what it feels like.  And right now there's a steel knife, in my windpipe. I can't breathe, but I still fight, while I can fight, as long as the wrong feels right, it's like I'm in flight. High off of love drunk from my hate, it's like I'm huffing paint and I love her the more I suffer. I suffocate and right before I'm about to drown, she resuscitates me, she fucking hates me and I love it, wait... Where you going? I'm leaving you. No you ain't, come back, we're running right back, here we go again... It's so insane… feat @Gregor Ferreira
Face à lui, des réminiscences de leurs corps à corps traversent son esprit en colère. La manière dont il a déjà fait bleuir sa peau en la serrant trop fort, le goût de danger qu’elle a trouvé sur ses lèvres, la chaleur du risque de sa peau contre la sienne. Et tous ces souvenirs lui rappellent pourquoi elle est en colère, pourquoi sa rage est si violente et dévastatrice. Elle est à la hauteur de la passion qui lui a fait ressentir. À la hauteur des plaisirs qu’ils ont partagés. Son père n’a pas pris la peine de lui expliquer les détails de ce rendez-vous, il s’est simplement contenté de la jeter dans la gueule du loup. Et lorsque Gregor lui met son ignorance en plein visage, Leonide s’agace mais ne montre rien, elle ne rentre pas dans son jeu. Décidée à ne rien lui donner de plus que ce qu’elle n'a déjà fait, ou peut-être juste son amertume et son acidité.

Lui aussi est pris dans le même piège qu’elle, bien qu’il fasse mine de ne pas l’être. Lui aussi est ici par la volonté d’un autre, par la volonté d’un père qui ne semble pas s’intéresser à ce que son fils aurait bien pu vouloir. « On s’en passera. » Elle n’a aucune envie de répéter l’expérience de ce rendez-vous, et finalement, elle se fout pas mal de ce à quoi ressemblera ce jour-là. Car il ne s’agira pas du « plus grand jour de sa vie ». Et elle sait déjà qu’elle y perdra bien plus qu’elle n’y gagnera. Plus elle découvre son adversaire, plus elle prend conscience de l’ampleur du piège qui est en train de se refermer sur elle. Et elle se demande ce qu’elle fait là, sans pouvoir s’empêcher de penser à Joana, au regard qu’elle portera sur elle quand elle lui avouera enfin détruire consciemment ce qu’il reste de sa vie pour la simple volonté d’un homme qui ne se soucie pas d’elle. Qui ne l’a jamais fait. Qui ne le fera peut-être jamais. Elle est le pantin de la vanité de ce père qui semble préoccupé par tout autre chose, mais Gregor, qui la toise d’un air supérieur, n’est pas mieux qu’elle. Et elle le sait. Tous deux enchaînés par la volonté d'autrui.

Il répond à son amertume par un rire qui claque sèchement dans l’air. Il lui parle comme si elle était une gamine qui ne connaît rien à la vie, comme si elle n’avait pas son mot à dire dans la partie. Elle ne répond pas à cette promesse du pire qui reste à venir, elle rumine sa rage en le laissant se saisir de son sac comme si elle lui appartenait déjà. Elle reste de marbre quand il se saisit d’une cigarette, animé par une envie qu’elle ne lui connaissait pas encore.

Serais-tu en train de perdre le contrôle Gregor ? sens-tu le sol qui se dérobe sous tes pieds ? le feu qui te brûle les tripes ? Sache que ce brasier ne s'éteindra jamais. Je serai toujours là pour le raviver.

Puis il parle de lui. De celui auquel il ne faut pas toucher. La colère dégouline de ses orbites alors qu’elle s’approche de son fiancé, qu’elle plante ses iris dans les siennes. Son visage est assombri par la rage, elle montre une partie d’elle-même qu’il n’a jamais vu, un reflet qu’elle-même ne parvient pas toujours à observer. « Oui. Theodore est autiste. » à quelques centimètres de son visage elle continue « Ne t’avise plus jamais de parler de lui avec cet air supérieur, car supérieur, il le sera toujours à toi. Ta haine, ta colère, gardes-les pour moi. Je me ferai un plaisir de les accueillir. Mais lui, il n’a rien à voir avec tout ça. Suis-je assez claire ? » Elle dessine une limite à ne pas franchir, un paysage auquel Gregor n’appartient pas, et n’appartiendra jamais. Il ne sait rien d’elle, comme elle ne sait finalement rien de lui. Caroline et Ben sont restés quelque part cachés dans une ruelle de Rio de Janeiro. Et cet homme qui se tient devant elle, qui incarne ses pires envies et sa plus grande colère, elle va devoir apprendre à le connaître pour pouvoir s'en protéger. « Et je serai peut-être ta femme sur un papier Gregor, mais ne fais pas l’erreur de croire que je suis à toi, car je ne t’appartiendrai jamais. Alors tes drames, et ta réalité, je ne compte pas m’en encombrer. » Elle ne baisse pas les yeux, et elle sent cette électricité entre son corps et le sien. Un champs magnétique. Une promesse de destruction massive à laquelle elle n’était pas préparée.  

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Message Sujet: Re: Love the way you lie | Leor #4   Love the way you lie | Leor #4 Empty Dim 31 Jan - 15:58


I can't tell you what it really is, I can only tell you what it feels like.  And right now there's a steel knife, in my windpipe. I can't breathe, but I still fight, while I can fight, as long as the wrong feels right, it's like I'm in flight. High off of love drunk from my hate, it's like I'm huffing paint and I love her the more I suffer. I suffocate and right before I'm about to drown, she resuscitates me, she fucking hates me and I love it, wait... Where you going? I'm leaving you. No you ain't, come back, we're running right back, here we go again... It's so insane… feat @Leonide TendlerC'est la guerre. C'est la guerre. Elle vole au dessus de mes plans, lâche des bombes sans se soucier de ce qu'elle détruit et ne sourit plus. C'est la guerre, la guerre froide, la guerre implacable. Rien ne nous ramènera en arrière. Elle et moi, trop fiers.

La perspective de se revoir à nouveau pour rechercher d'autres aménagements ne semble pas l'enthousiasmer plus que ça. Gregor a marqué un point et son esprit qui carbure à toute vitesse comprend que la brune n'avait pas été informée des plans de leurs paternels. Il se dit qu'il a au moins cette chance d'avoir son mot à dire. Javier avait consulté son fils en lui demandant quelles étaient ses préférences. Et Gregor avait, sans hésiter, choisi l'extérieur. Il n'est pas très fleur bleue ou romantique au point de vouloir s'exposer aux yeux de tous les passants, non. Mais extérieur est synonyme de printemps et été. Et ces saisons, cela n'est pas encore tout de suite, quelques mois sont encore à attendre avant de se dire oui pour la vie.

La cigarette entre les lippes, il expire la fumée qu'il a déjà vue consumer les poumons de sa fiancée plus d'une fois. Il se moque de l'air que cela lui donne, il se moque de tout. Et ses mots vont jusqu'à la défier, jusqu'à dénigrer une personne qu'elle chérit manifestement trop. Trop au goût de celui qui a accepté d'épouser Leonide et non son frangin. Trop au goût de celui qui ne s'imagine pas une seconde supporter tous les caprices de cette gamine trop gâtée dans l'enfance.

Autiste. Froid, Greg est loin d'être insensible. La maladie avait été utilisée comme une insulte. Il était loin de s'imaginer qu'il y avait une probable vérité dans ce qu'il demandait. Pas le temps de revenir en arrière qu'elle monte au créneau, lui faisant comprendre qu'elle ne tolérera pas qu'il mette le frère au centre de leurs disputes. Et des disputes, il y en aura. Toi qui ne sais garder ta langue dans ta poche, toi qui t'imagines encore avoir ton mot à dire. Toi qui visiblement n'a pas compris dans quelle famille tu mettais les pieds... Un sourire suffisant le parcourt et au lieu de s'excuser, il répond avec une froideur non surjouée « Oh oui, tu es claire. » Mais il n'a pas dit son dernier mot. Et elle doit pouvoir sentir que le temps tourne à l'orage. Les pupilles dilatées de l'homme expriment sans aucun doute les songes assassins qui le traversent. Elle s'est rapprochée de lui et il fait un pas supplémentaire vers elle. « Ca doit être sympa...  » Laconique, il prépare le terrain avec son air amusé qui le rend atrocement antipathique et sexy à la fois. « ... vivre dans une bulle comme tu le fais, ça doit être sympa. » Il expire la fumée de sa cigarette dans son visage avant de jeter le mégot dans l'herbe sans se soucier le moins du monde de l'écologie. « Ton frère est handicapé mais toi, c'est quoi ton excuse? » Il la saisit par les épaules dans un geste qui n'est plus implicite mais bien menaçant. « Je ne sais pas ce que tu t'es fait comme films mais Hollywood n'a rien avoir avec l'histoire qu'on est en train d'écrire ici. Si tu deviens ma femme, tu seras ma femme. Et que tu sois d'accord ou pas n'y changera rien. Et s'il faut que je t'enferme pour que tu gardes tes cuisses fermées aux autres, je le ferai.  » La voix de Gregor est ferme, rauque. La gravité se lit dans sous ses traits fermés. L'envie de l'enfermer, de lui mettre des menottes n'est pas née d'hier. Mais désormais, il y a d'autres enjeux. « Si t'es pas capable de voir ce qui t'attends ou si tu as peur, il est encore temps de courir dans les bras de ton père et de lui demander un poney plutôt qu'un mari. Ca sera mieux pour toi Princesse.  » Sa voix claque dans l'air. L'orage est là et la foudre risque de faire des blessés, des brûlures graves.

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Message Sujet: Re: Love the way you lie | Leor #4   Love the way you lie | Leor #4 Empty Dim 31 Jan - 21:54


I can't tell you what it really is, I can only tell you what it feels like.  And right now there's a steel knife, in my windpipe. I can't breathe, but I still fight, while I can fight, as long as the wrong feels right, it's like I'm in flight. High off of love drunk from my hate, it's like I'm huffing paint and I love her the more I suffer. I suffocate and right before I'm about to drown, she resuscitates me, she fucking hates me and I love it, wait... Where you going? I'm leaving you. No you ain't, come back, we're running right back, here we go again... It's so insane… feat @Gregor FerreiraIl continue à la défier, comme il l’a toujours fait. Mais le combat d'aujourd’hui ne se conclura pas entre des draps, il ne se terminera pas dans la chaleur intime d'une impasse betonnée. L’un face à l’autre ils jaugent cette moitié qu’ils n’ont pas choisie. Et l’obscure silhouette qui se dessine dans la fumée de cette cigarette qu’il vient de lui piquer ne présage rien de bon. Elle l’observe silencieusement inviter le goudron à tapisser ses poumons. Jusqu’à ce qu’ils disent les mots de trop. Qu’il réveille cette rage monstrueuse qui émerge à chaque fois que quelqu’un s’en prend à Theodore.

Depuis toujours tu es le rempart entre le monde et lui. Et s’il n’est pas capable de se défendre tout seul, tu as toujours eu assez de venin pour deux. Incarnant la mise à mort du premier qui oserait le toucher. Tellement dévouée que tu t’es souvent oubliée.

Il la toise, dessine un sourire suffisant sur son visage, et elle devine dans ses pupilles des vents froids et électriques. Elle comprend dans la manière qu’il a de lui répondre qu’il n’e déposera pas les armes. Elle non plus. C’est pourquoi elle ne cille pas lorsqu’il s’approche un peu plus près, qu’il vient répandre l’ombre de sa colère sur sa peau. Qu’ils s’imposent, lui et son antipathie. Gregor. Dans toute sa splendeur. Elle l’écoute, elle le scrute tandis qu’il s’applique à vouloir la mettre à terre. Elle entend le tonnerre, elle sent l’air se transformer en électricité. Mais elle ne bouge pas. Elle ne réagit pas à la provocation acide de la fumée contre son visage. Elle se tient droite quand le ciel s’éclaire à la lumière de sa haine.  « Tu essayes de me faire mal ? Essaie plus fort. » Il la saisit par les épaules alors que les ramifications de sa colère luisent dans ses iris.

Tu crois que je ne comprends pas ? Tu ne vois en moi que la vanité d’une gamine gâtée par la vie. Mais tu ne sais pas, tu ne sais rien. Tu ne te doutes pas de la solitude meurtrière qui s’est répandue au creux de mon coeur quand elle est partie. Où étais-tu quand je cherchais de l’aide dans une maison vide ? Que faisais-tu quand j’essuyais, seule, les coups d’un gamin qui ne parvenait à exprimer sa souffrance qu’à travers la violence ? Crois-tu sincèrement que ce que je donne à voir de moi, que ce que je t’ai montré, c'est la vérité ? Tu ne sais rien. Et je ne veux pas te laisser savoir. C’est bien plus simple que tu gardes cette image-là de moi. C’est elle qui me permettra de rester loin de toi.

Et quand l’orage éclate enfin, que dans les mots de Gregor tonne la menace, Leonide devrait avoir l'envie de fuir. Elle devrait craindre d’être touchée par la foudre. Mais Leo est une fille du feu. Alors, elle danse sous les larmes de sa colère. Elle se désarticule sur la mélodie de son acrimonie. À la manière d’une sorcière qui danse dans l'ombre d'une lune pleine, elle embrasse la peur et la crainte, les mélange à ses envies, sa fureur et un peu de folie. Et elle lui sourit. Un sourire noir, funeste.  « C’est ce qu’on verra. »  Un rire mauvais s’échappe d’entre ses lippes.  « Ne me dis pas quelle décision serait la meilleure à prendre pour moi, quand tu es bouffé par la rage face à celle que ton père a prise à ta place. Tu crois valoir mieux que moi ? tu rampes à ses pieds Gregor. » Elle penche légèrement la tête pour mieux contempler ses pupilles se dilater sous l’emprise de la fureur.  « Vas-y, dis-moi. Je t'écoute. Qu'est-ce qui fait de toi un homme que je devrais craindre ? Car pour le moment, tout ce que je vois, c'est qu'un pion qui panique à l'idée d'être dépossédé. » Sa voix est calme, contrôlée. Les doigts de Gregor brûlent sa peau à travers ses vêtements. Elle sent la pression de ses phalanges, mais elle ne bouge toujours pas, elle se concentre et dessine les contours de sa haine dans les sillons bleu-verts de ses iris.

Tu veux me pousser dans mes retranchements, me faire exploser en plein vol ?  Ne me sous-estimes pas. Si un jour la détonation résonne, elle sera aussi pour toi.

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Message Sujet: Re: Love the way you lie | Leor #4   Love the way you lie | Leor #4 Empty Lun 1 Fév - 16:23


I can't tell you what it really is, I can only tell you what it feels like.  And right now there's a steel knife, in my windpipe. I can't breathe, but I still fight, while I can fight, as long as the wrong feels right, it's like I'm in flight. High off of love drunk from my hate, it's like I'm huffing paint and I love her the more I suffer. I suffocate and right before I'm about to drown, she resuscitates me, she fucking hates me and I love it, wait... Where you going? I'm leaving you. No you ain't, come back, we're running right back, here we go again... It's so insane… feat @Leonide TendlerAlors que ma seule envie est de te mettre une gifle violente pour te réveiller, pour te rappeler la réalité du monde dans lequel nous vivons, je réalise. Tu ne viens pas de mon monde. Tu ne sais rien de moi ni de ce qui t'attends quand tu m'épouseras. Tes sourires insolents, des petites phrases de gamine capricieuse, tout ça... cela volera en éclats quand tu verras ce que signifie la violence. Tu t'écraseras quand tu comprendras que je ne suis pas un simple homme qui aime faire peur. Oh non, je n'aime pas ça. De ma famille, tu épouses le plus doux, crois-moi. Mais toi qui te plie dans une révérence devant celui qui s'appelle mon père, tu penses pouvoir gagner les faveurs du roi. Tu te trompes.

Il ne décolère pas. Et Leonide ne fait rien pour le calmer. Toujours plus inconsciente, elle joue avec un feu qu'elle n'a pas allumé. Cela amuserait Gregor en d'autres circonstances. Mais pas là. Là, il la regarde qui s'approche des précipices, des abysses de sa vie et il jure intérieurement de la détruire avant que d'autres n'aient l'occasion de le faire. Car cette femme est une plaie. « T'es presque mignonne à croire que je rampe aux pieds de qui que ce soit. » Gregor a volé malgré lui tout le business de son paternel. Une part de lui s'est même demandé si ces fiançailles n'étaient pas aussi des représailles. En transférant le QG d'un Ferreira à l'autre, n'a-t-il pas déclenché une rancoeur sans pardon auprès de Javier? Il préfère ne pas l'envisager ainsi. Mais la question l'a traversé plusieurs fois. « Et quand bien même je serais soumis à mon père, tu ferais mieux de te demander pourquoi. Et tu ferais encore mieux de réaliser que si je le suis, c'est volontairement. Et que jamais, jamais, je ne te serai soumis à toi. » Là est une certitude. Elle pense ne pas céder. Mais elle ne sait pas tout ce qui l'attend une fois que les mots fatidiques seront prononcés. Elle a déjà vu l'autorité de Gregor en oeuvre mais jamais dans son domaine naturel, jamais auprès de ses racines. Et si elle s'imagine qu'elle pourrait le manipuler sexuellement, elle fait la même erreur que nombreuses autres escorts dans le passé. Gregor est faible devant le charme des femmes. Mais il n'a jamais perdu le contrôle de lui-même.

« Si tu ne le sens pas de toi-même que tu ferais mieux de passer ton chemin, c'est que j'ai sous-estimé tes capacités intellectuelles. » Derrière cette attaque, il y a une trace de compliment. Mais là n'est pas le but du portoricain. Il relâche les épaules de sa fiancée et regarde les pères qui sont désormais tellement loin qu'il est certain qu'ils ne reviendront pas. « Je te laisse choisir tout ce que tu veux, de toute façon tout cela ce n'était qu'une mascarade destinée à enfin nous faire nous rencontrer. Si tu crois avoir le moindre mot à dire concernant les préparatifs, prépare-toi à être déçue. » Il sourit, convaincu que Javier a déjà choisi tout. Cette rencontre était juste une façade. Le chef de la mafia ne laissera rien au hasard. Gregor prend un flyer sur une des tables et la jeune femme qui est derrière lui sourit faiblement. Il la regarde et hésite avant de passer de l'autre côté et de l'inviter à le suivre dans sa limousine. Intimidée, elle regarde Leonide avant de comprendre que la dame n'a rien à dire. Elle opine du chef et Gregor part avec la vendeuse ou peu importe ce qu'elle est, bien décidé à montrer que rien ne le retient plus auprès de la brune.

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Message Sujet: Re: Love the way you lie | Leor #4   Love the way you lie | Leor #4 Empty Lun 1 Fév - 17:46


I can't tell you what it really is, I can only tell you what it feels like.  And right now there's a steel knife, in my windpipe. I can't breathe, but I still fight, while I can fight, as long as the wrong feels right, it's like I'm in flight. High off of love drunk from my hate, it's like I'm huffing paint and I love her the more I suffer. I suffocate and right before I'm about to drown, she resuscitates me, she fucking hates me and I love it, wait... Where you going? I'm leaving you. No you ain't, come back, we're running right back, here we go again... It's so insane… feat @Gregor FerreiraTe souviens-tu du premier jour, quand sur les planches usées de ce théâtre new-yorkais je t’ai posé une question ? Je t’ai demandé ce que tu voulais. Ce jour-là, tu m’as intimée de deviner ce qu’il te fallait. Et parmi toutes les options, tous les choix, c’est la haine que j’ai choisie pour toi.

Elle lui tient tête, fait preuve de défiance, attaque en retour. Elle ne veut pas lui montrer l’inquiétude sous-jacente qui se fraye un chemin à travers ces cellules. Plus il parle, et plus elle se demande. Plus les questions se bousculent. Qui est celui qui lui fait face ? Qui est celui que son père a choisi ? Il ne ressemble à aucun de ceux qui ont déjà croisé sa route. Le noir qui se diffuse sur son passage se distingue de toutes les nuances d’obscur qu’elle a déjà pu observer. Et la future réponse à cette question qu’elle se pose commence à l'inquiéter. Car elle n’a jamais vu cette lueur dans le regard de son père avant aujourd’hui. Alors, elle observe l’ampleur de la colère de son fiancé, jauge la profondeur de sa haine. Elle se contente de lever le menton pour répondre à cette confiance en soi déroutante dont il fait preuve.

Qu’est-ce que tu ne me dis pas ? Tu me promets abysses et enfers mais tu ne me donnes par leurs noms. Quels chemins vas-tu emprunter pour les trouver ? Quels sont les termes de ce jugement dernier ? Je ne peux pas craindre ce que je ne connais pas, de ce dont je n’ai pas encore conscience. Et toi, tu me laisses volontairement foncer dans ce mur que je ne vois pas.

Il lui fait la promesse de ne jamais lui être soumis, mais ça elle l’avait déjà compris. Elle l’a lu dans ses yeux la première fois qu’elle a croisé son regard. « Je peux te faire la même promesse. »  Elle ne sait pas ce à quoi elle s’expose à lui disant ça, mais elle sait déjà qu’elle en assumera les conséquences. Elle ne sera jamais sienne, même si elle finit par lui donner l’illusion de l’être. Elle prendra l’avantage de chaque opportunité, elle détectera les failles. Elle se cachera derrière ses masques et leurs reflets, elle ne lui donnera rien de vrai. Il ne semble pas comprendre que le choix de passer son chemin, elle ne l’a pas, elle ne l’a plu. Elle l’a perdu sur la route, elle ne sait plus vraiment quand. Et toutes les traces pour le retrouver ont été effacées. « Tu devrais te réjouir de mes capacités limitées, ça te laissera peut-être une chance de gagner. » Acide, elle répond à son attaque. Elle se fout de ce qu’il peut penser d’elle, et si elle peut lui laisser croire qu’elle n’est pas assez intelligente pour se jouer de lui, elle le fera, consciente de l’avantage que ça lui apportera.  Elle ne le quitte pas des yeux alors qu’il libère ses épaules. Elle ne réagit pas à sa dernière offensive, elle se contente de répondre à son sourire dans la même teinte de suffisance qu’il lui dépeint. Elle l'observe dans un ultime affront inviter l’organisatrice à le suivre. Pauvre brebis. Simple pion dans une guerre qu’elle ne comprend pas. Elle se laisse entraîner par le loup dans sa tanière. Leo ne montre rien, détourne le regard. Ça la rend malade, ça lui tord l’estomac. Hors de question de donner le plaisir à Gregor de lire la rage sur son visage. Mais, plus tard, une fois rentrée, elle veillera à ce que la réputation de cette femme soit à jamais souillée. Le premier cadavre d’une longue lignée.  
 

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