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 les fleurs du mal | Leor #5

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Message Sujet: les fleurs du mal | Leor #5   les fleurs du mal | Leor #5 Empty Lun 1 Fév - 23:21


Tes yeux, où rien ne se révèle de doux ni d'amer, sont deux bijoux froids où se mêle l'or avec le fer. feat @Gregor FerreiraSa dernière rencontre avec Gregor a soulevé de nombreuses interrogations. Plus question de vivre dans l’ignorance, plus question de se laisser surprendre. Pour vaincre, il faut connaître. L’affaire n’a pas été simple. Elle s’est d’abord confrontée à la façade qu’il offre au monde, une nature morte faite pour tromper. La vérité était dissimulée, enfouie. Et plus elle creusait, plus les questions étaient nombreuses. Personne ne s’applique avec tant de volonté à dissimuler une vie bien rangée. Mais avec de l’argent et en sachant à qui s’adresser, tout se sait.  

Elle sort de scène, la salle s’embrase, acclame. Les applaudissements, intenses, inciteraient n’importe quel comédien à revenir sur scène saluer le public qui en redemande. Mais Leonide ne reviendra pas. Elle est déjà partie dans sa loge retrouver le messager de celui qu'elle a payé pour parvenir à ses fins. Il  l’y attend avec les documents qu’elle s’impatiente de recevoir depuis plusieurs jours déjà. Elle ne le salue pas, elle se saisit du dossier avant de le mettre dehors sans même lui adresser ne serait-ce qu'un mot. Et c’est là, qu’elle découvre l’horreur de la vérité. Une monstruosité qu'elle n’aurait jamais pu deviner. Ses yeux parcourent les lignes sans s’arrêter. Prostitution. Trafic. Mafia. Elle reste plantée là, le regard vide, sans vraiment comprendre ce qu’elle vient de lire. Puis l’information se dessine, s’illumine, lui explose en pleine face. Elle a envie de vomir. Le monde grésille. Sa loge passe du noir, au blanc, puis subrepticement se teinte de rouge. Colère. Et la rage qui secoue son estomac, qui remonte lentement dans sa gorge, dilate sa trachée, finit par sortir de sa bouche en éclatant entre ses lèvres dans un cri rauque qui transpire la haine. Elle balaye tous les flacons de parfums et les magazines, fait valser les fleurs dans l’air et détruit la moindre chose qui lui passe entre les mains.

Il n’a pas pu me faire ça.

Elle attrape son manteau, aboie sur la pauvre assistante de production qui vient lui proposer une coupe de champagne quand elle sort de sa loge. Elle doit aller vérifier par elle-même si tout est vrai. Elle doit le voir pour le croire. Elle s’engouffre dans un taxi et traverse les lumières agitées d’une ville qui célèbre l’arrivée de la nuit. Étrange impression de déjà-vu, bien que l’heure et le continent diffèrent. Les fleurs du mâle. Dans d’autres circonstances elle se serait amusée de la finesse du jeu de mot, mais ce soir elle se fout du spleen et l’idéal est mort. Le chauffeur lui indique qu’elle est arrivée à destination. Une fois la course payée elle se glisse hors du véhicule. Ses talons claquent sur le bitume quand elle dompte le trottoir, qu’elle s’approche du territoire de ce fiancé qu’on a choisi pour elle. Mais alors qu’elle s’apprête à rentrer, on lui bloque le passage. Elle roule ses yeux vers ciel, et exige de voir celui qu’elle est venue débusquer. On lui refuse et elle enrage. Elle crache son venin, ordonne à des hommes qui ne lui répondent pas à l’affirmative, qui ne se plient pas à ses demandes. Mais elle ne lâche rien, elle n’a pas fait tout ce chemin pour maintenant faire demi-tour. Elle doit savoir et se doute qu'il est là. L’un des deux gorilles finit par passer un coup de fil, et à peine a-t-il raccroché qu’il l’attrape fermement par le bras et l’entraîne à l’intérieur. « Tu ferais mieux de me lâcher si tu tiens à ta main. » Vaine menace dans un monde qui ne t’appartient pas. Elle pénètre alors dans l’intimité d’un lieu où elle n’aurait jamais mis les pieds d'elle-même, où elle n’aurait jamais dû se retrouver. Elle sait déjà qu’en passant la porte vers laquelle il la traine, elle y trouvera le sourire mauvais d’un homme qui sera ravi de la voir ainsi malmenée. Alors, quand la porte finit par s’ouvrir dévoilant ces lunes noires qui un jour lui ont donné envie de danser, Leonide enfile un masque. Elle reste digne malgré l’emprise de l’armoire à glace sur son bras. Et ses pupilles plantées dans celles de Gregor, elle lui souffle « Trouvé » . Loin de la chaleur de Rio, face à face avec la réalité.

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Message Sujet: Re: les fleurs du mal | Leor #5   les fleurs du mal | Leor #5 Empty Mer 3 Fév - 12:14


Tes yeux, où rien ne se révèle de doux ni d'amer, sont deux bijoux froids où se mêle l'or avec le fer. feat @Leonide TendlerComme un goût amer qui se déverse dans votre bouche après l'effusion du sang. Gregor sent le fer qui se déchaîne sous ses lèvres. C'est une entaille provoquée par le verre qui bute contre ses dents quand on annonce au patron du cabaret qu'une femme fait de l'esclandre dehors. Pas n'importe quelle femme, sa future femme. Les gardes sont loin de connaître l'identité de cette brune en colère mais ils ont bien compris qu'elle ne nourrissait pas des intentions nobles envers leur employeur. Gregor hésite. Il n'est pas d'humeur à la recevoir ce soir. Il a sur son bureau plusieurs tas de papiers entassés, des pistes pour retrouver le meurtrier de Flora. Toutes des fausses idées, des lignes sans issues mais qu'il analyse encore et encore dans l'espoir de détecter le détail qui lui aurait échappé. Le goût du sang sur sa langue ne l'enivre pas, il avale comme il tente de ravaler son mépris pendant quelques secondes avant d'hocher du chef pour faire comprendre qu'il recevra l'intruse.

Trouvé.

En d'autres circonstances, je pourrais sourire de ton effronterie. Mais tu ne me fais plus rire. Le noir de tes yeux ne m'ensorcèle pas. Pas assez pour que j'oublie que tu es l'ennemie dans ce contrat nuptial dont on ne veut pas. Ni toi ni moi.


Il chasse le garde d'un coup de tête silencieux. Gregor se lève et va verrouiller la porte derrière Leonide. Avant qu'elle n'arrive, il avait pris le soin de ranger tous ses documents confidentiels dans les armoires derrière lui, fermant à double tour ses secrets. Car la fiancée est une emmerdeuse, il commence à le savoir. Et il est donc plus judicieux de se méfier de son côté fouineur.

Que fais-tu là? Que cherches-tu dans cet endroit?

Des emmerdes. Il en est sûr. Il la regarde sans ciller, marchant sur elle avant de dévier sa trajectoire et de retourner s'asseoir derrière son bureau. De sa place, il domine la pièce. Gregor s'installe et défait sa cravate, profitant de la compagnie qu'il a pour paraître moins formel et surtout pour montrer qu'avec elle, il ne se soucie pas d'être guindé et respectueux. « Qu'est-ce que tu fiches ici? » Sa voix est froide, il la fusille du regard sans qu'il y ait de réelle méchanceté derrière. Prenant son verre de scotch en main et se gardant bien d'en proposer un à son invitée surprise, il boit une gorgée. « Tu cherches les ennuis Tendler. » C'est d'une évidence sans nom.

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Message Sujet: Re: les fleurs du mal | Leor #5   les fleurs du mal | Leor #5 Empty Mer 3 Fév - 13:30


Tes yeux, où rien ne se révèle de doux ni d'amer, sont deux bijoux froids où se mêle l'or avec le fer. feat @Gregor FerreiraN’importe quel esprit sain aurait pris la fuite, loin. Mais celui de Leonide est malade. Aveuglé par la haine, embrouillé par la rage. La porte dévoile l’intérieur d’un bureau aussi froid que le regard qu’il pose sur elle. Gregor transperce l’air avec ses yeux, n’a pas même besoin de prononcer un mot pour que le gorille qui vient de la traîner jusqu’ici relâche son emprise et disparaisse aussitôt. Leonide masse légèrement là où les phalanges appuyaient il y a quelques secondes encore pour réactiver sa circulation sanguine altérée par la pression. Elle ne bouge pas quand son fiancé se lève, qu’il la contourne et ferme la porte à clé, dans cette nécessité de contrôle constant qui le définit si bien. Prise au piège, elle s’est enfoncée elle-même dans la gueule du loup. Mais elle ne tremble pas.

Tu n’as plus besoin de t’appliquer à m’effrayer,
car l’ampleur de l’horreur je l’ai là,
juste entre mes doigts.


Une fois la porte fermée, il se dirige droit sur elle. Elle ne cille pas, ne se décale pas, et le suit du regard quand il finit par l'éviter et retourner s’assoir. Maintenant qu’elle est à nouveau face à lui, elle comprend. Ses pupilles plantées dans les siennes alors qu’il détache sa cravate, elle revoit les fantômes qui se déhanchent dans l’ombre de ses iris. Les mêmes qui lors de leur première rencontre l’avaient intriguée.  Et elle comprend. Elle reconnait maintenant les pas de la violence et de l’horreur. Elle prend conscience, le voile enfin levé, qu’il s’agit en réalité de parties de lui qu’il a perdues sur la route et qu’il ne retrouvera plus jamais.

Qu’est-ce que je fais ici ? Je viens voir jusqu’où se repend le noir de la vérité. Je viens constater par-moi-même à quel point il me hait. Car c’est la seule explication. Il semble être d’accord pour vendre mon âme au diable sans se poser plus de questions. Peut-être que c’est la meilleure condamnation qu’il ait trouvée, pour enfin pouvoir me punir de trop lui ressembler.

Il s’applique à lui montrer qu’elle n’est pas la bienvenue. Ne t’en fais pas Gregor, j’ai bien compris. Moi non plus je ne veux pas de toi dans ma vie. Elle ne se laisse pas démonter par son air froid et son regard assassin. « Je n’ai pas besoin de les chercher les ennuis. Je les ai déjà trouvés. » Elle fait glisser son manteau le long de ses épaules avant de le déposer sur la chaise libre face à lui. Elle sort le dossier de l’intérieur de son sac, puis contourne à son tour le bureau pour rejoindre son fiancé planqué derrière. Elle prend soin de lui montrer que tout ça ne changera rien à ce qu’elle lui a promis. Elle dépose le dossier devant lui et s’appuie contre le bois massif, dominant ainsi Gregor du regard. « Je viens pour que tu me dises si la prison décrite entre ses lignes est bien celle au travers de laquelle tu vois la réalité. » Ses pupilles dans les siennes, elle le vise à bout portant. Elle observe la vérité qui peu à peu dévoile l’homme qu’elle doit épouser. L’incarnation d’un danger bien plus grand qu’elle ne se l’était imaginé.

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Message Sujet: Re: les fleurs du mal | Leor #5   les fleurs du mal | Leor #5 Empty Mer 3 Fév - 15:35


Tes yeux, où rien ne se révèle de doux ni d'amer, sont deux bijoux froids où se mêle l'or avec le fer. feat @Leonide TendlerIl rirait bien. Dans d'autres circonstances. La dame est drôle dans sa façon de faire. Ridicule serait plus approprié. Elle ne répond pas à sa question. Gregor lui a demandé ce qu'elle était venue faire ici. En guise de réponse, elle sort un dossier de son sac et le jette nonchalament sur le bureau du boss des lieux. Il ne bouge pas. Parce qu'il sait ce que c'est.

Naïve créature. Tu pensais venir ici avec un as dans ta manche? Tu pensais que j'allais te livrer des secrets parce que tu avais fouiné avec l'argent de ton papa?

Gregor la toise sans ciller, sans remuer un seul muscle de son faciès fâché. Quand Leonide a la prétention de lui demander des comptes, un rictus s'empare de son visage. Il fait tourner l'alcool dans son verre, regardant le liquide plutôt que la femme qui l'exaspère. Sans reposer ses yeux sur elle, il déclame « Tu as lu ce dossier au moins? » Une gorgée de plus et il pose le verre avec fracas sur le bureau. « Parce qu'on ne dirait pas.  » Il sait, évidemment qu'il sait. Les détectives des riches sont tout sauf discrets. La mafia a à traiter avec des choses bien plus sérieuses que des espions à quelques francs qui montent un dossier. L'homme qui a fourni toute cette paperasse à Leonide n'a pu le faire que parce que Gregor a commandé qu'on le laisse mener sa tâche à bien. Car au fond, peut-être qu'elle aurait pu reconsidérer ses engagements à la lueur de ces informations. Mais la peste s'était emparée du choléra pour venir descendre ici et demander des comptes. « Je répète ma question Tendler. Qu'est-ce que tu fous ici? » Il se lève, fait glisser le verre presque vide au sol dans un éclat dramatique de style. Elle doit apprécier, elle la comédienne aux airs extravagants. Mais la menace la surplombe. Enfermée ici, elle doit savoir qu'il ne tient qu'à lui qu'elle n'en ressorte jamais. Gregor contourne le bureau et s'assied sur son bord, face à la brune incendiaire. « T'espérais quoi? Que je me justifierais? Que je te ferai croire que tout ça » il jette son menton dans la direction du dossier qu'il n'a pas touché «  c'est des foutaises? » Il se relève du bureau et l'attrape par la hanche, l'attirant contre lui dans un mouvement qui a troqué le charnel pour le danger. « T'es qu'une imposture Tendler. Tu veux faire croire que tu respectes les engagements de ton père mais en vérité, si tu t'y accroches c'est parce que sans ça, ta vie n'aurait pas de sens. » Son index caresse la base de son cou comme un couteau qui caresserait sa proie. « Au fond, j'ai pas besoin que tu me dises ce que tu fais ici. Je sais pourquoi t'es venue. Au fond, tout ce merdier, t'as le sentiment que ça donne un peu du sens à ta vie. » Il sourit d'un sourire qui donne froid dans le dos. L'index qui la menace depuis quelques secondes s'accroche à son épaule et la traîne vers lui, l'attirant vers ce corps qu'elle a déjà connu contre elle, en elle.



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Message Sujet: Re: les fleurs du mal | Leor #5   les fleurs du mal | Leor #5 Empty Mer 3 Fév - 23:51


Tes yeux, où rien ne se révèle de doux ni d'amer, sont deux bijoux froids où se mêle l'or avec le fer. feat @Gregor FerreiraComme sculpté dans le marbre le visage de Gregor lui fait face. Le torrent de sa colère dessine des fleuves sur ses tempes, et quand un rictus vient étirer la commissure de ses lèvres Leo ne réagit pas. Elle ne répond ni à sa question, ni à sa suffisance. Elle se contente du silence et du noir dans ses yeux. Elle se doutait qu’il pourrait être mis au courant de son enquête, elle n'a pas vraiment cherché à faire preuve de discrétion. Elle voulait seulement obtenir les réponses qu’il ne semblait pas décider à lui donner, et là devant elle s'agite son horrible vérité.

Il lui demande à nouveau pourquoi elle est là. Et le calme dont il faisait jusqu'à présent plus ou moins preuve s’envole, éclate avec fracas contre le sol en même temps que son verre. Leonide ne peut s’empêcher de penser qu’il y a quelque chose de shakespearien dans son geste : son exaspération en hyperbole. « Je t’ai déjà répondu. » lui dit-elle alors qu’ils s’approchent, lui et sa menace. Elle devrait avoir envie de fuir, mais il n’en est rien. Elle sait maintenant qu’il a les moyens, s’il le souhaite, de la faire disparaître. Mais elle a également conscience que s’il lui serait facile de lui faire du mal, les lumières qu’attirerait la disparition soudaine de sa fiancée, fille d’une des plus importantes fortunes du pays, seraient bien plus délicates à gérer. « Je n’espère rien de toi. » Et quand Gregor se lève, qu’il vient répandre l’ombre du risque sur son visage en l’attirant d’un mouvement sec un peu plus près de lui, la peur ne vient toujours pas. À la place, c’est la colère qui continue de gronder dans ses tripes.

Imposture.

L’index de Gregor brûle la peau de son cou, il y étale la menace comme de la peinture à l’huile sur une toile vierge. Leonide scrute son adversaire alors qu’il tente de transpercer son derme avec ses mots. Elle ne cille pas quand il attire son corps contre le sien, un sourire dantesque accroché aux lèvres. « Un sens à ma vie ? » Elle peut sentir le souffle de son fiancé sur ses joues alors qu’elle penche un peu plus la tête pour mieux pouvoir planter ses pupilles dans les siennes. « Ne te donne pas autant d’importance, ça devient pathétique. » Au contact de son corps, le sang de Leonide commence à bouillir. « C’est ce que tu te dis Gregor pour mieux dormir la nuit, que tu donnes un sens à leurs vies ? Ô grande divinité des putains ! Tu me reproches d’être une imposture, mais toi, qu’est-ce que t’es ? Sinon la pâle réplique d’un tableau déjà fait ? » Dans l’ombre de son fiancé l'irrévérence de Leonide irradie. Elle prend toutes les teintes de noir qui dégoulinent de son regard, les mélange et lui expose son plus beau monochrome. Sa haine attisée par l'envie qui ressurgit au contact de son corps. « Tu veux que je te dise quoi ? Tu veux que je te craigne Gregor ? » Elle approche un peu plus son visage du sien. Elle veut qu’il explose. Et, aveuglée par la rage, elle est prête à exploser avec lui.

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Message Sujet: Re: les fleurs du mal | Leor #5   les fleurs du mal | Leor #5 Empty Jeu 4 Fév - 10:19


Tes yeux, où rien ne se révèle de doux ni d'amer, sont deux bijoux froids où se mêle l'or avec le fer. feat @Leonide TendlerIl y a des regards qui ne trompent pas. Ils tueraient sans qu'on ne les voie. Il y a des espoirs qui n'existent plus. Car tout notre avenir est désormais révolu.

Il y a ta peau blanche que je devine sous les dessins des tissus qui te recouvrent, cette décadence jamais exposée au Louvre. Il y a tes paroles assassines quand de tes futilités tu badines.

Oh non Leonide, tu ne sais pas ce que tu fais. Tu ne sais pas qui je suis. Tu as lu un dossier rempli de faits mais tu n'as pas sus voir entre les lignes. L'homme que tu as connu, c'était un jeu de rôle. C'était un jeu auquel nous avons tous deux pris du plaisir. Mais fonds-toi dans mes mires ce soir et admire. Admire la force du désespoir, le pouvoir de la violence non contenue.


« Tu mens. » Toujours froid, il la défie. Il sait ce qu'il dit. « Si tu n'attends rien, alors tu n'as rien à faire ici. » Pure vérité. Quelle force a agité la Tendler pour qu'elle débarque ici, fasse une scène pour entrer et ensuite prétende ne rien vouloir. Elle se contredit sans même s'en soucier. Mais leur dispute ne s'arrête pas là. Le feu a commencé par de petites étincelles, dans les brasiers d'un lit où la passion les a consumés. Et désormais l'étincelle s'est écartée de son berceau pour allumer tout ce qui les touche, tout ce qui va sur leur chemin, incendiant tout sur son passage. Les flammes lèchent leur mariage d'une ombre sanglante.

Il la laisse s'emporter, la regarde qui tente de l'écraser. Mais Gregor ne voit qu'une enfant gâtée qui essaie de cracher sur un enfant dans les classes gardiennes. « C'est bon t'as fini? » Il la méprise sans détour, relâche ses épaules et sourit d'un sourire violent. « T'es pas supposée faire un truc à la fin d'une scène? Genre te plier en deux pour ton public afin qu'il applaudisse? » Il jubile dans son arrogance. « Ne te donne pas cette peine Princesse, je n'applaudirai pas ta bêtise. » Elle ne s'est pas calmée, elle lui demande ce qu'il espère d'elle. La crainte. Voilà qui ne lui ferait pas de mal mais elle semble trop butée pour comprendre qu'elle joue avec sa propre vie. Il secoue la tête et retourne de l'autre côté de son bureau, préférant s'écarter de cette source de tension qu'elle crée en lui. « Je ne t'ai pas demandé de venir ici. Je n'attends rien de toi miss. » Paternaliste, il se joue d'elle en la traitant comme une enfant. « Mais je vais répondre à tes interrogations, celles que tu poses au travers de tes accusations. Assieds-toi! » Il aboie le dernier ordre tout en prenant deux verres près de son scotch cette fois. Il sert les verres et s'assied à son tour. « Les gamines qui travaillent pour moi travaillent pour moi. C'est pas la vie que je souhaite à mes enfants, c'est certain. Mais je prends soin d'elles bien plus qu'un autre ne le ferait. Elles ont un toit, de quoi manger et vivent même assez bien pour celles qui ont un joli minois. Alors oui, à elles, je donne un sens à leurs vies, même si ça te choque. » Il boit une gorgée de ce verre qu'il espère ne pas voir finir par terre cette fois. « Et si tu te calmais deux secondes, tu réaliserais que je ne t'ai pas demandé ta main. Je n'ai fait qu'accepter un deal passé entre nos pères. J'ai mes raisons de le faire, elles ne te regardent pas. Mais je n'ai pas peur de ce qui m'attend. T'es une sacrée chieuse mais si je veux te faire taire, je le peux. » Il n'est pas froid, il a baissé la garde pour juste passer un message. Ce message est bien plus fort car il semble être un conseil d'ami cette fois. « Alors, à toi de te poser les bonnes questions. Est-ce que ce qui te motive à rentrer dans cette union en vaut la chandelle? Si c'est pas pour donner un sens à ta misérable vie d'actrice qui couche à gauche et à droite pour se distraire de son morne quotidien, alors... c'est toi qui es pathétique. »

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Message Sujet: Re: les fleurs du mal | Leor #5   les fleurs du mal | Leor #5 Empty Jeu 4 Fév - 11:48


Tes yeux, où rien ne se révèle de doux ni d'amer, sont deux bijoux froids où se mêle l'or avec le fer. feat @Gregor FerreiraIl lui dit qu’elle ment, et il dit vrai. Évidemment qu’elle attend quelque chose de lui en venant ici, le problème c’est qu’elle ne sait pas quoi. Leonide est prise dans un tourbillon violent qui lui fait perdre ses repères. Car elle n’était pas préparée à tout ça. Ce qu’elle a lu dans ce dossier lui a fait terriblement mal. Non par l’horreur de ce qui y était décrit, mais parce que c’est ce qu’on père a choisi pour elle : la violence. Alors elle se débat, elle renvoie les coups, griffe avec ses mots. Et pourtant, elle dérive toujours un peu plus. La lumière du phare est loin derrière, et le liquide noir se glisse à travers toutes les brèches.

Le mépris pour réponse à son attaque, Gregor l’agace, elle enrage. Il lui balance en pleine face la vanité de son existence, le son de creux par lequel est agité son cœur. Mais elle ne lui donnera pas ce qu’il veut, elle ne lui fera pas le plaisir de lui laisser lire la peur dans ses yeux. Jamais. Il s’éloigne, la laissant bouillir dans le magma de sa colère. Et cette rage qui détruit un peu plus ce qui reste de raisonnable en elle, il l’attise, encore et encore.

Je te promets, de ne pas prendre en compte le meilleur, et d’aller bien au-delà du pire.

Et dans un geste qu’elle n’attendait pas, dans un retournement qui la surprend, Gregor décide de lui répondre. Il lui serre un verre en même temps qu’il lui ordonne de s’assoir. Et, étrangement, elle s’exécute. Non pas par docilité mais plutôt par envie. Elle saisit le verre qu’il a déposé devant elle et invite le liquide à venir brûler sa trachée tandis qu’elle l’écoute parler. Et alors que les mots sortent de sa bouche, elle y voit une certaine humanité. Derrière le noir, au travers des fêlures, elle aperçoit une faible lumière. Et ce croquis à peine visible qui se dessine dans l’obscurité capte son regard. Elle le laisse continuer, elle n’est pas surprise par les menaces qui ponctuent ses phrases, comme si elle semblait doucement s’habituer à son animosité. Gregor et son acrimonie maladive. Pourtant au travers de ses piques, de l’amertume dont il imprègne tous ses mots quand il mêle le misérable au pathétique pour la décrire, la menace semble se transformer en un conseil qu'elle ne peut pas suivre.

Je ne sais plus, et peut-être même n’ai-je jamais vraiment su. J’ai perdu ce que j’étais, je crois, en faisant semblant d’être moi. Alors, au final, peut-être que je l’ai mérité toute cette obscurité que tu me promets.

« Non. Ça ne me choque pas. Au final, tu as le mérite d’assumer la vérité de ce que tu fais. Contrairement à tous ces milliardaires qui se cachent derrière des excuses pour justifier les crimes que leur argent commet. » Calme, elle l’est étrangement à présent. Elle fait tourner le liquide dans son verre avant de replonger son regard dans celui de son fiancé. « Ce ne sont pas tes raisons que je veux connaître. Et moi non plus Gregor, je n’ai pas peur. Continue les menaces si tu veux, ça ne changera rien à ce qui nous attend, et tu le sais. » Et tandis qu’elle regarde Gregor, elle ne peut s’empêcher d’y revoir les traits de celui qu’elle pensait connaître. Une illusion qu’elle n’y reverra peut-être plus jamais. « Et ne t’en fais pas, j’ai déjà trouvé un sens à ma vie, sinon crois-moi, ça ferait longtemps que je serais partie. » profondément dans les abysses, loin de ce monde dont je ne veux pas.   « Mais je ne serai jamais ce que tu veux de moi, même si tu as beau dire que tu n'attends rien. Alors, trinquons au pire. » Elle lève son verre dans sa direction avant d'y tremper à nouveau les lèvres. Étrange scène dans le clair-obscur de ce bureau, à la lueur de la colère qui les unit.

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Message Sujet: Re: les fleurs du mal | Leor #5   les fleurs du mal | Leor #5 Empty Jeu 4 Fév - 12:54


Tes yeux, où rien ne se révèle de doux ni d'amer, sont deux bijoux froids où se mêle l'or avec le fer. feat @Leonide TendlerPourrait-il y avoir une amitié, une trêve entre eux? Aucun des deux n'y croit. Et pourtant, ils baissent les armes le temps de quelques phrases échangées sur un ton plus sage, plus raisonnable. Pourtant aucun ne cède du terrain. Gregor n'abandonne pas les menaces de leur futur, Leonide ne fait pas marche arrière non plus quant à ses promesses d'irrévérence.

Assumer. Tu confonds les notions, tu t'imagines que j'assume alors qu'en vérité, ce mal me consume. Tu t'imagines que je me suis résolu aux atrocités que je vis alors qu'en vérité, je les subis. Mais il vaut mieux que tu ne connaisses pas mes faiblesses, que tu ne penses pas pouvoir jouer dessus comme certains membres de ma famille.

« Ah oui, partie avec ton drogué d'ex? André, c'est ça? »

Tu crois que tu es la seule à avoir fouillé mon passé? Tu n'avais pas encore mis un pied dans ton avion pour quitter Rio que j'avais entre mes mains un dossier portant ton nom. Car on ne joue pas avec moi, on ne se joue pas de moi. J'ai fouillé et je connais tes squelettes, toutes les choses que tu chéris. Je connais ta Joana, une autre princesse de marbre qui séduit pour survivre dans le monde insensé où vous avez muré vos vies. Je connais ton frère, ton père, tes faiblesses et tes richesses, petite poupée.

Qu'elle pense qu'il n'est pas dangereux l'amuse au final. Gregor n'a pas besoin d'exhiber ses connaissances pour se sentir fort. Elle est venue avec ce dossier qu'il n'a pas daigné ouvrir, avec l'illusion qu'elle détenait quelque pouvoir via l'information. « Tu étais bien plus en position de force quand tu ne savais pas tout ce que tu sais aujourd'hui. » Parce qu'il aurait peut-être eu à coeur de la préserver, de ne pas l'intégrer à ce monde. Mais maintenant qu'elle sait, à quoi bon faire semblant? Il la voit soulever son verre et il ne se joint pas à elle. « Je n'attends rien de toi présentement. Mais ne va pas t'imaginer que si tu dis oui devant tous pour m'épouser, ce sera pour la vie. Et si tu dis oui, pour le meilleur et pour le pire, là j'attendrai des choses. » Il lève son verre enfin « Trinquons au pire oui. Encore faut-il que tu saches ce que ça veut dire. » Il est sûr de lui. Il se lève, dépose son verre et s'approche d'elle, la relevant de son siège. Il l'attire brusquement contre lui, chassant ses cheveux de son cou pour venir laisser son souffle tyranniser sa peau. « Quand tu deviens la femme d'un boss de la mafia, tu as un statut à tenir. » Ses dents effleurent l'épiderme telle une menace trop douce pour être encore accomplie. « Mes volontés seront des ordres. » Il sait qu'elle va se débattre avec cette idée, la repousser. Alors il s'écarte et la maintient de ses mains pour qu'elle ne puisse reculer. « Je ne cherche pas à te faire peur. Si tu penses que c'est mon but, tu te trompes. Je joue franc-jeu avec toi. Ce ne sera pas toujours le cas. » Ses yeux luisent d'un pétillement qu'elle ne peut que reconnaître. Le désir est né. C'est sa position de force, l'impuissance de celle qu'il soumet par l'étreinte de ses mains sur ses bras comme les gardes l'ont fait plus tôt, tout un mélange qui fait pulser son sang dans ses membres. « Et là, ma volonté, c'est de te coucher sur ce bureau et de te montrer que c'est moi qui commande. » Sa voix est devenue rauque, sombre. Ses lippes se rapprochent de son oreille, la caressent d'un baiser sensuel qui subliment ses propos cruels. « Tu peux coopérer ou je prendrai ce que je veux de force.» La menace du viol est un objet très étrange à manier. Pourtant l'excitation est à son comble à l'idée qu'elle viendrait à lui résister. Il sait, il sent qu'elle n'est pas délivrée de son emprise. Pourtant, il n'irait jamais la brutaliser. A moins que... Gregor perd le contrôle face à cette jument folle. Pour leur propre bien, il vaudrait mieux qu'elle soit dans cette même frénésie sexuelle, ce même désir que lui. Et pour sa salvation, il serait certainement préférable qu'elle découvre qu'il ne blague pas, qu'il est prêt à l'abuser... pour enfin se méfier du grand méchant Ferreira.

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Message Sujet: Re: les fleurs du mal | Leor #5   les fleurs du mal | Leor #5 Empty Jeu 4 Fév - 21:01


Tes yeux, où rien ne se révèle de doux ni d'amer, sont deux bijoux froids où se mêle l'or avec le fer. feat @Gregor FerreiraÉtrange sensation que celle du vent qui tourne quand on ne s'y attend pas. Bizarrerie inexpliquée. Un moment de calme dans l’adversité. Mais les armes ne sont jamais loin, elles restent toujours à portée de main.

« Andrea. »

Son prénom est sorti de sa bouche sans prévenir. Il s’est frayé un chemin depuis le plus profond de son cœur ramenant avec lui une douleur qu’elle se persuade pourtant d’avoir oubliée. Mais à peine Gregor évoque-t-il ce cadavre de son passé qu’elle ne peut s’empêcher de l’invoquer à voix à haute.  Évidemment qu’il sait, le contraire l’aurait étonné. Elle se doutait qu’il ait pu vouloir savoir la moindre chose à son sujet, trop intelligent pour prendre le risque d’une nouvelle fois se faire duper. Et avec ce prénom à moitié écorché il ne fait que le confirmer. Elle ne répondra pas à sa question, et prononcer son prénom était déjà de trop. Mais la vérité, c’est qu’une partie d’elle est restée avec Andrea, dans l’appartement où elle l’a laissé, avec son sourire vertige et son regard fracassé. Depuis ce jour elle n’en a plus jamais reparlé, prenant soin de ne plus prononcer son prénom par peur qu’il l’entende et qu’il revienne la hanter. D’un mouvement de tête discret Leonide efface son image de ses pensées pour à nouveau pleinement se concentrer sur son incarnation du danger. Et le combat, reprend de plus bel. Gregor lui promet des exigences, lève son verre, trinque au pire. « Alors explique-moi si tu crois que je ne saisis pas. » Il se lève, et elle le suit du regard alors qu’il s’approche, qu’il la relève, qu’il dévore les centimètres qui les séparent en l’attirant contre lui.

Qu’est-ce que je fais ici ? Pourquoi ne suis-je pas encore partie ? Serais-tu en train de répondre à ma question ? Suis-je venue pour sentir cette vibration violente au creux de mon ventre quand ton souffle se balade sur ma peau ? Suis-je venue pour me rassasier de cette passion dont aucun autre ne connait l'incantation ?

Il lui rappelle qui il est, mais la menace qu’il semble à présent lui promettre n’est plus tout à fait la même. Leonide ferme les yeux quand elle sent ses dents contre sa peau. « Je ne peux que te promettre l’illusion qu’elles le seront. » lui souffle-t-elle alors qu’il agrippe ses épaules avec ses mains, qu’il renonce à l’éventualité qu’elle puisse lui échapper. Elle le sonde tandis qu'il la domine dans toute sa splendeur, et dans ces yeux elle retrouve grésillement qu’elle y a déjà vu. « Dans ce cas qu’est-ce que tu cherches à faire maintenant ? » Elle sent la fièvre revenir, la même dont elle a déjà souffert et que nul autre ne parvient à provoquer. Elle s’intensifie alors qu’il lui dévoile les plans qu’il a pour elle. « Qui te dit que je vais te laisser faire ? » Et alors que le ton de la voix de son fiancé s’aggrave, qu’il lui murmure à l’oreille la menace de s’imposer à elle, la peur devrait la dévorer. Et pourtant c’est un désir effroyable qui s’éprend d’elle. Je suis malade. Malade de toi. Malade de ce pouvoir que tu as sur moi. Elle glisse son visage contre le sien pour à nouveau lui faire face. « Je choisis la force. » Elle recule pour pouvoir s’assoir sur le bureau, et l’attire contre elle en agrippant violemment sa chemise. Puis elle saisit l’une des mains de son fiancé, la dépose sur sa gorge, et lui murmure « Montre-moi à quel point tu es monstrueux Gregor. » Ses yeux dans les siens, elle invoque tout le noir qui est en lui, l’invite à se répandre en elle, à se mélanger au sien,  prête à peindre "L'outrenoir" de leurs corps sur la toile de l'interdit.

Laissons brûler le monde, prenons feu avec lui. Prenons toute notre haine, toute notre colère, et dessinons-les sur la cambrure de notre plaisir. Pour le meilleur, mais surtout pour le pire.


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Message Sujet: Re: les fleurs du mal | Leor #5   les fleurs du mal | Leor #5 Empty Jeu 4 Fév - 23:40


Tes yeux, où rien ne se révèle de doux ni d'amer, sont deux bijoux froids où se mêle l'or avec le fer. feat @Leonide Tendler« Oh. J'ai écorché le nom de ton chéri? » Sarcastique à souhait, il sourit d'un sourire noir, se moquant bien d'avoir gâché la prononciation de l'homme qui était dans la vie de Leonide autrefois. Il en sait plus qu'elle ne se l'imagine mais il se taira pour ce soir. Il vaut mieux ne pas trop en donner si on veut demeurer maître de la situation. Je te laisse t'imaginer tous les secrets que j'ai pu trouver. Je te laisse te demander si certaines de tes parts d'ombre me sont connues ou pas. Je te laisse... pour mieux te briser quand tu penseras avoir gagné une avance sur moi.

Le jeu est tel qu'il sait que jamais ils ne se reposeront. Il secoue la tête en se pinçant les lèvres. « Oh non, je ne suis pas ton père pour te faire un dessin quand tu ne comprends pas les choses de la vie. Tu comprendras bien assez tôt, je ne me tracasse pas. » Toujours ce dédain. Pédant, il refuse de continuer à l'éduquer dans l'histoire de ce que signifie la mafia. Si elle veut se renseigner, il lui suffit de regarder des films ou de chercher des références sur internet. Certes, c'est toujours romanisé ou romantisé, mais qu'importe, la violence est bien calquée sur la réalité.

A quelques centimètres d'elle, le feu le prend aux tripes. Cette fois, elle ne s'échappera pas. A Rio, il est parti en apprenant qui elle était. Mais ce soir, rien ne pourra le surprendre assez que pour interrompre ses ardeurs. Car elle le provoque à chaque haussement de sourcil, à chaque défi qu'elle lance avec sa voix agressive. Elle provoque son dépit et son envie. Et la belle ne veut pas coopérer. Il sourit en la voyant s'asseoir volontairement sur le bureau. « Tes mots disent non. » Ses mains s'agrippent à ses cuisses, faisant remonter le tissu de sa robe dans un geste dangereux. « Mais ton corps dit oui. » Il libère une main pour faire tomber ce qui se trouve sur le bureau. Théâtral, il se plie aux habitudes de sa fiancée. Et puis, de cette main féroce qui vient de briser deux nouveaux verres sur son passage, il commande au corps de sa future soumise de se coucher sur le bureau tandis qu'il dénude son intimité. De ses doigts, il fait subir le martyr à son mont de vénus. Violent il la déshabille sans aucun égard, la pénètre sans prendre le temps de la préparer et la regarde avec les pupilles pleinement dilatées. Quelques coups de reins suffisent pour qu'il arrive à sa jouissance. La précipitation n'est pas volontaire. Mais l'excitation est trop forte. Le scénario, la femme qui lui résiste, la haine qu'il lit dans ses yeux tandis qu'il est en elle.

Se peut-il que je m'habitue à toi? Que cette flamme qui détruit tout sur notre passage se mue en autre chose que de la haine? Se peut-il que ce désir qui me ravage soit la prémisse d'autre chose entre nous?

Ses mains s'ancrent dans ses hanches tandis qu'il fait des efforts surhumains pour se retenir. Son visage est crispé sous la tension depuis le début. Il cache l'effort mais ne parvient plus à continuer cette mascarade. Et il se laisse aller dans un plaisir qui l'agace bien plus qu'il ne le soulage. Gregor se retire. « Il n'y a rien de monstrueux à tout cela. Tu seras ma femme. Habitue-toi. » Et bien qu'il dise cela tout en reboutonnant son pantalon, bien qu'il y ait une coloration de menace dans sa voix, ils savent tous deux que ce genre d'ébats n'est pas pour leur déplaire. Car ils avaient besoin de cette violence pour se satisfaire.

Et une part de moi se demande soudain si tu n'es pas venue pour ça ?T'ai-je manqué? Avais-tu besoin de me sentir te posséder pour te rappeler pourquoi tu m'as autrefois aguiché? Avais-tu envie de me retrouver? Tous tes cris n'étaient-ils qu'un prétexte...?

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