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(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !

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 I tried to pick my battles 'til the battle picked me - Thomivy

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Ivy Wade



Taylor Swift
Bazzart
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Ré-illusionnée la petite fille au coeur brisé a enfin cédé à la tentation et se laisse tomber dans les bras de ce garçon qui pourrais bien être son sauveur
Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens
Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme
I don't like that falling feels like flying 'til the bone crush
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Thomivy ★

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Message Sujet: Re: I tried to pick my battles 'til the battle picked me - Thomivy   I tried to pick my battles 'til the battle picked me - Thomivy - Page 2 Empty Sam 6 Mar - 12:03




I tried to pick my battles 'til the battle picked me



Se retrouver ici, dans l’appartement de Thomas et, qui plus est en tête à tête avec le locataire des lieux était un grand pas pour Ivy. Cela voulait dire qu’elle était capable de se lier à quelqu’un d’autre, quelqu’un qui n’était qu’un inconnu quelques mois en arrière, quelqu’un qui ne lui avait été présenté par personne et dont elle avait fait la connaissance toute seule. Mine de rien, certains problèmes ne dataient pas d’hier et suivaient la blonde depuis longtemps. Depuis son adolescence, voir même son enfance peut être, elle ne se souvenait pas mais quoi qu’il en soit, d’aussi loin qu’elle était capable de se souvenir, les ‘amis’ qu’elle avait eu tout au long de sa scolarité et de sa vie, elle les devait à sa meilleure amie, jeune fille sociable et extravertie, qui avait toujours été populaire et appréciée. Ivy n’avait finalement fait que de profiter des connaissances de cette dernière et, suite à son décès lorsqu’elles étaient à la faculté, la serveuse s’était rapidement retrouvé assez esseulée et dans l’incapacité de se lier à autrui. Avec Thomas, elle avait déjà passé certaines étapes dont elle ne se serait jamais cru capable. Elle avait été au cinéma, elle avait passé des moments seule avec lui. Tout s’était toujours bien passé malgré les émotions qu’elle peinait à contrôler. Malgré tout, jusqu’à maintenant elle ne l’avait vu que dans des lieux publics. Aller chez lui était tout de même autre chose, surtout aux yeux d’Ivy. Mais elle sortirait certainement satisfaite de cette expérience, heureuse d’avoir eu le courage d’accepter l’invitation, d’avoir pris sur elle. Malgré la voix dans sa tête, tous les signaux d’alertes qui s’étaient allumés dans son crâne pour la supplier de faire attention, de se préserver pour ne pas, une nouvelle fois subir un évènement traumatisant dont elle n’était pas certaine de pouvoir se relever, déjà qu’elle était restée bien amochée par les précédents traumatismes qu’elle avait subit, elle avait envie de croire que Thomas ne lui ferait pas de mal. Elle voulait lui faire confiance même si elle savait que sa naïveté avait pu lui jouer de biens mauvais tours par le passé. Ivy était mal à l’aise de se retrouver là. L’invitation de Thomas avait été soudaine, elle avait accepté et quelques heures plus tard elle était là, chez lui. Elle n’avait pas eu le temps de se préparer mentalement. Peut être que ça n’était pas plus mal parce que dès qu’elle pouvait réfléchir à quelque chose, cela créait de grosses angoisses chez elle qui prenaient souvent des proportions déraisonnables. Elle n’avait pas non plus pu en parler avec son thérapeute qui, lorsqu’il savait qu’Ivy allait être soumise à un stress intense pour elle, qu’elle était susceptible de ne pas supporter, il lui donnait toujours des exercices à faire pour dissiper la panique lorsqu’elle la sentait monter et, quand cela était nécessaire, il ajustait le traitement de la jeune femme pour lui permettre de mieux supporter les évènements extérieurs. Cette fois, elle devrait se débrouiller seule. Thomas avait rapidement attiré l’attention de son invitée sur la plante qu’elle lui avait offerte. Ivy avait sourit très largement en constatant que la petite rose du désert semblait plutôt bien se plaire là ou elle avait été installée par son propriétaire. Il faut dire qu’elle avait une place de choix. « Ne t'en fais pas ! J'en prendrais grand soin ! ».  Elle n’en doutait pas une seconde. Thomas prétendait ne pas avoir la main verte mais la jeune femme avait confiance en lui et en ses capacités et il lui prouvait déjà qu’elle avait raison. Elle avait à nouveau sourit quittant l’observation de la plante pour relever les yeux vers Thomas. « Tu as intérêt, sinon je serais obligée de la reprendre pour la sauver avant qu’il ne soit trop tard et ça serait dommage, ça manque de vert ici ! Mais je te fais confiance pour assurer. » Elle avait rit, amusée par la situation. Evidement, c’était la réalité, si la plante menaçait de trépasser un jour ou l’autre, si elle s’en apercevait à temps, Ivy n’hésiterais pas une seconde à récupérer le végétal, quel que soit l’avis de Thomas d’ailleurs. Il était hors de question de laisser un être vivant périr. «  Tu sais, j'ai lu quelques articles sur internet qui disait qu'il fallait parler aux plantes comme on parlerait à un être humain ou un animal. C'est vrai tu crois ?!  ». Ivy avait mis la main devant sa bouche avant de baisser les yeux et de rire doucement. Non, elle ne se moquait pas de Thomas. Au contraire, c’était quelque chose qu’elle faisait, elle l’avait toujours fait de manière très naturelle d’ailleurs elle parlait aux animaux, aux végétaux comme aux humains et même plus facilement qu’avec eux. Elle avait voulu dire cela à Thomas la dernière fois en guise de premier conseil pour prendre soin de sa rose du désert et puis elle s’était ravisée ne voulant pas passé pour une folle dingue. C’était donc marrant que ce soit lui qui en parle comme ça aujourd’hui. «  Je suis persuadée que oui. Je n’ai pas voulu te le dire la dernière fois mais moi, je leur parle tout le temps quand je m’occupe d’elles et… sans me vanter je trouve qu’elles sont superbes. » Il n’y avait rien de très scientifique la dedans mais Ivy faisait partie de ses gens qui croient que tout n’est qu’énergie et que l’énergie est le moyen de communication universel entre tous les êtres vivants qu’il s’agisse d’animaux, d’humains ou de végétaux. Parler aux plantes c’était leur témoigner de l’attention, leur envoyer de bonnes ondes, de l’énergie vitale finalement. Quoi qu’il en soit Ivy leur parlait beaucoup, comme elle le faisait avec Socrate, elle ne l’avait pas dit à Thomas au départ pour ne pas passée pour une folle. Déjà qu’il devait souvent se demander ce qu’elle pouvait bien avoir dans la tête tant elle avait des réactions bizarres. Mais puisque c’était lui qui en parlait alors elle ne pouvait que lui dire la vérité. Elle avait observé la rose du désert encore quelques instants puis elle avait relevé un regard amusé vers Thomas pour essayer de décrypter ce qu’il pensait. «  Arrête, tu vas me faire rougir !» Ivy s’était contentée de sourire plus franchement à Thomas, amusée par la situation. Certes, le jeune homme était timide, réservée, malgré le comportement qu’il adoptait avec elle, Ivy le sentait et il l’avait d’ailleurs reconnu très franchement dès leur première rencontre chez Jo’, mais c’était bien plus souvent elle qui rougissait sous les paroles du jeune homme que l’inverse. Dans le sourire qu’elle lui avait adressé, la jeune femme avait l’impression qu’une certaine complicité s’était installée entre eux. C’était étrange, perturbant parce que c’était encore tôt selon Ivy pour ressentir cette sensation qu’elle estimait réservée aux amis de longues dates mais c’était agréable, après l’errance et la solitude sinistre qu’elle avait connue de ressentir quelque chose de semblable. Un peu gênée mais curieuse, Ivy avait ouvert son cadeau et elle fut ébahie par ce qu’elle avait découvert. Un dessins, superbe, réalisé par le jeune homme lui même. Elle était profondément touché par ce présent. Déjà, Thomas avait pris l’initiative de lui faire un cadeau pour Noël et il était l’un des seuls mais surtout, il avait pris de son temps pour lui réaliser un cadeau personnalisé. « J'en ai d'autres des dessins. Tu veux les voir ?» C’était évident qu’Ivy voulait voir les autres oeuvres du jeune homme. Il était très douée et elle avait très envie de se rendre compte de l’étendue de son talent. «  Oui, bien sûr, j’adorerais les voir si tu veux bien me les montrer !»  Ivy ne cachait pas son enthousiasme, réellement désireuse de voir ce dont Thomas était capable mais, en même temps elle comprenait aussi qu’il soit un peu gênée de montrer ses dessins alors elle voulait qu’il comprenne à travers ses mots qu’il n’était pas obligé. En tout cas si ça avait été elle elle aurait certainement été très intimidée de soumettre ses créations c’était un peu la même chose avec ses gâteaux. Rapidement, le brun l’avait amené à sa suite pour lui montrer toutes les pièces de l’appartement qu’il louait depuis peu. Ivy reconnaissait en partie ce qu’elle avait pu voir en photo. C’était un appartement agréable et aussi lumineux que la vie dans le Queens le permettait. Thomas, en tout cas semblait ravi et la jeune femme était heureuse pour lui. « J'ai pas trop à me plaindre des voisins. Mis à part cette petite mamie qui passe l'aspirateur à six heures du matin. J'aurais certainement voulu un balcon mais bon, on est à New-York. C'est déjà une chance de pouvoir se loger ! ». Ivy avait sourit face à l’anecdote. Effectivement, s’il n’y avait que ça il était chanceux avec ses voisins. Elle non plus n’avait pas à se plaindre d’ailleurs, il y avait beaucoup de jeunes dans son immeuble mais tous étaient assez respectueux du calme des autres ce qui était appréciable. Pour le reste Thomas avait raison, un balcon à New-York c’était quelque chose d’inespéré même dans les quartiers huppés. «  J’espère qu’elle ne t’empêche pas de faire la grâce matinée quand tu ne travaille pas !» La blonde avait rit légèrement à nouveau. La concernant, la petite grand mère maniaque de l’aspirateur aux aurores ne l’aurait certainement pas dérangée étant donné qu’elle commençait le travail assez tôt et que de toute façon elle ne dormait que très peu et qu’en général elle ne dormait plus au delà de trois heures du matin. « J'y connais pas grand chose en déco. J'aime bien quand les espaces sont claires et épurés. J'ai horreur des intérieurs chargés.» Il avait raison, c’était apaisant et donnait une impression d’ordre que la blonde appréciait parce qu’elle se sentait plus apaisé. Elle était un peu maniaque et, si son intérieur n’était pas forcément très épuré parce qu’elle aimait la décoration et les plantes vertes, chaque chose avait sa place et c’était important. C’était important parce que face à son esprit trop embrouillé, encombrés d’idées ou de pensées qu’elle ne pervenait pas à contrôler, à freiner, elle avait besoin que l’extérieur soit en ordre pour ne pas se sentir totalement submergée. « Tu n’y connais peut être pas grand chose mais ton appartement est agréable, tu as peut être râté ta vocation de décorateur d’intérieur. » La conversation était pour le moment un peu plus légère et cela faisait du bien à Ivy qui n’avait pas besoin de trop réfléchir avant de prendre la parole. La jeune femme avait ensuite suivi du regard le jeune homme qui avait été ouvrir au livreur de pizzas avant de revenir près d’elle et de s’atteler au découpage des dites pizzas. « Tu sais, je sais garder un secret. Tu peux tout me dire. Je le répéterais à personne!» Le sujet de conversation était devenu plus sensible par la faute d’Ivy qui, comme souvent, s’était elle même mis dans cette situation difficile bien malgré elle. Heureusement pour elle, Thomas se montrait doux et rassurant dans sa voix ou dans ses gestes. Cela n’empêchait pas le malaise d’être bien présent chez la jeune femme qui avait juste envie de disparaitre sous terre à cet instant mais la bienveillance de Thomas lui permettait malgré tout de ne pas fondre en larmes alors qu’elle sentait sa gorge se serrer un peu. «  Tu sais, je sais garder un secret. Tu peux tout me dire. Je le répéterais à personne! » Elle n’avait pas osé relever le regard vers lui pour le moment, les yeux rivés sur le sol, elle essayait de se concentrer, de retrouver une respiration profonde pour tenter de se calmer et de remettre de l’ordre dans les pensées qui lui passaient dans la tête. Thomas n’était pas le problème. Elle était assez convaincue de ce qu’il venait de dire, il ne disait pas cela pour lui soutirer des informations et s’en servir ensuite contre elle, elle en était convaincue. Mais le problème c’était elle. Elle n’avait jamais réussi à parler de ce qui n’allait pas chez elle. Ce silence qu’elle s’imposait l’avait conduit dans les couloirs d’une clinique psychiatrique quand elle avait implosé, plus capable de contrôler quoi que ce soit dans sa vie. Mais même depuis cet incident, elle n’était pas capable de parler. Son passé était bien là, il lui pesait, elle le portait comme un fardeau mais c’était un fardeau qu’elle ne voulait pas, qu’elle ne pouvait pas partager avec qui que ce soit. Les médecins avaient essayés, utilisant différentes méthodes mais la blonde restait souvent mutique. Parfois elle avait réussi à aborder, à demi-mot, toujours, ses problèmes, ce qu’elle avait vécu mais pour le moment elle n’ait jamais réussi à parler plus franchement, à entrer dans le détail. Elle le voulait, du moins elle pensait le vouloir car elle savait que c’était nécessaire à sa guérison mais elle n’y parvenait pas, les mots lui brûlaient les cordes vocales à chaque fois qu’elle y pensait et elle était impossible d’aller plus loin tant la souffrance était grande. Elle ne voulait pas décevoir Thomas mais elle était incapable de parler. Pas encore ou peut être qu’elle ne pourrait jamais. Thomas ne devait pas mal le prendre, surtout pas, parce qu’il n’en était pas la cause. Et au contraire, même si Ivy n’arrivait pas à lui parler, pas plus qu’aux autres, sa présence lui faisait du bien, elle avait l’impression, enfin, de retrouver un ami, quelqu’un sur qui elle pouvait compter, d’avoir quelqu’un à qui parler et c’était une sensation agréable. Alors elle n’était pas prête à se confier, même après des années, mais l’arrivée du brun dans sa vie lui faisait plus de bien qu’elle n’aurait pu le croire. Elle était restée muette, consciente que son attitude pouvait vexer le jeune hommequi tentait tout ce qui était en son pouvoir pour la calmer, la rassurer mais elle n’était plus capable de parler. Elle sentait la douceur des doigts du jeune homme lui caresser la joue, ce contact la rassurait, l’apaisait autant qu’il la tétanisait. Il la tétanisait parce qu’elle se sentait frissonner, parcourue toute entière par un sensation agréable et indéfinissable et qu’elle avait l’impression, désagréable parce qu’elle se refusait à ce genre de sentiments, qu’elle ne devrait pas ressentir ce genre de sensation face à un ami, aussi proche soit il. Finalement après quelques minutes de silence, le jeune homme avait repris la parole, la voix sérieuse et l’air presque grave. « J'ai quelque chose à t'avouer … ça fait à peu près deux mois que je vois un psy une fois par semaine. Je ne suis pas cinglé. Il s'est simplement passé des choses dans mon passé qui m'ont profondément marqué. Je suis prêt à tourner la page, à laisser le passé derrière moi. J'ai pas toujours été ce garçon bienveillant, gentil, attentionné. Je me suis longtemps effacé aux yeux des gens.». Psy, cinglé, voilà des mots qui raisonnait d’un drôle de façon chez Ivy. Elle s’était si longtemps vu comme une folle dingue parce qu’elle avait fini en clinique psychiatrique, parce qu’elle était capable de crise que personne, pas même elle, ne pouvait gérer, parce qu’elle était obligée de prendre des médicaments pour traverser chaque journée, tant bien que mal. Thomas aussi avait l’air de penser que les psy étaient pour les fous mais il reconnaissait qu’il en voyait un. C’était une révélation assez inattendue pour la blonde. Depuis le début elle avait sentit quelque chose de douloureux et d’encré chez lui mais il avait toujours le sourire, il était toujours tellement doux avec elle que jamais elle n’aurait pensé qu’il puisse, lui aussi, avoir besoin de consulter quelqu’un. Elle n’était par contre pas étonnée réellement d’apprendre qu’il avait vécu des choses douloureuses dans le passé. En revanche, la fin de sa phrase la laissait un peu plus perplexe. Comment le Thomas qu’elle connaissait et qu’elle découvrait jour après jour pouvait, un jour dans son existence, avoir été quelqu’un de malveillant, de mauvais presque si elle en croyait ce qu’il disait. Elle avait relevé un regard timide vers lui, prenant la parole d’une voix faible alors qu’elle sentait la main de Thomas serrer un peu plus la sienne comme pour lui transmettre un peu du courage dont il avait eu besoin pour faire cette révélation. « Thomas… Je… Tu n’étais pas obligé de me dire ça tu sais… Je… Je sais que c’est difficile de parler de ses choses là. Je vois… quelqu’un moi aussi… Je suis pas cinglée… enfin peut être que si en fait mais…. C’est difficile d’en parler, je suis désolée ». Difficile, c’était un doux euphémisme parce qu’elle n’était pas capable d’en dire plus. Sa voix était étranglée de sanglots et il était clair que le simple fait d’aborder le sujet était difficile pour Ivy. SI Thomas voyait de toute évidence un psychologue pour parler de ses problèmes passés, Ivy n’avait pas réussi à s’étaler plus sur le sujet. Elle voyait chaque semaine, parfois même plusieurs fois dans la semaine lorsqu’elle n’était vraiment pas bien, un psychologue mais aussi un psychiatre, seul habilité à lui donner le traitement dont elle avait honte mais dont elle ne pouvait pas se passer. Thomas s’était livré, un peu, et Ivy s’en voulait, terriblement, de ne pas pouvoir faire de même. Elle aurait voulu mais c’était impossible. Impossible de lui dire à quel point elle était néfaste aux autres et à quel point la fréquenter était dangereux. En cela elle était certainement égoïste parce qu’elle occultait cela pour ne pas voir Thomas partir, lui aussi, alors qu’elle commençait à s’attacher à lui plus qu’elle n’aurait dû. Pourtant un jour il devrait savoir qu’elle était mauvaise pour tout ceux qui se prenait d’affection pour elle et qu’il était sans doute préférable de la fuir et de vivre loin d’elle et de la malédiction qu’elle était convaincue de porter. « J'veux pas que tu t'efface face au monde Ivy. T'es quelqu'un de bien. Tu peux te sortir de... ça. De ce qui t'es arrivé. J'ai confiance en toi !». Ce baiser sur la joue la figea. Elle se sentit parcourue d’un frisson agréable mais tellement effrayant. Elle était partagée entre l’envie de fuir et l’envie de sentir Thomas plus près d’elle encore qu’il ne l’était, de sentir sa chaleur rassurante contre elle et de sentir son souffle sur sa peau. Elle resta immobile, touchée en plein coeur par les mots qui avaient accompagné son geste. Il était optimiste, plus qu’elle qui ne se voyait pas se sortir de tout ça. La tristesse, la douleur, la mélancolie, faisait partie de sa vie depuis si longtemps. Parfois elle se sentait bien mais il ne s’agissait là que de rares moments de répits et il suffisait, d’un mot, d’un geste, une ombre ou même une odeur pour qu’elle replonge plus profondément encore dans les ténèbres glaçants de son esprit malade et tourmenté. Mais quand Thomas lui disait cela, avec cet optimisme qu’elle sentait poindre dans sa voix, elle avait envie d’y croire, elle avait envie de ne pas le décevoir aussi tout en sachant au fond d’elle qu’elle n’était pas capable de livrer cette bataille contre elle même. « Tu sais… Je ne sais pas si je suis quelqu’un de bien. Je fait de mon mieux mais je ne sais pas si je pourrai un jour rattraper, me faire pardonner tout ce que j’ai fait… » Ivy ne cessait de se culpabiliser pour cette vie de malchance qu’elle avait eu jusqu’à maintenant. Elle était devenue effrayée par la joie et le bonheur parce qu’à chaque fois qu’elle l’avait connu, elle en avait payé le prix fort lorsqu’elle avait tout perdu et elle avait compris que plus la sensation de bonheur était grande, plus la souffrance qui suivait était atroce et insupportable. C’était pour cela qu’elle préférait, finalement se faire oublier du monde et qu’elle se résignait à cette vie et c’était aussi sans doute pour cela qu’elle se refusait à reconnaitre les sentiments qui grandissait en elle lorsqu’elle pensait à Thomas.

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« Ré-illusionnée »
I'm laughing with my lover, making forts under covers, trust him like a brother, yeah, you know I did one thing right. Starry eyes sparkin' up my darkest night. My baby's fit like a daydream, walking with his head down. I'm the one he's walking to. So call it what you want
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Thomas Farrel



Daniel Sharman.
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plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur.
nouvellement embauché dans l'un des plus beau musée de New-York, il restaure certaines oeuvres qui en ont besoin.
une page qui se tourne. un nouvel appartement rien qu'à toi dans une rue calme du Queens.
thomivy #7

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Message Sujet: Re: I tried to pick my battles 'til the battle picked me - Thomivy   I tried to pick my battles 'til the battle picked me - Thomivy - Page 2 Empty Dim 7 Mar - 11:18



i tried to pick my battles 'til the battle picked me.

Depuis longtemps, tu te dis que tu n'as pas le droit au bonheur. Il t'arrive de penser que tu finiras ta vie seul, entouré de tes livres, de tes peintures, de tes photographies. Pourtant, lorsque tu regarde vers Ivy, tu la vois la lumière au bout du tunnel. Tu imagine une vie heureuse, avec des hauts et des bas puisque ça fait parti de la vie. Mais une vie heureuse quand même. Six mois après votre rencontre, tu constate avec un grand étonnement que tous les deux vous avez effectués un long et périlleux chemin. La partie est encore loin d'être gagner mais tout de même, vous êtes passer outre le fait de rougir en permanence. Ivy encore un peu mais toi, tu arrive à te contenir et à accepter ces compliments que la demoiselle te fait. Ça te touche. Ella et ta mère ont été les seules à voir en toit tout le potentiel que tu possède. Même toi, pauvre âme égarée, tu ne le vois pas. C'est à travers les yeux de Ivy que tu arriveras à faire quelque chose de bien de ta vie. C'est pour elle que tu le fais. Mais c'est aussi grâce à tes séances chez le psychologue. Il te pousse à mettre en lumière tous tes démons. Au début, tu as bien cru être passer sous un rouleau compresseur. C'était épuisant, tu n'as pas passé une seule bonne nuit et ce durant une semaine complète. Aujourd'hui, tes nuits sont toujours aussi écourtés mais, tu as un sommeil plus réparateur que tu n'en as jamais eu. Au lycée, tu ne dormais jamais. La menace constante de voir ton beau-père débarquer dans ta chambre et les moqueries de tes petits camarades ne t'ont pas beaucoup plus aidés. Le plus souvent, tu étais seul en compagnie de tes bouquins. Tu avais un meilleur ami à l'époque mais ce dernier à déménagé à ses seize ans à l'autre bout du pays. Tu es resté seul, la plupart du temps sous les gradins à lire et relire encore et encore toujours les mêmes bouquins, ceux qui te permettaient de t'évader. Tu dessinais aussi, en cours ou en dehors des heures de cours. Le dessin a toujours été l'une de tes plus grandes passions. C'est lors de ton séjour à San Francisco, en compagnie de Ella, que tu as retrouvé ton matériel de peinture ainsi que quelques toiles non-utilisées. Nouveau travail, nouveau logement. Il ne te manque plus qu'une femme à tes côtés pour compléter ce joli tableau et tu pourras enfin dire que, cette fois, ta vie est parfaite.

Ivy se trouve chez toi. Assise sur ton canapé, toute proche de toi. Tu n'as pas peur. Non, tu te sens même étrangement bien. Tu as fait d'énormes progrès. Il y a un en arrière, jamais tu n'aurais été en mesure de t'asseoir si près de quelqu'un, encore moins d'une fille qui te plaît. Car oui, Ivy te plaît. Le psy a raison. Tu veux qu'elle te voit, qu'elle soit fière de toi. Tu veux devenir quelqu'un de bien pour elle mais aussi, et surtout, pour l'aider. Cette plante représente beaucoup pour toi. Ce n'est pas un simple cadeau fait comme cela, sans raison particulière. Tu as promis d'en prendre soin, de la faire vivre le plus longtemps possible et tu tiendras ta promesse. « Tu n'auras pas besoin de la reprendre. Je promets sur ce que j'ai de plus cher dans ce monde de bien m'occuper de cette plante ! » Tu lève bien haut la main. Tu ne possède pas encore de choses très chères mais tu es prêt à le jurer sur ta propre vie, sur ton attachement envers Ivy. Le rire de la demoiselle est l'une des choses que tu aime le plus sur cette planète. Il te déclenche des frissons le long de ta colonne vertébrale. Depuis que cette plante vit chez toi, tu lis beaucoup de livres ou d'articles sur internet qui parle de comment bien s'en occuper. Tu as toujours aimé lire, apprendre d'avantage, approfondir tes connaissances. Là, en l'occurrence, il faut partir de zéro. Mais tu n'es pas un cas désespéré. Il y a des années en arrière où tu n'aurais pas été capable de t'en occuper mais là, aujourd'hui, avec tout ce que tu as traversé, tu ne baisseras pas les bras. Tu refuse de décevoir Ivy. Tu ne peux pas accepter de décevoir la jeune femme, c'est au-dessus de tes forces. « Ah oui ? Je pourrais les voir un jour tu crois ? » Une sorte de moyen détournée pour que la demoiselle accepte de te faire entrer chez elle, dans son petit jardin secret. Elle te connaît, elle sait bien que jamais tu ne feras quoi que ce soit pour lui causer du tort. La seule chose qui te ferait peur à te rendre chez elle c'est son chat. Non pas que tu déteste les chats, au contraire tu adorerais en avoir un à toi mais cette fichue allergie t'en empêche. Tant que tu prends bien ton traitement, tout devrait bien se passer. « Mais c'est bon à savoir ! Je vais donc commencer à leur parler ! » Bien que tu ne sache pas quoi leur raconter. Tes journées peut-être ?! Sans doute oui.

Montrer tes dessins, tu ne l'a jamais fait. Cependant, c'est toi qui vient de le proposer à Ivy. Tu te lève en direction de ta chambre. C'est dans un immense carton à dessins que tu viens en sortir quelques uns. Tu n'es pas encore près à tous les lui montrer. Certains dessins ont été peins lors de ta période sombre, celle où ton beau-père a abusé de toi. Tu les as gardés non pas par nostalgie mais plutôt pour te souvenir ce par quoi tu es passé. C'est ta vie, ton histoire, ton passé. Tu reviens au salon et dépose les dessins sur la table basse. « Certains n'ont pas de réels significations. Je peins ce que je vois le plus souvent. Ça, par exemple, c'est un garçon qui joue au square avec sa mamie ! » Tu dis en lui montrant le dessus. T'en sors un second, tu n'es pas peu fier de celui-ci. « Lui, c'est le portrait de ma mère. Je l'ai réalisé quand je suis arrivé à New-York, il y a cinq ans. » Les battements de ton cœur redoublent dans ta poitrine. Tu as un peu de ce que pourra dire Ivy même si tu sais d'avance qu'aucune critique négative ne sortira de sa bouche. Ce n'est pas le genre de la jeune femme. « N'aie pas peur de me blesser ! Je ne vais pas m'effondrer en larmes ! » Même si, à une époque, tu l'aurais fait. Ce n'est plus ton cas aujourd'hui. Tu ne peux t'empêcher de rire quand elle pense que tu fais la grasse matinée. Ça doit faire quinze ans que tu ne connais plus la signification de ce mot. « Je ne fais jamais de grasse matinée. À vrai dire, je ne me couche jamais avant trois ou quatre heures du matin et je me lève toujours avant neuf heures. » Tu aimerais dormir plus longtemps, ton corps a été habituée ainsi depuis des années. Il est bridé maintenant. Ça sera sûrement difficile de te faire changer de rythme de sommeil.

« Bah écoute, si je me lasse de mon travail au musée ou si j'ai besoin d'arrondir mes fins de mois, je songerais à me reconvertir alors ! » Tu dis, grand sourire sur tes lippes. Ivy croit en toi. Ça te touche tellement, c'est à ton tour de lui montrer que tu crois en elle. Qu'elle est capable de guérir, de changer, de devenir quelqu'un de bien. Tu veux que, si un jour elle a un problème, elle sache qu'elle peut venir trouver de l'aide auprès de ta personne. Tu veux qu'elle pusse avoir confiance en toi, suffisamment pour se confier à toi et quoi de mieux que de se confier à elle. Ivy ne le répétera à personne, tu le sais. T'attrape sa main, la serrant fortement contre la tienne. Sentir la chaleur de son corps qui envahit le tien te fait un bien fou. « Je voulais te le dire parce que je veux que l'on puisse se faire confiance l'un l'autre. Il y a longtemps, j'étais comme toi. J'avais peur des gens, de la foule. J'pouvais même pas aller faire mes courses sans faire de crises de panique ou d'angoisse. J'ai rencontré quelqu'un qui m'a montré que la vie pouvait être belle malgré tout. Cette personne a cru en moi, elle m'a beaucoup aidé. C'est à mon tour de t'aider à aller mieux, à avancer Ivy. » Tu meurs d'envie de la serrer contre ton être. Voire même de l'embrasser. Tu te retiens, tu ne veux pas la perdre parce que tu ne sais pas être patient. Ça viendra ce jour où Ivy et toi ne feraient qu'uns, tu le sais, tu le sens. Les mots de la jeune femme te glace le sang. Tu n'arrive pas à imaginer, ne serait-ce qu'un instant, qu'elle puisse avoir blessé quelqu'un dans le passé. Pas elle. C'est impossible. « Je te demande pas de tout me dire. Je ne suis moi-même pas capable de tout te révéler sur mon passé. Laisse-moi juste t'aider à avancer. Laisse-moi te montrer que la vie est belle malgré tout ! » Tu plonge ton regard dans le sien, ta main toujours serrée contre celle de la demoiselle.


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Message Sujet: Re: I tried to pick my battles 'til the battle picked me - Thomivy   I tried to pick my battles 'til the battle picked me - Thomivy - Page 2 Empty Dim 7 Mar - 16:10




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Imprévisible. Quel meilleur adjectif pour qualifier la vie ? La vie était imprévisible, dans un sens comme dans l’autre. Parfois l’humain se laissait surprendre négativement alors que tout allait bien, qu’il n’y avait aucun nuage à l’horizon, une catastrophe survenait sans prévenir comme pour rappeler au commun de mortel que tout n’était pas tout le temps beau et qu’il fallait profiter des moments comme suspendus dans le temps ou tout allait pour le mieux. Ivy avait si souvent connu cela qu’elle n’osait plus croire que les choses pouvaient aller bien. Quand il n’y avait pas de problème particulier, et ce depuis des années, bien avant de se retrouver enfermée en clinique, elle s’empêchait d’être réellement heureux, redoutant plus que tout le moment où les choses allaient changer, où le vent allait tourner et ramener son lot d’ennuis. Plus le bonheur avait été grand, plus la joie avait été intense plus la souffrance était extrême et la peine profonde. Et parfois, c’était rare, la vie vous surprenait en positif. Et pour le moment, de sa rencontre avec Thomas, malgré ses angoisses permanentes, Ivy ne pouvait tirer que du positif. Elle gardait tant bien que mal un peu de distance, sachant à quel point il était mauvais pour elle de se jeter corps et âme dans une relation, quelle qu’en soit la nature et le problème d’Ivy c’était qu’elle ne savait pas faire les choses à moitié et, lorsqu’elle entamait quelque chose, elle se donnait toujours tout entière. C’était certainement pour cela qu’elle avait tant souffert, pour cela qu’elle avait été si amochée par la vie et ses coups bas. Lorsqu’elle était revenue à New-York, seule, après sa sortie d’hospitalisation, elle n’aurait jamais pensé, quelques mois après rencontré quelqu’un comme Thomas. Il n’était peut être que quelqu’un de lambda, comme il aimait à la dire, aux yeux des autres mais pour Ivy. Sans le savoir certainement il l’aidait, de façon plus ou moins douce d’ailleurs. Il la forçait à sortir, à reprendre contact avec ce monde qu’elle fuyait parce qu’elle avait peur. Peur surtout de perdre le contrôle face aux autres, une nouvelle fois et de passer pour une folle. Elle avait connu la pitié, la peur, l’interrogation dans le regard des autres et elle ne voulait plus jamais voir cela. C’était pour cette raison qu’elle préférait s’effacer, plus encore qu’elle ne l’avait jamais été, ne surtout pas se faire remarquer. Thomas lui faisait faire des choses dont elle ne se pensait plus capable, elle avait peur mais parce qu’il était là, parce qu’il la rassurait, elle acceptait de le suivre. Il la poussait dans ses retranchements, la forçant à puiser dans les ressources qu’elle avait en elle. Tout ça, il ne s’en doutait certainement pas et ça n’était peut être pas plus mal, après avoir vécu ce qu’elle avait vécu, la jeune femme préférait éviter que les gens qui ont du pouvoir sur elle n’en soit trop conscient. Elle avait confiance en Thomas mais elle avait déjà trop accordé sa confiance aux personnes qui ne la méritait pas et elle en avait beaucoup souffert. Malgré ça, elle ne pouvait pas s’empêcher de faire confiance aux autres et elle avait placé dans Thomas une confiance peut être un peu trop importante pour une personne qu’elle ne connaissait que depuis quelques mois. Et puis aussi, sans le savoir et bien malgré Ivy qui luttait tant bien que mal avec ses armes, il éveillait chez elle des choses, des sensations, des émotions auxquelles elle avait voulu se fermer, qu’elle aurait voulu ne plus jamais ressentir. Ivy préférait rester muette à ce propos, lutter même en vain plutôt que de céder parce qu’elle avait peur et qu’elle n’était pas sûre d’elle. Après tant de temps, peut être qu’elle se trompait. Quoi qu’il en soit, jour après jour, Thomas devenait son ami, de plus en plus proche, et c’était une douce sensation dont la chaleur parfois glaçait Ivy, le soir lorsqu’elle se retrouvait seule dans son lit avec ses démons comme seule compagnie lui rappelant que tout pouvait s’arrêter du jour au lendemain ce qu’elle ne savait que trop bien. Ivy était heureuse, satisfaire, de voir que la plante qu’elle avait offert à Thomas se portait si bien. Il lui avait dit, dès le départ qu’il n’avait pas la main verte lui racontant des histoires sordides dans lesquelles il avait tué les plantes de sa mère lorsqu’il était encore adolescent mais finalement il se débrouillait comme un chef pour un début. « Tu n'auras pas besoin de la reprendre. Je promets sur ce que j'ai de plus cher dans ce monde de bien m'occuper de cette plante ! ».  Ivy avait rit à nouveau devant le geste qu’avait fait Thomas, prenant visiblement très au sérieux son rôle de protecteur de cette petite plante. « Je te fais confiance mais je te garde à l’oeil sois en sûr ! » Elle avait dit ses mots pour rire. Bien évidement, elle n’allait pas espionner Thomas et, passé cette soirée, elle ne demanderait pas sans cesse des nouvelles de la plante, une fois de temps en temps peut être pour s’assurer que tout allait pour le mieux. « Ah oui ? Je pourrais les voir un jour tu crois ? ». Le brun semblait s’intéresser à la petite collection de plante d’intérieure qu’elle pouvait posséder et, bien évidement, Ivy serait ravie de les lui montrer à l’avenir, d’autant plus si cela pouvait l’inciter à s’occuper toujours avec le même soin de ce cadeau qu’elle lui avait fait. «  Oui, oui bien sûr. Mon rêve ça serait un jour d’emménager dans un appartement plus grand ou encore mieux dans une maison avec une belle véranda pour avoir plus de place pour mes plantes… et d’avoir un jardin aussi pour pouvoir avoir des plantes d’extérieur.  » Etrangement, Ivy n’avait aucun mal à évoquer ses rêves secrets qu’elle avait en elle. Parler de choses positives et agréables qui ne se réaliseraient peut être jamais parce qu’elle avait peur de se lancer dans un projet était bien plus facile pour elle que de parler de sa situation réelle et de son passé. « Mais c'est bon à savoir ! Je vais donc commencer à leur parler ! » En voyant Thomas aussi investit pour prendre soin de sa rose du désert, Ivy était heureuse de lui avoir fait ce cadeau malgré les réticences de ce dernier, dans un premier temps, à ajouter un peu de vert à son intérieur. Elle n’avait pas pu s’empêcher de répondre à ses derniers mots. « Au début tu te prendras peut être toi même pour un fou de parler tout seul comme ça mais après je suis certaine que tu le fera sans même t’en rendre compte. » D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, elle, elle l’avait toujours fait assez naturellement mais elle ne se considérait pas comme un exemple d’esprit sain. Thomas avait ensuite offert un magnifique cadeau à la blonde qui était émue de découvrir cette attention si importante pour elle. C’était un cadeau d’une valeur inestimable qu’il venait de lui faire, il avait pris de son temps pour elle et c’était ça qui touchait Ivy encore plus que le reste. Thomas lui proposa ensuite de lui montrer certains de ses dessins et Ivy était très curieuse d’en voir plus. A regarder ce magnifique dessin qu’il lui avait offert, il avait l’air très doué et passionné par cet art et évidement Ivy voulait en voir plus. Ce serait pour elle un grand honneur d’en découvrir davantage. « Certains n'ont pas de réels significations. Je peins ce que je vois le plus souvent. Ça, par exemple, c'est un garçon qui joue au square avec sa mamie !» Ivy découvrait cette première oeuvre avec un certain émerveillement. Thomas était réellement très doué et ses réalisations étaient superbes et pleines de détails. Ivy resta muette d’admiration devant cette première découverte tandis que le jeune homme lui montrait un deuxième dessin.« Lui, c'est le portrait de ma mère. Je l'ai réalisé quand je suis arrivé à New-York, il y a cinq ans. » Ivy était ébahie devant ce qu’il lui présentait. Les dessins étaient superbes. Tout était magnifique, le trait de crayon délicat et précis, les couleurs utilisées, les ombres. Elle n’avait pas de mots suffisamment fort pour décrire avec précision ce qu’elle pensait des dessins qu’il lui présentait. «  Wow, je ne sais pas quoi dire c’est… c’est magnifique tu es vraiment doué ! » Elle ne savait pas mentir, elle ne pouvait pas feindre l’admiration si celle-ci n’était pas réelle. Tout comme elle ne pouvait pas cacher ses émotions au quotidien ainsi Thomas pouvait être certain qu’elle était impressionné par son talent.  « N'aie pas peur de me blesser ! Je ne vais pas m'effondrer en larmes ! ». La jeune femme avait hoché la tête négativement. Evidement, elle n’aurait, pour rien au monde voulu blesser Thomas mais elle n’avait pas besoin de mentir pour s’exprimer face aux oeuvres qu’il lui présentait. Toujours bienveillante et encourageante à l’égard d’autrui, Ivy ne pu s’empêcher de reprendre la parole. Thomas avait du talent et il ne devait jamais en douter.  « Tu crois que je vais critiquer tes dessins ? Tu es fou ! Ils sont superbes et je ne me permettrais pas alors que je ne suis pas capable de faire à moitié aussi bien. Tu as un vrai talent. Tu n’as jamais pensé à exposer tes oeuvres quelques part ? Ou peut être que tu préfère les garder pour toi, c’est bien aussi mais c’est… dommage. » Ivy voulait réellement l’encourager. Du peu qu’il lui dévoilait, il était doté d’un réel talent. Après elle comprenait aussi qu’il préfère garder ses dessins pour lui, dessiner pour le plaisir, par passion et pas pour montrer ses oeuvres, les soumettre à l’oeil critiques d’étrangers. C’était une sensation qu’elle connaissait bien même s’il ne s’agissait pas du même domaine. « Je ne fais jamais de grasse matinée. À vrai dire, je ne me couche jamais avant trois ou quatre heures du matin et je me lève toujours avant neuf heures.» Voilà qu’ils avaient un nouveau point commun puisqu’ivi aussi ne dormait que très peu, la faute à tout ce qu’elle avait en tête qui la hantait chaque soir et lui faisait faire d’horribles cauchemars. « Je ne suis pas une grosse dormeuse non plus… et je m’entendrais bien avec ta voisine, malheureusement je suis aussi du genre à passer l’aspirateur aux aurores quand l’envie me prend.» Ou à cuisiner au beau milieu de la nuit afin de surtout garder son esprit occupé quand elle sentait l’angoisse monter en elle. Ivy vivait seule et elle essayait de faire le moins de bruit possible pour ne pas réveiller ses voisins qui n’avaient jamais demandé à loger à côté d’une folle comme elle. En revanche, si elle dormait peu, elle avait pas du tout le même rythme de sommeil que Thomas puisqu’elle tombait souvent de fatigue sans même avoir mangé le soir en rentrant du travail mais autour de une ou deux heures du matin elle se réveillait et était prête pour une nouvelle journée.« Bah écoute, si je me lasse de mon travail au musée ou si j'ai besoin d'arrondir mes fins de mois, je songerais à me reconvertir alors !» Ivy avait rit n’osant pas répondre que s’il se lassait de ce travail qui, pour le moment, avait l’air de le passionner, il pourrait peut être faire carrière dans le dessin ou la peinture étant donné les capacités qu’il semblait posséder en la matière. C’était un tournant assez inattendue qu’avait pris la conversation, tout ça parce qu’Ivy était incapable de ne pas se mettre dans l’embarras par de simples paroles. Elle en disait souvent trop et ensuite regrettait ses mots. C’était difficile pour elle mais c’était comme ça. Heureusement Thomas n’avait pas l’air de lui en tenir rigueur, au contraire même il lui avait fait une confidence espérant certainement que par ce moyen il réussirait à calmer la panique et l’angoisse qui montait chez la jeune femme et peut être à lui faire dire ce qui la tourmentait. Ivy aurait aimé parler, vraiment, se libérer mais cela faisait des mois qu’elle essayait sans y parvenir jusqu’à maintenant. «  Je voulais te le dire parce que je veux que l'on puisse se faire confiance l'un l'autre. Il y a longtemps, j'étais comme toi. J'avais peur des gens, de la foule. J'pouvais même pas aller faire mes courses sans faire de crises de panique ou d'angoisse. J'ai rencontré quelqu'un qui m'a montré que la vie pouvait être belle malgré tout. Cette personne a cru en moi, elle m'a beaucoup aidé. C'est à mon tour de t'aider à aller mieux, à avancer Ivy. ». Ivy restait immobile, silencieuse, contenant les larmes qu’elle sentait monter de manière incontrôlable. Mais elle ne voulait pas pleurer, pas comme ça, pas maintenant pour cette première soirée chez Thomas. Il ne méritait pas cela. Thomas disait avoir été comme elle mais en le voyant là, Ivy avait bien du mal à le croire même si elle pouvait sentir les cicatrices encore fraiches qu’il portait. Elle, ses plaies étaient encore béantes, elle n’en était pas du tout au même stade. Elle n’était pas certaine d’en être capable un jour parce que la souffrance était ancienne, les mécanismes des défenses bien rôdés. Elle n’était pas sûre, avec toute l’aide qu’elle avait déjà, que rencontrer une personne suffirait pour la sauver des eaux troubles dans lesquelles elle se noyait. Ou alors elle n’avait pas rencontré cette personne, la bonne personne. EN écoutant Thomas tout avait l’air si simple et en même temps, elle avait un étrange et inexplicable pincement au coeur, l’impression de s’être trompé sur le jeune homme et ce qu’il manifestait pour elle. Elle se demandait, en écoutant ce qu’il disait si elle n’avait pas mal interpréter les gestes et les mots de Thomas à son égard. Elle avait cru qu’une relation spéciale les liait, que quelque chose d’inexplicable existait entre eux, un sentiment qu’elle refusait d’ailleurs, mais peut être que tout cela était dans sa tête. Peut être que l’attachement contre lequel elle luttait n’était pas réciproque. Elle ne savait pas si elle devait être soulagée par ce constat parce qu’elle pouvait se dire que Thomas ne risquait rien s’il n’était pas si pris d’affection pour elle que cela ou si elle devait se sentir triste, d’ailleurs avait elle même le droit de se sentir triste ? Non, elle devait être heureuse pour le jeune homme, c’était comme cela qu’agissait les amis. « Tu peux me faire confiance Thomas, je te le promet. Moi… ce n’est pas parce que je ne te fais pas confiance que je n’arrive pas à parler… je crois que j’ai confiance en toi mais c’est difficile. Je ne suis certainement pas aussi forte que toi, c’est peut être pour ça… c’est gentil de vouloir m’aider mais…. Je ne suis pas sure de pouvoir te rendre fière sur ce coup là. ». Elle avait marqué un temps de pause avant de reprendre la parole d’une voix faible. « Je suis contente pour toi, que tu ai rencontré quelqu’un qui a su t’aider. Tu le mérite tellement. » Malgré l’étrange sentiment qui s’était emparé d’elle, elle avait sourit sincèrement au jeune homme et derrière se tristesse, toute sa bienveillance se lisait. « Je te demande pas de tout me dire. Je ne suis moi-même pas capable de tout te révéler sur mon passé. Laisse-moi juste t'aider à avancer. Laisse-moi te montrer que la vie est belle malgré tout !». Chamboulée au plus profond de son être fragile, elle ne parvenait pas à soutenir son regard plus de quelques secondes. Elle ferma les yeux quelques seconde pour essayer de respirer profondément mais la main de Thomas sur la sienne la perturbait parce qu’elle culpabilisait maintenant de trouver ce contact si doux, si agréable. « Tu sais… je ne sais pas ce que tu as vécu et tu ne me dois rien, tu n’as pas à me le dire. Mais je t’admire, j’admire cette force de caractère que tu as dû avoir pour te relever. ». Savoir qu’il ne la forcerait pas à parler lui faisait du bien et l’apaisait un peu. Lorsqu’elle laissait à quelqu’un la possibilité de détecter ses failles, la blonde avait toujours peur que, par excès de confiance ou de bienveillance en ayant envie de l’aider, on la force à parler, à mettre des mots sur ses douleurs, à évoquer ce qu’elle avait envie d’oublier. Elle ne l’avait fait qu’une fois, à demi-mots avec ses médecins et depuis, elle n’avait plus jamais réussi à en parler franchement. La moindre évocation de ce qu’elle avait vécu la mettait dans un état de mélancolie profonde et douloureuse. Elle espérait qu’il comprenait ce qu’elle voulait lui dire. Jamais elle ne se permettrait de poser trop de questions sur sa vie, sur ce qui le faisait souffrir. Elle n’avait pas besoin de savoir tout ça pour sentir qu’il faisait partie de ses gens qui avaient réellement souffert dans leur vie. Plus qu’elle même certainement. Et elle était réellement admirative qu’il ai réussi à retrouver un sens à sa vie, à lui redonner de la couleur. Quand elle avait peur de vivre à nouveau et souffrait à chaque bouffée d’air qu’elle inspirait, lui faisait preuve de courage et d’une détermination dont elle ne se sentait pas capable. « Excuse moi, je suis ridicule et je m’en veux d’être comme ça, je gâche toujours tout… » La soirée devait être joyeuse, agréable et voilà que la blonde ne pouvait plus retenir ses larmes. Elle avait honte, tellement honte et elle s’en voulait d’infliger cela à Thomas.


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I'm laughing with my lover, making forts under covers, trust him like a brother, yeah, you know I did one thing right. Starry eyes sparkin' up my darkest night. My baby's fit like a daydream, walking with his head down. I'm the one he's walking to. So call it what you want
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plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur.
nouvellement embauché dans l'un des plus beau musée de New-York, il restaure certaines oeuvres qui en ont besoin.
une page qui se tourne. un nouvel appartement rien qu'à toi dans une rue calme du Queens.
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Message Sujet: Re: I tried to pick my battles 'til the battle picked me - Thomivy   I tried to pick my battles 'til the battle picked me - Thomivy - Page 2 Empty Sam 13 Mar - 11:06



i tried to pick my battles 'til the battle picked me.

Tu te veux amical, presque tactile. Tu ne peux t'empêcher de toucher Ivy, pourtant, tu sais à quel point la demoiselle ne supporte d'être touchée. C'est plus fort que toi, tu ne t'empêcher de ressentir les sensations du contact entre ton être et Ivy. Elle est belle, tellement belle. Timide et maladroite. C'est ce qui fait son charme. Il n'y a pas si longtemps, tu étais comme elle. Incapable de te rendre parmi la foule, même aller faire tes courses était au-dessus de tes forces. Et puis, tu as fini par rencontrer cette personne qui t'aidera à aller mieux, à aller de l'avant. Ella t'as énormément aider à devenir l'homme sûr de lui -enfin presque- que tu es aujourd'hui. C'est à ton tour d'être présent pour Ivy. Tu souhaite réellement l'aider. Elle en est capable, tu le sais. Elle peut aller mieux et devenir quelqu'un de bien. Ivy est devenue tellement importante pour toi aujourd'hui. Sa présence joue énormément sur ton humeur, ton sourire.
La vie est imprévisible. On ne peut jamais être certain de ce qu'il va se passer le lendemain ou bien, dans l'heure qui suit. En cette fin de journée, tu ne sais pas ce qu'il va se passer. Tu ne sais pas si Ivy va rester dormir ici, si vous allez finir par vous endormir, sa tête sur ton épaule, devant la fin du film que vous aurez choisis. À une époque, ça t'aurait fait peur mais aujourd'hui, tout est différent. Tu es étrangement serein, calme et offrant un large sourire à la jeune femme. T'es bien conscient que la demoiselle a fait un immense effort en venant chez toi ce soir, tu es vraiment très fier d'elle. Toi, qui a toujours été solitaire, livré à toi-même, tu ne peux pas nier que Ivy est devenue ton amie. Et même un peu plus que cela mais tu as fait une promesse à Ella : « ne pas t'emballer ». Tu dois laisser le temps à Ivy de faire les choses, de s'attacher à toi autant que tu peux l'être à elle. Ça ne t'effraie pas de savoir que la jeune pâtissière puisse avoir un œil sur toi, au contraire, ça te plaît. « ça veut donc dire qu'on va devoir se voir régulièrement ? » Tu dis, grand sourire sur tes lippes.

Ce qui te rassure le plus ce sont ces petites routines que tu peux te créer tout au long de la journée, de la semaine. Le matin, au réveil. Le soir, au coucher. Tu fais presque toujours la même chose. Ça te rassure. Instauré une sorte de rituel avec Ivy te fait tout autant plaisir que lorsque tu viens de faire ton plein de courses ou le grand ménage de ton appartement. « Je me disais que … si t'es d'accord, bien sûr, on pouvait essayer de se voir une fois par semaine chez moi ou chez toi. On pourrait se regarder un film, une série, un documentaire. » Oui, tu as toujours adoré regarder les documentaires. Surtout ceux qui relatent des faits de notre passé, des faits marquants, de l'histoire du monde. L'histoire te passionne énormément depuis tout petit. Tu t 'éclate à découvrir l'histoire des œuvres que tu dois restaurer. Tu n'es clairement pas obligé, ça te fait plaisir de le faire. Tu as sans cesse soif d'apprendre.
« J'veux pas que tu te sente obligé de m'inviter chez toi hein ?! » Tu dis, ta main qui se pose délicatement sur celle de la jeune femme. Toujours ce besoin perpétuel de sentir sa peau contre la tienne. « J'espère que tu parviendras à réaliser ce rêve. Je l'espère vraiment, de tout mon cœur. » Tu dis en essayant de chercher dans ta mémoire si tu as un rêve. Tu n'en as jamais vraiment eu en fait. « J'ai rien contre la vie en ville, mais je dois admettre que parfois, j'ai bien envie de m'excentrer de tout ceci. Le brouhaha constat des klaxons, sirènes d'alarme. Le passage incessant des gens sur les trottoirs, les cris des enfants, les aboiements des chiens.  Je pense que dans un avenir proche, j'aimerais m'installer en dehors de New-York. » Tu ne sais pas si ce rêve se réalisera un jour ou l'autre. Tu l'espère. Tu laisse le destin décidé à ta place, tu ne cherche aucunement à le brusquer.


Du plus loin que tu t'en souviennes, tu ne t'ai jamais senti à ton aise dans ce monde. Comme si tu n'étais pas né à la bonne époque. Tu n'as jamais eu les mêmes préoccupations que tes pairs à l'époque et, aujourd'hui encore. Tu n'as jamais eu une très grande confiance en toi. Tes camarades ne cessaient de se moquer de toi, par rapport à ta grande taille et ta difficulté à t'attacher aux autres. « ça ne sera pas la première fois que je me prends pour un fou. » Tu dis, haussant simplement les épaules. « Je t'envie un peu. Tu peux raconter ta journée à ton chat, t'es au moins sûre qu'il ne te contredira pas. » Toi, quand tu rentre chez toi après une longue et épuisante journée de travail, tu n'as personne à qui parler. Tu ne connais même pas tes voisins. Tu les croise, parfois, dans la cage d'escalier. Tu les salue d'un signe de tête avant de filer et rentrer dans ton appartement. C'est quasiment le seul endroit dans ce monde où tu te sens en sécurité. Comme si rien ne pouvait t'arriver.
Tu viens à lui montrer les différentes œuvres que tu as pu peindre ces dernières années. Tu as un peu peur. Personne encore, mis à part Ella, n'a vu ces œuvres. Tu as sans cesse peur de la critique, bien que le plus souvent ce ne soit que des critiques positives. Ça te touche lorsqu'elle te dit que tu es doué. Tu ne te considère pas comme un artiste, un simple amateur. Mais ce qui est certain, c'est que jamais tu n'arriveras à la cheville de Monnet ou Picasso. Ton corps se paralyse lorsqu'elle parle d'exposer tes œuvres. « Pour être franc, non. Je n'y ai jamais pensé. J'me considère pas comme artiste. Un amateur à la rigueur. Tout comme tu pousse la demoiselle à faire connaître son don pour la pâtisserie, Ivy te pousse à ce que le monde puisse voir et apprécier tes dessins. « ça me touche énormément de savoir que tu crois en moi. Peut-être que je les exposerais un jour mais pour le moment, jm'en sens pas capable. » Il faudrait que tu en parle à ton psy lors de la prochaine séance, il pourrait sûrement t'aider avec un avis impartial.
C'est à cet instant que tu parle du psy que tu consulte une fois par semaine. Tu ne veux rien lui cacher. Pas de secrets, pas de mensonges. De toute façon, tu ne sais pas mentir. Elle a confiance en toi, elle te le dit, te l'avoue. Tu ne te considère pas comme quelqu'un de fort, au contraire. Tu ne peux t'empêcher de sourire à ces mots. « J'suis pas quelqu'un de fort. J'suis juste tomber sur les bonnes personnes et j'ai enfin pu me libérer de mes démons, de ce qui me tourmente en en parlant à quelqu'un. J'veux pas t'obliger à m'parler si tu t'en sens pas capable mais sache que je ne vais pas te lâcher Ivy. Tu compte réellement pour moi ! » En tant qu'amie, bien amie. Ta main vient replacer une mèche derrière l'oreille de la jeune femme. Tu lui souris et espère, du plus profond de ton cœur, arriver à l'aider comme Ella a pu le faire avec toi.
Tu ne te sens pas prêt encore à tout raconter à Ivy. Tu la connais bien désormais et elle ne supportera pas d'entendre que ton père a abusé sexuellement de toi quand tu avais seize ans et ce, durant deux ans.

« Pourquoi tu dit que tu gâche tout ? C'est pas vrai. Elle est très bien cette soirée. Elle est parfaite ! » Tu dis en lui souriant et venant couper la pizza en parts égales. Ça te brise littéralement le cœur de la voir se dévaloriser ainsi. Mais c'est à toi que revient le rôle de la rassurer, de lui prendre la main et de l'aider à avancer la tête haute. « Acceptes-tu de prendre ma main ? J'peux t'aider Ivy, comme on m'a aidé. Tu peux guérir je le sais ! » Tu dis, ton regard qui plonge amoureusement dans celui de la jeune femme. Les battements de ton cœur s'accélère dangereusement.


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Message Sujet: Re: I tried to pick my battles 'til the battle picked me - Thomivy   I tried to pick my battles 'til the battle picked me - Thomivy - Page 2 Empty Dim 14 Mar - 13:02




I tried to pick my battles 'til the battle picked me



Depuis leur première rencontre, un jour d’été chez Jo’, Ivy avait été perturbée par Thomas, par ce qui se dégageait de lui. Pour être honnête, elle était toujours perturbée lorsqu’elle rencontrait des inconnus parce qu’elle avait peur, parce qu’elle s’efforçait de garder le contrôle d’elle même, de ses émotions pour ne pas avoir l’air d’une folle dès le début. Mais aussi parce qu’elle arrivait, avec une facilité assez déconcertante, à déchiffrer ce que les inconnus cachaient au fond d’eux. S’ils étaient joyeux, elle le ressentait et s’ils étaient tristes, abimés, au fond du trou, comme elle, elle le ressentait aussi et même encore plus fort, bien souvent même elle se retrouvait submergée par les émotions négatives qu’elle pouvait ressentir chez les autres. Quoi qu’il arrive, elle était toujours effrayée avec les inconnus et n’allait que très rarement leur parler. Engager la conversation avec quelqu’un qu’elle ne connaissait pas, si cela dépassait le cadre de son travail, elle en était incapable. Parfois l’envie la saisissait mais elle était paralysée par la peur et ne trouvait pas les mots. Si c’était l’inconnu qui lui adressait la parole alors elle bégayait, s’emmêlait les pinceaux et se ridiculisaient inévitablement. Avec Thomas, c’était lui qui avait engagé la conversation, qui l’avait invité quelques minutes seulement après avoir croisé son regard et lui avoir adressé la parole pour la première fois. Elle avait été surprise, étonnée et surtout elle avait été morte de peur durant les première secondes. Et puis, rapidement, sans aller jusqu’à dire qu’elle s’était sentie totalement à l’aise, elle avait réussi à lui parler un peu. Elle avait tout de suite sentit chez lui la douleur qu’il portait, cachée juste là, derrière son large sourire. Ce sourire communicatif qui donnait parfois à Ivy l’envie de croire que tout allait bien, que la vie était belle, au moins pendant quelques secondes. Ce sourire dans lequel elle pouvait se perdre sans se rendre compte lorsqu’il était là en face d’elle. Dès le départ elle avait sentit quelque chose entre elle et le jeune homme. Quelque chose qu’elle ne parvenait pas à décrire ou peut être que son esprit refusait de reconnaître parce qu’elle avait été trop blessée par le passé, parce que c’était des sentiments qu’elle avait déjà ressentit et qui l’avait tant fait souffrir. Qui la faisait encore souffrir d’ailleurs, elle qui, malgré le temps et la douleur, restait fidèle à un espoir tant de fois déçu, à un fantôme, sinistre, de son passé. Heureusement, Thomas ne savait pas toute la confusion qu’il pouvait semer dans l’esprit de la serveuse qui tentait de le cacher autant que possible pour ne pas gâcher cette amitié naissante qu’elle avait à coeur de pouvoir créer avec lui. Cette plante, cette petite rose du désert qu’elle lui avait offert en guise de cadeau de Noël, ce premier cadeau qu’elle lui avait fait, représentait pour elle un signe de l’affection, de l’amitié qu’elle portait à Thomas. Nul doute que le tableau qu’il lui avait offert trouverait une place de choix dans l’appartement de la blonde afin qu’elle puisse le voir dès qu’elle serait chez elle et penser à ce qu’il signifiait à ses yeux. « ça veut donc dire qu'on va devoir se voir régulièrement ?  ».  Thomas avait dit ces mots sur un ton sérieux, un large sourire sur les lèvres. Il n’avait pas l’air de plaisanter et Ivy était touchée. Il ne semblait pas rebuté à cette idée, au contraire et c’était tout l’être d’Ivy qui se trouvait chamboulé de cette découverte quand bien même il n’y avait pas lieu.« Oui. Oui je crois bien… Mais si tu ne veux pas me voir, des photos de ta plante me suffiront pour m’assurer que tu t’en occupe comme elle le mérite. » Elle avait brièvement baissée le yeux avant de les relever pour accrocher à nouveau le regard de son interlocuteur. Elle avait toujours du mal à regarder les autres dans les yeux parce qu’elle manquait de confiance en elle pour cela mais par moment, dans le regard de Thomas, elle trouvait un peu du courage qui lui manquait et c’était certainement ce qu’elle cherchait. Un fin sourire s’était à nouveau dessiné sur ses lèvres tandis qu’elle avait légèrement rougit à nouveau quand elle avait simplement pensé qu’elle préférait le voir en personne plutôt que de se contenter de photo. Elle avait, évidement, été incapable de dire ses mots à voix haute de peur de ce que Thomas pourrait en déduire, de peur de le faire fuir ou peut être simplement de lui attirer des ennuies n’oubliant pas qu’elle semait une espèce de malédiction morbide autour d’elle « Je me disais que … si t'es d'accord, bien sûr, on pouvait essayer de se voir une fois par semaine chez moi ou chez toi. On pourrait se regarder un film, une série, un documentaire. ». Le brun avait parlé avec sérieux. Une fois par semaine ce n’était rien et même temps déjà tellement pour Ivy qui, en une année de retour à la vie ‘normale’ avait pris l’habitude de vivre recluse, avait fuit les relations sociales de peur de faire encore du mal autour d’elle, de semer à nouveau la mort. Thomas, lui, ne semblait pas voir ça chez elle. L’idée était aussi tentante qu’effrayante pour la blonde. Il ne lui voulait aucun mal sinon il ne e donnerait pas tout ce mal avec elle, il ne se montrerait pas aussi doux, aussi gentil. Elle était chez lui, ils étaient là tous les deux, s’il avait voulu lui faire du mal il n’aurait certainement pas pris la peine de commander des pizzas et de tenter de la mettre en confiance alors qu’elle n’avait aucune issue. C’était d’elle qu’elle avait peur. Elle luttait contre ses émotions et, depuis quelques semaines maintenant, contre des sentiments qu’elle ne comprenaient pas mais qui étaient forts et qui semblaient vouloir prendre naissance chez elle et, voir Thomas, une fois par semaine, en tête à tête, n’allait certainement pas l’aider à cela. Et, en même temps elle mourrait d’envie de dire oui. Parce que quand elle voyait Thomas, elle parvenait parfois, pendant de brève secondes, à se sentir mieux plus légères, moins tourmentées, cela ne durait jamais et ses démons revenaient ensuite de plus belle mais c’était des secondes de répit qui lui faisait beaucoup de bien.  «  Je… Oui. Oui c’est une bonne idée, je veux bien essayer. » Face à son air hésitant, même si elle avait décidé de faire taire les voix et les alarmes qui sonnaient avec fracas dans sa tête pour laisser un peu parler son coeur souffrant, la main du jeune homme était venue se poser sur la sienne avec délicatesse. Un frémissement léger mais intense avait parcouru la jeune femme qui en était restée muette«J'veux pas que tu te sente obligé de m'inviter chez toi hein ?! » Elle avait relevé les yeux vers le visage de Thomas. Elle aurait aimé pouvoir parler et lui dire qu’elle ne se sentait pas obligée, qu’elle avait peur certes mais qu’elle savait qu’il ne lui ferait pas de mal mais les mots restaient bloqués dans sa gorge. Elle se contenta alors de répondre sobrement. « Non. Ne t’inquiète pas, tu ne m’obliges à rien. » Elle ne se sentait pas contrainte par le jeune homme, ce n’était d’ailleurs jamais arrivé. Elle avait certes peur, comme aujourd’hui, venir chez lui, se retrouver seule avec lui, en privé, l’effrayait au plus haut point mais il ne l’avait pas forcé, elle avait eu la possibilité de refuser mais elle n’en avait pas eu envie. A aucun moment. Elle avait délicatement sourit lorsqu’il lui avait souhaité de pouvoir réaliser son rêve immobilier et végétal. C’était gentil de sa part mais ça ne l’étonnait pas. Elle ne savait pas si elle y parviendrait un jour ou si elle devrait s’avouer vaincu. Depuis qu’elle avait connu l’enfer et ses travers à des moments où elle ne s’y attendait pas, depuis qu’elle avait compris que le bonheur, les instants de joie n’étaient que des instants de répit, suspendus dans la temps qui trouvait toujours une fin, brutale le plus souvent. « J'ai rien contre la vie en ville, mais je dois admettre que parfois, j'ai bien envie de m'excentrer de tout ceci. Le brouhaha constat des klaxons, sirènes d'alarme. Le passage incessant des gens sur les trottoirs, les cris des enfants, les aboiements des chiens.  Je pense que dans un avenir proche, j'aimerais m'installer en dehors de New-York. » L’heure était aux confidences et Thomas semblait avoir envie de se dévoiler. Ivy et lui caressait a peu près le même rêve, c’était à la fois étrange et amusant pour la jeune femme. Elle n’avait pas indiqué vouloir quitté New York mais vivre en maison impliquait forcément de s’éloigner du coeur de la ville. Elle comprenait Thomas, le bruit incessant, l’agitation permanente la fatiguait, elle qui était toujours dans un état d’hypervigilence, qui restait méfiante, elle avait du mal à trouver le repos et la sérénité était une chose qu’elle avait oublié depuis longtemps. Pourtant, elle avait grandit dans cette ville, elle y avait toujours vécu et, autrefois elle avait été moins dérangée. Maintenant, son esprit malade avait besoin, plus souvent, de calme. Les voix dans sa tête étant souvent assez présente, elle se sentait rapidement étouffé par le bruit et par la foule. «  Je te comprends et je te le souhaite. Mais… ne pars pas trop loin, sinon on ne pourra pas se voir aussi régulièrement… » Elle s’était elle même surprise de laisser ses mots qu’elle pensait sincèrement sortir de sa bouche, de laisser un peu son coeur parler. Elle avait baissé les yeux et ses joues avaient à nouveau rougies. Elle espérait que le brun ne verrait pas à mal dans ses paroles. Elle ne cherchait pas à la draguer ou quoi que ce soit de ce genre, elle en était incapable, surtout en sachant que le coeur de Thomas semblait être pris par une personne spéciale et qui lui était très chère. Elle ne voulait pas que ses propos soient mal interprétés mais elle les avaient dit, c’était trop tard pour revenir en arrière. Timidement elle avait relevé les yeux vers lui cherchant à savoir ce qu’il pensait sur l’instant. Un sourire timide sur les lèvres. Le brun semblait en tout cas déterminé à bien s’occuper de sa plante, il était même prêt à essayer les techniques sans grand fondement scientifique, qu’Ivy pouvait lui donner et la blonde trouvait cela touchant. « ça ne sera pas la première fois que je me prends pour un fou. » Ivy avait froncé les sourcils, légèrement inquiétée par les propos du jeune homme et pas l’attitude détachée qu’il affichait soudain. Elle ne savait pas ce qu’il avait vécu, elle avait simplement compris qu’il n’avait pas eu la vie facile et, le voir ainsi, l’entendre s’exprimer ainsi lui serrait le coeur. Elle était cependant resté silencieuse, se contentant de l’observer avec attention. « Je t'envie un peu. Tu peux raconter ta journée à ton chat, t'es au moins sûre qu'il ne te contredira pas. » La blonde avait hoché la tête. Elle se considérait comme chanceuse d’avoir Socrate avec elle, elle ne pouvait pas dire le contraire. Cette petite boule de poils, adorable, était d’une compagnie précieuse et elle ne pouvait pas dire le contraire. «  C’est vrai que j’ai de la chance d’avoir Socrate avec moi. J’en suis consciente tu sais… Mais ne te fie pas à son air mignon et gentil, il a du caractère et l’esprit de contradiction malgré tout ! » Elle avait rit, avec Socrate elle ne s’ennuyait pas et il avait toujours de quoi lui changer les idées lorsque la mélancolie habitait la jeune femme. Lorsque le jeune homme lui montra ses oeuvres, la jeune femme fut ébahie par son talent. Il était vraiment très doué et Ivy était admirative. Elle ne pouvait s’empêcher de se montrer encourageante et peut être un peu trop enthousiaste « ça me touche énormément de savoir que tu crois en moi. Peut-être que je les exposerais un jour mais pour le moment, jm'en sens pas capable.». Et comme elle le comprenais. Elle avait encore du mal à faire gouter ses pâtisseries. Chez Jo’, rarement elle assumait d’avoir elle même fait une préparation, imaginé une recette, même quand les clients complimentaient ce qu’ils venaient de manger. C’était souvent Joseph qui la mettait en avant, refusant de s’attirer les mérites du travail de son employée. « Je comprends… Mais je veux que tu saches que tu as vraiment du talent et je pense que le monde devrait pouvoir voir ton talent… Si un jour tu veux montrer quelques unes de tes oeuvres dans un cadre moins formel qu’une exposition, je sui sure que Jo’ accepterait d’afficher quelques uns de tes dessins pour décorer la salle du café. » Elle était sure de ce qu’elle disait. Parce que les dessins de Thomas était beaux, et parce que Joseph n’était jamais à court d’idée pour valoriser les petits artistes du quartier qui, selon lui, méritaient d’être connus. Ce soir Thomas semblait avoir envie de se confier, de donner à Ivy quelques informations importantes sur lui. La jeune femme était touchée, profondément. Parce qu’elle savait que se dévoiler ainsi était difficile. En tout cas elle, elle n’y arrivait pas. Seule, elle n’aurait jamais fait la démarche de consulter un psychologue. Suite à son séjour en clinique, au diagnostic du trouble dont elle souffrait, elle n’avait pas eu d’autres choix que d’avoir un suivi important avec un psychologue et un psychiatre. Et même à eux, dans un but médical, elle avait du mal à parler, elle ne s’était jamais réellement dévoiler parce que chaque mot de son histoire, même les souvenirs les plus doux, la faisaient souffrir profondément, broyant encore un peu plus les miettes restantes de son pauvre petit coeur meurtri. « J'suis pas quelqu'un de fort. J'suis juste tomber sur les bonnes personnes et j'ai enfin pu me libérer de mes démons, de ce qui me tourmente en en parlant à quelqu'un. J'veux pas t'obliger à m'parler si tu t'en sens pas capable mais sache que je ne vais pas te lâcher Ivy. Tu compte réellement pour moi ! » Oh que si, il était fort et Ivy n’en démordrait pas. Il avait fait, lui même la démarche de consulter pour parler de ses problèmes, les exorciser. Ivy y était contrainte et elle ne parlait pas. Il avait certes rencontré les bonnes personnes, au bon moment peut être. Mais Ivy aussi avait rencontré de bonnes personnes et pourtant… elle n’était pas capable de faire la moitié du chemin que semblait avoir fait le jeune homme.« Si Thomas. Tu es fort, crois moi. J’ai aussi rencontré des bonnes personnes qui ont essayé de m’aider et pourtant… Parler c’est… trop difficile pour moi. Je ne peux pas…» Elle avait achevé sa phrase d’une voix faible et tremblotante. Non, elle n’était pas capable et il était inutile de lui dire de se forcer, de se mettre un coup de pied aux fesses pour y parvenir. C’était plus fort qu’elle, dès qu’elle pensait à essayer, les mots se bloquaient, son esprit et son coeur s’emballait et elle se retrouvait en larmes, incapable d’aligner deux mots. Thomas ne se considérait pas comme quelqu’un de fort et pourtant il l’était aux yeux d’Ivy. Rencontrer les bonnes personnes étaient une chose mais ça n’était pas suffisant. Il avait eu le courage de faire le travail de son côté aussi.  Peut être qu’un jour elle pourrait parler, elle pourrait lui raconter, dans le détail, ce qu’elle avait vécu. Mais pour le moment, elle n’en était pas capable et elle avait la terrible sensation de décevoir une personne de plus, c’est pour cela que les larmes commencèrent à ruisseler sur ses joues tandis qu’elle détournait honteusement le regard. « Pourquoi tu dit que tu gâche tout ? C'est pas vrai. Elle est très bien cette soirée. Elle est parfaite ! » Thomas était d’une gentillesse sans pareil. Elle était réellement chanceuse d’avoir quelqu’un comme lui dans son entourage de plus en plus proche. Elle avait bien du mal à le croire mais elle ne pouvait pas le contredire. Elle releva les yeux vers lui, essayant de stopper les larmes qui lui coulaient encore sur les joues et elle lui adressa un sourire à la fois confus et reconnaissant.
«  Acceptes-tu de prendre ma main ? J'peux t'aider Ivy, comme on m'a aidé. Tu peux guérir je le sais ! ». Ivy resta silencieuse quelques secondes, cette question tournant dans sa tête. Elle avait envie de dire oui mais elle avait si peur de décevoir Thomas en cas d’échec. Il était convaincu qu’elle pouvait aller mieux mais son mal être était si profond qu’elle en était beaucoup moins sûre.  « Je veux bien essayer mais… j’ai peur de te décevoir Thomas. ». Elle était incapable d’en dire plus, d’expliquer pourquoi elle était si sûre qu’elle allait le décevoir. Elle se perdit quelques secondes encore dans le regard de Thomas. Elle sentait son coeur battre vite et elle ressentait un étrange frisson, un frisson qu’elle n’avait plus ressentit depuis bien longtemps, une sensation qu’elle ne pensait plus être capable de ressentir. Ils étaient proches. Si proches qu’elle pouvait sentir le souffle chaud de Thomas sur son visage. Elle avait envie de se laisser porter et elle se sentait au bord du vide, elle n’avait plus qu’un pas à faire pour se jeter dans le vide. Mais elle ne pouvait pas, elle ne devait pas craquer et se laisser aller. Elle ne pouvait pas lui faire ça à lui qui essayait de l’aider, lui qui lui tendait la main. Brusquement elle se leva pour s’extirper à cette envie irrépressible et incompréhensible qui s’emparait d’elle. « Je vais sortir mes préparations du frigo, elles seront à bonne température quand on aura finit de manger les pizzas. »

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I'm laughing with my lover, making forts under covers, trust him like a brother, yeah, you know I did one thing right. Starry eyes sparkin' up my darkest night. My baby's fit like a daydream, walking with his head down. I'm the one he's walking to. So call it what you want
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Thomas Farrel



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plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur.
nouvellement embauché dans l'un des plus beau musée de New-York, il restaure certaines oeuvres qui en ont besoin.
une page qui se tourne. un nouvel appartement rien qu'à toi dans une rue calme du Queens.
thomivy #7

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Message Sujet: Re: I tried to pick my battles 'til the battle picked me - Thomivy   I tried to pick my battles 'til the battle picked me - Thomivy - Page 2 Empty Ven 19 Mar - 10:43



i tried to pick my battles 'til the battle picked me.

Si tu étais le seul maître de tes décisions, sans nul doute que tu aurais déjà tout avoué des sentiments que tu éprouve pour elle à Ivy. Les battements de ton cœur ne cessent de s'affoler à chaque fois qu'elle se trouve dans la même pièce que toi. Recevoir un simple message de la jeune femme, juste pour te souhaiter une bonne journée, te met en joie. Savoir que tu vas passer, parfois juste quelques heures, avec elle te rend heureux. Si tu avais écouté ton instinct, tu lui aurais déjà tout avoué il y a fort longtemps. Déjà six mois que Ivy et toi vous vous fréquentez. Six mois que la demoiselle a pris une réelle place dans ta vie. Une place très importante. Tu as envie d'elle. Pas juste au point de vue charnel, bien que tu ne puisses nier que la demoiselle est très attirante. Tu as besoin d'elle près de toi, sa présence te rend meilleur que tu ne l'as jamais été. Et, tu l'espère que ta présence fasse autant de bien à la demoiselle. Tu n'en doute pas mais tu sais que Ivy est totalement brisée, détruite. Tu n'en connais pas la raison, cependant t'es prêt à l'aider à surmonter ses démons. Elle peut le faire. Toi, tu en as été capable grâce à Ella et à sa bienveillance. Si Ivy est dans ta vie, c'est pour une bonne raison. Tu l'aideras à aller de l'avant quoi qu'il puisse se passer.
Au début, cette relation te faisait peur. Plus les jours passent et plus tu es prêt à passer au-dessus de ses peurs. Prêt à passer l'étape supérieur avec Ivy. Qu'est-ce que tu attends ? Son feu vert, tout simplement. Tu ne feras rien qui pourrait la briser encore plus. Si tu dois taire tes sentiments afin d'être le meilleur ami possible pour elle, tu le feras. Bien sûr que de revoir la demoiselle plus souvent qu'à l'accoutumé te ferais extrêmement plaisir. Ivy ne mesure pas l'importance qu'elle a dans ta vie, ni la place immense qu'elle s'est faite dans ton cœur. « Tu plaisante là ?! Je ne vais pas refuser de te voir. J'aime bien quand on passe des petits moments rien que tous les deux ! » Tu dis, un grand sourire plaqué sur tes lèvres. Vos regards se soutiennent, ta respiration se coupe le temps d'une poignée de secondes.

« Vas-y Thomas ! Dis lui ! N'aie pas peur !
Allez ! Sois courageux !
Garde la tête droite ! Dis lui !
Dis lui ! Dis lui ! Dis lui ! Dis lui ! »


Ton esprit ne cesse de te pousser à tout lui avouer, à lui parler de ce que tu ressens au fond de toi. Non. Tu ne peux pas. C'est trop tôt ! Tu es mort de trouille, tu ne veux pourtant pas le montrer à la jeune femme. C'est une bataille entre toi et tes anciens démons. Oser ce genre de choses n'est pas dans tes habitudes. Ça te fait peur. Tu es tétanisé par tous ces nouveaux sentiments. Incapable de bouger, incapable de respirer. Tu sais qu'il faut que tu sois fort. Ivy est différente des autres. Jamais elle te fera du mal, jamais elle ne te lâchera. Alors tu ose. Tu viens lui proposer de passer une soirée comme celle-ci une fois par semaine. Chez elle ou chez toi, c'est comme elle le souhaite. C'est toujours avec un immense plaisir que tu accepte d'accueillir tes rares amis chez toi. Ivy n'est pas qu'une simple amie cependant, elle est bien plus que ça. Tu le sens au fond de ton être. Se voir une semaine n'est pas grand chose. Surtout pour Ivy, mieux vaut y aller en douceur. Instinctivement, ta main se pose sur celle de la jeune femme. Tu lui souris en précisant que tu ne veux nullement la forcer à faire quoi que ce soit. « Parfait alors ! On se fera ça ! » Avec un peu de chance, peut-être qu'elle finira pas s'ouvrir à toi et à s'attacher, autant que tu peux l'être à elle, à ta personne. Avant de t'installer, il y a maintenant cinq ans, à New-York, tu n'étais pas ce garçon que l'on regarde. Celui sur lequel l'on s'arrête, celui qui semble être intéressant. Non, tu ne l'a jamais été. Cependant, tu as envie de devenir quelqu'un de bien pour elle, pour l'aider encore plus que ce que tu ne fais déjà.

« La patience est une vertu Thomas.
Un jour, tes efforts paieront.
Un jour, Ivy sera à toi. Je l'ai vu ! »


Les voix dans ta tête vont bon train. Bien sûr qu'elle sera à toi, tu le sais. Le plus tôt sera le mieux. Tu ne veux pas la brusquer. Tu la laisse prendre son train et faire avancer les choses à son rythme.
Ivy et toi, vous discutez. De choses et d'autres. Vous abordez divers sujets, plus ou moins importants. Tu souris lorsqu'elle ne souhaite pas que tu parte t'installer trop loin de New-York, elle a peur de ne plus pouvoir te voir. Tu caresse sa joue du bout des doigts. « Je vais t'avouer un secret : je ne viens pas uniquement pour les délicieux gâteaux que vous vendez. Je viens surtout pour le joli sourire de la petite vendeuse ! » Tu dis, grand sourire sur tes lippes. Ton regard plongé dans le sien, ton regard qui la dévore. Tu n'as jamais été quelqu'un qui aime se confier. Mais avec elle, grâce à elle, tu te confie sans crainte. « Tu sais, je trouverais toujours une excellente raison de venir à la pâtisserie ou chez toi. » Ne serait-ce que pour voir le ravissante sourire de la jeune femme. Mais ça, tu ne lui le dis pas. Non pas que tu ne veuille pas la voir rougir. Tu la trouve même très mignonne lorsque ces jours deviennent rouge, mais, en revanche, la mettre mal à l'aise est la dernière des choses que tu souhaite.

Tu as toujours souhaité avoir un animal de compagnie bien à toi, un petit-être sur qui tu pourras toujours compter que tu sois heureux ou malheureux. Avec tes allergies, le seul animal auquel tu peux prétendre c'est un poisson rouge. « Il me tarde de le rencontrer. Tu crois que si je lui ramène une boîte de thon, il m'appréciera ? » Il faudra que tu pense à bien prendre ton traitement pour ne pas éternuer à tout va, ni à avoir les yeux gonflés comme des ballons de baudruche au contact de l'animal. Tu t'en voudrais d'effrayer la demoiselle pour un simple oubli de médicaments.
Tu n'es pas près encore à montrer tes œuvres à toutes les autres âmes new-yorkaises. Ça te fait peur, surtout les critiques non constructives. La proposition de Ivy ne te laisse pas de marbre. Ce n'est qu'un échange de bons procédés. Tu crois en son talent pour la pâtisserie, à un tel point que tu es prêt à lui donner sa chance en confectionnant un vrai festin lors de la prochaine exposition au musée. Ivy, elle est prête à attendrir Jo et à le laisser exposer tes œuvres dans la boutique. « T'es .. T'es sérieuse là ? » Si tu ne te retenais pas, tu viendrais l'embrasser. T'en meurs d'envie mais tu te retiens. La sentir contre ton être, sentir ses lèvres contre les tiennes. Un frisson te parcoure la colonne vertébrale. « Tu crois que … Jo accepterait un rendez-vous pour que je lui en présente quelques unes ! » Tu dis, en bégayant légèrement. Tu t'emballe sans doute un peu trop rapidement. On dirait un enfant devant ses présents d'anniversaire.

Les mots de la jeune femme te brisent le cœur. Ça te fait du mal de la voir se dévaloriser ainsi. T'es sûr de toi, elle vaux tellement mieux que ce qu'elle dit ou, autrement dit, rien. Tu prends sa main dans la tienne, serrant tes doigts contre les siens. On est tous différent. Aucun être humain ne se ressemble. Même lorsqu'il s'agit de jumeaux, ou jumelles, tu reste persuadé qu'il existe des différences. « T'as pas à t'excuser de ne pas réussir à parler, à te confier à tes amis. On est tous différents, tu sais. Et moi, bah je t'accepte comme tu es ! » Tu as, durant trop longtemps, essayé de ressembler aux autres. De rentrer dans le moule. Ça n'a servi à rien puisque quoi que tu fasse, quoi que tu dise, a ne sera jamais assez bien pour les autres. Ivy et toi, vous êtes deux marginaux qui essaient de vivre malgré les critiques des autres. « Me décevoir ? Tu sais, il en faut beaucoup pour me décevoir ! » Tu dis, haussant simplement les épaules. Tu ne veux vraiment pas la forcer à faire quoi que ce soit. La laisser faire les choses comme elle le souhaite, c'est ta priorité.

La soirée avance bien. L'heure inscrire sur ta box internet indique vingt-trois heures. Tu n'es même pas fatiguée encore, toi qui d'ordinaire ne te couche jamais avant trois ou quatre heures du matin. Tu n'as pas envie que la soirée s'arrête. Tu n'as pas envie que la jeune femme parte et te laisse seul dans cet appartement bien trop grand pour toi tout seul. « Il est tard... Tu veux passer la nuit ici ? J'peux te prêter mon lit et un de mes tee-shirt si ça te dit ! » Toi qui ne voulait pas brûler les étapes, tu te rends compte que là, c'est certainement un peu trop tôt.


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I tried to pick my battles 'til the battle picked me



En la présence de Thomas, la blonde se sentait comme prise entre deux feux. Prise entre la douceur et la douleur. Partagée entre l’envie de céder à la tentation et de se laisser aller dans les bras du jeune homme et sa petite voix intérieure qui lui disait de fuir pendant qu’il en était encore temps, de le laisser, de ne plus jamais le voir, ni répondre à ses messages, de se faire oublier et de forcer Thomas à reprendre le cours de sa vie, celle qu’il avait avant de la rencontrer. Elle portait malheur, elle le savait maintenant qu’elle avait vu partir, souvent de manière définitive et irrévocable, les gens qui l’entourait, ceux qui l’aimait et qu’elle aimait si fort. Elle avait déjà tant souffert. Elle n’avait pas guérit et elle continuait à porter le deuil permanent et infini de la vie qu’elle avait perdu. Elle se sentait terrorisée et aussi incapable. Incapable de se lancer dans une nouvelle histoire, incapable d’accepter à nouveau que quelqu’un puisse s’intéresser à elle, l’apprécier réellement. L’aimer ? Elle ne pensait même pas que cela puisse être possible mais cette simple idée lui glaçait le sang. Et pourtant. Depuis le premier jour, même si elle avait refusé de le voir. Elle le refusait toujours d’ailleurs simplement les choses avaient pris trop d’ampleur en elle pour continuer à l’ignorer aussi facilement. Et pourtant. Elle n’avait pas pu ou pas su stopper les choses tant qu’il en était encore temps et comme une boule de neige qui roule sur le sol et dévale la pente, ça avait pris de l’ampleur. Lorsqu’elle regardait Thomas dans les yeux, elle y sentait de la chaleur, de la douceur et tellement de bienveillance. Cette bienveillance qu’elle avait toujours donné autour d’elle et qu’elle avait cherché si longtemps. Lorsqu’il était là, à lui faire la conversation, lui raconter des choses et d’autres, à parler de la pluie et du beau temps, elle avait envie de croire que tout irait bien et que d’un sourire il pourrait illuminer ses ténèbres et balayer tous les mauvais souvenirs. Mais ça n’était pas possible. La blonde restait là, perdue, coincée, dans l’incompréhension de ce qui se passait en elle. Elle qui, avec sa rupture brutale et douloureuse avec celui qu’elle appelait encore, à tord sans aucun doute, l’amour de sa vie, avait vu son coeur voler en éclat, se réduire en miettes, en poussière même. Elle qui avait pensé que plus jamais de sa vie elle ne pourrait ressentir ce genre de sentiment si intense. Trop intense pour elle. Thomas était entré dans sa vie et il semblait en avoir bousculé toutes les maigres et illusoires certitudes. Depuis qu’il était là, il lui avait apporté des choses qu’elle ne pensait plus possible. Avec lui, dans ce lien d’amitié qui s’était noué entre eux, elle avait trouvé une certaine stabilité mais tout son esprit était en désordre. Elle ne voulait pas le perdre et elle se sentait comme piégée parce qu’elle était bien consciente que pour son bien à elle, mais surtout à lui, elle devrait le laisser partir pour qu’il ne lui arrive rien et puis peut être pour s’éviter à elle de connaitre encore cette douleur qui lui était si familière et le plus vite serait peut être le moins douloureux. Pourtant, elle n’était pas capable de le lui dire, comme si elle voulait encore un peu et de façon très égoïste, profiter de la douceur, du répit qu’il lui offrait. « Tu plaisante là ?! Je ne vais pas refuser de te voir. J'aime bien quand on passe des petits moments rien que tous les deux ! ».  Ivy réussi à soutenir le regard du brun pendant quelques secondes, perdue face à son large sourire. Il n’hésitait pas pour dire les choses, il semblait les dire comme elles lui venaient avec une facilité qu’elle ne pouvait que lui envier elle qui passait son temps à contrôler ses propos pour ne pas dire quelque chose qui la mettrait dans une situation délicate et qui se retrouvait mutique lorsqu’elle devait parler de choses importantes. « C’est gentil… J’aime bien moi aussi… Tu sais… avec toi je fait des trucs que je ne pensais plus pouvoir faire… » Elle avait été contrainte de baisser les yeux, bien trop gênée de ses propres propos et si délicatement bercée par la paroles gentilles de Thomas, pour continuer à le regarder. C’était difficile pour elle de dire cela, elle avait l’impression de s’ouvrir déjà beaucoup. Pourtant Thomas, sans savoir de quoi il relevait vraiment, avait bien compris, dès le début, qu’Ivy avait des problèmes, qu’elle avait traversé des choses difficiles qui faisaient, qu’aujourd’hui elle avait peur de vivre normalement. Mais était difficile pour Ivy de reconnaitre cette faiblesse. Elle se savait faible, elle savait que sa fragilité sautait aux yeux de tout ceux qui croisaient son chemin mais elle avait du mal à la laisser s’exprimer ainsi, par des mots aussi direct. Finalement, elle avait relevé les yeux vers lui, un sourire léger et gêné sur les lèvres. La proposition de Thomas l’effrayait certes, mais elle ne pouvait pas la refuser, sa tête lui avait hurlé de décliner l’offre mais son coeur avait remporté la bataille pour cette fois et elle avait dit oui. Avec Thomas elle se sentait en confiance, pas apaisée parce que son esprit restait trop tourmenté pour lui permettre de trouver le calme et la sérénité mais elle arrivait, parfois, le temps de quelques instants à se calmer un peu et c’était un répit appréciable pour elle. Et, en même temps, se trouver seule avec le jeune homme lui faisait peur. C’était paradoxale mais comme tout dans la tête de la jeune femme qui passait sans cesse d’un extrême à l’autre, ayant toujours du mal à trouver le juste milieu. Elle avait peur de se retrouver seule avec lui parce qu’elle avait peur de perdre le peu de contrôle qu’elle avait sur elle même et elle savait qu’il y avait une limite qu’elle ne devait pas franchir, d’abord pour elle, parce qu’elle n’y était pas prête et que, malgré ce qu’elle avait l’impression de sentir se réveiller au fond d’elle, elle ne le serait peut être jamais. Et surtout pour Thomas, il n’avait pas besoin de cela. Il cherchait simplement à l’aider, à être son ami, son sauveur peut être. Elle ne pouvait pas lui faire ça, encore moins après ce qu’il lui avait avoué ce soir. Elle devait rester à la place qui était la sienne, celle que Thomas voulait bien lui accorder dans sa vie et elle avait peur qu’en voyant trop souvent le jeune homme dans un cadre plus intimiste que jusqu’à maintenant, elle ne soit pas en mesure d’éviter l’accident qu’elle sentait venir à l’horizon. « Parfait alors ! On se fera ça ! ». Il avait parlé avec douceur et sérénité. Réussissant presque à convaincre Ivy qu’elle avait fait le bon choix et donné la bonne réponse. Elle n’avait pas voulu le décevoir sur ce coup là et  tant pis si elle devait prendre sur elle par la suite, à chaque fois qu’elle se retrouverait seule avec lui, qu’il se montrerait proche pour ne pas faire d’erreur qu’elle pourrait ensuite regretter toute sa vie. Parfois elle avait des propos dont elle se demandait même comment elle avait été capable de les dire à voix haute tellement elle peinait à les assumer. Concernant le fait qu’elle ne veuille pas que Thomas parte trop loin de New-York, c’était une certitude. S’il partait loin, elle ne pourrait plus le voir aussi souvent, elle n’aurait plus la joie de le voir débarquer à l’improviste à la pâtisserie. Il ne s’en doutait certainement pas mais ce genre de petits gestes qui la mettait mal à l’aise, lui réchauffait le coeur avec une douceur en laquelle elle ne croyait plus depuis longtemps. Certes, il resterait les messages, elle savait que s’il partait, s’il quittait la ville, il ne l’oublierait pas. Du moins pas au début. Mais c’était différent et elle devait reconnaitre, même si cela était douloureux pour elle, qu’elle s’était habitué aux petites attentions du bruns et qu’elle y avait pris gout. Bien plus qu’elle ne l’aurait voulu. Toutefois s’il voulait réellement partir habiter en dehors de la ville, ce qu’elle comprenait d’ailleurs très bien, elle ne pouvait pas l’en empêcher juste pour qu’elle puisse continuer à le voir régulièrement. «Je vais t'avouer un secret : je ne viens pas uniquement pour les délicieux gâteaux que vous vendez. Je viens surtout pour le joli sourire de la petite vendeuse ! » Le contact de la main du jeune homme qui lui effleurait la joue lui avait décroché un frisson et ses mots n’avaient pas manquer de la faire rougir. Il était si gentil, si doux avec elle qu’elle se demandait souvent ce qu’elle avait bien pu faire de si bien dans sa vie pour avoir la chance incroyable de rencontrer quelqu’un comme lui alors qu’elle revenait dans sa ville natale après de longs mois d’errance à tenter de se soigner, de remonter la pente. « Tu sais je crois que la vendeuse en question est toujours ravie de te voir passer la porte du magasin et de te proposer les gourmandises du jour. » La blonde avait du mal à accepter les compliments, d’autant plus lorsqu’ils étaient dit avec autant de sincérité alors elle avait décidé de tenter une petite note d’humour pour ne pas rendre la conversation à nouveau trop pesante. En même temps, de manière détournée, cela lui avait permis d’avouer, sans être trop directe quand même, ce qu’elle ressentait lorsqu’elle voyait le brun passer la porte de la boutique. Elle ne voulait pas créé d’ambiguïté, elle savait qu’il ne le fallait pas, que les miettes de son coeur n’étaient pas capables de supporter quoi que ce soit de plus que ce qu’elle avait déjà dû subir jusqu’à maintenant. Elle avait aussi compris ce soir que Thomas n’était pas dans cette optique là avec elle, il voulait simplement se montrer gentil et l’aider à s’en sortir. Ces propos étaient aussi une façon pour elle de bien faire comprendre qu’il lui manquerait plus qu’il ne l’imaginais s’il s’éloignait trop de la ville. « Tu sais, je trouverais toujours une excellente raison de venir à la pâtisserie ou chez toi. » Ivy avait sourit. Thomas savait toujours quoi dire pour lui donner le sourire et pour lui mettre un peu de baume au coeur. « Et tu seras toujours le bienvenue. » C’était la vérité. Même si elle se posait des milliers de questions, qu’elle s’interrogeait souvent sur l’attitude à avoir ou regrettait parfois pendant plusieurs jours ce qu’elle avait pu dire ou faire face au jeune homme, elle était toujours heureuse de le voir. La douceur et la chaleur envoutante qu’il lui apportait la réchauffait toute entière et lui donnait parfois l’impression de vivre et que rien de tout ce qu’elle avait pu connaître avant n’avait été réel. Lorsqu’elle reprenait conscience des choses, qu’elle se rendait compte du chemin qu’elle était en train de prendre elle souffrait beaucoup et se torturait l’esprit des nuits entières sans trouver le sommeil mais elle était incapable, même en sachant que c’était mal, de renoncer à la douceur qu’il parvenait à apporter à chacune de ses visites. « Il me tarde de le rencontrer. Tu crois que si je lui ramène une boîte de thon, il m'appréciera ? » Elle avait rit assez franchement. Socrate était un vrai gourmand et il n’y avait aucun doute qu’il apprécierait Thomas si ce dernier pensait à lui amener ce genre de cadeaux. « Si tu le prend pas les sentiments c’est certain qu’il t’appréciera ! ». Ivy avait ensuite pu admirer la beauté des dessins réalisés par Thomas. Il était vraiment très doué et bien trop modeste à ce propos d’ailleurs mais ça n’étonnait pas la jeune femme. Il n’était pas du genre à se mettre en avant, bien au contraire et elle ne pouvait que le comprendre même si elle était persuadée qu’il devait faire découvrir son talent au monde. C’est ainsi que très naturellement elle avait proposé à Thomas, si un jour il voulait essayer d’exposer quelques une de ses réalisation, de les afficher à la pâtisserie. Cela ferait une très belle décoration pour la salle, c’était donc une proposition qui bénéficierait autant à Thomas qu’à la boutique d’après Ivy. « T'es .. T'es sérieuse là ? » Elle n’aurait pas cru que sa simple proposition sans prétentieux face cet effet là à Thomas. Il avait vraiment l’air intéressé par cette idée et la blonde était ravie de lui avoir proposé. Ce n’était pas elle qui prenait les décisions car la pâtisserie ne lui appartenait pas mais elle ne prenait pas beaucoup de risque en faisant cette proposition pour son patron. Elle commençait à connaitre Jo’ et elle savait qu’il serait très emballé par l’idée, d’autant plus lorsqu’il aurait vu les oeuvres de Thomas. «  Oui. Bien sûr que je suis sérieuse. Je me dit que c’est peut être une bonne solution, ça peut te permettre de te faire connaitre et à la pâtisserie c’est moins formel que dans une gallérie ou je ne sais quoi et même, si tu veux tu pourrais les afficher anonymement dans un premier temps si ça te fait moins peur ! » La blonde était réellement emballée par l’idée et son enthousiasme ne faisait aucun doute. Elle s’imaginait déjà les dessins de Thomas affiché sur les murs du café. Elle était déjà persuadée que ceux ci auraient un succès certains. « Tu crois que … Jo accepterait un rendez-vous pour que je lui en présente quelques unes ! ». Joseph adorait aider, mettre en avant des petits artistes. C’est une chose qu’Ivy avait toujours apprécié chez lui et qu’il faisait déjà avant qu’elle ne travaille avec lui. C’était aussi certainement pour cela qu’il lui avait laissé sa chance et qu’il la laissait régulièrement élaborer des desserts et donner libre cours à son imagination. Elle avait vu un certains nombre de jeunes talents défiler chez Jo’, des chanteurs, des poètes parfois, une créatrice de bijoux dont Ivy avait particulièrement apprécié les créations et qui, grâce à l’offre de Joseph avait réussi à faire décoller un peu sa petite entreprise. Il n’y avait pas de raisons qu’il n’en soit pas de même avec Thomas. « Bien sur, je lui en parlerais. Mais je suis certaine qu’il sera aussi emballé que moi. Jo’ adore aidé les petits artistes du quartier qui mérite de se faire connaitre un peu plus. » La blonde était réellement très fière de travailler dans la boutique de Joseph. L’ambiance lui plaisait, elle travaillait dans un milieu dans lequel elle se plaisait, son patron lui donnait la possibilité de tester ses propres recettes, de proposer ses propres gâteaux à la vente, il l’aidait aussi à s’améliorer car malgré son magasin qui ne payait pas de mine, Joseph était un pâtissier hors pairs. Et puis, elle travaillait également avec une personne qui avait à coeur d’aider les autres, qui aimait mettre en lumière des personnes qui le méritait, Jo’ avait le coeur sur la main ce qui permettait à la jeune femme d’être parfaitement en accord avec les valeurs qui lui étaient chères même sur son lieu de travail. C’était important pour son équilibre et sa santé mentale déjà fragile et elle était réellement chanceuse d’avoir trouvé ce travail. « T'as pas à t'excuser de ne pas réussir à parler, à te confier à tes amis. On est tous différents, tu sais. Et moi, bah je t'accepte comme tu es !  » Thomas ne s’offusquait pas de la voir pleurer ainsi, pour aucune raison valable pour le commun des mortels, il n’avait même pas l’air gêné ou contrarié. Ivy pouvait s’estimer heureuse de l’avoir rencontré, c’était un peu comme un ange gardien, un peu comme Joseph pouvait l’être avec elle. Elle se sentait si chanceuse d’avoir croisé leurs routes à tous les deux dans un moment où elle en avait réellement besoin. Et elle avait tellement honte de ne pas être à la hauteur de tout le soutien qu’ils lui apportaient tous les deux. « Thomas… Je ne sais pas si je pourrais suffisamment te remercier un jour pour toute ta bienveillance envers moi… Je suis chanceuse de t’avoir comme ami, je le sais.» Oui, chanceuse était bien le terme et encore, à côté de ce qu’elle ressentait, elle qui avait souvent connu le mauvais sort, le mot était faible. Elle avait souvent l’impression de ne pas mériter cette présence aussi bienveillante au dessus d’elle. « Me décevoir ? Tu sais, il en faut beaucoup pour me décevoir ! » Encore une fois, il essayait de remonter le moral à Ivy. Elle avait sourit légèrement. Il ne savait pas à quel point elle pouvait être décevante, désespérante même. Elle avait envie de la croire mais, au fond d’elle elle savait que tôt ou tard, un être aussi solaire que Thomas se lasserait d’une âme aussi noire et brisée que la sienne. Ce genre d’alliance ne durait pas éternellement car les gens voulait être heureux. Il n’y avait qu’Ivy qui passait son temps à se morfondre et était capable de se faire indéfiniment souffrir pour quelqu’un d’autre. «  Il est tard... Tu veux passer la nuit ici ? J'peux te prêter mon lit et un de mes tee-shirt si ça te dit ! ». Alors qu’elle allait se relever pour sortir emmener les pâtisserie qu’elle voulait faire gouter à Thomas ce dernier lui avait fait cette proposition, certainement innocente dans son esprit, et Ivy s’était figée. Cette fois elle ne pouvait pas accepter. Elle ne le supporterait pas. Pas qu’elle voulait fuir Thomas. Au contraire, elle souffrait déjà de la séparation à venir après cette soirée agréable mais elle avait besoin de rentrer chez elle, de retrouver son cocon, de laisser aussi ses démons reprendre le dessus sur elle, venir la torturer. Son esprit était sans dessus dessous et elle ne savait pas ce qu’elle était capable de faire si elle restait là toute la nuit. Thomas réveillait certaines choses chez elle qui lui faisait peur. Ce n’était pas de lui qu’elle avait peur, elle avait toute confiance en lui mais c’était d’elle parce qu’elle avait peur de perdre le contrôle et de faire un geste qu’elle regretterait ensuite. « Non. Je ne peux pas. Je dois rentrer, je prendrais un taxi. Je travaille demain matin et Socrate m’attend. Je… je suis désolée Thomas, ce n’est pas contre toi je te le promet. ». Toujours ce besoin maladif de se justifier qui refaisait surface. Elle ne voulait absolument pas blesser Thomas ou le vexer en refusant sa proposition. Elle savait qu’il ne pensait pas à mal mais elle sentait qu’elle devait se préserver. « Avant de partir tu veux gouter mes essaies. J’aimerais bien avoir ton avis. » C’était important pour Ivy d’avoir l’avis de Thomas concernant ce qu’elle comptait présenter lors de la soirée au musée et elle voulait aussi, tenter de finir cette soirée sur une bonne note. C’est ainsi qu’elle avait ramené sur la table basse du salon les petites douceurs qu’elle avait confectionner, essayant de rester dans quelque chose d’assez classique estimant que le thème de la soirée l’exigeait. Il y avait des macarons à la vanille, au chocolat et au café, des minis éclaires, des petites meringues aromatisées à l’orange ainsi que des petits choux à la crème citronnée. Elle avait soigné la présentation même si elle estimait avoir encore beaucoup de travail pour être à la hauteur le jour J.


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I'm laughing with my lover, making forts under covers, trust him like a brother, yeah, you know I did one thing right. Starry eyes sparkin' up my darkest night. My baby's fit like a daydream, walking with his head down. I'm the one he's walking to. So call it what you want
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plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur.
nouvellement embauché dans l'un des plus beau musée de New-York, il restaure certaines oeuvres qui en ont besoin.
une page qui se tourne. un nouvel appartement rien qu'à toi dans une rue calme du Queens.
thomivy #7

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Message Sujet: Re: I tried to pick my battles 'til the battle picked me - Thomivy   I tried to pick my battles 'til the battle picked me - Thomivy - Page 2 Empty Sam 27 Mar - 9:36



i tried to pick my battles 'til the battle picked me.

Personne ne le sait. Personne ne s'en doute même. Depuis ton plus jeune âge, tu as ces voix dans ta tête. Avant, elles ne cessaient de te hurler que tu n'étais qu'un moins que rien. Que jamais tu ne fera quoi que ce soit de bien dans ta vie. Et puis, tu es venu poser tes valises à New-York. C'est ici que tout a changé, que tu as changé. Tu as rencontré des gens bons, des gens qui ont cru en toi et qui t'ont montré la marche à suivre quant à ton destin, la vie que tu as envie de mener. Tu n'as jamais su quel métier faire pour gagner ta vie. Pendant longtemps, très longtemps, tu t'es cherché. Tu as essayé de trouver la voie que u désirais suivre. Des hauts, des bas. Tu n'as jamais su quoi faire jusqu'à finir par revenir chez ta mère, à San Francisco, et à retomber sur tes affaires de dessin. Peinture, toiles, pinceaux. Tout était là, soigneusement rangé dans un carton dans la pièce qui fut ta chambre autrefois. En revenant à New-York, tu eut comme un déclic. C'est ça que tu veux faire. De la peinture, du dessin. Mais se faire connaître grâce à son art est difficile, surtout de nos jours. Avec l'arrivée des nouvelles technologies, l'art n'a plus autant d'importance qu'autrefois. Tu as tout de même pu trouver un emploi dans l'un des plus grands de musée de la ville. Tu t'amuse, tu t'éclate. Tu es épanoui dans ce travail. Tu ignore combien de temps tu resteras là-bas, mais pour le moment, ça semble te convenir. Des heures de travail plus ou moins longues, un travail fastidieux et, très souvent, minutieux. Tu aime ça. Ce travail te laisse beaucoup de temps libre pour continuer de peindre, dessiner. Pour t'occuper de ton appartement, de ta plante et, surtout, pour te permettre de voir Ivy quand tu en as envie. Lorsque tu es entré dans la pâtisserie de Jo, tu ignorais à quel point la demoiselle allait devenir aussi importante à tes yeux. Tout ça te fait peur. Tout ce que tu peux ressentir au fond de toi, à l'égard de la jeune femme te fait peur. Toutefois, sa présence te fait du bien. Elle te rend heureux et, aussi, tu as l'impression de servir à quelque chose. Tu as l'impression de te sentir utile. Ivy n'est pas qu'une simple amie. Oh que non ! Elle est beaucoup plus que cela. Elle est bien plus importante que tu ne l’aurais imaginé il y a encore quelques semaines. Pourtant, la jeune femme a su prendre une place très importante dans ta vie. Tu l'aime, tu es amoureux d'elle. Ça t'effraie. Toi, l'homme qui lit énormément et approfondi sans cesse ces connaissances, te semble perdu. Comme si tu avais perdu ta maman au beau milieu du supermarché. Il faut te dépêcher de trouver le courage de lui avouer ce que tu ressens. Ivy risque de prendre le prochain train et de partir trop loin de toi. « Je suis content de l'entendre dire. J'ai vraiment envie de faire ressortir le meilleur de toi. Je sais que t'en es capable. » Bien sûr que tu le sais. Il y a encore des années en arrière, tu étais comme elle. Peureux, trouillard. Tu n'osais rien faire, mis à part rester terrer dans ton trou en attendant que les semaines, les mois, les années passent et que la fin de ton existence arrive. Que la fin de ce calvaire arrive enfin.

Ivy est capable de s'en sortir, de devenir la jeune femme souriante et enjouée que tu imagine. Si tu dois lui tenir la main, l'aider, l'épauler alors tu le feras. Elle peut le faire. Tout comme toi tu l'as fait grâce à la présence de Ella dans ta vie. De la douceur dans la voix, dans le regard. Tu ne cesses d'admirer la demoiselle, de l'observer. Tu es doux, serein et gentil avec elle. Il ne peut en être autrement. Tu serais même gentil avec ton pire ennemi, la personne que tu déteste le plus au monde. Ou, autrement dit, ton beau-père. Ta main sur la joue de Ivy, tu souris en la voyant sourire face à tes mots. Oui, Ivy et toi, vous avez fait un long et éprouvant chemin depuis que tu es venu passé la porte de la pâtisserie la première fois. Des révélations à demi-mots, des moments rien que tous les deux. Il est claire qu'elle est bien plus qu'une simple amie pour toi. La pâtisserie de Jo est devenue ta seconde maison. Tu aime aller là-bas, retrouver Ivy derrière son comptoir te souriant ainsi qu'aux autres clients de la boulangerie. À chaque fois, elle te conseille une nouvelle gourmandise et, à chaque fois, tu te régale. Ce soir, c'est elle qui a préparé le dessert. Il te tarde de les goûter ces gourmandises.
Tu as déjà prévu de te rendre chez Ivy. Rencontrer son chat ne t'effraie pas. Tant que tu prends bien tes médicaments, tout devrait se bien se passer. « Tant qu'il ne pense pas que je lui dérobe sa petite maîtresse. » Tu dis, souriant légèrement face à la jeune femme. En montrant tes dessins à Ivy, tu as eu l'impression de te mettre à nu devant elle. Ici, à New-York, il n'y a qu'Ella qui a eu la chance de les voir. La proposition de la blonde te laisse sans voix. Tu ne t'attendais pas à cela. Exposer tes œuvres, même si elles sont loin d'être parfaite, est un rêve qui se réalise. Ce n'est qu'une simple pâtisserie de quartier mais, pour toi, c'est déjà un combat de gagner. Il va juste te falloir passer le cap d'accepter que des gens, de parfaits inconnus, puissent les voir au quotidien. Qu'ils les observent et les jugent aussi. Les critiques c'est la chose qui t'effraie le plus dans l'acte d'exposer ses œuvres. Oui, ça te fait peur. Tu sens ton palpitant battre plus vite qu'il ne le faudrait. Tu essaie de ne pas le montrer à Ivy mais sa proposition te touche au plus profond de ton être. Une étrange sensation de bien-être s'empare de toi. Tu souris, hochant dans un premier temps la tête face à Ivy. « En tout cas, merci. Il y a encore un an, jamais je n'aurais été capable de montrer ses œuvres à qui que ce soit. » Tu dis, lui parlant à cœur ouvert. À elle, tu ne veux rien cacher. Tu ne veux pas lui mentir. Jamais.

Être son ami est une première étape. Tu es réellement heureux de la connaître et de pouvoir l'aider. Elle te manque quand elle n'est pas là. Chaque jour, tu es obligé de lui envoyer un message afin de prendre de ses nouvelles. De plus en plus, tu ose. Tu prends les devants et lui propose de rester dormir ici cette nuit. Il se fait tard, la nuit a posé ses valises sur la ville. L'immeuble de la jeune femme n'est pas si éloignée du tien et pourtant, tu angoisse déjà à l'idée de lui faire traverser le quartier du Queens en pleine nuit. C'est à heure tardive que les âmes en peine, les personnes alcoolisées et droguées sortent et effraient les personnes comme Ivy, ou comme toi aussi. « oh d'accord ! Je ne voudrais pas que Socrate pense que je lui ai volé sa maîtresse ! » Tu n'es nullement vexé. Au contraire, elle est libre de faire ce qu'elle souhaite. « Laisse-moi te raccompagner à ton immeuble au moins ! » Tu dis, essayant de te conduire en gentleman même si, il faut bien l'avouer, t'es loin d'en être un.
Tu viens te lever du canapé et, dans le réfrigérateur, tu attrape l'assiette de dessert qu'elle a emmené avec elle ce soir. Deux petites cuillères à la main. Tu reviens au salon et dépose le tout sur la table basse de ton salon. « Il me tarde de les goûter et je promet d'être le plus objectif possible ! » Ces pâtisseries feront certainement parties de celles qu'elle présentera lors de la soirée au musée. Ton patron était ravi de faire appel à une petite pâtisserie de quartier plus qu'à leur traiteur habituel.

 »Vas-y ! qu'est-ce que t'attends ?
Embrasse la !
T'en meurs d'envie ! Je le sais bien ! »


La voix te le hurle dans la tête. Oui, tu en as envie mais jamais tu ne ferais quoi que ce soit qui puisse mettre Ivy dans une mauvaise posture. Ça risquerait de réduire à néant tout tes efforts, ceux que tu fais depuis un peu plus de six mois.
« Alors vas-y ! Je t'écoute ! Qu'est-ce qu'il y a dans ces gâteaux ? » Tu dis tout dégustant et savourant le premier gâteau. « On partage ? »


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Message Sujet: Re: I tried to pick my battles 'til the battle picked me - Thomivy   I tried to pick my battles 'til the battle picked me - Thomivy - Page 2 Empty Dim 28 Mar - 16:21




I tried to pick my battles 'til the battle picked me



Tout allait trop vite dans la tête d’Ivy. Les pensées s’enchainaient, se suivaient, sans aucune suite logiques, soufflant le chaud puis le froid dans l’esprit de la blonde en une fraction de secondes. Elle ne savait plus ce qu’elle devait faire, comment elle devait agir. Pourquoi tout était si compliqué ? Plus le temps passait plus elle se rendait compte qu’elle avait commis une erreur en acceptant de laisser Thomas entrer dans sa vie, devenir proche d’elle. Sa présence lui faisait du bien, elle ne pouvait pas le nier. Elle ressentait une agréable chaleur en elle qu’elle pensait ne plus jamais pouvoir connaitre. Elle avait connu cela une fois dans sa vie et elle avait tant souffert ensuite. Elle souffrait d’ailleurs encore tellement, hantée chaque seconde par son passé, par les évènements qu’elle avait du traverser. Elle, toujours fidèle à un fantôme, elle qui se flagellait pour un être qui n’avait que faire de ce qu’elle pouvait bien devenir. Le temps passé avec Thomas était un peu comme une douce torture. Agréable mais douloureux en même temps. Parfois elle se sentait prête à se laisser aller et puis une voix, sa conscience certainement, la ramenait à la raison, lui rappelait la réalité. La sombre et morose réalité. Elle ne devait pas laisser Thomas s’attacher à elle. Elle le savait depuis le départ. Elle était maudite et ça, le jeune homme l’ignorait. Elle avait été incapable de tenir cette promesse qu’elle s’était faite à elle même, celle de ne laisser personne s’attacher à elle. Pourtant c’était dangereux. Plusieurs fois elle avait voulu essayer de faire comprendre cela à Thomas mais elle n’avait jamais eu la force de lui dire qu’elle ne voulait plus le voir. Egoïstement, elle avait continué à profiter de la douceur qu’il lui offrait, de la bienveillance dont il faisait preuve à son égard. Elle savait que plus elle laissait le temps passer plus elle souffrirait ensuite de son absence et plus ce serait difficile pour elle de mettre fin à cette histoire, cette amitié naissante. Finalement, elle n’avait pas réussi et aujourd’hui elle se sentait prise dans la tourmente. Elle était bien en compagnie du brun. Un peu trop d’ailleurs et elle sentait chez elle se réveiller, de plus en plus intensément, des sensations, des sentiments qu’elle pensait morts à jamais. Mais, lorsqu’elle se retrouvait seule, elle avait honte de ce qu’elle faisait. Elle avait bien du mal à se regarder dans un miroir en sachant le risque qu’elle faisait courir à Thomas. A moins que ce ne soit qu’une excuse qu’elle avait trouvé pour essayer d’occulter ce qu’elle ressentait pour le jeune homme alors qu’elle n’était absolument pas prête pour se perdre à nouveau dans les bras d’un homme. Elle avait beau être célibataire, elle ne se sentait pas pour autant disponible. Son coeur était encore prisonnier d’un autre, une personne lucide qui avait fait le très bon choix de la quitter. Et pourtant, même si elle refusait d’ouvrir les yeux là dessus, elle ressentait quelque chose de plus profond que de l’amitié pour le jeune homme en face d’elle. Mais il était hors de question que qui que ce soit d’autre qu’elle puisse s’en rendre compte. Elle était capable de prendre sur elle, même si elle devait en souffrir. Elle connaissait déjà bien la souffrance de toute façon. Plutôt que d’embarrasser Thomas avec ce qu’elle ressentait. Il avait simplement été gentil avec elle, il n’y avait certainement rien de plus. Un garçon comme lui méritait de toute façon beaucoup mieux qu’une fille comme elle, il n’y avait aucun doute à avoir la dessus. Il était juste une personne bienveillante et Ivy n’avait pas le droit de s’emballer ainsi. Ou tout du moins, il ne devait pas le savoir parce qu’elle ne voulait pas perdre cette amitié qu’elle tentait de construite, tant bien que mal, sur des bases les plus saines possibles. « Je suis content de l'entendre dire. J'ai vraiment envie de faire ressortir le meilleur de toi. Je sais que t'en es capable. ». Ivy n’avait pas pu s’empêcher de sourire aux propos de Thomas. Comme d’habitude, il faisait preuve d’une gentillesse et d’une délicatesse extrême à son égard. Seulement, elle n’était pas aussi optimiste que lui. Elle faisait de son mieux mais ça n’était jamais suffisant et à chaque fois qu’elle avait l’impression de faire un pas en avant, elle reculait finalement de trois autres pas. Elle stagnait et, depuis plusieurs années, malgré les soins qu’elle avait reçu, elle ne parvenait pas à remonter la pente et à reprendre le cours de sa vie. Elle était sortie de la clinique simplement parce que son état s’était stabilisé et parce qu’elle ne présentait pas de pathologie psychiatrique rendant toute vie sociale impossible mais elle était loin d’être guérie de ses maux, libérée de ses chaines.
« Tu es adorable Thomas… Je fais de mon mieux mais j’ai peur de te décevoir. Si jamais c’est le cas, je suis désolée et ça ne sera jamais de ta faute. » A nouveau elle avait baissé les yeux, tentant de fuir le regard du jeune homme. Elle se sentait nulle et pourtant elle faisait preuve d’honnêteté. Elle savait que tôt ou tard elle décevrait Thomas qui semblait fonder tant d’espoirs en elle. La blessure était trop profonde pour pouvoir être pansée si simplement. Ces derniers mois les médecins avaient essayé de lui faire comprendre qu’elle ne redeviendrait plus jamais comme avant, qu’elle devait faire le deuil de ce qu’elle avait été et apprendre à vivre avec celle qu’elle était maintenant. Ils avaient été assez formels et unanimes quant au fait que, même si elle pourrait vivre normalement, elle demeurerait toujours fragile et que ses souffrances resurgiraient régulièrement pour lui torturer l’esprit. Elle avait trop subit, trop accumulé et tout porté, seule. Elle en payait les conséquences et elle les payerais certainement à vie désormais. Cependant, pour Thomas elle pouvait faire des efforts peut être mais elle savait d’avance qu’il y aurait toujours des jours plus compliqués pour elle que les autres et qu’elle aurait toujours des moments à broyer du noir. Elle ne voulait pas que le brun se sente responsable de cela. Petit à petit elle avait appris à se sentir à l’aise avec Thomas, à apprécier les moments qu’elle passait avec lui et ses petites visites de plus en plus régulières à la pâtisserie qui lui permettait, même lors des journées les plus chargées pour elle, de pouvoir discuter un peu avec lui. Elle ne voulait pas perdre ce qui était en train de se créer entre eux. Sous aucun prétexte. Et pourtant elle culpabilisait parce qu’elle avait peur qu’il subisse le même sort que tout ceux qui avait un jour été trop proche d’elle. Malgré les pensées qui la tourmentait, jusqu’à maintenant, elle avait été incapable de mettre un terme à leur amitié naissante. Certainement parce qu’elle se sentait plus légère en présence du jeune homme, parce qu’il lui permettait de regarder la vie un peu différemment aussi et de respirer un peu mieux pendant quelques minutes. Et rien que pour cela, elle ne pourrait jamais assez le remercier. « Tant qu'il ne pense pas que je lui dérobe sa petite maîtresse. ». La jeune femme avait rit. Socrate avait l’habitude, en effet, d’avoir sa maitresse rien que pour lui. Ivy était toujours seule, elle n’était jamais rentré accompagnée de qui que ce soit chez elle et le petit chat n’avait donc jamais eu de concurrence concernant l’attention de sa maitresse, excepté lorsqu’elle se lançait dans une session de jardinage mais il n’avait qu’à miauler ou venir se frotter sur ses jambes pour que la blonde lui accorde sa pleine et entière attention. Quoi qu’il en soit elle était certaine que le chat apprécierait Thomas surtout si celui ci venait avec un cadeau pour lui. « Je lui expliquerait qu’il n’a rien à craindre mais c’est certain qu’il n’a pas l’habitude que je rentre avec quelqu’un d’autre… Mais si tu viens avec de quoi le nourrir, il y prendra gout j’en suis certaine !» Elle avait rit. Socrate était un vrai petit gourmand et il était facile de l’acheter avec un peu de nourriture. Ivy, parfois, marchandait avec lui pour avoir de la place sur le canapé ou pour pouvoir récupérer son plaid ou son oreiller et la nourriture était souvent un argument de poids. Avoir la possibilité de voir les dessins de Thomas et de découvrir son talent en la matière était un immense honneur pour Ivy. Elle se sentait en quelque sorte privilégiée et elle était heureuse qu’il lui fasse suffisamment confiance pour se dévoiler un peu. C’était sans hésiter qu’elle avait proposé au jeune homme, s’il souhaitait, un jour prochain exposer quelques unes de ses oeuvres qu’elle en parlerait à Jo’. Elle était déjà presque certaine que le propriétaire de la pâtisserie accepterait avec grand plaisir. Cela lui permettrait d’égayer encore un peu plus la décoration de la salle tout en mettant un avant un artiste du quartier comme il aimait à le faire.
Si elle pouvait aider Thomas à se faire connaitre et lui donner, par cette proposition sans prétention, assez de confiance en lui pour voir plus grand, pour oser exposer dans des endroits plus formels, alors elle en serait ravie. Elle lui devait bien pour tout ce qu’il essayait de faire pour elle. « En tout cas, merci. Il y a encore un an, jamais je n'aurais été capable de montrer ses œuvres à qui que ce soit.»
A nouveau la blonde avait gratifié son interlocuteur d’un sourire délicat. Si elle pouvait se rendre utile alors elle en était heureuse. A la pâtisserie les clients étaient bienveillants, elle savait que Thomas n’en retirerait probablement que des compliments et tout au plus peut être quelques conseils pour s’améliorer encore. Elle le savait parce qu’elle n’avait jamais essayé de critiques sur ses pâtisseries, même lorsqu’elle se risquait à une recette nouvelle et un peu innovante. Les dessins de Thomas était sublimes, elle ne voyait pas qui pourrait les critiquer de toute façon. « Si je peux t’aider, j’en suis ravie. C’est très courageux de ta part en tout cas. Je suis certaine que Jo’ sera ravi de la proposition et ça me permettra d’avoir quelques unes de tes oeuvres toutes la journée sous les yeux, ça sera un plaisir. » Elle ne cherchait pas spécialement à flatter Thomas. Elle était sincère et ne jouais aucun jeu quel qu’il soit. Les dessins de Thomas méritaient d’être vu et le talent du brun devait être reconnu. «  oh d'accord ! Je ne voudrais pas que Socrate pense que je lui ai volé sa maîtresse !» Thomas n’avait pas l’air de s’offusquer de son refus et elle en était soulagée. Ivy avait du mal à dire non, à chaque fois elle culpabilisait. Elle savait que le jeune artiste n’avait aucune mauvaise intention à son égard, au contraire, il était prévoyant mais elle ne pouvait pas accepter cette invitation. Ses sentiments étaient en désordres, ses émotions à fleur de peau. Elle avait besoin de retrouver son cocon, cet endroit ou elle savait qu’elle pouvait se laisser aller, laisser couler toutes les larmes de son corps sans que personne ne la voit et profiter du réconfort de Socrate. Devant Thomas, elle ne pouvait pas, il ne l’aurait pas jugé sans doute mais elle ne voulait pas qu’il puisse la voir sous ce jour là. Il la savait déjà fragile et c’était suffisant, il n’avait pas besoin d’en voir plus et surtout elle ne voulait pas qu’il puisse penser que c’était de sa faute. « Laisse-moi te raccompagner à ton immeuble au moins ! » Elle avait hoché la tête négativement. Il avait peur de la laisser rentrer seule en pleine nuit mais elle, elle ne voulait pas qu’il ai à traverser le Queens seul non plus. Il était hors de question qu’il puisse se mettre en danger pour elle même si les rues du quartier n’étaient pas non plus les plus dangereuses du Queens. Une mauvaise rencontre était vite arrivée. « Non. Je ne veux pas que tu rentre seul ensuite… Je vais prendre un taxi ne t’en fait pas pour moi. » Ivy avait sourit, se voulant rassurante. Elle n’était pas une habituée des sorties nocturnes et elle était effrayée à cette idée. Cependant, depuis qu’elle habitait ici, il n’y avait jamais eu d’agression ou de meurtre en bas de chez elle alors il n’y avait aucune raison. Et puis elle avait prévu de la monnaie pour pouvoir rentrer en taxi. Thomas avait ensuite été cherché la petite assiette à dessert que la jeune femme avait sortit du frigo quelques minutes plus tôt. Elle n’avait pu s’empêcher de ressentir une légère pointe de stress à l’idée de faire gouter ce qu’elle avait préparé à Thomas. Et pourtant c’était une étape obligatoire avant la fameuse soirée au musée.
« Il me tarde de les goûter et je promet d'être le plus objectif possible !».
Ivy appréhendait un peu l’avis du jeune homme et pourtant elle connaissait toute sa bienveillance, elle savait qu’il ne dirait rien qui pourrait la blesser et que, s’il n’aimait pas il modérerait son avis. « Je compte sur toi. Promis je ne pleurerais pas si tu as des critiques à formuler ! » Elle ferait de son mieux en tout cas parce qu’elle savait que quoi qu’il arrive le jeune homme ne dirait rien dans l’unique but de la blesser, de lui faire du mal ou de la rabaisser. S’il venait à critiquer ce serait simplement pour lui permettre de s’améliorer, comme Joseph pouvait déjà le faire. « Alors vas-y ! Je t'écoute ! Qu'est-ce qu'il y a dans ces gâteaux ?  » Ivy avait jeté un oeil anxieux à l’assiette posée sur la table. Les pâtisseries étaient impeccables. Elle devait encore retravailler la présentation pour les rendre peut être un peu plus luxueuses mais en tout cas elle pouvait se féliciter d’avoir faire des préparations propres et dans les règles de l’art. On ne pourrait pas lui reprocher de ne pas s’être appliquée, notamment sur les macarons qui étaient parfaitement réguliers et nets. « Alors. Il y a des macarons, vanille, chocolat et café, des classiques. Des minis éclaires, des petites meringues à la fleur d’oranger et dans les choux c’est de la crème légèrement citronnée. C’est très français comme inspiration je reconnait mais je trouve que c’est un valeur sûre lorsque l’on veut faire des choses un peu classe…» En effet, les pâtisseries qu’elle avait réalisé en prévision de la soirée au musée étaient très française. Ivy avait eu la chance, plus jeune, d’aller à Paris une fois et elle avait été subjuguée par le charme et le chic de la capitale française et de ses habitants. Elle espérait que cela plairais à Thomas. « On partage ?» La jeune femme avait hoché la tête, elle avait de toute façon préparé plusieurs pâtisserie de chaque type pour pouvoir elle aussi accompagner Thomas dans sa dégustation bien qu’elle n’avait plus vraiment faim.

panic!attack


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« Ré-illusionnée »
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