les lois de l'attraction (arya)

l'endroit est reculé, l'endroit est pittoresque. à l'abri d'une nature qui reprend ses droits, se cache le siège d'la promesse d'un avenir. un futur heureux, envisagé à deux. un duo d'âmes que t'avais aperçu quelques fois, que tu n'connaissais pas tant qu'ça. pourtant, t'es là kemen, t'es venu, t'as pas eu l'coeur de réfuter l'invitation. tu n'pouvais décemment pas refusé d'être l'témoin d'un amour qui en ferait rêver plus d'un. même si les justifications d'ton ami restaient discutables et passablement simplettes. t'avais rapidement compris qu'il voulait t'caser, trouver chaussure à ton pied. et il était d'notoriété publique qu'les mariages avaient tendance à en présager d'autre. ça t'faisait sourire de t'imaginer comme l'homme test, celui qui vérifierait ou contredirait les statistiques. autour de vous, l'ambiance est sauvage. d'un naturel et d'une blancheur apaisante. t'y a croisé certains visages connus, a salué des connaissances et a échangé une addition d'mots avec ceux qui étaient resté dans ton sillage plus d'deux minutes. ta silhouette intéressée a foulé chaque recoin des lieux. impressionnée par l'boulot abattu. t'as toujours cette drôle d'habitude de t'imprégner d'chaque réception ou cérémonie à laquelle tu t'rends. vieux réflexe d'un homme d'la partie, perpétuellement à la recherche d'nouvelles inspirations. puisque chaque découverte était matière à faire mieux, à voir l'monde autrement, d'un regard neuf.
l'échange des voeux en extérieur s'annonçait plutôt prometteur. t'avais envie d'croire en leur histoire kemen, tu n'leur souhaitais qu'du bonheur. et au gré d'tes pas arpentant les lieux, tu t'retrouvas au milieu des différentes tables dressées. et ton regard fût irrémédiablement attiré par les contours d'une enveloppe qu'tu connaissais. tes lippes s'étirèrent, alors que l'évènement prenait une dimension beaucoup plus attrayante qu'à ton arrivée. assise seule à l'une des tables rondes face à trois chaises vides, elle semblait être là sans être là. peut-être s'ennuyait-elle autant qu'toi au milieu d'cette cérémonie qui n'la concernait pas. peut-être avait-elle envie d'être n'importe où ailleurs, plutôt qu'là. toi, en l'espace de quelques secondes, t'es plus que ravi d'avoir répondu positivement à la requête. t'en veux même plus à ton pote qui t'avait traîné d'force jusqu'ici pour s'auréoler d'un titre d'entremetteur. tu t'avances lentement, et retirant une chaise jusqu'à toi, tu t'y installes sans gêne. ici c'est ma table, donc je m'assois. c'est à prendre ou à laisser. une fois encore, tu t'imposes dans son paysage. élément perturbateur d'sa quiétude durement acquise. tu débarques sans crier gare et t'espères bousculer cet épisode à la manière dont elle l'avait fait pour toi. t'espères être l'coup d'vent qui remettra tout en perspective, le courant d'air qui dessinera une autre expression sur son visage de poupée. parce que sa présence était inattendue mais si appréciable. parce qu'avec elle, t'étais sûr d'mieux négocier l'virage. tu l'observes sans en rater une miette. d'ses tics d'expression à son langage corporel. d'son apparence à cette aisance qu'elle possédait d'toujours savoir s'sublimer. si tu l'osais, tu lui dirais qu'à la femme d'la journée, elle n'avait rien à envier. qu'elle les éclipsait toutes. tu n'la lâches pas d'un cil, parce que sans en avoir l'air, elle sait aimanter ton regard à chaque fois qu'elle apparaît. l'élégance faite femme. l'charme froid auquel tu n'résistes pas.

t'étais pas à l'aise de l'dire, ni même de seulement l'penser. t'avais pas envie d'être là. et tu faisais partie d'la minorité des invités qui s'étaient pointés ici par devoir. l'enthousiasme n'y était pas. tu cherchais partout la ferveur qui aurait dû t'habiter par égard pour les mariés, pour la vie qu'ensemble il s'construisait. ta politesse t'souffle de n'en rien montrer, ton élégance t'pousse à tenter de t'y intéresser. tu fais bonne mine, tu souris à ceux cloîtrés à tes côtés. dans un sens, tu mens. pour toi, tu fais simplement semblant. pour n'pas entacher l'plus beau jour d'leur existence, l'premier jour du reste d'leur vie. tu t'agaces d'ta moitié d'pote qui t'traînait à la cérémonie pour aussitôt t'fausser compagnie. sans doute que dans son excitation à t'trouver ta nouvelle dulcinée, il s'était contenté d'en trouver une pour l'combler. les potes avant les putes, à croire qu'il n'avait rien compris au dicton et que l'film s'jouerait sans toi. tu craches pas sur leur bonheur kemen, c'est lui qui t'ramène sous l'poids d'tes erreurs. qui t'rappelle que t'as leur âge et qu'ton statut sentimental n'est qu'un vide abyssal. ça t'torture pas la nuit, tu l'ressens juste aujourd'hui. demain, tu seras déjà passé à autre chose, la tête dans une autre réception, les idées fumantes pour déchaîner d'autres passions. sauf que celle-ci t'cueille avant l'heure. dans deux regards qui s'percutent et s'accrochent, juste après l'aperçu d'une silhouette hypnotisante. t'aurais pas la prétention d'affirmer qu'tu la reconnaîtrais entre mille, seulement qu'elle est l'une parmi les milles. et tu t'invites dans son sillage, t'taille une place de choix pour qu'elle n'reste pas qu'un mirage. arya, ta reine des glaces. à la foi à sa place, à la foi détonante au milieu de l'espace. quand elle pourrait être celle qui figeait l'assemblée, elle était celle qui faisait tout flamber. à tes yeux du moins, elle était l'allumette léchant ton brasier. tiens, tiens, mais qui est là... c'est ton soir de chance, kemen, tu es le bienvenu. tu n'en demandais pas tant, tu n'en attendais pas tant. peut-être bien qu'elle t'surprend encore la sirène. qu'devant elle, tu t'prends tout l'temps les pieds dans les lubies inédites qui la traversent. t'es constamment bousculé par son instabilité et c'est sans doute c'qui contribue à t'charmer. j'suis décidément pas au bout d'mes peines avec toi. parce qu'elle oscille entre les grognements qui l'repoussent et les miaulements qui l'attisent. le chaud et l'froid alimentant l'espace les séparant. l'espièglerie teinte ton sourire autant qu'ton regard maronné. face à la perche qu'elle t'tend, face aux quelques heures qu'à t'offrir, elle consent. tu connais les mariés ? tu l'observes la beauté froide, ses lèvres illuminées par le liquide pétillant et doré. j'ai mangé une ou deux fois à leur table, si c'est ça ta question. tu lâches dans un vague haussement d'épaules. tu les a déjà côtoyé, pas assez pour qu'tu sois considéré comme un proche dans leur cercle fermé. et toi, c'est quoi l'histoire ? tu t'interroges sur l'lien qui les unit, même si tu les remercie silencieusement d'vous avoir réuni. tu partagerais ta coupe avec moi ? tu m'donnerais l'opportunité d'lire dans tes pensées. d'essayer d'tirer au clair c'qui animait ton esprit. c'qui t'rendait si attirante sans jamais rien donner. tu seras pantin consentant si ça suffisait à la contenter. tu seras bête sauvage si à elle, tu devais t'mesurer.

l'destin, toujours c'foutu destin s'rappelant à toi. d'la meilleure des façons c'jour-là. quand d'un mariage où tu figures sur la liste d'invités t'indispose, et qu'elle débarque comme une kyrielle d'étincelles pour redorer la cérémonie. elle est tel un ouragan qu'on n'attend jamais arya, une tempête silencieuse qui fait pourtant mille-et-un ravages alentour. tu manquerais presque d'respect aux mariés qu'tu devrais honorer. mais tu choisis ton camp sans mal, sans trop t'poser d'question. c'est cette femme-là que t'as envie d'estimer, cette femme-là que t'as envie d'complimenter. et comme l'énigme qu'elle représentait et qui n'se dénouait jamais, elle t'surprend à nouveau d'ses mots. quand tu t'attendais à t'faire recaler une énième fois, tu la regardes étonnamment t'accepter comme partenaire dévoué. tu t'sens regonflé d'contentement, attisé d'quelques pas en avant. le mystère plane toujours au-dessus d'son crâne, les interrogations qui s'bousculent ne t'donnant qu'cette puissante envie d'rester pour la déshabiller de ce qu'elle s'escrime à cacher. elle a l'visage froid arya, la glace qui repousserait tout être humain. mais toi, c'est pas ça qu'tu vois, tant elle t'fait un autre effet tout particulier. t'es incapable de l'interpréter, peut-être bien que t'as pas envie d'tenter même. alors tu bouges pas et tu disposes du temps qu'la vie vous donne. j'ai le sentiment que je ne le suis pas non plus. ça t'fait sourire d'contempler qu'elle n'sait pas où elle met les pieds, mais qu'elle y va quand même. tu la préfères aventurière ta cavalière, tu la préfères prête à sauter dans l'vide avec toi, si tu lui tendais l'bras.
le duel d'regard est comme une phase d'latence entre vous deux. un aparté, la représentation d'deux animaux qui s'jaugeraient avant d'porter l'premier coup. l'coup fatal mais pas létal. à elle, tu t'intéresses encore. son sort qu'tu tentes d'deviner, pour comprendre c'qui, à toi, l'avait mené. j'accompagne un ami. en réalité, je ne connais personne. heureusement que j'suis là, t'as envie d'échapper. tu t'retiens pour pas t'révéler invasif, pour n'pas la brusquer. pas si vite. et il est où cet ami ? tes pupilles qui s'déplacent à travers l'assemblée pour essayer d'le pointer. cet imbécile heureux qui s'était affiché avec l'bijou d'la journée et qui l'avait laissé tomber. à ta place, j'changerais d'ami. tu l'dis sans ombrage, simplement en haussant les épaules. un conseil déposé là, comme ça. avant qu'ce soit sa coupe qu'tu convoites. le liquide doré qu'tu t'verrais bien partager. un premier échange, d'une pierre blanche à marquer. d'accord. tu l'attrapes sans t'faire prier et t'y trempe déjà tes lèvres. à nous, sifflé silencieusement. alors, y'a rien qui t'retient ici ? tu filtres en reposant l'verre sur la table, l'espièglerie teintant les iris. alors, dis m'en plus sur toi. qu'est-ce que tu fais dans la vie ? c'est presque jouissif d'capter qu'après la chance qu'elle t'a donné de n'plus t'repousser, elle t'prouve maintenant qu'elle commence à s'intéresser. j'suis dans l'événementiel, assez habitué à c'genre de réception. t'aurais même pu l'organiser c'mariage-là, y apporter une touche personnelle. tu n'en avais rien fait, tu n'y avais pas été convié. toi, tu dois avoir un métier important. tes yeux s'plissent sous l'coup d'la réflexion. t'as l'air d'posséder l'contrôle de quelqu'un qui n'peut pas s'tromper. tu brûles qu'elle confirme ou infirme tes propos. davantage d'la découvrir dans un cercle un peu plus privé.

encore aujourd'hui, vous restiez ces deux étrangers condamnés à s'croiser. comme deux marionnettes asservies aux mains d'une destinée missionnée d'les rassembler. t'as pas la moindre rancoeur à l'égard d'cette entité, quelle qu'elle soit. celle qui toujours t'ramenait à elle, la sirène qui sans jamais t'apostropher t'avait ensorcelé. t'es pas prédisposé à ces coups du sort kemen, ceux qui vous cueillent sans qu'on les appelle. parce que même si tu n'pleures pas l'nombre de relations vécues, tu n'avais jamais expérimenté une émotion comme celle-là. intense, fiévreuse et dépassant les limites de l'entendement. parce qu'elle n'avait jamais été rien d'autre qu'une inconnue pour toi. la femme mystérieuse qui t'attirait comme personne. elle bouscule ton équilibre arya. joue d'ses charmes et d'sa sauvagerie endormie sans même en avoir l'air. elle paralyse chacun d'tes membres, en passant par tes organes. pas loin d'réveiller ta fougue face à ce qu'elle t'inspire. et à l'ombre d'une nature qui reprend ses droits, elle s'découvre autrement. le ton léger, mi-joueur, mi-conspirateur. et si t'étais pas déjà complètement hypnotisé par son chant, tu dirais qu'elle t'plaisait encore plus. et après lui avoir volé quelques gouttes d'sa coupe, à défaut de t'approprier autre chose, tu t'dévoiles lentement à sa demande. espérant simplement en apprendre plus à ton tour. l'accompagnateur fantôme est évoqué, bien vite attaqué sur son comportement discutable. je le laisse profiter du mariage de ses amis, je ne veux pas lui gâcher la fête. tes sourcils s'froncent sous ses mots acides. ceux avec lesquels elle semblait constamment minimiser son intérêt, s'reléguer à un sous-rang qui n'lui faisait pas honneur. je conteste. tu n'me gâche pas la fête. tu lâches dans un sourire malicieux. bien au contraire, elle embellissait chaque endroit et chaque instant où elle apparaissait. devant toi. elle redessinait toutes perspectives à la seconde où elle débarquait dans ton champ d'vision. mais tu sens qu'elle n'a pas envie d'être là, tu l'lisais sur ses traits avant même de t'annoncer à elle. son ennui est palpable, presque autant qu'son envie d'ailleurs. ou son besoin d'éclats de vie. pourtant, tu poses la question qui t'brûle les lèvres. tu veux l'entendre d'sa bouche, tu veux être certain de n'pas faire les choses à l'envers et de n'pas t'laisser dicter la voie à suivre uniquement par tes propres désirs. rien. je pensais même à quitter les lieux, avant de te voir apparaître soudainement. comme toujours. son clin d'oeil t'fait esquisser un rire avant d'corriger. c'est toi qui es constamment sur ma route. partout où tu vas, dans les lieux les plus étonnants, sa silhouette est là. son aura s'développe et t'es incapable d'passer à côté d'elle. sans la voir, sans la remarquer, sans l'aborder. t'es convaincu qu'quelque part, c'est comme un signe du destin. parce qu'on peut parler de hasard une ou deux fois, pas au-delà. puis tu lui nommes ton métier, l'événementiel qui t'convient à la perfection. je vois. festif. et sans la questionner frontalement, tu t'essayes à deviner l'sien. je suis encore étudiante, en réalité. mais en médecine, bien deviné. tu hoches la tête, satisfait d'ton petit numéro. les hôpitaux t'semblèrent immédiatement bien plus attrayants en l'y imaginant. mais pour l'heure, sa présence emplissait ton espace et tu n'avais pas envie qu'ça s'arrête de sitôt. alors tu prends les choses en main, t'avales les dernières gorgées d'champagne, qu'il serait un crime d'laisser et tu t'lèves. pas d'regrets ? tu tentes en lui tendant la main. tu veux qu'elle t'suive, qu'elle n'ait pas peur d'fuir avec toi, qu'elle ait envie d'aller où tu voudras. la nature à perte de vue, t'es pas mécontent d'pouvoir t'éclipser à ses côtés. d'pouvoir profiter enfin d'un moment privilégié.

une page blanche, une page vierge. ou un nouveau chapitre qui s'écrirait sur les bases initialement construites. t'en avais déjà des souvenirs d'vos anciens moments vécus, d'vos vieilles retrouvailles déçues. parce qu'elle portait sur elle la tendance farouche arya. l'air lointain qu'elle exhibait, la sainte-nitouche déguisée. son plus beau talent résidant dans la maîtrise qu'elle possédait de t'faire ravaler tes atouts ou d'démonter tes théories. la confiance qu'tu possédais d'ordinaire t'filait entre les doigts quand elle s'retrouvait face à toi. quand c'était à elle qu'tu devais t'mesurer pour tenter d'remporter l'prix. ça devrait t'agacer, t'pousser à fuir la reine des glaces qui n'fondera jamais face à ton allumette. au contraire, elle développe ton obstination, t'force à user d'patience. parce que la récompense est toujours meilleure quand l'temps a fait son oeuvre. alors tu t'amuses d'ses réactions, au lieu de t'laisser écraser par la déception. tu l'observes jouer d'son art et c'est toi qui tombes avant elle, arya t'tient sans même le soupçonner. tu t'es viandé dans l'piège de la sirène sans aucune chance de t'en sortir. au mieux, tu peux simplement espérer te hisser à la surface. la communication est chose aisée pour un être humain d'ta trempe. pourtant, les mots semblent t'manquer pour la faire plier. mais c'qui t'satisfait par-dessus tout, c'est la nouvelle elle, qu'elle t'offre ce soir-là. sainte-nitouche s'est déshabillée d'ses apparats, t'laissant entrevoir une facette qui t'attise encore davantage. ouverte à une opportunité inédite, tu n'sais pas si c'est un jeu qu'elle joue ou si elle est réellement sincère. t'es prêt à l'découvrir d'une manière ou d'une autre. parce qu'elle est là, et toi aussi. parce que ce soir, ce sera elle et toi jusqu'au bout d'la nuit. bien. disons que c'est le destin, alors. ta main qu'tu lui tends. un temps refroidie par la distance, puis réchauffée à son contact. tu voudrais l'emmener au bout du monde arya. tu voudrais l'isoler d'tout et l'avoir rien qu'pour toi. dans l'espoir d'savoir lui prouver par a + b que vous étiez une évidence. sauf que t'as aucune carte en main, que l'inexplicable sentiment qu'tu ressens à chaque fois qu'elle est là. cette émotion que t'es incapable d'nommer, cette sensation qu'personne ne t'a jamais procuré. j’en aurais peut-être. tu veux m'briser l'coeur ? ne l'fais pas avant l'heure, offre-moi une faveur, tu plaisantes. t'es tributaire d'son bon vouloir et d'son appréciation. mais je peux bien te laisser ta chance… le sourire est victorieux quand tu l'entraînes ou qu'tu t'laisses entraîner. n'lançant pas même un regard aux autres convives, tu t'éclipses. t'as aucune envie d'la lâcher, pas maintenant que t'as réussi à la capter. tu n'sais absolument pas où tu vas, ni même si tu risques d'vous enfoncer dans les bois. tu veux simplement fuir à son bras. t'as un tempérament à double-tranchant, j'me trompe ? pas l'ombre d'une attaque ne strie tes mots ou tes traits. t'es même plutôt emballé par les esquisses d'sa personnalité qu'tu vois s'dessiner. avec elle, t'es presque certain de n'pas t'ennuyer. pour la simple et bonne raison qu'tu n'sauras jamais à quoi t'raccrocher. raconte-moi. on n'naît pas comme ça, on l'devient. et tu sens combien elle s'protège arya, mais de qui ou de quoi ? peut-être que l'obscurité vous sera salutaire. peut-être qu'elle vous permettra d'extérioriser un mal qui vous ronge. ou peut-être qu'elle gèlera l'atmosphère. définitivement.