Je te vois mais nous sommes, deux étrangers. - Cassey

Je te vois mais nous sommes, deux étrangers.

Cassey Warren

Ce n'est pas comme si il ne l'avait pas prévenue. Depuis qu'il est entré dans sa vie, Luis ne lui à presque rien dévoiler de lui et même si il lui a ouvert une partie de sa vie, ce n'était en rien prévue. Oui, elle avait tout de même réussi à toucher l'âme du ténébreux, elle avait réussi à briser le cadenas de son jardin secret mais il l'avait bien trop vite réexpédié vers la sortie de la façon la plus brutale qui soit. Il refuse d'être faible, il refuse de laisser quelqu'un l'approcher parce que dans le fond, Luis, il ne sait pas ce que c'est ! D'être important pour quelqu'un. Il ne sait pas ce que c'est d'être aimé, d'avoir de l'importance. Alors il repousse les gens, il les brisent, il les utilisent pour combler un vide qu'il n'est pas capable de comprendre mais il en a besoin. Cassey n'était pas la première à tomber dans le panneaux mais il lui avait pourtant dit de ce méfier de lui. Mais trop téméraire, trop sûr d'elle, trop avide d'aventure. La blonde avait tout simplement refusé d'ouvrir les yeux sur le monstre qu'il était. En en subissait les conséquences aujourd'hui.

Malheureusement pour elle, le démon refuse de rester sur un échec. Il ne voulait pas en finir avec elle aussi rapidement. Alors il s'entête, il s'acharne sur elle afin d'obtenir ce qu'il souhaite. Elle, cette fois ce n'était pas par intérêt stratégique qu'il voulait l'avoir de son côté. En réalité ça n'avait rien a avoir avec l'argent ou un quelconque trafic qu'il avait en tête. Non ... en réalité, il la voulait toute entière pour son plaisir personnel. Ce n'est pas de l'amour, juste une attirance malsaine. Comme son ombre, il la suit, il la hante et une fois qu'il parvient à ce rapprocher d'elle, Luis saisi l'occasion. Sa main saisi le bras de la blonde pour la plaquer sans ménagement contre le mur le plus proche. Il lui lance son venin, ce poison alors que son regard cherche à l'hypnotiser. - Et c'est toi qui me dit ça ! Toi ! La pseudo courageuse attiré par le danger ! C'est pas toi qui a affirmer que le danger te faisait vibrer ? Que le mal t'attirait ? Et c'est a moi de me faire soigner ? Souffle t'il tout proche d'elle avant de reculer très légèrement, lâchant l'emprise de sa main contre le bras si frêle de la jeune femme. - Mais tu aime ce genre de jeu ! Tu veux faire croire à ta gentille petite bande que tu es une fille respectable qui aime la tranquillité ? A d'autre Warren, tu aime trop flirter avec le mal pour y renoncer. Posant sa main contre le mur de par et d'autre d'elle pour l'empêcher de fuir, il ce rapproche. - Ce n'est qu'une question de temps pour que tu cède, tu joue les dur à cuire mais on sait tous les deux que tu aime trop les ténèbres pour les fuir. Tu peux pas m'oublier et ... je suis pas prêt de te lâcher. Murmure t'il proche de son oreille. Elle tente pourtant de le repousser, encore et encore mais le vil démon revient toujours. - Et je sais que tu adore jouer. Que le meilleur gagne. souffle t'il en conclusion avant de reculer dans la foule sans la quitter des yeux. L'air de dire "je te lâche pas"

(c) DΛNDELION

☆ ☆ ☆
{ deux étrangers }
crédit/ tumblr ☆ w/@Luis Santiago

Regarde-moi,
regarde-nous,
c’était beau, nous deux, c’était vrai,
je le croyais,
regarde-nous,
regarde-toi,
à prétendre que je l’ai cherché,
quand c’est toi qui continues de me trouver.

Peut-être qu’elle n’a pas écouté les mises en garde, peut-être qu’elle s’est laissée approcher par le mal. Mais Cassey, elle est partie. Elle l’a fui, dès l’instant même où elle a découvert qu’il l’a trahie. Elle a fait ce que n’importe quelle personne censée aurait fait. Elle a pris ses distances avec un homme qui n’a jamais pensé qu’à profiter d’elle sans songer une seconde aux répercussions qu’elle pourrait subir.
Mais il est là, encore, toujours, Luis.
Il tient absolument à maintenir cette emprise sur elle alors qu’elle a décidé sans attendre d’y mettre un terme. Au fond, elle ne comprend pas ce qu’il attend d’elle, Cassey, ce qu’il espère. Il ne pourra plus profiter de sa qualité d’antiquaire, et elle… elle ne l’a jamais intéressé. Il a certainement pris un plaisir malsain à la mettre dans son lit mais il a toujours été clair à ce sujet. Il ne veut pas d’une femme dans sa vie, il ne veut rien d’autre que s’amuser… et des filles, il peut en trouver autant qu’il lui plaît. Alors la seule explication plausible pour la jolie blonde, c’est qu’il prend plaisir à la malmener. Elle n’est qu’une proie pour le prédateur qui apprécie plus encore de voir se débattre entre ses mains. Et même quand elle essaie de partir, il la retient. Malgré elle, même contre son gré, il la maintient prise au piège, de ses phalanges moins encore que de ses prunelles. Paralysée, comme glacée par l’océan qui la pousse à se noyer, elle le repousse avec un agacement non dissimulé. Plus intense encore quand elle entend les mots empreints de vérité. Tu le sais, Cassey, tu sais qu’il n’est pas dans le faux, pas totalement. Le mal, il te captive, comme une irrésistible tentation.T’es attirée par l’interdit autant que t’as le goût du risque. Tout ne tourne peut-être pas rond, chez toi, peut-être que ta conscience ne fonctionne pas correctement. C’est le plus difficile à admettre, la vérité trop cruelle. Mais elle refuse, elle, de le laisser insinuer qu’elle est coupable de tout quand elle ne soupçonnait rien. « Je suis visiblement guérie puisque je ne veux plus jamais avoir affaire à toi ! » elle rétorque, irritée, blessée qu’il puisse prétendre qu’elle est aussi dérangée que lui. Dégagée de son emprise, elle pourrait partir, mais il la met si en colère qu’elle n’y songe même plus. Les azurs assombris de haine, elle le contemple toujours avec autant de colère, alors qu’il insinue qu’elle aime ce jeu, elle aussi. « Mais pour qui tu te prends ?! Tu crois que parce que tu m’as sauté pendant quelques semaines, tu me connais si bien ? Tu ne sais rien de moi, absolument rien, alors arrête ! » elle entre dans son jeu… sans le vouloir, sans même en avoir conscience, elle rentre dans ce jeu perfide qu’il a choisi d’instaurer. Les mains du manipulateur la rendent prisonnière à nouveau, de part et d’autre de son corps, alors qu’elle ne fait rien pour l’en empêcher. Pire, elle sent tout son être s’électriser quand il vient murmurer quelques mots à son oreille. L’échine parcourue d’un frisson, elle préfère croire que c’est par écœurement. « Tu n’es qu’un psychopathe. » elle rétorque quand, enfin, il finit par se reculer. Déstabilisée, plus qu’elle ne l’assumerait, la nymphe retourne rejoindre sa tablée, les iris encore troublés.

Je ne veux même pas savoir,
ce que tu attends de moi,
je veux que tu me lâches,
alors, oublie-moi.

Je te vois mais nous sommes, deux étrangers.

Cassey Warren

Qu'attend t'il d'elle ? est ce un simple amusement pour lui ? Il n'avait pas pu la mener jusqu'au bout de son plan alors est ce une sorte de vengeance ? Un plan pour lui faire comprendre qu'on ne file pas entre les doigts de Luis Santiago avant qu'il n'en décide autrement. Seulement, au fond, le séducteur sait que son petit manège est plus complexe qu'il n'en a l'air. C'est vrais qu'il c'est approché d'elle par simple intérêt stratégique ... mais il avait découvert quelque chose d'autre auprès d'elle, quelque chose qu'il a un tantinet apprécié. Plutôt crever que dire qu'il est amoureux ou qu'il ressent quelque chose de différant pour cette femme. Mais disons qu'il apprécie sa présence plus que celle d'autres d'autres femmes. Alors il rode autour de sa pauvre proie qui tente vainement de le décourager en ce montrant le plus odieuse possible. Mais rien ne semble atteindre le coeur de glace. Son regard ce plante dans le sien et c'est avec une grande facilité qu'il parvient à avoir toute son attention. Les yeux lacs glacés captes les siens, il avait cerné Cassey et c'était certainement son gout pour le danger qui lui plaisait le plus. Elle sait qu'il est quelqu'un de malveillant, elle sait qu'il n'est pas fréquentable, qui est même sans doute dangereux et manipulateur mais n'est ce pas ce qui l'attire ? Elle avait elle même dit avoir un gout prononcé pour les mauvais garçons. Il avait cerné le personnage. Cassey aimait trop le côté sombre de la vie, le danger, ce jeu de séduction. Elle y avait déjà gouté et elle aimait trop ça pour y renoncer. Elle aimait cette attention particulière qu'il lui portait sinon, elle aurait déjà trouvé un moyen pour ce débarrasser de lui.

Vil serpent au regard envoutant, il ce rapproche d'elle avec aisance. Il l'empêche de fuir et prisonnière de lui, la belle ne tente rien pour s'échapper. Son corps ce rapproche du sien, l'homme élégant et mystérieux contre la belle et sa robe de soirée. Il souffle quelques mots au creux de son oreille, ce légendaire sourire en coin sur les lèvres. Ce rictus malfaisant mais si charmeur à la fois. Il hume son parfum si délicat, il profite de cette légère proximité pour prendre sa dose. - Des souvenirs encore très frais dans ma mémoire blondie. Et tu es toujours revenu en redemander si je me souviens bien. Il continue de la provoquer. Il ce souvenait encore parfaitement de leurs ébats, des souvenirs qu'il aimait beaucoup trop lui rappeler. La pousser à ce rappeler combien elle aimait beaucoup trop ce taper le démon au regard envoutant. Il ne l'avait pas non plus forcée à venir dans son lit. Jugeant qu'il en avait fait suffisamment ce soir, le séducteur recule légèrement pour la libérer de son emprise. Le psychopathe dit elle, il rigole légèrement, ses doigts effleurant son propre menton, son sourire sadique s'élargie sur ses lèvres alors qu'il ajoute. - T'adorais ça ! Répond t'il amusé plus que vexé. - Je te quitte pas des yeux blondie ... à très vite ! Parce qu'ils allaient forcément ce revoir, c'était évident ! Les règles du jeux venaient de changer et elle était juste convié à y participer plutôt que de subir. Sans attendre, la belle rejoint sa table, auprès de ses pseudos amis de soirée. Lui de son côté n'est pas très loin non plus, il la fixe depuis un coin d'ombre préparant déjà sa prochaine approche. Elle ne sera peut être pas ce soir, ni demain ... mais elle aura lieu cette prochaine confrontation.

(c) DΛNDELION

» C'est pas fini nous deux, c'est que le début nous deux - Warston
» Nous sommes un - Arya
» j'nous vois danser au ralenti sur du rub a dub. (nikolaï)
» nous deux.
» Amour: cinq lettres, trois voyelles, deux consonnes, deux idiots... - Warston