ta plus belle insomnie. (luis)

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{ ta plus belle insomnie }
crédit/ tumblr ☆ w/@Luis Santiago

La lune est pleine ce soir. À la recherche des étoiles, c’est elle que le papillon de nuit peut tout de suite apercevoir. Elle la voit dès l’instant où ses escarpins quittent l’immeuble de son appartement pour se poser sur le macadam. L’air est plus rafraîchissant, ces nuits-là, un peu moins polluées par l’atmosphère de la ville qui ne dort jamais. La ville où elle est arrivée, presque deux ans auparavant, à s’agacer des aérations intempestives du métro, où elle s’insurgeait du manque de soleil, et de cette tendance beaucoup trop new-yorkaise d’avancer à pas pressés. Comme s’ils espéraient rattraper l’avenir plutôt que profiter de l’instant présent. Plutôt que tout faire pour se sentir vivant. Elle ne s’agace plus, Cassey. Ses escarpins aux talons vertigineux dévient les grilles du métro sans même les regarder. Et, même parfois, d’un pas pressé. Mais elle continue de porter des robes trop légères qui se mettent à virevolter. Et continue, sans cesse, de chercher les étoiles éparpillées.

Et peut-être que ce soir tu les trouveras,
peut-être que c’est autre chose que tu découvriras,

peut-être que tu sentiras encore,
toujours un peu plus fort,

la vie en toi

Il y a ceux qui la trouveront naïve. Peut-être même candide. Mais, sous l’insouciance et la légèreté, il y a juste cette envie de rêver. Continuer à rêver dans un monde où tout le monde a oublié. Elle ne pourrait pas dire que tout est parfait, pourtant. Rien ne l’est véritablement. Seulement elle a appris à danser sous la pluie, Cassey, quitte à attraper une pneumonie. C’est ce qu’elle veut faire ce soir, danser sous la pluie. Danser toute la nuit.
Danser, avec lui.
Luis.

Les jours passent, peu à peu, la relation les dépasse. Elle devient plus forte, plus entière. Plus nécessaire. Elle aime les moments qu’ils partagent, le plus souvent sous les draps ; mais pas seulement. Il y a quelques jours à peine, le bellâtre l’a invitée à une soirée bien particulière. Un brin mondaine, des rencontres professionnelles. Il lui a même offert l’opportunité d’une collaboration qui commence à se faire. Luis, il prend une place de plus en plus grande, presque trop imposante, sans qu’elle ne s’en rende compte. Mais la princesse s’est promis de ne jamais avoir besoin de lui. Il n’empêche que, chaque fois qu’il vient à l’inviter, dans sa demeure, c’est sans hésiter qu’elle accepte de l’y retrouver. Les pas enchaînés sur l’asphalte, la belle finit par arriver devant le manoir. Elle sonne à la porte, ne patiente que quelques secondes, avant qu’elle ne voit le visage du séducteur apparaître. – Bonsoir toi. elle le salue de sa voix sucrée, le sourire enjôleur sur ses lèvres rosées. À peine invitée à entrer, elle s’immisce dans les lieux qu’elle commence à connaître par cœur. Elle vient ici si souvent, Cassey, de plus en plus régulièrement, jouer à des jeux bien loin d’être innocents. Pourtant, ce soir, elle ne s’attend pas au programme préparé par son amant. Plein de surprises, Luis, il prend de plus en plus de place dans sa vie.
Et peut-être dans son cœur, aussi.

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{ ta plus belle insomnie }
crédit/ tumblr ☆ w/@Luis Santiago

Elle n’a pas la moindre idée de ce qu’il a prévu.
Elle sait seulement qu’il aime beaucoup, Luis, la prendre au dépourvu.
Elle doit dire qu’elle apprécie, elle aussi. Se laisser happer par son extravagance, découvrir les surprises qu’il lui tend ; il rend sa vie plus colorée. Plus attrayante, aussi, pour celle qu’il est si difficile d’accaparer. Car elle se lasse facilement, Cassey, autant qu’elle se perd dans ses sentiments. Elle contrôle son cœur pour ne pas qu’il cède face au séducteur ; il n’empêche qu’il est plus étonnant, encore, qu’elle n’en ait pas eu assez.
C’est comme si elle n’en avait jamais assez.
Leurs rencontres sont de plus en plus fréquentes, elles deviennent régulières. Elle le voit plus souvent que ses amis, plus souvent que sa famille. Il n’y a que sa fille qui demeure encore une plus grande priorité dans sa vie. Mais, Arya absente ce soir, elle n’a pas hésité, elle a accepté sa proposition de passer la soirée à ses côtés. Elle sait d’avance qu’elle ne regrettera pas, Cassey ;elle ne regrette jamais. Et quand il vient lui ouvrir, elle fond déjà devant son sourire. Ils se saluent avec cette lueur de malice. Déjà, il la taquine. Et elle lui renvoie bien vite. – Dit celui qui m’appelle désespéré tous les soirs. elle exagère, juste à peine, avant d’entrer. Ils ne se saluent jamais d’un baiser, ils ont toujours l’air de deux amis quand ils viennent à se retrouver. C’est après, sans prévenir, que la passion vient les consumer. Une habitude sûrement appropriée car ils n’oublient pas, l’un comme l’autre, qu’ils ne forment pas un couple ; seulement des amants qui s’amusent.

Ils jouent à ce petit jeu,
ils s’approchent du feu,
sans penser que le feu, ça brûle.

L’amour impossible à envisager, aucun d’eux n’a envie de s’attacher. Cassey, c’est la dernière chose qu’elle souhaiterait, surtout pas avec un charmeur invétéré. Alors qu’elle prend ses aises, désormais familière avec la demeure, Luis lui demande des nouvelles de sa journée. – Bien, très bien. J’ai vu ton ami d’ailleurs. Il m’a emmenée tous les papiers administratifs pour les premiers objets. elle le tient informé, parce que c’est grâce à lui si elle a conclu ce marché. Oh, Cassey, si seulement tu savais. Sans se douter de la supercherie, elle l’interroge à son tour assez vite. – Et toi, tu as passé une bonne journée à rêver du moment où tu me retrouverais ? Le sourire charmeur sur les lèvres, la princesse lui adresse un coup d’œil aguicheur. Elle finit par s’avancer pour tomber sur la table basse et le couvert qui y est installé, le feu qui crépite dans la cheminée. Comme s’il avait prévu une soirée avec la femme de sa vie… et pas seulement celle qui hante ses nuits. – Santiago, je t’avais dit de ne pas tomber amoureux. affirme-t-elle la voix faussement dépitée ; joueuse en vérité. Elle trouve l’attention adorable, quoique un peu troublante. La jolie blonde n’a aucune idée de ce qu’il a en tête, elle sait seulement que l’ambiance paraît ce soir bien plus romantique qu’à leur habitude.
Et un peu plus, ils se brûlent.

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crédit/ tumblr ☆ w/@Luis Santiago

Et le loup s’éprend de l’agneau.
Ils n’étaient pas destinés à se rencontrer. Peut-être même que si le joueur ne s’était pas saisi des cartes du destin, ce ne serait jamais arrivé. Loin d’imaginer les circonstances réelles de leur rencontre, le papillon, naïvement, continue de virevolter. Elle s’essaie à le découvrir, comme un ami, comme l’amant qui prend de plus en plus de place dans sa vie. Elle apprécie Luis, peut-être un peu trop ; mais elle garde le contrôle.

Elle se force à n’pas s’attacher,
pour ne pas finir blessée,
elle se force à n’pas l’aimer,
pour ne jamais se sentir abandonnée.

Luis, elle préfère le voir comme une jolie surprise. À se convaincre qu’elle n’a pas besoin de le revoir, ses invitations sont toujours acceptées avec un plaisir qu’elle ne se cache pas. Heureuse à la perspective de le retrouver quand il l’appelle, la distance qu’elle impose à son cœur empêche toute déception d’apparaître. Ne rien attendre pour ne pas être déçue, c’est sa devise, à Cassey. Mais elle se laisse embarquer, trop facilement, dans les jeux sentimentaux qu’il peut imposer.

Comme si ce n’était que cela, un jeu,
pour savoir lequel finira par céder,
lequel sera le premier à craquer,

mais il est hors de question que ce soit elle.

Il a beau l’attirer, Luis, il a beau la faire vibrer. Même les risques qu’il représente ont tendance à la captiver. Mais elle refuse de finir avec le cœur brisé. La dernière fois que c’est arrivé, elle a mis bien trop de temps à le réparer ; sans même totalement y arriver. Le cœur entier, Cassey, elle a conscience qu’à force de trop jouer, elle pourrait bien s’y brûler. Mais elle ne peut pas s’empêcher de s’amuser. Jamais. Moins encore quand il commence d’emblée à la taquiner. Un rire léger s’échappe des lèvres de la princesse, nullement vexée, avant que la conversation ne débute réellement. Candide, elle acquiesce d’un signe de la tête à sa question, sans se douter qu’il est déjà au courant. – Il a l’air aussi emballé que moi. Il faut d’ailleurs que je te remercie comme il se doit. qu’elle affirme, un petit sourire qui en dit long sur les lippes. Elle n’arrête jamais, ils n’arrêtent jamais. Les prunelles qui le dévorent, son sourire s’agrandit devant l’insinuation de son amant. – Oh, j’aimerais bien savoir justement. Mais elle n’est pas au bout de ses surprises. Plus encore que ses rêveries, c’est la soirée qu’il a préparée qui attire toute son attention. Elle ne s’y attendait pas, Cassey, parce qu’ils n’ont pas l’habitude de partager de tels moments ; des instants aussi… romantiques. Elle saisit distraitement la coupe de vin offerte, les opales bleutées toujours rivées sur les siennes. – Je ne savais pas que tu avais un côté fleur bleu. constate-t-elle, manifestant son étonnement à haute voix.
Séduit, il l’est,
tu le sais,
tu n’en as jamais douté,
il a les iris trop bien envoûtés.

Mais elle ne s’attendait pas à un dîner en tête à tête avec lui. Les océans le suivent, sans un mot, alors qu’il vérifie la cuisson du repas préparé. Mais c’est la suite de ses propos qui vient encore davantage l’intriguer. – Une surprise ? elle répète, en s’approchant de lui, pour retrouver son regard. Trop curieuse, trop pressée, elle a besoin de savoir. Besoin qu’il lui en dise encore bien davantage. – Dis-moi, allez, je veux savoir ce que c’est. elle demande, elle réclame, comme une enfant impatiente. Mais Cassey, elle n’a jamais su attendre.

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crédit/ tumblr ☆ w/@Luis Santiago

Doucement, le serpent est en approche. Il distille ses mots doux comme un poison au creux de son oreille pour mieux la charmer ; pour mieux l’amadouer. Cassey, elle se laisse bercer. Jamais un venin n’a été autant apprécié par une proie encore insoupçonnée. Victime de son chant, elle ne réalise pas que chaque rencontre de plus est un risque de plus pour finir dévorée. Son souffle contre son derme, la poupée affiche un sourire naïf, alors qu’elle poursuit ce jeu désormais si familier avec lui. Les ambitions dissimulées derrière la séduction de mise, il en maîtrise les règles bien plus que la future martyre. Ou peut-être que c’est ce qu’il croit encore, Luis. – Tu mérites d’être deux fois remercié. elle affirme avec un sourire amusé, nullement dérangée par cette idée. Elle lui est reconnaissante pour le contact qu’il lui a offert, il n’empêche que les raisons de sa présence n’ont rien de professionnel. C’est si rapidement alors que la nymphe joue à son tour de ses charmes sur le ténébreux. Son corps frêle serré contre le sien, ses azurs dans les deux lacs sans fin, elle le contemple avec un sourire en coin. Tentée de découvrir les images qui peuvent envahir son esprit inventif, la jeune femme doit pourtant se résigner à attendre. Il semble avoir une autre idée en tête pour le moment. – Bien, Luis. C’est toi qui décides. elle accepte, la voix sucrée, masquant en réalité les désirs inassouvis. Elle a tout le temps, c’est vrai, pour profiter de lui. Saisissant la coupe qu’il lui tend, elle fait distraitement tourner le liquide carmin, sans quitter ses iris. Plus que les arômes du vin, elle est focalisée sur Luis. Il révèle une parcelle de lui qu’elle n’imaginait pas, plus… romantique. Plus fleur bleue, dit-il. Mais elle n’est pas sûre d’y croire réellement, Cassey. Plus encore quand il vient formuler une autre hypothèse. – Sauf que… ce n’est pas ce dont tu as envie. N’est-ce pas, Luis ? Ce n’est pas ce dont t’as envie ; pas ce que t’as prévu. Alors pourquoi lui faire une chose pareille, la fleur est si frêle. Tu la veux peut-être seulement envoûtée, plus amoureuse que tu ne le prétendrais, hein ? Il joue à un jeu plus dangereux encore qu’ils ne s’en sont toujours amusés. Comme si chaque limite était peu à peu franchie, comme si le désir n’était rien encore à côté de ce goût d’interdit. Mais il ne devra pas se plaindre quand elle se sera attachée,
il ne devra pas lui reprocher de tenir à lui plus qu’il ne le faudrait,
il ne devra rien lui reprocher, Luis, parce que c’est lui qui est en train de tout provoquer.
Les pensées interdites qu’elle refuse de formuler à haute voix, Cassey les évacue instantanément quand il évoque cette surprise venue de nulle part. Il joue avec sa patience lorsqu’elle meurt d’envie d’en savoir davantage. Mais elle ne s’attendait pas à ça… ses débuts au cinéma. – Attends, quoi ? elle s’exclame, stupéfaite, parce qu’elle n’aurait jamais cru qu’il allait chercher l’un de ses films. Toujours debout, elle n’entend même pas son invitation, ses océans se rivent déjà sur l’écran de la télévision. À peine allumée, elle découvre le titre qu’il a trouvé. Un film d’horreur, un slasher, en réalité. Le genre de film vu et revu, le genre de film où tous les personnages adolescents meurent les uns après les autres à cause d’un tueur. Et elle, là-dedans, elle joue un rôle de choix. La blonde écervelée, celle qui est aussi agaçante que vulnérable devant le meurtrier. Elle ne veut même pas imaginer, Cassey, sa piètre performance. – Oh non, arrête… on ne va pas regarder ça ! Pas du genre à avoir honte du ridicule pourtant. C’est dire combien ce film doit être horrible. Combien elle, dedans, doit avoir un jeu catastrophique. – Luis, je te promets, ça ne vaut pas du tout le coup d’œil… La preuve étant que, à peine sorti, ce film a été oublié tout aussi vite. Non, vraiment, ils ne peuvent pas regarder un navet pareil. Et trop occupée à tenter de le faire changer d’avis, la sirène ne voit même pas qu’ils dépassent une nouvelle limite. La complicité en devenir, le visionnage qui le rapprochera instantanément d’elle ; d’une partie de sa vie.
Et elle se retrouve cernée par le serpent, Cassey, sans même s’en rendre compte.

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{ ta plus belle insomnie }
crédit/ tumblr ☆ w/@Luis Santiago

Pour un homme qui ne croit pas en l’amour,
il en parle beaucoup,
même de plus en plus.
Elle a bien remarqué, Cassey, combien il éloigne de plus en plus les limites de ce jeu. Combien il semble vouloir le rendre encore plus dangereux. Elle ignore si le beau-parleur s’en rend compte, ou bien, s’il tente seulement d’asseoir son rôle de dominant. Elle ne sait pas, non, si son petit manège est volontaire. Il n’empêche qu’elle l’entend de plus en plus régulièrement lui rappeler que, non, il ne croit pas en l’amour. C’est peut-être la crainte qu’elle, puisse se laisser submerger par des sentiments qui l’importuneraient. Ce serait plus facile de l’éviter, s’il ne lui préparait pas de telles soirées. Un moment romantique, autour d’une cheminée, et d’un film dans lequel elle a participé. Il n’aurait jamais pris cette peine, un mois plus tôt. Il l’aurait accueillie nu comme un ver, avec des idées en tête. Mais il n’aurait pas eu même l’envie de partager un moment aussi complice.

Peut-être que le loup, à force d’approcher la biche envoûtée,
est devenu la proie qu’il tentait de chasser.
peut-être que c’est elle, tout compte fait,
qui est en train de l’apprivoiser.

Elle n’aurait jamais dû lui parler de sa carrière d’actrice. Si, vraiment, on peut appeler ainsi les quelques films dans lesquels elle a pu jouer des rôles loin d’être idylliques. Celui qu’il a choisi en est une preuve incontestable, bien qu’elle a le mérite d’y figurer presque tout au long durant. La blonde soudain pas si insouciante essaie bien de le faire changer d’avis. Mais il paraît plus déterminé qu’elle ne l’aurait cru, Luis. – T’es vraiment pas sympa. elle se plaint, juste avant de consentir à aller s’asseoir sur le divan à ses côtés. Le film, en plus d’avoir un scénario sans aucune originalité, a été réalisé il y a tellement d’années que l’image est loin d’être agréable. C’est loin d’être un bon argument, cela dit, pour celle qui adore les films en noir et blanc. Seulement admirer un chef d’œuvre de qualité n’a rien à voir avec… Ça. Le jeune homme, lui, paraît plus qu’amusé ; il se met à rire avant de la taquiner. Cassey, elle est toujours en train de bouder quand il lui demande quand est-ce qu’elle entre en scène. – Bientôt. elle affirme, la moue bougonne, les prunelles rivées sur l’écran. Puis elle apparaît, blonde incendiaire, tenue légère. Elle est loin de jouer le rôle de l’année mais Luis ne tarde pas à la complimenter… tout en relevant combien le personnage est cliché. – Hé, je ne me fais pas tuer la première, respecte-moi. elle boude toujours un peu mais cette fois elle daigne lui jeter un regard. Le film, au fond, n’est pas si mal. Il se laisse regarder, si bien qu’elle se détend, quand elle ne se voit pas dans les parages. Au milieu de la séquence, la princesse reconnaît la scène dont elle a le plus honte. Elle rejoint le meilleur ami du garçon avec lequel elle est censée sortir dans une piscine pour le séduire. – Oh non, je ne veux pas que tu vois ça. elle pose sa main sur les paupières du séducteur pour lui cacher le visionnage. Il décide indéniablement de se débattre si bien qu’ils se mettent à chahuter. La scène se poursuit en même temps, les personnages ne mettent pas longtemps à craquer. Elle ferme douloureusement les yeux quand elle entend sa propre voix pousser des gémissements beaucoup trop excessifs pour être crédibles. – Je sais mieux simuler maintenant, tu as dû le remarquer. elle lâche soudain, l’insolente, pour le provoquer. Elle a un petit sourire amusé sur les lèvres mais elle est plus embarrassée qu’elle ne voudrait l’avouer.
Luis, il est en train de voir une partie de sa vie,
un fragment d’elle ne dévoile pas à n’importe qui.