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 La solitude est une prison (Thomas)

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Message Sujet: Re: La solitude est une prison (Thomas)   La solitude est une prison (Thomas) - Page 2 Empty Mar 8 Sep - 17:23

Son père à lui avait mauvais caractère : perfectionniste et exigeant, entêté et butté jusqu’au fond de ses retranchements, trop discret quant à ses sentiments. Mais il avait été là dès le premier jour, était toujours là, chaque jour qui passait, maladroitement parfois, inconditionnellement quoi qu’il en soit : même quand l’adolescence était faite de tourments, de remises en question et d’une défiance quotidienne de l’autorité parentale ; même une fois l’indépendance prise, toujours. Il s’y prenait mal parfois mais Ambroise, plus tolérant, avait la certitude absolue qu’il faisait de son mieux. Professionnellement parlant son père était plus que pris, éminent ponte dans son propre domaine médico-chirurgical, avec les responsabilités et horaires que cela impliquait ; mais il n’avait jamais délaissé sa propre famille pour autant. Ambroise savait la chance infinie qu’il avait lui : deux parents aimants, de l’argent au point de ne jamais avoir manqué de rien, des études (et donc une situation une fois son tour venu) offertes sur un plateau d’argent. Il était né sous une bonne étoile – et globalement dans la vie de tous les jours il était remarquablement chanceux – sans avoir particulièrement œuvré pour cela ; il avait eu de la chance voilà tout. Le reconnaissait volontiers, tout autant qu’il reconnaissait le mérite incroyable que pouvaient avoir les gens comme Thomas. Indubitablement galériens, moins aidés par la vie, par les leurs. Il l’écouta attentivement parler de sa propre mère, Thomas, et d’un « il » qu’il mentionnait pour la première fois – pas son père du coup, visiblement. Sa mère à lui aussi, dans un registre social différent évidemment, il l’avait toujours considérée comme une héroïne des temps modernes. Elle était d’une force de caractère que seule sa douceur surpassait, d’un courage incroyable, sans jamais se plaindre de rien. « Tu pourras la faire venir quelques jours chez toi quand tu auras ton propre appartement, peut-être ? » Il supposa et proposa, prudemment, un peu naïvement peut-être, reprenant une gorgée de bière.

Et puis donc la discussion dévia sur les filles ; sur une fille en particulier : celle que Thomas venait de rencontrer tout récemment. Ce qui arrangeait drôlement bien Ambroise puisque cela l’évitait de penser au chaos qu’étais son propre encéphale depuis qu’Ella avait renversé tout ce qui faisait appel de près ou de loin à sa vie sentimentale ; ou pire encore, d’en faire mention. Il approuva la suggestion de son ancien voisin d’un signe de tête, sourit tranquillement. « Ca me semble être une bonne idée. Je me répète mais ne te mets pas la pression... et en principe tout devrait bien se passer » En principe… Car parfois les filles étaient plus compliquées que prévu – en tous cas trop compliquées pour son esprit très cartésien, droit et rigoureux – mais tant pis.

Le sujet « Ella » l’embêta fortement en revanche (il avait donc reposé la boisson), parce qu’il voulait tout sauf parler d’elle ce soir, à la limite il préférait y penser tout seul égoïstement et se torturer les esprits comme un grand sans personne. Comme un escargot, il se recroquevillait dès lors qu’il s’agissait d’étaler sa vie privée… Et c’était sans doute pire encore quand il était question du colocataire, probablement ami et un brin confident, du crush de toute une vie. « Elle te plaît ? » La question le piégea, bam d’un seul coup d’un seul, le fit hésiter quant à la réponse à donner. Evidemment qu'Ella lui plaisait, il était à deux doigts de rendre l'âme dès lors qu'elle battait des cils. S’il disait « oui », il était grillé d’avance. Il allait se mettre à bégayer comme un débutant, trouver l’épreuve terriblement désagréable, et ne voulait surtout pas brusquer Ella si jamais l’information parvenait jusqu’à ses oreilles : pas après si peu de temps, pas si brutalement, et surtout pas par quelqu’un d’autre ! En revanche s’il disait « non », et si une fois de plus il le faisait remonter à la jeune femme, il risquait de brûler absolument toutes ses chances avec elle. Il était meilleur menteur que pour faire des confidences (et il se disait aussi qu’il n’était pas suffisamment intime avec Thomas pour qu’il insiste après ce genre de réponse) : mais il n’était pas question qu’Ella puisse entendre ou croire une horreur pareille. Désarçonné, il ne remarqua pas le souci que Thomas pouvait se faire pour elle. « Pas toi ? » La réponse vint finalement assez rapidement, quasiment du tac-au-tac, puisqu’aucune autre ne semblait convenable, puisque ce qui allait suivre n’était pas un scoop, seulement trahi peut-être par un sourire du coin des lèvres : « Elle est aussi belle qu'elle est intelligente, il faudrait être compliqué ! »
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Thomas Farrel;

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Thomas Farrel



Daniel Sharman.
{ava : Dublin.}
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plonge à corps et coeur perdu dans cette relation. une jolie petite tête au visage de petite fille est venue illuminer sa vie. Ivy, trois lettres d'or gravés dans ton coeur.
nouvellement embauché dans l'un des plus beau musée de New-York, il restaure certaines oeuvres qui en ont besoin.
une page qui se tourne. un nouvel appartement rien qu'à toi dans une rue calme du Queens.
thomivy #7

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Message Sujet: Re: La solitude est une prison (Thomas)   La solitude est une prison (Thomas) - Page 2 Empty Sam 12 Sep - 17:21




La solitude est une prison
Personne ne le sait mais, il y a quelques semaines, tu as postulé pour travailler dans l'un des plus importants musées de New-York. Tu as toujours adoré l'art, qu'importe ses formes. Peinture, sculpture, simple dessin. Mais tu ne cache pas que tu as toujours eu un faible pour la peinture. Il te tarde de commencer ce nouveau travail. De plus, tu as déjà commencé à chercher un appartement. La vie avec Ella est chouette, tu ne dis pas le contraire mais tu as toujours été quelqu'un de solitaire. Tu as horreur de t'imposer quelque part et puis, tu as envie d'avoir ton chez toi. De réunir tes affaires dans un seul et même endroit. Tu as trente-trois ans, l'âge de te poser et de faire quelque chose de ta vie. Certaines personnes qui ont le même âge que toi sont déjà en couple, mariés pour quelques unes d'entre elles, avec un ou deux enfants. Ils ont déjà leur maison ou appartement bien à eux. Toi, tu n'as rien de tout. Pas de femme à tes côtés, pas de toit au-dessus de ta tête. Ou du moins pas de toit qui t'appartienne. Ça ne sera qu'une location probablement mais c'est un bon début déjà. T'espère ne pas trouver une cage à lapin comme ton ancien logement. Tu n'en as parlé à personne de ces deux gros projets. Pourtant, tu devrais les révéler un jour ou l'autre. À Ella surtout, étant donné que tu vis avec elle. Ta mère est un modèle dans la vie. Elle est partie de rien et c'est toujours battu pour arriver à obtenir ce qu'elle souhaitait. La laisser là-bas, à San Francisco, t'as brisé le coeur. Mais tu ne peux pas lui demander de tout abandonner, sa famille, ses amis, pour te suivre. Même si tu es ton fils. Tu n'es pas le genre de garçon à parler de ta vie privée à qui que ce soit. Mais là, en ce qui concerne Ivy, t'es complètement perdu. T'as besoin des conseils de ton ami, il connait certainement mieux les femmes que toi. La seule femme avec qui tu as couché, il n'y a pas si longtemps d'ailleurs, c'était une prostituée. Ivy n'en est pas une, c'est pour cela que tu ne sais pas comment agir avec elle. "Peut-être oui. Encore faut-il que je trouve un appartement !" Tu ose cacher à ton ami tes futurs projets. À l'intérieur, t'es un véritable gamin. Tu ne tiens plus en place et a hâte de concrétiser tout ça. "Bon, j'vais t'avouer un truc mais tu le répète à personne d'accord ?!" D'un coup, l'avouer à Ambroise te fait peur. T'as peur que tout tes beaux efforts ne s'envolent en fumée. "J'ai postulé pour un emploi au musée d'art moderne de New-York. J'ai toujours été passionné par l'art, comme tu le sais. J’espère être pris, j'ai la réponse sous deux ou trois jours, je pense." Au plus profond de tes tripes, tu y crois. Tu as envie de réussir à décrocher ce travail. Ta vie va enfin pouvoir changer du tout au tout. Un travail, un appartement. Et peut-être le début d'une histoire avec la belle Ivy, mais bon, ça ce n'est pas gagné encore. Ambroise te le redit mais tu ne dois surtout pas mettre la pression à Ivy. Surtout pas. Ivy est comme toi, quelqu'un d'instable émotionnellement. "Oh ne t'en fais pas, je ne vais pas l'embrasser au premier rendez-vous !" Tu dis, prenant cela un peu à la légère. Tu n'es pas comme ça. Tu comptais déjà devenir ami avec la jeune femme. Gagner sa confiance tout en douceur et, peut-être, que l'amour naitra entre vous. Et puis, après le sujet "Ivy" c'est au tour du sujet "Ella" d'être abordé. Ton ami semble connaitre ta meilleure amie, le monde est drôlement petit soudainement. Il tente de te piéger en te demandant si elle te plait. Tu ne sais pas quoi répondre, mieux vaut ne pas faire mention de ce baiser que tu lui as offert il y a quelques semaines. "Hum.. non.." Ce n'est pas un non franc, tu tente de cacher ton malaise envers ton ami et tu essaie de trouver les mots pour appuyer ton non hésitant. "J'ai cru être amoureux d'elle mais en fait, on est plus comme un frère et une soeur tous les deux. Je me sens l'âme de la protéger, de veiller sur elle !" Tu dis. Tu ne sais pas ce qu'il va se passer dans les prochaines semaines, les prochains mois. Tu préfère tout de même mettre en garde ton ami dès fois qu'il aurait des vues sur ta meilleure amie. Ambroise est un mec bien, s'il venait à sortir avec Ella, tu n'en serais qu'heureux pour tous les deux. Elle le mérite après tout. C'est vrai qu'elle est belle, intelligente et tant d'autres qualités Ella. Il faudrait être difficile pour ne pas tomber sous son charme. "Par contre, gare à toi si tu le brise le coeur. Moi, je suis celui qui veille sur ses arrières !" T'es celui qui se trouve derrière elle, celui qu'on ne voit pas et qui agit lorsque l'on fait du mal à ses proches. "Non, je rigole enfin méfie toi quand même !" Tu dis, venant rire aux éclats avec ton ami. Ça fait du bien de rire comme ça. Ça fait bien longtemps que tu n'as pas passé une soirée comme ça, sans prise de tête. Pour la première fois depuis bien longtemps, tu es heureux et bien dans ta peau. La noirceur semble enfin prendre ses clics et ses clacs et s'en aller loin, très loin de toi. La lumière commence à apparaitre dans ta vie.

Spoiler:
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Message Sujet: Re: La solitude est une prison (Thomas)   La solitude est une prison (Thomas) - Page 2 Empty Dim 27 Sep - 15:29

« Promis », il assura spontanément, le brun, de toute façon naturellement pas suffisamment bavard pour aller éparpiller à droite ou à gauche ce que les autres pouvaient lui révéler. Une fois de plus, Ambroise parlait peu, détestait s’éparpiller en commérages : il était une tombe. Il sentit Thomas hésiter, mais rapidement, se lancer finalement : il avait postulé pour un emploi au muséum d’art moderne de New-York, attendait une réponse avec impatience – réponse qui, si positive, pourrait bel et bien être l’élément déclencheur de l’entrée dans une toute nouvelle vie. « J’espère qu’ils vont te prendre ! Tu me tiendras au courant ? » Il enchaina très vite, dans un enthousiasme non simulé, franchement intéressé d’en apprendre rapidement plus quelle que soit la réponse. Son naturel tout à fait optimiste le poussait à croire que Thomas avait toutes ses chances (il était débrouillard et travailleur, le garçon) et que ce serait alors une nouvelle formidable pour lui, injustement galérien. Du MoMA, Ambroise n’en gardait que de vagues souvenirs datant de l’époque des sorties scolaires : les trente-deux boites de soupes d’Andy Warhol, le carré blanc sur fond blanc de Malévitch... Il avait toujours détesté cet art beaucoup trop contemporain pour son esprit cartésien, doté de la capacité d’abstraction d’un crustacé. Il n’y avait pas mis les pieds depuis des années maintenant et les œuvres à son sens absurdes (qui lui passaient bien au-dessus de la tête) ne lui manquaient pas. Toutefois était-il qu’il serait franchement heureux pour son ancien voisin si l’offre aboutissait.

A nouveau ils changèrent de sujet pour aborder le thème d’un premier rendez-vous amoureux. Ambroise – le plus mauvais cupidon de tous les Etats-Unis, probablement – parla sincèrement de ce qui lui semblait important après des années de célibat chevronné et de rencontres à la fois multiples et éphémères. Sous ses airs légers, il sentit Thomas un brin anxieux : et sa nervosité avait quelque chose de touchant. Ce dernier précisa qu’il ne comptait pas embrasser la demoiselle dès le premier soir... Ce à quoi l’urgentiste répondit en haussant les épaules : « Alors ça à mon avis, si vous en avez envie tous les deux ne te l’interdis pas » Il rit doucement, le nigaud. Pour le coup lui était meilleur conseiller dans l’art de « comment coucher dès le premier soir » que pour mettre en route une très belle histoire d’amour, mais Thomas avait une pudeur que lui avait perdue depuis bien longtemps, alors pourquoi pas. Mais ça, c’était avant Ella. Ella chamboule-tout, Ella qui fracassait son indépendance affective, son assurance, Ella capable de le faire bafouiller comme un adolescent maladroit. En parlant d’elle, le piètre conseiller matrimonial improvisé se retrouva brutalement à beaucoup moins faire le malin. Il n’était pas question d’avouer quoi que ce soit à Thomas : d’abord puisqu’il était le colocataire de la jeune femme, ensuite et malgré toute la confiance en lui qu’il avait, Ambroise n’avait pas encore suffisamment retourné dans sa tête toutes ses certitudes et incertitudes pour les clamer à voix haute. Ainsi s’était-il contenté de raconter qu’ils avaient été amis (inséparables), qu’ils avaient passé une soirée tous les deux lors de retrouvailles improvisés (sans préciser la teneur de ladite soirée – promis, pas le premier soir, oups), et d’esquiver plus ou moins habilement la question (elle te plait ?). Pour autant, Thomas ne sembla pas tout à fait dupe, puisqu’il le menaça tout sourire (mais sans doute réellement prêt à donner toute sa personne pour la protéger, elle qui l’avait aussi protégé) s’il lui venait à l’idée de briser le cœur de la belle. Ah, la folle idée... ! Il eut un sourire traitre. N’avoua pas que c’était elle qui avait pris son cœur à lui en otage, peut-être beaucoup plus que l’inverse. Preuve en était qu’il avait manqué de frôler l’arythmie avant que Thomas ne poursuive sa phrase, quand il avait commencé à raconter qu’il s’était interrogé sur l’existence de potentiels sentiments amoureux : mais au final selon l’artiste il n’en était rien ; ce qui arrangeait bien Ambroise et sa jalousie mal placée beaucoup trop facile.

Trahi par un sourire amouraché donc, mais sauvé la seconde d’après par la sonnerie stridente de l’interphone. Il se souvint tout à coup de leur commande et du fait qu’il commençait à avoir faim. « C’est sûrement les pizzas, il se leva aussitôt, soulagé d’être sauvé par une quatre fromages. Bouge pas, je m’en occupe »

RP TERMINE
Merci @Thomas Farrel La solitude est une prison (Thomas) - Page 2 225861324 La solitude est une prison (Thomas) - Page 2 225861324 La solitude est une prison (Thomas) - Page 2 225861324
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