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 midtown, manhattan / if these walls could talk (riley)

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Message Sujet: Re: midtown, manhattan / if these walls could talk (riley)    midtown, manhattan / if these walls could talk (riley)	 - Page 2 Empty Mar 3 Mar - 0:26


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( i hope they wouldn't say anything )
ft. riley

Paraît qu’il a merdé, Solal. « Vrillé », pour reprendre les termes de Riley. Qu’il aurait dû savoir se contenir face à l’adversaire, faire preuve de tact. Mais Solal, il a pas beaucoup de tact, c’est bien connu, y a les palabres qui sortent de sa bouche aussitôt pensés, et tant pis pour les autres, tant pis pour les conséquences. Car les autres ils sont pas supposés se vexer, n’est-ce pas ? Ils sont supposés avoir un minimum d’autodérision, non ? Non, mais cela il ne semble jamais l’apprendre, et les sourcils qui s’arquent un peu lorsqu’elle prétend qu’elle ne peut pas en vouloir à son petit ami car c’est lui qui est allé trop loin.

- Je n’ai peut-être pas embrayé de la manière la plus… diplomate qu’il soit, il est vrai, mais c’est comme ça, je n’arrive pas à être avenant avec cet homme, c’est plus fort que moi. Et il est tout de même allé un petit peu loin lorsqu’il te serrait toujours plus fort contre lui, qu’il a fait ce numéro grotesque de « je te touche le bout du nez car nous sommes si mignons et si proches ensemble ». Il t’aurait galoché sous mes yeux que ç’aurait été la même chose.

Y a une pointe d’aigreur qui s’entend dans sa voix, les dents qui grincent rien que d’y repenser. Car les images se jouent encore et encore devant ses rétines, et qu’il a réellement l’impression que l’influenceur épuise la moindre parcelle de sa patience, de sa tolérance. A commencer par son comportement alors même qu’il était encore en couple avec Riley, comportement qu’il ne calculait alors pas car Riley c’était avec lui qu’il sortait, alors il s’en fichait de ce que pouvaient bien faire les autres, aussi indécent cela soit-il. Sauf qu’aujourd’hui bien sûr que repenser à ça ça pique, puis y a eu les posts tout au long de l’été, l’infâme publicité qu’il a dû voir à longueur de journée les mois derniers. Des posts Instagram de pire en pire, et maintenant ça ? Non, il a de quoi avoir une dent contre lui, depuis le temps. Ça doit faire un an qu’il le connaît ce type, et un an que sa vie ne fait qu’aller de mal en pis ; y a pas de hasard. Puis Riley, elle lui dit qu’il a abusé, en taclant le milieu de l’influence ; les sourcils qu’il hausse de nouveau, sincèrement surpris :

- J’ai mis un point d’honneur à laisser la mode en dehors de tout cela et tu parviens tout de même à te vexer ? Il me semblait que tu étais tout de même bien plus du versant mode, avec tes shootings et tes Fashion Weeks, et lui de l’influence avec… ce qu’il fait. Mais bon, tu dois savoir mieux que moi, hein. Excuse-moi si cela a pu te blesser.

Il hausse les épaules Solal, car la vérité c’est qu’il comprend pas trop. Elle a raison Riley lorsqu’elle dit qu’il comprend rien à ce monde-là, car le Norvégien il saisit pas l’intérêt qu’il y a à travailler dans le monde de l’influence. L’intérêt matériel, oui, avec les produits gratuits et les chèques aux montants indécents, mais alors l’intérêt artistique… Il voit pas ce qu’il peut bien y avoir d’intéressant dans le fait de faire des posts probablement prérédigés de A à Z, mais si elle elle y croit, si elle aime cela, eh bien tant mieux. Il a jamais eu l’intention de la blesser de toute manière, c’était Adrien et lui seul qu’il avait en ligne de mire, mais malheureusement, faut croire qu’elle fait partie des dommages collatéraux.

Puis y a le gardien qui s’en mêle, car Solal il a eu le malheur de s’appuyer contre l’un des murs, et déjà ils tournent les talons, s’avancent dans la galerie suivante. La chaleur de ses doigts qu’il perçoit soudain à travers l’étoffe de sa veste, de sa chemise, les yeux qu’il baisse sur sa main, la respiration qui se fige un instant. Si bien privé d’elle, si bien malade de la voir avec un autre que le moindre toucher se fait douloureux. Le jeune homme qui se ressaisit pourtant bien vite, pas le choix, lui explique qu’Aeryn est présentement distraite par des amis et l’écoute lui apporter sa propre réponse, lui répond lorsqu’elle fait remarquer qu’il aurait mieux valu qu’ils se parlent seuls, comme actuellement. Et y a un sourire qui se dessine sur les lippes de la jeune femme lorsqu’elle lui demande d’avouer qu’il voulait juste la voir, la tête qu’il hoche alors, sourcils haussés :

- Ah ben oui, c’est évident, cela, je ne pensais pas avoir besoin de le préciser. Et tu penses vraiment qu’ils auraient préféré ? Ils m’avaient l’air bien heureux de se flatter mutuellement sur combien leur couple respectif était parfait ensemble…

Un brin de légèreté revenu dans la conversation, mais pas suffisant pour faire oublier les derniers échanges. Solal il est fatigué du comportement de Riley, il a mieux à faire que de se chamailler avec elle lorsqu’ils se voient si peu, et il le lui dit. Vérités lâchées devant une statue des plus improbables, les pendules qu’il se permet de remettre à l’heure pour le bien des minutes restantes, consent à s’excuser pour sa maladresse, promet même quelque chose qu’il ne tiendra jamais, juste pour la calmer.

- Tu connais toi-même la réponse…

C’est pratique, ça, comme réponse, trop peu claire, elle lui permet de se dédouaner s’il venait à rompre la promesse à peine formulée, sans expliciter le fait qu’il n’a que de très faibles intentions de la tenir. Et le regard de Riley qu’il surprend sur sa bouche, il se demande soudain si elle l’écoute mais y a un sourire indolent qui se dessine, un sourcil qu’il arque un peu lorsqu’elle relève brusquement ses yeux vers les siens, que leurs regards se croisent. Mais il n’en dit rien Solal, se contente de lui demander ce qu’elle trouvait de si intéressant à ce tableau, le jeune homme étonné de l’avoir surprise dans une telle contemplation lorsqu’elle n’a jamais semblé des plus passionnée par les musées. Alors elle lui explique, des mots posés sur cette toile, toile qui se ferait miroir de sa vie, aux yeux de la jeune femme. Et elle semble embarrassée Riley, la parole qui se fait hésitante et les mots bancals, un sourire qui s’étire pourtant en coin sur les lippes de Solal. Car elle est mignonne à bafouiller ainsi, elle dont la parole se fait si sûre lorsqu’il faut s’emporter, mettre en boîte ses rivales ; que ça lui fait plaisir de voir qu’il est peut-être un sujet sur lequel ils s’accordent, peuvent se comprendre, tout compte fait, ses cheveux trop bien tirés qu’il vient ébouriffer un peu en ricanant.

- Riley Arriston commencerait-elle à trouver un intérêt aux toiles… ? Ah ça, si on me l'avait dit je n’y aurais pas cru…

Lueur joyeuse dans le regard, c’est vrai que c’est absurde, c’est comme si Solal se mettait tout à coup à converser avec elle des toutes dernières tendances, de ses matières préférées en terme de mode. Et y a le regard qui se fait insistant, les yeux de Riley rivés sur son profil qui attirent son attention, le poussent à tourner la tête vers elle. A son tour il la détaille, les yeux qui s’égarent sur ses lippes tentatrices, remontent droit dans ses pupilles. Regard intense, mais y a la jeune femme qui se détourne sous ses yeux, un ange passe jusqu’à ce qu’elle ne formule sa demande. Demande cocasse, digne d’un temps depuis longtemps révolu, y a bien les sourcils qui s’arquent sensiblement, la bouche qui se fait soudain sèche face à sa requête. Et le combat biblique qui se joue alors dans sa tête, Goliath face à David, la raison face à la folie des passions, demeurer fidèle à une fille qui le laisse de marbre ou la tromper avec celle qui lui retourne le cœur comme le cerveau ? Bien évidemment, c’est David qui l’emporte. La déraison, le péché ultime à ses yeux. Car Riley, elle l’a toujours poussé à jeter ses principes sans se retourner. Les piétiner sans regrets. Pourtant il reste coi, retenu par un dernier filament de bon sens – car s’il suivait son éthique qu’il a toujours clamé haut et fort, il irait d’abord rompre proprement avec Aeryn avant de faire quoi que ce soit. Et ce laps de temps suffit à Riley pour tourner les talons, Solal qui reste figé un instant, interdit, avant de la suivre.

La pièce est sombre, couleurs kaléidoscopes qui lèchent les murs, et Solal s’élance derrière elle, la rattrape sans mal. Y a un regard qu’il lance dans son dos, geste coupable, et sa main qui vient s’emparer de celle de Riley, délicatement, l’entraîne avec elle dans un coin de la pièce. Un coin reculé, le moins visible de l’entrée de la salle, moins éclairé que le reste de la pièce ; là, seules quelques couleurs s’égarent par instants, discrètes. Et Solal il a toujours pas dit un mot, mais son regard dit tout lorsqu’il parcoure son visage sur lequel se perdent des taches de lumière multicolores. Temps suspendu, et les prunelles qui se rivent dans les siennes, glissent sur le bout de son nez, sur ses lippes pulpeuses ; son pouce qui les effleure prudemment, il gagne du temps pour peut-être se rétracter au dernier instant, lorsque dans le fond il sait lui-même que sa décision est déjà prise, ne pas fauter plus qu’il ne l’a déjà fait, ses mains qui viennent encadrer son visage et bientôt ses lèvres viennent remplacer son pouce. Myocarde affolé, il s’interrompt un instant au contact de sa bouche pour mieux repartir de plus belle, le baiser qui se fait tendre, bien trop sage pour le bordel qui se passe à l’intérieur. Et c’est une bouffée d’air frais après ces mois privé de son contact, ces mois à la voir en enlacer un autre, à devoir lui-même en embrasser une autre ; bouffée d’air frais, mais pourtant Solal s’écarte, car il n’oublie pas où ils sont, et son regard ardent braqué dans le sien, dans un souffle il lui demande, par-dessus la musique d’ambiance allant avec l’installation :

- Comment peux-tu t’imaginer que je ne te préfère pas… ?

Et pourtant la réponse est simple, peut-être car il ne quitte pas sa copine pour elle, fait comme elle lorsqu’il privilégie sa carrière au détriment de leur relation. Mais en même temps, elle est celle pour qui il brave tous les interdits. Celle pour qui il a écrit une histoire entière, aussi, du début à la fin. Et ça non plus ce n’est pas rien.

- On ne peut pas rester ici.

Palabres prononcées rapidement, nouveau regard en arrière et sa main qu’il vient poser dans le bas de son dos, l’entraîne d’un pas vif avec lui. Longe les murs, trouve enfin une porte dans la pénombre, sans doute réservée aux employés, l’ombre d’un sourire qui se dessine car il peut pas s’empêcher de repenser à ce placard à balais, au casino de New York. Sauf que là ils n’ont rien à voir avec le staff, alors bien sûr que la porte ne s’ouvre pas sous ses doigts, mais il en faut plus pour décourager Solal Pettersen, on le sait, alors il continue de longer le mur à la recherche d’une issue quelconque. Et puis un rai de lumière attire son regard. Des toilettes. Une œillade échangée avec Riley, accord tacite, ça fera l’affaire, c’est pas comme s’ils ne connaissaient que les lits, tous les deux. Alors y a la porte des toilettes pour femmes qu’il pousse, par flemme des regards graveleux qu’il pourrait rencontrer chez ses congénères masculins, Riley qu’il dirige là avant de laisser la porte se refermer dans leur dos. Et bien sûr, y a une fille aux lavabos, car si y avait personne ç’aurait été trop simple. Un sourire trop innocent pour être honnête qu’il lui adresse avant de lancer un regard à Riley, demande tacite pour qu’elle entre dans l’une des cabines. Et lui, il attend, appuyé contre l’un des murs flambant neuf, ce n’est qu’une fois la jeune femme partie qu’il s’empresse d’aller rejoindre Riley dans la cabine, le loquet qu’il tourne dans leur dos. Enfin seuls – ou presque –, les corps rapprochés dans l’espace resserré.

- Ce n’est pas réellement ainsi que j’imaginais nos retrouvailles, on a fait plus romantique, mais…

Un petite moue qui se dessine, l’air de dire « cela ne fait rien », car le plus important c’est pas le lieu, c’est elle. Le fait que ce soit avec elle qu’il se trouve, et avec nulle autre. Y a les lippes qui tiennent pas bien longtemps avant de de nouveau se rencontrer, se heurter, l’étreinte plus passionnée maintenant qu’ils sont protégés. A l’abri des regards, comme en toute impunité. Il sera bien temps plus tard de songer aux conséquences, pour l’heure y a le cerveau qui fonctionne plus, une seule certitude qui est celle de son choix : il veut plus reculer, Solal. Il veut plus freiner des quatre fers chaque fois qu’il voit Riley, chaque fois que les souvenirs ardents s’éveillent à son esprit. A son cœur. Au diable ses principes, y a ses mains qui se referment sur son corps, la serrent contre lui, et les lippes qui se mordraient presque sous la violence des baisers, fougue animale bien vite retrouvée. Trop naturellement. Instinctivement. Et le souffle qui vient à manquer, la bouche qui s’égare alors dans son cou, sa peau dorée contre laquelle il souffle :

- Il va falloir faire vite… Comme à l’époque.

Et l’ombre d’un sourire qui se dessine sur son derme, car c’est vrai, c’est ainsi qu’ils ont commencé, en secret entre les murs des bureaux Specter ; qu’ils le veuillent ou non, ils finissent toujours par retomber dans leurs vieux travers.
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Message Sujet: Re: midtown, manhattan / if these walls could talk (riley)    midtown, manhattan / if these walls could talk (riley)	 - Page 2 Empty Mar 3 Mar - 22:35


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( i hope they wouldn't say anything )
ft. solal

Tu comprends les raisons qui ont poussés le norvégien à agir de la sorte, l’instinct primitif de l’homme qu’est ressorti plus ardemment que tu n’aurais pu l’imaginer venant d’un garçon comme Solal. Ca le rendait fou, ça le tuait de voir Adrian jouer son rôle de petit-ami avec autant de fougue et de conviction. Et tu comprends ce qu’il a pu ressentir ayant toi-même du voir de tes propres yeux Aeryn jouer les petites amies parfaites. Alors tu ne réponds rien, te contente d’hocher de la tête pour lui prouver que t’es bien à l’écoute, que tu le comprends même si son comportement n’a pas été des plus intelligents sur le coup. Mais t’es personne pour juger les gens sur leur impulsivités, t’es trop sujette à ce malheureux comportement pour jouer les étonnés.

Par contre, tu tiens à mettre un point d’honneur sur un sujet que tu n’as pas aimé le voir tenir. Solal qui se permet des réflexions sur le monde de la mode et de l’influence ce fut la pique en trop dans tout son discours. Mais apparemment, il était clair et net qu’il ne parlait que de ce que fait Adrian. La mode n’a jamais été mise sur le tapis d’après lui. T’aurais presque envie de soupirer, lui dire qu’actuellement, mode et influence vont presque de pair. Mais t’en fais rien, une nouvelle fois car malgré tout il reste là Solal, tente de calmer la situation alors qu’il aurait pu faire bien pire en terme d’esclandre.

- Aller, ça va … Faute avouée, faute à moitié pardonnée…

Que tu lui dis, un maigre sourire sur le visage. Et déjà, une page se tourne. Ta colère se fait moindre et les sourires un peu plus courant en comparaison avec le début de votre intime conversation dans les couloirs du musée d’art moderne. Solal qui t’avoue ainsi qu’effectivement, s’il est venu faire tout ce bordel à la base, c’était uniquement pour te voir. Tu roules ainsi des yeux, comme si tu ne le croyais pas un seul instant alors que t’es certaine qu’il y a une part de vérité dans tout ceci tandis qu’il te demande si t’es sûr que vos deux partenaires étaient si mécontent de se voir, car après tout ils ont passé un joli moment ensemble Aeryn et Adrian, à se rassurer ensemble que leur couple est génial, au top de sa forme. Ça te fait rire, car tu sais qu’au fond – du moins, de ton coté – Adrian est au courant que ça ne va pas si bien, il sait que t’es pas la Riley qu’il a connu en couple, la Riley folle amoureuse et accro à son mec qu’il a pu connaitre lorsque t’étais avec Solal. Non, t’es bien plus éteinte. Bien plus distante aussi, y’a pas de flamme entre vous deux. Et pourtant, devant Solal il s’est fait un plaisir de faire croire le contraire l’espagnole.

- Je mets mes deux mains à couper qu’Adrian aurait largement préféré ne pas te croiser, ni devoir faire croire à qui veut l’entendre que notre couple est génial …. Avant même d’arriver ici on était déjà un peu en froid dans la voiture donc bon … Mais passons, on a déjà assez parlé de eux.

Beaucoup trop même, fini les excuses et les résolutions que personne ne tiendra. De toute manière, vous n’êtes pas censé vous recroisez en tant qu’ancien couple tous les deux. D’ici quelques temps la tournée des librairies sera terminée et toi, t’auras plus à mentir à Adrian. Et rien que de penser à ça, tu souris. T’as hâte. Bien trop hâte de retrouver Solal, de mener votre vie de couple comme bon vous semble. T’es si excitée par ce renouveau, cette chance qui vous ait donné de vous retrouver que t’es obligé de le contempler Solal, épier l’entièreté de son visage d’un œil trop amoureux. Le regard trop insistant sur ses lippes pulpeuses qui doit se faire sentir car déjà, il dégaine son sourire indolent qui te frappe de plein fouet le diable de Pettersen. Il recommence à jouer de ses charmes, salaud. Que tu penses en tournant la tête vers l’affreuse œuvre devant laquelle vous êtes arrêtez sans conviction. Et comme si de rien n’était, il te demande pour quelle sombre raison t’étais fascinée face au tableau que tu regardais juste avant. Des explications que tu bredouilles sans trop savoir comment lui expliquer le comment du pourquoi, tu te baladais juste à la base, tentait de te changer les idées jusqu’à que tu la vois cette toile. Et apparemment ça le fait rire Solal, il n’en croit pas ses oreilles il en vient jusqu’à ébouriffer tes cheveux si savamment plaqué sur ta tête comme si de rien était en se moquant de ton soudain intérêt pour l’art.

- Eh pas touche aux cheveux Pettersen, je t'ai pas donné l'autorisation de toucher ni de te moquer d'ailleurs !

Sauf qu'en réalité, tu t’en fiche un peu – beaucoup – de ta coiffure. De toute manière, t’es partie à ce qu’elle soit dégueulassée d’ici quelques minutes dès lors que tu laisses sortir d’entre tes lèvres sans y réfléchir à deux fois que tu souhaiterais qu’il passe à l’étape supérieur Solal. Qu’il te prouve ce soir que t’es importante à ses yeux, plus que tout ce qui vous entoure, plus que la sagesse et l’envie d’être irréprochable qui vous a gardé jusqu’à présent éloigné l’un de l’autre. Tu t’en fiche du monde, tu t’en fiches de tout. T’as pas envie de rentrer un énième soir avec cette boule de frustration au creux de l’estomac. Tu veux être aimé, tu veux aimer. Et si c’est ici que ça doit se faire y’a pas de souci, si il ne le fait pas, tu seras juste un peu plus déçu. Mais t’as trop d’espoir Riley, tu crois trop en votre amour pour qu’il te refuse ça. Il peut pas, il n’a pas le droit de te faire ça.

Un pas, deux puis trois vers la pièce bien plus sombre du musée. Te voilà plongé dans l’obscurité, les yeux rivés sur les lumières colorés mais pas de présence à tes cotés. Aller s’il te plait Solal… L’espoir qui se tarie en un instant, car peut-être qu’il est trop droit pour tout ça Solal, peut-être qu’il va se rendre compte maintenant qu’en fait, il l’aime bien sa petite éditrice. T’as le cœur qui rate un battement à cette idée, la peur qui te noue soudainement l’estomac. Quatre, cinq et six … T’as peur de te tourner et de le voir partir rejoindre sa petite-amie. Sept, huit et tu sens une main. Enfin ; sa main qui vient attraper la tienne. Tu souris, soulagée, à sa merci lorsqu’il t’entraine dans le coin le plus reculé de la pièce. Ses prunelles qui s’ancrent alors aux tiennes, glissent sur son beau visage. Il t’a choisi et tu ne peux pas t’empêcher de sourire. La pulpe de son pouce qui vient redessiner le charnu de tes lèvres tandis que tes fines mains se hissent jusqu’à sa taille. Regard pleins de tendresse et d’espoir que tu lui adresse avant que sa bouche vienne à la rencontre de la tienne. Décharge électrique qui te traverse le corps, tes mains qui s’agrippe un peu plus encore à son corps ferme. Tu te délecte de sa tendresse, de la douceur de ses lèvres tout contre les tiennes. Il t’avait manqué Solal, à en mourir. T’aimerais que ce moment dur toute la vie, sauf que c’est pas possible, que le souffle fini toujours par se faire manquant à un moment ou un autre. Et Solal le premier vient mettre fin à ce moment magique, dans cette pièce aux mille et une couleurs. Son visage à peine quelques centimètres du tiens, le timbre de sa voix qui se fait rauque lorsqu’il te demande comment tu peux t’imaginer qu’il ne te préfère pas à elle. Et tu souris, tristement, remonte l’une de tes mains de sa taille jusqu’à son visage pour venir caresser sa barbe de quelques jours,un brin rugueuse sous tes doigts et lui dire dans un chuchotement :

- Car elle t’apporte des choses que moi je pourrais jamais t’apporter ….

Les épaules que tu hausses timidement, car t’as pas les connaissances d’Aeryn. T’es pas la fille la plus intéressée par la littérature, par les musées et la culture. Tu fais partis du commun des mortels, ceux qui ne connaissent que les plus grandes œuvres des auteurs et des peintres les plus connus.  T’as pas le naturel d’Aeryn, t’es plus exubérante, plus tape à l’œil que tu le veuilles ou non. Mais c’est toi qu’il aime Solal, toi qu’il choisit et rien que pour ça t’as pas envie d’entamer une conversation sur le sujet ni de jouer les filles mélodramatique. À ton tour de venir encadrer son visage à l’aide tes mains et de venir déposer une myriade de baiser contre ses lèvres. Jusqu’à qu’il décrète que vous devez bouger. T’hoche alors de la tête, vivement même. Car rester ici c’est trop dangereux, n’importe qui pourrez-vous voir et c’est pas le but non plus de vous faire cramer à la première occasion. Alors vous vous en allez, rapidement, en riant comme deux adolescents.

Un premier arrêt qui se fait fait devant ce qui semblerait être un débarrât ou un placard à balais. Des réminiscences qui te frappent, de vous deux encore ennemis, attirés uniquement par le physique de l’autre cherchant un endroit plus calme à une fête pour vous amuser un peu ensemble. Tu te mets à te mordiller la lèvre, rit en voyant Solal tenter d’ouvrir par force la porte qui ne cède absolument pas. Tant pis, va falloir chercher plus loin et déjà, il te tire de nouveau pour trouver le fameux lieu. Quelques dizaines de pas avant de tomber sur l’endroit parfait. Les toilettes. Y’a pas de question qui se pose, pas d’hésitation, t’entre la première et fait face à une fille qui se lave les mains. Alors, poliment tu lui souris, t’enferme dans un des toilettes en espérant qu’elle finira bien vite ce qu’elle fait. En attendant t’es seule entre les quatre murs, le cœur tambourinant au creux de ta poitrine. Et si il change d’avis Solal ? Et si ces quelques secondes à attendre que cette nana ne quitte les lieux lui ouvrent les yeux sur la situation ? T’as peur, une peur bleue qu’il t’abandonne si près du but. Et pourtant, lorsque les cliquetis s’éloignent que la porte des toilettes se referment, tu le vois l’instant d’après se faufiler dans ta cabine, son corps imposant s’approprier les ¾ de l’espace disponible. Une nouvelle fois t’es soulagée Riley, une nouvelle fois ton sourire se fait trop grand, tes yeux trop brillant tandis que celui que t’aime t’avoue ne pas avoir imaginé vos retrouvailles dans des lieux pareils. Et ça te fait rire, car toi non plus t’aurais pas imaginé ça, mais malgré tout, ça vous ressemble un peu cette fougue.

- C’aurait pu être pire, du genre les toilettes d’un in-n-out …. Là au moins les toilettes sont propres. Puis j’m’en fiche, ça me va j’suis pas compliqué comme fille Pettersen tu devrais le savoir.

L’euphorie qui te fait oublier ce genre de détail et déjà, tu te jettes sur le beau brun, vient lui enlever sa veste de costume tandis que tes lèvres viennent se crocheter aux siennes. Tes bras qui glissent autour de son cou tandis qu’il te serre tout contre lui. Y’a pas une once de remord dans tes gestes, dans ta tête. Y’a pas une parcelle de ton corps qui pense à la connerie que t’es en train de faire, au fait que tu trompes un garçon qui n’a rien demandé. Rien ne compte plus que les lèvres de Solal tout contre ton cou, son souffle brulant contre ton derme lorsqu’il te dit qu’il va falloir faire vite. T’hoches de la tête, incapable de prononcer un mot tant l’air se fait manquante dans tes poumons. Mais y’a les mains qui se font actives, les doigts agiles qui viennent déboutonner petit à petit chaque bouton de sa chemise. A peine un peu de sa peau découverte que tu viens y poser tes lèvres, goute de nouveau à ce torse que tu n’as plus vu depuis ce qui te semble être des siècles.

- Je compte sur toi pour le service express …

Que tu dis, les mots entrecoupés à chaque fois par un baiser déposé tout contre son derme tatoué. Les lippes qui redessinent les contours des roses enchainés contre son pectoral, les mains qui glissent pour déboutonner son pantalon. Car y’a pas de minutes à perdre, c’est maintenant ou jamais que ça doit se faire. La main qui glisse entre la peau de son ventre et son pantalon tandis que les lèvres remontent contre sa jugulaire. Et déjà, tu l’obliges à s’asseoir Solal, vient prendre place sur ses genoux et le laisse faire de toi sa poupée de chiffon. Des frissons qui te traversent tout le corps de long en large lorsque ses mains caressent ta peau s’accroche à toi comme un damné. Tu te serres contre lui, vient glisser tes lèvres tout contre son oreille et lui chuchote entre deux soupires :

- Je t’aime Solal… putain j’t’aime …

Les paupières qui se ferment, tes doigts qui glissent dans ses cheveux bruns. Retrouvailles loin d’être parfaite, loin d’être ce à quoi vous vous attendiez tous les deux. Mais tu ne vas pas t’en plaindre, c’est toi qui voulait que ça soit maintenant, tout de suite. Il te sert ce que tu voulais sur un plateau d’argent ton ex petit-ami.

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Message Sujet: Re: midtown, manhattan / if these walls could talk (riley)    midtown, manhattan / if these walls could talk (riley)	 - Page 2 Empty Jeu 5 Mar - 0:34


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ft. riley

Il y a la pénombre, et les flashs d’une lumière diluée qui caressent la pièce. Il y a ce recoin, ce mur contre lequel il l’emprisonne, captive volontaire, enfermée entre son corps et la paroi. Sa carrure pour la dissimuler lorsque ses lèvres fondent sur les siennes - comme si son simple corps allait suffire à les préserver du regard des curieux – et les sourires qui se perdent entre l’étreinte des lippes, sensation trop longtemps perdue, bonheur juste retrouvé. Le cœur qui s’emballe et de vieux instincts qui se réveillent, Solal il n’a rien oublié de ces mois sulfureux, de ces étreintes partagées. Toutes les sensations en lui sont vivaces, demeurées intactes, prêtes à être convoquées à tout instant, et son corps qui se rapproche un peu plus du sien, par habitude, en sentant ses doigts agripper son buste.

Y a le souffle qui se fait rare, perturbé les sentiments et l’intensité de ce baiser pourtant si tendre. Et le jeune homme qui s’écarte alors un peu, respiration désordonnée, voix rauque lorsqu’il répond seulement maintenant à sa question, question plus rhétorique qu’autre chose qu'il pose en réponse et pourtant y a un sourire triste qui se dessine sur les lippes de la jeune femme lorsqu’elle lui apporte sa réponse. Surprise marquée sur son visage, car il paraît qu’Aeryn lui apporte des choses qu’elle ne pourra jamais lui apporter. Les lèvres qu’il s’humecte machinalement en réfléchissant, son regard toujours braqué dans le sien et les doigts de Riley contre sa mâchoire, la bouche qu’il rouvre pour lui répondre avec une sincérité brute que c’est vrai, mais que malgré cela Riley lui apportera toujours infiniment plus qu’elle, et ce n’est pas là le principal ?

Mais déjà la blonde s’empare de son visage, le noie sous les baisers, coupant court à toute volonté de contre-argumenter. Elle connaît son point faible, Riley, sait mieux que personne comment atteindre son talon d’Achille, et lui il la laisse faire, aveugle au risque de leur position, car c’est un peu trop bon, car elle lui a un peu trop manqué depuis des mois. Mais heureusement y a la lumière qui finit par se frayer un chemin jusque dans son cerveau embrumé, et le jeune homme qui réalise qu’ils ne peuvent rester là, qu’il leur faut partir s’ils veulent poursuivre leur péché en toute impunité. Car ici c’est trop dangereux, trop exposé – Aeryn ou Adrien pourrait débouler à tout instant, à moins que ce soit un badaud connaissant Riley et en quête de quelque attention, ils en ont déjà fait les frais lors de leur sortie à Central Park. Et cela il lui en fait part en deux mots, l’Anglaise qui hoche la tête, une main qu’il vient poser dans le bas de son dos ; un instant plus tard ils ont déjà disparu.

Les deux cachottiers de la soirée qui longent la pièce dans la pénombre, ricanent comme des adolescents occupés à faire le mur, cherchant à échapper à la surveillance parentale. Tout pour avoir l’air coupable, en soi, mais ce n’est pas comme si leurs cerveaux fonctionnaient le plus normalement du monde ce soir. Si son cortex était fidèle à lui-même, Solal il serait jamais en train de faire ça. Il serait en train d’obéir à ses principes, faire les choses en bonne et due forme pour faire le moins de mal possible autour de lui. Mais ce soir ses principes sont relégués aux oubliettes, ce soir y a l’urgence de l’instant et l’excitation de l’interdit qui ont pris possession de lui, le cœur et les entrailles qui ont pris le pas sur le cortex, ont su le réduire au silence. Et il cherche, Solal. Peut-être qu’il a jamais été aussi appliqué que ce soir, à longer les murs à la recherche de la première porte venue. Pour s’éclipser. S’adonner à leurs péchés à l’abri des regards indiscrets. Sauf que cette première porte, elle s’ouvre pas, alors tant pis, faut continuer d’improviser, la course qui reprend jusqu’à tomber sur cette seconde porte, plus logiquement déverrouillée : celle des toilettes. Sans perdre plus de temps ils entrent dans la pièce, mauvaise surprise – mais pas si surprenante que cela, en réalité –, en tombant sur une jeune femme en train de se laver les mains. Bon. Un coup d’œil échangé avec Riley pour lui indiquer de déjà entrer dans l’une des cabines, le Norvégien qui s’appuie alors contre l’un des murs, comme s’il se contentait d’attendre qu’elle ait terminé. Mensonge pas crédible pour un sou, car qui fait ça, mais bon.

Quelques instants qui passent, Solal qui regarde son téléphone comme si de rien n’était, jusqu’à ce que l’inconnue se décide à tourner les talons. La porte à peine refermée que Solal range son cellulaire, s’empresse de rejoindre Riley ; loquet verrouillé, et Solal qui peine un peu à manœuvrer avec Riley dans un espace si petit. Mais cela ne fait rien, c’est pas comme s’ils avaient l’intention de rester à des kilomètres l’un de l’autre, de toute manière ; ils l’ont trop longtemps fait l’été passé. Et son regard qui se promène alentour pour un rapide état de lieux, il avoue ne pas avoir imaginé leurs retrouvailles de la sorte et ça la fait rire, mélodie un peu trop agréable qu’il n’a pas suffisamment entendu au cours de la soirée – et pour cause. Et Riley elle fait remarquer que cela aurait pu être pire, car ça peut toujours être pire, de toute façon, que c’est même pas comme si elle était compliquée, alors… Et y a un sourire taquin, ce sourire d’emmerdeur qui se dessine lorsqu’il lui répond :

- Vraiment ? Tu es sûre, hein ? Car c’est dommage sinon, j’avais justement réservé une suite au Four Sea…

Mais elle lui laisse même pas le temps de finir Riley, et elle a raison, ils sont pas là pour papoter tous les deux, ils ont pas le temps pour ça. Déjà ses mains s’évertuent à lui ôter sa veste et leurs lèvres se rejoignent, les doigts du jeune homme qui retrouvent bien trop aisément leur chemin sur la taille de l’Anglaise, dans le bas de son dos, la serrent tout contre lui. Instinct bestial qui s’éveille, les corps qui se rapprochent et les bouches qui se dévorent, ses mains qui déjà parcourent son corps, remontent jusqu’à son cou pour le découvrir un peu du tissu de son haut, le rendre accessible à ses lèvres. Car elle est couverte comme une nonne Riley, tenue qui lui ressemble bien peu et qui ne va pas lui faciliter la vie dans ce contexte où ils ne peuvent pas se déshabiller, il le sait. Mais tant pis, il a connu plus ardu comme défi, puis c’est pas comme s’il réfléchissait spécialement en cet instant, pas lorsqu’elle déboutonne sa chemise, vient apposer ses lèvres contre son torse. Y a un soupir qui lui échappe sur ce simple geste, car cela fait trop longtemps, que cela lui avait trop manqué, qu’Aeryn elle aurait beau s’essouffler elle parviendrait jamais à lui faire ressentir ce que lui fait ressentir Riley avec un pauvre baiser. Mais Aeryn il pense même pas à elle, là, pauvre fille étrangère à tout ce qui est en train de se passer à quelques centaines de mètres d'elle, innocente quant à l’infidélité de son petit ami. Son petit ami qui n’a dans la tête que les sensations que suscite Riley et sa voix, sa voix qui l’informe compter sur lui pour le service express.

- Tu sais que ce n’est pas ma tasse de thé, mais allez, je peux bien faire un effort…

Timbre rauque, les mots détachés par ses soupirs lorsque les lippes de Riley s’égarent sur son torse, que sa main s’aventure sous la ceinture. Car c’est Solal, que c’est un homme, et qu’y a forcément un peu d’ego qui s’en mêle lorsqu’il est question d’aller vite – comme s’il avait quoi que ce soit à lui prouver, à elle dont il a si souvent partagé les draps. Solal complètement à sa merci depuis leur entrée en ces lieux qui se laisse asseoir sur le siège, l’accueille volontiers sur ses genoux ; et de là les rôles s’inversent, y a de nouveaux baisers échangés et son haut sur lequel il tire pour le sortir de sa jupe, le tissu à peine libéré qu’il le remonte sur sa poitrine, dévoile son ventre si plat. Sa bouche à laquelle il s’arrache alors, laisse plutôt ses lèvres remonter lentement tout le long de son ventre, les lippes qui se déposent à la lisière de la ceinture de la jupe pour remonter plein Nord. Nombril, plexus solaire, poitrine, un périple qu’il connaît trop bien, il se débrouille comme il peut avec sa lingerie qu’il ne peut lui ôter, entend de nouveau sa voix se glisser à son oreille. Déclaration d’amour entre deux soupirs, il redresse alors la tête pour la regarder Solal, croise son regard flou, raté dans le palpitant et l’ombre d’un sourire qui se dessine lorsqu’il formule ces mots qu’il n’a plus dit depuis plusieurs mois, le souffle court :

- Je t’aime aussi, Riley… Bien trop…

Et déjà il remonte à sa bouche, insatiable de ses lèvres, comme toujours, y a peut-être le fait qu’il ignore quand ils pourront remettre le couvert qui joue là-dedans, il en sait rien, tout ce qu’il sait c’est qu’il l’aime et qu’ils n’ont pas beaucoup de temps alors il vient abaisser un peu son pantalon, se bat avec les plis de la jupe de Riley pour essayer de la rapprocher.

- Tu ne pouvais pas te couvrir un peu plus encore, toi, par hasard ?

Palabres libérées dans un souffle, et un petit éclat de rire qui lui échappe jusqu’à ce qu’il parvienne à s’y retrouver dans ce trop plein de tissu. Et il leur faut pas bien longtemps pour se retrouver, Riley et Solal, les corps qui ne tardent pas à se redécouvrir, s’unir dans leur symbiose favorite. Y a des soupirs de plus en plus lourds qui s’échappent de la cabine, et une main qu’il vient plaquer contre sa bouche pour l’empêcher de les trahir davantage, sa propre bouche qu’il vient parfois coller contre son épaule pour étouffer ses râles. Et un bordel sans nom, à l’intérieur, le cerveau déconnecté, le cœur agité, les entrailles resserrées. Sensations perdues mais jamais oubliées, la danse de leur corps pour remettre un peu de vie dans le sien, mais il faut faire vite, alors déjà un soupir lui échappe, la poitrine qui se soulève bien trop vite lorsque la respiration se fait difficile, il tremble légèrement lorsqu’il serre le corps brûlant de Riley contre lui. Quelques baisers lancinants qui s’égarent dans son cou, contre sa mâchoire, le souffle toujours court, ses mains qui caressent doucement ses joues lorsqu’il l’écarte un peu pour la regarder.

- Tu es si belle…

Y a le regard qui se fait tendre, hurle ses sentiments, et un sourire comblé qui se dessine, malgré l’inconfort de leur situation sitôt quitteront-ils ces toilettes publiques.

- Tu sais aussi bien que moi que si cela ne tenait qu’à moi, je remettrais déjà ça, mais malheureusement si l’on s’absente trop longtemps cela va sembler suspect…

Un soupir lui échappe, car Solal, il aimerait pouvoir simplement ressortir en tenant la main de Riley dans la sienne, pouvoir rentrer avec elle ce soir, partager avec elle ces nuits qu’elle est la seule à savoir apaiser, et ce jusqu’à la fin de leur vie. Sauf que c’est impossible, pour l’heure, et le jeune homme qui ajoute déjà, le regard sincère :

- Je vais essayer de régler toute cette situation au plus vite, c’est promis, afin que bientôt nous n’ayons plus aucune barrière…

Et son visage qu'il approche doucement du sien, dépose un baiser sur ses lèvres, rapide, de crainte de se laisser emporter s'il venait à s'y attarder, pour mieux ajouter :

- Plus rien pour nous séparer.
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ft. solal

Tout va trop vite, dans ta tête, dans tes gestes. T’es si pressée de retrouver les sensations d’avant au côté de Solal que tu t’embrouilles les doigts en déboutonnant sa chemise, accroche un de tes ongles à un fil pendant le long de la couture de sa chemise blanche et sans faire exprès fait sauter le tout dernier bouton. Oups. Tu devrais t’en inquiéter, devrait fondre en excuse en essayant de retrouver le bouton qui doit rouler sur le sol de la cabine mais tu n’en fais rien. C’est limite si tu ne remarques pas ton erreur en réalité Riley, car t’es bien trop occupée à gouter à ses lèvres jusqu’à que le souffle se fasse rare. Toucher à son corps après des mois et des mois passé à ne l’avoir vu que dans tes rêves et lorsque tu repensais au passé. Solal en chair et en os sous tes yeux, Solal qui ce soir, a laissé de côté la raison et la sagesse pour se montrer audacieux. Juste pour toi. Et c’est excitant, ça fait exploser ton cœur de joie de le savoir prêt à tout ça rien que pour tes beaux yeux alors tu vas le remercier comme il se doit, lui rappeler pourquoi déjà, il ne pouvait plus se passer de toi.

Un râle qui s’échappe d’entre ses lippes, ses doigts que tu sens s’enfoncer dans ta chair tandis que ta main s’occupe doucement de lui et que tes lèvres se perdent tout contre son cœur que tu sens tambouriner à vive allure. Tu souris contre son torse, te sens revivre en te rendant compte de l’état dans lequel tu le mets à la simple force de tes caresses, de tes lippes glissant tout le long de l’abdomen. Et puis tu remontes, car t’es une diablesse Riley. Que t’aimes son regard suppliant lorsque tu reviens goûter à ses lèvres. Faire dans la rapidité ok, mais t’as pas envie de bâcler le moment pour autant. C’est vos retrouvailles, certes dans un toilette publique, en plein événement culturel mais c’est votre moment et tu t’appliques, veut qu’il se souvienne de ce moment ce soir dans son lit lorsqu’il rentrera avec Aeryn, demain lorsqu’il prendra son premier café de la matinée et tous les jours suivant en se rappelant qu’il doit rapidement la quitté.

Excitation à son comble, t’arrive plus à réfléchir correctement et tu sens que c’est le moment de passer à l’étape suivante. Sans mal, tu le pousses sur le trône à l’abattant refermé. Te pose sur ses genoux et reprend les choses-là ou t’as du les arrêter le temps de te positionner. Sauf que cette fois, t’es plus seule au commande, Solal il reprend les rennes, Solal il vient tirer sur ton col roulé pour redécouvrir ta poitrine caché sous de la fine dentelle. Tu t’agrippes alors à ses épaules, renverse la tête en arrière en le laissant déposer une myriade de baiser sur ton derme halée, brulant au contact de la pulpe de ses lèvres. Tu soupires, frisonnes te cramponne à lui comme si t’allais te décomposer en petite particule si tu te laisses trop aller sous ses mains agiles. Et y’a l’aveu, celui trop longtemps retenus dans le fond de ton cœur, dans le fond de ton ame. Y’a les mots, les trois mots si important pour les couples qui t’échappent. Des mots qui ont leur importance, des mots que t’as pas prononcé depuis ce qui te semble des siècles. Et c’était pour lui aussi, la dernière fois que t’as utilisé ces mots. Des mots sincères, des mots que tu ne regrettes absolument pas d’avoir prononcé et un peu moins encore lorsqu’il te les dit à son tour, le sourire aux lèvres, la sincérité dans le fond de ses rétines ambrées avant qu’il vienne de nouveau fondre sa bouche à la tienne ; que ses mains ne tente de s’aventurer sous ta jupe, ta jupe bien trop longue, bien trop chiante. Si seulement t’avais su, t’aurais opté pour la plus petite robe possible dans les choix concocté par ta styliste.

- J’étais pas censée savoir que la soirée allait finir comme ça !

Que tu dis en riant, à bout de souffle, ta bouche venant mordre son épaule par pur vengeance et aussi pour étouffer le soupire qui t’échappe lorsqu’enfin vos corps s’imbriquent. T’es certaine que ton cœur s’est arrêté de battre durant trois secondes là, le temps de te sentir vivante, de te sentir renaître au creux de ses bras. L’impression que le monde se remet à tourner normalement, la certitude que c’est avec Solal que t’as envie de passer le restant de tes jours si l’amour n’est pas une simple illusion. Tu veux vivre ça chaque jour, chaque putain de jour de ta vie si c’est possible. Sentir le souffle de Solal contre ton cou, ses mains redessiner les courbes de ton corps comme si il le découvrait pour la première fois, à chaque fois. Tu veux sentir cette chaleur, le rouge te monter aux joues, tes mains devenir tremblantes et tes jambes flageolante lorsqu’il te dit qu’il t’aime et s’arrache l’ame dans ses coups de reins. Tu veux le bon et le mauvais, les disputes et les prises de têtes, les pleurs et les fous rires qu’un couple entraîne.

Et tu te laisses aller, peut-être un peu trop car Solal il vient appuyer sa main contre tes lèvres. Tu fais trop de bruit, bien trop pour un lieu public. Alors tu viens mordre ta lèvre inférieure pour calmer ton euphorie, les ongles qui se plante dans le dos de Solal tandis que lui, vient appuyer ses lèvres tout contre ton épaule pour aussi ne pas dépasser les limites. Et tu sens que ça monte, ça commence à fourmiller dans le bas du ventre, tu sens la flamme s’embraser dans tout ton corps et t’as l’impression de faire une attaque cardiaque lorsque l’électricité circule dans tes veines à toute vitesse ; que le souffle se coupe durant des dizaines de secondes, que ta voix se bloque au milieu de ta gorge et qu’enfin tu restes figées le temps que ça redescende. Tu ne sais pas y’a combien de secondes, de minutes qui sont passés mais soudainement tu te sens flotter, soudainement tous tes membres se font mous et ta tête glisse au creux de son cou. Le souffle que t’essaie alors de reprendre tandis que Solal te serre tout contre lui, picore doucement ta peau le temps que pour lui aussi, tout reprenne sens. Le temps qui se fige alors, les paupières qui se ferment. Juste quelques secondes, le temps de profiter purement du moment dans le silence. Un sourire qui se dessine trop naturellement sur tes lèvres. Jusqu’à que Solal vienne te complimenter de but en blanc en te regardant droit dans les yeux et nerveusement tu te mets à rire, t’explose de rire même et te serre un peu plus fort contre lui. Gênée par cet élan pur d’amour, de complicité qu’il t’offre sur un plateau d’argent. Alors tu caches ton visage, loin de ses yeux criblant pour calmer ton cœur à la limite de l’implosion et tes joues couleur carmin.

- Arrête … Tu me fais rougir t’es chiant, tu dis n’importe quoi …

Car surement que t’as les cheveux en bordel, t’es même prête à mettre ta main à couper que c’est le cas car tu sens des mèches de ta queue de cheval chatouiller tes joues, ta nuque. Et t’imagines même pas l’état de ta bouche après autant de minutes passé à l’embrasser lui et son corps. Mais tout ce qui t’importe actuellement, c’est de savoir si il regrette ou non ce moment mais à croire que Solal lit dans tes pensées à peine t’es tu remise droite devant lui et prête à ouvrir la bouche pour lui demander si ça va, si il ne se sent pas trop mal d’avoir agis ainsi, il te donne la réponse que t’attendais. Te fait sourire, rouler des yeux par son audace lorsqu’il se prétend déjà prêt à remettre le couvert si rapidement. Tu viens alors caresser sa joue, penche un peu ta tête sur le côté et lui dit :

- Ouais ouais c’est ça, juste une question d’absentéisme remarqué … Pas du tout de fatigue interne, de repos que tu dois laisser à ton corps hein …

Un baiser que tu claques sur sa joue en souriant, l’air faussement mesquin. T’es une emmerdeuse Riley, puis tu préfères rire, faire semblant que t’es pas un peu triste que votre moment ait déjà pris fin. Que d’ici peu, il faudra déjà rejoindre vos compagnons respectif et faire semblant de rien, comme si ce moment pur entre vous deux n’avait pas existé lorsque t’aimerais juste partir au côté de celui que t’aimes réellement de tout ton cœur. Et surement que t’es pas aussi bonne comédienne que tu le crois, peut-être que l’éclat scintillant de tes yeux ternis en pensant à tout ça, que ton sourire se fait moindre car Solal il tente de te rassurer comme il peut en te disant qu’il va faire son possible pour que les choses avancent plus rapidement, qu’ils puissent se retrouver. T’hoches alors de la tête, lui sourit et glisse ta main contre sa joue, caresse sa peau un instant et dit tout doucement :

- Je sais, j’te crois Solal … Juste j’ai l’impression que les jours passent pas que jamais tu viendras à bout de cette tournée des librairies mais j’suis juste impatiente, ça finira par arriver j’le sais.

Et ses lèvres qui s’écrasent contre les tiennes, quelques secondes avant qu’il ne se recule et que toi, tu te décides à te relever, rompant pour de bon ce moment. Les jambes qui se font tremblotantes, la tête qui te tourne un instant avant que tout revienne à la normal. Quelques minutes que vous passez ainsi à tenter de remettre de l’ordre à vos tenues respectives dans le silence, la mélancolie que les minutes aient filé si vite. Ton col roulé que tu remets en place à l’intérieur de ta jupe avant de venir reboutonner la chemise de Solal en souriant, passant tes mains de part et d’autres sur le tissus cotonneux pour enlever les faux plis qui se sont créer. Et là enfin, tu remarques le fameux bouton manquant à la toute fin. Tu relèves alors les yeux vers Solal, pince les lèvres coupable et minaude :

- Ne me regarde pas comme ça … Toute façon ça se verra pas si tu rentres ta chemise dans ton pantalon comme tout à l’heure …


Le brun que tu laisses seul dans la cabine une fois tous les boutons refermé pour te diriger vers les grandes vasques et les miroirs. Tu grimaces en voyant ta tête tout en te lavant les mains, le bordel dans tes cheveux après un moment pareil. C’est une fois les mains sèches, que tu t’occupes de refaire ta coiffure. C’est pas à l’identique du début de la soirée mais ça, tu t’en fiches. Les petites barrettes tenant le tout que tu fourres à l’arrière de ta tête un peu au pif avant de nettoyer les bavures de ton crayon à lèvre. Et enfin Solal sort des toilettes, le beau diable que tu regardes dans le reflet du miroir en souriant.

- Aller une dernière vérification avant de sortir de là.

Ainsi tu te tournes, t’avance jusqu’à lui et vérifie sur son visage, son cou qu’il y ait aucune trace visible. Apparemment non, tu inspectes sa tenue et tout semble impeccable mise à part cette petite poussière que tu viens lui enlever du bout des doigts sur son épaule.

- C’est tellement plus simple d’être un garçon qu’une fille …. A moins que votre corps soit fait pour ce genre d’incident et donc on ne détecte rien et nous les filles ça se voit presque comme le nez au milieu de la figure ?

A moins que ça soit applicable uniquement sur toi, car t’as l’impression que c’est peint sur ton visage que t’as fait quelque chose d’impardonnable et que t’as pris gout à ça. Que si c’était à refaire, tu le referais sans hésiter car c’était ce dont t’avais besoin pour te sentir vibrer.

- Aller, on y va ? Mon très cher ami ?

Juste pour la blague, l’ami que Solal ne sera jamais pour toi. Ni demain, ni hier, ni dans quelques années. Quelques pas que vous faites et tes yeux tombent sur le bouton, le fameux bouton qui a du rouler, rouler et arrêter sa course au milieu de la salle d’eau. Tu te baisses alors, attrape la pièce à conviction, l’ultime preuve de votre culpabilité.

- tu veux le récupérer ? Seul témoin de notre faiblesse…

Le bouton que tu lui tends, tout sourire car en réalité c’est plus un témoin de ta victoire, de votre amour. Mais faudrait pas le crier trop fort.

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ft. riley

Euphorie passée, et pourtant loin d’être évanouie. Prégnante entre eux deux, toujours présente dans la cabine. Les peaux moites et le souffle court, le myocarde bien trop agité et le coup de mou qui suit ces dernières minutes d’agitation. Mais Solal, il s’écarte un peu, car il veut la voir ; redécouvrir son visage d’après ces moments-là, les cheveux désordonnés et les traits apaisés. Riley qu’il trouve magnifique, le cœur qui se gonfle simplement de la voir, y a rien de nouveau là-dedans et pourtant il se prive pas de lui dire, car à ses yeux c’est le genre de choses qu’on ne dira jamais assez. Beauté confessée, et la jeune femme qui éclate de rire, vient se cacher tout contre lui, le visage cramoisi ; image qui le fait rire à son tour, Solal il saisira jamais comment elle peut autant douter d’elle-même lorsqu’elle a son physique, une telle carrière. Et ses mains qu’il remonte dans son dos, égare ses lèvres contre le peu de visage apparent pour lui glisser à l’oreille en souriant :

- N’importe quoi, hein… Dixit la femme qui apparaît sur des écrans géants tant elle est belle, à défaut de ne pas me croire tu peux peut-être les croire eux…

Et Riley elle finit par cesser de se cacher, et alors il lui lâche en deux mots que si ça ne tenait qu’à lui, qu’à eux, sans doute, ils s’offriraient déjà un second round. Car Solal il refuse de trop penser à ce qu’ils viennent de faire, à combien leur acte est moralement répréhensible, aux conséquences à venir. Au fait qu’il vient de se trahir lui-même en franchissant ce cap. C’est plus simple de se focaliser sur le beau, sur la joie apportée par ce moment, alors il arque un sourcil en l’entendant rire, roule des yeux à son tour face à ses palabres moqueuses.

- Je n’entendais pas immédiatement, à l’instant T non plus… Cesse donc de tout prendre au pied de la lettre, Riley !

Y a le rictus qui se fait amusé, et Solal bien mal placé pour parler, lorsque l’on sait qu’il est le premier à chipoter sur la moindre parole prononcée. Riley qui se fait emmerdeuse, il se demande s’il déteindrait pas un peu trop sur elle, n’en dit rien car la conversation est bien trop légère pour qu’il prenne ce genre de questions au sérieux, de toute manière. Et pourtant, Solal il tarde pas à se faire un brin plus grave, lorsqu’il lui rappelle qu’avec Aeryn, cela ne devrait plus durer trop longtemps. Qu’il fait tout pour, en tout cas, va déployer des trésors d’efforts pour que plus rien ne vienne se mettre entre eux, et ce dans les meilleures conditions possibles pour tout le monde. Les doigts de la jeune femme qui glissent contre sa joue, contact tendre, chaleur contre sa peau, Solal rassuré qu’elle le croit et déjà ses lèvres viennent retrouver les siennes, remerciements silencieux de lui faire confiance. Baiser à peine achevé que l’Anglaise se relève, il l’observe un instant se rhabiller, le moindre instant dont il aimerait pouvoir profiter jusqu’à ce qu’il se rappelle qu’ils n’ont pas toute la nuit, se lève à son tour pour entreprendre de remettre de l’ordre dans sa tenue.

Pantalon boutonné, une main qu’il passe dans ses cheveux désordre et le jeune homme qui s’apprête à s’attaquer à sa chemise lorsque la blonde se tourne vers lui, passe en souriant ses mains sur le coton immaculé. Alors il la laisse faire Solal, arque un sourcil en la voyant pincer les lèvres, se demande ce qu’il peut bien se passer. Y a du rouge à lèvres ou du fond de teint sur le tissu ou quoi ? Sans doute est-ce possible de le retirer à l’eau, mais cela serait suspect de revenir de nulle part avec une grosse tâche humide sur sa chemise… toujours moins suspect qu’une trace de maquillage, ceci dit, les méninges qui s’activent déjà pour tenter de saisir ce qui se passe et de trouver une solution à un problème qu’il ne connaît même pas, lorsque la demoiselle relève les yeux vers lui, qu’il remarque enfin le fil orphelin au bas de sa chemise. C’était donc cela, un bouton… Et sans doute le tracas se lit-il dans ses yeux, car elle lui demande de ne pas le regarder ainsi, ajoute que s’il rentre sa chemise cela ne se verra même pas.

- Oui… Et puis, un bouton qui saute, cela peut arriver… Un mouvement trop brusque ou un fil abîmé, ce n’est pas si cocasse que cela non plus…

Rictus qui se dessine, Solal qui tente tant bien que mal de dédouaner ce témoin de leur crime et Riley qui tourne les talons, la chemise à présent boutonnée qu’il rentre donc dans son pantalon comme si de rien n’était, reboucle sa ceinture et ramasse sa veste pour la passer. Toute preuve effacée, il l’espère – si l’on omet ce fameux bouton –, il entend de l’eau couler de l’autre côté de la cloison, Riley s’agiter, et déjà il la rejoint. Les mains qu’il se lave à son tour, fixe son reflet dans le miroir pour tenter de redonner à ses cheveux l’aspect qu’ils avaient à son arrivée ici, ce n’est pas encore ça mais il ne pourra pas faire mieux de toute manière, alors. Regard ambré qu’il croise alors dans la glace, un sourire qu’il échange avec Riley par miroirs interposés avant de pivoter pour lui faire face, hoche la tête lorsqu’elle suggère de vérifier une ultime fois qu’il n’y ai rien pour les trahir. Le jeune homme qui la laisse explorer ses vêtements, sa peau dévoilée de son regard, manifestement non, y a juste ses doigts qu’il perçoit à travers l’épaisseur des vêtements lorsqu’elle vient le débarrasser d’une petite poussière, et un éclat de rire qui lui échappe face à l’absurdité de ses mots.

- Pourquoi serions-nous faits pour ce genre de choses ? Explique-moi Riley, je suis curieux…

Regard sincèrement intéressé qu’il braque sur elle, l’ombre d’un sourire amusé toujours présent à ses lèvres car il arrive réellement pas à suivre son raisonnement. Tout cela pour ne pas lui dire, finalement, qu’il n’a pas l’impression qu’on le voit moins de son côté que chez elle. Que si sa tenue est revenue à la normale, il a le sentiment que son visage, lui, a changé. Traduit tout de ses crimes, hurle qu’il a fauté. Mais y a la voix de Riley pour l’arracher à ses pensées, la jeune femme qui l’appelle son ami, un rictus amusé qui se dessine car y a jamais, mais alors absolument jamais eu d’amitié entre eux.

- Bien sûr, mon amie… Penses-tu que l’on devrait échanger des bracelets d’amitié pour sceller cette belle et pure relation ?

Car il lui en faut peu, bien trop peu pour entrer dans son jeu, dans ses conneries. Les jeunes gens qui se préparent à partir, font trois pas, et Solal qui finit par s’arrêter en voyant Riley en faire de même. Regard curieux qu’il porte sur elle, la voit se pencher, ramasser quelque chose. Le bouton. Et elle lui demande s’il veut le récupérer, Riley, un grand sourire aux lèvres, dans tous les cas faut pas le laisser là, sait-on jamais, des fois qu’Aeryn passe par-là et fasse le rapprochement entre ce bouton esseulé sur le sol des toilettes pour femme, et sa chemise amputée. Deviendrait-il un peu parano ? Peut-être, alors ouais, il suppose qu’il va le récupérer, Solal. Que ce bouton il va finir dans cette boîte où s’entassent des souvenirs sans queue ni tête depuis des années. Juste pour retomber dessus parfois, se rappeler de ce qu’il a fait. Qu’il ne faut pas recommencer, que ce n’est pas lui, ça. Et peut-être aussi se souvenir des épreuves qu’ils traversent ensemble, que s’il a la chance de la garder dans sa vie pendant encore un bout de temps, ne surtout jamais la prendre pour acquise. Oui, cela lui semble être un bon plan, alors il s’empare du bouton qu’elle lui tend, leurs doigts qui s’effleurent, contact électrique.

- Oui, je vais le garder, hein… Mieux vaut ne pas laisser de preuves traîner, sait-on jamais…

Un petit sourire pour dissimuler le léger malaise que lui inspire toute cette situation, le bouton qui ne tarde pas à disparaître au fond de la poche de son pantalon, et c'est bien sagement qu'il reprennent la direction de la sortie. Solal qui la précède, remarque alors ce pan de son haut un peu gonflé, bout de tissu qui aura échappé à la surveillance de Riley, est mal rentrée dans la ceinture de sa jupe.

- Attends !

Et un pas de fait pour réduire à néant la distance les séparant, le haut qu'il vient soigneusement rentrer dans sa jupe, à l'image de tout le reste de l'étoffe, Riley désormais impeccable, la poupée qu'il fait tourner entre ses mains pour la pousser à lui faire face, s'assurer une bonne fois pour toute que rien ne dépasse. Et la porte est toute proche, si proche, et Solal il sait qu'une fois le seuil passé y aura plus de retour en arrière possible, sans doute ne s'adresseront-ils pas un mot de plus de la soirée, c'est sans doute mieux qu'ils ne se croisent plus du tout, même. Alors il profite, une dernière fois. Ses mains toujours posées sur sa taille lorsqu'il l'embrasse tendrement, ne s'attarde pas trop, pas autant qu'il aimerait malheureusement, car il n'oublie pas que l'on peut entrer à tout moment. Aussi déjà leurs visages s'écartent, la bouche qu'il entrouvre, se rétracte, avant de finalement lâcher :

- Vas-y en premier, je sortirais un petit peu après... A bientôt Riley.


Et un sourire qu'il lui adresse, le sourire rassurant, le sourire de celui qui a foi en l'avenir, a foi en eux. La jeune femme qu'il libère de ses mains, la laisse filer, le regard qui reste rivé sur la porte même après qu'elle se soit refermée derrière elle. Et le silence, soudain, dans la pièce. Le silence, et Solal seul face à ses pensées. Il réalise seulement ce qu'il vient de faire, maintenant qu'il n'a plus d'issues possibles pour éviter d'y songer, réalise qu'il vient de tromper sa petite amie, que ce soir il va devoir rentrer avec elle, faire comme si de rien n'était. Qu'y a encore cette foutue tournée durant laquelle il est coincé avec elle, durant laquelle il va devoir jouer une comédie qu'il n'a jamais aimé jouer, pour laquelle il n'a jamais été doué, lui à la sincérité trop grande et à la franchise frappante. Mais il pense à Aeryn, surtout. Aeryn qui n'a rien demandé, n'a jamais signé pour ça, est étrangère à tout cela ; Aeryn qui n'a rien fait de mal, à aucun moment dans leur relation. Sa seule faute aura été de ne pas être Riley, lorsque lui ne l'a jamais réellement oublié. Situation injuste, les remords qui lui étreignent déjà le cœur et pourtant pas de regrets, c'est tragique mais c'est un fait, car ce même cœur n'a été que trop bien comblé au cours des dernières minutes. Et finalement, il se décide à pousser la porte, avant que quelqu'un n'entre ; la salle sombre qu'il regagne, part à la recherche d'Aeryn, le cœur malmené mais il ne peut même pas s'en plaindre, car toute cette situation ils l'ont cherchée.
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( i hope they wouldn't say anything )
ft. solal

Y’a les doigts qui se perdent tout contre le tissus de la veste de Solal et les lèvres qui viennent faire des suppositions douteuses à la lisière du sexisme quant au sujet de la tromperie. Car on les connait les hommes malhonnêtes, les histoires de tromperie faites par le sexe masculin. Elles sont répandus, connus de tous et souvent – trop souvent – on entend dire que les femmes elles, sont incapables de tromper, incapable de cacher un si lourd secret. Et c’est ce que t’as vu dans le miroir quand tu te rafraichissais le teint. Le visage d’une femme coupable, tous les pores de ta peau hurlant la vérité, ce que t’as fait avec Solal dans ces toilettes publiques. T’as l’impression que ça va se lire, que ça va se savoir à peine auras tu retrouvé ton petit-ami et les gens tout autour. Tout le monde saura, tout le monde parlera de Riley Arriston l’égérie qui ne savait pas se tenir. Mais tes suppositions à la con – auxquelles tu crois, dur comme fer sur le moment – elles font rire Solal, à gorge déployé. Ça se voit qu’il ne partage pas ton avis le brun, n’a pas l’air de saisir ce que tu veux dire par tout ça avant même de l’avoir dit à voix haute.

Et voilà qu’il t’en demande des arguments, Solal qui veut savoir ta théorie sur le sujet et … Comment lui expliquer cela ? Soudainement, tu te rends compte que c’est un peu limite-limite ce que tu penses. Mais car t’es Riley et que t’aimes trop tenir tête au norvégien tu t’enfonces quand même dans tes conneries, dans ta théorie farfelues en riant d’avance tant c’est des bêtises.

- Et bien écoute, c’est dans le ressenti, le regard, l’attitude. Vous les hommes vous êtes bons dans le mensonge là où la femme n’est pas capable ou du moins moi, je suis très nulle à ça. J’ai l’impression que tout ce lis sur mon visage, quand je suis heureuse, quand je suis triste à en mourir, quand je mens et quand j’ai pris mon pieds tu vois ? Toi t’as juste l’air … Normal, comme si de rien était tu vois ? Enfin bon, trêve de conversation inutile on n’a pas le temps !

Que tu dis en riant, car tu sais que t’as tort. Que c’est du cas par cas, pas tous les hommes savent mentir et pas toutes les femmes sont incapables de tromper. La preuve, t’as clairement réussi à le faire sans l’ombre d’un remord aujourd’hui. Mais faudrait pas le crier trop fort, pas le dire à Solal qui retournerait cet argument contre toi en te disant que lui, il est vraiment pas fier de lui, qu’il se sent mal pour sa petite-amie qui l’attends à l’autre bout de la galerie dans l’ignorance totale de ce qu’il a pu faire ces dernières vingt minutes loin d’elle. Ca briserait trop vite le charme et la beauté du moment que vous avez partagé puis, t’as pas envie de le voir rongé par la culpabilité Solal, t’as pas envie d’avoir cette conversation pleine de remord avec lui. Alors tu souris, passe à autre chose en l’appelant « mon ami » et lui, comme toujours te suit dans tes conneries. Le beau brun qui te demande si vous devriez sceller votre amitié avec des bracelets comme le font les enfants et les jeunes adolescents.

- Si c’est un bracelet en diamant on peut moyenner l’amitié ….

Car les diamants sont les meilleurs amis des femmes, tes meilleurs amis depuis que tu peux t’en offrir et que les marques ne se privent pas de t’en faire porter sous toutes leurs formes. Mais en réalité, Solal pourrait t’offrir le monde ; des rivières de diamant en gage de votre amitié que ça ne t’irait pas. Car tu veux plus que ça avec lui, tu veux son amour, ses mains sur toi et son caractère de merde qui va avec tout le reste. La formule complète, Solal Relou Pettersen dans ses pires jours ainsi que les meilleurs. Et ça finira par arriver, tu le sais. Il te l’a promis. Ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’il ne finisse par la quitter et que toi, t’en fasse de même avec Adrian. Ainsi, apaisé et requinquer vous pouvez retourner aux festivités mondaines. Quelques pas que vous faites vers la sortie des toilettes jusqu’à que tu remarques ce petit bouton nacré au sol. Tu viens alors le ramasser, le regarde un instant sous les yeux intrigués de Solal qui n’a même pas du remarquer ce que t’as chopé et vient le lui montrer, dans le creux de ta paume. Tu lui demandes si il souhaite le récupérer, juste pour rire. Tu t’imagines plutôt qu’il va te demander de le jeter, de le garder comme une fétichiste mais non. Il le récupère Solal, l’attrape et le fourre dans la poche de son pantalon en te disant qu’il vaut mieux pour tous qu’il n’y ait aucune preuve de vos folies dans les parages.

- Oui ne sait-on jamais, les journalistes, les gens présent ont peut-être une machine pour reconnaître les empreintes sur le bouton et on se ferait griller si bêtement …

Tes petites mains que tu passes sur les plis de ta jupe, prête à sortir des toilettes l’air de rien lorsque Solal t’arrête dans ta lancée. T’arques alors un sourcil, le regarde sans comprendre le problème. Le beau diable qui vient se mettre derrière toi, attrape les pans de ton col roulé pour les glisser proprement à l’intérieur de la jupe. Action qui te fait sourire car t’as l’impression d’être une petite poupée sous les doigts de Solal qui ne rate pas une occasion pour te faire sentir comme une princesse en te faisant tourner sur toi-même, t’oblige à lui faire face quelques instant avant de tendrement t’embrasser. Tes mains qui glissent quelques secondes tout contre sa nuque, caresse ses cheveux coupés court. Tu profites Riley, car tu sais que pour ce soir c’est votre dernier moment rien qu’à vous deux, surement qu’après ça vous n’allez même pas vous recroisez. Et ça te pince le cœur, t’attriste d’avance mais vous avez déjà trop tiré sur le corde pour ce soir. Il faut savoir s’arrêter au bon moment, ne pas abuser des bonnes choses.

- Merci Solal….

Un sourire charmeur, les mots prononcés dans un français loin d’être parfait. Un dernier baiser déposé tout contre ses lippes et déjà vous vous éloignez. Ton ex petit ami qui te dit de prendre de l’avance, de t’en aller la première. T’hoches alors de la tête, sourire triste, regard éteint soudainement. Le moment prend fin, trop tot à ton gout malheureusement. Et t’ouvres la porte, tourne une dernière fois la tête vers Solal et lui dit tout doucement :

- Je t’aime, on se revoit bientôt, promis …

Et déjà, tu t’éclipses de la pièce. Part à contre cœur loin de celui que t’aimes. Les allers que tu longes rapidement, une coupe de champagne que tu récupères histoire de ne pas revenir les mains vides au côté d’Adrian qui n’a pas l’air de franchement vouloir te parler. Ça se comprends, tu l’as quitté depuis une vingtaine de minute, l’a laissé seul alors que vous deviez passer la soirée ensemble. Et puis tu l’as trompé, il ne le sait pas mais toi tu le sais et c’est suffisant pour le laisser tranquille tout le long de cette fin de soirée et ne pas en rajouter une couche.  


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