SAVE THE QUEENS
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 (reed) these four walls and me...

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Message Sujet: (reed) these four walls and me...   (reed) these four walls and me... Empty Dim 26 Aoû - 23:24

save the queens ---- / REED HAMPER

31 ans ---- / ace of clubs ---- / brett dier

identité complète / Hamper, un nom bien connu dans leur petite ville de Harrison dans l'Arkansas, là où leur père y est maire depuis des années, là où il a implanté une grosse entreprise d'énergie. Reed, le nom de celui qu'il appelle "père fondateur", le nom de l'un des six : Richard R. Reed. Ce nom ne vous dit rien ? Tant mieux, mais dans la famille, il est un héros, l'origine d'une conviction forte, celle de la suprématie blanche, le Ku Klux Klan. lieu de naissance et origines / Reed est né à Harrison, dans l'Arkansas en 1987. Il est américain, issu de parents américains "pur souche" comme ils aiment s'appeler. études ou métier / Il bossait dans la boîte de son père en tant que directeur marketing, mais il a démissionné il y a quelques jours et s'accorde un peu de temps. orientation sexuelle / hétéro, il aime les femmes, du moins il en aime une seule. statut civil / veuf - ou presque. Sa fiancée est décédée il y a quelques mois, et il ne s'en remet pas du tout. Elle était tout. pi, scénario ou prélien / pi.

save the queens ---- / TELL ME WHO YOU ARE

once upon a spirit ---- / a soul ---- / a shining star
traits de caractère / Reed, c'est le mec cool, le mec qui se prend pas la tête, celui qui dit oui à tout parce qu'il aime faire plaisir. Reed, c'est le bon pote, celui qu'on invite aux soirées parce qu'on sait qu'il se prend pas la tête, c'est la joie de vivre; Reed, c'est le mec intelligent sousses airs simplets, le mec qui a la pression d'une famille sur ses épaules mais qui ne montre rien pour ne pas communiquer un stress inutile. Reed, c'est le mec passionné qui rêve d'une vie écrite, tracée, celui qui croit au mariage et en l'amour. Reed, c'est le mec qui n'a jamais osé tenir tête à son père pour éviter les conflits, mais qui n'oublie pas. Reed, c'est juste un mec simple avec une vie simple... Du moins en apparence. Reed, c'est le mec naïf qui croit que l'homme est bon, c'est le mec qui se voile la face et qui prend le revers droit dans les dents. Reed, c'est un mec positif qui voit toujours de la lumière au bout du tunnel. Reed, c'est le mec qui s'est effondré et qui n'est plus rien de tout ça. Reed, c'est le mec déprimé qui vit dans le passé et qui broit du noir. Reed, c'est le mec paumé qui s'oublie lui-même, c'est celui qui n'a plus de rêves, simplement des regrets.
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Message Sujet: Re: (reed) these four walls and me...   (reed) these four walls and me... Empty Dim 26 Aoû - 23:25

save the queens ---- / TELL ME MORE

once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share
Harrison, Arkansas - 1992

“Reed, ne va pas jouer avec ce garçon !” Le regard disgracieux de sa mère se posa sur ce petit bonhomme un peu plus loin, assis dans le sable à essayer de construire un château. Pourvu qu’il n’oublie pas les remparts, il en aurait besoin pour se protéger du monde hostile qui l’entouraient, mais du haut de ses cinq ans, il n’en savait encore rien. Déçu, Reed se retourna une dernière fois vers ce garçon qu’il espérait voir devenir son nouveau copain et lui adressa un aurevoir poli de la main. Sa mère lui attrapa le bras à la volée et le traina plus loin. “Mais maman, tu me fais mal !” Sa mère avait la mâchoire serrée, elle fustigeait : “Depuis quand ces gens-là sont-ils autorisés dans nos parcs ?!” Reed ne comprenait pas ce que ce petit garçon avait pu faire de mal, et le pas accéléré de sa génitrice l’obligeait à courir à présent... “Mais maman...” Elle s’arrêta et se tourna vers lui. “Je t’ai déjà dit que tu ne devais pas t’approcher de ces gens. Les noirs ne méritent pas que tu les regardes, et surtout, tu ne dois pas leur parler, ce sont des gens inférieurs tu m’entends. Ils n’ont rien à faire ici, quand ton père va savoir ça !!!” Le petit frisé regardait sa mère, interloqué. Elle insista : “tu m’as bien comprise Reed ?” Le petit baissa la tête. “Oui maman.”

Harrison, Arkansas - Novembre 2004

Du haut de ses dix-sept ans, Reed était un garçon intelligent, l’école n’avait pas de secret pour lui, et il était sans nul doute le meilleur de sa classe. Toutefois, ce jour-là, il avait été battu, et au lieu d’être fâché, déçu, il était tout simplement émerveillé. Ce petit nouveau, débarqué il y a deux semaines à Harrison venait troubler le classement et ça lui plaisait d’avoir quelqu’un avec qui débattre des théorèmes, avec qui échanger sur des sujets de technologie, et c’est sans masquer son admiration qu’il s’avança vers lui en sortant de classe. “Salut !” Fit-il en suivant le petit nouveau dans le couloir. “Je m’appelle Reed ! Comment t’as fait pour trouver la réponse à la question sept ? J’ai essayé plusieurs théories mais elles n’ont rien donné.” Hakeem s’arrêta et son regard brun se posa sur celui du frisé. Un sourire satisfait se dessina sur leurs visages respectifs et ce fut le début d’une belle et brève amitié. Pendant plusieurs semaines, ils échangèrent à propos de tout et n’importe quoi, Reed adorait parler avec lui, et le nouveau lui raconta combien il admirait Martin Luther King et la non-violence qu’il prônait dans un combat de valeurs, combien il aimerait faire aussi bien que lui, devenir un symbole de paix ici en Arkansas, mais il savait qu’il risquait gros. “Bon, je ferai mieux d’y aller, si quelqu’un nous voit et balance à mon père que je traîne avec toi... J’suis dans de sales draps !” Il tapota l’épaule de son copain et prit la direction de chez lui, comme tous les soirs. Plus tard, la famille attablée devant un superbe gratin qui fumait délicieusement, le père Hamper s’adressa à son fils cadet. “Reed, peux-tu m’expliquer comment John a pu te croiser avec un NOIR ?” Il insista sur le dernier mot. Le jeune adolescent baissa la tête, il savait que cette nouvelle amitié aurait des conséquences. “Mais papa, c’est mon ami... Il est intelligent, on parle de tout ensemble, pas seulement des matchs de football comme avec les autres...” Le père se racla la gorge, et se leva brusquement de table. “Pardon chérie, mais j’ai à faire. La justice doit régner à Harrison.” Reed sentit son sang se glacer. La suite du repas se fit dans un silence lourd, tandis que la nuit fut agitée. Le lendemain matin, on ne parlait plus que d’une chose, l’attaque d’un policier bienveillant et la mort de son assaillant. En photo, le visage d’Hakeem dans le journal, on le décrit comme un délinquant, tué d’une balle dans la tête après avoir menacé de mort un officier et sorti un couteau. Impossible. Reed était fou furieux, écœuré, triste et vidé. Il comprenait que le monde était injuste, que son ami avait payé de sa vie la couleur de sa peau. Pire encore, on avait sali sa mémoire afin de justifier un meurtre raciste sans mobile valable. Mort pour rien, mort parce qu’il s’était lié avec le fils du maire ? Est-ce que c’était de sa faute finalement ? Reed pleurait, le sentiment de culpabilité, d’injustice, lui qui rêvait de paix était mort en guerrier, scandaleux. Agitant son journal sous le nez de son fils, le père Hamper fixait son fils d’un air satisfait. “Je t’avais prévenu fils.” La gorge de l’adolescent se noua. Leçon comprise.

New York City - Novembre 2011

« Hey Reed, tu viens ce soir ? » Le jeune homme sortit la tête de son bouquin, et adressa un grand sourire à son pote. « Carrément que je viens, et je crois que les autres aussi ! » L’autre garçon lui fit un signe de la main, puis disparut à la volée. Le frisé se replongea dans sa lecture l’espace de quelques minutes, avant de rentrer chez lui pour se préparer. Ce soir-là, un mec de la faculté organisait une grosse soirée de bienvenue, et il était hors de question de ne pas s’y rendre. Un t-shirt noir, un jean gris et une paire de baskets aux pieds, la préparation n’avait pas demandé beaucoup de temps, Reed n’était un mec « fashion », il ne se prenait pas la tête et ça lui allait très bien comme ça. Quelques coups à la porte, ses amis étaient arrivés pour le before. Claquement de bises à Khloe, la plus délurée de la bande, la fêtarde, la fille que tout le monde adore, mais qui ne sait pas se caser parce qu’ingérable. Check à Charlie, son meilleur ami, son bras droit, le Don Juan, le beau gosse par excellence, son gel dans les cheveux et son sourire charmeur. Et une accolade à Zorah qui rentre la dernière. Zorah, elle est douce, elle est belle, elle est simple et élégante à la fois. Zorah ne marche pas, elle vole, ses gestes sont harmonieux, elle donne un sentiment de légèreté à quiconque pose son regard sur elle. Pourtant, Zorah, elle mange comme une gorette et ça le fait marrer Reed, parce qu’il est pareil. Zorah, c’est sa bête de potes, son double au féminin. Charlie et Khloe étaient occupés à servir les verres, tandis que Reed et Zorah étaient restés à parler dans le canapé. « Oh les amoureux, vous venez nous aider non ? On a un punch à ramener ce soir ! » Les deux amis levèrent les yeux au ciel, tandis que les deux autres se regardèrent amusés. C’était habituel, c’était leur surnom quand ils étaient ensemble, comme si l’évidence n’échappait à personne sauf à eux, ces deux amis.

New York City - Janvier 2014

Assis dans le canapé, le monde grouillait, virevoltait autour de lui, certains riaient aux éclats, d’autres jouaient au billard, mais lui fixait son verre vide. Perdu dans ses pensées, dans ces sentiments qu’il ne voulait pas ressentir, qu’il n’avait pas le droit d’exprimer. Zorah était là, sa main posée sur l’avant-bras de ce mec, à lui sourire tandis qu’il racontait des bobards pour impressionner la demoiselle. Reed fulminait, elle était idiote ou quoi ? Comment ne pouvait-elle pas percevoir toute la manipulation de ce mec, avec son sourire parfait et ses muscles saillants. Quel branleur. Soudain, Charliese jeta sur le sofa à côté de lui et se délecta de la scène. « Alors Hamper, on est jaloux ? » Le jeune homme se pinça les lèvres. Lui ? Jaloux ? Jamais. « N’importe quoi !!! T’en as pas marre de dire des conneries ? C’est juste que c’est un blaireau, elle vaut mieux que ça, elle devrait être avec un mec qui la respecte, un mec qui la voit comme elle mérite qu’on la regarde, un mec qui remarque ce petit rictus sur son front lorsqu’elle se met à rire, un homme qui sait combien elle est drôle, combien elle aime la vie, un gars comme… » Charlie l’observa. « Un mec comme qui Reed ? Un mec comme toi ? Ca fait deux ans que vous vous comportez comme un couple sans en avoir les avantages, vous vous prenez la tête pour des broutilles, vous êtes possessifs au point de vous faire la gueule, t’aurais dû agir il y a bien longtemps, et maintenant t’as raté le coche mec. » C’était trop, son meilleur ami ne comprenait rien, il ne voulait pas aller dans son sens et ça le gonflait, tout le gonflait, c’était une soirée pourrie. Il attrapa sa veste brutalement et se dirigea droit sur Zorah, comme un boulet de canon. « Je sais que j’suis pas un sportif avec les pec bien développés,  que j’ai pas un sourire colgate, j’suis pas le gars sur qui on se retourne dans la rue, mais moi je sais qui tu es Zorah, et tu vaux mieux que ce mec. T’es belle, t’es drôle, t’es généreuse et gentille, tu me comprends mieux que quiconque, t’es celle qui me redonne le sourire quand mon père me fout la pression, t’es celle qui me défend quand Charlie veut me foutre la honte, t’es celle de qui j’ai besoin chaque jour qui passe et j’en ai marre d’attendre après l’amour alors que j’ai trouvé mon double depuis bien longtemps. Je le savais pas, je l’avais pas compris, mais maintenant enfin, je fais ce qu’il faut. » Sans demander son reste, sans attendre un éventuel rejet qui ferait basculer sa vie en un véritable cauchemar, il attrapa ses joues et déposa ses lèvres sur les siennes.

Harrison, Arkansas. Février 2018.

« Bébé, t’es prête, on y va ? » Sa fiancée le regardait, stressée. Ce n’était pas la première fois qu’elle allait rencontrer les Hamper, et même si Reed n’avait jamais été tendre en parlant de ses parents, ils avaient tous fait semblant à la perfection. Le jeune homme savait que cette rencontre-ci serait délicate, Zorah, cette magnifique métisse aux origines sud américaine, et ses parents, conservateurs racistes à l’esprit étroit, allaient devoir affronter une réalité qu’ils n’avaient encore que caressée. Aujourd’hui, elle allait se présenter face à eux avec cette bague au doigt, celle de la promesse d’un avenir, d’un engagement mutuel, d’une union prochaine, et personne n’était sûr de la réaction à laquelle ils allaient être confrontés. Reed angoissait, mais ne montrait rien, préférant rassurer Zorah en essayant de se convaincre lui-même. Une fois devant la maison, Reed adressa un sourire sincère à celle qui faisait battre son cœur depuis des années, attrapa sa main et passa la porte. « C’est nous ! » cria-t-il dans le hall. Sa mère arriva vers eux à petits pas, s’empressant de les débarrasser de leurs manteaux. « Ca va mon chéri ? » Elle adressa un regard poli à Zorah, et fila déposer leurs vêtements à la chambre avant de retourner à ses fourneaux. Ils avancèrent jusqu’au salon, où ils y découvrirent la paternel dans son fauteuil, le visage fermé comme à son habitude lorsque son fils venait accompagné. « Papa, bonjour à toi aussi. » Ils s’assirent dans le canapé face au fauteuil dans un silence pesant. « J’ai quelque chose à vous dire, nous avons quelque chose à vous dire. » Aussitôt, sa mère sortit de la cuisine, affolée. « On va se marier. » Le verre que sa mère frottait explosa par terre tandis que les poings de son père se serrèrent et qu’ils vira au rouge. « C’est… euh… Une nouvelle. Félicitations. » La voix de sa verre finit dans un cri d’étouffement tandis qu’elle retourna à la cuisson de son rôti. Le père, lui, ne dit pas un mot, jusqu’un peu plus tard dans la journée, lorsqu’il attrapa Zorah pour une discussion. Reed resta assis à table, regardant sa mère surpris. « Tu sais ce qu’il lui veut ? » Elle fit non de la tête. Quelques instants plus tard, tous deux revinrent comme si de rien était, Zorah lui adressant même un petit bisou en passant, geste qu’elle ne s’était jamais permis auparavant. Son père lui avait-il enfin donné sa bénédiction ? Avait-il enfin lâché ses principes ridicules pour laisser l’amour triompher ? A son plus grand étonnement, il semblait que c’était bel et bien le cas, et Reed irradiait de bonheur. Finalement, ils quittèrent la maison familiale des Hamper en début de soirée, et Zorah salua chaleureusement ses beaux-parents avant de partir au bras de Reed. « A demain papa ! », salua le fils, conscient qu’il retrouverait le visage paternel dès le lendemain pour la réunion d’entreprise. « Ca s’est bien passé, ils m’ont fait peur au début, mais finalement, je suis vraiment content. Qu’est-ce que je t’aime toi. » Lui avoua-t-il en lui déposant un baiser sur la joue. Le bonheur avait un prénom, il s’appelait Zorah.

Harrison, Arkansas - Mars 2018

Voilà maintenant quelques jours que Zorah était en Colombie, elle était partie annoncer la nouvelle à sa famille, et bien entendu, Reed n’avait pas pu la suivre, trop de boulot, trop de rendez-vous, pas de jours de congé acceptés, à croire que son paternel n’avait pas si bien pris la nouvelle finalement. Zorah avait accepté son absence plutôt bien, l’encourageant même à travailler pour que le temps passe plus vite en son absence, et surtout en lui avouant qu’elle voulait faire cette démarche seule car elle n’avait pas vu les siens depuis longtemps. Il avait compris, et l’avait conduite à l’aéroport non sans l’estomac noué. Six jours s’étaient écoulés, et même si sa fiancée l’avait prévenue qu’elle n’aurait pas de réseau là-bas, il avait espéré, malgré tout, un petit coup de fil, un simple « je vais bien, je pense à toi. », mais rien. Et puis tout a basculé. Le téléphone a sonné, indicatif de Colombie. Une voix sanglottante, un accent hispanique, des mots. « Zorah… accident… morte… » Le reste n’avait plus d’importance, son monde entier venait de s’écrouler, le terre était entré en mouvement, la pièce tournait et les larmes inondaient ses joues pâles. Au bout du fil, la mère de Zorah essayait de lui expliquer, mais Reed entendait sans vraiment écouter. « Je ne savais pas comment te joindre mon fils, c’est arrivé samedi. » Il y a six jours, le jour de son arrivée au pays. Elle expliqua qu’elle avait quitté la route et s’était écrasé en contre bas de la montagne, que les secours n’avaient rien pu faire et qu’ils avaient enterré son corps la veille. Reed ne disait pas un mot, anéanti, les souvenirs, le visage souriant de Zorah venait hanter son esprit, sa voix, ses mots, cette promesse de l’aimer jusqu’à ce que la mort les sépare n’avait plus de sens, plus rien n’avait de sens. Elle était tout, et maintenant lui n’était plus rien.

New York City - Septembre 2018.

« Je pars. » Voilà les deux petits mots qu’il leur avait offerts en guise d’adieu. Depuis six mois, le trentenaire n’avait plus goût à rien, il avait perdu dix kilos, vivait dans ses souvenirs, plongés dans les photos, les vidéos qu’il se repassait encore et encore. Zorah n’était plus là, pourtant, rien avait bougé. Sa bouteille de parfum était toujours posée sur la commode, son sac accroché au porte manteau, son oreiller ne dégageait plus l’odeur de son shampoing à présent, mais Reed s’appliquait à le remettre en place chaque jour. Comme un zombie, il venait ouvrir son placard pour y recueillir quelques notes de son odeur, s’écroulant en pleurs comme une fleur fanée. Il ne remontait pas la pente, et les quelques tentatives maladroites de ses parents n’avaient suscité qu’encore plus de colère. « Tu trouveras quelqu’un d’autre fils, quelqu’un de mieux pour toi, elle ne t’aimait pas autant que toi tu l’aimais, tu crois qu’elle se serait mise dans un tel état si la situation avait été inversée ? » Rien de pire pour attiser sa haine. Alors sans un regret, sans une hésitation, il leur avait balancé son départ comme un « bonjour », sans une once d’amour. Il n’avait aucune idée de ce qui l’attendrait là-bas, à New-York, là où tout a commencé, là ou vit encore son souvenir, là où vivent des gens qui l’ont côtoyée, qui l’ont aimée, là où vivaient ses rêves, ses envies, là son âme respirerait le bonheur. Il allait vivre la vie dont elle avait toujours rêvée, parce qu’elle ne pouvait plus le faire, alors il vivrait pour deux…

save the queens ---- / BEHIND THE MASK

hotline bling, mathilde ---- / 28 ans ---- / rpgiste

ville / perpignan, entre la mer et la montagne, toujours sous le soleil. études ou métier / vendeuse de maisons, agent immo quoi. avis général sur le forum / parfait, d'où ce troisième compte  (reed) these four walls and me... 3794924939 . le détail qui t'a fait craquer / l'ambiance, l'accueil, les gens  (reed) these four walls and me... 805256838 . fréquence de connexion / 7/7. le mot de la fin / one love sur vous tous  (reed) these four walls and me... 1813423790 .

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Message Sujet: Re: (reed) these four walls and me...   (reed) these four walls and me... Empty Dim 26 Aoû - 23:29

Officier Cordero dans la place (reed) these four walls and me... 1349592055
Rebienvenue par ici petit loukoum des bois (reed) these four walls and me... 3794924939
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Message Sujet: Re: (reed) these four walls and me...   (reed) these four walls and me... Empty Lun 27 Aoû - 0:00

je t'oublie pas hein, j'essaie de trouver un petit moment pour te mp (reed) these four walls and me... 3132515876
re-bienvenue à la maison avec ce superbe personnage en tout cas (reed) these four walls and me... 3794924939
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Message Sujet: Re: (reed) these four walls and me...   (reed) these four walls and me... Empty Lun 27 Aoû - 1:32

Re chez toi la belle (reed) these four walls and me... 857285543
Si tu me sors du gina/brett je vais hésiter entre t'aimer et te haïr (reed) these four walls and me... 4113627247
ouai #teamraph (reed) these four walls and me... 7591526 mais le personnage l'histoire avec celle qu'il pense morte, j'adore (reed) these four walls and me... 697000959
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Message Sujet: Re: (reed) these four walls and me...   (reed) these four walls and me... Empty Lun 27 Aoû - 2:56

OMG.
J'adore tellement cette histoire avec Zorah, j'ai déjà trop hâte de voir les retrouvailles. (reed) these four walls and me... 1505825564  Puis le père et tout le KKK, franchement, c'est hyper original, j'adore. (reed) these four walls and me... 2781936883 (reed) these four walls and me... 2781936883  

Il nous faudra un lien. (reed) these four walls and me... 946831849 

Bref, rebienvenue à la maison! (reed) these four walls and me... 1967697819 J'ai hâte de découvrir plus en profondeur ton petit, il me plait déjà. (reed) these four walls and me... 1505825564 (reed) these four walls and me... 3794924939
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Message Sujet: Re: (reed) these four walls and me...   (reed) these four walls and me... Empty Lun 27 Aoû - 2:57

rebienvenue parmi nous (reed) these four walls and me... 2465598603
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Message Sujet: Re: (reed) these four walls and me...   (reed) these four walls and me... Empty Lun 27 Aoû - 4:33

Nika Jenkins a écrit:
Re chez toi la belle (reed) these four walls and me... 857285543
Si tu me sors du gina/brett je vais hésiter entre t'aimer et te haïr (reed) these four walls and me... 4113627247
ouai #teamraph (reed) these four walls and me... 7591526 mais le personnage l'histoire avec celle qu'il pense morte, j'adore (reed) these four walls and me... 697000959

@Nika Jenkins #teamraph aussi (reed) these four walls and me... 3128434294
Justin (reed) these four walls and me... 2470315465
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Message Sujet: Re: (reed) these four walls and me...   (reed) these four walls and me... Empty Lun 27 Aoû - 7:12

brett qu'est ce que j'aime cet acteur. (reed) these four walls and me... 3794924939 rebienvenue. (reed) these four walls and me... 946831849
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Message Sujet: Re: (reed) these four walls and me...   (reed) these four walls and me... Empty Lun 27 Aoû - 9:49

on va pouvoir se trouver quelque chose avec edoardo, entre gens endeuillés (reed) these four walls and me... 4113627247
rebienvenue ici, encore un super perso (reed) these four walls and me... 697000959 (reed) these four walls and me... 3227196488
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