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 i built your walls around me (nate)

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Message Sujet: i built your walls around me (nate)   i built your walls around me (nate) Empty Lun 12 Nov - 21:43

ton esprit s'embrouille doucement avec l'alcool. pourquoi pas, après tout ? demain, tu le regretteras, sans doute un peu. mais tes petits loups ne vont pas à l'école le mercredi, alors ça te permet de pouvoir grappiller quelques heures de sommeil en plus. tes doigts glissent dans tes cheveux. c'est trop bizarre dans ta vie en ce moment. le retour de nate, celui que tu as espéré pendant tant de temps avant, finalement, d'abandonner, de te dire qu'il ne reviendra plus, t'imaginer douloureusement qu'il ait pu trouver quelqu'un, là-bas, en europe. si loin de toi. tu fermes les yeux. tu n'as pas été capable de le retenir, te sens incapable de le laisser revenir totalement. qu'est-ce que tu veux, au fond ? juste une vie stable. à ses côtés. mais tu n'arrives pas à t'y résoudre. tu lui as tout donné à nate. et il est parti, emmenant une partie de toi par la même occasion. tu secoues un peu la tête, la musique bat trop fort contre tes tempes. t'as plus vingt ans. tu mets plus deux ou trois heures après le réveil pour te remettre d'une cuite. elisa va sans doute se foutre de toi en te voyant nauséeux demain. tu secoues un peu la tête de gauche à droite. tu t'en fiches. t'es adulte et vacciné. si t'as envie de sortir et de boire, alors personne ne t'empêchera de le faire. ni elisa, ni nate, ni personne, putain. ton esprit te rappelle douloureusement à la raison. t'es pas grand chose sans le brun. tu fronces un peu les sourcils, préfères te concentrer sur le gars qui t'aborde. ta taille, blond. t'aimes pas les blonds. yeux assez pâles, pas autant que les prunelles de ton ex. tu te pinces brièvement les lèvres et esquisses un petit sourire, sans doute rendu bancal par l'alcool. son prénom t'échappe au moment ou il te l'indique. tom, ou un quelque chose dans le genre, en tout cas. vous discutez, de tout, de rien. pourquoi t'es là, pourquoi il est là. oublier un truc, toi, tu veux juste essayer d'arrêter de penser quelques instants, tout sauf oublier nate. t'es un peu contradictoire sur les bords, ce soir.

tu termines par accepter son invitation. t'aimes pas spécialement danser, mais l'alcool te rend plus enclin à le suivre parmi toutes ces corps qui bougent les uns contre les autres, sans doute un peu trop proches pour la bienséance. de toute manière, elle s'est barrée assez loin, cette bienséance, sans doute qu'elle ne cherche même pas à revenir. tu ne sais pas à partir de quel moment tu t'es retrouvé collé au blond. pas désagréable, mais t'aimes toujours pas ses mèches pâles. tu l'observes un instant, détournes légèrement la tête avec un sourire au coin des lèvres quand il essaye de t'embrasser. tu sais pas si t'en as foncièrement envie. tu fermes les yeux un court instant. c'est à peine s'il sera de passage dans ta vie, de toute manière. tu auras oublié jusqu'à son prénom d'ici quelques heures. et puis, il y a cette manière qu'il a de venir se frotter sans aucune subtilité. un léger grognement s'échappe de tes lippes, que tu viens finalement poser contre les siennes pour ce qui s'apparente à un baiser, qui n'en as que le nom. un échange de salive. à la limite. et encore. c'est trop sale et mal fait. t'en as pas grand chose à foutre. tu viens reprendre ton souffle, fermes les yeux un court instant. t'as juste envie d'vivre ta vie de mec de vingt-huit célibataire. pour une fois. ou peut-être que t'essayes juste de te prouver que t'es pas totalement dépendant de nate. c'est râpé pour cette fois. c'est dans ses bras que t'as envie d'aller te réfugier.
putain de clairvoyance. tu fronces les sourcils, sa silhouette qui vient se dessiner dans la foule. il fout quoi là ? depuis quand il t'observe ? rien qu'à sa tête, ça doit faire un moment déjà. assez de temps pour t'avoir vu rouler une pelle à ce mec.
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Message Sujet: Re: i built your walls around me (nate)   i built your walls around me (nate) Empty Mar 13 Nov - 11:51


C’est écrit là, devant ses yeux. Gabin est intéressé par un événement. Nate fronce les sourcils. Peut-être que si la photo de couverture de l’événement n’avait pas été le drapeau coloré, il n’aurait pas cliqué. Pendant une seconde, il espère que ce soit une conférence, un débat sur les droits des gays ou quelque chose dans le genre. Mais non. Happy hour jusque minuit., ça annonce bien la couleur. Sa mâchoire se serre. Il n’aime pas ça. Pourquoi est-ce que Gabin est intéressé par ce genre d’événement ? Il a envie de se faire draguer ? Ou pire. Nate connaît ce genre de soirée. Les bonsoirs sont bien souvent remplacés par des suit moi aux toilettes. D’autant plus que son ex l’a prévenu : il compte continuer à dire aux mecs qui l’abordent qu’il est célibataire. Comme pour le torturer, son esprit lui envoie une rafale d’images. Un mec qui chuchote quelque chose à Gabin. Gabin qui suit l’inconnu. Qui l’embrasse. Qui se fait prendre par lui aux toilettes. Qui le suce. Nate grimace et va s’asseoir à la fenêtre pour s’allumer une clope. Ça le détend un peu mais il n’arrête pas d’y penser pour autant. A quoi il joue, Gabin, sérieux ? Pour lui, c’est déjà difficile de dormir seul alors qu’il pourrait être si rapidement chez lui. A croire que le sentiment n’est pas réciproque et que son ex passe plus de temps à choper qu’à penser à lui.

Après le repas, il se rend compte que c’est peine perdue : il n’arrive pas à se sortir Gabin de la tête. C’est désespérant. Une bête info sur Facebook et il est foutu. Pas étonnant qu’il ait voulu couper les ponts quand il était en Europe. Sortir n’est pas une idée. Il a une réunion importante demain matin. Mais rien n’est plus important que son ex. Il prend une douche et il se change, comme s’il se préparait vraiment pour une soirée. Après tout, lui aussi aurait pu être intéressé par cet événement non ? Il aurait très bien pu avoir planifié d’y aller depuis longtemps. Un mardi soir. Tout à fait.

La soirée est bruyante. Énergique. Il scanne la foule du regard, à la recherche de celui qui fait battre son cœur. Il y a trop de monde pour qu’il le trouve tout de suite alors il se dirige vers le bar. Autant profiter un peu de la fameuse happy hour jusque minuit. Il commande un Long Island et s’appuie contre le bar, tourné vers les danseurs pour être sûr de voir passer Gabin. Un mec lui sourit. Nate lève les yeux au ciel pour dire même pas en rêve connard et le message passe plutôt bien parce que l’type s’éloigne. L’alcool le détend doucement, lui monte un peu à la tête. Le barman n’a pas l’air d’y aller de main morte avec ses cocktails. Il ferme un peu les yeux, essaye de se raisonner. A tous les coups son ex n’est même pas là. Indiquer qu’on s’intéresse à un événement ne signifie pas obligatoirement qu’on y sera.

Sauf que si. Bordel, si. Parce que c’est bien lui qu’il voit, à moitié entrain de baiser un autre mec sur la piste de danse, non ? La façon dont ils se frottent l’un à l’autre lui semble indécente. Mais le pire reste à venir. Gabin embrasse le mec. Lui roule un putain de patin. De sa propre initiative. Putain de bordel, c’est quoi ce délire ? Nate en briserait presque le verre qu’il a dans les mains, ne fut-ce que pour se distraire de ce qui se brise en lui. Incapable de rester là les bras ballants, il fonce vers eux et pousse l’inconnu. « Lâche-le », il hurle pour couvrir le bruit de la musique. Le mec obéit, plus par surprise que par conviction. Les choses pourraient en rester là. Les choses devraient en rester là. Mais ça, c’est sans compter sur sa jalousie maladive qui le fait flamber de colère. Fallait pas embrasser son mec, putain. A cette pensée, il a du mal à retenir ses poings. « Je te jure, casse-toi. », il menace l’inconnu, grondant, lui-même incertain de ses capacités à se contenir bien longtemps. Il rêve de le défoncer. Faire craquer tous ses os. Heureusement, le mec ne tarde pas à obéir, présentant ses paumes ouvertes en signe de reddition. Ça énerve Nate. Qui serait bien capable de le suivre pour lui faire manger le mur. « Gabin, c’est qui ce mec ? C’est lui que tu veux maintenant ? » Il ne sait pas s’il est plus triste qu’en colère. Connerie de jalousie. Il s’en veut. Il n’aurait pas dû venir. Il n’aurait pas dû s’interposer. Mais c’est un peu de la faute de Gabin. Il aurait pu le prévenir. Il aurait pu lui dire tout de suite qu’il avait envie d’aller voir ailleurs. Pourquoi est-ce qu’il a envie d’aller voir ailleurs ? « Est-ce que je suis censé me languir de toi tout seul à la maison pendant que tu te tapes d’autres mecs ? » C’est peut-être bien sa punition pour être parti. Peut-être qu’il le mérite.

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Message Sujet: Re: i built your walls around me (nate)   i built your walls around me (nate) Empty Mar 13 Nov - 19:16

tu n'en as même pas envie. qu'est-ce que ça fait, déjà, d'embrasser quelqu'un d'autre après avoir embrassé nate ? c'est fade, bien trop. bien trop. t'as pas cette sensation dans le creux de ton ventre, qui te réclame plus, bien plus qu'un simple baiser. tu fermes les yeux un instant, termines par rompre ce baiser au goût alcoolisé. non, ça n'a rien de comparable. et parfois, tu te demandes à quel point tu peux être lucide, quand tu penses que t'aimerais que le brun soit avec toi, ici-même. tu fronces un peu les sourcils, retiens un petit soupir. lâche-le. nate, vaux mieux ne pas l'énerver. surtout quand il l'est déjà. tu l'observes un instant, sans doute le regard un peu dans le vide, à cause de l'alcool. tu te pinces délicatement les lèvres, glisses tes doigts dans tes cheveux pour les éloigner un peu de ton visage. t'as chaud, maintenant. sans doute un peu trop chaud à côté de ton ex. ça le rend sexy, ce regard dur soulignant son visage. je te jure, casse-toi. tu tournes la tête vers le blond, qui termine par s'éloigner, la queue entre les jambes. ouai, sans doute qu'il n'aurait pas dit non, lui. tu te mords l'intérieur de la joue, restes silencieux de longues secondes, essayant de comprendre totalement ce qu'il se passe autour de toi. t'as du mal. la musique, le monde, nate. surtout nate. gabin, c'est qui ce mec ? c'est lui que tu veux maintenant ? t'as du mal de suivre ce qu'il te raconte. c'est personne ce gars. tu fronces un peu les sourcils en te pinçant les lèvres un instant, secouant finalement la tête de gauche à droite, ta mèche retombant rapidement sur ton front. est-ce que je suis censé me languir de toi tout seul à la maison pendant que tu te tapes d'autres mecs ? j'aime pas les blonds. tu te contentes de répondre, haussant un peu les épaules, essayant de ressembler à quelque chose, mais c'est pas forcément ce qu'il y a de plus simple. tu fronces un peu les sourcils, te rapproches un peu du brun, parce que t'es même pas certain qu'il arrive à t'entendre avec le bruit. tes mains que tu viens glisser contre ton torse en plongeant ton regard dans le sien. c'était juste un mec. blond. tu ajoutes en venant flatter ses hanches du bout des doigts. personne. tu hausses vaguement les épaules.

c'est sans doute un jeu dans lequel tu ne devrais pas t'engager. mais t'es complètement bourré. sans doute un peu trop hors de contrôle. tu ne te prives pas de laisser tes doigts se glisser sous le haut du brun, tandis qu'un sourire - sans doute idiot - se dessine sur tes lèvres. t'es jaloux ? tu demandes finalement. évidemment, qu'il l'est. tes mains glissent contre sa peau, tu fermes les yeux un instant, parce que t'as l'impression que c'est un peu trop pour toi. pour ton esprit, tes pensées qui ne tardent pas à dégénérer. il est rentré nate. il ne part plus. tu espères. mais il veut que vous vous remettiez ensemble, alors ça veut sans doute dire qu'il reste. ouai. ton esprit de résonnement est incapable d'aller plus loin que ça. j'aime bien quand t'es jaloux. tu ajoutes en venant glisser tes mains dans sa nuque, te retrouvant sur la pointe des pieds pour emprisonner sa lèvre inférieure entre tes lippes, venant coller ton corps au sien. tu ne contrôles pas vraiment tes mouvements. tes doigts viennent fourrager ses cheveux, ton regard toujours dans le sien. tu veux pas qu'on s'éclipse ? tu demandes en penchant un peu la tête sur le côté, tes lèvres à quelques centimètres seulement des siennes, tandis que tu viens bouger doucement corps au rythme de la musique, contre celui de nate. sale allumeur. mais tu sais qu'il aime ça, le brun. sans doute même plus que ce qu'il n'ose avouer. tu viens planter tes dents dans ta lèvre inférieure durant quelques instants.
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Message Sujet: Re: i built your walls around me (nate)   i built your walls around me (nate) Empty Mar 13 Nov - 22:10


Nate ne fait pas tout de suite attention à Gabin, trop occupé à dégager le connard qu’il vient d’embrasser. Il se sent prêt à le buter mais il ne voudrait pas perdre encore plus de points aux yeux de son ex. Il ne voudrait pas non plus être foutu dehors par la sécurité. Alors il se retient et se contente de menacer. Le type a un bon instinct de survie et se casse rapidement. Ce n’est qu’après qu’il se tourne vers Gabin, en colère, blessé, pour lui demander ce qu’il fout. Ce qui lui prend. C’est qui ce mec ? Son nouveau love interest ? Un plan cul ? « c'est personne ce gars. » Ça le rassure, même si ça ne le calme pas tout à fait. Il l’observe. Ses yeux sont vitreux. Ses gestes plus brouillons que d’habitude, moins précis. Ses cheveux refusent de rester en place. Il a l’air bien alcoolisé. Mais Nate est toujours en colère et lui demande s’il est censé rester sagement à la maison, à penser à lui, pendant qu’il se tape plein de mecs sans complexes. L’alcool n’excuse pas tout. « j'aime pas les blonds. », il répond, à côté de la plaque. Ça n’a pas énormément de sens. S’il n’aime pas les blonds, qu’est-ce qu’il foutait à embrasser celui-là ? Gabin s’approche et plonge son regard dans le sien. Même derrière une buée alcoolisée, ses yeux parviennent à absorber Nate qui sent son cœur se réveiller. « c'était juste un mec. blond. » Donc un inconnu qui passait par là. Contre lequel il s’est frotté. Qu’il a embrassé. Alors qu’il n’aime pas les blonds. Logique. L’instant d’après, il sent un frisson lui parcourir la peau alors que Gabin le caresse du bout des doigts. « personne. », il insiste. Nate soupire. La colère est passée et la jalousie, elle, s’estompe doucement. Il le croit. Ce n’était personne.

Il aurait quand même pu éviter de l’embrasser, ce personne. Mais visiblement, ce soir, Gabin a l’alcool chaud. C’est du moins ce qu’il lui semble quand il sent ses doigts sur sa peau, sous sa chemise. « t'es jaloux ? » Pour toute réponse, il acquiesce, la question devait être rhétorique. Il aime ses caresses contre sa peau. Il en redemandera jusqu’à la fin de ses jours, c’est sûr. Pourtant, ce soir, il n’est pas à l’aise parce qu’il n’est pas certain que son ex aurait agi comme ça en étant sobre. Oui, il y a toujours eu une forte attirance physique entre eux. Oui, ils ont couché ensemble alors qui se reparlaient depuis dix minutes. Mais la situation reste délicate. Ils ne sont pas ensemble. Et ils ne sont pas fuck friends, Nate n’est pas là pour (uniquement) profiter de son cul. « j'aime bien quand t'es jaloux. » Gabin attrape d’abord sa nuque et rapidement ensuite sa lèvre entre les siennes. Nate ne peut s’empêcher de refermer ses bras autour de lui et de le serrer un peu, même. Il en veut encore. « tu veux pas qu'on s'éclipse ? » Oh si, bordel. Bien sûr qu’il le veut. Et encore plus quand il se frotte contre lui en le regardant comme ça, ça lui file presque une érection au milieu de la foule. Ses lèvres sont si proches. Il pourrait les embrasser, céder à ses ‘avances’ et le baiser dans sa voiture. Sa respiration est déjà plus lourde. Il a beaucoup de mal à se reprendre en main. « On va sortir prendre l’air surtout. », il lui répond en se détachant de lui, ce qui requiert un effort surhumain.

Il prend sa main dans la sienne pour l’emmener à travers la foule, direction la sortie. Par contraste avec l’intérieur, Nate a presque l’impression qu’il gèle dehors. Ça devrait au moins avoir l’avantage de filer un coup de fouet à Gabin. « Cet enfoiré de barman met beaucoup trop d’alcool dans ses cocktails. » C’est plus facile d’accuser un inconnu. Il n’a pas envie de se disputer là. Il sait comme ça peut être galère de contrôler un Gabin bourré et en colère. Il voudrait être bourré avec lui. Comme ils ont pu l’être par le passé, surtout quand ils étaient plus jeunes. Comme cette fois où ils avaient entendu dire qu’un orgasme effaçait la gueule de bois. « Comment tu te sens ? Si tu veux vomir, tu me préviens. » Il pourrait aussi lui foutre les doigts dans la gorge pour le forcer à vomir mais niveau glamour on a vu mieux. Niveau respect des limites aussi. « Passe-moi tes clefs de voiture. Tu te rappelles où t’es garé ? » Il n’a bu qu’un verre, il peut conduire sans problèmes. Faudra qu’il revienne chercher sa propre caisse à pied mais tant pis. Il ne peut ni laisser Gabin seul dans la fosse aux prédateurs sexuels ni le laisser conduire dans cet état. Il ne peut s’empêcher de le regarder tout le temps. Ne pas avoir pu poser ses yeux sur lui pendant quatre ans semble avoir laissé des séquelles. Il est beau, même complètement arraché. Ça le rend limite encore plus attachant, son petit air fragile. Suffirait de lui souffler dessus pour qu’il tombe, ou presque. D’ailleurs, il revient passer un bras autour de lui pour pouvoir le rattraper s’il tombe. Même s’il doit bien avouer que c’est aussi parce qu’il a envie de contact. Il est toujours un peu déprimé par ce qu'il vient de voir, par la perspective que Gabin tente de l'oublier avec d'autres. Il faudra peut-être qu'il lui en parle quand il sera sobre.
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Message Sujet: Re: i built your walls around me (nate)   i built your walls around me (nate) Empty Mar 13 Nov - 22:38

tu veux qu'il te regarde nate, qu'il ne regarde que toi. et c'est débile, parce que t'as pas le droit d'être jaloux quand tu viens de rouler une pelle à un mec devant ses yeux, quasiment. t'as pas le droit de dire quoi que ce soit, parce que si t'avais été sobre, t'aurais jamais fais un truc pareil. t'es pas un salaud, tu l'as jamais été. et tu veux pas faire souffrir nate, même si c'est pas volontaire. tu fronces un peu les sourcils, l'observes quelques secondes. il est beau, quand même, nate. tu te mords l'intérieur de la joue et viens glisser tes doigts dans tes cheveux qui sont un peu trop rebelles à ton goût, mais t'arrives à rien, ils termineront forcément pat retomber contre ton front. un léger grognement de frustration à cette pensée t'échappe et, ouai, quand t'es bourré, t'as pas les idées très claires et tes pensées ont tendance à s'emmêler bien trop rapidement. il ne t'en faut pas beaucoup quand t'y penses. ça a jamais été un avantage que d'être bourré trop rapidement. tu veux l'attention du brun sur toi. tu viens glisser tes mains sous sa chemise, caresse doucement sa peau avant de remonter contre sa nuque pour taquiner sa lèvre inférieure de tes dents. ton regard dans le sien, ton corps contre le sien, qui bouge lentement, simplement pour l'allumer un peu plus. tu te pinces les lèvres un instant, retiens un léger soupir ou bien un gémissement, t'es pas certain de toi à ce stade. t'as envie que vous vous éloigniez. vous retrouvez seul. ton corps qui parle à ta place, ton esprit qui a dit merde et ton bon sens qui a décidé de prendre quelques heures de congé, pour une fois.

on va sortir prendre l’air surtout. tu fronces légèrement les sourcils à ses mots. t'as pas envie de sortir, toi. il fait trop froid dehors, surtout ces derniers temps. mais la main de nate agrippe la tienne et t'as pas le courage de la lâcher ou d'essayer de te débattre face à sa poigne. tu frisonnes en sortant, quand l'air frais vient frapper ton corps, et t'as comme réflexes de venir frotter tes bras, croisant ces derniers contre ton torse un instant, en observant nate quelques instants. cet enfoiré de barman met beaucoup trop d’alcool dans ses cocktails. et tu piges pas totalement pourquoi il parle du barman, tout d'un coup. tu te mords l'intérieur de la joue, tu sais pas combien de verres t'as bu ce soir. sans doute un peu trop. tu termines par laisser tes bras retomber le long de ton corps, retiens un léger soupir face à la fraîcheur de la soirée. t'as envie d'y retourner toi. comment tu te sens ? si tu veux vomir, tu me préviens. tu tournes la tête vers le brun, te perds un instant dans ta contemplation. t'as déjà dit qu'il était beau ? et sexy ? sans doute, oui. tu te mords l'intérieur de la joue. pourquoi j'aurais envie de vomir ? tu demandes en fronçant légèrement les sourcils. à cause de l'alcool, idiot. tu secoues un peu la tête de gauche à droite, comme un gamin à qui on demande s'il se sent mal. non. pour l'instant ça va.

passe-moi tes clefs de voiture. tu te rappelles où t’es garé ? tu l'observes un instant, tangues un peu à cause de la quantité d'alcool dans tes veines. nate vient passer un bras autour de toi, sans doute pour te maintenir debout, mais toi, tu peux pas vraiment t'empêcher de venir te presser un peu plus contre lui, la respiration un peu trop rapide et tes mains revenant glisser contre son corps malgré les couches de tissu. je m'en fiche pas mal pour l'instant. tu souffles en plongeant ta tête dans son cou pour l'embrasser chaudement, tes lèvres glissant contre sa peau, tandis que ta main ne se fait pas prier pour descendre un peu plus bas et venir presser contre son entrejambe, ton regard brûlant. ramène-moi ... chez nous. tu fronces un peu les sourcils à tes propres pensées. j'sais pas. ou tu veux. tu termines par compléter avec une moue sur les lippes, relevant un peu la tête pour l'observer, de longues secondes encore. ta main n'a pas quitté sa place et tu viens presser ton bassin au niveau de sa hanche. ta respiration se fait un peu plus rapide, ton esprit remplit de ces flash-back de vos premières années ensembles. jeunes, trop jeunes, encore du genre à faire la fête tous les samedi soir. tu te pinces les lèvres, t'aimerais retourner à cette époque, ne te soucier de rien. il y a tes lèvres qui reviennent se glisser contre sa peau, tu fermes les yeux, luttes de toutes tes forces pour ne pas lui faire de marque, mais il faut croire que tu es bien faible d'esprit ce soir. tes dents qui viennent taquiner la peau fine de son cou, et la peau que tu viens doucement aspirer pour la marquer.
il est à toi, nate.
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Message Sujet: Re: i built your walls around me (nate)   i built your walls around me (nate) Empty Mer 14 Nov - 12:24


Avoir Gabin à sa merci et ne pas en profiter, c’est vraiment difficile. Surtout quand il se montre aussi entreprenant en se frottant contre lui, captant son regard, caressant sa peau. Des petites décharges délicieuses lui parcourent le corps. Il n’y a rien qu’il n’aime plus que coucher avec Gabin, à part Gabin lui-même. Si ça a du sens. Il sait la chance qu’il a de l’avoir trouvé, celui-là. C’est l’amour, le vrai, celui qui est complet, qui va bien au-delà de la passion physique. C’est pour ça qu’il s’efforce de résister. Il pourrait coucher avec lui. Même dans cet état, ce serait bon. Il en est certain. Mais il le respecte trop, il l’aime trop, pour profiter de lui comme ça alors qu’il n’est pas en pleine possession de ses moyens. Vu la situation actuelle des choses, il estime à 90% les chances que Gabin soit mortifié le lendemain, au réveil, en se rendant compte de ce qu’il a fait. Pire, de ce que Nate lui a laissé faire. C’est pour ça qu’il attrape sa main et l’entraine, de force, vers l’extérieur.

Dehors, l’air est glacial. Il ne sait pas l’effet que ça a sur son ex – même s’il le voit se frotter les bras pour se réchauffer – mais lui, en tout cas, ça lui clarifie un peu l’esprit. Un peu comme une douche froide. Pendant quelques secondes, alors, la tâche lui est beaucoup plus facile. Il en profite pour lui demander si ça va et lui dire de le prévenir s’il a envie de vomir. Histoire d’avoir le temps de réagir et de l’empêcher de se vomir dessus, par exemple. C’est pas le genre d’odeur qu’on a envie de sentir le lendemain ça, du vomis sur les fringues. « pourquoi j'aurais envie de vomir ? », il réponds, sourcils froncés par l’incompréhension. Trop mignon, putain., Nate ne peut s’empêcher de penser même si ça semble franchement en décalage avec la situation. Quoi qu’il en soit, Gabin ne se sent pas malade, c’est déjà ça. Il préfère quand même le ramener à la maison. Parce qu’il ne peut pas le laisser seul ici, dans cet état. Il ne peut pas non plus rester ici avec lui, ça lui laisserait trop d’occasions de le faire céder. Alors il lui demande de lui donner ses clefs de voiture et de lui indiquer, s’il en est capable, où elle est garée. Gabin ne répond pas tout de suite et Nate se rapproche pour passer un bras autour de lui et l’empêcher de tomber. C’est aussi une façon discrète, et chaste, de rester en contact avec son corps. Sauf que chaste, leur étreinte ne le reste pas longtemps. Son ex se presse lascivement contre lui et parcourt à nouveau son corps de ses mains. « je m'en fiche pas mal pour l'instant. » Nate sourit, aurait envie de se moquer gentiment de lui. T’es un véritable rebelle, tu le sais, ça ? Mais toute idée s’envole dans son esprit quand Gabin embrasse son cou, déchainant les battements de son cœur. La main qu’il place, une seconde plus tard, sur son entre-jambe, pourrait bien tout déclencher. Il voudrait qu’il la glisse dans son pantalon. « ramène-moi ... j'sais pas. ou tu veux. » À cette moue, il voudrait tout donner, toujours. Lui céder tous les caprices. Le sang affluant dangereusement vers son entre-jambe, contre lequel il a toujours la main, il pense réellement à le ramener chez lui. Sauf qu’il a donné son lit à un gamin de 17 ans et qu’il dort dans le canapé, lui, en ce moment. Ce serait facile à expliquer à un Gabin sobre, comme situation, mais à un Gabin bourré c’est beaucoup plus difficile. Il ferme les yeux quand il sent ses lèvres dans son cou. C’est trop difficile, putain. Il laisse même échapper un soupire d’aise quand il sent que le baiser contre sa peau part en suçon.

Mais il ne peut pas porter la marque de Gabin s’ils ne sont pas ensemble. Déjà parce que ce n’est pas très éthique mais aussi parce qu’ils sont censés se voir en date dans quelques jours, pas assez longtemps pour que la marque s’estompe, et que ça risque de les mettre tous les deux mal à l’aise. Nate commence par attraper son poignet pour éloigner sa main de son pantalon puis il le repousse doucement pour le décoller de son cou. Il cherche son regard, pour essayer de lui faire comprendre. Pour qu’il puisse voir, aussi, dans ses yeux qu’il ne le repousse pas par manque d’envie. « Gabin, arrête. » Il lui caresse la joue, amoureux, attendri. Dans sa main libre, il emprisonne ses poignets pour l’empêcher de recommencer à le toucher. Ses mains sont assez grandes pour qu’il en soit capable, ce n’est pas la première fois qu’il le fait même si, d’habitude, c’est plus pour l’embêter ou le frustrer. « Putain, je t’aime. », il souffle tellement il a du mal à garder cette vérité en lui. Heureusement, il ne pense franchement pas que Gabin s’en rappellera. S’il était en état de se rappeler de quoi que ce soit, ils seraient en train de baiser. « Je peux pas te laisser faire quelque chose que tu regretteras demain. Surtout que t’avouera que, dans l’état où t’es, on peut difficilement parler de consentement mutuel non ? » C’est peut-être un peu trop de mots pour lui, là par contre. « Mais je peux quand même te ramener dans notre lit. » Ce qui veut surtout dire qu’il va le ramener sagement chez Elisa et lui mais, dit de cette façon, ça lui donnera peut-être envie de se laisser faire. Il sourit. « Faut juste que tu me dises où est ta voiture. Et que tu me promettes de rester sage pendant le trajet. Sinon je vais faire un accident et on arrivera jamais au lit. » Dans l’état de chaleur où il est, il le sent capable d’essayer de le branler pendant qu’il conduit. Ce qui risquerait de le déconcentrer et si en plus il doit lever ses mains du volant pour l’en empêcher, c’est l’accident assuré.

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Message Sujet: Re: i built your walls around me (nate)   i built your walls around me (nate) Empty Mer 14 Nov - 19:07

t'es un peu paumé, un peu à côté de la réalité, à côté de la plaque. le froid qui te surprend, après que nate ait attrapé ta main pour t'entraîner avec lui. tu fronces un peu les sourcils, secoues la tête, quelques pensées lucides passant dans ton esprit. mais t'as pas forcément envie de les écouter. tu préfères rester comme ça. c'est bien, comme ça. au moins t'es certain que nate ne reste pas très loin de toi. tu le connais trop bien, même complètement bourré, tu sais qu'il ne s'éloignera pas de toi tant qu'il n'est pas certain que t'es en sécurité. tu te mords l'intérieur de la joue, t'approches un peu plus du brun, tes doigts revenant contre son corps malgré les couches de tissus. t'as envie de les retirer. tu fermes les yeux un instant, ne te gênes pas pour plaquer ta main entre ses jambes et venir embrasser, mordiller, et suçoter son cou, voulant y laisser ta marque. pour dissuader quelqu'un d'autre de vouloir y poser la sienne. nate, c'est ton mec, c'est tout. enfin, plus depuis quatre ans. si, peut-être au début, encore un peu. puis t'as commencé à dire que t'étais célibataire quand on te posait la question, t'as commencé à penser à autre chose, à assimiler le fait que c'était sans doute terminé. soupir au bord des lippes, tu veux juste profiter un peu plus longtemps encore de la chaleur de son corps contre le tien, tes doigts toujours au même endroit. mais le brun repousse rapidement ta main, t'obliges à reculer. gabin, arrête. tu fronces un peu les sourcils, une moue boudeuse sur les lèvres, tes bras croisés contre ton torse. t'es pas drôle. tu te contentes de souffler en secouant un peu la tête. t'es un gosse. un gosse à qui on a refusé une friandise. t'es pas contre le fait de laisser ta langue glisser contre la peau du brun.

tes prunelles grandes ouvertes qui viennent rencontrer les siennes, t'es un peu trop éméché pour y lire quoi que ce soit. putain, je t'aime. tu te pinces délicatement les lèvres en l'observant un instant. tu sais pas. t'as envie, mais ton esprit est pas fiable en ce moment. pas assez pour lui répondre simplement. et il te coupe dans tes maigres réflexion. je peux pas te laisser faire quelque chose que tu regretteras demain. surtout que t’avouera que, dans l’état où t’es, on peut difficilement parler de consentement mutuel non ? mais je peux quand même te ramener dans notre lit. t'arrives pas à suivre, bien rapidement perdu par le flot de paroles s'échappant de ses lèvres que t'as simplement envie d'embrasser jusqu'à avoir le souffle totalement coupé. les seuls mots que ton cerveau arrive à capter se résument à notre lit. faut juste que tu me dises où est ta voiture. et que tu me promettes de rester sage pendant le trajet. sinon je vais faire un accident et on arrivera jamais au lit. tu l'observes un instant, comme si tu réfléchissais sérieusement à ses paroles. en réalité, t'essayes juste de piger le sens de ses phrases. pourquoi tu serais pas sage ? tu plantes tes dents dans ta lèvre inférieure. seulement si tu viens au lit avec moi. tu murmures en revenant contre le brun. irrécupérable. tes lippes reviennent contre sa peau, sans la marquer cette fois. t'es déçu, qu'il te laisse pas faire. t'as envie de montrer à tout le monde qu'il est à toi. tu te mords l'intérieur de la joue et respires contre sa peau. tu sens bon. tu souffles sans aucun rapport avec tout le reste de votre discussion. ou de ce qui s'y apparente. alleeez, dit oui. tu ajoutes en relevant un peu la tête pour l'observer, cherchant son regard un peu comme tu peux, sans trop y arriver quand t'y penses vraiment. ta main revient se faufiler dans sa nuque. t'as envie.
t'as envie de l'embrasser, nate. ne jamais arrêter de le faire.
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Message Sujet: Re: i built your walls around me (nate)   i built your walls around me (nate) Empty Mer 14 Nov - 21:29


Nate repousse Gabin. C’est peut-être la première fois de sa vie que ça arrive. C’est à cause de cette situation pourrie qui lui troue le cœur. Ce ne serait pas arrivé s’ils étaient encore ensemble parce qu’alors, quitte à se bourrer la gueule, ils se seraient bourré la gueule à deux. Puis il n’y aurait pas entre eux toute cette gêne étrange. Tout ce ressentiment de la part de Gabin. Parce que c’est bien ça le problème, non ? Nate s’efforce de ne pas y penser. Ça lui fait trop mal, il s’en veut trop. Il peut au moins avoir la consolation d’avoir fait la bonne chose ce soir. « t'es pas drôle. » Il a l’air de bouder. Nate sourit un peu. Il ne peut pas s’empêcher de le regarder, beaucoup trop intensément, depuis tout à l’heure. Parce qu’il est beau. Parce qu’il lui a manqué. Parce qu’il l’aime. Il peut bien le lui dire maintenant, ce n’est pas comme s’ils étaient en train d’avoir une vraie conversation sérieuse. Ce n’est pas non plus comme s’il avait beaucoup de chances de s’en souvenir demain. D’ailleurs, ça n’a pas l’air de le faire réagir. Son regard est toujours dans le brouillard. Pas sûr qu’il comprenne grand-chose de ce qu’il lui dit après. A savoir qu’il va le raccompagner à la maison, dans leur lit. Qui n’est plus aujourd’hui qu’à lui, c’est vrai, mais ça lui permet de jouer sur les mots et de lui faire croire qu’il cédera à ses avances s’il le suit.

Il se sent un peu coupable, comme s’il parvenait à ses fins en promettant à un enfant des bonbons qui n’arriveront jamais mais c’est définitivement mieux que le kidnapper et le foutre dans le coffre de la voiture. Son ex a l’air de peser le pour et le contre d’une telle proposition et Nate attend patiemment qu’il exprime sa réponse. « seulement si tu viens au lit avec moi. » Il soupire mais ne peut retenir un demi-sourire. Il faut dire que ça le touche un peu, cette insistance. Il ne sait pas vraiment si le célèbre adage ‘in vino veritas’ a du vrai ou non mais ça confirme ce qu’il espérait avoir bien compris : derrière la rancœur, Gabin veut encore de lui. Quoi qu’il en soit, ce dernier revient à nouveau contre lui et ses lèvres trouvent à nouveau le chemin de sa peau. A croire que, pour leurs corps, il n’y a rien de plus naturel que d’être en contact l’un avec l’autre. « tu sens bon. »  Il referme ses bras autour de lui, incapable de rester totalement de marbre. « Toi aussi... sous les effluves d’alcool. » Il dépose un rapide baiser sur son front, le serre un instant un peu plus fort contre lui. « alleeez, dit oui. » Il soupire. Peut-être qu’il pourrait l’accompagner jusque dans sa chambre, au moins. Histoire d’être sûr qu’il arrive sain et sauf dans son lit. Bien sûr. Gabin vient mettre sa main dans sa nuque et lève le visage vers lui, tout prêt à l’embrasser. Nate glisse ses mains vers les poches de son pantalon pour y chercher ses clefs de voiture. « Merci », il dit en souriant quand il les a trouvées. Ensuite, il s’éloigne un peu de lui et actionne les clefs en espérant voir les phares de la voiture clignoter au loin. Heureusement, elle n’est pas trop loin. « J’ai trouvé ta caisse, merci beaucoup pour ton aide, Gab. » Il lui sourit encore, prend à nouveau sa main dans la sienne. « On y va, dans ce lit ? » Il n’attend pas sa réponse pour l’emmener vers la voiture.

Dès qu’ils sont installés dans la caisse, Nate allume le chauffage à fond pour les réchauffer et chasser la buée. Il connaît assez le coin pour les mener vers le nouvel appartement de Gabin même si, en réalité, il commence par faire un détour en prenant le chemin de leur ancien appartement. Force de l’habitude. Il pourrait y aller les yeux fermés. D’ailleurs, il est à peu près certain que s’il est complètement défoncé un jour, c’est là-bas qu’il essayera de rentrer. « T’as mis ta ceinture ? », il lui demande, même s’il y a très peu de chances qu’ils fassent un accident à cette heure-ci. Il n’y a plus personne sur les routes. Qui plus est, le chemin n’est pas très long et ils arrivent rapidement chez Gabin. « Ça va, tu la retrouveras si je la gare là ? », il dit en s’exécutant parce que, de toute façon, il ne se sent pas la patience de chercher une autre place libre. Il sort de la voiture et fait le tour pour aller lui ouvrir la portière de son côté. Il lui tend son bras pour l’aider à sortir, puis à marcher vers l’appartement. A partir de là, il a besoin de lui pour ouvrir les portes. Il en profite pour s’allumer une clope, quitte à devoir la terminer dans le couloir du building. C’est pas comme si la concierge était encore éveillée à cette heure de la nuit.

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Message Sujet: Re: i built your walls around me (nate)   i built your walls around me (nate) Empty Mer 14 Nov - 22:00

tu n'aurais peut-être pas dû te mettre dans cet état, mais, trop tard. tu peux juste attendre que ton organisme évacue l'alcool, maintenant. redevenir un peu plus lucide. mais malgré le froid, c'est compliqué avec nate contre toi, nate qui vient te soutenir pour t'empêcher de tomber, qui veut définitivement prendre soin de toi. une partie de ton esprit aimerait garder tout ça en mémoire, tu sais pas dans quel état tu vas être demain. tu fronces un peu les sourcils, tes mains se font baladeuses, mais il est pas très réactif le brun. il veut plus de toi ? une moue sur tes lèvres, tes bras croisés. tu boudes comme un gosse, tu veux pas qu'il te repousse, tu veux juste qu'il te tire un peu plus proche encore. tu te mords l'intérieur de la joue, essayes de rester crédible, mais dans ton état c'est un tantinet compliqué. tu te mords l'intérieur de la joue et secoues la tête de gauche à droite, souffle longuement en essayant de comprendre ce qu'il raconte, nate. ouai, vachement de mal. ton cerveau filtre les mots, ne retient que ce qui lui importe pour le moment. et l'arrange sans doute un peu. vous deux. dans un même lit. putain, t'en as beaucoup trop envie. tu te pinces les lèvres, l'observes un peu, ressembles à un gamin qui veut un jouet ou une connerie dans le genre. toi tu veux juste que tout redevienne comme avant, mais t'es un peu con sur les bords et pas très doué pour ça. soupir au bord des lèvres. un grognement t'échappe quand tu le sens glisser ses mains dans les poches de ton jean, et tu serais près à le supplier pour plus. merci. tu piges pas de suite, puis il te parle de ta caisse et t'as toujours un peu de mal à comprendre. ses paroles t'échappent totalement, encore une fois. on y va, dans ce lit ? tu te contentes d'hocher la tête, le laissant attraper ta main une nouvelle fois. te guider dans le brouillard qui s'épaissit autour de ton esprit.

tu ne te fais pas prier pour venir te caler dans le siège, serrant tes bras contre ton torse pour te réchauffer un peu comme tu peux. tu fermes les yeux un instant, la tête appuyée contre la vitre. t'as mis ta ceinture ? mmm. tu te contentes de marmonner, sans pour autant bouger ou être décidé à quoi que ce soit dans ton état. tu te laisses bercer par le trajet, sans faire attention aux rues empruntées. tu luttes contre l'envie de venir le toucher. il est proche, trop proche, et si loin en même temps. tu sursautes presque quand nate reprend la parole, te contentes de hocher vaguement la tête, pas convaincue d'avoir compris ce qu'il t'a demandé. tu clignes des yeux un instant, attrapes sa main et viens te blottir à nouveau dans ses bras, soupirant longuement contre son torse. tu te pinces les lèvres un instant, fronces un peu les sourcils en le voyant allumer une cigarette. t'es pas dans un état de le lui reprocher. tu secoues faiblement la tête, tousses un peu à cause de la fumée. tu sais pas trop comment tu arrives à survivre aux escaliers. tu manques de tomber. deux fois. tu te retiens à nate, encore. ta bouée, au moins ce soir, le reste de ta vie. tu secoues la tête de gauche à droite, retrouves maladroitement tes clés dans tes poches. elle est pas là, elisa. sans doute chez son mec. une grimace sur tes lippes à ses pensées.tu te mords l'intérieur de la joue, laisses le brun ouvrir la porte. un peu trop bourré pour ça. tes pas dans l'appartement, ta chambre, tu t'en fiches du reste. tu observes un instant nate, comme si tu te demandais ce qu'il se passe vraiment en ce moment. vous en êtes ou ? tu sais pas. quelques rares pensées lucides qui s'en vont bien rapidement. viens avec moi. tu souffles, une nouvelle fois. tu veux pas être tout seul, toi. t'aimes pas ça, être tout seul. t'as besoin d'lui. c'est tout. bourré ou sobre. c'est juste que dans cet état, c'est encore plus flagrant.
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Message Sujet: Re: i built your walls around me (nate)   i built your walls around me (nate) Empty Jeu 15 Nov - 11:08


Il voudrait tellement que la situation soit plus simple. Qu’ils soient à nouveau en couple. Qu’ils ne se soient jamais séparés. Qu’il ait droit à ses câlins tous les jours. C’est pour ça qu’en sortant de la voiture, il profite quelques instants de l’avoir à nouveau contre lui. Son Gabin. Il souhaiterait que ce soit vrai, officiel, su de tous. Il soupire légèrement. Le froid le ramène à la réalité, il faut qu’ils bougent et qu’il conduise Gabin sain et sauf chez lui. Un peu frustré à l’idée de le quitter, il allume une cigarette. Il est de plus en plus accro à ces petits bâtons de cancer, depuis quelques années. Pourtant, quand son ex tousse, il regrette d’en avoir allumé une. Il se rappelle qu’il détestait quand il fumait à l’intérieur. Il se rappelle qu’il a eu du mal à se défaire de cette mauvaise habitude mais qu’il l’a fait, pour lui. À force, il ne fumait même presque plus. Peut-être qu’il aurait complètement arrêté s’ils étaient restés ensemble. Ne fut-ce que pour ne pas filer le cancer à leurs gosses. Putain, pourquoi il pense à ça ? C’est pas le moment, ça ne servira à rien d’autre que le rendre malheureux. Mieux vaut se concentrer sur l’ascension dans les escaliers. Par deux fois, il raffermit sa prise sur Gabin pour l’empêcher de tomber. Une partie de lui, coupable, souhaiterait presque que son ex reste dans cet état pour toujours. Fragile, dépendant de lui, blotti dans ses bras.

Quand ils arrivent à son appartement, Nate le suit à l’intérieur sans réfléchir. C’est seulement quand son ex le regarde, longuement, l’air un peu perdu, qu’il se rend compte qu’il aurait peut-être dû rester à l’extérieur. Gabin est sain et sauf chez lui, plus besoin de Nate. Sauf que ce n’est pas ça qu’il lui dit. « viens avec moi. » Nate acquiesce, littéralement incapable de résister. Il veut se coucher avec lui. Le sentir s’endormir contre lui. Il va d’abord jeter sa clope par la fenêtre, en pensant bien à la refermer pour qu’ils ne meurent pas de froid. Il revient ensuite vers Gabin, appuie sur ses épaules pour lui intimer de s’asseoir sur son lit, se baisse pour lui enlever ses chaussures. « Je te foutrais bien à poil », il dit dans un sourire, « mais en te réveillant demain tu penserais que j’ai abusé de toi. » Alors c’est mieux comme ça. Surtout qu’il n’est vraiment pas sûr d’être capable d’empêcher les choses de dégénérer s’il prenait vraiment le temps de le déshabiller. Ce serait bête d’avoir tenu si longtemps pour tout faire foirer à la fin. Il enlève ses propres chaussures, se glisse dans le lit, attire Gabin contre lui. Il le serre un peu, ému, et reste attentif à sa respiration, à son rythme cardiaque, pour repérer le moment où il s’endormira. Ça le rend heureux de l’avoir contre lui, même si ce ne sont pas les conditions dans lesquelles il voudrait que ça se produise.

Une petite demi-heure plus tard, il est persuadé qu’il dort. Il se lève alors en prenant mille précautions pour ne pas le réveiller. Ensuite, il remet ses chaussures et s’enfuit comme un voleur. Il allume une nouvelle cigarette à l’instant où il referme derrière lui la porte de l’appartement que Gabin partage avec sa sœur. Il en aura besoin pour affronter le froid et la solitude. Il retourne à la soirée pour récupérer sa propre voiture. Toutes les cellules de son corps lui disent de retourner près de Gabin. Il a littéralement l’impression qu’on vient de lui arracher une partie de lui. Le moins qu’on puisse dire c’est que ce n’est pas un sentiment agréable. Quelle situation pourrie. Il l’aime si fort. Heureusement qu’ils se revoient dans quelques jours.

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