do you remember ? - peyton

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{ do you remember ? }
crédit/ tumblr ☾ w/@peyton cooper

C’était comme un regard vers le passé, la recherche d’un souvenir, quand elle la revoyait, cette belle dame, cette belle jeune femme, le coeur aussi beau que cette âme qui semblait l’habiter alors qu’elle l’aidait, petite sans abris, sans le sou, sans la force de continuer ! C’était comme se revoir un instant dans un passé difficile, et un sourire qui émergeait doucement alors qu’elle gardait sa main dans la sienne, jeune Venus. incapable de la lâcher, tu voulais la rassurer ! Tu voulais être là pour elle comme elle avait été là pour toi ! Tu voulais être présente pour ce petit joyau qui avait su te trouver, qui avait su t’aider ! Elle était salvatrice, elle était héroïne. Elle ne s’en rendait sûrement pas compte, mais elle t’avait sauvée ! et elle voulait la sauver en retour, elle voulait sauver son coeur souffrant qui avait visiblement peur. C’était pour cette raison qu’elle gardait sa main dans la sienne et qu’elle se rapprochait doucement, laissait son esprit se coller au sien pour lui apporter douceur et réconfort. Comme une peluche, pensa-t-elle un instant, souriant de plus belle. merci Peyton... je suis heureuse aussi ! Je... je n’arrive toujours pas à y croire ! Mais je suis tellement heureuse ! Ce n’est pas le luxe, mais c’est un luxe pour moi. Et... je sais qu’on ne se connaît pas encore beaucoup mais... tu... voudras venir visiter ? Oh bien sûr tu n’es pas obligée ! Surtout que tu dois habiter dans quelque chose de bien plus joli. Mais... mais tu m’as sauvée... alors... enfin... si tu veux quoi... un peu de rose sur ses joues. Alors qu’elle la tenait. Alors qu’elle s’ouvrait un peu plus à elle. que tu omettais volontairement de reparler de ces horribles choses qui avaient été ton quotidien pendant des années. Tu avais déjà laissé échapper ton affiliation à la prostitution, tu ne voulais pas en plus l’accabler par la culpabilisé. et dans un sourire elle répondit à sa question suivante je ne sais pas comment mais... la... l’une des candidates pour le post de maire... m’a prise sous son aile. Je suis son assistante. Enfin, j’apprends encore les bases, surtout à bien écrire. Mais sinon je l’aide. Je fais des tâches simples, qui lui font plaisir. bien plus que du plaisir, tu sentais surtout de l’envie dans le regard de ta patronne. Mais que pouvais tu faire ? Tu avais déjà tant de chances d’être à ses côtés... peut être était-ce malsain, mais au moins tu avais de quoi te nourrir. des pensées qu’elle tut rapidement pour ne pas alarmer sa nouvelle amie, sa sauveuse, tandis qu’elle lui parla de tout ce qu’elle avait fait pour elle, Venus. De tout ce que Peyton avait accompli en la sauvant. je ne sais pas si je suis forte, mais je n’aurais pas survécu sans toi, donc si, c’est grâce à toi. Merci. Et je n’accepterai pas que tu me contredises, si ça peut t’aider à accepter les remerciement. elle sourit, utilisant avec efficacité ce qu’elle pouvait entendre de Nienna quand cette dernière voulait négocier. C’était assez efficace. merci beaucoup peyton ! Merci infiniment ! elle lui sourit avant de serrer un peu plus sa main et sache que... je ne t’aide pas seulement parce que tu m’as aidée, hein... je t’aide car... je t’apprécie ! Beaucoup... un sourire si innocent sur les lippes, elle pria intérieurement pour que tout se passe bien...
Si seulement...

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{ do you remember ? }
crédit/ tumblr ☾ w/@peyton cooper

Comme si elle le lisait dans son regard, son beau regard pourtant perturbé par cette présence, par ce lieu. Comme si elle le lisait dans son regard, son doux regard... Venus pouvait le savoir, Peyton avait besoin d’elle, besoin qu’elle la sauve. C’était loin d’être équivalent à ce que la belle avait fait pour elle, c’était loin de valoir ce qu’elle avait reçu, mais elle entendait son appel à l’aide, ce besoin de ne pas être seule, pas en cet instant, en ces instants. tu savais le voir, tu savais le lire chez autrui, Venus. Parce que tu avais un coeur aussi grand que ta vie avait été difficile, et que tu ne pouvais pas passer à côté de la souffrance sans la ressentir. Petit ou grande. Et près de cette nouvelle amie, il y avait la peur d’un verdict, d’un diagnostique toujours plus douloureux. Il y avait la peur d’être seule, ce qui t’attirait, ce qui te faisait mal, si mal. Et tu restais alors à ses côtés, lui contait ta vie, l’aidait à penser à autre chose, le tout, sans rien attendre en retour. Tu n’étais pas égoïste, elle t’avait peut être sauvée, mais ce n’était pas pour cela que tu l’aidais ainsi, que tu restais ainsi, que tu lui parlais ainsi. Tu avais une dette envers elle, mais ce n’était pas encore l’heure de payer, non. Non, là, tu lui offrais juste de ton temps et de ton amour, de ta sympathie et de ton empathie, pour elle. elle, à qui elle proposait de venir chez elle. Elle, à qui elle proposait de se lier, qu’elle voulait revoir. Elle, qui avait un coeur aussi grand que le sien, et qui ne méritait pas d’être coincée à l’hôpital, lieu de tous les malheurs. Elle, peyton, qu’elle voulait apprendre à connaître d’avantage, chose qu’elle aurait du faire le jour même où cette derniere lui avait donné de quoi survivre. ah oui ? Vagabonde ? Cela veut dire que tu bouges beaucoup ? Que tu voyages beaucoup ? Tu es déjà sortie de notre pays ? Tu as visité de beaux endroits ? des étoiles dans ses yeux, d’un coup. Des étoiles qui resplendissait, parce que voyager était un luxe qu’elle souhaitait découvrir, un jour. en attendant tu le vivais au travers de ses yeux à elle... et elle avait envie de l’entendre lui raconter ses aventures, de rêver en s’imaginant les vivre via ses mots, de fermer les yeux pour que le paysage qu’elle décrirait puisse se former. Elle avait cette lueur dans le regard, celle d’une enfant qui découvrait un trésor. Ce trésor, c’était elle, Peyton.
Et alors qu’elle lui racontait la chance qu’elle avait eu de trouver un travail sans aucune qualification, et qui lui permettait de vivre, elle ne put s’empêcher de sourire en écoutant sa nouvelle amie la féliciter. oui je suis très contente ! Elle m’apprend les bases, et est très gentille avec moi. Je me sens toujours bien quand je travaille à ses côtés, j’ai l’impression d’enfin compter. elle qui avait toujours été sans abris, oubliée, vendant son corps... il n’y avait eu qu’avec Arya qu’elle s’était sentie acceptée et importante, et désormais, elle pouvait ressentir cette impression dans son travail. ce n’était cependant pas la même chose qu’avec Arya. Arya t’avait donnée l’amour et la tendresse, alors que la future maire potentielle te donnait un but. un but qu’elle ne voulait pas perdre. C’était important. Chacun de ses buts l’étaient. Veiller sur sa grande sœur, aimer son ange gardien, travailler dur pour sa patronne... et évidemment, venir en aide à sa sauveuse, laquelle se retrouve interdite de refuser les remerciements de Venus. Un petit rictus sur son visage et elle lui tira la langue avant de lui dire c’est mieux quand tu les acceptes ! Et j’accepte les tiens aussi, évidemment. De rien... je reste là de toutes façons, je ne bouge pas. et sa main vint serrer celle de Peyton tandis qu’elle lui soufflait je ne te lâche pas. D’accord ? Quoiqu’il se passe... quelle que soit la mauvaise nouvelle. Ou bonne nouvelle. Elle ne comptait pas abandonner Peyton qui avait cruellement besoin d’elle.
Son coeur était de toutes façons lié à celui de la brune, désormais.

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{ do you remember ? }
crédit/ tumblr ☾ w/@peyton cooper

Un sourire, celui qu’elle montrait à la belle qu’elle accompagnait, à la belle voyageuse qu’elle devinait coincée dans cet endroit, dans cette ville, qu’elle devinait totalement coincée à cause de ce corps qui semblait lui faire défaut… et la peluche ne pouvait pas s’éloigner de cette âme en peine. Alors elle lui souriait, elle lui donnait cette bonne humeur, elle restait longuement avec elle, ne voulait la laisser seule, avec ses tourments. Et en l’écoutant parler, c’était comme si chacun de ses mots dessinait son voyage, comme si elle se retrouvait plongée au cœur des récits de peyton. Comme si ce qu’elle avait vécu, ses souvenirs, étaient partagés par venus… elle les voyait presque, ces rêves. Elle le voyait presque, ce désir de s’enfuir, de tourner autour du monde, de découvrir la vie, les cultures. Une chance que venus ne pourrait jamais avoir, une chance qu’elle voulait découvrir en écoutant les récits de peyton. j’espère que tu me raconteras tous tes voyages, j’ai hâte de tout découvrir… ça a l’air fascinant. Tu as du découvrir tellement… cela te semblait presque irréel, mais tu ne savais pas te plaindre. Tu avais tes chances, elle avait les siennes, et un jour, peut-être pourras tu voyager avec elle, ou à ton tour.
Mais si peyton avait eu de la chance dans sa vie, venus ne se sentait pas malchanceuse. Vivre dans la rue avait été difficile, mais elle se sentait tellement vernie d’avoir eu ce travail, d’avoir eu cette chance, cette merveilleuse chance… sa vie avait été difficile, elle l’était encore, mais elle avait rencontré plusieurs âmes qui avaient su donner de leur personne pour elle. peyton en faisait partie. Peyton, qui l’avait aidée, peyton, qui lui avait tendu la main. oui… je te raconterai. Je te montrerai aussi, si tu veux. tu voulais lui dévoiler cette belle vie que tu avais, finalement, grâce à elle, grâce à des gens comme elle. et alors qu’elle prenait tendrement sa main, dans l’attente des résultats, jouant son rôle d’ange gardien, et ne laissant pas la belle seule, elle finit par accepter son offre. avec plaisir… j’espère que la prochaine fois, cependant, ce sera à moi de t’offrir un café, ou un repas… comme une boucle. Peyton lui avait offert de quoi manger, dans la rue, peyton voulait lui offrir un café… et elle lui rendrait toutes ces belles attentions. Un jour.
Elle lui rendrait tout cet amour, toute cette attention.
« la prochaine fois ». il y en aurait encore beaucoup…