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 i have died everyday waiting for you. (galatea)

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Message Sujet: Re: i have died everyday waiting for you. (galatea)   i have died everyday waiting for you. (galatea) - Page 4 Empty Sam 22 Fév - 16:06


all of my doubt suddenly goes away, one step closer, i have died everyday waiting for you. -- @galatea thorn

Il y a cette peur dans le regard de sa mère qu’elle ne veut plus voir, pas ce soir. Il y a cette douleur qui parcourt son corps qu’elle ne peut plus accepter, pas ce soir. Il y a cette tristesse chaque fois qu’elle pense la voir s’en aller qu’elle ne veut plus autoriser, pas ce soir. Elle veut lui offrir un moment, quelques heures, une nuit, de repos, de répit. Un moment pour qu’elle puisse réellement se reposer et oublier toutes les larmes versées. Et elle fait ce qu’elle peut, pour cela. Elle la rassure d’abord sur le soutien qu’elle lui offre, lorsqu’elle se déplace. Sur cette présence à ses côtés soulageant un peu son corps et rassurant son âme. Tu fais tout ce qui est en ton pouvoir pour que la quadragénaire se sente bien, quitte à effacer entièrement tes propres craintes pour réparer les siennes. Quitte à lui offrir tout ce que tu n’avais pas imaginé. Parce que tu n’imaginais pas la retrouver, pas dans un tel état, ta maman. Naïvement, t’imaginais qu’elle s’en était peut-être sortie, pas que sa vie serait bien pire encore que lorsqu’elle t’a laissée. Une nuit emplie de douceur, de chaleur, et dans son lit. Dans son lit, non dans son canapé. L’idée qui ne lui traverse pas l’esprit ne serait-ce qu’un instant, parce que tout ce qu’elle a vu ce soir démontre qu’elle a besoin d’un lit, de confort. Mais cette demande, elle ne l’avait pas envisagée. Cette demande, elle est prématurée et à la fois, Joy n’imagine pas pouvoir refuser. Elle ne l’imagine pas, parce qu’à cet instant précis, elle a la sensation que le bonheur de Galatea dépend de sa réponse. Qu’elle ne pourra pas bien dormir sans elle. Et peut-être qu’une partie de toi a besoin de la voir, de la sentir, également, Joy. Peut-être une partie de toi a besoin de garder un œil sur elle, être certaine qu’elle va bien, qu’elle est bien là. Lorsqu’elle accepte, le visage de la blonde s’illumine immédiatement, de quoi provoquer un sourire touché sur le visage de l’artiste. Elle l’est, touchée. Touchée par sa maman. Touchée par cette femme si vulnérable qu’elle découvre. Touchée par tout cet amour qu’elle sent en elle. Touchée par son désir de vouloir à tout prix retrouver sa fille. Galatea la serre dans ses bras et elle se laisse faire, posant sa main contre sa nuque quelques instants… - De rien… Elle s’occupe alors de l’installer, elle, en premier. L’accompagnant jusqu’au lit avant de relever la couverture de ce dernier pour aider sa maman à s’y asseoir, puis à s’y allonger avec douceur. Sa canne posée juste à côté et elle enfin allongée, elle ressent le soulagement d’avoir réussi à la conduire jusqu’ici. T’en doutais pas, Joy, même si tu ne sais pas encore ce qu’elle ressent, ni même comment l’aider. T’en doutais pas, parce qu’elle est ta maman et au fond de toi une petite voix te guide sur ce que tu dois faire avec elle. Mais s’il lui était arrivé quelque chose durant le trajet, si elle s’était retrouvée trop fatiguée, tu n’aurais pas pu te le pardonner. Elle s’échappe alors, juste pour lui trouver de quoi se réchauffer encore davantage, pour finalement se glisser à ses côtés. Joy s’allonge, en il ne suffit que d’un instant à Galatea pour venir s’installer dans ses bras, se blottir contre elle en la serrant. Contact soudain, qu’elle accepte pourtant, sentant son cœur se serrer et balancer dans tous les sens. Jamais elle n’aurait pu imaginer que cette soirée puisse se terminer de la sorte. Jamais elle n’aurait pu imaginer passer la nuit avec sa mère, accrochée à ses bras, son corps collé au sien. Avec des paroles une nouvelle fois si belles qu’elle ne peut rester insensible. Si belles qu’elles la recouvrent encore de tout cet amour qu’elle ressent pour elle depuis vingt-trois ans. - Oh… J’avais tellement peur de ne pas te retrouver, que ce soit trop tard… Et à l’abri sous la couverture, elle l’enlace à son tour, lui prouve qu’elle est là, que ce soir elle est avec elle, et ce qui arrivera le lendemain devra attendre le lendemain. - Je veux essayer de te pardonner… Qu’elle murmure, sincère. Elle n’est pas certaine d’y parvenir. Pas certaine de la tournure que prendra leur relation. Mais face à Galatea, elle ne peut pas imaginer autre chose qu’essayer de lui offrir son pardon. Face à Galatea, à tant d’amour, tant de tristesse, de souffrance et de culpabilité, elle ne peut pas la rejeter sans avoir essayé. - Dors bien… Douce mélodie, avec cette volonté qu’elle passe une bonne nuit. Une nuit bien meilleure que celle qu’elle aurait eu dans son appartement glacé, dans ce froid propagé contre son corps.

(c) calaveras.
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Message Sujet: Re: i have died everyday waiting for you. (galatea)   i have died everyday waiting for you. (galatea) - Page 4 Empty Dim 23 Fév - 5:42


i've never stopped. loving you. waiting for you. fighting for you. you're my everything. -- @joy stevenson

une douceur qu'elle n'avait jamais envisagé. une douceur qu'elle n'avait jamais pu imaginer, même dans ses rêves les plus fous, depuis qu'elle avait laissé sa fille aux soins d'une autre famille, d'une autre maman. le déchirement d'un coeur, qui ne se reconstruisait qu'à présent qu'elle l'avait retrouvée. doucement. lentement. avec difficulté. mais au moins, elle se sentait enfin bien. bien, parce que son trésor lui était revenu. bien, parce qu'elle voyait, sentait, enlaçait sa fille. sa petite fille. son bébé. la seule joie de sa vie, la seule douceur qu'elle avait pu avoir. tenir son bébé, tenir ce bout de chou à peine sorti d'elle, pour l'embrasser, pour lui promettre que tout irait bien, pour lui dire combien elle l'aimait, pour pleurer contre elle, alors que la décision la plus difficile de sa vie était en train de se réaliser. jamais tu n'avais voulu, bien entendu. tu avais toujours voulu la border le soir, lui lire des histoires, lui soigner les petits bobos, et l'embrasser chaque matin. tu avais toujours voulu être sa maman, être une maman, rien que pour elle, et son sourire merveilleux, autant à l'époque qu'à présent. tu avais toujours voulu la voir grandir, la voir sourire, l'entendre rire. et cette photo que tu gardais sur toi, c'était, auparavant, la seule façon de te rapprocher de ce rêve éteint. alors lorsqu'elle obtint le droit de dormir avec sa fille, il n'y eu jamais plus d'étoiles que dans ses yeux. et elle était si prévenante, joy. si tendre. elle l'aida à s'installer, comprenant bien que c'était compliqué, que la sclérose était vicieuse. elle l'aida à s'allonger, elle se comporta comme galatea aurait aimé se comporter avec joy enfant, avec cette petite... et tu te permis de t'imaginer à sa place, et de l'imaginer à la tienne. de la voir, dans le lit, bouille enfantine, attendant son baiser du soir. si seulement cela avait été possible... à la place, elle avait le droit, enfin, après tant d'années, d'être bordée par son amour de bébé, par ce trésor qu'elle chérissait depuis le début. depuis même avant le début. et une fois que les deux femmes furent dans le lit, galatea ne put résister à venir dans ses bras, se blottir dans ceux de la seule personne au monde à qui elle faisait confiance. c'était peut-être étrange, peut-être même une connerie, de lui faire confiance aussi vite. mais elle était ta fille, et en tant que telle, elle avait tout ton amour, et toute ta confiance. ta vie dépendait de sa vie, ta vie n'avait aucun sens sans elle, alors tu la lui confierais sans hésiter. et les paroles de sa fille lui brisèrent le coeur. quand elle se rendit compte que joy avait eu si peur. si peur qu'elle soit déjà partie. si peur que tu sois déjà morte. mon bébé... je peux être malade, prostituée, pauvre, ou même sans abris, que je ne pourrais pas mourir sans te revoir... tu n'avais pas à t'en faire. j'aurais tenu. je... elle glissa une main sur la joue de sa fille. je ne savais pas si tu viendrais un jour, si je te reverrais. mais tu es la seule pensée qui me poussait, qui me pousse encore aujourd'hui, à me battre contre la maladie, tu sais... des révélations fortes, sincères. une vérité qui n'existait peut-être qu'entre parents et enfants. parce que pour elle, pour la quadragénaire, rien n'était plus important, plus beau que son enfant. et pour joy, elle aurait encaissé tout ce que le destin aurait bien osé lui mettre sur la route. parce que tu te voulais forte, pour elle. parce que même si l'espoir avait disparu, pendant des années, une étincelle existait encore en cette photo. et lorsque joy lui murmura qu'elle voulait lui pardonner, le coeur de galatea se balança plus fort. je n'en demande pas tant mon bébé... je comprendrais si tu n'y arrivais pas... mais au moins, je peux te revoir, je peux te serrer dans mes bras... mon petit bébé... elle revoyait le petit bout de chou. elle souriait, doucement. jamais elle ne voulait la perdre, jamais elle ne voudrait la reperdre. et bien entendu, elle voulait être pardonnée. mais comment pouvait-elle lui demander une chose pareille ? pour joy, elle avait été une mère horrible, l'abandonnant. alors elle ne pouvait pas lui demander de la pardonner, juste lui présenter ses excuses. ce qu'elle avait fait. ce qu'elle referait. encore. et encore. et encore. parce que rien n'était trop pour son enfant. et alors qu'elle sentait le sommeil la prendre, elle répondit merci... toi aussi... bonne nuit, mon trésor. avant de se blottir à nouveau contre elle pour trouver le repos. un véritable repos, dans un véritable lit, avec cette douce chaleur, avec sa merveilleuse fille.

(c) calaveras.
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