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(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !

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 i choose you. (galatea)

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Message Sujet: i choose you. (galatea)   i choose you. (galatea) Empty Mer 4 Nov - 20:06


i choose you, to be by my side, i choose you, to hold me at night, it's the biggest decision i'm about to get right, i choose you, i choose you. -- @galatea thorn

Les secousses en plein cœur, les vagues à l’âme, depuis cette consultation. Déchirante, bouleversante, fracassante. Aussi bien pour l’une que pour l’autre. Pour la mère, victime d’années en années, souffrante, en proie aux forces qui s’échappent, aux mouvements incontrôlés à la fragilité débordante. Pour la fille, à peine remise d’une première rencontre avec sa mère, déjà à devoir s’occuper d’elle, d’une maladie dont elle ne savait rien jusqu’à présent. Les tourments déjà trop présents et encore bien trop à venir. Mais parmi eux, une émotion, une tendresse, une douceur, un tout petit bonheur, celui d’avoir retrouver sa mère. sa vraie mère, avant qu’il ne soit trop tard. un bonheur infini que ta mère semble partager. Ta mère, à qui t’as été arrachée. Pas contre sa volonté, mais contre son envie la plus profonde, contre cet instinct maternel qui est sien. elle réfléchit, tous les jours depuis les retrouvailles, à ce qu’aurait été sa vie aux côtés de galatea. Une vie dans la misère, dans la peur, dans le froid, dans le désespoir. Une vie avec des hommes qui défilent, utilisant la femme contre quelques billets. Une vie difficile, certainement bien plus que celle qui était sienne, auprès des stevenson. Mais une vie marquée par l’amour. son amour, tu n’en doutes pas, joy. tu le sens, chaque fois qu’elle pose le regard sur toi. Tu le sens, à chacun de ses mots, aussi difficiles soient-ils, parfois. Tu le sens, quand ta simple présence parvient à l’apaiser, à la rassurer. Quand la nuit, elle cherche le réconfort blottit contre tes bras. un amour qu’elle ressent, plus que jamais, dans le cœur de sa maman. Et peut-être que si elle était restée avec elle, les choses auraient été différentes. Peut-être qu’en grandissant, elle aurait pu l’aider. La sortir de là. peut-être. Mais tu la connais depuis des années, la vérité, joy. tu savais depuis des années, pour quelles raisons elle avait dû t’abandonner. Mais t’as rien fait. T’as pas bouger jusqu’à aujourd’hui. T’as pas pu rattraper cette absence. Tu l’as laissée là-bas, s’affaisser, seule avec sa maladie. Peut-être que les choses auraient été différents, si elle ne t’avait pas abandonnée. Mais elles l’auraient été également, si t’avais pris ton courage plus tôt. peut-être… peut-être…
Les mots qui tournent dans sa tête, le trop plein à encaisser, elle se sent de plus en plus sur les nerfs. Pas prête à craquer, non, pas encore. parce qu’après le travail, lorsqu’elle passe le pas de son appartement, l’artiste sait désormais que galatea l’y attend. Qu’elle compte sur elle. C’est avec cette pensée en tête, qu’elle franchit le pas de la porte de son appartement. mais il n’y a aucun bruit, aucun. Alors tu glisses la tête dans la chambre, constatant que la quadragénaire s’est assoupie, dort dans son lit. Tu ressors aussi rapidement, silencieusement, ne voulait surtout pas la réveiller. le sommeil, elle sait combien il est difficile, pour sa mère. difficile car toujours perturbé, que ce soit par l’angoisse, le besoin de se lever ou les douleurs.
Joy se tait, regagne le salon, commençant à réfléchir à ce qu’elle va préparer à dîner pour le soir, jusqu’à cet appel. Un appel de sa mère. l’autre mère, la mère adoptive. et bien vite, tu réalises, joy. que ta grande sœur a craché le morceau, qu’elle a révélé son secret à votre mère. révélant que t’as retrouvé ta mère biologique, et qu’en plus elle vit actuellement chez toi. la conversation qu’elle redoutait, plus que tout. Parce qu’elle n’est pas prête. Pas prête à parler de galatea. La blonde se tait, depuis le début, cachant à ses parents qu’elle était à la recherche de sa véritable mère. mais elle ne peut plus fuir cette discussion qui, au téléphone, devient bien vite tendue.
Elle encaisse les reproches sur les cachotteries. Elle encaisse les reproches sur la présence de l’handicapée chez elle. Les mises en garde. quand elle te dit que c’est trop tôt, que tu ne connais même pas galatea, que tu ne devrais pas la laisser entrer dans ta vie aussi brutalement. Les questions qui s’enchaînent, et la plus fatidique, combien de temp va-t-elle rester chez toi ?  la question de trop. stop ! c’est toi qui ne la connais pas ! tu ne sais même pas dans quel état elle est et… c’est chez moi, d’accord, je décide ! l’agacement perceptible dans le ton de sa voix, même si elle tente de ne pas hausser le ton pour ne pas réveiller galatea. je ne sais pas combien de temps elle va rester mais tu n’as pas ton mot à dire là-dessus ! je suis claire ? une mère qui s’inquiète, simplement, de voir sa fille s’embarquer dans de telles histoires. Dans un tel problème. Mais une autre mère, qui a besoin d’elle, qui a le droit d’avoir enfin un peu de bonheur auprès de son bébé. et une phrase « j’ai le droit de te donner mon avis, joy, je suis ta mère. » oui, et elle est ma mère aussi ! je ne veux pas avoir cette conversation au téléphone, on en rediscutera plus tard ! elle raccroche, brutalement.
Elle raccroche, pose le téléphone sur le plan de travail alors qu’elle passe une main dans ses cheveux, accablée par ce moment qu’elle n’avait pas prévu. Pas aujourd’hui. Pas si brutalement. Pas quelques jours seulement après la consultation avec le médecin. Beaucoup trop de questions encore sans réponses, dans son cœur, dans son esprit. mais alors que tu te reprends, que tu te retournes, tu aperçois galatea dans l’encadrement de la porte menant à la chambre. Galatea réveillée, galatea qui te regarde. Galatea qui a peut-être entendu tes mots, cet appel. hey… tu es réveillée… un tout petit sourire, décontenancée, alors qu’elle plonge son regard dans le sien. Sans oser s’approcher. Sans oser s’avancer jusqu’à elle. tu ne bouges pas, parce que tu ne sais comment agir, tu ne sais quoi dire. T’attends simplement de savoir si elle va bien.

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Message Sujet: Re: i choose you. (galatea)   i choose you. (galatea) Empty Ven 6 Nov - 7:41


you and i, we're like fireworks and symphonies exploding in the sky. with you, i'm alive, like all the missing pieces of my heart, they finally collide. so stop time right here in the moonlight, 'cause i don't ever wanna close my eyes. without you, i feel broke, like i'm half of a whole -- @joy stevenson

Une vie de souffrances… ce qu’elle avait subi, ce qu’elle subissait encore. ce que sa fille, son petit bébé, tentait de lui épargner, ce que le monde avait voulu lui annoncer, ce que le destin avait voulu lui donner, ce que l’univers avait décidé. Une vie de souffrances, pour une femme qui n’avaot jamais rien décidé, sauf cette ultime décision, alors qu’elle mettait au monde l’unique trésor de sa vie, la seule personne, la seule vie qu’elle désirait vraiment. Alors qu’elle mettait au monde un petit bébé, vingt quatre ans plus tôt. La seule décision de sa vie, la plus difficile, la plus coûteuse, donner un foyer à ce petit ange, plutôt que de lui gâcher la vie.
Une vie de souffrances, ce qu’elle allait désormais lui donner, si elle restait avec elle. ce qu’elle allait désormais lui infliger, à cet ange, grandi. Ce qu’elle allait faire, si elle ne parvenait pas à s’éloigner. mais c’était désormais impossible, tu n’en avais plus la force. tu n’avais plus la force d’il y avait deux décennies, lorsque tu avais pris cette décision qui t‘avait anéantie. Tu n’avais plus cette force, gala, parce que tu l’avais retrouvée, parce qu’elle t’avait recherchée, qu’elle t’avait sauvée, et que l’espoir dans ton cœur avait suffi à te rendre vulnérable. elle ne pouvait plus s’en séparer, quand bien même il le fallait.
Une vie de souffrances. Promesse à demi crachée par un médecin qui avait pourtant fait de son mieux pour être doux, mais il n’avait pas besoin de prendre un ton difficile pour annoncer une vie dans les flammes d’une maladie trop puissante. Une consultation difficile, elle avait alors découvert que le monde ne voulait pas d’elle, ne voulait plus d’elle, depuis si longtemps maintenant. Mais qui se précisait finalement, alors qu’elle avait enfin le droit d’être heureuse. le destin lui retirait tout cela avec ce nouveau dilemme, rester et sourire aux côtés de son ange, ou partir et sauver sa vie.
Mais elle n’était pas en danger. elle n’était pas en danger, ta petite joy. C’était bien pour cette raison que tu n’avais pas la force de faire ce qu’il fallait. Parce que tu te sacrifierais sans hésiter si c’était pour lui sauver littéralement la vie, que ce fut prendre une balle à sa place, la pousser hors de la trajectoire d’une voiture, affronter la mafia pour la sortir de leur viseur, ou prendre sa place dans un cauchemar, celui dans lequel ton mac revenait pour te faire souffrir, la forcer… un rêve qui la réveilla, cauchemar ambulant de ces derniers mois, cauchemar récurrent dont elle ne parlait pas, mais qui se finissait souvent dans les bras de son amour de bébé, qui ne semblait plus pouvoir dormir profondément, et qui, à chaque fois, la serrait d’avantage dans ses bras, en la consolant, en l’aidant à se remettre, en lui disant qu’elle était là.
Mais elle ne l’était pas. pas là. pas à ses côtés. Pas rentrée ? elle devinait que si, galatea, en entendant des voix dans le salon. Non, si joy n’était pas à ses côtés dans le lit, c’était tout simplement parce qu’elle venait sans doute de rentrer, la quadragénaire s’étant assoupie en l’attendant, et qu’elle n’avait pas voulu la réveiller. encore une fois, preuve évidente qu’elle veillait sur toi plus que de raison, celle qui parvenait à ne pas te reprocher l’abandon, l’enfant qui parvenait à te sauver, encore. la femme parfaite, ton petit trésor, qui voulait que tu puisses dormir, quand elle savait à quel point c’était difficile. Une fois encore, elle avait raison, réveil rapide, tu n’avais dormi qu’une petite heure, ou deux. Tu ne savais plus exactement à quelle heure tu avais passé la barrière entre les yeux clos et le sommeil. mais désormais, elle l’avait repassée, et une fois les yeux bien ouverts, elle sortit du lit. Chose difficile, elle voulait néanmoins réussir à le faire seule, mais ses membres semblaient vouloir lui mener la vie dure. comme un rappel constant de cette foutue consultation. elle y parvint néanmoins. Ce fut difficile, elle s’appuya longuement sur sa canne, mais elle y parvint joy t’avait dit que vous vous battriez contre la maladie, tu le montrais. et, marchant doucement, ne voulant pas gêner sa fille qui parlait visiblement au téléphone, elle passa l’encadrement de la porte. Pour tomber sur ce qu’elle n’imaginait pas entendre ce que tu redoutais, néanmoins. des cris. Des justifications. Et quelques mots. « elle est ma mère aussi ». et tu devinas… tu devinas qu’il s’agissait de la femme stevenson, que tu avais rencontrée une unique fois, alors que tu acceptais à contrecœur de donner ton bébé pour lui accorder une vie meilleure. Tu comprenais que c’était sa vraie mère, qui l’appelait, pour lui dire que tu n’étais pas supposée être la bienvenue. Tu comprenais que c’était une dispute mère fille, l’une de celles que tu aurais pu avoir avec elle, avec ton bébé, si tu ne l’avais pas abandonnée, si tu avais pu l’élever, la garder en vie, pour qu’un jour elle fasse une connerie, selon toi, et que tu l’appelles pour lui en parler. La connerie, c’était toi. tout se passait sous tes yeux. et elle ne pouvait dire mot, figée par cette scène, avant que joy ne raccroche, et ne s’aperçoive qu’elle regardait, qu’elle écoutait. c’était… c’était… t… ta… ta « mère », n’est-ce pas ? cela te faisait si mal de dire ceci. Parce que tu étais sa mère, biologiquement. Parce que tu étais sa mère, que tu aurais voulu être sa seule mère, que tu aurais voulu mériter cette appellation. Que tu aurais voulu être sa maman, mais que tu n’avais ce titre que parce que tu l’avais mise au monde. un titre que tu ne méritais pas, que la personne au bout du fil méritait bien plus que toi. les yeux trempés, elle se forçait à ne pas craquer, mais elle savait ce qu’il se passait. elle sait… que je suis là… elle… elle ne veut pas, hein ? elle… elle sait que je vais… que… que je gâche ta vie… qu’elle était un fardeau sûrement bien trop lourd à porter. elle veut… que… que je parte… elle devinait. C’était évident. Elle devinait. Mais le poids de ces mots la faisait trembler, et elle manqua de tomber une fois, avant de tomber une réelle fois. mais la première fois, ce petit chavirement, avait suffi à alerter ta fille qui t’avait rattrapée la seconde fois, instinctivement. p…pardon… bredouilla-t-elle, chamboulée, perdue dans ses pensées, dans ce qu’il se passait. Ce qui arrivait.
La mère de son bébé voulait qu’elle parte. C’était ce qu’il y avait de mieux à faire, ce qu’elle ne pouvait pas faire.
Ce qu’elle n’avait pas la force de faire.
Parce qu’elle ne voulait pas la quitter.


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Message Sujet: Re: i choose you. (galatea)   i choose you. (galatea) Empty Sam 7 Nov - 18:58


i choose you, to be by my side, i choose you, to hold me at night, it's the biggest decision i'm about to get right, i choose you, i choose you. -- @galatea thorn

La bataille d’une vie, un combat permanent, dualité sans fin, que d’inviter galatea à faire partie de sa vie. à entrer dans son monde, dans son univers. Une bataille contre la maladie, une lutte jour après jour pour garder sa maman en vie, pour l’empêcher de sombrer définitivement dans le chaos. Un combat contre une vie trop difficile, pour lui faire oublier toutes les blessures de son âme, toutes les marques sur son cœur, celles de la prostitution, celles de la solitude, celles de la misère. Et une dualité. Une dualité entre ce sentiment d’abandon, entre cette peur qu’elle n’oubliera jamais en découvrant la vérité, et le besoin de la connaître. Le besoin de lui laisser une chance, enfin, d’être sa mère. ce n’est pas une envie, c’est un besoin. Un besoin qui coule dans ton sang, celui de la retrouver. Et maintenant qu’elle est là, juste à tes côtés, tu ne peux plus la rejeter. ce qu’elle n’avait pas prévu, joy, c’était de se battre avec sa mère adoptive, avec sa famille, au sujet de galatea. Le moment qu’elle redoutait, qu’elle faisait tout pour éviter. Ce n’est plus possible, à présent. peut-être qu’il était temps, joy. temps pour toi de te poser les bonnes questions. De t’interroger sur l’avenir. Ton avenir, et celui de galatea. Temps de sortir de ce flou, de cette douce illusion dans laquelle tu t’es fourvoyée, sans jamais te demander si, oui ou non, elle allait rester.
Mais pas comme ça. Pas de cette manière. Pas si brutalement. Et surtout pas en présence de galatea. Surtout pas avec galatea endormie juste à côté. Endormie, plus vraiment. Réveillée et parfaitement consciente. elle n’est pas bête, elle a tout entendu, elle a tout compris. Ses mots en sont révélateurs, et cette tristesse, dans son regard. cette peine que tu distingues immédiatement, qui te fait mal au cœur. mal au cœur en imaginant le sien, tout écrasé à cause de ces mots, de cet appel. Mal au cœur, et l’esprit en alerte. L’instinct qui semble surdéveloppé, avec elle. Alors lorsqu’elle commence à percevoir des tremblements, le corps faiblissant, joy s’approche immédiatement d’elle, juste à temps pour passer un bras dans son dos et son autre main dans la main libre de la quadragénaire. Juste à temps pour la retenir, pour ne pas qu’elle chute. attends, hey, viens t’asseoir… qu’elle murmure, sans changer de position, laissant galatea s’appuyer sur elle jusqu’au canapé. Canapé sur lequel elle l’assoit, l’installe, doucement, relâchant son emprise pour s’asseoir à son tour, à ses côtés.
Joy soupire, replace une mèche de ses cheveux derrière son oreille, avant de finalement se lancer. Reprendre la parole, plongeant son regard dans celui de sa mère biologique. c’était elle, oui. Je me doutais que mon absence finirait par être remarquée. C’est ma sœur qui… qui a révélé la vérité. ce que t’aurais pu éviter, si t’avais pris les devants, joy. elle ne s’attendait pas à ce que je lui cache une telle chose et… elle trouve que c’est un peu prématuré… prématuré, d’héberger une femme qu’elle ne connait à peine. Une femme l’ayant abandonnée. elle souhaitait savoir combien de temps tu resterais ici… elle a tellement de peine, joy, de voir l’handicapée aussi perdue. perdue face à la situation, à ses pensées, aux dires de sa mère adoptive. elle a tellement de peine, mais elle n’a pas le droit de lui mentir. Elle ne lui doit que la vérité. et surtout, vous devez parler, toutes les deux, à cœurs ouverts. Prendre une décision ensemble, sur ce qu’il y a de mieux à faire, pour l’une comme pour l’autre. Tu dois prendre les choses en mains, joy, tout en gardant en tête que tu dois la protéger, toujours.

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Message Sujet: Re: i choose you. (galatea)   i choose you. (galatea) Empty Mar 10 Nov - 7:06


you and i, we're like fireworks and symphonies exploding in the sky. with you, i'm alive, like all the missing pieces of my heart, they finally collide. so stop time right here in the moonlight, 'cause i don't ever wanna close my eyes. without you, i feel broke, like i'm half of a whole -- @joy stevenson

Elle lui gâchait la vie… c’était ce qu’elle pensait, au fond d’elle, égoïste comme elle était. Elle lui gâchait la vie, ou allait la lui gâcher, vérité qui s’imposait dans son esprit, tandis qu’elle ne voulait pas se séparer de sa fille. Elle allait la détruire, la forcer à s’occuper d’elle, elle le savait. Car même si joy ne semblait pas forcée, comment lui laisser le choix ? ta fille était une si bonne âme, et elle serait tout simplement incapable de te laisser, même si c’était pour son bien. tout comme toi, tu semblais incapable de la laisser une seconde fois, mêle si c’était pour son bien. tu étais horrible, gala. horrible. Et c’était ce que cet appel semblait représenter, une « mère » qui l’était bien plus que galatea pour joy, qui tentait de lui faire comprendre ce que la quadragénaire savait, au fond d’elle. qu’elle était un fardeau, qu’elle était trop faible, trop malade, pour que joy puisse avoir une vie saine à ses côtés. pourtant, tu ne voulais pas la voir partir, ni te repousser. Tu avais mal, en écoutant les mots prononcés, lors de cet appel. Mais tu ne voulais pas. tu n’arrivais pas à te résoudre à faire la bonne chose, ce qu’il fallait. Parce que sans joy, désormais, tu t’effondrerais. Ce n’était pas comme deux décennies auparavant, ou cette déchirure au cœur t’avait affaiblie, presque tuée, mais pas totalement. Parce que même si tu l’aimais de tout ton cœur depuis avant sa sortie, sa naissance, tu ne la connaissais pas encore, à l’époque. Aujourd’hui, tout était différent. Et sans elle, tu t’effondrerais totalement. elle s’effondra carrément, sous l’impact de ses mots, des larmes, de la douleur qui se propageait dans son cœur. elle s’effondra, rattrapée par joy avant que le moindre dégât ne puisse arriver. Mais elle s’effondra, sous le poids de tout ce qu’il se passait, des mots, des émotions, de cette peur, cette peur constante que joy la repousse, comme elle le devait.
pourtant, encore une fois, elle te montrait qu’elle ne voulait pas te repousser. Du moins, pas comme ça. et alors que sa fille, que son bébé, l’aidait à s’asseoir dans le canapé, galatea était mortifiée à l’idée que la « mère » de joy puisse parvenir à la convaincre de se débarrasser d’elle. parce que même si c’était sûrement la chose à faire pour ton bébé, tu n’y survivrais pas, gala. et joy semblait le savoir, tout comme elle semblait déceler les peurs en toi, ces peurs si fortes, qui te faisaient trembler. Parce qu’après avoir replacé une mèche derrière ton oreille, elle se montra à la fois douce et honnête, regard plongeant dans le sien, pour lui dire ce qu’il en était. et quand tu l’entendis dire le mot « sœur », déjà, ton cœur se serra. Parce que tu n’avais qu’une seule fille. Parce que c’était une autre preuve que tu avais beau être sa mère, tu n’étais pas sa maman. mais outre cet organe serré, elle l’écouta, calmement. Presque calmement. Panique qui se contenait grâce à la présence de sa fille, elle semblait plus calme. j… je comprends… elle… je suis une inconnue… je… je suis un fardeau… elle trou…trouve que c’est prématuré… elle ne… ne veut pas que je sois là… qui le voudrait, dans l’entourage de son bébé ? qui voudrait voir joy perdre sa vie et ses plaisirs à s’occuper d’elle ? c…combien de temps… je vais rester… ? une question qui, elle le savait, n’avait pas de réponse. Parce que tout comme joy, elle évitait ce sujet, continuellement. t… tu… c’est toi… qui… qui vois… elle était paniquée. Tellement. Totalement. j… je… ta… ta « mère »… v…veut le mieux… pour toi… moi aussi… je… je sais que… que je vais gâcher ta vie… je… je suis… tu devras… tu… je… elle commençait à tellement paniquer que ses mots ne parvenaient plus à sortir de sa bouche. il… il… il f…faut… elle respirait. Doucement. Aidée par joy qui le lui intimait. il… je ne veux pas… gâcher… mais… mais… je… je v…vou…v…voudrais… r…res…rest… elle avait tant de mal. Tant de mal à parler, sous la panique. Parce qu’elle avait l’impression que d’une seconde à l’autre, elle pouvait se retrouver loin de sa fille.
De son bébé.
De son trésor.
Ce qu’elle ne pourrait pas supporter.


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Message Sujet: Re: i choose you. (galatea)   i choose you. (galatea) Empty Mar 10 Nov - 21:04


i choose you, to be by my side, i choose you, to hold me at night, it's the biggest decision i'm about to get right, i choose you, i choose you. -- @galatea thorn

Un océan de tristesse, de peur, qui transparait du regard de la quadragénaire. Ce regard fixé dans le sien, maintenant qu’elles sont toutes les deux assises sur son canapé, l’une à côté de l’autre. L’une à côté de l’autre, si près d’elle, comme depuis des semaines à présent. Une vie qui s’est arrêtée, lorsque galatea est entrée dans son monde. Une vie qui s’est arrêtée, une nouvelle commencée, en l’invitant à passer quelques temps ici. t’en avais parfaitement conscience, joy. tu savais qu’en l’hébergeant chez toi, elle serait sous ta responsabilité. Qu’elle aurait besoin de te voir, de passer du temps avec toi, d’apprendre à te connaître, et réciproquement. Tu savais que tu ne pourrais plus fréquenter des hommes le soir, sortir faire la fête toute la nuit avec tes amies ou encore passer voir ta famille en sortant du travail. elle le savait, elle le voulait. désirait tout mettre entre parenthèses pour enfin, rencontrer sa mère biologique. Pour la sortir de cet endroit si froid, de cet appartement insalubre. Pour être près d’elle.
Elle l’est. Désormais. Elle est près d’elle, mais dans le plus grand secret. Elle est près d’elle, dans l’ignorance la plus totale, dans le déni parfait, sans s’interroger, sans penser. Elle est près d’elle, maintenant les questions en suspens, comme si elle était effrayée par les réponses. effrayée, comme galatea semble l’être. Effrayée à l’idée d’être rejetée. Effrayée à l’idée de se retrouver seule à nouveau. De se retrouver sans toi, à nouveau, surtout. Et tu n’oses imaginer combien c’est douloureux, joy, d’être une maman séparée de son enfant. Tu n’oses imaginer combien elle a dû souffrir, sans toi. Combien elle souffre, sans toi.
Les mots, douloureux, de la quadragénaire viennent percuter le cœur de joy. parce qu’ils ne sortent plus correctement. Parce que la diction est une fois de plus écorchée par la peur. Elle le sent, le voit, plus galatea a peur, plus les mots se bloquent à l’évadée de ses lèvres. Des mots emplis de souffrance, une respiration lente et difficile et joy, totalement impuissante. je suis là… une phrase, une parole, pour calmer le cœur meurtri de sa maman, alors que les mains de la plus jeune saisissent tendrement celles de la plus âgée, pour la rassurer, pour l’aider. Secouant la tête, l’artiste reprend la parole avec douceur. tu n’es pas un fardeau, je sais que toi aussi, tu veux ce qu’il y a de mieux pour moi. elle est sa mère. galatea est sa mère aussi. Et elle n’en doute pas une seconde, pas une seule.
Son cœur bat la chamade, bat de plus en plus fort, parce qu’elle réalise, joy, que le véritable sujet de cette conversation n’est pas sa mère adoptive, mais bien elles. Elles, galatea et joy. elles, perdues face aux choix qui s’offrent à elles. et tu t’attendais à quoi, joy, en l’installant chez toi, en l’accompagnant chez un médecin, en t’assurant qu’elle ne manque de rien ? tu t’attendais à quoi, comment t’imaginer pouvoir la ramener chez elle, dans cet endroit ? elle se concentre sur les paroles de sa mère, se concentre précisément sur chacun de ses mots, pour ne pas avoir à la faire répéter. Des mots qu’elle pense comprendre, des mots qui brisent son cœur, alors, avec le plus grand courage, elle ose… tu n’as pas envie de rentrer chez toi… c’est ça… ? l’une de ses mains vient se détacher des siennes, pour passer avec tendresse, contre la joue de sa mère. elle la regarde, le cœur lourd, joy. une réponse qu’elle imagine déjà, au fond d’elle. comment pourrait-elle avoir envie de rentrer dans ce taudis, dans ce froid. De vivre seule à nouveau, de devoir se débrouiller seule à nouveau, sans aide, alors qu’elle est de plus en plus faible. La solitude d’une femme fatiguée, à bout de souffle. elle imagine l’horreur de sa vie, dans son appartement. Une horreur déjà brièvement évoquée par galatea. et t’es encore tellement loin du compte, joy. tellement loin d’imaginer ce qu’était réellement sa vie, dans cet endroit. alors elle attend. Elle attend la réponse de sa mère. elle attend les confidences de cette dernière. Une vérité dont elle a besoin.
t’as besoin de savoir ce qu’elle veut,
Si elle a peur de retourner chez elle, si elle désire rester avec toi,
Et toi, joy, tu veux quoi ?


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Message Sujet: Re: i choose you. (galatea)   i choose you. (galatea) Empty Sam 14 Nov - 7:36


you and i, we're like fireworks and symphonies exploding in the sky. with you, i'm alive, like all the missing pieces of my heart, they finally collide. so stop time right here in the moonlight, 'cause i don't ever wanna close my eyes. without you, i feel broke, like i'm half of a whole -- @joy stevenson

Le besoin de la sauver, le besoin de rester auprès d’elle, antithèse qui venait la percuter de plein fouet. Parce qu’elle ne voulait pas la laisser, ne voulait pas être seule, ne voulait surtout pas être séparée de son ange, de son petit trésor, de la femme qu’elle avait mise au monde, et qu’elle aimait depuis avant même le premier jour, qu’elle aimait plus que tout depuis toujours. parce qu’outre le fait, secret que tu souhaitais emporter dans ta tombe, que joy était née d’un viol, tu l’avais aimée depuis tant d’années. Tu l’aimais plus que tout depuis que ton ventre s’était arrondi, car, déjà à l’époque, tu avais su voir à quel point ce petit être t’apporterait le bonheur, à quel point le viol ne comptait même plus, puisque c’était l’amour qui prenait le dessus. Tu avais su voir à quel point tu l’aimerais, avant même qu’elle naisse, et tu l’avais encore plus aimée à la naissance, comme si ton cœur se divisait en deux, comme si tu l’avais extirpé de toi, ce cœur. ce cœur brisé, déchiré à jamais au moment où tu l’avais laissée. Mais à ce moment, si tu avais trouvé la force de le faire, tu savais que, malheureusement, tu ne pourrais plus la trouver. Cette force qui t’avait permise de déchirer ton organe vital en deux, ton âme en deux, pour elle, pour la sauver, n’existait plus. parce que si tu recommençais, gala, tu t’effondrerais à jamais. tu ne pourrais plus y survivre. c’était déjà un miracle qu’elle ait pu survivre autant de temps sans son bébé, avec la seule force de l’espoir qu’elle aille bien, avec cette photo qu’elle avait toujours sur elle, encore maintenant, alors qu’elle l’avait retrouvée. Cette photo toujours dans sa poche, qu’elle ne quittait jamais. cette unique photographie.
Mais elle voulait son bonheur, néanmoins. Elle était peut-être incapable de s’éloigner, mais elle désirait la sentir heureuse, la savoir en bonne santé, et surtout, ne voulait pas voir son sourire, son magnifique sourire, s’estomper. Et elle savait ? elle savait que la mère adoptive de son bébé avait raison, que ce n’était pas sage, pour elle, de rester ici. Elle savait. Elle ne voulait pas l’admettre, elle ne voulait pas que joy la chasse, mais elle savait, qu’elle était un fardeau, même si son enfant tentait de lui dire le contraire. b…bi… sûr… q… que… je v…v… le meilleur… p…pou…r toi. répondit-elle, alors que la panique s’emparait de ses mots, l’empêchait de parler. La panique, et la maladie, elle ne savait plus aligner ses mots, elle n’arrivait plus, ses phrases devenaient difficiles à prononcer, tandis qu’elle faisait tout son possible pour se faire comprendre, que les larmes coulaient.
Elle faisait tout son possible, et ce fut sa merveilleuse fille, son trésor, son bébé, qui put la comprendre, et qui osa lui demander. La question. Fatidique. Celle qu’elles ne voulaient pas se poser, celle qu’elles évitaient soigneusement de prononcer. Et pourtant. pourtant, alors que tu entendais, que tu écoutais ton petit ange te la poser, tu n’avais qu’une envie. Lui dire que c’était ça. c…c… c’est… ça… mais elle savait que ce n’était pas bien. tu allais lui gâcher la vie, la détruire. Ta simple présence deviendrait un jour insupportable, l’attention constante qu’elle allait devoir fournir aussi. Parce que tu n’étais pas idiote, gala. tu savais bien, tu le voyais bien. joy devait t’aider à t’asseoir, à te relever, à te coucher, à t’habiller parfois. Tu lui occupais tout son temps, elle ne pouvait plus s’amuser, comme elle le faisait sûrement avant toi. elle ne pouvait plus jouir de la vie, alors qu’elle était encore si jeune. m… mais… et… et si… si je… si… je… gâche… ta vie ? elle avait si mal, si peur, galatea. Elle avait si peur, si mal, parce qu’elle avait véritablement l’impression qu’elle pouvait partir et finir seule, mourir seule, et la laisser vivre comme bon lui entendait, ou bien rester, et la forcer à vivre avec une mère malade, dont il fallait s’occuper. sauf que tu savais aussi que joy n’accepterait pas de te laisser. Tu savais qu’elle voudrait s’occuper de toi. mais elle ne se rendait pas encore compte qu’en choisissant cela, elle détruirait sa vie… et galatea n’en put plus, elle vint dans les bras de sa fille, l’impression que son cœur se déchirait encore. j…je… je veux… r…rester… mais… mais s…surtout… que tu sois… que… que tu sois heureuse… du plus profond de son cœur.
Elle voulait qu’elle soit heureuse.
Pour toujours.


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Message Sujet: Re: i choose you. (galatea)   i choose you. (galatea) Empty Dim 15 Nov - 20:51


i choose you, to be by my side, i choose you, to hold me at night, it's the biggest decision i'm about to get right, i choose you, i choose you. -- @galatea thorn

être heureuse. Une seule pensée, qui tourne dans son esprit, qui s’immisce en elle pour torturer son cœur. Être heureuse. Elle n’est plus complètement heureuse, depuis qu’elle sait. Depuis qu’elle a découvert la vérité sur elle, sur ses origines. Depuis qu’elle sait qu’elle est la fille d’une prostituée, d’une femme qui aurait souhaité être sa maman, de tout son cœur, mais qui n’a pas eu cette chance à cause des conditions déplorables dans lesquelles elle vivait. Dans lesquelles elle vit, toujours. parce qu’avant ton arrivée chez elle, avant que tu ne viennes la rencontrer, pour finalement l’emmener avec toi, elle vivait toujours dans ces conditions désastreuses, galatea. Ces conditions devenues atroces, insurmontables, alors qu’aujourd’hui elle n’a plus la force d’antan. Alors qu’aujourd’hui, elle n’est qu’une femme malade demandant un peu de répit. elle n’est plus heureuse, joy, depuis qu’elle sait. Et comment pourrait-elle l’être à nouveau, en rejetant galatea ? en imaginant la quadragénaire seule et désemparée, attendant que la mort vienne enfin la chercher ? et quand tu la vois dans un tel état, joy, plus capable de prononcer la moindre phrase, de se faire comprendre, ton cœur se serre, ton cœur saigne. Quand tu la vois, aussi paniquée, à l’idée même de se retrouver sans toi, seule chez elle, t’as juste envie de la garder. Besoin de la garder. calme-toi, doucement… la main toujours contre la joue de la quadragénaire, qu’elle caresse doucement, en reprenant. tu sais que, quoi qu’il advienne, nous nous verrons toujours, hein… même si tu rentres chez toi, je ne t’abandonnerai pas, je te l’ai promis. Je viendrais te voir, tout le temps. ses propres mots lui font mal, mais elle tente de rester forte. Elle tente de la rassurer, de lui promettre qu’elles ne vont pas se perdre à nouveau, à peine retrouvées. Elle tente de lui redonner confiance, de lui procurer un peu de douceur pour qu’elle se calme, pour qu’elle respire à son rythme, pour qu’elle puisse parler à nouveau. pour qu'elle se sente mieux.
Mais le cœur de joy est bien plus bouleversé encore, quand les larmes commencent à couler, quand sa maman avoue avec la plus grande sincérité vouloir rester ici avec elle, ne pas vouloir retourner vivre dans son appartement. Avec la peur, encore, de lui gâcher la vie. d’être un fardeau qu’un jour, joy ne pourra plus supporter. le cœur bouleversé, mis à mal par la révélation de la quadragénaire, une révélation à laquelle elle n’a pas le droit de rester insensible. à laquelle elle ne peut rester insensible. et avant que tu n’aies le temps de dire le moindre de mot, tu sens, galatea, venir se blottir dans tes bras, cherchant ta chaleur, cherchant ton amour. Tu le sens, elle est malheureuse, elle a mal, elle a peur. peur de vivre sans toi, encore. peur d’être arrachée à toi, encore. mais elle est trop fragile, désormais, galatea. Trop fragile pour que joy ne lui inflige cela. Pas alors qu’elle a juste besoin d’elle, qu’elle a le plus besoin d’elle, de pouvoir enfin être sa maman. ça va aller… elle la tient dans ses bras, caresse son dos, les yeux brillants d’émotions. toi aussi, t’es émue, joy. t’es littéralement bouleversée et ton regard parle pour toi. elle ne lâche pas une seule seconde galatea, retenant son souffle quelques instants, avant de finalement lâcher. tu vas rester avec moi… Je te propose de… de venir vivre chez moi, de vivre ici, définitivement… elle s’éloigne, juste un peu, pour pouvoir la regarder. Elle s’éloigne mais garde ses bras autours d’elle, comme pour lui prouver que tout ceci est bien réel. comme pour te laisser à toi, joy, l’opportunité de réaliser que tout ceci est bien réel. Que tu n’es pas capable de la renvoyer chez elle. De rester insensible à sa peur et à sa peine. De réaliser que cette fois, tu lui demandes de rester avec toi, bien définitivement. à jamais, surement.

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Message Sujet: Re: i choose you. (galatea)   i choose you. (galatea) Empty Mar 17 Nov - 5:53


you and i, we're like fireworks and symphonies exploding in the sky. with you, i'm alive, like all the missing pieces of my heart, they finally collide. so stop time right here in the moonlight, 'cause i don't ever wanna close my eyes. without you, i feel broke, like i'm half of a whole -- @joy stevenson

La peur… elle était toujours aussi grande, aussi maladive. Elle avait toujours peur, galatea. Peur que son bébé ne puisse plus l’aimer, peur qu’elle ne décide de la laisser, peur qu’elle ne veuille plus la voir, peur que son état n’empire, la repoussant à jamais. parce que si elle avait aussi peur de devenir impuissante, incapable de faire le moindre mouvement, sa plus grand frayeur restait d’être loin de joy, maintenant qu’elle l’avait retrouvée. tu ne pouvais même pas l’imaginer. être loin d’elle. c’était comme une lame qui traversait ton corps. être loin d’elle… c’était comme si tu détruisais ton petit cœur. et elle ne le voulait pas, elle ne le pouvait pas, c’était bien trop dur pour elle. bien trop dur, de s’imaginer sans joy. Bien trop dur de s’imaginer, aussi, lui gâcher la vie. c’était la panique. Totale. Entière. Qui la prenait. Qui la détruisait. Qui l’empêchait de parler, de véritablement prononcer le moindre de ses mots. parce qu’à tout instant, elle pouvait te dire de rentrer chez toi… sauf que tu n’avais pas de chez toi, tu avais un avant, tu avais un chez elle, mais plus de chez toi. son appartement ? décrépi ? froid ? humide ? elle ne pouvait pas appeler cela un chez soi. C’était un toit, tout au mieux, qui lui garantissait de ne pas être trempée les jours de pluie… mais seule… seule, pouvait-elle vivre ?
pourtant, quand joy te caressa la joue en tentant de te consoler, de te rassurer, et en t’assurant de venir te voir tout le temps, tu eus un petit sourire. Mais rien qu’un instant. Parce que dès que joy partirait, tu te retrouverais encore seule, sans elle. et ce qui te faisait peur, ce n’était pas l’appartement. C’était l’absence de joy.
Et elle tenta de le lui dire. De lui dire m…mais…s… sans… sa…sans toi… ce… ce n’… n’est pas… chez moi… sincère, puissant, venant de son cœur, tandis qu’elle lui disait, révélait vouloir rester avec elle, ne pas pouvoir se retrouver loin de son bébé. Peur de gâcher sa vie, mais envie d’être contre elle, et pour lui prouver comme pour se consoler, et essuyer les larmes qui germaient toujours un peu plus aux coins de ses yeux, elle se laissa porter par le mouvement et vint dans les bras de sa fille. parce qu’elle savait te calmer, mieux que n’importe qui en ce monde, joy. Elle savait te calmer, avec une simple embrassade, quelques mots doux, une présence… parce que c’était sa chair. Sa fille. Son trésor. Pour une éternité.
Et alors que dans ses bras, elle pleurait, elle l’entendit, encore. vouloir la consoler. La regardant, yeux dans les siens, elle crut d’abord rêver, avant de réaliser que tout était vrai. elle te proposait de venir habiter ici, avec elle… un rêve. Un rêve merveilleux. Et ses larmes, accompagnée d’un sourire, devinrent larmes de joie. c… c’est… c’est vrai ? tu… t… tu m’invites ? m… même si… si je… si je risque d… d’être un fardeau ? un rêve, comme un miracle. Un rêve, qui venait la prendre. Qui venait chatouiller son cœur d’une doucereuse chaleur. j…joy… je… je… tu n’imagines… tu n’imagines pas… comb…combien… ça c…compte… p…po…po…pour moi… des larmes, presque incandescentes tant la lumière naissant dans son cœur pouvait les faire briller. Parce que si elle avait encore peur, au fond, qu’un jour joy change d’avis, elle se sentait acceptée, aimée de la seule personne au monde qu’elle désirait plus que tout dans sa vie, sa fille, son bébé. Son petit trésor, qu’elle retrouvait après tans d’années, et qu’elle ne voulait plus jamais perdre. Son petit trésor… merci. et elle regarda le téléphone. m…mais…mais alors… que… que vas-tu… dire… dire… à t…ta « mère » ? toujours ce mot. Ce mot qui lui faisait mal. Elle avait mal de savoir que joy n’avait pas qu’elle comme mère. Mais ce mal était oblitéré par le bonheur de vivre avec son trésor. Par ce sourire, si brillant.
Ce sourire qui voulait tout dire.


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Message Sujet: Re: i choose you. (galatea)   i choose you. (galatea) Empty Jeu 19 Nov - 19:46


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La décision la plus importante de sa vie, de toute son existence. La décision qui risque de tout bouleverser, de tout chambouler en elle, de modifier complètement l’ordre des choses. La décision la plus importante de sa vie, celle d’accueillir définitivement galatea chez elle, avec elle, sachant pertinemment que rien ne sera plus jamais comme avant. Que sa vie ne sera plus jamais comme avant. Elle le sent, au plus profond de son cœur, que cette journée, cette discussion, est le début de quelque chose de nouveau. Une nouvelle relation à construire avec sa mère biologique, avec sa véritable mère. c’est tout ce qu’elle demande, ta maman, de rester vivre avec toi. De rester près de toi. Tu le comprends à travers ses mots, à travers ses larmes, à travers cette étreinte bouleversante qu’elle t’offre. elle le comprend, joy, et n’a pas la force nécessaire pour la repousser. N’a pas la force nécessaire pour l’abandonner. Du plus profond de son cœur, elle désire rester près d’elle. elle désire apprendre à connaître celle qui l’a mise au monde, apprendre à nouer des liens avec elle, apprendre à l’aimer, tout simplement. Alors, tenant la quadragénaire dans ses bras, elle donne toute sa tendresse pour parvenir à la calmer, à la soulager. Mais ce sont finalement ses mots, qui font tout le travail. Ses mots, qui chassent ses larmes de peine pour installer un merveilleux sourire sur son visage. tu la regardes et tu le trouves beau, son sourire, joy, plus beau que tout, te promettant à toi-même de toujours te battre pour faire naître ce sourire sur le visage de ta maman. hochant positivement la tête, l’artiste reprend la parole, toute aussi émue, se livrant à son tour avec la plus grande sincérité. tu sais, je n'ai jamais eu aussi mal, de toute ma vie, que… que le soir de notre rencontre, lorsque j’allais partir de chez toi et… te laisser là-bas, dans cet appartement. que lorsque t’as eu la sensation que galatea ne pouvait plus respirer. Lorsque t’as imaginé la laisser dans cet appartement inhabitable, juste bonne à mourir là-bas. alors oui, c’est vrai, je veux que tu vives ici, de tout mon cœur. un baiser contre sa joue, reflétant toute sa tendresse, juste avant de la reprendre dans ses bras, reflétant tout son amour. Joy serre l’handicapée quelques instants contre elle, comme pour sceller cette proposition, cette promesse de vivre avec elle. et t’es terrifiée, joy. littéralement terrifiée face à cette vie que tu t’apprêtes à mener, mais t’as aussi le cœur plus léger. Le cœur plus léger d’avoir enfin osé faire ton choix, lui proposer de rester, lui promettre qu’elle ne serait plus jamais seule. Et ce n’est pas un fardeau, que t’as sous les yeux. ce n’est pas un fardeau, que tu vois en elle, mais juste ta maman. sa maman, et, se détachant d’elle, elle répond finalement au sujet de son autre mère, de celle qu’elle a toujours connue. la vérité. Que tu ne repartiras pas parce que je t’ai demandé de venir vivre ici. Que c’est mon appartement, ma décision, et qu’elle n’est pas discutable. elle parle lentement, doucement, en prenant les deux mains de galatea dans les siennes, pour qu’elle comprenne bien qu’elle ne changera pas d’avis. et que personne d’autre qu’elle n’a son mot à dire dans cette belle histoire qu’elles sont en train d’écrire. et, puisque tu t’installes définitivement, peut-être que tu auras besoin d’un peu d’espace pour toi… je pourrai te laisser la chambre, vraiment… doux sourire, sans lâcher ses mains, pour lui faire comprendre qu’elle ne serait pas dérangée, qu’elle le ferait de bon cœur. Pour lui faire comprendre qu’elle est ici chez elle, désormais. tu veux qu’elle soit le plus à l’aise possible, joy, et t’abandonneras ta chambre glamour pour galatea. Pour qu’elle se sente bien. Parce que t’apprends encore à connaître ses besoins, et peut-être qu’avec sa maladie, elle a besoin d’espace. elle veut son bonheur, joy, et elle le prouve en l’invitant chez elle. elle le prouve avec ce désir de vivre avec elle. d’effacer sa misère. Elle fera tout ce qu’il faut, tout ce qui est nécessaire pour elle. sa maman.  

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Message Sujet: Re: i choose you. (galatea)   i choose you. (galatea) Empty Ven 20 Nov - 18:32


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Comme si enfin, elle voyait le soleil. Comme si enfin, après une vie dans les ténèbres, elle voyait la lumière du soleil. Le jour s’était levé quand joy l’avait trouvée, quand joy l’avait sauvée, quand joy l’avait sortie de cet enfer, l’avait emmenée chez elle, lui avait permis de retrouver ce cœur qu’elle semblait avoir perdu le jour où elle avait confié son petit trésor, petit bébé aux stevenson… le jour s’était levée, mais les ombres et les nuages étaient toujours dans son esprit, en sachant qu’un beau jour, elle reviendrait dans son petit appartement, sale, froid, seule. Mais là…
Là… là, son bébé venait de faire apparaitre le plus beau des soleils en lui proposant de venir vivre ici. Là, elle voyait la lueur venir dans son cœur, elle voyait la lueur s’infiltrer en elle, ressentait la chaleur, et souriait, larmes de joie recouvrant ses joues après que les larmes de la peur se soient envolées. et en l’écoutant, tu ne sus quoi dire, ton bébé te confiant qu’elle avait eu si peur en te laissant, en sentant qu’elle te laissait, la première fois que vous vous étiez vues, avant qu’elle ne décide de t’emmener chez elle. j’ai eu… j’ai eu p…eur aussi… peur de ne plus jamais la revoir, peur que cette rencontre ne soit qu’éphémère, peur de mourir avant que joy ne se décide à la revoir. parce que tu ne la connaissais pas à ce moment, pensais qu’elle ne te pardonnerait jamais… et elle ne savait toujours pas si elle était pardonnée, elle ne savait pas si son bébé avait trouvé la force de lui pardonner, ou si elle avait enterré ses sentiments le temps de de sa présence chez elle… mais elle était si heureuse. si heureuse, que son petit trésor lui propose de venir, soit aussi sérieuse. Son sourire parlait pour elle, mais elle rajouta. merci… me…merci… de t…de tou… de tout mon cœur. la panique enlevée, elle retrouvait doucement son calme, avait toujours l’impression d’être un fardeau, mais sa langue de débloquait, elle parvenait à reconstituer des mots. Doucement. C’était comme si son corps s’apaisait alors que sa belle joy lui permettait de rester, la gardait contre elle… c’était un moment tellement beau… et tu en profitais, tu profitais toujours de chaque instant avec elle, mais plus encore depuis qu’elle t’avait annoncée ceci, pour qu’enfin tu puisses l’observer sans la peur qu’elle ne te rejette. Ta belle petite fille, celle qui avait tant réchauffé ton cœur, depuis que tu la connaissais. Déjà en naissant, puis toutes ces années, en l’imaginant. Et depuis que tu la connaissais réellement… elle n’avait fait que te donner de l’amour, alors qu’elle aurait dû te détester. Elle n’avait fait que te donner de l’amour, celui que tu ne méritais pas. elle n’avait pas arrêté, comme si son cœur en débordait pour toi, et ton cœur en débordait pour elle. cependant, elle devait savoir. Devait savoir ce que son bébé allait dire à son autre « mère ». et quand elle lui posa la question, elle eut un peu peur, galatea. Elle eut un peu peur que la voix de son autre « mère » parvienne à lui faire regretter, parvienne à la faire éjecter… alors quand elle sentit les mains de joy contre les siennes, et qu’elle l’entendit, elle fut un peu rassurée. Et son regard se plongea à nouveau dans le sien, tandis qu’elle voyait à quel point son bébé était prête à se battre pour elle. un genre d’amour qu’elle n’avait jamais reçu, avant. Un genre d’amour qu’elle n’avait jamais reçu, et qui l’envahissait, tandis qu’elle ne pouvait que sentir son cœur battre, presque exploser. Parce qu’elle se rendait toujours un peu plus compte d’à quel point son enfant était une femme merveilleuse, véritable petit ange, qui donnait, qui n’arrêtait pas. la preuve en fut de ses paroles suivantes, même, là, elles provoquèrent une réaction de panique envers la quadragénaire. parce que tu ne pouvais pas. tu ne pouvais plus imaginer tes nuits sans elle. tu ne pouvais plus imaginer tes nuits sans ton bébé qui te serrait doucement contre toi. et elle ne voulait pas dormir dans une chambre séparée… non ! s… s’il… s’il te plait… je… je sais que… que j’en d..demande… peut-être… beaucoup trop… m… mais… mais… je… je ne ve..ux pas… dormir… en dehors de tes bras… parce que sentir les bras de son trésor la serrer contre elle, c’était tellement apaisant. C’était comme si son cœur se réunissait avec celui de sa fille, comme si enfin, elle était complète. Complète, aux côtés de sa fille, même la nuit. Et tellement apaisée. Elle ne voulait pas perdre cette sensation, ne voulait pas s’endormir dans un lit trop grand pour elle, et sans joy.
Parce qu’elle voulait être avec elle. elle voulait être à ses côtés. Tout le temps.


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