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 in search of silver linings. (galatea)

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Message Sujet: in search of silver linings. (galatea)   in search of silver linings. (galatea) Empty Dim 13 Déc - 19:51


our lives are stories, waiting to be told, in search of silver linings, we discovered gold, and judgment taught us that our hearts were wrong, but they're the ones that we'll look down upon, the rules say our emotions don't comply but we'll defy the rules until we die. -- @galatea thorn

le début de quelque chose de nouveau, d’un commencement, d’une nouvelle époque. le début d’une vie différente, comme si elle était prête à recommencer à zéro. vivre avec sa mère. avec sa mère biologique, avec la femme l’ayant mise au monde. vivre avec elle, comme cela aurait toujours dû être le cas. la décision est désormais prise, dans le cœur de l’artiste, galatea reste définitivement vivre chez elle. si bien qu’elle s’est rapidement occupée des démarches, de rendre son appartement, de récupérer ses affaires pour les faire migrer jusqu’à chez elle. jusqu’à chez elles. une décision prise sur un coup de tête, sur un cri du cœur, plus précisément. parce qu’elle n’a pas été capable de la renvoyer là-bas, dans l’horreur de cet endroit. parce qu’elle n’a pas été capable de l’abandonner, seule, face à sa maladie. seule, pour subir sa maladie. c’est un fait indéniable, galatea a besoin de quelqu’un au quotidien. si bien que tu ne parviens pas à imaginer comment elle vivait, chez elle, joy. comment elle vivait, depuis toutes ces années, isolée du monde. quand tu la vois peiner à se lever, quand elle est à peine en capacité de marcher, quand le simple fait de se redresser semble déjà insurmontable. tu refuses d’imaginer ce qu’elle serait devenue, à l’avenir, si tu ne l’avais pas retrouvée. une pensée qui lui glace le sang, qu’elle balaye aujourd’hui parce qu’il n’est plus question d’être séparée d’elle. parce qu’elle a finalement craqué, devant les larmes de sa mère, devant la peur de cette dernière à l’idée de repartir, devant son besoin de rester à tout jamais auprès de sa fille. mais elle n’a pas encore conscience combien sa vie va changer, joy. elle ne réalise pas à quel point rien ne sera plus jamais comme avant. vivre à deux, à présent, alors qu’elle avait gagné son indépendance. alors qu’elle vivait seule. seule et libre. seule à un rythme effréné. alternant entre les fêtes huppées contre quelques billets, les nuits de débauches avec ses amies, son job à l’hôtel ou les consultations dans son rôle de médium. cette vie que tu as mis en pause, depuis que la quadragénaire est là, joy. cette vie que tu pensais reprendre,  sans imaginer qu’elle resterait. jamais elle n’aurait pu imaginer, le soir où elle s’est pointée devant l’appartement de sa mère, qu’elle l’emmènerait avec elle. jamais elle n’aurait pu imaginer qu’elle serait dans un état si mauvais qu’une simple rencontre se transformerait en une vie entière à ses côtés. un sacrifice, peut-être, mais la sensation qu’être avec elle est exactement sa place. ta maman, elle a pleuré ton absence chaque jour de sa vie, joy. et maintenant que tu l’as enfin retrouvée, après vingt-trois années de retard, comment pourrais-tu l’abandonner ? elle refuse de lui faire mal. elle refuse de lui faire ressentir ce qu’elle a elle-même ressenti, en comprenant qu’elle était abandonnée. parce que quoi qu’elle ait fait, galatea ne mérite pas cela. elle ne mérite pas de souffrir encore. alors elle s’apprête à découvrir, peu à peu, pas à pas, une vie aux côtés de sa mère. elle s’apprête à apprendre à la connaître, à prendre soin d’elle, chaque fois qu’elle en aura besoin. et à l’intégrer à sa vie. à l’intégrer à son univers. un univers qu’elle développe, avec la créativité qu’est la sienne. profitant d’un moment durant lequel galatea se trouve dans la salle de bain pour sortir son chevalet, une toile posée. elle s’installe comme à son habitude dans le salon, à la lumière d’une fin d’après-midi. musique en fond sonore, elle se retrouve dans sa bulle, elle se retrouve dans son monde, peignant ses émotions colorés contre le blanc. pinceau bien en main, elle ne voit plus rien. plus rien autour. elle fait le vide, extériorise, debout face à son art, bougeant au rythme de la musique, nymphe de la peinture.

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Message Sujet: Re: in search of silver linings. (galatea)   in search of silver linings. (galatea) Empty Jeu 24 Déc - 19:09


like an image passing by, my love, my life, in the mirror of your eyes, my love, my life. i can see it all so clearly, answer me sincerely : was it a dream, a lie ? like reflections of your mind, my love, my life, are the words you try to find, my love, my life. but i know i don't posses you... -- @joy stevenson

Une nouvelle vie. une nouvelle ère… pour cette femme qui n’avait jamais connu le bonheur, sauf en présence de son petit bébé, de ce petit être, des années auparavant, de ce petit trésor, grandi désormais, devenue la plus belle jeune femme au monde. son trésor, son amour, son enfant… elle n’arrivait pas à le croire, elle avait l’impression que tout cela était un mirage, tandis qu’elle glissait sa main sous l’eau, venant ensuite s’inonder le visage… tu avais l’impression qu’hier encore, tu étais dans ton appartement miteux, te privant pour survivre, tout en pleurant le seul amour de ta vie. tu avais l’impression qu’hier encore, joy était une inconnue de plus… pourtant, dès qu’elle l’avait vue, sur le pas de sa porte, elle l’avait reconnue. Elle l’avait reconnue, parce que l’amour d’une mère ne savait oublier. elle l’avait reconnue, cette femme qui se tenait devant elle, cette femme qui l’avait retrouvée, quand elle avait cherché à la protéger. cela faisait bientôt un an. Un an que tu vivais enfin, que tu avais retrouvé ton bébé… qu’elle était venue te chercher… et elle était heureuse. vraiment. Véritablement. Depuis qu’elle pouvait la voir chaque jour, depuis qu’elle pouvait l’entendre tous les jours, depuis qu’elle pouvait se blottir contre elle toutes les nuits… la tendresse de son enfant était telle, qu’elle la chérissait, sachant qu’elle ne la méritait pas. tu avais beau voulu la protéger, tu l’avais abandonnée. Tu ne méritais pas tant d’amour, de tendresse. Mais tu l’aimais en retour, tu ne savais plus te détacher d’elle. tu ne voulais plus jamais avoir à le faire, bien que tu avais peur de devenir un fardeau. ce paradoxe qui existait depuis qu’elle l’avait rencontrée, cette merveille qu’elle avait mise au monde. ce paradoxe, l’impression de ne pas être bien pour elle, et la peur de ne plus être auprès d’elle…
Désormais, elle n’avait plus aussi peur. parce qu’elle vivait avec son bébé. Parce qu’elle revoyait la tendresse de joy, en lui annonçant qu’elle voulait qu’elle reste. tu étais dans un rêve éveillé, dans un mirage réel, et tu ne voulais pas en sortir, gala… parce que le bonheur, il était là. là, dans le regard, dans la voix, dans la douceur de joy. Là, quand tu la surprenais chantonnant, ou quand son regard traversait ton cœur. elle était heureuse, galatea. Vraiment heureuse. et alors qu’elle sortait enfin de la salle de bain, doucement, elle put voir, avec surprise, que sa fille était installée pour peindre. Se glissant, à son rythme, vers elle, elle s’approcha pour lui demander doucement que peins-tu, mon ange ?, intéressée. Parce qu’elle savait que sa fille était une artiste, elle savait que l’imagination était en elle, qu’elle ne faisait qu’un avec un monde dont elle seule avait les clés, clés qu’elle partageait avec autrui, quand elle dévoilait sur une toile vierge, ce que son esprit imaginait. C’était toujours de toutes beautés, parce que l’on sentait à chaque fois la passion mise dans les peintures. Et quand galatea s’approcha doucement, elle put voir de merveilleuses couleurs, elle put voir que son bébé était inspiré. Elle put voir ce que le monde imaginaire de joy lui montrait. C’était magnifique. comment… comment peux-tu avoir au…autant de talent ? dit-elle dans un doux sourire, avec une telle sincérité. Elle était fan de sa fille, elle était totalement absorbée par ce qu’elle peignait. C’était… c’était tellement puissant… elle pouvait presque le ressentir en son cœur… tu avais tellement envie de te plonger dans son univers, et d’un coup, ta main trembla doucement, comme si elle réagissait à ce besoin, celui de se fondre dans la passion de ta fille. mais elle ne pouvait pas. parce que c’était le monde de son trésor, parce qu’elle voulait respecter son intimité, parce qu’elle ne pouvait qu’observer, en silence, pour ne pas la déranger.
Parce qu’elle ne voulait pas être un fardeau, quand bien même elle voulait se laisser prendre par les traits de son imagination.
C’était une si belle passion… si harmonieuse.


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Message Sujet: Re: in search of silver linings. (galatea)   in search of silver linings. (galatea) Empty Ven 25 Déc - 21:17


our lives are stories, waiting to be told, in search of silver linings, we discovered gold, and judgment taught us that our hearts were wrong, but they're the ones that we'll look down upon, the rules say our emotions don't comply but we'll defy the rules until we die. -- @galatea thorn

l’imaginaire de ses sentiments, tous projetés contre cette toile. les sentiments contraires, à la fois heureuse et soulagée d’avoir enfin retrouvé sa mère, mais aussi bouleversée et accablée par la situation dans laquelle se trouve cette dernière. la prostitution, la pauvreté, la maladie, depuis tellement d’années. et à présent, joy est face à ces difficultés. responsable de ces difficultés. ce n’était pas prévu, ce n’était pas ce que tu imaginais et t’as jamais eu l’occasion de craquer, depuis qu’elle est dans ta vie. jamais eu l’occasion de souffler. ni même de comprendre si oui ou non, tu te sens prête à lui pardonner. la peinture est son univers. les coups de pinceaux venant représenter ce qu’elle n’est pas capable de dire. les toiles comme réceptacle de ce qu’elle garde au fond d’elle. l’artiste ne regrette pourtant pas. malgré les remous de son cœur. elle ne regrette pas et accepte de garder galatea près d’elle. de vivre avec elle, de prendre soin d’elle, de dormir avec elle, et de s’assurer qu’elle ne manque de rien. un choix lourd de conséquences dont elle prend conscience un peu plus chaque jour. mais les conséquences, elles ne sont rien, à côté de galatea. à côté de sa vie. de cette souffrance éprouvée depuis bien trop longtemps. elle a besoin de toi, ta maman, et tu fais ce qu’il faut pour elle, pour l’aider, pour qu’elle puisse se remettre un petit peu sur pied. galatea, qui revient justement de la salle de bain, qui s’avance doucement jusqu’à elle. la présence de sa mère qui l’enivre immédiatement, comme pour compenser l’absence de toutes ces années. se retournant légèrement face à elle, joy esquisse un sourire en répondant spontanément. mes émotions. les joues rosies, lorsqu’elle se dévoile à sa mère, alors qu’elle n’a pas pour habitude de le faire. je me laisse simplement aller à… ce que je ressens depuis quelques temps, à tous ces changements dans ma vie, à…toi. sa voix est douce, elle libère ce qu’elle ressent depuis que la quadragénaire fait partie de sa vie. depuis qu’elle a décidé de mettre de côté sa colère et sa peine pour offrir une chance à galatea d’être sa mère. cela fait un moment que je n’ai pas eu le temps de me poser pour… extérioriser. alors cela me fait du bien. la plus belle des manières d’évacuer, de se libérer des chaînes mentales qui sont toujours autour de son esprit. mais t’es intimidée, joy. parce que tu révèles à galatea ce qui subsiste au fond de ton cœur. tu révèles à galatea que ce que tu peins, ce sont tes émotions les plus profondes. mais tes émotions, il va de soi qu’avec tous les bouleversements de ta vie, elles sont surtout liées à ta maman. les yeux rivés sur son visage, sur elle, elle remarque rapidement la main tremblante de la blonde. elle apprend, peu à peu, à se montrer attentive, à déceler les signes de la maladie. déposant sa main contre le bras de galatea, elle le lui caresse avec tendresse en reprenant. c’est vrai ? ce début de toile te plait ? le talent qu’elle n’a jamais pu explorer pleinement, qu’elle n’a jamais pu exploiter maintenant, alors entendre de tels compliments sur ses œuvres, quand bien même ils viennent de sa mère, lui fait un bien fou. et t’es contente de pouvoir lui montrer ce que tu aimes, de pouvoir lui montrer qui tu es, d’apprendre à la connaître et qu’elle apprenne à te connaître. avec vingt-trois années de retard, mais qui peuvent être balayées, si elles s’en donnent la peine.

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Message Sujet: Re: in search of silver linings. (galatea)   in search of silver linings. (galatea) Empty Lun 28 Déc - 3:20


like an image passing by, my love, my life, in the mirror of your eyes, my love, my life. i can see it all so clearly, answer me sincerely : was it a dream, a lie ? like reflections of your mind, my love, my life, are the words you try to find, my love, my life. but i know i don't posses you... -- @joy stevenson

Un déluge de sentiments, d’émotions, qui se glissaient dans ses yeux, alors qu’elle observait la peinture de sa fille, pleine de talent, pleine de passion. Des couleurs chaudes, qui venaient doucement chatouiller le regard de la quadragénaire, des couleurs forts, qui attiraient le regard. quelque chose d’abstrait, qui semblait à la fois à portée et hors de portée. Comme si le monde ne voulait qu’une toile de la sorte, jamais il ne pourrait y en avoir deux. C’était le reflet du moment, des émotions de son bébé. C’était le reflet du moment, ce qui brillait en ses yeux, ce qui hurlait en son cœur. c’était beau, doux… quelque chose qu’elle-même pouvait sentir, galatea, alors même qu’elle ne connaissait rien à l’art. mais tu avais toujours cru que l’art était subjectif… que ce n’était pas quelque chose d’universel, mais propre à chacun. Et si tu n’avais jamais eu la chance de t’épanouir comme ta fille, tu pouvais voir que ce qu’elle peignait, ce n’était pas qu’une toile, mais un véritable monde, qui n’appartenait qu’à elle, et qu’elle partageait. la douce folie d’une passion… elle n’avait jamais pu, l’épine. Parce qu’une passion ne pouvait pas l’aider, parce qu’elle avait toujours dû lutter, qu’elle n’avait jamais pu se reposer, avant Joy. Elle n’avait jamais pu, pourtant, si on lui demandait, elle pourrait répondre sans hésitations que sa passion, c’était elle. joy. Son bébé. Tendre bébé qui peignait divinement bien. c’est beau… souffla-t-elle, subjuguée, avant de comprendre qu’elle était l’une des inspirations de cette femme qu’elle appelait fille, de cette femme qui méritait pourtant tellement mieux qu’elle. pourtant, elle ne semblait le voir, joy. Elle s’accrochait à toi, semblait comprendre ta douleur d’être loin d’elle, semblait comprendre ton désir d’être à ses côtés. et semblait aussi vouloir partager son monde. quelque chose de nouveau, quelque chose de formidable. Parce qu’auparavant, son trésor s’était occupée d’elle, et désormais, elle lui montrait qui elle était, réellement, au travers de cette toile. ce… ce sont de belles émotions ? demanda-t-elle, un peu inquiète. des couleurs chaudes, à l’image de ta fille. Mais qu’en était-il du sens qu’elle accordait à ce qu’elle laissait sur la toile ? je vois… je vois… c’est chaleureux… j’imagine que c’est… tendre ? il… il m’est difficile… de… de tout comprendre… mais… ta peinture me réchauffe le cœur… elle sourit, avant de dire doucement cela veut dire que ce sont de belles émotions, non ? elle voulait comprendre, et se jeter dans la peinture, dans la passion, dans la vie de sa fille, tandis que ses mains commençaient à trembler. Le désir de toucher du doigt ce monde qui était le sien, et la peur de venir la déranger, dans cet espace personnel. oui… ça… ça me plait beaucoup… glissa-t-elle doucement, tandis qu’elle sentait déjà ses membres se calmer avec le toucher de son bébé. elle était ainsi, toujours capable de te rassurer, toujours capable de soigner tes maux. Un toucher, un sourire, une présence, et tu ne pouvais plus souffrir, plus comme avant. Parce qu’elle occupait désormais bien plus que tes songes… elle occupait aussi ta vie. et elle ne put s’empêcher de lui demander mais… comment fais-tu ? je… je veux dire… ça m’a l’air… tellement… incroyable… c’était abstrait, c’était comme une illusion, un reflet de son âme. et pour galatea, cela semblait extraordinaire… être capable d’ainsi étaler ses émotions, parles formes, les couleurs, la puissance de l’artiste… dans une autre vie, tu aurais adoré peindre. et dévoiler au monde ce que son cœur renfermait… mais cela appartenait à un rêve. Une portion d’un rêve. Peindre, dessiner, sculpter, danser, chanter… l’art n’avait pas de fin, et elle se serait épanouie…
si seulement… au moins, elle pouvait voir sa fille le faire à sa place, une sensation de boule chaude venant empiéter sur cœur, pour le faire fondre… c’était un moment qu’elle ne voulait jamais oublier…


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Message Sujet: Re: in search of silver linings. (galatea)   in search of silver linings. (galatea) Empty Mer 30 Déc - 17:54


our lives are stories, waiting to be told, in search of silver linings, we discovered gold, and judgment taught us that our hearts were wrong, but they're the ones that we'll look down upon, the rules say our emotions don't comply but we'll defy the rules until we die. -- @galatea thorn

la grande plongée dans son univers, son monde rien qu’à elle, son petit jardin secret. plus si secret, puisqu’aujourd’hui, elle le partage avec galatea. elle le dévoile en toute transparence à sa mère, à cette femme avec qui elle partage désormais sa vie. et après tout, il serait difficile de le lui cacher. il serait difficile de la tenir à l’écart de sa peinture alors qu’elles se retrouvent aujourd’hui sous le même toit, sous un tout petit toit. et tu désires qu’elle apprenne à te connaître, qu’elle découvre la personne que tu es et sans les faux-semblants qui t’habitent naturellement, joy. la vérité est que t’es bien incapable de faire semblant, avec elle. parce qu’elle expose ton cœur à tous les tourments, à tous les bouleversements, à toutes les émotions. depuis qu’elle est là, elle oscille entre les joies, les peurs, la peine, et avec toute la force des retrouvailles les plus inattendues. d’une première rencontre entre une mère et sa fille. avec les douleurs collées à leur vie, l’abandon, l’absence, la prostitution, la maladie. toutes ces choses, elles sont sur sa toile. elles transparaissent de ses mains, traversent les pinceaux à l’aide des couleurs les plus chaudes. la question de quadragénaire provoque un rougissement sur les joues de l’artiste. je ne sais pas si ce sont de belles émotions, je crois, mais… en tout cas elles sont vraies et j’avais… besoin de les libérer… alors je suis heureuse si cette toile te plait. sa main continue de caresser avec tendresse le bras de sa mère, heureuse d’entendre que sa peinture lui fait du bien, heureuse de voir combien elle apprécie ce qu’elle voit. non tu ne sais pas si elles sont belles, ces émotions, parce qu’il y a aussi toute cette peine, cette colère que tu n’as pu extérioriser, mais ce qui prédomine, c’est l’amour pour ta mère. t’as tellement d’amour en toi, joy, tellement d’amour à donner. à lui donner à elle. elle qui ne semble être faite que pour le recevoir. elle qui n’attendait que cet amour. l’amour de sa fille. et à sa question, celle de savoir comment elle s’y prend pour peindre, pour développer son talent, elle lui offre un sourire. un très beau sourire, un peu hésitante, tout en reprenant. est-ce que tu veux continuer de la peindre avec moi ? je pourrais te montrer, de cette façon… quelque chose qu’elle n’a jamais proposé à personne. quelque chose qu’elle n’a jamais eu envie de faire avec personne. d’habitude, il s’agit là de son échappatoire, rien qu’à elle. de son plaisir, de son bonheur, de son art, rien qu’à elle. mais elle est ta maman, ta vraie maman, et elle semble s’intéresser à toi autant qu’elle t’aime. Et tu lui prouves, encore une fois, que tu l’acceptes dans ta vie. que tu l’acceptes définitivement, malgré les douleurs encore présentes et celles à venir.

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Message Sujet: Re: in search of silver linings. (galatea)   in search of silver linings. (galatea) Empty Jeu 7 Jan - 4:36


like an image passing by, my love, my life, in the mirror of your eyes, my love, my life. i can see it all so clearly, answer me sincerely : was it a dream, a lie ? like reflections of your mind, my love, my life, are the words you try to find, my love, my life. but i know i don't posses you... -- @joy stevenson

Un monde tout entier, un univers rien qu’à elle, rien qu’à elles, désormais… mais jamais galatea n’avait désiré voler le monde secret de son bébé. Jamais elle n’avait désiré empiéter ainsi sur sa vie, dans sa vie… pourtant, elle ne savait plus s’en passer, de ces moments, de ces rapprochements. Elle ne savait plus s’en passer, ne désirait plus qu’être près d’elle, ressentir tant sa présence que son aura, celle d’une fille qui aimait sa mère. qui t’aimait toi… tu pouvais le voir, tu pouvais le lire dans son regard, tu pouvais même le voir sur cette chaude peinture. toile qui éveillait en elle quelque chose de nouveau, d’incandescent. Comme un surplus d’émotions, qui se battaient harmonieusement sur une toile vierge, pour démontrer ce que le cœur de son bébé pouvait bien ressentir. oh, elle me plait, sois-en sure… elle est… tellement… envoûtante. ce n’était pas juste un mélange de couleurs. Ce n’était pas juste un amas d’émotions. C’était plus que cela, une fenêtre sur l’âme de joy, une fenêtre qui semblait lui demander d’approcher, tandis que sa main tremblait doucement, que son bras se réchauffait de la présence et des caresses de sa fille. tu avais presque l’impression que la peinture t’appelait, comme si elle te susurrait de venir, de la rejoindre. Tu avais presque l’impression que les émotions te parlaient, c’était un effet magique, un moment unique. et sa fille avait tellement de talent. Elle n’était pas juste douée, elle était passionnée… et il n’y avait rien de plus beau qu’une passion débordante. Une passion si forte qu’elle pouvait le sentir, qu’elle pouvait le voir. Joy avait besoin de ses moments, de ses toiles… mais plus que cela, elle s’apaisait quand elle laissait ses émotions peupler son monde le plus imaginaire et merveilleux. Aussi, galatea ne s’attendit absolument pas à recevoir une telle proposition. peindre avec elle ? terminer de peindre sa peinture avec elle ? c’était du jamais-vu, c’était comme envahir son espace privé, tu ne pouvais décemment pas accepter… pourtant, elle te le demandait. Elle ne le demandait jamais. mais à toi, elle le faisait, elle voulait te faire partager ce monde qui te ravissait tant, ce monde qui n’existait que dans son cœur. c’était un cadeau. Un cadeau inestimable, que de pouvoir avoir le droit d’assister son trésor dans la réalisation de cette splendide œuvre d’art. c’était comme dans un rêve, et doucement, la quadragénaire lui demanda tu… tu es sûre ? je… je ne pensais pas… je pensais que c’était… que c’était ton échappatoire… tu voudrais que… que moi, je t’aide ? ce n’était qu’une preuve d’amour de plus. une preuve si grande. comme si le cœur de joy allait exploser. Comme si le cœur de galatea allait exploser. Et en lui rendant son sourire, tout en s’approchant un peu plus d’elle, pour se coller contre son trésor, elle ne put finalement plus cacher sa joie. ce… cela me plairait beaucoup… si c’est ce que tu veux… je… je ne veux pas te forcer… ni même mettre mon nez là où tu ne veux pas… mais… mais oui, j’aimerais beaucoup… partager ce moment avec toi. tous les moments, même. mais celui-ci était particulier, gala. celui-ci reflétait une totale confiance, un amour avoué, un cœur ouvert. Parce que c’était partager le moment le plus intime possible avec ta fille. une telle idée qui faisait battre son cœur plus fortement, tandis qu’elle lui demandait c… comment fait-on ? deux pinceaux ? un seul ? une main guidée par une autre ? le reflet de deux âmes ? elle ne voulait pas faire d’erreurs, ne voulait pas brusquer sa fille alors que cette dernière lui faisait l’une des plus belles déclarations d’amour…
Elle ne voulait que rendre ce moment plus merveilleux encore, si elle en avait les capacités.


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Message Sujet: Re: in search of silver linings. (galatea)   in search of silver linings. (galatea) Empty Dim 17 Jan - 19:33


our lives are stories, waiting to be told, in search of silver linings, we discovered gold, and judgment taught us that our hearts were wrong, but they're the ones that we'll look down upon, the rules say our emotions don't comply but we'll defy the rules until we die. -- @galatea thorn

galatea, elle semble littéralement submergée à chaque instant passé ensemble. submergée d’amour, de toutes ces belles émotions qui se bousculent les unes aux autres. elles apprennent à se connaître comme elles apprennent à vivre ensemble, à s’apprivoiser, en ne cessant de se rapprocher. c’est la magie, l’amour d’une mère et sa fille, retenu depuis vingt-trois ans. galatea, elle semble profiter de chaque moment à ses côtés, aussi petit soit-il, comme si elle en avait toujours terriblement manqué. ce manque est certainement ce qui guide leur relation. la quadragénaire ne supportant plus d’être loin de sa fille, même lorsqu’elle est endormie. l’artiste acceptant la moindre demande de sa mère, avec la peur de voir renaître la peine dans son regard. tu refuses de voir la peine dans son regard, joy, ni même la peur. parce qu’à présent, elle est avec toi. en sécurité dans tes bras. tu refuses d’accepter la douleur, la souffrance, que tu feras tout pour chasser. une promesse faite quand galatea s’est définitivement installée ici. celle de prendre soin d’elle, de veiller à ce qu’elle ne manque de rien, à ce qu’elle ne soit plus en difficulté. celle de devenir sa fille, simplement. celle d’essayer de tirer définitivement un trait sur l’absence et l’abandon. celle de vivre avec elle. et vivre avec elle, c’est également prendre la peine de l’intégrer à sa vie. de lui faire une place de choix dans son univers. alors tu lui proposes de t’aider, en sentant combien elle aimerait partager cette passion avec toi. tu lui proposes d’apposer ses émotions aux tiennes. d’ajuster ses coups de pinceaux avec les tiens. et bien sûr, tu imagines qu’elle n’a jamais fait ça, que c’est une première pour elle, mais tu te fiches pas mal du résultat. tu te fiches de tout, tant qu’elle est ici, avec toi. c’est le cas, mais… je serai heureuse de partager ce moment avec toi. un moment mère-fille, certainement le premier vrai moment qu’elles partagent. et machinalement, lorsque le corps de galatea vient se coller contre le sien, les bras de joy s’enroulent autour d’elle pour lui offrir sa chaleur. je ne suis pas forcée, c’est promis. baiser déposé contre sa joue, pour appuyer ces quelques mots, elle partage son sourire avec le sien. tout ce qui touche galatea, tu le vis avec une telle intensité, joy. une intensité qui te surprend toi-même, parce que tu ne te pensais pas capable d’être aussi touchée, bouleversée, par quelqu’un. pas n’importe qui, en l’occurrence, ta maman. une maman qui te pleure depuis tellement d’années que son sourire est, aujourd’hui, ta priorité. mimant une réflexion, elle reprend la parole avec sa douceur, sa tendresse toujours présente avec galatea. si tu veux, je peux me placer derrière toi et tenir ta main pour commencer. pour te guider. et après on prend deux pinceaux ? une volonté de la mettre à l’aise, que cette activité ne devienne pas une source d’inquiétude pour elle. un beau moment, juste un beau moment. par contre, toi, tu vas t’asseoir… qu’elle reprend, regardant autour d’elle avant d’attraper l’un des tabourets hauts du coin cuisine. elle le dispose juste devant le chevalet et aide galatea à s’y installer, doucement, mais surement, ne la relâchant que lorsqu’elle est bien assise. avec la même douceur, joy se saisit de la canne de sa mère qu’elle place contre le mur le plus proche pour lui libérer les mains. est-ce que ça va, comme ça ? comme convenu, elle se glisse derrière, passant son bras libre autour d’elle, contre son ventre, quand son autre bras suit le sien, que sa main se pose sur la sienne. tu sais combien son corps est fragile, joy, alors tu prends tout le temps nécessaire. pour qu’elle soit bien assise, en équilibre, sereine. tu passes machinalement un bras autour d’elle, pour qu’elle se sente tenue. et comme une étincelle, vous ne faites plus qu’un. plus qu’un, toutes les deux.

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Message Sujet: Re: in search of silver linings. (galatea)   in search of silver linings. (galatea) Empty Sam 23 Jan - 17:34


like an image passing by, my love, my life, in the mirror of your eyes, my love, my life. i can see it all so clearly, answer me sincerely : was it a dream, a lie ? like reflections of your mind, my love, my life, are the words you try to find, my love, my life. but i know i don't posses you... -- @joy stevenson

Un simple moment. Un simple instant. Qui n’avait rien de compliqué, une mère et sa fille ensemble, l’impression qu’elles ne passaient qu’une journée comme les autres. Et pourtant… et pourtant, tu partageais son univers depuis peu, gala, mais encore jamais tu n’avais osé pénétrer sa passion ainsi. encore jamais tu n’avais osé l’envahir ainsi, à ce point. Tu avais l’impression que c’était son monde, la peinture. Son échappatoire. Son besoin personnel. Tu avais l’impression qu’il y avait de ces hobbies qui ne se partageaient pas, et que cela en faisait partie. et pourtant, elle lui avait proposé, joy. Elle lui avait proposé de se joindre à elle, de peindre avec elle. de laisser ses émotions couler sur la toiles, avec les siennes. et tu étais tellement touchée, gala. l’impression que c’était une nouvelle ouverture vers le cœur de ton bébé, l’impression que vous appreniez de plus en plus à vous connaître, mais surtout, qu’elle te laissait son intimité, qu’elle te laissait être sa maman. et rien ne pouvait lui faire plus plaisir que cela. Que de savoir que sa fille lui laissait cette place. Et même si cela ne voulait pas dire qu’elle était pardonnée, pour l’abandon, pour l’absence, elle sentait que son bébé essayait. De lui pardonner. D’accepter. Et alors qu’elle venait se coller à sa fille, qu’elle venait partager sa chaleur, sa place, elle ne put que sourire en sentant ce baiser contre sa joue, et lui dit alors très bien. dans ce cas… je suis ravie aussi… merci mon bébé… merci… un remerciement qui valait plus que tout, un remerciement qui venait du fond de son cœur. parce qu’elle partageait un moment incroyable avec sa fille, parce qu’elle partageait sa passion, sans savoir comment faire, mais avec le plaisir de découvrir ce qu’elle ne connaissait pas encore, à ses côtés. peindre… jamais tu n’avais peint, jamais tu ne t’y étais intéressée. Pas parce que tu n’aimais pas, mais parce que tu ne savais pas, que la survie avait toujours été ta première préoccupation, et que de ce fait, tu n’avais jamais pu te rapprocher de cet art, comme de tous les autres. Pourtant, tu admirais les artistes, cette imagination, cette sensibilité mise à plat sur une toile blanche. Tu appréciais beaucoup, tu aimais voir les œuvres de ta fille, tu aimais ressentir ce qu’elle peignait, voir son monde à elle, se dessiner sous les coups de pinceaux. Voir ses émotions, qu’elle décrivait sur la toile. Voir les tréfonds de son âme, une fenêtre sur ses sentiments. d’accord… on fait ça… tu me guides, et… et après, on prend deux pinceaux. la vérité, gala, c’était que tu avais un peu peur. un peu peur de ce que cela donnerait, avec ses traits à elle. un peu peur que cela gâche tout, avec ses couleurs à elle. avec son cœur à elle, exposé sur la toile, détruisant de ce fait le tableau. Son impression. pourtant, une fois dans ses bras, une fois posée sur le tabouret et contre elle, tu ne pus penser à ces craintes, pour te concentrer, au contraire, sur ce plaisir immense d’être avec elle. ce plaisir qui ne cessait pas. passer ce moment avec elle. sentir sa chaleur. la sentir la soutenir. Et ressentir sa joie, de lui faire partager ce plaisir. Ressentir l’intensité de ce moment, et la main de son trésor collée à la sienne. oui… c’est parfait… mais… guide moi bien, s’il te plait… je… je n’ai jamais touché un pinceau de toute ma vie… et d’un coup, il n’y avait plus qu’un seul corps, qu’une seule âme. comme fusionnée, les émotions de l’une, de l’autre dessinées sur la toile. Le cœur d’une mère. L’âme d’une fille. Les couleurs d’une joie. Les craintes décorées des plaisirs les plus purs. Et les tremblements d’une femme corrigés par l’assurance de la plus jeune. Une relation qui colorait une toile heureuse.

(c) calaveras.
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Message Sujet: Re: in search of silver linings. (galatea)   in search of silver linings. (galatea) Empty Lun 25 Jan - 10:28


our lives are stories, waiting to be told, in search of silver linings, we discovered gold, and judgment taught us that our hearts were wrong, but they're the ones that we'll look down upon, the rules say our emotions don't comply but we'll defy the rules until we die. -- @galatea thorn

en une petite seconde, l’exercice solitaire se transforme en un rapprochement unique, en un rapprochement tellement beau, tellement vrai, qu’il bouleverse les cœurs. elle n’a jamais à faire semblant, joy. elle ne se force pas, à intégrer galatea dans sa vie comme elle le fait jusqu’à présent. c’est galatea, qui a ce pouvoir, celui de l’attendrir, de faire fondre sa carapace à un point tel qu’elle est, depuis le premier jour, incapable de la repousser. incapable de la tenir à distance de son quotidien, allant jusqu’à brûler les étapes pour être certaine qu’elle ne manque de rien. lorsque tu l’as trouvée, tu t’es tellement inquiétée, joy, que ton objectif premier était de la mettre en sécurité, de la protéger. mais à présent, alors qu’elle l’est, tu prends enfin le temps de respirer. de réaliser que cette femme est ta maman, et que si elle est ici, c’est pour que vous puissiez rattraper le temps perdu. construire quelque chose de beau. de beau comme cette toile, désormais colorée par deux mains, et plus une. par deux cœurs, et plus un. la quadragénaire la remercie, aussi bien avec ses mots qu’avec son sourire. le bonheur qui transparait sur son visage à cet instant précis est exceptionnel. un bonheur plein de pureté et d’innocence, causé par le simple fait de partager la vie de joy, de partager sa passion avec elle. un sourire, qui provoque le même sur celui de la plus jeune. un sourire, qui lui répond que ce n’est rien, qu’elle n’a pas à la remercier, simplement à profiter. comme tu t’en doutais, gala a peur de mal faire, de rater cette première toile, sentiment naturel puisqu’il s’agit de la première. alors tu fais tout ce que tu peux pour la rassurer, l’enveloppant de tes bras, l’encourageant avec ta chaleur. elle la tient bien, volontairement, de son bras libre, quand l’autre se concentre davantage sur la toile. et immédiatement, dès que le pinceau effleure l’objet, elles ne font plus qu’un. elles ne sont plus qu’une seule personne, elles ne sont plus que liées à jamais. tu sens ton cœur lâcher, un bouleversement auquel tu n’étais pas préparée, mais un bonheur immense, plus fort que jamais. n’aie pas peur, je te guide… qu’elle répond, lorsque sa maman lui demande de bien la guider, affirmant qu’elle peint pour la première fois. tu sais qu’elle n’a jamais rien eu, qu’elle n’a jamais eu la chance de connaître la passion, les activités, une vie décente, tout simplement. tu sais qu’elle n’a toujours été que plongée dans la misère, dans la souffrance, et tu veux l’en sortir, tant qu’il n’est pas encore trop tard. regarde… on s’en sort très bien… le sourire ne quitte pas son visage, sa main ne quitte pas la sienne. l’artiste sent les tremblements de sa mère, qu’elle maitrise en tenant sa main, mais elle ne serre pas. elle refuse de lui faire mal. cette toile, elle est pour vous, pour vous deux, et les tremblements font partie d’elle, font partie de galatea, alors jamais tu ne chercheras à les gommer, joy. tu désires simplement qu’elle se sente bien, et te sentir bien avec elle.

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