Take a look in the mirror and what do you see Do you see it clearer or are you deceived, in what you believe.
T'as aucune idée de où déboule cette petite brune à la joie démesurée. Mais tu sais qu'elle fait beaucoup de bien à ton bar. Au moins ce soir. Tu sais pas jusqu'à quand elle est là. T'es pas sûr qu'elle revienne à l'avenir Mais le temps qu'elle est là, elle fait régner la joie et la bonne humeur sur tout ce beau monde qui se presse dans le pub. Et tu ne peux pas t'en plaindre. Toi qui as quand même quelques lacunes quand il s'agit de mettre de l'ambiance. Soit, t'organises quelques soirées à thème de temps en temps. T'as même fait venir quelques chanteurs et chanteuses méconnus qui ont ravis les clients. Mais tu ne donnes pas plus de ta personne. Ce n'est pas ton genre. Ça ne l'était pas avant la disparition de Jenny. Ça l'est moins encore aujourd'hui. Et tu ne sais pas quand ça changera. T'es même pas sûr que ça arrive. C'est ton épouse qui t'a fait évoluer. En son absence, t'as plus de raison de faire des efforts sur toi même. Tu savais faire pour elle. T'as oublié après elle. T'es quand même pas imbuvable ni complètement fermé à la discussion. Aussi, t'as rien contre le fait de répondre aux interrogations de la jeune femme. Qui cherche plus ou moins clairement à comprendre la différence entre un bar et un pub.
Ravi que t'ai découvert ça ici alors ! Et t'es évidemment sincère. Quand bien même ça ne soit pas flagrant, au vu de la palette d'émotions très limitée que t'es encore capable de sortir. Contrairement à elle dont le sourire semble tout ce qu'il y a de plus sincère, tant il est démesuré. C'est rare les gens qui expriment autant leur contentement. Qui ne craignent pas de montrer toute leur joie et leur bonne humeur. Tu trouves ça rafraîchissant et tu ne serais pas contre être un peu plus ainsi, de temps en temps. Et parce que tu lui es reconnaissant de mettre autant l'ambiance, t'as envie de lui faire plaisir. En plus des shooters gratuits que t'as offert un peu plus tôt. Tu proposes de mettre de la musique qui lui correspond davantage pour qu'elle puisse montrer à tout le monde ses talents de danseuse. Ce qu'elle n'a pas eut l'occasion de faire, sur les musiques celtiques qui lui sont certainement étrangères. Ils manquent juste ... D'un peu d'énergie. Tu ne prends pas vraiment la défense de ceux qui se sont plus plantés sur la "chorégraphie". Mais ils n'avaient clairement pas son entrain.
Tu doutes que ce soit mieux avec les musiques de la jeune femme. Mais tu récupères son téléphone que tu branches, pour pouvoir lancer la chanson qu'elle a pré sélectionné. A croire qu'elle n'attendait que ça ! Tu doutes que ce soit vraiment le cas. Mais ça t'amuse de le penser. Amusement à ta façon, bien sûr. Les premières notes s'élèvent et ont le don de faire taire tout le monde dans un premier temps. Durant quelques secondes, il n'y a plus que la musique qui ricoche sur les murs. Et ça aussi ça t'amuse. De voir toutes les expressions médusées qui s'affichent. Des clients trop occupés à tenter de comprendre, pour commander la moindre boisson. Alors t'en profites pour t'installer pour le spectacle. Ton chiffon sur l'épaule, tes bras posés sur le comptoir, tu regardes la brunette qui ne tarde pas à ranimer la salle en entraînant la rouquine avec elle. Sous les acclamations des autres, qui se laissent entraîner par la fièvre colombienne ce soir.
«L'honnêteté ne consiste pas à ne jamais voler, mais à savoir jusqu'à quel point on peut voler, et comment faire bon usage de ce qu'on vole.»samuel butler.
I been doing a good job of makin' 'em think I'm quite alright But I hope I don't blink You see its easy when I'm stomping on a beat But no one sees me when I crawl back underneath
C'est un dernier shooter plus tard, que tu prends Suileabhan au mot en lui confiant ton téléphone pour qu'il puisse te remercier un peu en venant réchauffer encore plus l’atmosphère de son pub. L'ivresse commence à monter, échauffant tes sens te rendant encore plus joyeuse qu'à l'accoutumée. Véritable bout en train, tu t'élances vers ta camarade de danse d'il y a un peu plus tôt que tu viens arracher à son whisky tout en l'assommant de grand sourires. Elle accepte rapidement sans se faire prier pour se laisser entraîner avec toi. Joueuse, tu viens presser son corps tout contre le toi pour que le ballet très caliente puisque commencer. Tu mènes volontairement la danse, lui laissant le loisir de tournoyer lors de brefs instants. Les autres clients sont visiblement amusés après un moment d'étonnement lorsque ta musique est venue bousculer leurs petites habitudes.
Ta main venant mener son épaule pendant que l'autre s'occupe des hanches, vous venez occuper la salle tout en jouant avec vos spectateurs lorsque vous passez devant eux. La rouquine à l'air de prendre autant de plaisir que toi précédemment lorsqu'elle a tenté de t'apprendre quelques pas de celtique. Quoi de plus entraînant qu'une salsa cubaine? De nombreuses fois il t'ai été donné la chance de pouvoir danser avec de très bons danseurs dans plusieurs pays comme en espagne, même en colombie d'où tu viens à l'origine. Tout est une question de confiance en son partenaire, de bassins qui roulent, de paumes de main fièrement accolées à plat entre les deux omoplates pour venir guider le partenaire. Tu le vois, au loin le tatoué avec son torchon sur l'épaule à vous regarder avec ce qui pourrait ressembler à une mine amusée. S'il savait que tu lui gardais la prochaine danse. T'avais promis d'en rester à un shooter , de ne pas le faire boire de nouveau, tu n'as rien stipuler sur le fait de s'élancer ou pas avec toi sur le parquet pour venir contribuer à ton amusement personnel. Après tout, il peut au moins te donner cette petite satisfaction que d'avoir peut être réussi à amuser le barbu te guettant de loin.
La première chanson vient s'arrêter, tu laisses à ta partenaire le loisir de se dérober après lui avoir déposer un baiser sur la joue en guise de remerciement pour avoir répondu à tes caprices sans s'y opposer. Le regard amusé, décidé, tu fonds vers le côté du bar où les employés peuvent aller, venir pour accéder à l'envers du décor , tu viens saisir les mains puissantes du barman pour l'attirer vers toi. "T'es mal barré avec moi Suile, si tu comptes passer ta soirée tranquillement planqué derrière ton comptoir!" que tu lui lances dans un éclat de rire. Il essaie bien, de se dérober, de libérer une de ses mains pour te tirer sur quelques mètres pour marquer sa difficulté à obtempérer. Comme pour le shooter, tu ne lui laisses pas le choix, vient te servir de son bras pour te rappeler contre lui dans un petit tournoiement gracieux. Ta main libre venant s'abattre avec douceur contre son torse par la force impulsion donnée par tes pas, elle ne tarde pas à venir s'enquérir de ce torchon humide que tu envoie voler avec un air de défi en direction du bar. Il n'en aura pas besoin pour l'instant, maintenant qu'il se trouve entre tes doigts manucurés pour un bref moment.
Take a look in the mirror and what do you see Do you see it clearer or are you deceived, in what you believe.
C'est rare que ça t'arrive ... Mais ce soir tu t'amuses quand même partiellement. Tu prends plaisir à contempler l'ensemble de ta clientèle qui danse en rythme et qui s'éclate comme jamais. C'est beau à voir tous ces sourires, toute cette bonne humeur, toutes ces belles ondes qui se répandent et qui se percutent sur les murs de pierre de ton pub. Tu prends plaisir à voir tout ça. T'as même un petit sourire qui flotte sur tes lèvres depuis des heures maintenant. Tu ne te lasses pas. Au contraire. T'as envie que ça dure encore et encore. Tu devrais presque payer cette fille pour espérer la revoir ici à l'occasion. Mais c'est aussi et surtout une cliente qui pourrait rapporter gros si elle vient régulièrement. Elle dépense beaucoup en alcool. Tu ne peux pas vraiment cracher sur cet argent. Et elle s'amuse vraiment. Énormément. C'est beau à voir quelqu'un avec une telle énergie qu'elle dépense à jouer et à amuser un peu la galerie au passage. Tu n'en perds pas une miette de la salsa endiablée qu'elle offre à la rouquine irlandaise.
La première musique prend fin, les deux partenaires de danse s'éloignent l'une de l'autre. T'as tout juste le temps de te redresser pour retourner à ta tâche derrière le bar, que la brune débarque à ta hauteur et attrape tes mains sans que t'ais le temps de te dérober. Tes sourcils se lèvent haut et tu hoches négativement la tête. T'as pas la moindre intention de jouer à ce petit jeu là toi aussi. T'as pas du tout envie de danser. Tu ne sais pas faire. Pas vraiment. Il y a danser et danser. T'as connu les folles soirées dans ta jeunesse. Celles durant lesquelles tu n'as pas vraiment d'autre choix que celui de danser parmi une foule compacte d'autres danseurs. Mais ça remonte à une éternité entière et un peu plus encore. Alors t'es sûr de ne pas vouloir t'y risquer de nouveau à ce genre de jeu. T'as pas envie de te retrouver au milieu de ton pub à danser avec une parfaite inconnue, plutôt que de bosser derrière le comptoir comme tu sais si bien le faire. Non non non, c'est hors de question. Que tu ronchonnes un peu. Dans l'espoir de lui faire changer d'avis avant qu'elle ne t'ai extirpé de là. Mais t'as pas le choix apparemment. Elle continue. Ses mains déjà sur toi. Elle ôte le torchon de ton épaule.
Ébauche de grimace sur ton visage. Tout le monde t'incite à te laisser aller pour une fois. C'était vraiment obligé ça ? Que tu ronchonnes encore, presque malgré toi. Dans les faits, tu la trouves toujours plus ou moins amusante. Et t'apprécies ces efforts pour te rendre la bonne humeur qui te fait clairement défaut. Il te faut bien admettre que ça fonctionne au moins en partie. Que ça faisait longtemps que tu n'avais pas eus la sensation véritable d'amusement. T'as pas un sourire démesuré qui te mange tout le visage. Mais au moins une petite mimique qui prouve que t'es bien là à t'amuser, à ta façon. Acceptant finalement les quelques pas de danse que te force -vraiment- à faire la colombienne. Tu n'y mets pas beaucoup du tien mais t'acceptes en partie. Estimant que c'est toujours mieux que rien. Même si t'es tendu de la tête aux pieds pour éviter de trop te ridiculiser. Soit, t'es pas à fond. Mais t'essaies. Et elle a tout intérêt à se contenter de ça. Parce que même avec toute la bonne volonté du monde, tu doutes de pouvoir faire beaucoup mieux.
«L'honnêteté ne consiste pas à ne jamais voler, mais à savoir jusqu'à quel point on peut voler, et comment faire bon usage de ce qu'on vole.»samuel butler.
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La pulpe de tes doigts quittent celles de ta partenaire, nettement plus essoufflée avant que tu ne la captures pour venir s'élancer joyeusement avec toi sur le parquet du pub. Vous tournoyez, venez vous accoler l'une contre l'autre chaudement pendant que ta main apposée sur le haut de son dos vient lui intimer la marche à suivre sans aucun échange de mots. Il y a les acclamations des clients, la salsa cubaine venant réchauffer un peu plus les cœurs. Certains couples se sont formés autour de vous, s'essayant à cette chaleur communicative donnant envie aux palpitants de se retrouver pour ne serait-ce que quelques minutes d'amusement. Le temps file, bien trop vite à ton goût maintenant que tes yeux se posent sur l'une des horloges habillant la pièce. Tu comptes bien profiter un maximum de cette soirée, de ces rencontres, de ces effusions de rires ne manquant pas, tu l'espères, de réchauffer un peu le coeur du patron des lieux.
Suile, tu vas pas le laisser tranquille. T'es trop joyeuse pour laisser une âme se griser dans son coin. Puis, il a même essayé d'être aimable en t'offrant ces deux shooter que tu as rapidement englouti laissant la tequila venir tapisser ta gorge. Tu l'sens que dans le fond c'est pas un mauvais bougre grognon juste bon à faire la gueule. Ou peut-être dans une autre vie, pour l'instant c'est en sa direction que tes pas dansants te mènent, venant saisir ses mains pour l'attirer hors de sa zone de confort la laquelle il se contente de se cacher pour t'observer mettre l'ambiance. Il ronchonne, encouragé cependant par ses clients en folie, ayant déjà commencés à se rapprocher une nouvelle fois sur les notes plus chaudes encore que les précédentes. Il te demande si t'étais obligée, le tatoué. "J'aime pas voir les gens faire tapisserie. Alors arrête de râler, laisses toi guider." Que ta voix vient ajouter laissant tes lippes s'étirer en un sourire complice, tes yeux pétillants d'espièglerie.
Tu l'attires tout contre toi, relevant une paire de coudes dans l'air accolés l'un à l'autre. Le bout de tes phalanges viennent quitter son torse pour venir trouver les siennes encore libre pour, les électriser de leurs extrémité. Le torchon ayant volé dans l'air, vous vous mettez à graviter tout autour de la salle. Tu peux reconnaître qu'il n'est pas vraiment mauvais danseur, bien qu'il n'y mette pas vraiment du sien. "Tu vois quand tu veux, tu peux presque t'amuser." Tu t'permets des familiarités, parce que t'es comme ça Isha. C'est juste que toi, ton coeur de chewing gum il colle au gens. Tu peux les cerner un peu plus, c'est peut-être ça l'empathie au final. Ton sourire se veut bienveillant, pendant que tu laisses ton corps s'éloigner de celui du bartender de la soirée. Les rires de tout le monde se mélangent, la porte s'ouvre. Ton regard quittes le corps de Suile pour apercevoir un de ces gars trop bien sapé pour ce genre d'endroits, le gros poisson que tu t'attendais pour balancer ton hameçon. T'auras peut-être bien quelque chose à ramener à la maison tout compte fait.
Tu ne te laisses pas perturber, continue ton ballet plus amusant qu'ardent comme le voudrait une réelle bachata. Tu l'attaques, le baraqué à grand coup de sourires, de roulements de reins. Le morceau vient finalement à s'arrêter, vos corps se relâchent. "Allez, files j'crois que t'as un nouveau client." que tu lui lances, taquine. Puis, faut avouer que ta bouteille de tequila t'attends sagement, elle aussi.
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T'as l'habitude de voir ton pub animé au possible et emplit de bonne humeur. Mais certainement pas à le voir vibrer de la chaleur qui l'habite ce soir. Ça vibre de toutes parts. Et la bonne humeur est même communicative. L'espèce de deux petites chansons, l'univers change et évolue. Il ne fait aucun doute que ça ne restera pas plus longtemps ainsi. Tes clients ne viennent pas dans un pub irlandais pour écouter de la musique colombienne. Aussi entraînante et joyeuse soit-elle. Mais pour l'heure, ils s'amusent sans mal sur son rythme effréné. Dansent tous ensemble dans la joie et la bonne humeur. Qu'a su leur apporter la petite brune qui ne passe pas inaperçue. Elle a le don de t'amuser. Et ce n'est pas donné à tout le monde ça. Alors tu la laisses faire. Jusqu'au moment où elle te force, littéralement, à la rejoindre au milieu de la salle. Pour danser avec elle, toi aussi. Comme si t'avais vraiment envie de ça. Même avec sa bonne humeur des plus communicatives, t'as pas la tête à la danse. C'est mon rôle de faire tapisserie, derrière le bar ... Que tu bougonnes dans ta barbe, sans que ça n'ait grand effet sur elle.
Parce que déjà, tu te retrouves avec son corps collé au tien qui t'entraîne sans te laisser d’autre choix que de suivre. Elle est sans doute de bien trop bonne humeur pour accepter qu'une seule personne ne le soit pas. Tu comprends le truc ainsi en tout cas. Et tu te dis que si tu veux être débarrassé de cette corvée qui consiste à danser devant tout le monde, tu dois t'y coller une bonne fois pour toutes. Et ce n'est finalement pas une si terrible chose que ça. C'est même presque drôle ... Même si tu ne te marres pas ouvertement, parce qu'il ne faut quand même pas trop t'en demander. T'es pas le type le plus souriant qui soit. Tu ne passes pas ton temps à exprimer ta joie. Qui s'est faite très rare ces derniers mois d'ailleurs. Mais tu ne serais vraiment qu'un bloc de pierre si tu ne ressentais pas toute la joie et l'euphorie de cette soirée sans fin. Avec des clients qui ne s'arrêtent plus et qui t'encouragent clairement à te laisser aller, toi aussi. Ce que tu fais donc, un peu. Toi qui te concentres sur tes pas pour éviter de trop te perdre dans cette danse que tu ne piges pas du tout.
Elle ne semble pas s'émouvoir du peu d'effort que tu fais, à côté d'elle qui maîtrise parfaitement l'art de cette danse là. Et finalement, t'es bien soulagé quand la musique s'arrête. Qu'elle n'a plus réellement d'autre choix que celui de te libérer. Tu laisses même échapper un bref soupir.[color=teal] Dieu merci ![color] Que tu balances, plus pour "plaisanter" qu'avec un véritable sérieux. Tu t'extirpes donc de là pour rejoindre le comptoir derrière lequel t'es pas mécontent de pouvoir te planquer de nouveau. Ton torchon blanc retrouve sa place sur ton épaule. Tu récupères le téléphone de la jeune femme pour le lui rendre, avant d'aller retrouver le client qui vient tout juste d'entrer, pour prendre sa commande. Il ne te faut guère plus de quelques secondes pour faire glisser un verre devant lui. Avant de te détourner de lui pour aller retrouver les autres qui te font signe pour que tu prennes à leur tour leur commande. T'aimes bien ce genre de soirée où t'as pas le temps de penser.
«L'honnêteté ne consiste pas à ne jamais voler, mais à savoir jusqu'à quel point on peut voler, et comment faire bon usage de ce qu'on vole.»samuel butler.
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Ces derniers temps, ta vie a prit une teinte joyeuse. T'aurais pu te laisser abattre après avoir fuis dubaï du mieux que tu l'as pu pour retrouver tes chers états unis. T'as du laisser Arsène derrière, ne pas te soucier de lui devant rendre son dernier souffle en ce bas monde seul pendant qu'il t'intimait de fuir sur un ton menaçant que tu n'as jamais entendu franchir ses lèvres. T'as dû ravaler tes larmes Isha, t'as dû être forte, accepter le poids de ton erreur. De ton immaturité, à tout vouloir tout gérer alors que t'en étais bien incapable. T'es une adulte qui rattrape des années de misères de vie, brûlant tout ce qui lui passe entre les doigts. Mais cette journée t'as servie de leçon, lorsqu'il s'est prit la balle pour toi. Parce que c'était ton père, Arsène. L'homme de ta vie. Celui qui t'as donné la vie, alors que t'étais une carcasse errante sans libre arbitre, juste bonne à dépérir. C'est lui qui est venu te tirer de ta misère pour te montrer que tu étais quelqu'un, quelqu'un de bien. Tu t'es contentée de devenir plus forte, ajouter une nouvelle couche nettement plus épaisse que les autre à ton armure pour pouvoir te protéger toujours plus. T'as fais ton deuil en accomplissant ses dernières volontés, donnant vie à ton tour aux straydogs comme il en rêvait.
Vos corps se séparent lorsque la musique vient à s'arrêter. Tu es une femme de parole, alors tu libères finalement Suile de ton étreinte ton sourire ne quittant pas ton visage d'un seul centimètre. Tu le laisses sagement regagner son bar en lui intimant de filer pour servir son nouveau client, jurant avec le décor. Tu te fraies un chemin parmi la foule qui t'arrêtes joyeusement pour te demander ton prénom, ou bien te proposer de te payer un verre. Tu réponds poliment que ta bouteille t'attends, mais que tu sauras payer ta tournée avant la fin de la nuitée. Parce que tu t'es foutrement bien amusée , que tu comptes bien faire marcher tes talents de maître voleuse pour rincer chaque personne présente. Féline, tu te rapproches du bar pour venir trouver le nouveau client, Suile, ta bouteille de tequila attendant ton retour avec désespoir. Tu ris toujours à gorge déployée ton bras s'abattant sur le dos du nouveau venu avec extravagance tout en te penchant contre lui laissant le loisir de venir planter son regard dans ton décolleté prononcé. Tu fais les connaissances, jouant sur un éventuel état d'ébriété, de la bonne humeur régnant. Il est renfermé l'bonhomme, ressemble autant de près de que loin à un mafieux en carton s'prenant pour un caïd. Sa grosse main vient s'refermer tout contre ton cul pour te rapprocher à lui. L'hameçon a bien été mordu.
Tu joues à la petite colombienne un peu idiote, te contentant de roucouler à son bras. Tes mains le parcourent, lui pensant déjà pouvoir finir sa nuit à tes côtés se noyant dans tes courbes enflammées. Sombre idiot, t'es peut-être facile à amadouer, mais lorsque tu te veux prédatrice rien ne te fera devenir proie. Tu subtilises, comme dans un tour de magie le contenu de ses poches profitant des allers ainsi que les venus des clients. Tu continues de sourires toutes dents dehors, toujours voler au plus riche pour rendre au plus démunis pas vrai? Puis t'as horreur de ces enfoirés se croyant tout permis. Ca t'donnes envie d'gerber. Alors tu fais les poches, le butin se veut alléchant. Vient la chose la plus inattendue qui soit, le téléphone de ce type vibrant contre le comptoir le rappelant à ses occupations. Trop aimable, t'lui dis qu'tu paieras son verre, t'contentes de rentrer un faux numéro, adresse un bref baiser contre ses lèvres. Le tour est dans le sac, aussi facilement que ça. L'homme quitte le bar, tu gagnes les toilettes des dames adressant un clin d'oeil à Suile n'ayant supposément rien remarqué de ton petit manège. Une fois la porte refermée, tu trouves l'un des lavabos pour venir faire le point de ton larcin. Putain d'mafieux irlandais, t'as sacrément bien gagné ta croûte, c'est pas qu'une seule tournée que tu pourras te permettre d'investir.
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T'es pas certain d'avoir eus le temps de bien tout saisir à la situation avec la petite colombienne. Tout ce dont t'es bien sûr, c'est qu'elle a le don de mettre de l'ambiance dans le pub depuis un petit moment maintenant. Et que t'as certainement pas l'intention de briser tout ça. A tel point, que t'as quand même fini par accepter de faire quelques pas avec elle au rythme de sa musique latine. Il faut dire qu'elle ne t'a pas tellement laissé d'autre choix. Et qu'elle s'est assurée que toute ta clientèle au grand complet t'encourage un peu plus à le faire. T'as craqué parce qu'on t'a forcé. Mais le résultat est là. Tu ne peux pas nier te sentir un peu plus léger ce soir. Le genre de sentiment que t'as pas ressentis depuis une éternité au moins. Et duquel tu décides de te nourrir ce soir. Tu ignores bien combien de temps ça va durer. Mais l'essentiel c'est qu'il est là, logé dans un coin de ton corps. Qu'il réchauffe un peu ton coeur endormi.
T'es quand même pas mécontent de la laisser filer de son côté pendant que toi même tu retournes bosser. De l'autre côté du comptoir, à observer tes clients d'un oeil bienveillant. Même ce type qui vient d'entrer et de s'installer sur un tabouret haut, pour te passer commande. Il n'a pas le style décontractés de ceux qui sortent s'amuser et se détendre en compagnie d'inconnus. Mais t'es personne pour juger. Et t'as pas du tout envie de te poser mille et une questions à son sujet. Au lieu de ça, tu continues de bosser dans ton coin. Servir, nettoyer, ranger, servir de nouveau. Vérifier que personne ne manque de rien, également. Et puis y'a ce jeu qu'installe la brune, qui attire ton regard. Un truc louche selon toi, qui te fait froncer les sourcils. Les gestes sont subtiles mais tu les vois. T'observes discrètement sans intervenir. Des fois que tu sois en train de te faire un film. T'as même plus les yeux sur elle lorsqu'elle se lève. Le type est parti après de derniers échanges plein de promesses. La brune disparaît du côté des toilettes.
Tu prends qu'une poignée de secondes avant de prendre la même direction qu'elle. Tu ne peux pas laisser passer ça. Ton instinct de flic est toujours là. Bien ancré en toi depuis le temps. Métier passion duquel tu ne te détacheras jamais tout à fait, c'est certain. Tu rôdes derrière la porte, silencieux comme une ombre. Pour fondre sur elle aussitôt qu'elle rouvre la porte pour sortir. Tu ne lui en laisses pas la possibilité. T'entres plutôt avec elle et referme la porte dans un claquement sonore. Tu la plaques face contre le bois, ses bras ramenés dans son dos par tes mains fermes qui maintiennent en place, sans réelle douceur. J'peux savoir à quoi tu joues ? Que tu grondes d'une voix sourde. Y'a deux trois trucs que j'cautionne pas. Le vol en fait partie ! Que t'ajoutes tout de suite, en remontant un peu plus l'un de ses bras dans son dos, pour appuyer tes dires et lui faire saisir que tu ne plaisantes pas. que tu ne plaisantes plus. T'es le gérant de bar sympa et sans problème. Mais t'es aussi un ancien flic. Et un père de famille. Un peu sévère sur les bords. Un peu trop rigide même, sans doute. Mais tu n'accepteras pas de sitôt ce genre d'acte dans ton pub.
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Jouer à la conne, tu sais faire. Tu t'souviens que trop bien des enseignements d'Arsène et à quel point ça pouvais t'agacer à l'époque de rester le cul posé sur une chaise. Il t'as tout apprit, comme un parent apprenant la vie à son gosse. T'as appris à tirer avec des armes à feu, il t'as renforcée toi qui étais squelettique, mal nourrie et délaissée quand il t'as trouvé dans les confins de la colombie. Tu lui en seras toujours reconnaissante, de cette main tendue comme un rayon lumineux apparaissant soudain dans le noir. Les huit années passées à ses côtés resteront à jamais les plus belles, les plus folles et incroyable qu'il t'aies été donné de vivre. L'oeuvre de ta vieille chouette continue de vivre à travers toi. "Si tu voles Isha, tu dois le faire pour une bonne raison. Si tu te laisses avoir par l'appât du gain, tu ne vaudras pas plus que ceux contre lesquels nous nous battons." Tu seras la Robin des bois moderne, le monde remplaçant la forêt de Sherwood.
Ces enfoirés de mafieux sont ceux avec lequel tu prends le plus de plaisir. Y'a eu qu'à voir sa main collant ton cul sans invitations et son regard plongé dans ton décolleté certes, plutôt attirant. C'pas une raison, tes yeux aussi ils sont plutôt sympas. Alors oui, t'as pris un putain de plaisir à faire tomber sa montre et à dérober son large portefeuille. Tu fais le détail, posée au dessus du lavabo. Tu connais la marque du bijou, Shabh se fera une joie de refourguer ça à l'un de ses clients. Faut bien que tu la gâtes aussi de temps à autres la tatouée. Le cuir lui renferme d'épaisses liasses vertes, putain mais à quoi ça sert de s'balader avec autant de cash sur soi lorsque des gens aussi bien intentionnés que toi traînent dans les parage. Tu t'mets à compter tel une parfaite p'tite banquière tes doigts crochus s'activant sur le papier vert. Tu te retrouves avec quelques billets de cinq cent qui sont plutôt rare à attraper lors d'un petit larcin de comptoir, ainsi qu'une épaisse liasse de billets de cent représentant un sacré petit pactole.
Tu te repoudres un coup le nez, ranges ton butin contre ta poitrine et va pour sortir. Enfin, t'essayais à la base. Tu te retrouves rapidement la tronche contre le bois de la porte, fermement maintenue par un barbu pas content du tout. Putain, il pouvait pas se contenter de grogner dans son coin sans faire chier? Tu reconnais une certaine poigne, lorsque le barbu fait remonter ton bras dans ton dos d'une façon désagréable. "Mais dis donc, t'serais pas un peu plus qu'un simple patron d'bar toi?" que tu lances toujours dans l'amusement. Tu pourrais presque aimer ça, d'te faire retourner sans ménagement. D'un geste de pivot, utilisant le poids de ton corps sur l'un de tes pieds tu forces les rôles à s'inverser pour que ce soit le dos du supposé irlandais qui viennent claquer contre l'écorce vernie. Tu secoues ton bras de façon presque trop théâtrale pour que ce soit drôle avant de reporter tes yeux sombres contre ceux te jetant des éclairs.
"Eh, m'regardes pas comme ça j'vais finir par croire que tu vas m'manger toute crue." Bon, encore une fois ça peut ce négocier ça aussi. Tu t'adoucis et relâche ta poigne ayant saisit sa chemise pour lui montrer que t'étais pas juste une p'tite poulette un peu bête. Tu t'écartes de quelque pas, les mains dans l'air pour montrer ton envie de calmer le jeu. "Vois ça comme une passation de richesse. Une façon d'injecter de l'argent différemment." Puis après tout il va pas s'plaindre, c'est ici qu'tu comptais le laisser cet argent de toute façon. Tu laisses tes fesses reposer contre le lavabo, la mine boudeuse. Allez, tu l'attends le savon qu'il va te passer.
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Tu fonces sans réfléchir. Direction les toilettes pour femmes. L'espace de quelques minutes, t'as vraiment eus l'espoir d'avoir juste mal vu la scène qui se jouait devant toi. Mais force est de constater que non. Tes yeux ne te trompent que rarement. Déformation -anciennement- professionnelle. T'es juste déçu de n'avoir pas remarqué plus tôt le genre de personne que pouvait véritablement être la petite brune. Tout chez elle n'était donc que comédie, depuis le début. Son comportement avec ce type l'a prouvé. Elle a minaudé comme une gonzesse superficielle qui veut simplement attraper un homme riche dans ses filets. Elle y est parvenue. Il est tombé dans le panneau. S'est éloigné sans remarquer que le portefeuille n'était plus en sa possession. Toi t'as juste attendu le bon moment pour faire quelque chose. Rejoindre la colombienne dans les toilettes pour femmes. T'as besoin de le voir de tes propres yeux. Besoin aussi de lui faire saisir que ça ne se passe pas ainsi dans ton pub. Tu ne fais pas montre de la moindre douceur quand tu la bloques face contre le bois de la porte.
Tu grondes tout bas à ce qui se veut certainement être une plaisanterie de sa part. Pas de quoi te faire rire toi, sans surprise. Tu joues encore là ? Vraiment ? Que tu t'agaces quelque peu, en raffermissant la prise de tes doigts autour de son poignet pour l'empêcher de gigoter davantage. En vain. Elle parvient à reprendre le dessus. A inverser les positions. Tu laisses finalement faire et te contentes de grincer des dents. T'as pas envie de la blesser par mégarde avec un geste trop brusque, au vue de l'étroitesse de cette pièce. C'est l'unique raison pour laquelle tu n'insistes pas. Et que tu te contentes de planter ton regard assombrit par une certaine colère, dans le sien, les mâchoires toujours crispées. Tu penches légèrement la tête de côté quand elle reprend la parole. Elle s'amuse toujours, t'en es conscient. Et ça t'agace, sans surprise. T'es parfaitement dans le rôle du père très déçu par sa progéniture. Sur le point de la gronder pour une grosse bêtise qu'elle vient de faire. Ce serait mérité. Elle a merdé. Elle ne te doit rien, certes. Mais elle t'a déçu. Tu pensais vraiment qu'elle avait tout de la parfaite petite cliente sympa.
Peu importe la façon dont t'appelleras ça, ça reste du vole. Que tu grognes sans la quitter des yeux. Quand elle même se décale un peu pour poser ses fesses contre le lavabo. Sans doute bien consciente qu'il ne va pas se contenter de laisser passer tout ça sans rien dire. Et c'est pas comme ça que ça se passe ici ! Que tu continues, sévère. Ouais, t'es plus père que flic à l'heure actuelle. Tu te comportes comme tel en tout cas. Même avec une jeune femme qui n'a plus l'âge de se faire engueuler par les grandes personnes. Tu te fiches bien de ce détail. T'es trop encombré par la colère et la déception qui semblent te ronger. Je devrais appeler la police. Tu ne vas pas le faire pourtant. T'as bien l'intention de régler ça toi même. T'ignores juste de quelle façon. Passer un marché avec elle ? Qu'elle trouve un moyen de faire amende honorable ? Faire en sorte qu'elle ramène ses effets personnels à ce type tant qu'il n'est pas parti trop loin encore ? Avec le porte feuille, elle a certainement son identité de toute façon. Elle devrait pouvoir le retrouver sans trop de mal ...
«L'honnêteté ne consiste pas à ne jamais voler, mais à savoir jusqu'à quel point on peut voler, et comment faire bon usage de ce qu'on vole.»samuel butler.
I been doing a good job of makin' 'em think I'm quite alright But I hope I don't blink You see its easy when I'm stomping on a beat But no one sees me when I crawl back underneath
T'as un peu d'mal au début à comprendre ce qu'il t'arrives. Tu t'attendais pas à voir débouler le tatoué avec toi dans les toilettes pour t'y retrouver plaquée contre le mur. T'aimes les ébats des plus endiablés mais faut pas déconner, là, ça n'a rien de passionné. Alors tu grognes, t'laisses faire le temps d'manger un premier sermon. Il a les yeux revolver, le tenancier du bar pour avoir réussi à déceler ton petit tour de passe-passe digne des plus grands. Houdini lui même aurait pu s'y tromper alors à moins d'être un pro du vol ou un flic y'a pas quinze mille façon d'te repérer. Tu jures en espagnol car la poigne se veut insistante dans ton dos lorsque ton bas s'retrouve bloqué. Cependant t'as été bien éduquée par ton père adoptif et tu ne sais que trop bien te défaire de ce genre d'étreintes. Ton point fort sont les combats au sol. T'es petite, menue, rapide. Ton esprit connecte facilement la suite d'enchaînements à effectuer pour te libérer d'son emprise. Tu veux pas lui faire mal, il a été agréable jusque là, ça s'rait dommage de tout gâcher pour une paire d'yeux traînants.
Tu lui fais volte-face, le défie un instant. T'es trop joueuse Isha, qu'ça te brûleras les ailes à un moment où un autre. En attendant tu te contentes de vivre un maximum en savourant l'instant présent. Car il n'y a que ça d'vrai. Alors tu montres que toi aussi tu peux te défendre, vient saisir son tee-shirt avec un air de défi lorsque tes lippes s'agitent de nouveau pour lui intimer d'adoucir le regard à ton égard. C'pas lui que t'as volé après tout. Tu finis par t'échapper un moment, posant un cul contre le lavabo d'un air fatigué en protestant. Tu n'sais faire que ça après tout. En attendant le savon qui ne sait se faire attendre. Alors le tatoué furibonde, montre son mécontentement quant à ses agissements. Blabla le vol c'est pas bien. Non, mais toi t'en fais quelque chose de bénéfique. Gnagnagna, c'pas comme ça que les choses se passent ici. Ouais, enfin si il avait su fermer les yeux sur tes agissements, vous n'en seriez pas là ni lui ni toi. Taratata, j'vais appeler les flics. Et puis quoi encore. Tu peux pas t'empêcher de rire à quel point ça sonne faux. S'il avait voulu le faire, t'serais déjà les menottes aux poignets dans la p'tite voiturette t'emmenant au commissariat.
T'relèves finalement les yeux vers les siens te foudroyant de nombre d'éclairs. Tu peux pas t'empêcher d'souffler après avoir essuyé un tel discours réprobateur. Même Arsène faisait plus dans la dentelle. "T'as fini?" Que tu t'hasardes à demander en observant la mine rougie par la colère du papa ours. "J'suis pas n'importe quelle voleuse monsieur l'râleur, vois moi plutôt comme une robin des bois au féminin." que t'ajoutes d'un ton léger dénué de toute agressivité. Parce que c'était ça, le but de ton maître ultime. Voler au riche pour rendre aux pauvres. Leurs offrir un pouvoir d'achat qu'ils n'auront jamais car le gouvernement est bien trop attiré par l'argent pour le distribuer au peuple. Pour le ré-injecter. Alors tu dérobes aux grosses puissances, aux gros poissons, aux personnes aisées pour le rendre aux petits commerces, aux œuvres de charités, aux personnes dans la rue. Tout le monde mérite de pouvoir avoir de quoi manger dans ton assiette et c'est là ton unique but.
"J'pourrais m'la dorer aux îles Canaries sirotant les plus merveilleux cocktails qu'ils soient à l'heure qu'il est, est pourtant j'suis là à dépenser cent dollars pour une bouteille de tequila en valant une vingtaine." Que tu ajoutes en fixant ton r'gard dans celui orageux du tatoué se montrant plus calme qu'à son arrivée. Tu veux pas avoir à lui faire du mal, tu l'aimes bien Suile. Ça ne t'intéresses pas de vivre dans la richesse extrême. De profiter de tes larcins sans en faire profiter ceux pouvant en avoir besoin. C'est pas ce qu'il t'as apprit. C'est pas la façon dont tu as été éduquée. T'aides ton prochain en péchant pour lui. T'iras volontiers brûler dans les feux ardents des enfers si c'est pour améliorer le quotidien de quelques âmes grâce à tes méfaits. Car ce monde est injuste, qu'il laisse des gens de côté dans leur misère. Et toi t'es pas capable de ça Isha. Tu peux pas fermer les yeux sur la misère humaine. "J'veux pas d'ce cash, j'comptais payer à boire à tout le monde présent dans ton pub avec la monnaie." Que tu lui dis très sincèrement. Mise à part la montre serrée tout contre l'un de tes seins, tu comptes rien ramener de cette soirée. L'argent, tu voulais l'dépenser ici, pour en faire profiter le tatoué. Alors qu'il mette ses principes de côté, tout le monde doit faire tourner son business de nos jours. Lui y comprit et peu importe son passif de mec rangé.
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Sujet: Re: Human. {ft Isha} 
Dim 18 Aoû - 22:58
