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 we are fools, (hot)

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Message Sujet: we are fools, (hot)   we are fools, (hot) Empty Lun 23 Sep - 22:23

les rues tanguent ce soir. la ville toute entière s’est perdue sur ce putain d’rafiot. la sobriété embarquée sous c’vieux titanic ressuscité ; vouée à s’planter. elle n’a plus peur, salva. ni d’l’obscurité ni des sales types qui ont pu s’y planquer. oh, elle s’est fait baiser plus d’une fois. oh, elle leur a souvent tendu les bras. elle a souvent fait semblant d’aimer ça. alors parce qu’elle a connu l’pire, abi elle rit du haut de ses talons aiguilles. elle déambule sur les rebords du pont, s’fout d’la force des vagues juste en-dessous. elle se bidonne de la pluie qui roule sur ses joues et de ses boucles collées dans sa nuque. il pleut des cordes sur l’océan du queens. les profondeurs sont un jeu. salva s’éclate avec c’foutu passé. essaie d’l’oublier derrière ses rires forcés.
la solitude pour compagne,
abi accoste finalement.
la grande porte qu’elle regagne,
les escaliers qu’elle avale rapidement.

trop habituée pour tituber, trop longtemps dopée pour servir des sourires aux sales mais qui l’ont violée, la brune s’pointe au p’tit matin. referme la porte sur un appartement sûrement encore habité -peu importe, elle aime déranger- et laisse tomber sur l’parquet son cuir détrempé. ses talons claquent jusqu’au canapé dans lequel elle vient s’échouer. le navire tangue toujours une fois le corps déposé. salva sort de son sac ridiculement petit son seul contenant ; une paquet d’clopes et un briquet. en quelques mouvements à l'habileté relative, abi sort un tube qu’elle coince entre ses lèvres. elle allume la nicotine dans un geste trop d’fois répété. ses tympans bourdonnent encore alors son dos vient épouser l’dossier d’ce foutu canapé. une bouffée. deux bouffées. et sent l’monde qui continue d’tourner.

le calme brisé, dans le brouhaha d’sa caboche alcoolisée, salva intercepte le grincement d’une porte qu’on ouvre. elle bronche pas, continue de cloper. attend la silhouette qui dans l’angle du couloir apparaît. un sourire déchire ses joues et son regard s’enfuit par la fenêtre ouverte. son bras libre lui barre la poitrine alors qu’elle sent la nuit lui rafraîchir les pommettes. tiens, t’as trouvé mieux à faire que qu’t’agiter entre les cuisses de ta dulcinée ? elle a l'cynisme qui lui entaille la langue lorsqu'elle revient à arthur et sa gueule de beau parleur plantée un peu trop près. le filtre entre les lèvres, salva croise ses cuisses fuselées ; fait danser sous son nez, c'qu'il ne peut plus toucher. elle a la rancune facile la mexicaine. elle hait aussi fort qu'elle aime. et arthur, elle l'aime à la déraison. son coeur qui n'cesse de s'noyer depuis qu'sur son annuaire, l'anneau elle a remarqué. fous-moi la paix. abi est saoule. et abi lui en veut. la brune ne mâche pas ses mots et elle détourne le regard, a bien trop peur de finalement l'trouver toujours aussi beau.
elle a l'sourire qu'a disparu.
lui et tout c'qu'elle a cru.
tous ces mensonges qu'elle a bu.
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Message Sujet: Re: we are fools, (hot)   we are fools, (hot) Empty Mar 24 Sep - 14:51

A scrub is a guy that thinks he's fly And is, also known as a buster. Always talking about what he wants And just sits on his broke ass, so. // abi and arthur -- ☽☾

le clignotement lumineux du réveil qui éveille la pièce de couleurs verdâtres. il est couché depuis des heures déjà mais n'a pas fermé les paupières. morphée refuse de l'emporter. des insomnies routinières avec lesquelles il a apprit à vivre avec le temps. elles sont devenues plus oppressantes ces dernières semaines sans qu'il ne touche du doigt, la raison. pourtant tu devrais savoir pourquoi. dans les méandres d'une assurance revendiquée, ça te travaille de frimer. de faire semblant d'aimer. ça sent la clope froide et les illusions malmenées. ça sent les tourments et les rêves déchirés. il inspire et expire au rythme d'un palpitant lent. le silence est salvateur pourtant ça l'emporte pas plus. il devrait se lever, s'octroyer une occupation pour mieux s'endormir après. mais il pense et repense. se contente de tenir au dessus de sa tête, son portable et de naviguer sur le net. que des conneries qu'il lit. des sourires fendent ses traits par moment, subjuguent ses yeux ébahis. c'est fou ce que les gens sont cons. ils étalent leurs vies comme on étale du nutella sur une tartine. si facile de se montrer et pourtant, si difficile de rivalisé. brutalement, arthur lâche son téléphone qui finit dans les méandres des draps froissés et d'une autre main, il attrape son paquet de clope délaissé sur un coin du chevet. le tube qu'il coince entre ses lippes closes, il se relève de son lit, se met à chercher son briquet dans cette obscurité réconfortante. le bruit des volets qui tape sur les recoins de la fenêtre ne le font pas un brin oscillé. le vent à des allures de chimères faciles à vivre, d'une douce mélodie qui enivre ses tympans. l'été s'est foutu le camp, laissant place à la désillusion de la pluie qui s'abat sur une ville sur le bord de l'explosion.
le claquement du briquet trouvé,
pour des intentions malfamées.
il dégage la fumée de ses poumons et s'enfonce un peu plus dans le fond de ses coussins. referme les yeux sur l'éternité de cette insomnie qui ne trouve pas de fin. le réveil houleux ne donne même plus une heure précise. trop de fois débranché, trop de fois percuté. c'est le bruit au loin, dans le couloir qui borde les chambres de cette villa aux ambitions douteuses, qui le fait sursauter, froncer les sourcils comme un gars mal luné. tout le monde dort ou personne n'est là. pour tout dire, arthur n'a même pas cherché à savoir où se trouver ses colocataires. il est simplement rentré après une soirée où les envies n'étaient pas là, s'est pieuté épuisé. il ne trouvera pas le sommeil et la curiosité l'emporte sur le reste. il se lève, attrape son pantalon de jogging qui traine par là. la cancéreuse coincée entre les lippes et le haut dévêtu de tout habits pouvant le réchauffer. il sort d'abord la tête puis le corps tout entier, se dirige vers le salon étonnement prit d'un silence. il a bien juré y entendre des pas pourtant et ses yeux sont vite happés par la silhouette qui se dessine sur le canapé. elle est trempée par le temps immonde qui s'abat dehors et a les yeux vitrés par des émotions en suspens. ils ne mettent pas bien longtemps à se croiser. ces regards. ces pupilles rondes devenues presque inconnues avec le temps. entre ses phalanges, arthur attrape la clope, déverse son flot de fumée mortelle dans la pièce. elle vient vaciller avec celle qui a fait la même. les paroles se délient naturellement et c'est sur le ton de la provocation qu'elle a décidé d'engager la conversation. y a le sourire amère qui pointe le bout de son nez et un rire strident sort d'entre ses lippes. il secoue la tête vivement, plante ses pupilles noircies dans les siennes. la jalousie t'va plutôt mal. abi, il la connait sur le bout des doigts. s'est octroyé le droit, de la juger ouvertement. n'en éprouve pas le moindre ressentiments. ses pupilles sont rougies par l'alcool ingurgité de trop. elle est saoule, ça se voit de trop. elle s'enferme dans cette armure dont seule elle semble avoir la clé. croise les bras sur ses habits trempés. ça t'ferai surement du bien, qu'on s'agite entre les tiennes. et t'aimerai bien que ce soit toi. juste une dernière fois. il ne nie pas. le revendique pas non plus. surement que son regard parle plus qu'autre chose. qu'importe. il se défait de toutes responsabilités.
les pas vaporeux,
il prend place juste en face de ses yeux.
le cul posé sur cette table vacillante, celle du salon, il bouffe une dernière inspiration de la cancéreuse et vient écraser son mégot dans le cendrier juste à côté. elle l'incite à s'en aller. à lui foutre la paix. ça le fait rire d'avantage. ce vieux rictus qui décolle pas de ses traits. quand elle détourne le regard, lui la contemple encore plus. elle lui manque un peu. surement trop même. mais la fierté s'est immiscée y a bien trop d'années entre eux. il l'a blessé. a atrophié son myocarde inanimé. il le sait. y a un truc qui m'dis que t'as pas envie que j'te foute la paix. il joue et sur joue. la met au défit de lui prouver, que de ses bras elle en veut plus. que de ses baisers, elle s'en est déliée. que de ses mots, elle n'y croit plus. il a toujours fonctionné de cette manière. sur les instants t. les moments brutaux qui évoquent un tout et à la fois, un rien. un sourcil arqué, les lèvres se pincent gentiment. il pourrait profiter de ce moment. la voir saoule, espérer un retournement de situation alors que depuis longtemps, y a déjà plus rien entre eux. à part les remords et les pincements au coeur. prouve le. les dès sont jetés. avec une arrogance sans nom. dont seul lui semble avoir le secret.
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Message Sujet: Re: we are fools, (hot)   we are fools, (hot) Empty Jeu 26 Sep - 21:08

et y’a qu’lui pour à cette heure-là, s’pointer. putain d’merde. ça lui arrache la gueule, à salva, d’sourire devant son joli minois. elle dévoile les canines plus que sa joie. c’est un grognement plus qu’un rire grivois. elle voudrait lui hurler qu’il dégage de là. elle s’contente dans un soubresaut d’épaules, d’lui cracher sa mort en fumée. elle a l’regard ailleurs, l’esprit qui voudrait s’faire la malle par la fenêtre. quite a s’écraser après six mètres. son coeur a battu mille fois ; pour la peur, pour le dégoût, rarement pour la joie. mais surtout, quand elle est dans ses bras. elle a pas d'mots et elle veut pas les trouver, abi, mais dans l'fond, ses sourires, c'est p't'être bien à cause de lui.

j'suis pas à toi.
arthur rétorque pour la première fois et ça arrache à salva, un d'ces putains d'rires sarcastiques. y'a qu'toi pour penser ça, qu'elle m'va mal. ouais arthur, y'a qu'toi pour pas l'voir, que tu m'rends mal. une autre gorgée de fumée qui s'noie dans l'éthanol qui baigne ses poumons et ses iris qui vacillent dans celle du type qui s'approche. t'en fais pas pour moi, ils font ça très bien. ils n'existent presque pas. ils ne l'intéressent que lorsqu'il n'est plus là. ils sont tout l'monde et personne à la fois.

trop près. trop près. trop près.
beaucoup trop près.
tu l'as à peine vu se rapprocher
.
l'cul sur la table basse, le brun rejoint les gestes de sa proie en dégainant le cancer lui aussi. gangrène déjà presque consumée. les genoux aux antipodes et les coudes plantés dans les cuisses, il a l'allure d'ces mâles à flatter. d'ces types mal léchés au masculinisme exacerbé. salva, elle les a trop pratiqué. alors d'arthur, elle écoute les mots. elle s'laisse bercer par ses provocations qu'il croit bien placées. sa bouche se fend et avec lascivité, la mexicaine laisse paraître sa canine qui vient trancher ses lèvres bien maquillées. t'as cru qu'j'attendais qu'ça. abi se lève et laisse choire sa clope dans l'fond du cendrier. elle bouffe le seul pas qui la sépare d'arthur et vient prendre place sur ces cuisses qu'elle a tant d'fois squattées. à califourchon, elle glisse ses mains encore froides dans le cou dégagé. fait heurter encore une fois son souffle contre ses mâchoires carrées. ses ongles dessinent le chaos dans sa nuque et ses lippes se laissent effleurer par une mèche de cheveux. t'as cru qu'j'étais encore comme ça. salva appui son bassin contre celui du brun. elle joue de ses formes, le laisse imaginer, l'bonheur que ce s'rait d'y entrer. l'amour sans être nus. t'as cru qu'j'étais à toi. au fond tu sais, qu'à elle, tu lui appartiendras jamais.

salva profite une seconde. juste une seule. elle inspire profondément c'parfum qui n'en est pas un. l'odeur de sa peau. celle d'la rancoeur et d'leurs idéaux tombés à l'eau. puis elle expire un murmure près d'son tympan. j't'ai déjà tout prouvé, moi.

aussi lentement qu'elle avait commencé, la danse s'essouffle. abi termine de se redresser et en s'éloignant vers le frigo, elle adresse à arthur un majeur bien dressé. et surtout son arrogance à la manucure écaillée. elle s'accroche à la poignée, trouve soudainement son monde trop haut perché -et le divan qui n'cesse de tanguer. les talons s'échouent plus loin et salva perd de sa grandeur. la brune revient deux bières à la main, comme pour combler la frustration de n'pas avoir été plus loin. toi, prouve-moi qu'tu sais ouvrir ces trucs. de nouveau assise dans l'canapé, un bras tendu vers arthur, on lirait dans ses yeux ;
prouve-moi qu'tu tiens encore à moi.
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Message Sujet: Re: we are fools, (hot)   we are fools, (hot) Empty Dim 29 Sep - 17:12

A scrub is a guy that thinks he's fly And is, also known as a buster. Always talking about what he wants And just sits on his broke ass, so. // abi and arthur -- ☽☾

la nonchalance. il a toujours prit cette partie de la vie. a délaissé le reste. trop de contraintes. il n'est pas fait pour s'enfermer dans cette cage dorée. la société l'affuble de noms divers et variés. ça le fait sourire ouvertement. et comme un majeur pointé en l'air, il espère secrètement, faire chier tout son petit monde. arthur revendique se foutre de tout et de tout le monde. une armure bien tissée au fil des années. surement que l'abandon de sa mère, qui l'a laissé à la maternité sans se retourner n'y est pas pour rien. surement que c'est à elle qu'il veut faire le plus de mal. mais à défaut de rejeter sa cruauté sur la principale intéressée, il se contente de pourrir les autres et ce qui l'entoure. gamin puéril aux ambitions mal placées. trouver une place dont il sera satisfait. difficile à croire quand on sait qu'arthur ne se satisfait de rien et de personne. la tête froide. toujours. faire et paraitre. des armes qu'il brandit sans état d'âme. mais tu le sais bien que dans le fond, t'es juste un mec paumé. il se défait de toutes responsabilités même s'il sait, que la plupart des choses qu'il fait, vont finir par lui revenir en pleine gueule. un jour. quand le karma s'occupera sagement de lui. en attendant, il profite de la vie et de ce qu'elle est bien capable de lui offrir. pourchasse cette chance qui ne semble pas le quitter. pour quelques moments, à peine, ceux d'une éternité qu'il prétend avoir mérité. après les galères, les poches vides de tunes et les âmes qui l'ont jeté comme une vieille chaussette usagée. il refait les mêmes erreurs, n'apprend rien. hormis se contenter de ne jamais rien dévoiler de ses propres intérêts et de ce qui le tiraille dans le long de son échine.
abi, dommage collatéral,
quand tu sais qu'elle aurait pu être le centre.

son myocarde cesse un battement lorsque ses pupilles entrent en collision avec les siennes. elle a ce pouvoir viscéral de le rendre faible. il l'a écarté de sa vie pour mieux respirer, se rend compte pourtant, que c'était elle qui gonflait ses poumons d'air frais. il le dira jamais. trop de fierté. pas assez de sincérité. elle est piquante. ça le fait sourire rapidement. le jeu entreprit y a de ça, des années, n'a jamais cessé. c'est comme une danse macabre dans laquelle ils se complaisent tous les deux à danser. ils auraient pu se séparer. vraiment. partir vivre sous deux toits différents. mais ils sont toujours là. à se déchirer en silence ou par des cris. personne n'est dupe. sauf eux. sauf toi. à défaut de se crier dessus, de se détester ouvertement, arthur il aimerai juste la prendre dans ses bras. lui dire combien elle lui a manqué. et combien son existence sans elle, semble délavée. mais il préfère renier. sourire amèrement et lui balancer des vacheries sans nom. il est juste content. de constater que la jalousie n'est pas partit. qu'elle est toujours là, tapit dans l'ombre de son mascara et des idées qu'elle se fait. oh non abi. elle te va bien. elle te parfait de mille et une lumières, toutes plus lugubres les unes que les autres. ils ? il pose et impose la question. aimerai en connaitre les réponses. des noms donnés à la voiler. sans pour autant qu'il prétende une seule fois s'en contenter. sans qu'il ne montre combien sa jalousie peut être réciproque. il fera toujours mine de s'en foutre royalement. comme tout le reste. comme à chaque fois. plus facile à encaisser, tellement plus simple de vivre avec. arthur sait qu'il se heurte déjà à un mur. abi, sous toutes ses couleurs. l'armure qu'elle s'est forgée au fil des années. cette âme qu'il a brièvement touché avant de la blesser.
tu n'as que ce que tu mérites,
et ça t'irrites.

la cancéreuse entre les lippes et cet air nonchalant. il prend place face à ses yeux charbonneux, ne lui demande pas la moindre permission. il n'a jamais rien demandé. les dès sont rapidement jetés. d'une arrogance sans nom, dont il n'éprouve pas le remord de jouer. après tout, tu t'souviens de fois, abi, où on s'est tant aimé ? à s'en briser. il la fixe longuement, attend la moindre de ses réactions. scrute les traits si fin de son visage, se perd dans l'illusion d'une nuit en sa compagnie. retrouver la chaleur de ses bras, la beauté de ses baisers. une chimère. une utopie de plus avec laquelle il se berce, presque chaque soir, alors qu'elle s'endort dans la chambre juste à côté. il garde la tête froide et les illusions bien fondées. le mégot s'échoue dans le cendrier à ses côtés et ce sont les mouvements de la brune qu'il suit d'un coin de l'oeil. prouve le. que tu tiens encore à moi. prouve le que tu n'appartiens qu'à moi. il calcule pas. sur le moment. ses mouvements qu'il suit de regard. la place qu'il lui laisse naturellement sur ses cuisses encore endormies. c'est lent et à la fois rapide. ça le fait frissonner comme jamais. y a qu'elle pour te faire vriller. elle provoque chaque illusions. maitrise à la perfection, ce pouvoir féminin si vorace et vitale. il sourit encore amusé, lorsque de son oreille, ses lèvres approchent. lorsque ses doigts se faufilent le long de son cuir, laissant dans leurs sillages des frissons à peine dissimuler. arthur, il se permet même d'apposer ses mains sur ses cuisses dénudées du tissu trop court. pourrait presque croire à son petit manège, s'il n'en connaissait pas chaque failles, chaque virages. pourtant, il s'y jette corps et âme. en oublie les mots prononcés, se laisse happer par le parfum qu'elle laisse planer. avant que cette réalité ne lui revienne en pleine tronche et qu'elle file.
s'échapper, pour mieux se détester.
à défaut de pouvoir s'aimer.
les lèvres qu'il se pince, ses pupilles suivant la silhouette. elle s'échappe au loin, le laisse là, seul face à la déraison et les conneries qui suivent le pas. il aurait pu la retenir. lui dire cette vérité qui lui arrache pourtant la gueule mais dont il n'est pas prêt à assumer les conséquences. ses doigts se faufilent dans sa tignasse, il secoue vivement la tête de gauche à droite. retire les idées lubriques qu'il a. il a le sourire fendu en deux. ne sait déjà plus bien où il en est. tu l'as jamais su en vrai. il ne l'a même pas vu revenir, deux bières à la main et sa place qui l'attend chaudement. il aurait aimer qu'elle reprenne le chemin de ses cuisses, qu'elle l'enivre encore de ses mains. arthur attrape les deux bières, sort de sa poche son briquet et les ouvre toutes les deux avec facilité. il redonne à abi son dû et se délecte du liquide de la sienne, assez rapidement. histoire de combler un manque cuisant. d'arroser cette envie vivace dans le creux de son ventre. tu m'manques abi. il se surprend à le dire à haute voix. alors que la situation ne s'y prête pas. mais ce n'est qu'une vérité de plus qu'il peine à avouer. ses pupilles délaissent la bière, sa main aussi et c'est doucement, qu'il rejoint le canapé, juste à ses côtés. pour de vrai. y a un de ses doigts qui se perd sur sa mâchoire, ondule sur son cuir bien trop maquillé et ses yeux qui se perdent dans la pénombre de ses iris. à force de jouer, il ne sait plus bien où est la vérité. s'il fait ça juste pour l'avoir une dernière fois dans ses bras, entre ses draps ou bien parce qu'il le pense sincèrement.
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Message Sujet: Re: we are fools, (hot)   we are fools, (hot) Empty Mar 8 Oct - 22:16

on aurait dit qu'il était en train d'rêver. ses yeux paumés entre songes et réalité. entre la bière et sa braguette aux réflexes qui brandit rapidité. elle préfère pas imaginer. elle préfère pas espérer. qu'l'errance du blond, c'est entre ses cotes qu'elle l'a guidé. qu'soudain il voudrait plus qu'seulement la posséder. trop d'fois qu'il l'a brisée -loin d'être le premier-, qu'il a maltraité son p'tit coeur tout cabossé. t'es faite pour ça sale traînée, recevoir que c'qu'on veut bien t'donner. ça résonne entre ses deux oreilles. comme si ces mots, c'est arthur qui les avait prononcés. sauf qu'ses lèvres ont pas bougées. pas prononcé tout c'qu'elle avait espéré.
alors on aurait dit qu'il était en train d'rêver.
ses yeux paumés entre ceux d'la brune au coeur à ses pieds.
celle-là même qu'a étouffé ses rêves.
celle-là même qu'a abandonné la trêve.

il attrape les bouteilles sans un mot. il les décapsule sans en prononcer un plus haut. abi elle est fragile. et derrière ses traits révoltés, elle flippe d'lui avoir fait perdre ses envies -pour mieux les repousser. il a toujours pas retrouvé son chemin, arthur, lorsqu'il fait siffler au fond d'sa panse, toute la boisson aux airs de transe. les yeux vitreux. et ceux d'la brune qui s'perdent sur sa gorge qui ondule. l'embrasser ou la percer.
finalement il revient. lui tends dans ses mains, les quelques mots trouvés en chemin.
touchée.
d'instinct, elle baisse le regard salva. toute sa douleur qu'elle écrase entre ses doigts. arrête. c'est marmonné. pudique, caché. c'est allé plus vite que ses pensées. et arthur qui s'est déjà échoué dans l'canapé juste à côté. le coup d'grâce qu'il vient d'lui balancer.
touchée.
arthur arrête. c'est presque supplié. ses rétines lui crient d'arrêter. d'arrêter d'lui faire bouffer tout c'bonheur préfabriqué. tout l'espoir qu'il a déjà écrasé au fond d'sa poitrine étriquée. parce qu'arthur il a l'mensonge maquillé, les desseins bien huilés. et d'ses doigts abimés c'est sa mâchoire qu'il force à s'relever. tout son corps dont il peut consciemment disposer. oh abi, tu t'es encore fait baiser.

y'a une larme qu'a coulé le long d'sa joue encore trempée. pourvu qu'ses yeux n'prenne pas pour exemple l'ciel enragé.
salva elle s'est tournée. lentement avancée. elle s'est accrochée aux cuisses du blond pour presser contre ses lèvres toutes l'horreur de leur relation. longtemps qu'elle avait pas goûté à ce suicide si galamment proposé. elle a fermé les yeux pour empêcher sa colère de rouler. et d'assister impuissante, à l'éboulement de toutes les murailles qu'elle s'était fabriqué. il a suffit qu'il promette, arthur. qu'il promette de n'mentir que pour la soulager.

le désir bouscule les sentiments et la brune prend appui. fait basculer sans ménagement l'corps oublié d'ce type qu'elle ne cesse d'embrasser. la nuque dans l'divan et les yeux levés vers elle, elle pourrait presque imaginer son rictus triomphant. alors elle l'efface sans attendre en percutant sa paume ivre contre la joue trop confiante. un j'te déteste aux allures de je t'aime. l'autre paume qui embrasse l'autre joue. un pourquoi tu m'fais ça aux allures de j'ten supplie m'abandonne pas.
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Message Sujet: Re: we are fools, (hot)   we are fools, (hot) Empty Mar 8 Oct - 23:09

A scrub is a guy that thinks he's fly And is, also known as a buster. Always talking about what he wants And just sits on his broke ass, so. // abi and arthur -- ☽☾

il sait qu'il ne devrait pas jouer. ni même manipuler. espérer juste tenir dans le creux de sa main, ce qu'il est prêt à recevoir et non à voler. mais arthur n'a pas conscience que ses actes sont parfois mauvais. qu'il joue mal. et pas avec la bonne personne. trop longtemps enlisé du rôle qu'il s'est donné. trop longtemps que ça lui colle à l'échine. en mal d'un avenir qu'il n'arrive pas à saisir. il vacille entre les deux mondes. s'empare d'une chose, délivre une autre. un éternel jeu sans fin et sans réels vainqueurs non plus. juste la rancoeur au bout des lippes qui n'attend plus que le moment propice pour s'en échapper, et déverser dans son sillage, tout le mal qu'il a fait. il est bord de l'implosion. sur la pente glissante de cette chute qu'il a prédit et qu'il ne renie pas. il ne fait même pas marche arrière. pourquoi faire ? ça lui manquerait surement. ça l'emmerderait aussi. il a vu le futur dans ses bras. houleux et délicats. mais a décidé que ce n'était pas pour lui. ni pour elle en fait. ils étaient pas comme ça. comme ces deux personnes qui se contemplent dans le blanc des yeux, espérant un avenir radieux. ils sont dures et rudes à la fois. impossible de les caser quand eux même refusent de se laisser toucher.
elle est difficile l'habitude.
quand tu sais que ça te consume.

le liquide dans sa gorge. exaltation qui s'empare de ses membres à défaut d'assouvir la pulsion qui règne encore. là. juste en bas. il sonde le moindre de ses faits et gestes. pupilles bleutées dilatées. elle prend place face à lui. la brume épaisse de la cancéreuse la rend encore plus belle. derrière cette lumière tamisée. ils ne se sont pas parlés depuis des lustres. des jours entiers. il ne peut pas le nier. que ça lui a manqué. que derrière sa porte, cloitrer dans sa chambre, il y a longuement songé. la revoir une dernière fois. sentir sa peau contre ses doigts. il aurait pu le faire des milliards de fois. mais c'est à elle que t'as pensé en premier. aux promesses décousues que tu lui a refusé. elle mérite mieux que ce que tu peux bien lui donner. le silence. il navigue vers l'un. puis vers l'autre. son mégot rejoint le cendrier et c'est presque sur un murmure qu'il lui avoue une vérité. ça lui brûlait les lippes depuis des semaines. il l'a enfin prononcé. ne connait pas encore les raisons de cette intention. sans doute qu'elle se trouve dans son pantalon. ses membres se lèvent et s'élèvent, rejoignent la brune sur le canapé. une dernière gorgée pour se donner un peu de volonté avant qu'elle ne retrouve le socle de la table basse abimée. y a ses phalanges qui osent, se posaient sur l'inébranlable. sa peau docile et veloutée. un teint poudrée. comme il a toujours apprécié. surement trop maquillée. il caresse, trace des traits invisibles le long de sa mâchoire, remonte docilement ses iris vers les siennes. il l'a tient. cette vérité. dans le creux de sa main. y croit dur comme fer et aimerai qu'elle en fasse de même. mais des mensonges, t'en as balancé à tout va. toi même tu sais pas. le regard d'abi se fait subitement la malle, elle lui sonne d'arrêter. il n'entend pas ses complaintes. arthur, il s'en fiche de ce qu'elle dit. parce que ce n'est pas la vérité. elle se serait déjà enfuie. il a la bouche close. baisse presque les armes face aux rétines qu'elle remonte doucement. se perd sur cette larme qui vient s'échouer sur le sommet de sa lèvre. y a son doigt qui quitte tout à coup sa mâchoire, vient rejoindre sa joue. essuie la salé d'un geste avisé.
le myocarde plonge dans les abysses,
d'un reflet de sa personnalité qu'il aimerai déjà oublié.
presque au ralentit tandis qu'il se dit déjà qu'il peut oublier ses intentions. il n'aura plus rien. ni même ce soir, ni même demain. le jamais, ancré dans le fond ses pensées. avant qu'elle ne s'approche, avant qu'elle ne se laisse glisser près de sa cuisse. sa main tombe sur sa nuque et il ne bouge pas. non. il contemple l'instant. de ses yeux clos et de ses lèvres qui touchent les siennes. un baiser. simple. doux et délicat. comme peu de fois. et c'est là que les émois, ils lui reviennent en pleine tronche. que le goût y est encore marqué et qu'il se rend compte de ce qu'il avait manqué. la passion en étendard, elle délaisse le reste, s'empare des âmes échouées sur le canapé. sa tête rejoint le divan, dans le confort des oreillers bien tassés et de la chaleur de sa silhouette au dessus. ses mains glissent. de sa nuque à son dos. de son dos à ses hanches. prit d'un brasier qu'il n'est pas capable de contrôler. t'as gagné. il aimerai rejeter cette pensée. ne pas agir comme le parfait connard dans lequel il se complait. mais c'est plus fort que lui. plus fort que les sentiments qu'il renie. bien vite. trop vite même, ses phalanges soulèvent le tissu de sa robe, se frayent un chemin déjà emprunté, sur ses fesses bombées. arthur y ancre ses doigts, perce son cuir sans foi ni loi. le manque. cette omniprésence. le nombre de fois où t'en as baisé. juste en pensant à ses courbes attisées. il sent pas la température changée. n'est que dans l'effervescence et la complaisance de l'avoir fait capituler. il ne sent pas non plus son corps se soulevait et la gifle le réveillait. et tout s'arrête. aussi vite que c'était arrivé. le claquement. la douleur et la surprise. y a sa bouche qui forme un o et ses iris qui cherchent les siennes. il n'a pas le temps de rétorquer, ni même de penser. la deuxième vient s'échouer de l'autre côté et ses doigts ont déjà quitté sa peau hâlée. par réflexe, arthur a levé les mains en l'air, au dessus de sa tête. et comme il a peur d'en recevoir une troisième, il se met tout à coup à tenir ses poignets. fermement. putain mais t'es une grande malade ! pas la pire des insultes quand on sait qu'elle a déjà entendu pire abi. venant de sa bouche. quand on sait ce qu'elle a vécu aussi. il resserre l'emprise de ses doigts. te faire quoi ? c'est toi qui m'a sauté dessus et là, tu m'gifle. le masque. omniprésent. presque inébranlable. faisant mine de pas savoir de quoi elle parle. de n'être qu'une victime dans cette histoire. mais y a encore son palpitant qui se fend en deux, en contemplant ses réactions. la manière si particulière qu'elle a de cacher ses larmes derrière leurs ébats. il tente de se relever. juste assez en tout cas pour que son visage retrouve la chaleur du sien. juste assez pour sentir son souffle percutait le sien. les poignets qu'il tient fermement, il les soulève un peu plus, les fait graviter au dessus de leurs crânes. sa voix reprend la docilité promise. la vérité, elle est là. le blondinet avance un peu plus son visage. effleure ses lèvres des siennes avant de relâcher un de ses bras. juste là. le reste c'est que des conneries. ok ? un murmure soufflé. l'effleurement en attendant qu'elle daigne bien lui accorder ce bout d'éternité. il relâche le deuxième et laisse retomber les siens le long de son corps, sans la toucher. ses iris se plongent dans les siennes. peut être bien qu'il est là, le vrai arthur. peut être bien que pour une fois, il est juste ce qu'il est. pas un masque bien huilé. ou encore un acteur démodé.
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Message Sujet: Re: we are fools, (hot)   we are fools, (hot) Empty Mer 9 Oct - 10:56

elle est pas prête à s’arrêter. pas prête à baisser ses p’tits poings armés. pas prête à lui foute la paix. oh abi, elle va continuer d’frapper. d’cogner. d’lui faire bouffer toute sa douleur qui dégueule. toute sa rancoeur qu’il alimente d’son indifférence. elle accepte pas qu’dans les yeux du blond ; c’est l’même regard que les autres. ces rétines affamées de chaire à peine sevrée. ces iris intéressées par tout c’qui s’possède autour de c’coeur dont on s’fout. l’même que les autres. s’il pouvait glisser un billet dans ses cheveux ondulés, elle en est persuadée ; il le ferait. c’est encré dans tes traits. la catin dépersonnifiée. pour sa virilité, t’es qu’un corps a posséder.

sa paume brise le silence, en brisant son assurance. la jumelle l’imite et ce sont les deux joues d’arthur qui s’réchauffent.
salva, t’es bourrée.
elle enrage d’savoir que demain, il se sera déjà barré. son regard révolté tient la lance devant celui du blond, bousculé. il lève les bras, emprisonne les poignets d’la brune énervée. arthur s’insurge. pointe du doigt sa rage qui envahit. lache moi ! elle écoute pas, salva. elle écoute pas parce que lui, il comprendrait pas. de son p’tit corps elle se débat. face à sa carrure, elle fait pas l’poids. un va t’faire foutre s’échappe avec la poésie d’sa langue natale. arthur les connaît toutes. pour les avoir toutes entendues.

elle se débat comme un chat que l’on tente de noyer. elle fait vriller leurs poignets ; à deux doigts d’les briser. alors le blond se redresse, brandit haut ses paumes liées. les coudes scellés au-dessus d’sa tête, salva elle peut plus danser.
sur la scène de leur relation,
elle est l’idiote qui n’apprend jamais la l’leçon.
y’a le souffle d’arthur dans son cou. et l’empreinte de ses lèvres qui menace ses clavicules. il envoie le silence se faire foutre. avec délicatesse. le menton qui se lève et il lui offre en pâture un brin d’sincérité dans ses yeux. un bras de salva tombe sur l’épaule du brun. quelques mots trop beaux. et le second qui s’échoue de l’autre côté de sa tête. abi baisse le visage et retient sa colère muée en larmes. ses mâchoires s’activent lentement. elle acquiesce peu à peu. adopte sans un mot les mensonges qui pansent ses blessures.
tu m’manques aussi, qu’elle balbutie. ses doigts viennent se nouer dans la nuque du blond. chaleureux réconfort. perdue, elle articule un j’suis à toi à peine audible.

et ils se sont embrassés. comme s’ils venaient d’se retrouver. et ils se sont embrassés. comme s’ils avaient toujours été liés.
les doigts de salva ont glissé sous le haut d’arthur. ils se sont aventurés sur les traits de son torse. sur les saillies arrogantes de ce corps qu’elle désire tant. leurs bouches se sont à peine quittées lorsque le tissu s’est envolé. leurs corps ont à peine bougés lorsque leurs bassins se sont rapprochés.
aime la,
comme si c’etait une dernière fois
.
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Message Sujet: Re: we are fools, (hot)   we are fools, (hot) Empty Mer 9 Oct - 12:43

A scrub is a guy that thinks he's fly And is, also known as a buster. Always talking about what he wants And just sits on his broke ass, so. // abi and arthur -- ☽☾

le carnage dans son esprit. volatile et concret. il sait plus bien sur quel pied danser. s'il fait du bien ou du mal. s'il se comporte avec égoïsme ou simplement avec envie. l'envie de la garder juste pour toi. une toute petite dernière fois. l'adieu qu'ils se sont jamais balancés à défaut de s'être tuer. elle est cette marque faite au fer rouge. indélébile, misérable et douloureuse. il cligne des paupières. abi est toujours là. dans n'importe quel champ de vision, dans n'importe quelle pièce. son absence toute entière se fait remarquer. et dans un sens, il la hait. de l'aimer. de lui faire subir ça. de pas pouvoir l'oublier. elle n'était rien. elle est devenu un tout. et arthur n'est pas prêt à l'assumer. alors, plutôt que de faire les choses simplement, de se dire au revoir comme on se sert la main, de se quitter comme on change de chemin, ils se détestent. se balancent des injures. vivent ensemble. se regardent d'un coin de l'oeil, espérant secrètement, que peut être un jour, les choses changeront. que peut être un jour, ils s'aimeront. ils se brisent pour mieux s'entortiller, se consument pour mieux se détester. ils n'ont plus le droit de s'aimer. des mots jamais prononcés. et pourtant, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. ils sont aveugles de tout. tandis qu'ils réfutent d'évidence d'un rien.
d'une émotion à une autre,
il n'y a qu'un pas.
arthur, il le sait mieux que quiconque. abi, scindée entre deux sentiments. le besoin de le détester, de le frapper, celui aussi de le posséder. parce que de son amour, il n'est pas aveugle. parce qu'il en joue au lieu de s'y laisser tomber. armure sans faille tandis qu'un rôle l'attend sagement. celui du parfait fiancé que rien n'égale, pas même ses ambitions. les coups sont brutaux, ils l'enferment dans un mutisme et une surprise sans nom. les bras en l'air, les pupilles qui divaguent le long du visage d'abi. il beugle lui aussi. elle clame de la libérer enfin. les poignets fermement enlacés de ses mains, arthur se relève, lentement, rapproche son visage du sien. assez pour sentir son parfum. elle dit tout l'inverse de ce que son corps prêtant, de ce que son palpitant entend. un brin de sincérité dans tous les mensonges balancés. si bien, qu'il en perd le file le blond. ne sait plus bien, s'il dit vrai, ou si c'est juste sa virilité qui parle à sa place. l'instant suspendu dans le temps. les lèvres au bord du précipice. il attend. s'approche lentement, relâche ses bras un à un et ne se clame pas perdant. jamais. il faut toujours essayer. plus rien à perdre. même pas elle. ils se sont déjà lâchés y a de ça des jours entiers. il ne reste que les brides des souvenirs et des morceaux de verres brisés. les palpitants crient à l'agonie. il entend les battements et ça lui brise les tympans. ceux d'abi. les siens aussi. les mains retombent sur ses épaules, elle les dépose. les mots prononcés. comme un murmure à peine inaudible. elle signe le pacte. comme elle vend son âme au premier venu. balance les vérités qui lui arrachent un peu plus le myocarde. elle le sait, que de cette soirée, y a plus rien à en tirer.
tu joues,
jusqu'à t'y brûler.

les lèvres se retrouvent. insouciantes et délivrantes. elles s'apposent à la perfection, se percutent de cette passion qu'ils ont si souvent réfuté. des frissons qui parcourent son échine tandis qu'elle lui ôte déjà le haut et que ses phalanges tracent des traits invisibles sur son torse. arthur s'expose. n'impose rien. se laisse guider pour une fois. y a cette sensation de liberté qu'il lui a tant manqué. ses doigts reviennent au cuir d'abi, effleure l'épiderme de ses cuisses, remontent pour retrouver leur place initiale sur ses fesses. derrière le tissu florale de sa robe encore humide de la tempête passée. il ne met pas longtemps à le faire voler, à l'en libérer. les bras au dessus de sa tête, balances l'habit plus loin, sur le parquet, encore seul témoin de ce qu'ils seront probablement pas prêts d'assumer. il cumule la tension, ce manque vivace au creux de ses reins. remontant un de ses mains dans son dos, appuyant pour qu'elle se rapproche, qu'elle se colle à tout ce qu'il peut lui offrir pour le moment. de ses lèvres, il l'embrasse, la mord doucement, la bouffe littéralement. jusqu'à finalement briser le contact, descendre son visage le long de son cou, se perdant sur sa poitrine et remontant. le même tracé encore répété. ça s'emmêle. entre les souffles ardents et les soupirs cuisants. les mouvements de bassins qui imitent une étreinte, la façon si particulière qu'il a d'appuyé sur ses reins. ça vrille dans sa tête. y a plus rien qui compte. plus rien qui l'emmerde. le néant. vaste et fumant. tu sais que ça changera rien ? pourquoi il l'a dit à voix haute ? pourquoi il brise ce moment ? il ne le sait pas. la tient toujours fermement, ose même retire un de ses poignets dans son dos, par peur de s'en prendre une nouvelle sur la joue. ses lèvres délivrent sa chaire et ses pupilles bleutées remontent jusqu'aux siennes. des questions silencieuses qu'il lui fait passer. ou alors, c'est juste ses intentions malsaines qu'il tente d'oublier. pas vrai ? tu l'sais abi, que demain j'serai toujours fiancé. que de cette promesse, j'peux pas m'en délaisser.
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Message Sujet: Re: we are fools, (hot)   we are fools, (hot) Empty Ven 11 Oct - 15:47

oh, comme tu es brisée,
déchirée.
oh, comme il t'a balancée,
jetée.
comme une vulgaire poupée,
chiffonnée.
assez utilisée.
ça gronde dans la poitrine de porcelaine. depuis des jours, des semaines. ils étaient beaux. ils étaient un duo. il avait prit l'habitude d'la regarder d'ses yeux langoureux. d'lui offrir ses rictus savoureux. ses sourires heureux. et elle, elle lui accordait son corps. glissait dans sa chambre bien avant l'aurore. il y posait ses paumes tièdes et y écrivait c'bonheur d'être amants. y dessinait leurs coeurs aimants. il pouvait bien la marquer, la griffer, la posséder. il pouvait bien maltraiter ses émois naïfs, elle y voyait qu'du feu, abi. trop éprise pour garder les yeux ouverts. trop idiote pour voir arriver l'revers.
puis elle a débarqué. elle et ses cheveux relevés. elle et sa vie impeccable, bien rangée. d'ses doigts manucurées, elle s'est emparé de type qui prétendait l'aimer. elle porte mieux la jalousie qu'l'évidence de l'idiotie, abi. et elle hait mieux qu'elle ne saurait aimer.

alors elle s'contente, frustrée, d'savoir le posséder lorsque les yeux d'l'intruse sont détournés. rendre cocue cette sale traînée. imaginer tout c'mal qui pourrait la faire crever. tout c'mal qu'elle lui a déjà fait bouffer. abi elle arracherait ces petits yeux trop parfaits.

les griffes du blond remontent le long de ses cuisses. ça lui arrache un souffle exalté. elle adore ça, abi. qu'il la brise. qu'il écrase son ego d'ses mensonges parés d'fausses vérités. si douces à avaler. elle suit ses gestes, relève ses poignets pour qu'il envoie la robe plus loin, s'échouer. les doigts du blond viennent s'emmêler autour de sa paume réchauffée. les avertissements balancés.
salva elle hésite. rien qu'un instant. à heurter d'son autre main sa gueule de minet. elle plonge ses yeux dans les siens. observe. cherche. elle a la rétine agitée d'ces félins qu'on essaie de dompter. les épaules saillantes du chat qui refuse de s'faire attraper. pour il lui a déjà passé l'collet.

à défaut d'le frapper, sa main s'approche et s'échoue sans violence sur les pommettes masculine. j'm'en fous. oh qu'il est laid, le mensonge sur ses lippes. oh qu'elle ment bien, lorsqu'il s'agit d'son coeur rouillé. j'm'en fous arthur qu'elle répète pour s'en convaincre. ses doigts qui dévalent le torse nu, s'glissent entre leurs bassins qui s'sont mit à danser. le regard qui suit et qui finit par s'redresser. c'est au fond d'son âme qu'elle compte s'adresser. y'a rien à changer.
sauf peut-être cette douleur dans tes yeux.
sauf peut-être son amour frileux.
le jean est loin. loin du divan maintenant. et ils sont à demi nus. les bouches scellés. les poitrines fusionnées pour qu'un souvenir n'viennent les séparer. et abi ondule. et abi danse contre son bassin. elle mime l'amour comme il le fait si bien. puis elle s'arrête lentement. fait baisser la cadence pour éloigner son buste un instant. elle accroche encore son regard. le somme de n'pas flancher pendant qu'elle retire langoureusement les bretelles de sa dentelle. ses yeux ébènes qui l'assènent.
regarde la,
comme elle t'aime.
regarde la,
et ses airs de dilemme.
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Message Sujet: Re: we are fools, (hot)   we are fools, (hot) Empty Ven 11 Oct - 17:06

A scrub is a guy that thinks he's fly And is, also known as a buster. Always talking about what he wants And just sits on his broke ass, so. // abi and arthur -- ☽☾

ce mal naissant, omniprésent. celui de refuser de se laisser approcher et d'être aimer. il a toujours rejeté ceux qui l'entourait. eux et leur attachement. eux et leur sentiment. faible dilemme pour l'esprit complexe du blond alors qu'il a toujours renié l'évidence même qu'il en avait besoin. comme tout être humain. il réfute l'idée de s'y laisser plonger, de s'y laisser tomber. mais abi, elle a percé un bout de cette carapace. elle y a laissé un doigt, a appuyé bien fort sur sa cage thoracique. y a fait battre ce qui croyait éteint à jamais, inanimé. douloureux et chimérique. il y a pas cru une seconde en ce sentiment. n'a pas su l'apprivoiser non plus. a préféré s'en échapper. inconsciemment surement. plus facile de prendre la fuite que de regarder, de ses yeux bleutés, l'évidence de ce qu'il ressentait. faire mal à défaut de la voir s'emparer de ce qu'il lui restait. il a balancé toutes ses cartes, les a joué d'un seul coup avant de s'en mordre les doigts amèrement. le manque. le réel. celui qui prend aux tripes au point de ne plus trouver le sommeil salvateur qu'il affectionne temps. il en a fait des conneries arthur, mais elles ne l'ont jamais empêché de dormir. la même rengaine qu'il reproduit sans état d'âme, celle d'abandonner, avant qu'elle ne le fasse. parce qu'elle le fera un jour abi. elle s'en lassera du peu que t'as à lui offrir. plus simple de briser que de se faire briser. plus simple de détester, que d'aimer.
ne rien refuser,
ne pas pouvoir s'en passer.
sa peau hâlée sous ses doigts calcinés. des semaines qu'il en a rêvé, de pouvoir enfin la retrouver. sentir son parfum, enfouir sa tête dans son cou, goûter à ce cuir sans ménagement. il y dépose ses mains, gravite sur ses fesses bombées, sent son palpitant battre à l'unisson avec le sien. des baisers consumés, consommés, prêt à la bouffer sur place s'il n'y avait pas cette petite voix dans le fond de son crâne qui ne cessait de l'assommer. tu sais pas faire les choses bien. tu n'fais que détruire et briser tout ce que t'as sous la main. il cesse tout mouvement, tient fermement l'objet de ses joues rougies dans le dos abi. les iris cherchent un point accrocheur dans le lueur de ses yeux charbonneux, épris d'une émotions dévastatrice. elle a toujours été comme ça abi. comblée de mystère et de questions, un mal naissant. là et ailleurs à la fois. les vérités à demi avouée. il est lié. lié par les mensonges qu'il a tissé et il n'est pas prêt de les lâcher. il a trop à perdre, s'y est déjà trop enlisé. ça ne changera pas demain. ça ne changera rien. tu la possède ce soir pour la lâcher dès le matin. il réfute l'idée, dans son inconscient, qu'elle n'est qu'un pansement. un mouchoir qu'il viendra jeter aux premières lueurs matinales. elle est dans ses veines, dans sa peau. il reviendra toujours. même quand elle le rejettera. mais ça, elle ne doit pas le savoir. ça lui donnerait trop de pouvoir. il attend la sentence, espère qu'elle ne baisserai pas les armes, qu'elle s'accrochera au peu qu'il lui donne. c'est sa main qui s'échoue sur son épaule. elle lui fait comprendre, d'abord silencieuse. il éteint l'étreinte de ses doigts sur son poignets, relâche la pression avant de l'en libérer. ils ont capitulé. aux premiers mots prononcés, arthur laisse retomber son crâne contre son front, ferme les paupières. se laisse happer par le sentiment d'y être enfin en sécurité. le pulpe de ses doigts tout contre sa peau, les frissons qu'elle sème dans son sillage. il referme sa silhouette de ses bras, la garde précieusement. jusqu'aux prémices où il ose enfin revenir à ses iris, le tourbillon dans lequel elle l'emporte sans ménagement.
pour seule réponse,
tu lui délivre tes lèvres.

frénétiques. pris d'une faim qu'il malmène sans fin. le silence des mots. la lune pour seul témoin de leurs ébats en émois. une de ses mains se faufilent le long de sa nuque, remonte jusqu'à ses cheveux. y laisse trainer des gouttes d'humidité. le bas est déjà loin, dévasté par la pressante envie de s'assouvir des souvenirs. les bassins suffoquent, ils s'enlacent, se moue comme la première fois qu'ils se sont connus. ça lui extirpe des soupirs, alors que sa bouche dévale déjà la pente glissante de sa poitrine, encore enroulée derrière le tissu dentellé. abi, la distance qu'elle impose, les pupilles gonflées d'envie. il la dévore de ses iris bleutées tandis, qu'avec une délicatesse sans nom, brûlant déjà sa virilité du luxurieux péché, elle délivre son soutien gorge et le fait retomber sur le sol en parquet. il pourrait rester des heures entières juste à la regarder. des heures entières à la laisser le bouffer. ses mains reviennent rapidement à ses fesses, les agrippant avec force tandis que son visage est déjà enlacé entre sa poitrine exposée. du bout des lèvres brûlantes, il y dépose toute sa frustration. de ses phalanges, il entame de la délaisser de ce dernier rempart avant de contre balancer la danse endiablée. sans précaution et parce que les envies se font pressantes, arthur l'attrape par les hanches et repose ses deux pieds sur le sol. à tatillon, remonte sa bouche sur la sienne. il la soulève, enferme ses jambes autour de sa taille et prend le chemin de sa propre chambre. au cas où des yeux inconnus, viendrait à briser l'éphémère de cette nuit étoilée. entame, déjà de ses mains, de lui tirer le bout de tissu, le faisant glisser le long de ses jambes alors qu'il l'a déjà re déposé sur la moquette de son antre. il ne met pas longtemps à réserver le même sort à son caleçon, revient rapidement à son échine, l'emprisonne de ses deux mains malfamées, happant son dos, le bas de ses reins, de ses doigts. il la presse contre lui, attrape ses lèvres. désir luisant, envie entêtante.
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