SAVE THE QUEENS
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 we are fools, (hot)

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Message Sujet: Re: we are fools, (hot)   we are fools, (hot) - Page 2 Empty Mar 22 Oct - 14:23

dans ses yeux l'bonheur d'être eux deux. arthur a baissé les bras. baissé l'étreinte et les liens fermes qui retenaient ces mains. il a abandonné. s'est laissé couler dans le mer d'ébène qu'elle lui sert dans ses rétines. s'est laissé asphyxier par l'ondulation rythmée d'ses courbes latines. il a capitulé. son front pressé contre celui d'sa dulcinée. pourvu qu'elle puisse le rester.
mais il ignore, le blond, qu'en face d'son coeur bat celui d'une vertue abîmée. qu'les gestes de la brune, sont depuis longtemps répétés, travaillés. qu'il est pas l'premier à glisser ses doigts sur sa peau halée -certainement l'seul dont la violence lui est accordée. il sait pas qu'il tient entre ses paumes le jouet malsain des âmes sâles des bas fonds. qu'salva elle connaît le luxe autant qu'la pauvreté. qu'elle a vu toutes les perversion d'ses grands yeux d'poupée.
est-ce qu'il t'aimerait s'il te savait souillée ?
est-ce qu'il t'aimerait s'il te savait traînée ?
elle sent son souffle qui s'écrase sur ses pommettes. elle sent son arrogance qui s'éteint et sa fierté qui s'taît. arthur n'est plus qu'un myocarde qui s'agite. une cage thoracique qui danse au rythme d'leurs sentiments. un corps nu qui s'éprend. et enfin elle le voit comme elle l'aime. écorché. mais sincère. elle il sert dans ses bras cette nana qu'il désire. et il sert dans ses bras cette catin qui lui résiste.

et bientôt ils se découvrent comme s'ils ne s'étaient jamais connus. ils s'apprivoisent comme s'ils étaient sauvages. les doigts de salva dégringolent dans la nuque du blond. agrippent ses mèches dorées, griffent son crâne et l'emprisonnent dans des paumes presque agacées d'avoir cédé. elle s'laisse bouffer, abi. elle s'laisse malmener, guider. les mains d'arthur qui s'échouent sous ses cuisses, soulèvent son corps comme s'il ne pesait rien.
comme si elle n'était rien.
et salva flotte dans ses bras. elle s'accroche à son cou -et à ses lippes qu'elle refuse obstinément de libérer. ses paupières sont tombées ; sur son visage et leur relation aux allures de mirage. elle court après ses utopies. espère qu'un jour ce s'ra pour elle qu'il sourit. et sans notion d'réalité, elle sent son dos qui heurte le sol. le parfum de ses draps. l'entêtante essence de leurs ébats passés. cette fragrance masculine dont elle n'cesse de s'camer.

elle sent les doigts du blond qui lui pressent les hanches. ses ardeurs insistantes. son corps qui l'étouffe. qui l'entoure.
elle veut respirer, abi.
alors elle se redresse sur ses coudes, dégage d'un geste les épaules d'arthur pour faire chavirer son buste tout entier. qu'les rôles soient inversés. qu'elle prenne le contrôle de c'qu'elle n'peut posséder. le bassin du blond emprisonné entre les cuisses de la brune redressée. une paume plantée dans la moquette, l'autre qui s'égare sur les aines tièdes de celui qu'elle prétend aimer, abi revient à ses lèvres. joue de subtilités. n'embrasse pas. n'fait que jouer.
et c'est elle qui brise la barrière d'son intimité. qui lui offre son corps, la chaleur de ses reins. qui s'met à faire onduler leurs bassins scellés. elle se r'dresse, lève ses coudes haut et continue d'danser. ses mains qu'elle emmêle dans ses cheveux. ses doigts qui embrassent ses boucles brunes. et ses p'tits seins exposés aux yeux affamés d'arthur.
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Message Sujet: Re: we are fools, (hot)   we are fools, (hot) - Page 2 Empty Sam 26 Oct - 13:03

A scrub is a guy that thinks he's fly And is, also known as a buster. Always talking about what he wants And just sits on his broke ass, so. // abi and arthur -- ☽☾

il baisse les armes face à elle. est incapable de lui refuser le moindre dilemme. elle ne se rend pas compte qu'entre ses mains, c'est bien elle qui a toutes les cartes. elle l'a à ses pieds. il ne s'en sent pas moins désavoué. pour une nuit ou une éternité. au soleil levant, tout sera bien différent mais c'est dans leurs rêves qu'ils se retrouveront. toujours. comme rattacher à une existence semblable, qui se lie, se délie, se retrouve toujours. le meilleur et le pire, scindés dans deux âmes aux abois. en constante évolution. ils cherchent à se faire mal autant qu'à s'aimer. à s'enflammer puis à se briser. une drogue douce et vitale qu'ils n'arrivent pas à lâcher. ils se détestent mais les regards ne trompent pas. ils se désirent aussi. plus fort qu'ils ne souhaitent la vie. surement. plus fort qu'ils n'arrivaient à le décrire ouvertement. ils cèdent en silence aux pulsions qui les assaillent, ne se posent aucunes questions quant aux engagements. du moins, arthur ne le fait pas. il ne l'a jamais fait. s'évertue à penser qu'il a tous les droits et qu'il ne doit rien à personne. pas même à lui. perdu dans les méandres des mensonges qu'il balance à tout va et les vérités qui se font la malle, le laissant souvent au plus bas.
ses mains malmènent,
ses mains soulèvent.
le corps emprisonné contre le sien, ses doigts naviguent de part en part de son échine, la soulève avec facilité, délivre ses lèvres de ses baisers. il pourrait la bouffer. là. ici et maintenant. toute entière tellement il l'a souhaité. on se rend compte que quelqu'un nous manque qu'une fois qu'on l'a perdu. et tu l'as perdu abi. ce n'est qu'un moment suspendu. de sa mâchoire à son cou. de son cou à ses lèvres. il ne sait plus quelle partie de son corps consumé, se laisse aller à vouloir la posséder. la chambre comme repère, qu'ils retrouvent rapidement. laissant planer dans leurs sillages l'odeur de la désillusion et des rêves qu'ils se sont fabriqués. avant que la réalité ne les rappellent à leur quotidien d'échoués. demain, il sera toujours fiancé. demain, abi, elle sera toujours seule et achevée. demain ils se mentiront. se rejèterons. demain, ils se détesterons. bien vite, arthur lui retire le seul tissu rempart de sa beauté, il en fait de même avec son sous vêtement et retrouve la chaleur de sa peau contre ses phalanges. son palpitant bat la chamade, s'en est presque rageant. l'effet qu'elle lui fait. épine dans son coeur qu'il tente de rejeter. il a baissé les armes pour la soirée. la laisse se frayer un chemin dans son être tout entier. avant de la rejeter. inévitablement. ça arrivera et abi le sait. tu n'fais que t'approprier. pourtant, tout le monde est bien loin de la vérité. les corps basculent, se percutent sur la moquette défraichie de la chambre, s'enlacent et se détestent par moment. ses mains tracent des traits invisibles. de ses hanches à la courbe de sa poitrine. de sa poitrine jusqu'à son nombril. il sue d'une chaleur enivrante et d'une sensation qu'il n'a pas connu depuis des mois entiers. il vient enfin de la retrouver. y a qu'elle pour le mettre dans ces états. y a qu'elle pour le tirer de cette vie de malfrat. et comme les habitudes ont la vie dure, bien vite, la latine retrouve la place qui lui incombe, fait basculer le corps d'arthur pour se retrouver en position de force. elle le malmène de ses émois, de ses désirs. un main sur ses fesses, l'autre qui vacille déjà le long de son dos, la retenant pour qu'elle ne s'échappe pas. comme si t'avais peur à chaque fois. les lippes s'effleurent, ne se touchent jamais et ça le fait encore plus vriller. il a le visage qui s'avance, cherche le goût de sa bouche puis sa tête qui percute le sol, se rendant à l'évidence qu'elle ne lui fera pas le cadeau de s'y plonger. abi, la première, qui met fin au supplice des deux chaires. un souffle ardent, roque et enivrant. ça envahit ses poumons. les paupières clauses d'une envie. il se laisse retomber lâchement sur le sol, appuie sur ses hanches de ses doigts. les ondulations ne font que commencer et ça lui a tant manqué. elle et son odeur, elle et sa chaleur. de ses reins, il suit le mouvement, avec une lenteur souhaitée. celle de vouloir faire durer. sa bouche se laisse aller. dépose des baisers ce qu'elle est bien capable de lui donner. sa poitrine, remontant jusqu'à son cou avant qu'il n'attrape entre ses phalanges, une mèche de ses cheveux. qu'il ne l'entortille et force abi a avancé son visage vers le sien. il empoissonne ses lèvres des siennes, consume l'existence. l'autre vient à se caler sur un de ses seins. il pourrait y avoir la fin du monde qui se joue qu'ils n'y verraient que du feu. il n'y a rien autour à part eux.
jusqu'à la cassure.
jusqu'à l'ouverture de la porte d'entrée.

arthur ne calcule pas sur le moment, que quelqu'un vient de pénétrer la maison. que quelqu'un vient de sonner son entrée. y a rien qui compte à part le corps qui danse au dessus de lui et ce désir palpitant qui l'enivre. arthur t'es là ? la voix qui s'élève au loin, dans le couloir de l'entrée, derrière la porte de leur secret. il stoppe tous mouvements, détache ses lèvres de celles de la succube enflammée et scrute la porte clause. sa bouche ne finit par former qu'une "o" de surprise avant de reconnaitre le son de la voix qui s'éveille juste derrière. merde. ses pupilles bleutées reviennent à celle d'abi. mais il ne lui laisse pas le temps de dire quoi que ce soit ou bien même de faire quoi que ce soit. c'est esmee qui vient de se ramener. et ça, ça n'était pas du tout prévu. surtout en cette heure tardive de la nuit. alors que tous les démons se sont déjà endormi. le blond pousse légèrement le corps d'abi sur le côté, retrouve le sol de ses deux pieds. sa main qu'il emprisonne dans la sienne, il la force à se relever. la réflexion n'est pas permise. il n'a pas le temps de penser. dans quelques secondes, esmee sera rentrée. alors, il emmène le fruit de son infidélité dans la pièce juste à côté. la salle de bain. s'enferment avec elle dans ce qu'il semble être leur seul échappatoire louable pour la soirée. bien vite, trop vite même, arthur ouvre l'eau de la douche, ne cherche pas à tempérer celle-ci et y jette son échine et celle de la dulcinée dedans. il a préalablement fermé la porte à clé. non, ce soir, esmee ne lui fera pas ça. ce soir, il se laisse happer, par la brune à ses côtés. t'es là ? que ça murmure dans la chambre. ses pupilles ne lâchent pas celles d'abi, tout comme ses mains qui n'ont cessé de percuter son échine. il l'emprisonne entre lui et le carrelage de la douche, ne lui laisse pas le choix que de rester là. j'arrive, j'prends une douche. il peut pas dissimuler un sourire amusé, ni même levé les yeux vers le plafond. bordel, dans quelle merde tu t'es foutu ? ses phalanges retracent un chemin le long du cuir tannée, retrouve la chaleur de sa peau désabusé. il avance son visage, avec précaution, effleure ses lèvres des siennes. dis moi que tu vas t'casser.  
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Message Sujet: Re: we are fools, (hot)   we are fools, (hot) - Page 2 Empty Ven 8 Nov - 13:55

(( if you wanna go then i'll be so lonely. if you're leaving baby let me down slowly. )) - - ft arthur.

et elle n'pense plus à demain, abi. elle a déjà oublié qu'une fois la nuit et les ébats passés, elle r'deviendra c'qu'elle a toujours été ; rien. la fleur qu'on aime porter glissée dans la veste d'un costume. celle-là même qu'on fait pavaner tant qu'elle plaît. tant qu'elle sied près d'leur coeur de parfiaits enculés. celle aussi qu'on jette aux chiottes lorsque ses pétales fatigués se sont mis à s'faner. lorsqu'elle perd l'arôme du corps dont on peut disposer. lorsqu'ils trouvent une autre putain d'plante à dévorer.
lorsqu'il a posé ses rétines intéressées sur ce p'tit cul aux richissimes hérédités.

elle se tord de plaisir lorsqu'il passe ses doigts dans sa ses boucles brunes. lorsqu'elle sent ses cheveux s'emmêler et sa poigne soudain, se refermer. le blond ne l'incite pas ; il l'oblige à s'approcher. à faire grincer ces vertèbres qui ont trop souvent cédé. à faire sombrer ces yeux noirs dans l'fond d'l'océan qu'il prétend lui donner. alors abi, elle plie. elle s'laisse happer par l'opportunité, bouffée par c'type qu'elle voudrait bien garder.
il l'attire contre lui pour mieux la faire danser. pour reprendre entre ses reins l'audace de celui qui mène le ballet. il revient à ses lippes, les bouffes comme s'il n'avait jamais mangé. et elle en redemande la brune. elle anime ce baiser, l'alimente. elle souffle dessus à s'en crever les poumons comme une braise qu'on refuse de voir s'estomper. comme c'foutu couple qu'a à peine eu l'temps d'vivoter. d'exister.
alors abi elle s'accroche. elle s'accroche au blond comme il s'accroche à sa poitrine. les ongles qui lacèrent sa peau à chaque coup d'bassin. les sentiments qui écorchent son coeur à chaque refrain.

puis y'a la porte qui s'est ouverte. leur intimité qui s'est barrée. et dans l'temps qui file ils ont entendu une ombre s'pointer. elle en avait rien à foutre, la mexicaine. trop absorbée par l'goût du blond et d'son déhanché.
sauf qu'pour changer, c'est encore lui qui s'est barré.
la voix d'l'indésirable qui s'est levée dans l'couloir et arthur qui s'est déjà redressé. qui empoigne la paume d'la brune prise d'un réflexe inutile qui s'met à vouloir cacher d'l'autre bras c'corps qu'il a pourtant déjà consumé un million d'fois. comme une gamine un peu pudique qui ôte ses dessous pour la première fois. petite traînée aux accès d'pudeur.
et l'blond qui l'a déjà emportée dans l'alcôve d'une salle de bain juxtaposée. tout va très vite. abi n'calcule pas comment son dos s'est retrouvé à percuter l'carrelage et sa langue se tordre sous l'eau froide pour lâcher un désagréable cabrón ! avant d'se faire de nouveau happer par les paumes du type qui l'a soudainement refroidie.
et il se marre.
il s'bidonne de la voir gelée
et l'autre cocue pas un brin inquiétée.
la brune ne bronche pas. elle scrute les mâchoires d'arthur comme un tigre qui lorgne sur sa proie. elle fulmine. et lorsqu'il a l'culot d'approcher pour quémander un baiser, abi sort de nouveau sa paume qu'elle fait claquer contre sa joue. nan mais tu m'as prise pour un putain d'bouche-trou ?! qu'elle fait mine de gueuler en chuchotant. elle plaque ses paumes contre l'torse plus haut et l'oblige à reculer d'un pas pour s'dégager un chemin vers la sortie. soit tu lui dis soit tu vas t'faire foutre arthur ! elle a la colère qui gronde et ses rétines ébènes qui insultent celle du blond. mais elle reste silencieuse, n'prononce pas un mot qu'l'autre pourrait entendre. et en sortant d'la douche, l'alcool qui frappe et son pied qui dérape. ses paumes qui s'écrasent contre la vitre d'la douche dans un capharnaüm explosif. c'est quoi ce bruit ? tout va bien arthur ? la main sauveuse d'arthur sur sa hanche dont elle se dégage, abi s'empare d'une serviette avec laquelle elle coupe toute vue d'ses courbes félines. elle se retourne, un majeur bien droit qu'elle tend au blond et les lèvres qui scandent un royal j'suis pas ta pute au blond démuni.
et sa langue qui s'écrase sur l'dernier mot qui résonne dans ses cheveux trempés.
parce que la pute, tu l'as toujours été.
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Message Sujet: Re: we are fools, (hot)   we are fools, (hot) - Page 2 Empty Dim 24 Nov - 11:27

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cette alchimie cuisante. entre eux deux. celle qu'il a toujours rejeté mais qu'il ne peut pas nier. comme fait dans le même moule, celui de pouvoir s'aimer mais de ne jamais l'assumer. l'avenir aurait pu être doux et épique dans ses bras. il aurait pu lui offrir le monde si elle lui avait demandé. mais il a préféré la rejeter. plus facile à assumer. ne jamais se lier de peur de s'y brûler. ça le rend faible. ça le rend parfois mauvais. et c'est bien avec elle qui l'a été. pourtant, ce soir, cette nuit, face à la lune, il ne peut que lui montrer combien il y tient. à ce truc malsain. à ce sentiment hémorragie qui pétrie son myocarde de mille et une façon chaque fois qu'il croise ses pupilles, chaque fois qu'il entend le son de sa voix. surement pour ça, que tu t'évertue à vivre à ses côtés, comme pour toujours la garder. ça se ressent au fil des ses gestes, ce besoin de la combler, ce besoin de l'emprisonner. de son échine à ses lèvres dont il s'empare sans raison. sans réflexion. c'est naturel comme un rêve. des semaines qu'il y songe à la façon dont il pourra bien s'en emparer. cet utopie qu'il a temps de voulu renier. parce que maintenant t'es lié. à un autre être. des promesses mensongères. dans ses bras, il oublie le pourquoi du comment ils en sont arrivés là. pourquoi il a fait ce choix. mais ça reviendra bien vite au galop, au soleil levé et tout reprendra sa place. ils continueront de se détester et arthur continuera de faire semblant d'être un autre. à ses yeux et aux yeux de sa fiancée. comme si ce que t'étais avait fini par te dégouter. ce mec sans ambitions. ce gamin qu'on a abandonné. abi, elle pourra pas te laisser. c'est toi qui finira pas t'en aller. garder le pouvoir, garder le contrôle. pour se sentir en sécurité.
c'est tout ce que t'es bien prêt à lui donner,
un instant volé.

l'affection prise à dépourvu entre deux baisers, ses mains happés par ses courbes qu'elle lui offre sans rechigner. y a le brouhaha de leur souffle en écho et le désir qui grimpe un peu plus haut. jusqu'à ce que la porte ne claque dans leur dos. jusqu'à ce que les pas ne résonnent un peu trop et qu'une voix s'élève parmi les eaux. il stoppe tous mouvements, cessent la danse de ses hanches et prit d'une surprise, soulève la brune sauvage de son échine. c'est surement aller trop vite pour qu'il soit prit d'une quelconque réflexion. prêt à déballer tout ce qu'elle voudra bien entendre, du moment qu'elle ne mette pas en péril tout ce qu'il a mit des mois à construire. il n'est pas prêt, arthur, a tout laissé couler. à renier ses sentiments et à la fois, faire semblant qu'il n'éprouve rien, qu'il est maintenant fiancé. pour le meilleur et pour le pire. t'es qu'un sale con sans remords. un sale type. la salle de bain en rempart, les deux échines se percutent. il presse l'allure le blond, ordonne sans aucun mot qu'elle pénètre sous l'eau. il n'a pas cherché à avoir la bonne température, est juste obnubilé par l'envie de sa cacher. ne pas se faire pincer. et ça se joue à quelques secondes près. la voix d'elin qui s'élève derrière la porte clause et fermée à clés et ses pupilles qui cherchent le réconfort contre celles de sa maitresse improvisée. il est encore échauffé par les envies qui l'assaillent, comme s'il n'avait pas fini de la consommer. comme si ça serait amusant de le faire alors qu'elin est juste de l'autre côté. batard. enculé. des noms d'oiseaux qu'arthur connait. lui même s'insulterai s'il le pouvait. parce que lui même se déteste d'avoir de telles pensées. le blond s'avance, dépose ses mains sur ses hanches. elles retrouvent le chemin bien vite, comme une vieille rengaine bien huilé mais c'est un claquement de dents qu'elle lui donne en réponse. elle le rejette amèrement. il a toujours le sourire collé au visage, est presque prêt à rigoler à pleins poumons. surement parce que la situation s'y prête même s'il est juste dans la merde. elle le pousse, encore. un écho de leur relation. tu t'attendais à quoi ? il prend le même rythme de son son de voix. chuchote et extirpe les mots de sa raison, à défaut de laisser parler son palpitant. pauvre con. lui dire ? un froncement de sourcil et il suit la nymphe prendre la poudre d'escampette, rattrape ses hanches quand il voit vaciller ses pas. le brouhaha d'une chute qu'il évite et ses pupilles se tournent instinctivement vers la porte, tandis qu'elin semble s'inquiéter du bruit. ouais ouais. j'ai fait tomber un truc. qu'il tente de la rassurer tandis qu'il se bidonne encore au fil de ses pensées. l'truc qui tombe. la brune qui s'extirpe de sa main, lève le majeur en direction. il reste sous l'eau, stoïque comme un "i", face à ses envies. abi, elle s'emprisonne dans sa serviette, semble prendre tout à coup la mesure de ce qu'ils venaient de faire.
pourtant tu lui as bien dit que demain ça ne changerai rien.
pourtant tu lui as bien dit que demain tu n'serais plus là.

j'dois te payer maintenant ? c'est sortit tout seul au rythme de son sourire qui s'efface. il a toujours été amer avec elle. elle fait ressortir le plus bon mais le plus mauvais aussi. j'lui dirai rien. donc ... va te faire fourtre. seulement, arthur ne finit par sa phrase, se contente de remettre en arrière ses cheveux mouillés par l'eau qui coule et s'écoule. plante ses pupilles bleutées dans le regard noir qu'elle lui jette, inspire légèrement. t'as qu'à sortir par la porte derrière toi. il lui montre ta direction de par un doigt. ça la mènera tout droit vers la chambre de leur colocataire. parce que dans ce genre de baraque tout est lié. t'as qu'à te barrer abi. comme tu sais si bien l'faire. comme on s'évertue à le faire.
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