I never let anything go (jihane)

Jihane & Ilenzo

I never let anything go
En se levant ce matin il ne pensait pas atterrir ici pour manger, encore moins avec Jihane mais ce n’a rien de dérangeant. Il rigole « T’as de la chance que l’espoir fait vivre Al Masri » il sait qu’elle serait capable, son égo en prendrait un coup pas seulement parce que c’est une fille mais parce que monsieur n’aime pas perdre mais bon, se mettre en défis c’est un peu le b a ba dans ce domaine. Les challenges ça aide à se donner toujours au maximum. C’est ce qu’on leur demande après tout et puisqu’ils n’avaient pas cet esprit de compétition ce n’est pas vers cette branche qu’ils se seraient tourné. Parler avec ironie, sortir des conneries plus grosses que lui, c’est sa marque de fabrique à Ilenzo, il a toujours été comme ça et ce n’est pas maintenant qu’il va changer. Ilenzo évoque l’ex de Jihane mais ça n’a pas l’air de beaucoup lui plaire. Il ne prête pas trop attention au fait qu’elle ne relève pas le fait qu’il y aurait pu avoir un truc entre eux. Il aurait surtout réussi son pari mais ça ne s’est pas fait à cette époque, c’est comme ça. Et Ilenzo dans le fond, ça reste quelqu’un de tenace. « J’imagine que ça sert à rien que je demande exactement ce qu’il s’est passé entre vous, tu ne me repondras pas » outre le fait qu’il aurait pu avoir qu’une version des faits, la réalité c’est qu’il n’avait même pas celle de l’ex petit copain de la blonde. Il n’a pas gardé contact avec tout le monde de l’époque, surtout depuis qu’il est lui-même parti pour revenir des années après. La discussion est belle et bien lancée entre les deux blondinets. « C’est pas faux puis bon avec le métier qu’on fait toi et moi, c’est une routine quand même assez excitante. » pas beaucoup de personnes peuvent se vanter de faire des courses de voitures, de pouvoir conduire des bolides à des vitesses folles et ça, de manière régulière. « On est jeunes qu’une fois comme on dit ! » C’est le genre de phrase qu’il déteste entendre et pourtant il se permet de le dire. Comme si on pouvait profiter de la vie qu’une fois jeunes, on peut le faire tout au long de celle-ci, même si on a la chance d’atteindre les quatre-vingt-dix ans par exemple. Volage, il l’est Ilenzo, pour plusieurs sens du terme d’ailleurs. « C’est bien des fois d’être des oiseaux volages tu sais » il lui fait un clin d’œil avant de poursuivre. [/color]» puis ne jamais dire jamais, ça se trouve t’en auras bientôt marre de New York malgré tes proches, tu voudras voir autre chose » ce ne sont que des suppositions, après tout elle est la seule qui possède les cartes et qui décide de ce genre de choix. Il regarde le plat est acquiesce. « Je connaissais pas du tout, on va gouter ça alors et si je n’aime pas ça sera ta faute. » Il lève les yeux au ciel à sa remarque. Commençant à prendre une première bouchée sans trop savoir à quoi s’attendre quant au gout « Je sais pas, j’sais que je ne vais pas perdre donc bon ! » Un vrai gamin. Dévorant le plat avec plaisir, la discussion continua, les piques aussi, comme à leurs habitudes quand ils se retrouvent quelque part. Ca faisait longtemps qu’ils ne s’étaient pas retrouvé à deux, mais ce n’est pas pour autant que leurs piques qu’ils ont en public changèrent, on ne change pas une équipe qui gagne. Après la découverte d’un nouveau dessert et celui-ci avalé, ils reprirent la route, Ilenzo toujours derrière le volant. Une fois le moment de se séparer, Ilenzo ne put s’empêcher d’émettre un « Prochaine fois c’est moi qui choisit l’endroit » puis un clin d’œil, comme à son habitude. Quel charmeur cet Ilenzo.